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 Un plongeon dans l'oubli (Judson)

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Matthias Nikelsen
Matthias Nikelsen
☞ ÂGE : 38 ans
☞ STATUT : Reloading.
☞ PROFESSION : Policier
☞ HABITATION : Dewsbury Moor

☞ BAFOUILLES : 3233 ☞ PSEUDO : Squirowl.
☞ AVATAR : Pedro Pascal
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MessageSujet: Un plongeon dans l'oubli (Judson)   Un plongeon dans l'oubli (Judson) EmptyDim 30 Oct - 21:04


Judias

Une étendue bleu lucide, entouré de murs blancs éclatants. C’est mon refuge, là où je me sens bien, où je peux laisser de côté mes soucis et ne penser plus à rien.la seule personne que j’admettais ici, avec moi, c’était toi. Parce que je ne te cachais rien, on se connaissait depuis pratiquement plus de vingt ans maintenant. Et même si je voulais te cacher des choses, il sera tout à fait capable de le savoir. Tu étais le seul à me connaître parfaitement. Tu savais tout sur moi, comme le fait que j’espérais encore, vingt quatre ans après, de retrouver le coupable de la mort de mon père, même si je ne suis pas sur Londres pour enquêter, je ne désespère pas. Tu es le seul qui comprend et, surtout, qui ne m’a jamais jugé. Tu es la seule personne dont l’avis compte plus que quiconque. Même plus que celui de James, qui est pourtant mon compagnon depuis plus de quinze ans.

J’étais venue bien en avance sur mon heure habituelle. Je t’avais donné rendez-vous ici. Mais j’avais besoin de me retrouver seul. Bon, j’aurais dû voir James, mais la tension était encore monté d’un cran et une dispute avait encore éclaté entre nous. Le climat à l’appartement devenait clairement invivable, et je passais le maximum de mon temps dehors pour échapper à l’ambiance électrique. La rupture n’était pas loin, mais se l’avouer est bien plus compliquée qu’on y pense. Et puis, quinze ans de vie commune, ça ne s’efface pas comme ça. L’attachement entre nous était encore présent entre nous. Et, finalement, on avait nos petites habitudes et nos rituels. Mais, depuis quelques semaines déjà, tout avait volé en éclat dans ma petite vie tranquille. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même d’avoir été incapable de voir arrivé le drame, qui pourtant était bien visible maintenant que j’y pense. Et surtout d’être incapable de ne pas faire souffrir ceux que j’aime.

Tu m’avais embrassé, et j’avais été surpris. Trop surpris pour ne pas réagir de suite. Mais je ne t’avais pas repoussé. Et depuis ce moment tout était devenu bizarre, même si on tentait de faire comme si de rien n’était, de mon côté en tout cas. Mais le fait est que je ne pouvais pas m’arrêter d’y penser, de me poser des questions sur ce que ça représentait non seulement pour moi mais aussi, et surtout pour toi. Parce que j’étais certain d’une chose, c’est que tu ne faisais pas quelque chose sans le vouloir, et surtout sans le prendre à la légère. Mais pour le moment j’étais encore trop lâche pour affronter les choses directement. Et les assumer. Mais je ne pouvais pas nier que nos rapports étaient un peu plus distendus. Et tu étais la seule constante dans ma vie en ce moment, je ne pouvais pas te laisser partir. Et même si l’affaire en cours, sur ces vols avec violences, ne nous causait pas mal de tension, et surtout quelques disputes, ce qui nous arrivait rarement, mettait pas mal de distance entre nous, j’avais besoin de toi.

Heureusement l’affaire avait avancé, un peu à mon insu, puisque je m’étais retrouvé enfermé dans le noir à la morgue, ce que tu ne manquais pas de prendre prétexte pour me taquiner, me faisant ainsi grogner de mauvaise foi. Mais, la tension commençait à prendre du recul, et j’espérais que ça continuerait ainsi. Je ne peux pas me disputer avec toi, Jud. Peut-être que c’est à moi de me laisser aller, de réfléchir sur ce que je veux vraiment. Mais là, j’ai besoin de me détendre. J’enchaîne les longueurs en t’attendant, guettant l’entrée, je ne voulais pas rater ton arrivée. Comme toujours tu es parfaitement à l’heure, ce qui me fait sourire alors que je termine ma longueur puis m’accoude sur le bord en t’attendant. Je connaissais ton corps par cœur, et on avait aucune pudeur pour l’autre, mais je dois bien avouer que mon regard sur toi a quelque peu changé, et que je me surprends à le regarder d’un œil nouveau, peut-être un peu plus appréciateur. Mais ça, je ne veux pas l’admettre pour le moment.


