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 Of simple best friends? (Marcus) (ENA)

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MessageSujet: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) EmptyVen 7 Oct - 21:41


Marcus & Jonathan

Tu souris face à ton portable, alors que ton regard ne décolle pas de l’écran. Cette conversation avait tournée assez étrangement, néanmoins, ce n’était pas pour te déplaire. Ce Marcus semblait connaître ton humour, mais semblait également savoir que tu n’étais pas un homme coincé. Tant mieux, ça ne faisait qu’attiser davantage ta curiosité. Tu cherches quelque chose à répondre, alors que tes doigts frappent les lettres « Fais gaffes je vais chopper la grosse tête si tu continues à dire que je suis adorable. Pour ce qui est du jeans, c’est peut-être préférable effectivement, sinon ça n’est pas équitable je me sentirais obligé de me foutre en sous vêtement… Merci du renseignement, je dirais que c’est la femme de ménage qui m’a rencardé. Je file me préparer et j’arrive. » Tu appuies sur le bouton envoyer avant de verrouiller ton écran, te levant d’un bond de ton canapé, repoussant gentiment on chien qui venait réclamer une caresse. Ce soir, elle restera seule une bonne partie de la soirée, ça n’allait pas lui faire de mal. Caressant sa tête au passage, tu files sous la douche pour te laver en vitesse. Une fois fait, tu enfiles une chemise noire, retroussant les manches et un jeans délavé. Quelque chose de sobre et d’élégant en-même temps, pas besoin de plus. Te coiffant, les cheveux légèrement en bataille, tu ne prends pas la peine de te raser, arborant une barbe de quelques jours. Bof, ça te donnait un air un peu plus vieux et plus sévère, mais ça ne pouvait pas faire de mal.

Un peu de parfum et le tour est joué, heureusement, tu n’es pas une gonzesse et tu n’avais donc pas à te maquiller… Ah si, une dernière chose, tu retournes dans la salle de bain pour te brosser les dents. Hygiène dentaire oblige hein. Une fois terminé, tu descends les escaliers de ta villa pour prendre les clefs de ta voiture. Sonnant un coup à ta mère, tu lui annonces ton arrivée pour lui voler quelques bouteilles de vins. Surprise, elle ne refusa néanmoins pas, bien trop heureuse de savoir que tu allais manger chez Marcus. Parce que oui, tu lui avais dit où tu allais, histoire qu’elle évite les milles questions demain. Quoi que…tu n’allais quand même pas y couper. Tu arrives donc chez tes parents et, à peine les as-tu salués, que tu files dans la cave une caisse sous le bras. Parce que oui, tu n’allais pas prendre qu’une bouteille de vin. Tu as d’ailleurs tendance à voir les choses en grand… N’y connaissant pas grand-chose, tu demandes conseil à ton père qui te recommande quatre vins que tu lui voles sous son regard outré. Ben quoi…il ne pensait quand même pas que tu allais faire un choix, si ? Nouvelles salutations et tu files de nouveau vers ton véhicule. Une bonne demi-heure c’était écoulée et donc, il te restait dix minutes pour arriver jusque chez lui. Vu l’heure tardive, le trafic ne devait pas être monstrueux, tu avais donc confiance en ta ponctualité.

Le chemin ne fut, comme prévu, pas long avant que tu ne puisses garer ta voiture devant le loft de Marcus. Pourtant, tu restes quelque seconde immobile dans ton véhicule, une légère boule au ventre. A vraie dire, vu les messages envoyés tu ne savais pas vraiment comment allait tourner la soirée. Rigolait-il ou y avait-il eu un petit jeu discret ? Bonne question… Te mordant l’intérieur de la lèvre, tu finis par sortir de ta voiture, allant chercher les bouteilles dans le coffre, pour enfin te diriger vers la porte d’entrée. Tu sonnes directement, sachant que de toute façon tu étais attendu, alors que ton portable vibrait dans ta poche. Bordel de merde, sûrement ta mère qui demandait si tu étais bien arrivé. Tes parents sont de vrais curieux, d’ailleurs, tu tiens d’eux à ce niveau-là. Tu entends des bruits de pas de l’autre côté de la porte d’entrée, et déjà, ton cœur s’emballe légèrement sous une certaine nervosité que tu dissimules rapidement. On se calme, Marcus est ton meilleur ami d’enfance, il ne s’est donc jamais rien passé entre vous. Pourtant, faut bien avouer qu’il est canon le Marcus hein, enfin, de ce que tu as pu en voir.


Dernière édition par Jonathan Ravenwood le Sam 15 Oct - 11:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) EmptyVen 7 Oct - 22:55


Marcus & Jonathan

Marcus t'es qu'un crétin! C'est ce que tu as pensé peu après cet échange sms. Facile de jouer au mec cool et détendu,se le sera beaucoup moins quand tu vas le revoir après tant d'années d'absences.  Ok tu l'as déjà revu, mais c'était différent.. et pourquoi cet échange sms te rappelles t-il étrangement le gout sucré et épicé du passé? Mes doigts me brûlent alors que je me retiens de le complimenter à nouveau, m'imaginant la naissance de rougeur sur ses pommettes, je me brule les doigts encore en évitant de le mettre au défi dans une nouvelle réponse à double sens. Pourquoi est ce que tu fais ça Marcus? Peut être parce que tu espères encore que tu lui plais, peut être parce que tu crois que malgré sa mémoire absente ces plaisanteries ont un double sens pour lui aussi. Crétin! A quoi est-ce que tu joues? Je pose le téléphone, après avoir répondu un bref je t'attends pour éviter de tout gâcher une fois de plus. Mais tout ça c'est faux, je ne l'attends pas, je m'agite, dans tous les sens, entre cuisine et précipitation, je ne sais pas quoi mettre, je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir lui dire , ni faire. et je n'ose même pas imaginer ce qu'il peut se passer alors qu'un simple échange frôle déjà la limite du dérapage conventionnel! Je me la joue décontracté, un tee shirt moulant -mais pas trop- un jean délavé et usé, tout pourrait faire croire à la parfaite tenue cool alors qu'elle est dessinée, conçue et choisie de la façon la plus contrôlée qu'il soit pour me mettre à mon avantage. Je la couvre du fameux tablier ayant servit à mes blagues, une tâche serait mal venue vu le mal qu je me suis donné à me décider en créant l'apocalypse dans mon dressing.
 
