joyce & kyle

That's why I need a one dance got a Hennessy in my hand. One more time 'fore I go. Higher powers taking a hold on me. I need a one dance got a Hennessy in my hand. One more time 'fore I go. Higher powers taking a hold on me.

Tu l'écoutes parler, t'en as marre d'elle. Tu es tout simplement trop gentil pour lui dire qu'elle t'énerve. T'étais ici pour avoir la paix, pas pour te faire harceler par une désespérée, mais pour oublier ta connerie avec Jenny. À la pensée de ta meilleure amie, tu te laisses emporter par ta conscience. Pourquoi t'as fait ça ? Tu refoules tes sentiments depuis toujours et t'en es pas mort. Continuer à faire comme si rien était aurait été la sage décision à prendre. Enfin, c'est ce que tu crois. Par contre, une partie de toi se dit que peut-être t'as bien fait. Dean est loin d'être le mec pour elle et même si tu n'es pas aussi parfait que lui, tu la connais mieux que lui et c'est ce qui compte. C'est de savoir si t'es prêt à ruiner votre amitié pour une fille... C'est là que tout ce complique. Tu ne pouvais pas être amoureux de n'importe qui, non. Ça devait être la copine de ton meilleur ami. « Kyle. » Au début, tu ne réalises pas qu'elle te parle, tu continues de songer à ce que tu devrais faire pour arranger les choses, car depuis cette soirée, tu ne lui as pas reparler. Dean commence à te trouver bizarre et bientôt, il allait se poser des questions. Jenny et toi n'êtes jamais en dispute. « Kyyyyyyle. » Tu sors de tes pensées, alors qu'elle passe la main devant ton visage. Pourquoi elle restait là sérieux ? Ça devait faire dix minutes que tu ne réponds à aucune question et que t'agis comme si c'était la femme invisible. Quoique elle serait sûrement plus cool que cette fille. Par contre, t'étais légèrement coupable de cette situation. Elle était belle, elle avait l'air sympa (à première vue) et elle était venue te parler. L'homme en toi qui cherche à se changer les idées s'étaient permis de draguer. Tu ne t'attendais tout simplement pas à une folle. Elle t'avait déjà raconté sa vie et les dix prochaines années à venir. Cette fille avait sûrement sa robe de mariage qui l'attendait au fond de sa garde-robe. « Hm. » « Je t'ai demandé si tu avais un truc de prévu après ? » Hors de question que tu la suives après ce soir. De quoi être coincé avec elle pour le restant de tes jours. « J'attend ma copine en fait. » Très crédible ! Surtout que tu lui as payé un verre et que tu lui as fait quelques compliments. Au pire, tu passais pour le pire connard sur terre. Auprès d'elle ça ne te dérange pas vraiment ! Elle est sceptique, elle reste là. Elle se met à te poser plein de question au sujet de cette fameuse "copine". Tu réponds n'importe quoi, tout ce qui te passe par la tête. T'essaies de décrire une fille bien, pour montrer que tu ne prends pas n'importe qui (genre elle quoi). Mais peu importe ce que tu dis, elle ne s'en va pas. Ça commence à te saouler, tu cherches une solution pour la faire disparaître et une idée te vient lorsqu'une jolie fille s'approche du bar. « Ah la voilà ! » Tu t'approches d'elle, t'entour tes bras autour de sa taille et tu viens l'embrasser furtivement sur les lèvres. « Tu m'as manqué, beauté. » ah les surnoms niais, tu détestes ça ! Ta main contre son dos, tu la tiens serrer contre toi pour ne pas qu'elle te repousse. Tu viens ensuite l'enlacer pour lui chuchoter à l'oreille. « Joue le jeu, s'il te plait. » Comment briser la glace en deux secondes ! Tu te retournes ensuite vers la relou. Cette dernière vous regarde, cherchant à comprendre ce qui venait de se passer. « Si ça ne te dérange pas, j'vais continuer en tête à tête avec elle... pour notre anniversaire. » Tu ne sais pas vraiment pourquoi t'as ajouté ça. T'avais surtout peur qu'elle décide de s'imposer même si quelqu'un d'autre c'était joint à vous.