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MessageSujet: Re: Un plongeon dans l'oubli (Judson)   Un plongeon dans l'oubli (Judson) EmptyDim 30 Oct - 23:22

Matthias Nikelsen & Judson Hayes.

       

       
J'aimais cet endroit ou nous l'aimions tous les deux. C'était l'endroit où notre travail, nos vies étaient laissés derrière nous. L'eau, même chloré, avec cet effet apaisant et j'aimais le silence presque religieux qui raisonnait comme un clairon. J'aimais aussi ce moment, car il n'appartenait qu'à nous. Dix-ans à t'aimer c'est long, alors on profite comme on peut. On s’abreuve à ce que tu me cèdes par inadvertance : une main sur mon épaule, un sourire en ma direction, une effluve de ton parfum laissé dans les vestiaires. Oui, c'est ce parfum que je peux sentir alors que je suis entrain de me changer. Il faut dire que nous rangeons nos affaires dans le même cassier : comme un vieux couple nous avons nos habitudes. Je range mon sac entre tes affaires. C'est peut-être qu'ainsi que nous serrons mélangés ?  

Je ne pouvais chasser de mon esprit notre échange buccale. Je n'avais aucun regret à celui-ci, mais je regrettais ton silence à présent. Tu sais que je n'étais pas d'un naturel très communicatif, que je pouvais garder le silence pendant des jours quand je n'allais pas bien. Tu savais aussi que je n'étais pas le plus souriant ou le plus farceur de nous deux. J'étais souvent le : mauvais flic. C'était un costume que je pouvais endosser à la perfection. Je devais peut-être cela à mon éducation un peu dur, mais aussi le faite que je n'étais pas du genre à m'étendre sur mes sentiments.

Cependant, j'aurais aimé que tu m'interroges, que tu me demandes pourquoi je t'avais embrassé ? Est-ce que c'était un moment de solitude ou quelque chose de plus profond ? Est-ce que je voulais simplement m'envoyer en l'air ou que tu quittes enfin ce James de malheur ? Tu m'as rien demandé et je fulmine ! Qu'est ce que je peux te détester à ce moment précis. J'enfile mon maillot de bain avec cette boule au ventre. Je te vois accouder contre le rebord et j'hésite à être charmant ou acerbe. Je me mords les lèvres et je me décide dans une précipitation non mesurée. « Alors, ma caille, on se remet de ta mésaventure à la morgue ? » Je m'élance et plonge. Je t'éclabousse au passage et ressort de l'eau tout en agitant la tête. Des gouttelettes roulent le long de mon nez et se perdent entre mes lèvres.  

Je souris, mais mon sourire  s'efface comme l'eau qui roule jusqu'à mon menton. « On va donc pas en parler et faire comme si de rien n'était ? » Je suis tranchant et tu peux voir dans mon regard que je suis plus que sérieux. Je suis Taureau ! Tu connais mon signe astrologique. Tu sais que je fonce dans le tas et que je réfléchie après. Je nage à tes cotées. Je te laisse le temps de me répondre. Tu t'attendais peut-être pas à que je t'affronte ? Cependant, j'ai gardé le silence pendant dix ans et maintenant c'est terminé.  
       
       
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MessageSujet: Re: Un plongeon dans l'oubli (Judson)   Un plongeon dans l'oubli (Judson) EmptyLun 31 Oct - 20:14


Judias

C’était notre antre, le seul endroit où personne ne pouvait nous déranger. Et surtout où nous laissions nos problèmes loin de cet endroit. Et puis j’appréciais ces moments passés seulement en ta compagnie où le silence régnait en maître. Je pouvais passer des heures en ta compagnie, sans même voir les heures défiler. Parfois j’en oubliais même certains rendez-vous, heureusement ça ne concernait jamais le travail. Mais James avait déjà fait les frais de mes oublis. Mais je n’arrivais pas à me sentir coupable de ça. Tu avais une place toute particulière dans ma vie, et je sais que ça ne changerait pas. Tu es non seulement mon meilleur ami, mais aussi un soutien sans faille. Tu connaissais tout de moi, sans maquillage. Avec toi je n’avais pas besoin de jouer un rôle, de retenir certaines choses. Et je n’avais aucun scrupule à mélanger nos affaires ensemble, comme si c’était tout à fait normal.

Et puis je repensais sans cesse à notre baiser. Il venait même hanter mes nuits, me laissant un sentiment de frustration au petit matin. La tête tourmentée de rêves érotiques qui me laisse un goût d’inachevé sur mon palet. Ces tourments avaient envoyé valdinguer ma petite vie tranquille, emplissant mon quotidien de questions encore sans réponse. Et je n’arrangeais probablement pas notre cas. Tu attendais probablement que je prenne les devants, car je sais que ça te rassure, mais pour le moment j’en suis incapable. Pourtant je ne pouvais pas imaginer un seul instant de te perdre, et je sais que je ferais tout pour rester à tes côtés.

