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 Of simple best friends? (Marcus) (ENA)

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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 3 EmptyDim 9 Oct - 19:20


Marcus & Jonathan

Tu as clairement le feu au cul…là c’est le cas de le dire. Tes hormones sont en ébullition et se baiser ne t’aide absolument pas à te tempérer. Pourtant, tu sais que le temps joue contre vous, que bientôt, le livreur viendra sonner à la porte pour vous amener votre repas. Quoi que, ça aurait pu ne pas t’arrêter, mais bon, tu décides quand même de t’éloigner devant son okay. « La patience est une vertu Marcus… » Tu n’es franchement pas bien placé pour dire de telles choses… Couché dans le canapé, tu te retrouves torse nu, cherchant un peu de fraicheur qui n’arrive décidément pas. Tu te sens complètement paumé entre tes envies et ton cerveau qui te dit de te calmer, que ce n’est pas normal d’être aussi attiré par une personne dont tu te souviens que très peu de choses. Des sensations familières, agréables voir explosives. Tu le suis du regard alors qu’il vient se poser sur la table basse. Ta tête se tourne vers lui alors que tu le regardes, écoutant ses explications, ses réflexions. Il n’avait pas totalement tore, mais quand même, tu aurais préféré qu’il te dise directement la vérité. « Pas faux, mais au final, quand tu m’as montré les photos ça aurait été plus facile que tu balances qu’on avait déjà couchés ensemble non ? » De simples paroles qui voulaient tout dire. Pourtant, le mot plan cul te fit tiquer. « Donc, j’étais juste ton plan cul régulier ? Charmant. »

Tu détournes les yeux, regardant le plafond l’espace d’un instant. Oui, le fait d’avoir été le plan cul de quelqu’un te laisse légèrement amère. Toi qui semblait ne pas être un grand fana des relations depuis ta sortie de l’hôpital, tu te voyais mal baiser à tout vas et surtout avec un ami. Tu sens la fumée de la cigarette te taquiner les narines et tu dis d’un air légèrement absent. « Tu fumes beaucoup trop…ça va finir par te tuer. » Pourquoi tu disais ça ? Bonne question, juste comme ça, parce que c’est un fait, Marcus fumait énormément l’air de rien. Tu te redresse, prenant appui sur ton coude pour planter de nouveau ton regard sur le jeune homme. A vraie dire, Marcus éveille beaucoup d’interrogations en toi, tout en éveillant la frustration qui rendait ton pantalon trop étroit, mais également ce flot de sensations bien trop brutales pour que tu ne puisses les identifier. Il est tard, pourtant, tu te sens complètement éveillé, l’esprit embrumé. Tu tends la main pour prendre ton verre et boire une nouvelle gorgée, finalement, tu allais clairement finir bourré, t’étais déjà pas loin de l’être pour dire la vérité. Posant de nouveau ton verre, tu plonges ton regard dans le siens, cherchant un signe, une évidence qui pourrait éveiller tes souvenirs qui eux, t’en diraient sûrement plus qu’il ne souhaitait t’en dire. « Comment on en est venu à ça dit moi ? Je veux dire…on était amis d’enfance, meilleurs amis, puis plan cul. Je m’imagine mal coucher avec quelqu’un sans raisons valables. »

Tu te redresse en position assise, entourant les jambes de Marcus avec les tiennes, déposant tes mains dessus. Du bout des doigts tu glisses sur son pantalon jusqu’à ses genoux, redescendant ensuite vers ses chevilles. Tu es quelqu’un d’assez tactile, tu l’as toujours été d’ailleurs. « Éteins moi cette clope sinon je vais te mordre. » Tu souris calmement te levant en soupirant pour poser tes mains sur la table basse, ton visage de nouveau très proche de siens. T’es bourré, ça y est, y a même plus à polémiquer sur le sujet. Tu te sens légèrement fébrile, pratiquement euphorique. « Pourquoi tu éveille tant de choses en moi dis-moi… » Tu avais murmuré ses paroles plus pour toi que pour lui, comme une réflexion mentale que tu avais dite tout haut. Tu fronces les sourcils, le cœur tambourinant bien trop fort dans ta poitrine. Tu as envie de l’embrasser une nouvelle fois, de venir rechercher son corps pour le coller au tiens. Mais tu t’abstiens, le fait est que le mot « plan cul » résonnait encore dans ta tête comme une cruelle mélodie. Se foutait-il de toi ? Voulait-il seulement récupérer son plan régulier face à ton retour ici ? Espérait-il te remettre dans son lit pour, ensuite, te rappeler dans une semaine ou deux histoire de remettre le couvert ?


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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 3 EmptyDim 9 Oct - 22:24


Marcus & Jonathan

Alors que je m'échappais lentement de l'influence qu'il avait sur moi, que je trouvais des excuses potentiellement crédibles pour qualifier une relation que moi même je n'étais jamais parvenu à expliquer, je trouvais en la simplicité et les rumeurs un réconfort à la fois facile et utile  Alors pourquoi cette idée semble autant te déplaire? Une époque comme celle ci ou encore  un comportement comme ne faisait pas que tolérer mais accepter pleinement ce genre de choses, n'est ce pas? Et puis à cette époque ça n'avait pas l'air de te gêner plus que ça, j'me trompe? Tant de d'incertudes que tu ne saurais délier et éclairer, ta mémoire prise dans un étouffant brouillard dont tu semblais me penser seul à pouvoir chasser. Tes parents, ta famille, tes amis, les docteurs, ils avaient essayé, vraiment essayé EUX... alors que je me contentais simplement du stricte nécessaire, que je te bordais d'informations confortables sans jamais te révéler les points obscurs de ce passé que tu avais oublié. Etais-je égoistement en train de te dessiner une vie favorable à notre relation?  Une vie dans laquelle jamais tu me délaisserais pour un autre? Une vie qui ne te donnerais envie de courir vers de nouveaux horizons? Egoiste petit lâche que je suis! Je me déteste un peu plus pour ça alors que ton inquiétude se fait sentir à travers mots et regards, ma santé? Tu ne me connais que par des on dit, putain! Pourquoi te soucies tant de moi? De ce type qui t'a lâchement abandonné il y a de nombreuses années?  «Et toi tu bois beaucoup trop..» soufflais je en réponse à ton inquiétude alors que je te regardais te noyer un peu plus dans les effluves d'alcool. Non je n'étais pas innocent mais la vitesse à laquelle tu buvais avait soudainement des allures de détresse extrême accentuant mon impuissance face à la situation.