i got fake people showin' fake love to me

Ce soir, comme tous les soirs, Joyce était assise au bar du Dewspub, jonglant entre les despe et les verres de Martini. Un mois qu'elle était de retour à Dewsbury, un mois qu'elle traînait le soir dans ce pub. De toute façon que pouvait-elle faire d'autre ? C'était soit le Dewspub, soit Dirty Dancing avec un pot de glace à la vanille et des mouchoirs. Joyce préféra choisir de s'aligner sur le premier cliché. Pleurer est une chose pour les faibles, hors de question pour elle de lâcher une seule larme. Non. Il ne mérite pas que je pleure pour lui, se disait-elle. Lui ? Adam. Son fiancé, enfin son ex-fiancé. Vue ce qu'il a fait, même pas pour rire elle lui donnerait quoique ce soit, même plus une larme. Ils avaient vécu neuf ans de pur bonheur et il a balancé ça en couchant avec sa demoiselle d'honneur. Honneur. Tu parles. Joyce but un cul sec ce qui restait de son verre de martini et décida de que ce soir elle méritait quelque chose de plus fort, elle demanda donc au barman un verre de whisky. Si ses pensées allaient continuer de l'amener à ce qui s'est passé à Londres, elle allait en avoir besoin de ce verre. Une bouteille même serait plus juste, mais elle n'irait pas jusque là. Joyce est tout de même une femme intelligente, son but n'est non plus pas de saouler et de rentrer chez elle en rampant ou pire, accompagnée d'un autre homme qui lui brisera le cœur.

Elle devait le reconnaître Dewsbury lui avait tout de même manqué. Elle y avait vécut jusqu'à ses quinze ans, ensuite sa famille avait déménagé en Allemagne. Ses parents et son frère retournèrent vivre à Dewsbury quand elle avait dix-huit ans mais elle décida d'aller vivre à Londres pour entreprendre des études de droit. La jeune femme se rendait occasionnellement à Dewsbury pour rendre visite à sa famille durant les fêtes mais rien de plus, elle ne s'y attardait pas. Sa vie londonienne était bien plus intéressante que l'ennui mortel que lui inspirée Dewsbury. Cependant, elle avoue s'être trompée sur la ville. Enfin, elle ne peut bien sûr pas rivaliser avec la capitale anglaise, mais elle doit avouer que ce Dewspub n'est pas si mal, ils servent des boissons assez bonnes et beaucoup moins chères qu'à Londres et les groupes qui jouent ne sont pas trop mauvais. De plus, ce pub rassemble tout de même pas mal de monde. La première fois que Joyce a passé l'entrée de ce bar, elle s'attendait à voir un vieux groupe de rock avec un chanteur à la voix cassé, deux-trois poivrots accoudés au bar et une femme d'un certain âge qui serait une prostituée. Oui, elle avait en tête le cliché des vieux bars de bourgade bien pommée. Mais elle s'était visiblement trompée, et ce, de façon agréable. Au moins, elle pouvait être seule. Car oui, c'est lorsqu'il y a le plus de monde dans une pièce que l'on peut mieux se sentir seule. Personne ne fait attention à la minette qui boude au bar lorsque la soirée bat son plein. Au contraire, si elle s'était retrouvée dans un vieux bar avec deux-trois personnes, forcément l'une de ces personnes auraient posé les yeux sur elle, le barman aurait pu même lui faire la conversation. Et ce n'est pas ce que Joyce cherchait. Elle voulait juste être seule, mais entourée de monde.

Joyce avait quitté son précieux bar quelque minute pour se rendre aux toilettes, la jeune femme fait partie du club des petites vessies. Elle se redirigea vers le bar après avoir fait son affaire. Elle sursauta lorsqu'elle sentie des bras s'enroulaient autour de sa taille et puis des lèvres qui vinrent embrasser les siennes. Joyce était complètement déroutée, elle regarda le jeune homme qui venait de l'embrasser. « Tu m'as manqué, beauté. » Elle ne le reconnût pas, elle se mit donc à regarder autour d'elle comme si en fait ces gestes et ces dernières paroles avaient été en fait pour quelqu'un d'autre. Mais personne ne se manifesta et le jeune homme lui prouva qu'ils étaient bien pour elle puisqu'il renchérit en posant sa main contre son dos, dont elle tenta de se dégager mais en vain, il la tenait beaucoup trop fort. C'est bon ma Joyce, tu vas finir violer ce soir, se dit-elle. Mais il vint ensuite lui chuchoter à l'oreille. « Joue le jeu, s'il te plait. » "S'il te plait" ? Comme si elle avait vraiment le choix. Elle avait une seule envie, lui mettre un high kick, mais bon, elle n'a jamais pratiqué de boxe ou d'art martial alors elle se contenterait tout aussi bien de lui mettre une jolie gifle qui claque bien. Mais qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire pour se fourrer dans une telle situation... Elle qui voulait tout simplement être seule ce soir, comme tous les soirs.