Même si je faisais semblant que tout était revenu comme avant, il y avait beaucoup de changements. Déjà j’étais plus attentifs à tes moindres faits et gestes. Et je me surprenais à attendre chaque rapprochement physique entre nous. Ca me posait un peu plus de question sur ce que je voulais vraiment. Je ne sais pas si je voulais répondre à ces questions, justement. Accepterais-je de voir la vérité en face ? Accepterais-je de mettre en danger notre relation, et de prendre le risque de te perdre ? Je n’en suis pas si sûr, alors je repousse encore la confrontation inévitable. Nageant avec ce trop plein de questions dans la tête, je m’adosse en t’observant, ou plutôt, soyons exact, te dévorant quelque peu du regard. Je lève les yeux au ciel en grognant. « J’aurais aimé t’y voir, toi, plongé dans l’noir avant de faire face à une dingue avec un scalpel au bout des doigts » Je secoue la tête pour égoutter l’eau que tu m’avais envoyé. Mais je laisse certaines gouttes glisser le long de mon visage, mes yeux étant hypnotisés par le spectacle que tu m’offrais.

Le fait que tu sembles soudainement si sérieux ne présage rien de bon. Et je déglutis péniblement. Tu avais pris le problème à bras le corps. Je reste sans voix face à ta question. On avait commencé une longueur, je prends donc le temps de la terminer avant de m’appuyer sur mes bras et de me laisser porter par l’eau. Que dois-je répondre ? Te rassurer au risque de ne pas être totalement fidèle à la vérité et me préserver de tous ces risques ? Ou au contraire laisser parler mon cœur et tenter une aventure dont je ne sais pas l’issue ? je ferme les yeux avant de les rouvrir. « Que veux-tu que je te dise ? » Je me retourne avant de m’asseoir sur le rebord de la piscine. « Je suppose que tu sais que tu as mis un sacré merdier dans ma vie. » Je soupire doucement en secouant la tête mais ne fuyant pas ton regard. « Ce baiser, je ne cesse d’y penser Jud, et je ne sais pas ce que je dois en faire. » À part que je me réveille frustré et en sueur à cause de ce baiser. Et qu’au fond de moi je n’ai qu’une envie : réitérer cette expérience, mais ça, je ne suis pas prêt de l’avouer ouvertement.


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MessageSujet: Re: Un plongeon dans l'oubli (Judson)   Un plongeon dans l'oubli (Judson) EmptyMar 1 Nov - 9:49

Matthias Nikelsen & Judson Hayes.

     

     
Je ne peu que rire de ta déconvenue. J'en ris dans ma barbe entre deux flots d'eau qui viennent lécher mon menton, car il est plus facile de rire que d'affronter ce sujet qui semble si effrayant à présent. Est-ce qu'il est possible de ne pas voir cet éléphant dans la pièce, comme pourrait le souligner l'expression ? Cependant, cette affaire, je m'en moquais et tu savais comme j'aimais mon travail. Comment je pouvais être impliqué ? Cet travail c'était toute ma vie. Tu sais que j'avais perdu un oncle. Peut-être le seul qui m'avait compris. Peut-être le seul qui avait été tendre avec moi. Et, tu sais comme j'ai manqué d'affection dans mon enfance. Il était policier et il avait été tué lors d'un braquage. J'avais endossé le costume et le badge pour lui rendre hommage.

Cependant, depuis notre baiser, je n'arrivais plus à me concentrer, plus rien ne semblait avoir de l'importance. Mon petit-frère, Connor, je retrouvais avec une loque, avec plus la force de se faire à manger ou même d'aider à ranger mon appartement. Tu pourrais dire que cela ne changeait pas trop d'avant. Oui, j'aimais me faire livrer que de cuisiner, et que je ne mettais au sol mes affaires que lorsqu'elles commençaient à sentir l'animal sauvage. Mais, là, c'était différent, est-ce que mon corps était épuisé de t'avoir aimé en secret tant d'années ?

En attendant, je levais les yeux au plafond, où plutôt la magnifique verrière au-dessus de nuit : un mélange de vitraux et de verres simple.  « Tu veux de l'effrayant ? Le travesti, qu'on arrêtait pas de choper pour cette affaire de drogues, qui est venu un 31 décembre avec fleurs, colombes et tout le merdier me demander en mariage, ça c'était flippant ! » Je ne sais pas pourquoi je veux me remémorer ce souvenir ?  Peut-être me rappeler à quel point j'étais maudit dit qu'il s'agissait des histoires d'amour. Car, ce travesti à part lui avoir mis plusieurs fois les menottes, c'était tout ce que je lui avait offert. Non, j'aimais plutôt les hommes viriles, les barbes hirsutes et les muscles saillants. Matthias quoi....