Je me concentre sur le repas, éviter de le foirer serait un plus et ça à le don de me faire patienter sans risquer de griller un paquet entier ou de me ronger les ongles jusqu'à la peau. Si je peux contrôler mon état, je ne pourrais pas en dire tant de ce coeur qui cogne avec violence et cette moiteur qui glisse sur mes paumes alors que la sonnette retentit. Une pression sur le bouton d'ouverture de la porte et je t'indique l'étage alors que mes jambes semblent faiblir. Mais quand j'ouvre la porte de mon appartement pour te faire face, je renfile le bon vieux masque de ce bon vieux Marcus alors que la tempête en moi ravage tout sur son passage. « Hey hey hey, monsieur l'agent vous êtes donc venu en civil pour m'arrêter?» lançais je d'un ton faussement décontracté en regardant la tenue à la fois classe et décontractée que tu semblais avoir troqué contre ton uniforme... pour moi.. Le sourire qui ne se départit pas de mes lèvres laisse échapper quelques éclats de rire avant que je n'ajoute en laissant mon regard glisser sur toi « Peut-être aurais je du t'accueillir à poil sous le tablier juste pour voir si tu relèverais ce défi!» avant de te faire signe  d'un signe de la tête et refermer la porte derrière toi. Putain c'qu'il est beau, ne rien pouvoir dire, faire, j'en suis malade... Je tente de ravaler mes pensées qui dérivent avant de porter mon regard sur la caisse de vin. « Putain ton père va te tuer!» Lançais je en pouffant de rire et le débarrassant de ses affaires. Je le laisse me suivre à travers les grands espaces ouverts et épurés, dont chaque détail, chaque couleur montre un gout prononcé pour l'architecture moderne et hors de prix. « t'avais pas dit une bouteille? C'est tout toi ça... tu viendras pas chouiner si demain matin t'arrives pas à te lever pour aller bosser!» je pose la caisse sur le bar séparant cuisine du salon avant de me retourner vers toi  en tendant la main « j'te confisque tes clefs de bagnole avant la troisième bouteille et vais te faire un tour du propriétaire avant qu'un drame ne surgisse sur mon tapis.» Quelques éclats de rire et je te fais visiter rapidement en commençant par les toilettes non sans t'adresser un regard moqueur. Mon unique chambre croule sous l'agitation de ces dernières minutes et je ne peux m'empêcher de commenter « si tu fais un seul commentaire sur l'bordel, méfies toi que la salière ne se renverse pas dans ton assiette!» lâchais en faignant la décontraction la plus totale. Comme s'il ne c'était jamais rien passé, comme si nous nous étions jamais séparés, comme si tu ne m'avais jamais oublié.

Retour dans le salon je te désigne le canapé pour qu tu t'y mette à l'aise avant de m'assurer que la cuisson à feu doux ne tourne pas à la cata' . « Tu me recommandes laquelle?» demandais je en jetant un oeil sur la caisse de bouteilles. Si on doit toutes les boire ce soir je refuse de prendre la moindre responsabilité sur ce qu'il se passera ce soir, ni même les plaintes du voisinage le lendemain matin. Je sors un tire bouchon et deux verres avant de lancer d'un ton taquin « Dis moi, c'est la bouffe, le selfie, ou la curiosité qui t'a poussé à venir si vite? j'espère que ton estomac cries pas trop famine ça doit mijoter encore de longues minutes de quoi entamer l'apéro!» Laissant mon dos retomber contre le bar en ne te lâchant pas du regard.

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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) EmptyVen 7 Oct - 23:33


Marcus & Jonathan

Tu attends que la porte s’ouvre, jonglant avec les bouteilles de vins, évitant de les écraser sur le sol par la même occasion. Ça serait vraiment trop con, quoi que, tu avais un peu abusé sur la quantité quand même. Comptais-tu finir la tête à l’envers ? Bof, tu n’en avais pas la moindre idée, mais il faut dire que quand tu commences à boire tu as du mal à t’arrêter. Vilain défaut. La porte s’ouvre enfin et tu croises le regard de Marcus. Ce visage. Oui, ce visage éveille un sentiment de déjà vu, quelque chose d’étrange mais de bel et bien là. Tu commences à avoir l’habitude de ressentir ce genre de choses, c’est instinctif. Ta mémoire tente de se souvenir sans y parvenir, comme faisant un blocage qui semblait néanmoins plus douloureux cette fois-ci. Tu tentes de ne pas y prêter plus attention, essayant de refouler ce malaise en toi, ce petit message d’alerte de ton inconscient qui disait : danger ! Un sourire s’affiche sur tes lèvres. Il avait opté pour une tenue plus cool que la tienne, bien que son tee-shirt le mettait vachement en valeur. Moulant mais pas trop, le truc parfait qui mettait ses muscles en valeurs, parce que ouai, il en avait. « Je dois te lire tes droits alors…surtout avant de te passer les menottes. » Tu esquisse un petit sourire taquin dont tu avais le secret, alors que ton regard s’illuminait de cette flamme moqueuse et amusée. Des menottes ? Oui, tu avais pris soin de les prendre, d’ailleurs, elles étaient dans ta poche arrière mais ayant les mains pleines, tu ne pouvais pas les sortir actuellement.