Et voilà que les révélations attisent d'autres questions, pourquoi, comment? Pouvais je véritablement répondre à ce que je ne savais pas moi même, ou tout du moins ce que je me refusais. mes paupières battent rapidement alors que tu te redresses en m'enclerclant de tes jambes. J'ai déjà bien du mal à te répondre, trouver des mots et voilà que tu sembles tout faire pour me perdre un peu plus . Nael était il plus conscient que moi à ton sujet? Etait-ce sa lucidité supérieure à la mienne qui le faisait tant redouter mon retour dans ta vie? Probablement... Bouche à demie ouverte je fixais ses mains qui ne cherchaient plus le contact tentateur, brûlant, mais le doux réconfort des habitudes qui accentuait son intensité. Pourquoi tu me fais ça Jon'? Semblait te supplier mon regard  à mi chemin entre douleur et bonheur. « Je suppose que c'était une histoire d'hormones et de confiance.» me contentais je de souffler pour ne pas parler d'affectif, pour ne pas me laisser tenter à sonder ce regard braqué sr moi. Concentré sur tes mains je me mordais furieusement la lèvres pour me contraindre au silence, ne pas trop en dire, avant de lever un regard intrigué lorsque tu me montrais à nouveau ton inquiétude pour moi. Façon détournée, camouflée sous une couche humoristique me permettant de te retourner un sourire sans qu'il ne soit automatiquement classé dans la case tendresse. Tendresse... un mot... une sensation.. un sentiment.. que je pensais profondemment enfoui sous des années d'immunité et qui refaisait surface avec une facilité déconcertante.   Je fuis ce regard qui me sonde et semble lire en mi, je fuis ce regard qui me transperce, fait craquer mes défenses et tambouriner mon coeur. Tu te lèves, tu t'échappes, de cette proximité bien trop intime pour n'être qu'une simple histoire de désir. Je devrais être soulagé alors que le froid ne m'encercle qu'a peine quelques secondes, le temps pour ton corps de se pencher sur moi, de ton visage se faire si proche que je ne puisse trouver la moindre porte de sortie. Putain Jon' pourquoi diable continues tu à me faire souffrir ainsi?

Faible battement de cils alors que je plonge mon regard dans le tien, alors que tes lèvres sont si proche que je pourrais presque en sentir leur texture, leur gout que je connais encore par coeur malgré le passage du temps. Ton souffle est une caresse, tes mots sont une lame, qui glisse avec lenteur sur ma peau. Je ne comprends pas... t'es pas censé dire, penser ça Jon'... Serais je en train de me noyer dans un rêve? « tu... quoi?» soufflais je, hoquetais, bafouillais je? Je ne savais même plus moi même tellement les écarts et faiblesses de mon corps me secouaient et se démontraient les uns apres les autres. Une inspiration profonde comme pour chercher du courage dans une lutte vaine « p'tet parce qu'on a passé trop d'années ensemble, p'tet parce que t'es bourré...» erreur fatale et mon regard croise le tien qui l'y emprisonne dans une contemplation de quelques instants  « p'tet parce que j'étais ta première fois.» abrutit! Pourquoi lui dis tu ça? Et tu ne t'en rends même pas compte alors que ton regard caresse son visage si proche dans un chemin incessant entre ses lèvres et ses yeux. Est ce que ça va recommencer? Est ce que je suis encore pris au piège? Brusquement, comme dans un dernier élan de conscience mes doigts encerclent fermement tes poignets et je te contraint à te rasseoir dans ce canapé. Regard qui se veux ferme, autoritaire alors que mes doigts me trahissent déjà en glissant sur ta peau. merde , merde , merde... Qu'es tu en train de me faire Jon'? Je retire rapidement mes mains comme si tes poignets étaient aussi brûlant que du charbon ardent, cherchant une maigre mais suffisant distraction je dégainais la télécommande pour allumer la télévision. Comme si tu, je, nous, comptions regarder cet écran vide de sens alors que nous avions distraction et attraction supérieure juste sous nos yeux! Pauvre Marcus, tu es complètement foutu et ne sait comment te sortir de ce pétrin alors que tu prends place à ces côtés, alors que tu glisses ta main autour de sa taille et l'invite à s'allonger sur le côté, le long de ton corps. Le bout de mes doigts glisse le long de ton bras avant que je ne fasse glisser le plaid en polaire trônant sur le dossier du canapé sur ton corps dénudé.  « tu tiens toujours aussi mal l'alcool mon chat, mais t'as d'la chance j'te laisserais pas attraper un coup d'froid.» J'aurai simplement pu le couvrir , j'aurais simplement pu lui laisser le plaid comme simple entourage, au lieu de passer mes bras autour de lui. Ce que j'fais? J'en sais foutrement rien et tout redevient aussi incontrôlable qu'a l'époque. Mon nez se niche dans tes cheveux bruns et mes doigts effleurent un cerclage que je connais trop bien, arrondissant mon regard sous l'effet de la surprise. ça ne pouvait pas être vrai? Entre terreur et stupeur, je sortais ta main de la couverture pour contempler ton poignet.  « Ou t'as eu ça Jon'?» sachant pertinemment d'ou ce bracelet venait. Mais la véritable question était, pourquoi le portes tu encore aujourd'hui?
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 3 EmptyDim 9 Oct - 23:05


Marcus & Jonathan

Tu bois trop. Peut-être, sûrement, mais au final qu’importe c’est ce que tu sais faire de mieux pour l’instant. Boire. Boire pour tenter d’échapper à ce qui se trame en toi, alors que les émotions coulent dans tes veines tel un poison qui veut te tuer à petit feu. Tu essayes de faire le tri sans y arriver, restant dans l’ombre de ton amnésie, tel un enfant qui réclame de se souvenir de son premier anniversaire. Oui, même ça tu l’as oublié, il n’y a plus que des photos comme souvenirs, mais pour toi c’est insuffisant. Puis, il y a cette colère mélangée à de la… passion ? Même tes propres émotions sont devenues des inconnues à tes yeux. Tu as du mal à les gérer, à te contrôler. Le fait d’énoncer que tu puisses avoir été son plan cul te retourne l’estomac, comme si il t’avait collé un gifle violente sans le vouloir. Pourquoi ? Pourquoi ressentir ça pour un simple homme, un simple ami avec qui tu avais dû échanger quelques moments charnels mais sans plus face à ses dires. « Peut-être… » C’est tout ce que tu trouves à dire, une légère pointe d’amertume, d’amusement également dans la voie. Un mélange subtile et très contradictoire. Qui es-tu au final ? Que fais-tu ici à part chercher des réponses que tu n’aurais peut-être jamais. Trop de peut-être, trop de sûrement. Tu en as marre, tu en crèves à petit feu. Les médecins te disent d’être patient, mais comment l’être quand des sentiments que tu ne connais pas, que tu ne comprends pas vienne s’immiscer dans ta convalescence. C’est impossible, c’est une torture que tu t’inflige douloureuse, que Marcus t’inflige inconsciemment également. Jusqu’à ce soir tu n’avais pas vraiment eu de flash, de sentiments de déjà-vu aussi fort. Ça ne pouvait que te perturber davantage.

