Sujet: Re: Un plongeon dans l'oubli (Judson) Dim 6 Nov - 18:43
Judias
Comment ne pas voir cela comme une preuve d’amour ? personne n’a jamais mis ses sentiments de côté pour mon bonheur, parce que j’étais heureux avec un autre. Ça demandait quand même beaucoup d’abnégation de ta part. Je caresse ta joue, bien conscient que l’on se livrait qu’entièrement à l’autre. Tu connaissais des choses que tout mes proches ignoraient. Tu connaissais vraiment qui j’étais vraiment. Même James ne pouvait pas se vanter de me connaître autant. En même temps il ne partageait pas une chose essentielle de ma vie : mon métier. Et c’est certainement le plus difficile à comprendre. Nos regards ne se quittent plus, bien plus généreux de réponses que nos paroles. Mes mains sur tes hanches m’empêchent de sombrer.
« et moi je te dis que si, tête de mule, et j’ai raison, comme toujours. Et je suis heureux de voir que je ne suis pas le seul à être dingue, sinon ça ne serait pas du jeu. » Je souris frôlant de mes doigts ton corps, avant de le plaquer plutôt sauvagement tout contre le mien. Ce moment était totalement hors du temps. Un moment de pur bonheur. Comme si j’avais enfin trouvé l’endroit parfaite, et la bonne personne, après m’être lamentablement trompé. Je frissonne, me rapprochant de toi, coinçant ton bras entre nos deux corps. Ma bouche glisse le long de ta mâchoire, puis dans ton cou que je goûte avec avidité et gourmandise. Mes mains découvrent avec délice ton corps parfait. Corps si proche et pourtant si loin avant. Maintenant que j’ai succombé à la tentation, je ne pourrais plus m’empêcher d’y revenir.
S’il y a bien un moment où j’aurais aimé ne pas être dérangé c’est celui-ci, mais malheureusement on n’a pas toujours ce que l’on veut. Je te laisse t’éloigner, rompant ainsi la magie du moment. Je reprends petit à petit mes esprits. Je finis néanmoins par me diriger vers vous, glissant doucement derrière ton corps, le frôlant. J’écoute et finit par comprendre que le boulot nous a rattrapé. Je soupire longuement, il allait falloir se remettre dans le bain, alors que l’on était à peine sorti du commissariat. Mais le crime ne prend jamais de vacances, malheureusement. J’attrape ta main et me hisse hors de l’eau sous une impulsion. « Malheureusement pour nous. » je te suis dans les vestiaire mais t’attire contre moi et te plaque contre le mur. Je t’embrasse passionnément pendant de longues secondes. Je me détache de toi avec un sourire, plein de promesses pour la suite. Ce baiser est une promesse que ce qui s’est passé dans l’eau n’est pas qu’un geste irréfléchi.
Je souris et reste proche de toi, incapable de m’éloigner totalement de toi. Nos regards se cherchent, et se trouvent. Même si cette bulle a éclaté, je sais qu’à un moment donné on y reviendra, c’est obligé, la tension qui nous attire à l’autre est bien trop forte. Une fois entièrement rhabillé, je te vole un nouveau baiser. « Allez le boulot nous attend… » on finit par sortir de la piscine, revêtant ainsi notre esprit flic et laissant ce qui vient de se passer derrière nous.