Tu ris légèrement face à ses paroles, secouant la tête d’un air amusé. « Fais gaffes, je ne recule jamais devant un défi, aussi fou soit-il. » Oui, tu es un grand joueur et tu l’avais prouvé à de nombreuses reprises. Les défis c’est ton dada, ça fait monter l’adrénaline et tu aimes cette sensation de folie qui vient pimenter ta vie parfois trop sombre par instant. Tu entres face à son invitation alors qu’il refermait la porte. Pouffant de rire devant tes bouteilles, il te fit remarquer l’évidence même. Ton père allait te tuer. « Il était là quand je les ai volées. Il n’était pas enchanté, mais le fait que je les boive chez toi semblait atténuer sa colère. » Tu le laisses te débarrasser en le suivant aux pièces assez spectaculaires. Il avait bon gout et ça se voyait. Ta villa à toi est très grande et joliment décorée dans un style contemporain, bien que franchement bordélique également. Heureusement pour toi, les femmes de ménage ça existe sinon tu serais dans une merde royale. Tu passes une main dans tes cheveux, posant ton regard sur Marcus, essayant de ne pas trop le dévorer des yeux. Parce que bon, avouons-le, ce mec est franchement beau à regarder. Riant à ses paroles, tu prends un air complètement innocent, air qui ne t’allait pas spécialement d’ailleurs. « Oh une..trois…c’est pareil pour moi tu sais. Puis, au pire, je me ferais passer pour malade. C’est facile d’avoir une excuse quand on est amnésique, j’aurais qu’à dire que j’ai oublié que je bossais ce jour-là… » Oui, tu essayes d’en rire, de faire de l’humour sur ton état même si, souvent, ça te mettait hors de toi de ne plus avoir le moindre souvenir de ton ancienne existence.

Il dépose la caisse et tends la main vers toi, souhaitant prendre tes clefs de voiture. Tu hésites, prenant un air de chien battu alors que cette situation t’amusait au plus haut point. Finalement, tu fourre ta main dans ta poche et en sort un trousseau que tu lui dépose dans la main, sans oublier de frôler celle-ci du bout des doigts. « Au pire, je prendrais un taxi si ça peut te rassurer…mais bon, en gentil flic que je suis, je ne peux qu’admirer ton initiative. » Tu avais dit ça sur un ton ironique alors que tu ris également, le suivant dans son loft. Il commença par les toilettes et tu levas les yeux au ciel, toujours aussi amusé par la situation. Sa chambre semblait avoir été retournée par une tornade et tu ne pus t’empêcher, malgré son avertissement, de dire d’un air rempli de sous-entendus. « A croire que tu tentes de dissimuler un cadavre sous tes fringues… » Tu pouffes tout en t’éloignant pour te laisser aller dans le canapé, observant Marcus, tu ne semblais pas vouloir le lâcher du regard. Tu étais comme hypnotiser, intriguer également. « Prends celle que tu veux, je ne m’y connais absolument pas en vin. C’est mon père qui les a choisies, elles ne doivent pas être dégeux. » Tu souris face à sa demande, alors que tu croises les bras contre ton torse. Prenant le temps de réfléchir à ta réponse, tu pris un air naturel, bien qu’un léger sourire en coin ne cessait d’étirer tes lèvres. « Pour ce qui est de mon estomac il va très bien, je ne crève pas la dalle. Heureusement, sinon tu aurais eu ma mort sur la conscience… » Passant une main dans tes cheveux, tu te dis que finalement, te coiffer n’avait servi strictement à rien… « Pour ce qui est de la raison de ma présence, je dirais que c’est un peu de tout ça mélangé. Le selfie parce que t’avais l’air sympatoche, la curiosité parce qu’on se connait bien apparemment et l’estomac parce que je n’ai pas encore mangé… »

Tu hausses souris de nouveau, te redressant légèrement sur le canapé. « Tu comptes rester là avec la bouteille et les verres ? Non, parce que si c’est le cas, je viens à toi…j’ai pas apporté le vin pour te regarder le boire un solitaire hein… Déjà que t’étais censé être en tenue de cuisto, je mérite un verre en compensation. » Nouveau sous-entendu ? Tu ne peux pas t’en empêcher, t’es un gros provocateur ce soir et tu ne connais pas la raison du pourquoi et du comment.

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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) EmptySam 8 Oct - 9:37


Marcus & Jonathan

Et je me retiens de ne faire aucun commentaire sur la mise en scène avec les menottes qui éveille des images attrayantes dans mon esprit, parce que c'est pas pour ça que je t'ai fait venir pas vrai? Parce que le temps à passé et on n'en est plus là n'est ce pas? Je me mord furieusement l'intérieur de la joue pour éviter de te répondre un -je sais- alors que tu me rappelles à quel point les défis font partie de ta vie, de notre vie... Tu sembles avoir tout oublié alors pourquoi agissons nous avec un naturel et une aisance déconcertante? Comme s'il ne c'était jamais rien passé, comme si nous n'avions jamais été séparés par le temps et la distance, comme si tout était comme avant! Je préfères m'engager sur un terrain plus sur, moins instable, moins dangereux en abordant l'emprunt de bouteilles et ne cherche même pas à dissimuler ce sourire amusé alors que tu m'avoues que ton père était au courant de cette soirée. Peut être ne devais je pas décevoir tes parents qui avaient mis en moi l'espoir de te faire retrouver la mémoire. Il était pourtant plus facile pour moi de déconner pour ne pas céder à la facilité de la pointe de tristesse m'envahissant à cette idée « Oh Lord! J'en étais sur! Ton père crush sur moi depuis des années, mais c'est un amour impossible tu sais?» Répliquais-je d'un ton taquin avant d'exploser de rire et t'offrir une tape sur l'épaule devant ton air perplexe? Suspect? « ça va j'déconnes chaton, me griffes pas!» ajoutais je entre deux éclats de rire.