Une histoire d’hormones et de confiance…non, tu n’y crois pas. Tous les meilleurs amis n’en venaient pas à coucher ensemble, ne finissaient pas dans le même lit. Sinon, ça se saurait depuis des lustres. Il y avait quelque chose d’autre, tu voulais le savoir, il n’était pas enclin à te le dévoiler. Qu’importe, les réponses viendront en temps et en heure, là, l’alcool n’aidait pas à te préserver de sa proximité. Déjà, tu te redressais pour l’encercler, ton regard dans le sien. Tu poses bien trop de réponses et avec une franchise étonnante. Tu n’es plus maître de ta voix, de ta langue, de tes paroles. Ça traverse tes lèvres sans que tu ne puisses t’en empêcher, tu lui demandes, tu espères qu’il va te répondre. Il semble surpris par tes propos, comme si tu venais de lui lancer une bombe en pleine poire. Tu ne souris plus, tu ne parles plus. Un air sérieux sur le visage, attendant une explication alors que tu te contiens d’approcher davantage. Tu l’écoutes…oui, tu es bourré, et alors ? Oui, vous aviez passés beaucoup d’années côte à côte, et alors ? Puis, il te dit qu’il avait été ta première fois et tu sens tes entrailles se tordre. Une première fois ça ne s’oublies pas logiquement, pourtant, toi, tu avais oublié. Tu avais oublié cette fois unique, cette fois ou tout à commencer, ou tes hormones c’étaient brusquement éveillés pour se tourner vers le plaisir de la chair. Et cette première fois, tu l’avais passé avec lui. Tu te rends compte alors que ça ne doit pas être facile pour Marcus, que finalement, ton amnésie doit le frustrer autant que toi. Tu n’as pas demandé à être dans l’ombre, encore moins à oublier ses baisers, ses caresses. Non, justement, tu aimerais tellement t’en souvenir.

Tu vois son regard glisser sur ton visage, passant de tes lèvres à ton regard. Ta respiration semble plus lente, peut-être trop bruyante également. Malheureusement, il met fin à cette proximité et tu ne peux t’empêcher de grogner en te laissant de nouveau aller dans le canapé. Il fait chier ! Il allume la télévision et tu lèves les yeux au ciel. « Sérieux Marc’ » Un surnom que tu utilisais régulièrement autrefois, n’appréciant que peu de le nommer jusqu’au bout. A cette époque, c’était plus par possessivité, par marquage d’un territoire imaginaire. Aujourd’hui, c’était plus un automatisme. Il vient se poser à tes côtés, passant un bras autour de toi pour faire en sorte que tu te couches contre lui. Tu aurais pu opposer une quelconque résistance, mais tu te la ferme et tu obéis, refusant de passer à côté d’un peu de douceur. Un plaid glisse sur ton corps et tu souris avec amusement, posant ton regard sur lui. « Je tiens très bien l’alcool et, franchement, je ne risque pas de tomber malade. Ça serait con quand même… » Tu souris de nouveau, frissonnant face à ses doigts glissant sur sa peau. Là, tout de suite, vous donniez l’air d’un couple normal, basique, naturel. C’est alors qu’il te demande d’où vient ton bracelet et tu détournes les yeux pour regarder celui-ci. « J’en sais rien, je sais juste que ça a énormément d’importance pour moi. » Tu sors ton deuxième bras, frôlant l’objet du bout des doigts, alors que tu fronces les sourcils d’un air sévère, presque anxieux. « Ils ont une fois tentés de me l’enlever, à l’hôpital, je ne sais pas pourquoi j’ai piqué une crise de nerf. C’était comme si on m’enlevait une part de moi, que je devenais vulnérable et…c’est con à dire, mais j’ai commencé à paniquer. Je… »

Ta gorge se serre légèrement face à ce souvenir. Oui, tu te souviens de ce moment où tu avais hurlé aux médecins de ne pas poser leurs sales mains dessus. Que ce bracelet, personne ne pouvait y toucher, alors qu’au final, tu ne savais pas ce qu’il signifiait. « …ils ont réussis à l’enlever et j’ai cru crever sur place. Les médecins disent que c’est sûrement un cadeau d’une personne à qui je tenais énormément, mais qui reflète beaucoup de souffrance, que mon esprit s’y accroche comme à une bouée de sauvetage. Je devais sûrement aimer la personne, mais je ne me souviens pas de celle-ci. » Tu laisses retomber ton bras, tournant ton regard vers Marcus. « Tu sais d’où il vient ? » Après tout, peut-être qu’il savait, peut-être qu’il avait été là le jour où tu l’avais reçu…
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 3 EmptyLun 10 Oct - 0:28


Marcus & Jonathan

Qu'est c'que t'as dit? Comment est c'que tu viens de m'appeler? ça faisait des années que je n'avais plus entendu ce surnom et j'avais pourtant l'impression que c'était hier. Mon cerveau semblait griller l'espace d'un instant alors que tout mes organes semblait s'entrechoquer avec une telle vivacité et violence que je pensais être en train de crever. Proviquant un bug passager, me laissant immobile les lèvres entrouvertes avant que je ne me décide à balayer le tout d'un revers de la main pour t'allonger à mes côtés. Etait-ce ma façon de me cacher pour ne pas me trahir? Etait ce ma façon de refouler tout ça ? Probablement, la fuite avait toujours été une compagne récurrente dans ma vie. Légereté dans le ton et dans les mots, un confort bien trop addictif pour m'en éparer, même lorsque je perdais dans la tendresse, enlaçant ton corps et laissant mes doigts vagabonder sur ta peau comme si rien n'était plus agréable, plus important. Mon esprit me hurlais d'arrêter tout ça avant que je ne my perde à nouveau, avant que les dégats sur et autour de nous ne soient irréparables. Mais, une fois de plus j me refusais de l'écouter, préférant une excuse stupide pour me dédouaner de mes responsabilités. C'était juste uncalin réconfortant, entre amis, pas vrai? Non c'est faux et tu t'en étais déja apperçu autrefois alors pourquoi recommencer? Pas vraiment le temps de m'interroger sur la question que mon coeur manque un battement au toucher, à la vue de ce bracelet que je connais bien trop. Si je me demandais ce qu'il pouvait bien faire aujourd'hui à ton poignet, c'est peut être parce que je n'avais jamais imaginé que tu aies pu le garder, pas après que je soit parti, pas après ce mariage, pas après avoir perdu toute trace de moi dans ta mémoire. Ma salive se fait trop rare et difficile à avaler alors que la révélation tombe comme un coup de massue. Si les premiers mots étaient vague, les précisions furent bien plus violentes. Qu'est c'que tu dis Jo'? T'es en train d'me dire que t'étais amoureux? Impossible, autant à croire qu'a accepter. Et pourtant, cette révélation semblait engendrer un éboulement violent dans l'ensemble de mon corps. Comment avais je pu l'ignorer? T'avais je brisé le coeur? Des questions que je tairais parce qu'elles demeureraient sans réponses, parce que seule ta mémoire en détenait le secret.