Je te laisse terminer ta longueur et je te regarde t'installer sur le rebord. Je reste pour ma part dans l'eau, ma tête entre tes pieds qui flottent de chaque côté de mes oreilles. Mon regard se fait soudainement furieux. Des étincelles que tu n'as jamais vu avant viennent exploser dans le fond de mes rétines. L'eau reflètent avec intensité ma soudaine fureur. Je pose une main sur ton mollet.  « Moi, j'ai mis le merdier ? Tu te moques de moi ? Matt, au lieu de te demander ce que tu dois en faire, demande moi plutôt depuis quand je rêvais de t'embrasser ?  »  Je m'aide de ton mollet pour m'appuyer et reculer. Je sors aussi pour ma part de l'eau et vient m'installer à tes cotées, nos corps ruisselant à l'unisson, ce léger frisson dans la nuque et qui se descend le long de la colonne vertébrale.  « Une semaine ? Un mois ? Dix ans ? » Je fais les questions et les réponses, je sais, mais je ne contrôle plus rien, ma rage gronde à l'intérieur de mes cordes vocales et j'essaye de garder mon calme pour ne pas hurler. L'endroit résonne.  « Ouais, dix ans. Dix ans que toi tu as foutu un sacré merdier dans ma vie, Matt. » Je laisse ma terrible révélation retombée. Suis-je cruel ? Je ne sais pas. Je ne peux juste plus garder cela pour moi. J'ai besoin de m'en débarrasser.
       
     
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MessageSujet: Re: Un plongeon dans l'oubli (Judson)   Un plongeon dans l'oubli (Judson) EmptyMar 1 Nov - 22:23


Judias

Je vois à ton regard que tu te moques de moi, je fais semblant de bouder. Même si ce n’était pas réellement le cas. Et bon, même si sur le moment je ne rigolais pas j’en riais maintenant. Et puis il vaut mieux rire de ses déconvenues plutôt que d’en pleurer. Mais même ça, ça n’empêche pas ce malaise de tourner autour de nous, de nous distancer petit à petit. Heureusement, on se rattachais au boulot, on a tout deux une raison bien personnelle d’être dans la police. Et je connaissais ta raison, comme tu connaissais la mienne. J’avais encore plus eu l’envie de te protéger en écoutant ton parcours de vie. C’est peut-être notre propre drame personnel qui nous a rapproché de l’autre et a créé ce lien si particulier entre nous. Et toi seul me comprenait mieux que personne.

On semblait tous les deux ailleurs. Moi je me plongeais à fond dans cette fichue enquête qui était une vraie impasse, enfin jusqu’à ce dernier rebondissement. Je passais le plus clair de mon temps au poste. Premier arrivé et dernier parti, c’était à peu près ça en ce moment. Boulot, boulot, et encore boulot. Toi, tu semblais t’éloigner de ça pour le moment, peut-être parce que j’y étais omniprésent. Et vu la tension qui régnait entre nous, je pouvais tout à fait le comprendre. Mais je n’aimais pas ressentir cet éloignement entre nous.

Je manque de m’étrangler à force de trop rire. J’imaginais que trop bien la scène à laquelle tu avais dû faire face. « J’aurais aimé voir ta tête. Ça, ça devait être comique. Écoute, tu as dû lui taper dans l’œil, mon beau. » Je souris, mais, étrangement je ressens une pointe de jalousie à l’idée que quelqu’un d’autre puisse s’intéresser à toi. Pourtant ce serait normal, non ? Je fronce les sourcils, encore de quoi alimenter mes réflexions des prochaines nuits. Je t’observe à la dérobée, appréciant ces courbes musclées et parfaites glisser sur l’eau, asséchant ma gorge et faisant palpiter mon cœur. Je me surprenais à apprécier un corps autre que celui de James, que je ne regardais plus que rapidement. Comme si la passion était envolée, sous des lèvres plus douces.