Tu tentes l'humour concernant ton état et si je devrais me ravir que tu ne te laisses pas abattre, je détourne le regard pour dissimuler ce sourire triste à l'idée que tu nous ai oublié. Enfournant tes clefs dans ma poche arrière de jean je préfères me couvrir sous l'amusement et la légèreté que de laisser transparaitre la peine et les doutes. Tu fais un commentaire sur le bordel et je grogne pour la forme, ne cherchant même pas à amoindrir ce sourire en coin qui trône sur mes lèvres  « hum finalement je vais p'tet te foutre du piment dans ton assiette!» répliquais je tout aussi amusé. Moi qui craignais que la soirée soit couverte d'inconfort elle commençais étonnamment bien, peut être même trop bien. Je ne m'attendais pas vraiment à ce que tu répondes à ma question mais ne me départissais pas de mon sourire joyeux alors que tu semblait enclin à le faire. Heureusement que je n'avais commencé à boire, je me serais peut être étranglé en entendant les mots suivants. Si je sais l'ambiance légère et taquine je ne peux freiner mon esprit imaginatif se laisser aller à des scènes évoquées par tes mots. Mon regard sonde le tien avec une intensité qui n'avait plus rien de léger et je décide de chasser cette idée rapidement avant de dire un mot qu pourrait être de trop, de faire quelque chose qui risquerait de te faire fuir. Putain Marcus qu'est ce qui va pas chez toi? Tu devrais être immunisé depuis le temps? Alors pourquoi tu te comporte comme avant? Je récupère le décanteur que j'enfonce sur le goulot de la bouteille et nous sert deux verres. Une dérnière vérification au dessus de la marmite que je recouvre de son couvercle de fonte et je me débarrasse de mon tablier pour l'abandonner sur le bras et te rejoindre dans le salon. je te tends ton verre et prend place sur le canapé, un coude sur le dossier, le dos sur l'accoudoir je remonte mes jambes sur l'assise et te pousse la cuisse du bout du pied « eh j'te signale au passage que si je fais tomber les fringues t'es censé m'imiter!» un sourire taquin et je tend mon verre dans ta direction « Je mérite ce verre tout autant que toi, t'as même pas apporté tes menottes!» clic clic ce n'est pas le bruit de mon verre qui cogne contre le tient, mais celui du métal solide qui cercle rapidement mon poignet . « EEEHHH!? Et mes droits alors?» protestais-je pour la forme en jetant un regard amusé. C'est que je l'avais pas vue venir celle là, t'es rapide! En même temps ça fait partie du métier. « Euh j'espère que t'as pas oublié la clef parce que...» je secouais mon poignet « C'est sympa comme bracelet, mais c'est pas ce qu'on a fait de plus pratique et discret!» plaisantais-je d'un ton léger. La plaisanterie encore et toujours, peut être pour éviter de céder aux caprices de mon esprit tourmenté par ta présence.

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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) EmptySam 8 Oct - 10:46


Marcus & Jonathan

Ton père, avoir un crush sur lui ? Tu ne peux t’empêcher de l’observer étrangement, alors qu’une image franchement sordide s’empare de ton esprit. Oh ciel, qu’on t’enlève ça de la tête et rapidement ! Un frisson d’effroi s’empare de toi devant de telles pensées, alors qu’il t’offre un coup d’épaule en explosant de rire. « Ouai ben évites ce genre de conneries après je vais plus pouvoir dormir de la nuit…d’ailleurs, je ne suis pas un chaton, plutôt un chien…je mords » Et tu remue la queue aussi peut-être ? Un sourire s’affiche sur ton visage alors que tu essayes de ne pas exploser de rire devant cette pensée. Non mais, sérieusement, tu as l’esprit mal tourné ce soir, ça ne présage rien de bon. Tu remarques rapidement qu’il détourne le regard lorsque tu parles de ton amnésie, comme perturbé par la situation. Tu ne relèves pas, préférant mettre à l’écart ton état de santé, voyant bien que ce n’était peut-être pas le genre de sujet à aborder. Tu n’hésites néanmoins pas à lui lancer une vanne face au bordel de sa chambre, alors qu’il annonce qu’au final, il allait mettre du piment dans ton plat. « Ho, ça ne me dérange pas, j’aime quand c’est pimenté. » Tu ris alors que, soudainement, tu remarques que ta phrase peut être prise à double sens. Là, sur le coup, tu as envie de te mettre une gifle. Si tu continues ainsi, Marcus allait croire que t’étais un gros pervers avec le feu au cul.

La discussion prend un tournant assez étrange. Des taquineries bons enfants et, encore plus étrange, ça paraissait naturel. Tu n’avais pas besoin de te forcer, te sentant naturellement à l’aise en sa présence, comme si ton corps réagissait à ta place et que ton esprit, aussi bloqué soit-il, savait exactement comment agir face au jeune homme. Tu aurais peut-être dû te freiner, cesser tes conneries, mais c’était plus fort que toi. Tu as toujours, d’aussi loin que tu t’en souviennes, été un bout en train qui aimait dire des conneries et détendre l’atmosphère. Tu observes Marcus enlever son tablier après avoir chipoté au repas, revenant vers toi les deux verres en main dont il t’en tend un. Sans te faire prier, tu prends celui-ci, le laissant poser ses fesses non loin de toi. Il te pousse du bout des pieds et tu ricanes. « No soucis, j’ai jamais été pudique ! » Un air taquin sur le visage, il fait une réflexion sur les menottes et tu ne perds pas de temps, te souvenant que ton « accessoire » était toujours dans la poche arrière de ton jeans. Ni une, ni deux, tu enroules son poignet et emprisonne celui-ci, un sourire satisfait aux lèvres. « Tu as le droit de garder le silence…ou pas… » Les clefs ? Bien sûr que tu les as, néanmoins, tu décides de prendre un air interrogateur sur le visage. « Pour tout te dire… » Tu passes une main dans tes cheveux, prenant une gorgée de ton vin en détournant les yeux, cherchant bien sûr à le faire flipper.