Mes yeux me brûlent, ma gorge se noue si fort que s'en est douloureux, mon coeur sursaute dans un alliage de vertige et de douleur avant que ton regard ne se pose sur moi.  L'espoir, la quête de réponse devient soudainement inquisitrice, ma bouche s'assèche et j'entrouvre les lèvres bien trop perturbé, paniqué, à l'idée d'emettre une réponse qui quoi qu'elle soit allait tout chambouler. qu'étais-je supposé faire? Et si je ne réponds rien tu vas te douter que quelque chose n'est pas clair... Comment m'échapper, m'esquiver avec l'habilité habituelle alors que ton regard est encré dans le mien, alors que ton corps est niché contre le mien, alors que toute force physique semble avoir quitté mon corps? J'enfonce mes dents furieusement dans ma lèvre inférieure en quittant ton regard pour poser mes yeux sur le bracelet. Une pointe de nostalgie dans le regard alors que mon doigts glisse entre ta peau et le bracelet pour faire le tour de ton poignet.  

«oui..» soufflais je sans relever le regard alors que je sentais la pression du tien braqué sur moi comme s'il sondait mon esprit. « Londres. 2007.» me contentais je de dire sachant que tu ne t'arrêterais pas à des informations à la fois si précises et énigmatiques. Je soupirais bruyamment avant de poursuivre « c'était une édition limité, j'adorais cette collection.» mais lorsque je relevais mon regard vers le tien, je comprenais de suite que ma pirouette était repérée, que tu ne te laisserais pas leurrer par un faux gout pour la joaillerie. Trop précis, trop perturbant, ton oeil avisé de policier avait deviné qu'il ne s'agissait pas que de ça. Je ne parviens pas à soutenir ce regard, préférant le laisser vagabonder sur l'écran de télévision « c'était un super week end, t'avais insisté pour voir Led Zeppelin.» mon regard se pose un instant sur mon visage alors que mes doigts glissent toujours autour du bracelet comme un tic nerveux.  « tu vas pas croire à toutes les  conneries que disent les médecins?» lâchais je brusquement en reprenant ces propres mots sur un ton qui se voulait plus léger et taquin, tout en le poussant légèrement pour me donner un peu de crédibilté. Mais mon rire n'avait rien de clair et naturel et toute de la nervosité lisible das mon regard. Si je peinais à y croire je savais qu'une part de moi se refusait d'y croire, d'imaginer un et si gâché par mon attitude, de penser que j'ai pu heurter sans même le savoir ton coeur, de me rappeler tout ce mal qu'on c'est fait pour rien si tout ça était vrai.
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 3 EmptyLun 10 Oct - 1:04


Marcus & Jonathan

Oui…Un simple mot qui anima de l’espoir en toi, une lueur légère mais brillante qui t’offrait une espérance de mieux comprendre la signification de ce bracelet. Tu ne le quittes pas des yeux, l’observant alors qu’il détournait le regard, laissant ses doigts glisser sur ta peau. Londres…un groupe que tu apprécies…Il reste vague, pourtant, tu n’es pas con, tu comprends rapidement. Ta le cœur qui se serre avec force alors que tu n’arrives pas à dire quoi que ce soit. Il te pousse légèrement en riant, sauf que son rire sonne faux et tu peux sentir la tension de son corps se mélangeant à la tienne. Tu te redresse doucement, l’observant, ne sachant pas trop quoi dire. « C’était… » Tu fronces les sourcils, tu cherches dans ta mémoire, sauf que ce ne fut pas ce souvenir qui te revient en mémoire. Plus clair que le précédent. Ce n’était pas qu’une simple image, c’était tout en souvenir qui te fit vibrer. Tu te redresse brusquement en position assise, le regard dans le vague. « Je me souviens d’un aéroport…J’étais jeune, j’avais dix-huit ans peut-être… » Tu dégages tes pieds du canapé, te levant, faisant les cents pas alors que la panique s’empare de toi. Tu marches, la respiration brutale, douloureuse. Si les images défilent, les sentiments les accompagnent et c’est loin d’être des sentiments agréables. « Je…j’ai peur…je sais que je cherche quelqu’un…je pousse tout le monde sans vraiment faire attention aux protestations des gens…a vraie dire, je ne fais attention à rien. » Tu t’arrêtes, ta mal, tellement mal. Tu passes une main dans ta nuque, le corps droit comme un I. Si quelques instants auparavant tu étais calme, là, c’était tout autre chose. « Je le trouve pas…je cours vers un endroit bien spécifique, je téléphone tout le temps… »

Tu respires de plus en plus vite, tu te mets à trembler légèrement. Tu as l’impression de sombrer devant la violence de ce souvenir… et encore, tu n’es qu’au début. Tu t’accroupi sur le sol, passant tes mains derrière ta tête pour chercher à te calmer, à comprendre les images qui viennent et qui partent pour laisser place à d’autres. Là, de suite, tu aimerais que ça cesse. « J’ai l’impression que toute mon existence s’effondre, qu’on m’abandonne. Je sais que j’ai fait quelque chose de débile…putain mais je cherche qui ! » C’est alors que je vois le nom, que j’entends la scène, que j’entends mes propres cris résonner en échos dans ma mémoire. Je criais son prénom parmi la foule, cherchant à le trouver, à l’empêcher de s’en aller, de m’abandonner. Parce que je l’aimais, parce que sans lui je n’étais simplement pas entier. Tu cesses de trembler et, doucement, tu te redresses, tournant un regard brisé vers Marcus. « C’était toi…On était pas juste amis, plan cul ou tout ce que tu veux… » Tu fronces les sourcils, secouant doucement la tête de droit à gauche. Tu fais un pas vers lui, vacillant dangereusement mais pas à cause de l’alcool, non, tu as l’impression de revivre la scène dans toute son intensité. « J’étais là…je suis arrivé trop tard de quelques minutes. J’ai essayé de t’appeler pour t’empêcher de partir, pour… » Dis-le. Oui, dis-le parce que ce souvenir, il était trop douloureux, il avait changé ta vie, il t’avait brisé et ça, tu pouvais clairement le ressentir. Tu fermes les lèvres pinçant douloureuses celles-ci. « Je voulais te dire que je t’aimais et que j’étais désolé…mais je suis arrivé trop tard pas vrai ? Je me souviens avoir gueulé ton prénom comme un enfant, je me souviens m’être écroulé en voyant l’avion décoller… »