Le jeune homme se retourna et s'adressa à une femme blonde. Elle l'entendit lui dire: « Si ça ne te dérange pas, j'vais continuer en tête à tête avec elle... pour notre anniversaire. » Joyce sourit. Elle venait enfin de comprendre. Le pauvre garçon essayait juste de se sauver d'une blondinette, que Joyce jugea assez potiche, dont il n'arrivait pas à se débarrasser. Joyce fut soulager, ce n'était pas une technique de drague bidon qu'il lui faisait. Vous savez la technique du "ah salut, je t'embrasse, oh mince je t'ai confondu avec quelqu'un d'autre, je t'offre un verre pour me faire pardonner ?". Joyce décida donc de lui donner un coup de main comme ça, avec un peu de chance, elle pourrait retourner tranquillement à sa solitude après ça.
Joyce plaça donc une main sur le torse du jeune homme et se colla quelque peu à lui avant de s'adresser à la blondinette: « Désolé chérie, mais ce soir on fête nos cinq ans de relation et on s'éclate encore assez pour ne pas avoir besoin d'une troisième personne pour épicer notre vie de couple. » Joyce essaya au mieux de garder son sérieux mais elle n'avait vraiment qu'une envie: rire.

joyce & kyle

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Habituellement, la drague ne te dérange pas. Au contraire, tu l'encourages et tu joues des jeux avec les demoiselles. Tu es loin d'être l'un de ces mecs qui tentent de se prouver quelque chose en flirtant avec tout ce qui bouge, qui a une poitrine et un beau cul. Par contre, t'avoue avoir besoin d'un peu de compagnie de temps à autre. Tout le monde à ces besoins de toute façon. Ce soir, tu n'en as pas envie, vraiment pas. T'es venu au bar pour te changer les idées avec quelques bouteilles, pas en te trouvant une substitue. T'essaie d'arrêter de te voiler la face, de refouler ce que tu ressents. Jusqu'à maintenant, rien de bon s'est passé, mais tu te dis que t'as essayer. Peut-être pas de la meilleure façon, mais tu l'as fais. Tu le regrettes tout de même, tu te sens cons. Faut dire que ta fierté en a prit un coup. Cette fille qui ne te lâche pas depuis le début de la soirée ne t'aide pas. Au début, tu te disais que ça pourrait te faire un peu de bien, mais au final non. Sa personnalité de merde aussi, elle t'énervait plus qu'autre chose. Ça t'apprendra à dire quelques mots doux à une fille pour passer le temps. Cependant, tu n'oses pas lui dire qu'elle te saoule, car elle semble avoir un léger trouble de personnalité et ça te fait limite peur. Elle te parle quasiment comme si vous étiez un couple alors que tu ne dis plus rien depuis une quinzaine de minutes. Tu t'inventes une excuse bidon en mentionnant une petite amie, clairement fausse, mais elle ne peut pas le savoir. Même la mention d'une autre fille ne la fit pas partir. Elle n'a pas l'air d'y croire et ne semble pas contre l'idée de causer l'adultère. Ouais, non, jamais. À bout de solution, tu décides d'embrasser la première venue. Tant pis ! La fille te regarde une fois que tu sépares tes lèvres des siennes, elle est confuse et te prend sûrement pour un gros relou, mais tu lui souffles à l'oreille de jouer le jeu. Question qu'elle comprenne que tout ceci n'était pas une technique de drague. « Désolé chérie, mais ce soir on fête nos cinq ans de relation et on s'éclate encore assez pour ne pas avoir besoin d'une troisième personne pour épicer notre vie de couple. » T'es soulagé, elle a joué le jeu au lieu de t'envoyer bouler. Tu lances un faux sourire à la désespérée avant de hausser les épaules. Tu souhaites qu'elle ait compris le message et qu'elle aille coller quelqu'un d'autre. Mission accomplie, elle a comprit le message, mais avant de s'éloigner, elle ne se gêne pas de te faire comprendre sa colère. En effet, elle vient claquer sa main contre ta joue et te gueule après avant de tourner les talons et aller se trouver une place plus loin. What the fuck ? T'es confus, car tu ne comprends pas pourquoi elle l'a pris si personnel. Ce n'est pas comme si vous étiez en couple ou quoi que ce soit ? « Je suis vraiment désolé, j'sais pas c'est quoi son problème. » dis-tu à l'inconnue qui t'avais servi de petite amie pendant quelques minutes. Tu lui devais bien ça. D'ailleurs, tu retires ton bras de derrière son dos, l'autre n'était plus là, plus besoin de faire semblant. « C'pas... C'pas dans mes habitudes de faire ça, si tu te d'mandes. » Peut-être à Dean, mais toi, t'es pas ce genre de mec là. Tu ne cherches pas à faire un show pour les filles. Lorsque tu retournes la tête, tu vois la fille au loin, les yeux toujours posés sur toi. Là, c'était flippant. « Ça te dérange de rester avec moi ? J'te dois un verre pour tout ça et peut-être qu'à nous voir ensemble, elle va en avoir marre et va arrêter de me regarder comme si j'étais le dernier steak sur terre. » Tu rajoutes pour lui faire comprendre que vous êtes sous surveillance. Ce n'est peut-être pas son problème, mais en ce moment, elle est tout ce que t'as pour éviter le viol. « Dis, on se connait ? » Maintenant que tu la regardes, son visage t'est familier, mais t'arrives pas à y mettre un nom.