« Je pense qu’elles sont restées dans mon uniforme…avec mon flingue et le reste…c’est vrai que je n’avais pas pensé au côté pratique de la chose… » Devant son regard, tu te retiens de rire sans grands résultat. Plongeant ta main dans ta poche arrière, tu balances les clefs au bout de ton indexe. « Non, elles sont là, mais va falloir les mériter, d’ailleurs… » D’un air totalement calme et banale, tu déposes ton verre de vin sur la table basse et te penche pour prendre celui de Marcus. Une fois le verre étant posé près du tiens, tu plonges dessus et lui attrape l’autre bras pour le menotter complètement, explosant de rire. « Et voilà, maintenant, mérite ta liberté pendant que je savoure comme il se doit notre breuvage. » Tu te cales complètement dans le canapé, ayant repris ton verre pour en boire une bonne gorgée, un air provocateur planté sur Marcus. Les clefs étaient toujours dans ta main droite, bien protégées au creux de celle-ci, alors que tu avais refermé ta main autour. « D’ailleurs, saches que je n’acceptes pas les chèques et les cadeaux… » Tu te retiens de lui dire qu’il avait qu’à payer en nature, ça aurait vraiment fait pervers.


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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) EmptySam 8 Oct - 12:04


Marcus & Jonathan

L'ambiance est légère bien que certaines blagues douteuses font fleurir tout un tas d'images dans mon esprit. Je les chasse brutalement pour tenter de conserver cette bonne ambiance qui gisait entre nous. Je fus le premier surpris lorsque les menottes se mirent à lier mes poignets et faire de moi ton prisonnier, je dois avouer que si je suis loin d'être docile l'idée d'être à ta merci est bien loin de me déplaire. Merde Marcus qu'est ce qui ne tourne pas rond chez toi? Me blamais-je intérieurement pour avoir laissé mon esprit dériver encore une fois. je devrais peut être te remercier de m'avoir distrait en me faisant croire que tu avais oublié la clef mon visage se déformant sous la surprise et la panique je souffle sous le choc  « T'es sérieux?» avant de rouler des yeux alors que tu te moque gentillemment de moi en m'avouant la vérité. Je suis les clefs du regard ne cherchant pas à dissimuler l'amusement certain animant mes prunelles alors que tu me fais doucement du chantage. Je ne prononce mot alors que tu refermes ta main sur les clefs de ma liberté, te regardant te délecter de ta petite victoire. C'est mal me connaitre que de croire que je ne préparerais pas une petite vengeance, car j'ai toujours été joueur et... c'est surement pour ça que les choses ont toujours dégénéré entre nous, parce qu'il semblerait que personne ne voulait céder la victoire à l'autre. Je te dévisage avec interrogation après avoir sortit mon plus bel air outré quand tu me narguais avec ton verre,tu plaisantes j'espère? Me demandais je alors que tu fanfaronnais victorieux. Je tente de me convaincre que tout ça n'est qu'un jeu, qu'aucun sous entendu n'est présent dans ces propos et que ton esprit ne fleurit pas d'images brûlantes comme pouvait le faire ce satané cerveau contre lequel je luttais. Il serait si facile de céder, de me jeter sur tes lèvres, mais qu'en serait il de l'image du vieil ami que je t'ai vendu? Si je veux rester crédible j'ai plutôt intéret à rester sage. Bien que ce mot ne fasse que trop peu souvent partie de mes habitudes.

Je fronce le nez, t'offrant ma plus belle moue boudeuse  « Tu pourrais au moins m'donner à boire!» gémissais-je à la façon d'un enfant boudeur. Distraction suffisante pour me permettre de me jeter sur toi à l'assaut de ta main. Une chance pour toi, pour moi, tes vêtements, comme mon sofa, tu as de bons réflexes qui te font poser ce verre avant que son contenu n'éclabousse tout aux alentours. Je cramponne tes doigts fermement serrés autour de la clef te faisant basculer dans ma chute. Ton dos heurte l'assise du canapé et je coince ton bassin en me mettant à califourchon sur toi. Tu gigotes pour tenter une évasion et agite tes mains derrière ta tête pour m'empêcher de les attraper. Mon rire chante avec le tien et je finis par rendre les armes -pour le moment- en posant mes avant bras sur l'accoudoir, de chaque côté de ta tête. Bien malgré moi, mon regard glisse sur l'attrait de ce fruit délicieux que sont tes lèvres alors que mon rire s'éteint progressivement caressant ton visage de ce souffle de joie. Il serait si facile de combler la distance que je dois me faire violence pour ne pas fauter. Je m'agrippe fermement à la plaisanterie puérile pour ne pas céder aux pulsions chaudes que mon cerveau me recommande vivement   « si tu veux remplir ton estomac ou avoir ta surprise tu ferais mieux d'me détacher!» soufflais je en passant mes mains au dessus de ton visage, laissant la chaine froide caresser ton cou alors que mes mains se tiennent de chaque côté de ton visage. J'enfonce mes doigts généreusement dans tes joues pour te contraindre à former un coeur avec tes lèvres , un amusement certain dans le regard je dépose mes lèvres contre les tiennes pour les faire claquer dans un bisou puéril et exagéré « rêves pas j'te supplierais pas j'ai trop mauvais caractère pour ça!» babillais je avant de ricaner et me redresser pour te toiser de ma hauteur.  « Et puis j'ai toujours un plan de torture en réserve!» ajoutais je amusé en agitant mes doigts sus ton nez mimant une attaque de chatouilles. Oui parce que chatouilleux tu l'es, tu as beau avoir perdu la mémoire tu es forcement conscient de cette faiblesse n'est ce pas? alors on me détache monsieur l'agent?» ajoutais je en prenant mon air innocent ponctué de mon plus beau sourire charmeur. Bah quoi? Toute tactique est bonne à prendre n'est ce pas?
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) EmptySam 8 Oct - 13:05