Tu vacilles de nouveau, décidant d’aller te poser dans le fauteuil, t’éloignant de cet homme qui t’avait tant fait souffrir. « C’était toi le bracelet…Je n’étais pas que ton plan cul régulier Marcus…j’étais amoureux de toi. » ça semblait tellement plus clair. Tu serres le fauteuil entre tes doigts, regardant dans le vide alors que la violence de tes émotions était toujours aussi brutale. « J’arrive pas à savoir pourquoi t’es parti, ce qui a fait que t’es parti mais je sais que c’est à cause de moi…je sais que j’ai cherché à te retenir mais ça n’a pas suffi…ce jour-là, j’ai eu le cœur brisé. » Tu avais murmuré ses dernières paroles alors que ton regard se posait sur ton bracelet, alors que l’évidence même de sa signification te sautait aux yeux. Tu ne t’en séparais jamais parce que c’était lui qui te l’avait offert, parce que ça te raccrochait à lui et à personne d’autre. Tu t’étais pourtant marié, certes, mais en-même temps as-tu seulement oublié cet homme qui partait dans cet avion ? La douleur était-elle seulement partie un jour ? Tu n’y croyais pas, sinon, tu ne la ressentirais pas de nouveau avec une telle ferveur.  Tu lèves enfin les yeux vers lui, un regard brisé, ailleurs, douloureux. « Pourquoi t’es partis Marcus…si on s’aimais, pourquoi t’es partis. » T’as l’impression d’être un gamin là, une vraie foutue mauviette !  « J'ai jamais pu oublier, pas vraiment, j'ai jamais pu effacer la douleur, elle m'a toujours suivie. »

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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 3 EmptyLun 10 Oct - 11:26


Marcus & Jonathan

Peut être aurais-je du me taire, changer la conversation, peut être que j'en avais trop dit, ou pas assez. Mais qu'est ce que je pouvais bien faire? Lui avouer tout le mal qu'on c'est fait? Je ne suis pas certain que ça l'aiderait à retrouver al mémoire, pire à aller mieux. Si je n'avais pas le droit de lui cacher ce passé dont il se souvenait plus, comment pouvais je avoir la conscience tranquille si je venais à lui révéler des choses blessantes, dures.. Comprendrait il seulement? Peut être que je n'aurais jamais du revenir, mais ça, comme mon départ précipité, ça aurait été lâche. Tu finis par te lever, comme frappé par ces révélation, non il y a autre chose, un souvenir semble t il. Tu parles d'un aéroport, d'un mouvement de panique, d'une course qui semblait si importante pour toi, de quoi étais tu en train de parler? Je t'écoute, te suis du regard soufflant -quoi? dans le désarroi et l'interrogation la plus totale. De quoi étais tu en train de parler? Ce souvenir je ne l'avais vécu mais je tentais de le comprendre, de le lier à ta vie, avant que ton visage, ton corps, ta voix ne semble trahir une grande détresse, une grande faiblesse, laissant tomber les mots comme une pluie de couteaux. Mon regard se charge soudain d'humidité alors que je m'assoie et pour te dévisager avec inquiétude, alors que je fais le lien, que je comprend quelle scène se jouait actuellement sous tes yeux, cette scène que je n'avais jamais vue, su et qui semble passer devant mon regard impuissant comme un vieux film tragique. Mon coeur se serre douloureusement, alors que je me rappelle ce jour, ce jour ou j'ai décidé de tout arrêter, ce jour ou je n'ai su t'avouer ce qui animait ma rage et mon envie de t'oublier, te fuir, à jamais.   -Jon... je tente de te stopper, mais pour dire quoi? Ma voix s'étrangle, la brulure sur ma cornée trace un chemin chaud et salé sur mes joues. Larmes silencieuses que je ne cherche même pas a caché, bien trop bouleversé par tes mots et ton état actuel. Je ne veux pas revivre ce passé bien trop douloureux, mais à travers le puzzle incomplet de ta mémoire il semblerait que cela fasse partie du jeu. La scène qui se joue sous mon regard impuissant me déchire le coeur et si j'essuies mes larmes d'un revers de la main c'est peut être parce que je peux voir, ressentir, vivre, cette scène du passé qui te déchire, te détruit, te bouleverse. La révélation tombe et je pourrais presque entendre les bruits d'un coeur qui vole en éclats, le mien, se mêlant au fracas causé par ton propre coeur. «tu... quoi?» ma voix tremble, si faible qu'elle ne parviendra probablement pas à tes oreilles alors que tu es en proie à une lutte intérieure qui semble te briser, nous briser. Et si tu étais arrivé quelques seconde plus tôt? Aurais je assumé ma part de responsabilité dans cette histoire? T'aurais je pardonné? Serais je resté? Aurais tu tout abandonné pour moi? Tant de questions qui resteront sans réponses. Je me blâmais pour ne l'avoir vu, mais j'avais mis tant de temps à comprendre ce qu'il en était de es propres sentiments à ton égard? Commenta aurais je pu voir les tiens à travers cette couche de provocations? « Pourquoi t’es partis Marcus…si on s’aimais, pourquoi t’es partis. » La phrase danse inlassablement de mon esprit, un reproche, une vérité, une véritable question que je me suis tant posée. Mes mains tremblent, mes yeux se chargent à nouveau d'humidité, laissant échapper les traces d'un coeur brisé le long de mes joues. Mais face à cette scène déchirante, face à la détresse de ton coeur que tu me dévoiles, je devais me montrer fort. Parce que le fort, le grand, l'exemple  ça a toujours été moi pas vrai? Tout aurait été plus simple de croire que tu me mentais, pour me garder un peu à toi, mais le jeu des manipulations, des secrets; des non dit et des mensonges n'était plus là depuis de nombreuses années et ce soir je me faisais seul témoin de la détresse de ton coeur, celle que j'avais bien malgré moi provoquée. Ma faute, c'était ma faute... Peut être que tout ça ne serait jamais arrivé si j'avais compris plus vite, si j'avais assumé ce que je ressentais, si je n'avais imposé les règles du jeu.