Je baisse la tête pour plonger mes yeux dans les tiens. Sonder pour savoir ce que tu as au fond de toi. Je n’avais jamais vu un regard aussi noir chez toi, ou ce regard ne m’était jamais destiné, du moins. Mon cœur se serre à l’idée que se sera désormais ainsi entre nous. Mais je ne le veux pas. Et, si je prenais vraiment le temps de m’écouter, l’idée même de rester loin de toi me parais insurmontable. Je reste coi à ta diatribe. Jamais tu ne t’étais emporté ainsi contre moi. Et surtout j’ai l’impression que ces révélations changeraient tout pour nous. Je n’ai même pas le temps de te répondre que tu enchaines, comme si tu ne pouvais plus te retenir. Ta main brûlait ma jambe, mais le froid qui m’envahit alors que tu t’éloignes est encore pire. Tu t’installes à côté de moi. Et la bombe sort. Jamais je n’aurais imaginé ça. Dix ans. Dix ans que tu souffrais en silence, sans même que je ne le devine. Je devais ressembler à un poisson qui a chopé une mouche. Dix ans que tu as tu ce que tu ressentais alors que moi, je t’abreuvais de mes états d’âmes amoureux avec James. Et tu ne m’as jamais repoussé, tu as toujours été cette épaule solide. « Pourquoi ? » Je passe une main sur mon visage, reprenant mes esprits. « Pourquoi ne rien avoir dit ? » Je fronce les sourcils avant de replonger dans l’eau, j’avais froid, et de m’installer entre tes jambes. Mon cœur, lui, me disait que c’était certainement une des plus belles preuves d’amour que j’ai pu recevoir. « Et pourquoi maintenant Jud ? » Peut-être que finalement j’aurais enfin les réponses à toutes ces questions qui me hantent. J’en ai déjà une : ce n’est pas qu’une histoire de défi ou de provocation, il y a quelque chose de bien plus profond. Et mon cœur palpite rien qu’à cette idée, bien plus fort qu’il n’a jamais battu. Même pour James. Est-ce qu’au fond je ne me suis pas voilà la face et plonger dans une relation qui était finalement vouer à l’échec, malgré le fait que j’aimais et j’aime sincèrement James ?



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MessageSujet: Re: Un plongeon dans l'oubli (Judson)   Un plongeon dans l'oubli (Judson) EmptyMer 2 Nov - 22:35

Matthias Nikelsen & Judson Hayes.



Tu me demandes pourquoi et je déglutis. Je me pose la même question. Si, je connais tous tes déboires avec James : vos coups de gueules, vos engueulades et vos rapprochements. Tu connais toutes mes tentatives de trouver l'amour : ses hommes pas bien pour moi, ses hommes mariés, ses bisexuel curieux, mais pas dans l'envie de construire de quelque chose de durable. Tu connais tous les connards que je l'ai laissé sur la route pendant ses dix-ans. Comme si j'avais toujours tout fait pour finir seul. Pourquoi je n'ai pas trouver un homme simple et gentil ? Non, j'aimais les hommes sombres, ceux qui pourraient me faire du mal, jamais physiquement, car le premier qui levait la main sur moi se prenait mon arme de service sur la tempe.

J'avais vu mon père lever la main sur ma mère et je m'étais promis que jamais aucun homme ne lèverait la main sur moi. Bref, je m'égare. Je plonge mes yeux dans les tiens alors que tu es à nouveau dans l'eau. Je me mords la lèvre inférieure. Pourquoi je n'ai rien dit ? Cette question raisonne dans ma pauvre caboche. « Car... » Et, la seule chose qui me vient, c'est James, le fait que tu sois en couple. « Car, tu étais avec James. Tu étais amoureux et que notre amitié me semblait bien plus important à cette époque. » Je bafouille et me gratte le menton. « Tu sais comme j'ai la mauvaise habitude de tout fait merder niveau mecs. La dernière chose que je voulais c'est qu'on devienne des ex, on aurait plus pu travailler ensemble. » Je chasse de l'eau sur ma joue et je n'ai pas quitté ton regard. Ce que je suis entrain de t'avouer je le pense. En même temps, je ne sais pas moi même si c'est la raison principale.

« Pourquoi maintenant ? Car, tu es malheureux avec James...Car, j'en ai marre de cette comédie...Car, j'ai besoin de passer enfin à autre chose...Prend la réponse qui te plait le plus. » J'en ai plein le chapeau, même si là je ne porte pas grande chose, que ce pauvre slip de bain bleu. Je commence à frissonner à mon tour. Je retombe dans l'eau à tes côtés. Je nage calmement pour me rapprocher de toi. J'ai encore envie de t'embrasser. Je ne peux m'en empêcher, désolé. Je devrais me sentir honteux, par rapport à James. Je le déteste même pas. Je le porte pas dans mon cœur, mais je ne suis pas ce genre de mec qui aime voler le mec des autres. Je ne suis pas ce genre d'enfoiré. Je pose ma main sur ta joue et je pose délicatement les lèvres sur les tiennes. Je profite de ta faiblesse, je sais. Je suis un monstre, mais je l'assume. Il faut savoir ce qu'on veut dans la vie et ce que je veux dans la mienne : c'est toi.
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MessageSujet: Re: Un plongeon dans l'oubli (Judson)   Un plongeon dans l'oubli (Judson) EmptyJeu 3 Nov - 18:35


Judias

Le voilà le cœur du problème. C’est de comprendre tout ce merdier qui s’est mis entre nous. En plus ce que je voyais de ton comportement avec les hommes en général n’était pas pour me rassurer. En plus je détestais te récupérer à la petite cuillère après ces relations foireuses et passer nos soirées à te démontrer que tu es quelqu’un de bien. Je n’aimais pas te voir souffrir, et maintenant j’apprends que c’est moi le cœur de tes souffrances. Comment ne pas se sentir coupable de ça ? Je soupire, tout s’était soudainement tendu entre nous. L’heure de vérité a sonné. Et je ne sais pas si je suis prêt à entendre certaines vérités. Pourtant jamais mon cœur n’a palpité aussi rapidement. Jamais je ne me suis senti aussi fébrile, en attente d’une réponse, comme si je n’attendais que ça.