Marcus & Jonathan

Comment dois-tu prendre cette situation ? Marcus est un ami d’enfance, enfin, ton meilleur ami pour être plus exacte. Bien que tu n’ailles plus de souvenirs de lui, tes parents t’en avaient légèrement parlé. Ils disaient que vous étiez sans cesses fourrés ensemble, que tu passais ta vie à ses côtés mais que la vie vous avait séparés. Ils n’avaient jamais approfondi le sujet de son départ, tu n’avais pas cherché à en savoir plus. D’ailleurs, apparemment, il était parti plus ou moins au même moment que ta demande en mariage. Tu ne fis néanmoins pas le rapprochement, te disant qu’un jour, tu aurais les réponses tant attendues et que ta mémoire te permettra d’y voir bien plus clair. Pour l’instant, tu profitais du moment présent, décompressant de tes tensions actuelles. Quoi de mieux que de faire le débile avec lui ? Puis, il ne semblait absolument pas contraire à vos délires quoi que légèrement provocateurs quand même. Après tout, vous aviez grandis, sept ans d’absences vous sépares et donc, tu pouvais seulement penser que les choses avaient changés entre vous. Tu lui mets donc les menottes avec rapidité alors qu’il fronce le nez d’un air boudeur. Cette frimousse te fait rire, surtout que ça lui va parfaitement bien. Il a le visage pour faire le martyre ce mec, c’est abominable. C’est que t’en aurais presque envie de lui faire un câlin. Tu lèves les yeux au ciel d’un air amusé, te préparant à lui donner ton verre. Sauf que voilà, il se jette sur toi, profitant d’un moment d’inattention de ta part.

« Non de… » Tu jongles avec ton verre pour pratiquement le jeter sur la table basse, renversant légèrement sur celle-ci mais pas non plus tout le contenu. Merci les réflexes ! Il s’empare de tes doigts refermés et tu ris aux éclats, poussant un petit cri alors que tu tombes lourdement sur le sol, ayant le souffle coupé sur le coup. « Bordel, je me fais agresser. AU VIOL ! » Bon, les voisins allaient sûrement se poser des questions sur le coup…. Tu ne te laisses pas faire, agitant les bras pour mettre les clefs hors de sa portée, alors qu’il avait pris place sur toi à califourchon. Sur le coup, tu ne penses pas réellement à cette proximité des plus…ben proche, bien trop canalisé sur le fait de l’empêcher de gagner cette bataille. Vos rires se mêles, s’entremêles et tu te surprends à apprécier plus que nécessaire ce moment enfantin. Marcus se calme finalement, mais par précaution tu gardes les bras levés derrière la tête, tenant toujours fermement les clefs de sa liberté. Tu remarques alors que ta respiration c’est légèrement accéléré, bien que tu aurais pu le retourner comme une crêpe. Tu as été formé pour ça, mais là n’est pas ton but. Cette proximité te frappe alors de plein fouet et tu cesses peu à peu de rire également. On se calme Jonathan, tu ne vas quand même pas t’emballer, ça serait mal vu non ? « Il faudra me passer sur le corps pour que je cède au chantage ! » Mauvais jeu de mot, clairement !

Tu sens ses doigts s’enfoncer dans tes joues, faisant en sorte que ta bouche prenne une forme bizarre. Tu bouges légèrement les lèvres comme un poisson, faisant un petit bruit très étrange. Sauf que la suite, tu ne t’y attendais absolument pas. Ses lèvres se posent sur les tiennes. Un baiser enfantin, puérile, mais le fait est là… Tu vibres de l’intérieur, tu montes en température. « tchu mchuplira. » Oui, parler avec la bouche pincée c’est loin d’être facile. Tu tentes de ne pas montrer la tension qui s’accumule en toi, comme une overdose d’adrénaline alors qu’il se redresse pour te toiser. Des chatouilles ? Il ne va quand même pas oser ! « C’est franchement petit d’en arriver à de telles extrémités ! » Tu regardes ses doigts avec appréhensions, parce que bon, tu es plus que chatouilleux. « Je ne m’abaisserais pas à plier devant un tel chantage. » Brusquement, tu attrapes ses poignets pour le bloquer, te laissant tomber sur le côté pour l’entraîner dans ta chute. Passant une jambe autour des siennes tu bloques également celles-ci, rapprochant dangereusement ton corps du siens. « Et là, tu fais quoi hein ! On fait moins le malin monsieur le maitre chanteur. Supplie-moi de te lâcher et peut-être…je dis bien peut-être que j’accèderais à ta demande. » Tu peux sentir ton souffle se répercuter sur son visage, alors que ton regard est rieur pendant que tes mains ne lâchaient pas ses poignets histoire de l’empêcher de te chatouiller.