Je te dévisage alors que ton corps affaibli par les secousses de douleur gisait sur ce canapé, le visage blême et les yeux humides ma gorge nouée ne semblait être capable de laisser échapper jle moindre mot.  « J'suis désolé Jon....» soufflais je me maudissant intérieurement pour ce que je venais de dire. Quoi c'est tout? Je me mordais la lèvre inférieure détachant mon regard du tiens pour essuyer à nouveau les traces de la douleur qui s'étendaient sur mes joues. « je..je.. on était jeunes... et stupides....» bafouillais je d'une voix empreinte de douleur.  « dix neuf ans... tu avais dix neuf ans....» c'était peut être la seule question à laquelle j'étais capable de te répondre, en pauvre lache que je suis. Mais tout te déballer te blesserait peut être trop. Je glisse une main fiévreuse sur mon front , puis ma nuque soudainement endolorie avant de décider enfin à me lever. Je m'approche doucement, prudemment, Marc' fais pas de conneries stp! Pour poser un genoux sur le sol alors que j'arrivais à ton niveau. Le bout de mes doigts glisse sur ton visage, essuyant les traces salées de ta souffrance. « ça fait beaucoup d'un coup je sais... JOn' calmes toi s'il te plait...je...» j'avale ma salive avec difficulté .« c'est finit Jo'... je suis là....» maintenant? Pour combien de temps? je glissais mes doigts le long de ton bras en me remettant sur pieds, je tirais sur ses doigts que je venais d'enlacer pour t'aider à te relever et... te serrer dans mes bras, laissant une main couvrir la peau de ton dos de douceur, pendant que l'autre dessinais de petits cercles sur ta nuque, à la naissance de tes cheveux. Mes lèvres venaient se poser sur ta tempe pour y apposer une succession de doux baisers. « j'aurais tant aimé que... tu retrouves des souvenirs plus heureux..» Mais bordel Marcus! Sa mémoire lui appartient, tu n'as pas à choisir décider ce qu'il doit se souvenir ou non, tu ne peux pas l'enfermer dans une bulle, il doit savoir, il doit tout savoir. Mais n'allais je pas causer un choc trop violent si je venais à tout lui réveler? J'avais peur, si peur de le briser entièrement et ne jamais plus le retrouver.
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 3 EmptyLun 10 Oct - 12:20


Marcus & Jonathan

T’as trop mal pour te rendre compte de quoi que ce soit. Oui, t’as trop mal pour voir l’état de Marcus. A vraie dire, tu t’es presque déconnecté de la réalité pour faire face à ce souvenir douloureux, ton premier vrai souvenir. Il est vague et pourtant si précis à la fois. Toi qui rêvais de te souvenir, tu rêvais à présent d’oublier cette partie. Tu voulais effacer les sentiments que tu avais éprouvé ce jour-là, cette douleur intense, fulgurante qui t’avais été imposée par la perte d’un être aimé. Tu as envie d’hurler, de supplier que ça cesse. Tu n’es pas prêt. Non, tu n’es pas prêt à ressentir ça aussi furieusement, aussi intensément. C’est trop tôt putain ! Tu ne t’y attendais pas, ça c’est sûr. Et t’es affalé sur ce fauteuil, lui demandant pourquoi, réclamant encore des réponses que tu n’es pas sûr de vouloir entendre. Parce que oui, si tous tes souvenirs sont aussi douloureux, alors tu préfères rester amnésique et t’en construire de nouveaux. Mais, une vie sans souvenirs, sans passé n’est pas vraiment une vie. Puis, Marcus en faisait partie, aussi douloureux soit-il, il était le responsable de cette douleur sans nom. Tu réalises alors que, comme toi, les perles salées c’étaient mises à couler. Vous étiez passés d’un extrême à un autre, de l’excitation à la peine, des sourires aux larmes. Tu avais à peine conscience de l’ampleur des choses, car au final, ton souvenir n’était pas vraiment entier. Tu te souviens de cette scène sans pour autant en connaître les aboutissants, les causes réelles. Il dit qu’il est désolé et tu secoues la tête. Ce n’est pas ce que tu veux entendre, ses excuses viennent trop tard, bien trop tard. Tu avais dix-neuf ans à l’époque, lui en avait alors vingt-deux, vous n’étiez plus des gamins, pas pour toi.

« Ce n’est pas une excuse. » Tu avais bafouillé ses mots en détournant les yeux, passant une main sur ton visage, essayant d’effacer les traces de ta douleur. Mais il se lève, il approche et ton corps se crispe comme pour éviter de souffrir à son contact. Ton cœur tambourine dans ta poitrine, ta gorge serrée rend chaque respiration douloureuse et difficile. Ses mains se posent sur ton visage et tu le regardes une fois de plus, les yeux humidifiés alors que tu aurais préféré paraitre plus fort, moins faible. Tu n’y arrivais pas, c’était plus fort que toi. Tu avais l’impression de revivre ce moment avec les sentiments qui vont avec, comme si tu étais retourné bien des années en arrière. Il est là…Tu serres les dents, tu ne réponds rien. Tu es devenu muet, luttant contre ce flot brûlant qui te fait sombrer petit à petit. Il se redresse et tu te retrouves dans ses bras, le visage enfuis dans le creux de son cou alors que son odeur t’enivre, te brutalise. Tu fermes légèrement les yeux, laissant tes bras l’entourer pour le serrer davantage contre toi. Le toucher c’est douloureux, le sentir également et pourtant, cette douleur est également merveilleuse. Comme si en plus de cette fièvre brûlante il t’offrait un antidote aux conséquences désastreuses. « J’aurais préféré ne pas me souvenir tout simplement. » Ces paroles t’avaient échappées alors que tu te dégageais de son emprise, le contournant pour te servir un verre que tu bu cul sec. « Je… » Tu lui fais face, n’approchant pas, gardant une distance de sécurité. « Tu comptes rester cette fois ? » Pourquoi cette question…parce que si tu devais souffrir autant que ce soit pour quelque chose de simplement concret. Sauf que, voilà, tu le vois devenir aussi pâle qu’un mort vivant et il te lâche une connerie sur son entreprise à Paris…

Tu te sens chavirer. Il c’était foutu de ta gueule, encore une fois. En réalité, il ne comptait pas rester. « Je vois…en gros, tu reviens comme une fleur, tu veux revenir dans ma vie en mode meilleur ami pour mieux te casser par la suite c’est ça ? » Sans vraiment le réaliser tu avais commencé à gueuler, laissant ta colère s’évader de ton corps. La douleur s’intensifie et tu le pointes du doigt. « Tu viens faire quoi ici Marc’ hein ! Tu dis que tu es là, mais quand je te demande si tu restes tu me réponds que t’as une entreprise à Paris. Quoi tu vas m’annoncer que t’es marié et que t’as des gosses ? Que t’es en couple peut-être…que t’en aime un autre. Non mais va-y, tant qu’on y est, on est dans les révélations ! »
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 3 EmptyMer 12 Oct - 22:41