Je connaissais ton passé douloureux, et il me révoltait, tu le sais. Si quelqu’un osait toucher à un seul de tes cheveux, il aurait aussi à faire avec moi, et ce n’est pas du gâteau. Je relève la tête pour plonger dans l’océan de ton regard. Je pose mes mains de chaque côté de ton corps pour rester proche de toi, en attendant ta réponse. Mes mains ne sont qu’à quelques petits centimètres de ta peau, je ressens ta chaleur, et je me force à ne pas y toucher. Ne pas succomber à la tentation. Ne pas tout gâcher. Je fronce les sourcils. La raison était valable, bien entendu, mais jamais tu ne t’aurais embarrassé de ça comme excuse. Je souris doucement avant de trouver la suite bien plus logique. Finalement toi non plus tu ne pouvais pas te résoudre à t’éloigner de moi. « C’est la dernière chose que je veux aussi. Je ne le supporterais pas. » je souris doucement tout ne ne te lâchant pas du regard.

« Et tu as vraiment attendu que je sois malheureux avec James ? Et tu comptes vraiment passer à autre chose ? Ca veut dire quoi ? Que tu déballes ça et après c’est bon, fini ? » Un éclat blessé passe dans mon regard, comme si on me jette comme du linge sale. Mais je m’avance peut-être un peu trop vite. Je ne te quitte pas du regard, retenant mon souffle alors que tu t’approches de moi, tel un félin. Je me recule avant de e retrouver coincer entre le rebord de la piscine et ton corps splendide. Je pose mes mains tout contre tes hanches. J’oubli tout mes problèmes, James, cette fichue enquête Mon cœur bat la chamade, mon souffle se fait court. Je ferme les yeux alors que je sens tes lèvres se poser contre les miennes. Je ne réagis pas tout de suite, mais lorsque je sens que tu t’éloignes. Je resserre mon emprise autour de tes hanches, glissant mes bras autour de toi dans un souffle. Le baiser est doux, pour le moment. Mais je ne peux pas te repousser, c’est au-dessus de mes forces. Remontant mes mains pour encadrer ton visage, j’approfondis le baiser avec plus de passion. Il paraît que j‘exprime mieux ce que je ressens avec des gestes. Et maintenant je peux arrêter de me voiler la face. Je ne peux plus réfuter que je ressens quelque chose pour toi, quelque chose de plus profond que que de l’amitié. JE relâche tes lèvres tout en restant proche de toi. « Jud... Je.. Tu m'rends dingue.... tu sais ? »



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MessageSujet: Re: Un plongeon dans l'oubli (Judson)   Un plongeon dans l'oubli (Judson) EmptyVen 4 Nov - 10:55

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Tu sais que la dernière personne que je veux pointer du doigt, c'est toi. Pourtant, tu étais bien le centre de mon problème. J'étais tombé amoureux de toi Pourquoi ? Peut-être car tu étais mon meilleur ami, la personne qui savait le mieux me prendre, sans mauvais jeu de mot. Il y a plein de raison et la liste serait trop longue si je devais commencer. Je te trouvais beau. Tu me faisais rire. J'étais accro à ton odeur. Je l'appréciais surtout en fin de journée. Ce parfum suave, mais légèrement acre aussi. Que veux-tu que je te dise, tu sentais l'homme et j'aimais cela. Tu ne sentais pas mauvais je te rassure. C'était juste le parfum de ta peau, cela me donnait encore plus envie de toi. Après, avec l'amour on ne décide pas et peut-être que je n'étais pas tombé sur la bonne personne entre temps. La bonne personne qui m'aurait permis de t'oublier. J'ai essayé de la trouver, mais en vain.

Je suis tellement absorbé par notre discussion que je remarque à peine tes mains si proche de moi. Nous avons toujours été tactile, cela ne me choque pas et cela ne me surprend pas. Peut-être car nous avions besoin de genre de contacts ? Tu sas que je suis la dernière personne qui aime prendre une personne dans ses bras et pourtant toi tu as toujours été mon exception à la règle. Par contre, je n'ai jamais eu aucun problème à te frapper virilement sur l'épaule, te mettre la main aux fesses au poste devant tout le monde, ou encore de jouer à "chat-bite" à la fin de soirée bien arrosée. Alors, non, que tu me touches ne m'a jamais dérangé, mais aujourd'hui ce rapprochement est encore plus quémandé par mon corps. Je pose mon regard sur toi avec douceur. Je sais bien que c'est la dernière chose que tu voudrais : qu'on ne se parle plus.