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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) EmptySam 8 Oct - 13:43


Marcus & Jonathan

L'excitation liée à l'euphorie retombe peu à peu, bien qu'il ai réussi à me prendre en traitre pour mener cette bataille à son avantage, mes éclats de rire se font moins clairs, plus graves, avant de de ressembler vaguement au souffle court causé par une course improvisée. Incontrôlable vague brûlante qui roule sur mon épiderme, dont les flammes crépitent sous forme de frissons alors que ton corps robuste recouvre et maintient le mien immobile. Je remercie le choc de la surprise qui m'empêchera d'avouer à voix haute que je n'ai rien contre le fait d'être ton prisonnier et que je quémanderais peut être bien la torture. Bordel Marcus arrêtes ça tout de suite! Je peine à avaler ma salive alors que je prie pour que mon halètement soudain ne soit interprêté que comme une tentative de lutte et d'évasion échouée. Je me frappe intérieurement pour ces pensées qui m'étranglent brusquement et me contraint à penser à la gaine de dame Hodgkin et si ça suffit pas il me faudra imaginer une poitrine ridée et tombante. L'air brûlant qui gifle mon visage semble rebondir sur le tien alors que je lutte contre mes pensées obscures pour ne pas laisser mon corps exprimer ce que tu m'inspires à l'instant. Je suffoque presque sous la pression dans une lutte acharnée silencieuse alors que je cesse enfin de m'agiter. ne regardes pas ces yeux, ni ces lèvres, oops non fermer les yeux est une mauvaise idée! Tant de consignes balancées pour préserver ma bonne conscience et je force un grognement en laissant mes doigts crispé s'ouvrir légèrement.  « okaay okaaay c'est bon t'as gagné!» soufflais je résigné en réprimant brutalement  mon envie de faire glisser en traitre ma jambe entre les tiennes pour reprendre l'avantage. Ce petit jeu devait se calmer, avant que ça ne dégénère. J'étais déjà si proche du dérapage que je me demandais par quel miracle étais-je resté "sage".

Mes lèvres, ma langue, ma bouche, ma gorge, mes poumons, semblaient être ravagés par le vent brûlant du désert « bien que l'idée d'être ton prisonnier soit séduisante, je commence à avoir super soif.» un sourire angélique étire mes lèvres dévoilant ma dentition  « alors on m'détache monsieur l'agent? J'serais sage... promis!» rajoutais je de ma voix fluette et suppliante. Visiblement insuffisant pour gagner ma liberté je gémissais bruyamment « maaaiis allez steeeuupplaaaiiitttt.» m'écriais je sur un ton puéril et suppliant alors que j'étirais tout mon corps sous le tien. Rendant les armes pour éviter tout incident diplomatique alors que mon cerveau lui semblait encore en conflit avec ma raison.  « maitre?» ajoutais je amusé en pouffant de rire. Parce que la plaisanterie c'était encore la plus facile et discrete façon de se défiler sans éveiller les soupçons. Et puis j'avais beau me gifler à coups d'images écoeurantes si tu restais encore quelques instants de plus dans cette posture, mon corps finirait par m trahir malgré mes efforts pour l'éviter.
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) EmptySam 8 Oct - 14:52


Marcus & Jonathan

Tu as l’impression que ce genre de scène, de délires t’es légèrement familier. Comme si ce n’était pas la première fois, comme si tu connaissais l’environnement, l’atmosphère sans pour autant mettre le doigt dessus. Ton corps reste contre le siens, alors que tu sens ta respiration tenter de se calmer sous l’effort du moment. Comment en étiez-vous arrivés là ? Bonne question. Ça c’était passé rapidement, bien trop rapidement pour que tu ne puisses freiner le moment. Dans ta tête, un message d’alerte semble retentir une nouvelle fois. Un triangle rouge qui clignote, qui te dit que quelque chose se trame, que quelque chose se cache sous cette mise en scène bien trop singulière. Il finit par desserrer ses doigts t’annonçant que tu as gagné. Un sourire de vainqueur s’affiche sur tes lèvres, bien que ton corps semble ne pas décider à le lâcher ou encore, à répondre présent. Ton cerveau est mis en pause face à cette proximité bien trop rapide. « C’est con ça hein ? Parce que la bouteille de vin est bien trop loin pour que tu puisses l’atteindre. » Tu le provoque, tu t’amuses de lui. Il te demande de le détacher, qu’il sera sage désormais. As-tu seulement envie qu’il soit sage ? Une partie de toi le souhaite, la seconde elle, refuses l’éventualité qu’il enfile son costume d’homme plus sérieux. Tu fais mines de réfléchir quand il te supplie presque, t’offrant même un « maitre ». Tu ris alors devant son désespoir évident. « Bon, d’accord, mais sois sage sinon je t’attache une fois encore… »

Tu finis par te décoller de lui, reprenant les clefs pour le détacher calmement, le libérant enfin des menottes pour mettre celles-ci sur la table basse. Lui tapotant la joue d’un air content, tu souris de plus belle, un air moqueur sur le visage. « Voilà, il est content le petit Marcus ? » Tu te redresse rapidement, remontant ton pantalon par la même occasion qui avait légèrement glissé face à la « bagarre » enfantine que tu avais mené aux côtés du brun. « Bon, c’est pas tout ça mais il fait soif ici. Toi et tes conneries… » Bien sûr, toi tu es complètement innocent. Prenant ton verre, tu le bois cul sec et te sers déjà un nouveau, laissant Marcus boire à son aise. Curieux, tu te mets à arpenter la pièce tout en observer les objets ici et là. « C’est que t’as pas des gouts de merde pour la déco. Enfin, mes parents m’ont dit que t’étais architecte, tu viendrais pas faire la déco de chez moi non ? » Tu tournes ton regard vers Marcus, un léger sourire aux lèvres alors que tu prenais une nouvelle gorgée de ton vin. Tu te rapproches dangereusement de la cuisine lorsqu’un objet te fait t’arrêter net, comme un arrêt sur image. Tu te revois l’offrir à Marcus comme cadeau de Noël, une blague idiote parce que ce n’était pas son réel cadeau. Tu l’avais acheté pour le faire chier, parce que la babiole ne ressemblait vraiment à rien. Tu te souviens de son regard amusé, de vos rires alors qu’il te poussait pendant que tu lui balançais une chaussette de noël à la figure.