Marcus & Jonathan

La pause ne dura que quelques instants, alors que je pensais avoir trouvé les mots juste et la bonen attitude pour le rassurer, le défaire de ces craintes et ne surtout pas raviver la douleur que lui avait provoqué ce flashback. Aussi soudain que violent il avait été une révélation autant pour lui que pour moi. Je laisse mes doigts errer dans son dos dans un geste qui se voulait rassurant alors que je sentais la pression de ses bras, de ses doigts animer mon coeur dans une vive cadence irrégulière. M'en voudra-ton de profiter de l'instant un peu plus que je n'aurais du? Plongeant mon nez das sa chevelure brune pour m'imprimer de son odeur, encore une fois, rien qu'une fois... Sans réfléchir je plonge à pieds jouant dans les marécages du passé et peut être que Nale avait raison, peut être que j'aurais du laissé ce passé derrière moi. Parce que ce soir, une fois de plus, je le blesse, je nous torture, sans le vouloir, sans le prévoir, la lâcheté et la maladresse laisse échapper une réponse maladroite.  -Bah euh...tu sais j'ai mon entreprise à Paris il va bien falloir que je r... rentres? Y'es pas sérieux? Tu vas pas lui dire ça?   -que j'y retourne. tentais-je de me raccrocher aux branches alors que je sens la pression de la colère dans ton regard. Est ce que j'aurais du fermer ma gueule? Est ce que j'aurais du lui promettre quelque chose dont je n'étais pas certain? Et si je restais, si je restais pour toi, ne nous perdrions nous pas à nouveau dans ce tourbillon de tourments?  «-Euh.. Non Jon' je...» bafouillais je alors que tu exprimais ta colère à voix haute. Mais que pouvais je bien te répondre après ça? Je grimace, faisant glisser nerveusement une main moite sur ma nuque. Ce surnom, celui du passé, qui résonne avec la même violence que les prochains mots. J'agite la tête de gauche à droite, enfonçant ma main dans la poche arrière de mon jean, mes orteils grattant le flanc de mon autre pied à la façon d'un enfant. « -Paris c'est pas si loin et...» euh tu perds des points et tu t'enfonces Marcus! Tu as vu sa tête? T'es vraiment un connard parfois! Ok ok mauvais argumentaire, j'inspire et je reprends. « ok ok mais faut que je m'en occupe, que je vois avec mon associé si il est ok pour la délocaliser tu... comprends? Me faut juste un peu d'temps... c'est tout...» Euh? T'es vraiment en train de parler de l'entreprise ou de tout autre chose Marcus? Peut être bien les deux.  Je roule des yeux avant de répondre à ta dernière question balancée sur le ton de la colère. « En couple? Moi? Sérieusement? J'ai jamais été en couple Jo', ni avant ni maintenant....» Et pourquoi je me justifiais la dessus d'abord? Complètement chamboulé par ces retrouvailles, cette soirée, ces découvertes, mon coeur et mon cerveau semblaient entrer en fusion. Et la lave.... ça fait des dégâts. La preuve:  « Je ne me suis jamais marié... MOI...» et prends toi ça, c'était gratos! De mieux en mieux Marcus, tu brilles dans l'incompétence et l'imbécilité la plus totale. Mon cas ne doit pas être si déseperé que ça, parce que les mots aussitot tombés, la provocation disparait pour laisser place à la culpabilité. « Merde....» soufflais je alors que je savais avoir dépassé les bornes. « Jo' excuses moi, je voulais pas dire ça.....» lançais je d'une voix suppliante en t'agrippant le poignet. C'était injuste, surtout si on faisait le rapprochement entre cette révélation et ce qui a suivit. C'était il marié par dépit? Parce que je lui avait brisé le coeur? Je savais déjà à l'époque qu'il ne l'aimait pas, alors se marier peu de temps après mon départ...
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 3 EmptyJeu 13 Oct - 12:10


Marcus & Jonathan

Une entreprise à Paris…Y retourner. Tu n’y crois pas. C’est donc ça le truc dans ton ancienne vie ? Les gens viennent et partes sans te demander ton avis ? Sans se soucier de ce que toi tu pouvais éprouver ? Apparemment, surtout avec Marcus d’ailleurs. Tu sens la colère monter, tu t’énerve davantage, oppressé par les sentiments qui venaient de te retomber sur la gueule en quelques secondes. Paris, pas si loin ? Non mais, c’est quoi son problème à celui-là ? C’est comme si toi tu décidais de retourner en Allemagne, vous en seriez quand même séparés d’une façon ou d’une autre. Tu as l’impression qu’il se cherche des excuses, qu’il cherche une échappatoire à ce que tu lui demandes, ce que tu lui dis. « J’ai plus de temps à gaspiller Marcus ! » Tu avais pratiquement hurlé ses paroles sans vraiment savoir pourquoi. Un ultimatum ? Ouai, c’est presque ça et le pire dans tout ça, c’est que tu ne sais pas pourquoi tu lui as dit un truc pareil. Cette phrase était sortie toute seule, comme poussée vers la sortie pour enfin éclater et cesser de te brûler la gorge. Parfois, voir souvent, tu as des réactions assez excessives, surtout en cette période de renouveau. Puis, putain, te dire qu’il doit en parler avec son associé et tout le tralala. Non mais qu’il aille se faire foutre. Il n’a jamais été en couple ? Pourquoi cette phrase te surprend et ne te convient pas ? En réalité, ce qu’il te dira, quoi qu’il te dise, saura-t-il te suffire ? Pas vraiment. Là, tu es dans une phase de colère ou tu ne veux rien entendre, rien te remémorer, rien pardonner. La douleur est bien trop cuisante pour que tu puisses la supporter. C’est alors que la phrase suivante te percute en pleine gueule et que tu grimace. « Classe Marcus, très classe ! »

Déjà, tu t’éloignes pour attraper ta veste dans l’optique de te barrer de là. Avait-il seulement tore ? Toi tu t’étais marié, au final, il n’avait aucuns comptes à te rendre. Comme il l’avait si bien dit, il n’avait jamais été en couple que ce soit avec toi ou avec une autre personne. Il était libre de faire ce qu’il voulait. Tu sens sa main entourer ton poignet alors que tu passes près de lui pour partir. T’arrêter, tu te retournes vers lui, te dégageant brutalement de son emprise. « Non, tu as raison. Je me suis marié et toi t’es parti. Comme tu le dis si bien, tu n’as jamais été en couple, tu ne t’es jamais posé avec quelqu’un. T’es libre de faire ce que tu veux. » Ta voix est loin d’être douce et mielleuse, à vraie dire, tes paroles sonnaient plus comme des reproches. « Tu veux rentrer à Paris ? Et bien soit, va-y. Va vivre ta vie d’homme libre et sans attaches, amuses-toi, fais ce que tu veux, je n’ai rien à dire là-dessus. Parce que ouai, moi j’étais marié mais à ce que je sache, si mes calculs sont bons, je me suis marié après ton départ et je ne pense pas que ça soit une coïncidence. » Tu enfiles rapidement ta veste la mort dans l’âme, lui lançant un dernier regard froid, essayant de ne pas craquer une seconde fois. Toutes tes paroles étaient dites sous le coup de l’émotion, sous le coup de la colère, pourtant, elles en restaient tout autant douloureuses. « J’ai pas de temps à perdre pour ces conneries. Si toi t’es pas capable de voir plus loin, moi, ça ne m’intéresse pas de jouer à ce petit jeu. » Voilà des propos que jamais, au grand jamais tu aurais tenu il y a de cela plusieurs années.