« Je n'ai pas attendu...Je ne souhaitais pas que tu sois malheureux. Tu me fais passé pour qui ? Tu sais que je n'ai jamais défendu James...Mais, je t'ai jamais poussé loin de lui. Si tu avais été heureux avec lui, je serais resté dans mon silence, mais cela n'a pas été le cas. Après, je ne sais pas ce qui est bien dans tout ce merdier... » Mes paroles sont peut-être dur, mais le son de ma voix était aussi clair que l'eau dans laquelle nous évoluons. Il n'y a aucune violence ou aucun reproche. La suite me surprend autant que toi. Je suis comme un robot, attiré par tes lèvres.

Cependant, ce qui me surprend encore plus, c'est le baiser que tu m'offres en retour. Je me colle à toi, animé comme un aimant. Je plaque ton dos contre le rebord de la piscine et passe un main dans tes cheveux mouillés. Je nage pour ne pas sombrer, mes battements de cœur jumelant au tien. Je cherche ta bouche et m'amuse de ta barbe. Mon corps s'enflamme au contact du tien. Je vais embrasser ta nuque et passe un main sur ton torse. Je souris à ta remarque qui s'échappe de tes lèvres. Je te rends dingue ? « Non, je ne le sais pas, montre moi cela...» Avec un petit sourire mauvais, ma main qui était sur ton torse glisse jusqu'à ton entrecuisse et mes doigts sans aucune pudeur plonge à l'avant de ton maillot de bain.


       
     
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Matthias Nikelsen
Matthias Nikelsen
☞ ÂGE : 38 ans
☞ STATUT : Reloading.
☞ PROFESSION : Policier
☞ HABITATION : Dewsbury Moor

☞ BAFOUILLES : 3233 ☞ PSEUDO : Squirowl.
☞ AVATAR : Pedro Pascal
☞ CREDITS : squirowl
☞ MULTI-COMPTES : aucun

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MessageSujet: Re: Un plongeon dans l'oubli (Judson)   Un plongeon dans l'oubli (Judson) EmptyVen 4 Nov - 20:18


Judias

S’il y a bien une chose que l’on éviter de faire tous les deux c’était de se pointer du doigt, de s’accuser des choses. Généralement on essayait de comprendre ce qui se passait chez l’autre. Il n’y a bien qu’avec Jud’ que je fonctionne comme ça. Avec James c’est bien plus explosif, surtout en ce moment, où un rien nous fait exploser et on n’hésite désormais plus à balancer des horreurs au visage de l’autre. Mais ça c’était une autre histoire. Aujourd’hui c’était toi la priorité. Et si je devais dire ce que j’appréciais chez toi, je crois que je ne terminerais jamais la liste. J’aimais ton regard acéré, qui remarque tout. J’aimais ce sourire si unique qui te faisais quelques rides tout à fait adorables. Et j’aimais aussi ce tic, lorsque tu étais concentré, tu fronçais les sourcils. C’était un spectacle tout à fait hypnotisant. Je pouvais rester de longues secondes à t’observer, quitte à être totalement déconcentré de mon travail, j’étais d’ailleurs surpris que tu ne m’ais jamais pris la main dans le sac.

Au final, ça paraît tout à fait naturel notre comportement. Mais le fait que maintenant je connais tes sentiments, je ne peux pas m’empêcher de penser à toutes les fois où j’ai pu me montrer tactile, combien tu as pu te sentir frustré. Ça avait toujours été très naturel entre nous, combien même nous n’étions pas du genre très tactile, toi encore moins que moi. Il n’y avait jamais eu d’ambiguïté dans nos gestes, du moins jusqu’à maintenant. Mais c’est quelque chose dont je ne pourrais pas me passer. Avoir une distance physique avec toi relèverait presque de l’impossible, voire de la torture. J’avais besoin de tes gestes pour me sentir rassuré. Alors même dans cette situation plus qu’ambiguë, je demeure tout de même proche de toi. Peut-être un peu trop à des yeux innocents, mais je ne suis pas innocent. Plus maintenant. Mon pouce vient frôler doucement ta cuisse droite alors que je t’écoute.