Tu secoues légèrement la tête avant de lui tourner le dos et de te diriger vers la porte ouvrant celle-ci, tu restes quelques secondes à l’entrée, comme pris d’un élan de désespoir. Finalement, tu passes celle-ci en refermant la porte derrière toi, descendant les marches le plus rapidement possible. Sauf qu’arrivé en bas, tu te retrouves nez à nez avec le livreur. Saloperie ! Tu l’avais oublié celui-là. « Hum…Donnez-moi ça, la commande c’est pour nous. » Il te regarde assez suspicieux avant d’hausser les épaules. Tu le payes et tu hésites. « Fais chier, mon karma va finir par m’achever ! » Tu tapes du pied comme un gosse en faisant marche arrière, remontant les marches pour t’arrêter devant chez Marcus. Tu hésites une fois de plus, retroussant chemin de quelques foulées avant de revenir pour ouvrir la porte qui n’était pas encore verrouillée. « Ne me parle pas, ne me regardes pas et laisses moi manger le temps que je me calme ! » En langage Jonathan ça voulait surtout dire "Je suis revenu t'as intérêt à assurer et à te faire pardonner"

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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 3 EmptyJeu 13 Oct - 19:12


Marcus & Jonathan

Le son sourd et étouffé m'arrache un grognement avant que je ne lutte contre al vive douleur  pour déplier mes doigts. Je grimace en regardant ma main dont les phalanges rougies ne tarderaient certainement à gonfler et peut être bleuir. Mais l'espace d'un instant j'ai oublié la violence de la douleur dans ma poitrine, rien de comparable à ce que je venais de m'infliger à cet instant, quelques secondes après qu'il ait quitté mon appartement. C'est moi qui ai fait ça? oui... Et comme un crétin je n'ai pas su le retenir, je suis resté bouche bée, scotché par la tempête de maux qui me giflait avec intensité alors qu'il avait touché les cordes sensibles. Je l'avais probablement mérité, certainement même, mais qu'aurais je du faire? Qu'aurais je bien pu lui promettre alors que je n'étais même pas clair avec ma propre vie, mes propres fréquentations? Il avait déjà assez souffert dans le passé de mon manque d'investissement alors... peut être que ce coup ci il était temps de grandir et d'arrêter de tenir les gens près de moi par l'affection et l'espoir. Je secouais ma main engourdie alors que la porte semblait intacte, je n'en dirais pas autant de cette main et esperait ne rien avoir cassé, parce que crétin que je suis frapper de sa main droite, sa source de revenus c'est plutôt idiot... et pourtant moins pire que de devoir recoller les morceaux du coeur de Jon'. Je me dirige vers le canapé, pliant et dépliant mes doigts non sans geindre légèrement sous la douleur, lorsque je me laissais tomber sur celui ci je sentais une gêne sous moi, retirant la paire de menotte délaissée et oubliée, je prenais conscience qu'il était parti sans ses clefs. Si l'idée de le savoir errer dans les rues en colère me déplaisait, j'étais plus rassuré de ne pas le savoir derrière un volant. Le regard vide, e dépose mes découvertes sur la table basse devant moi en soupirant et me demandant comment j'allais bien pouvoir rattrapper tout ça.   -Ne me parle pas, ne me regardes pas et laisses moi manger le temps que je me calme ! Je me retourne alors que la tempête s'engouffre par ma porte d'entrée. Abassourdi je regarde Jon' faire son retour et traverser la pièce à la hâte.    - Jon' je.... mais je croise son regard noir et me ravise aussitôt. «-ok ok...» soufflais je en levant les deux mains en l'air en signe de paix avant de baisser le regard. Je dégage les menottes et les clefs de ma main valide pour lui laisser la place de poser les sacs. Je le laisse ruminer et  se venger sur ses pauvres sacs en papier alors que je rempli nos verres.  L'estomac noué, je grimace en lorgnant la nourriture, c'était pas franchement le repas sympa que j'avais planifié, outre le menu de dépannage l'ambiance était glaciale. C'est sur mon verre que je me vengeais, oubliant un instant mon autre main alors que je jouais avec mes baguettes dans le plat de nouille, sans appétit ni conviction. Le mouvement m'arracha un sifflement de douleur alors que je lâchais mes baguettes pour cacher ma main derrière mon dos. Je croise ton regard mais ne prononce mot, bien trop effrayé de refaire une bourde qui te ferait partir à nouveau. Je finis par poser mon verre et pousser le plat de nems vers toi « -t'en veux?» Il t'a dit de te taire! Et tu ne peux pas t'en empêcher. provocateur dans l'âme voila que je soupire sans aucune discretion en te toisant du regard. « j'suis désolé Jon' mais si tu veux que j'restes va falloir accepter le fait que j'suis incapable de t'laisser tranquille.» Froissant une serviette en papier pour te la lancer, forçant une grimace pour tenter d'obtenir ne serait ce qu'une minuscule esquisse d'amusement, de sourire. S'il te plait... Semblait te lancer mon regard suppliant.Me dit pas que tu veux que j'partes, dis moi que c'était juste le coup de la colère et que tu vas arrêter de m'ignorer. « Et puis même si j'ai d'la chantilly, si tu continues à m'bouder tu devras te contenter d'un dessert ordinaire .. parce que... ça va pas être pratique si tu vois c'que j'veux dire.» Est ce que la taquinerie fonctionnerait elle? Ouh la le regard noir. Mauvaise idée, mauvaise tactique. « Joooo' steuplaaait...» te suppliais je à la façon d'un enfant pour tenter de te convaincre d'arrêter de m'ignorer. « j'supporte pas quand tu m'boudes.» soufflais je en baissant les yeux vers mon plat de nouilles franchement pas appétissant vu la conjoncture actuelle des choses.
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