Encore une fois tu me faisais une belle preuve d’amour, je ne pouvais pas l’ignorer. Je devais baisser mes barrières, accepter que je peux m’être trompé. Que tu étais celui qui m’étais destiné. Tu avais, et tu aurais, accepté de souffrir à jamais, de mettre de côté ton amour, quitte à être malheureux. Je secoue la tête, nageant pour venir coller mon corps contre toi, t’effleurant simplement. « ce qui est bien dans ce merdier ? C’est que tu m’as certainement fait une des plus belles preuves d’amour qui m’a été donné d’avoir. Personne n’a jamais ça pour moi, ou aurait accepté de taire ses propres sentiments. Même pas James. Je ne sais pas où j’en suis, mais, je ne peux pas rester insensible à ce que tu me dis Jud’. » je souris tendrement, touché par tout ce que tu m’as dit. Finalement cette discussion était plutôt bénéfique.

À peine nos lèvres se sont touchées que je ne pourrais pas résister à en avoir encore plus. Nos corps soudés l’un à l’autre comme des aimants me font soupirer tout contre tes lèvres. Retournement de situation, je me retrouve coincé contre ton corps. Mes mains glissent dans ton dos la droite s’arrêtant sur le galbe de tes fesses. L’autre remonte le long de ta colonne vertébrale puis dans tes cheveux ras. Je frissonne quand je sens tes lèvres tout contre ma nuque. J’enfouis ma tête dans ton cou. Je hausse un sourcil avant de hoqueter de surprise. Mon regard devient noir, non pas de colère mais de désir. Je grogne avant de reprendre possession avec voracité de tes lèvres. Ma langue cherche la tienne avec gourmandise. Me collant tout contre toi, je me maintiens en surface avec des battements de jambes qui n’enlève rien à la sensualité du moment. Mais c’est un raclement de gorge qui me fait subitement reculé. Le rouge aux joues, je ne quitte pas ton regard, me reculant, mais pas trop.



good vibes.
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MessageSujet: Re: Un plongeon dans l'oubli (Judson)   Un plongeon dans l'oubli (Judson) EmptySam 5 Nov - 8:49

Matthias Nikelsen & Judson Hayes.



Tes paroles me touchent. Je ne peux le cacher. Je n'étais pas sur pour ma part que c'était une preuve d'amour, pour moi cela ressemblait plus à une preuve de stupidité, mais j'accepte ton si beau compliment. Je baisse aussitôt la tête et tu me trouves alors plus doux. Une douceur de l'âme que je n'offre qu'à toi. Je peux en effet me montrer un peu rustre, un peu dur. On dit que j'ai un visage impassible, difficile à lire, mais là je deviens un petit chaton entre tes douces paroles, je pourrais littéralement ronronner alors que nous sommes si proches. Je continue de caresser ton visage, doucement, comme les gouttelettes qui gouttent le long de ma paume. J'ai mes yeux plongés dans les tiens. Je m'y perds. Je m'y ancre.

« Je ne sais pas si c'est une belle preuve d'amour, en tout cas c'est ce que je ressens pour toi. Quand tu es si proche de moi comme cela, je ne peux plus jurer de rien. Tu me fais complétement perdre la boule. » Et, nos corps se font plus pressant, nos lèvres aussi. Heureusement, que nous réservons la piscine pour nous. Je connais bien la gérante, j'avais aidé son fils à décrocher de la cocaïne. Je lui avais trouvé un centre et j'avais gardé un œil sur lui. La gérante nous permettait après la fermeture de faire quelques longueurs en toute tranquillité, car la dernière chose que nous aurions voulus c'est être dérangé par des nageurs qui seraient venus nous déranger. Nous étions flics, nous étions dérangés tout le temps.

Je souris à ton raclement de gorge et au rouge à tes joues. Je m'apprête à parler quand une autre voix vient nous déranger. « Pardon de vous déranger. Jud ? » Je me détache de toi et je vais nager vers la gérante qui se tient en retrait, clairement gêné par le moment qu'elle vient d'interrompre. « C'est le poste. Ils ont essayé de vous joindre sur votre portable, mais sans sucés. Il ya un 309 m'a t'on dit de vous dire. Je ne sais pas ce que... » Matthias et moi, nous savions pertinent ce qu'était un 309 et que c'était grave. Je sortais de l'eau avec précipitation. « Merci, Martha. » Je me pensais prêt du bord et tendait une main pour aider mon coéquipier à sortir de l'eau. « Allez, dépêche ma caille. Le crime n'attend pas. » Je souris et après mon geste. Je cours au vestiaire pour me rhabiller.

Mon regard ne quitte pas Matthias. Je souris comme un gamin. On en restera pas là, je le sais bien. Cependant, je me sens heureux, comme porter sur un nuage. C'est l'effet que tu me fais Matthias. Je me sens enfin bien, libéré d'un poids. Je ne sais pas ce que nous offrira l'avenir, mais en tout cas j'ai hâte de le savoir. Avec toi....


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