Puis plus rien…quelques secondes d’une vie passé, d’un souvenir éloigné qui tentait de refaire surface. « C’est moi qui te l’ai offert…à Noël non ? » Tu avais parlé assez doucement, prenant l’objet entre tes doigts. Il fait tâche dans la décoration. Rouge rouille, sans réelle forme, il y avait deux yeux déformés et un style de bouche à faire peur aux jeunes enfants… « Je t’avais fait croire que c’était ton cadeau… » C’est étrange, c’est violent. Parce qu’au final, ce qui t’avait le plus choqué c’était ce que tu avais éprouvé à ce moment-là. Une affection étrange, un regard que tu savais s’illuminer d’amusement et d’autre chose. Tu te tournes pour faire face à Marcus qui semblait intriguer, peut-être également mal à l’aise ? Tu n’en savais rien. « C’est moi ou pas ? J’hallucine pas ? Je t’ai même balancé une chaussette de noël, on était dans une chambre parce que tu m’as poussé sur un lit en riant…je me souviens de rien d’autre d’ailleurs. » C’est frustrant.




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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) EmptySam 8 Oct - 16:01


Marcus & Jonathan

Le petit salopard se fout ouvertement de ma gueule, ah Jon' si je t'aimais pas autant tu sais qu'un mauvais perdant comme moi pourrait mal le prendre? Non tu sais pas et c'est tant mieux. C'est étrange cette sensation, cette part de moi qui accepte et adhère à cet amnésie me permettant de renouer avec toi comme avant... comme avant toutes ces merdes qu nous ont séparé. Egoiste que je suis de penser ça, de vouloir te garder ainsi juste pour t'avoir encore un peu rien que pour moi et heureux... Je chasse ces idées malvenues alors qu'en bon amis je devrais faire tout mon possible pour t'aider à te souvenir, chasser cette possessivité et cette jalousie qui n'amène jamais rien de bon et me fait croire que tout est mieux comme ça. Je grogne, je grimace, pour la forme parce que je ne suis pas si docile que ça, enfin, en apparence, au fond ma défaite je l'accepte et te cède la victoire avec une facilité déconcertante. J'te laisse te moquer encore un peu et profite de ma liberté pour apprécier le vent de fraicheur qui éteint le brasier du désir et me délecter du gout subtile et délicieux de ce grand cru français. Je savais que ton père avait de bons gouts mais là c'est un choix de maitre, respect!  Faudra que je songe à le remercier d'ailleurs. Je te regarde non sans cacher mon amusement certain boire ce verre comme si c'était un simple sirop.  « Doucement dude, tu vas être bourré avant moi!» gloussais-je amusé alors que tu te resservais. Je buvais plus lentement parce qu'un tel vin se savourait et se serait un crime que de le boire comme de l'eau. J'te pardonne cette faute, mais c'est bien parce qu c'est toi mon chat!

La conversation prend des tournures plus sérieuses et moins ambigues, même si l'idée de venir intervenir dans l'intimité de ton logement n'est pas pour me déplaire et me fait survenir quelques pensées encore malvenues. N'allez pas penser que je suis un pervers, mais c'est l'effet Jojo ça, ça me rend complètement accro. Je souris et hoche la tête  « tant que tu décides pas de m'accrocher comme nouveau lustre sur le plafonnier de ta chambre ça me va. Par contre à une seule condition! Si je viens, tu accepteras que ce service soit gratuit, je refuse de faire des affaires avec la famille.» Ouais parce que d'une façon t'es ma famille. Je t'adresse un clin d'oeil avant de remplir à nouveau mon verre. Tu te lèves et arpente mon loft alors que je fais tourner le verre pour admirer la robe de ce nectar rouge. Mon coeur manque un battement lorsque ta voix m'extirpe de cette contemplation. « pardon?» hoquetais-je sous le choc en posant mes yeux ronds sur toi te tenant devant la chaussette de noel ridiculement kitch. Je croyais que tu ne te souvenais de rien? ESt ce que tu me cache des choses? Mais ton regard semble aussi surpris que le mien alors que tu précise ton souvenir. La bouche entrouverte j'étais incapable d'émettre le moindre son , je te dévisageais avec stupeur alors que tu gardais l'objet dans tes mains. De quoi tu te souviens d'autre? Est ce que tu sais comment cette soirée à terminé? Sonné par le choc, je te laissais involontairement dans le doute te poussant à me questionner. Merde.... qu'est ce que je suis censé dire? La vérité ou te cacher des choses? Ma gorge se noue et je peine à avaler ma salive alors que ton regard est braqué sur moi à la recherche de réponses, de détails supplémentaires.  « Je..tu... te souviens de ça depuis quand?» bafouillais-je inutilement alors que toi comme moi savions que cela venait de surgir. Je déglutissais bruyamment avant de prendre une gorgée de courage dans mon verre. L'abandonnant sur la table pour me lever, m'approcher, effleurer le tricot rouge du bout des doigts. Mon regard se relève vers le tien et je t'adresse un maigre sourire  « j'y ai cru en plus... le vrai cadeau c'était ma première guitare.» précisais-je simplement avant de prier pour ne pas avoir à me mettre en position délicate. Avec un peu de chance tu prendrais cette fin de souvenir comme un simple écho à ce qu'il venait de se passer sur ce canapé.

Je détourne rapidement le regard « il est p'tet temps de te montrer ma surprise.» lachais je avant de me diriger vers le placard de l'entrée et en sortir un carton un peu plus grand qu'une boite à chaussures. Je posais la "boite aux trésors" sur la table basse, celle que je n'avais réouverte qu'il y'a  peu de temps, après être la cherchée dans le grenier de mes parents. j'avais pris soin d'ôter les photo compromettante mais n'avait pas pensé que certaines pourraient se réveler ambigues d'un regard extérieur. C'était ce genre d'attitudes même qui avait causé des rumeurs et interrogations  sur notre relation par le passé. Je te fais signe de t'asseoir et te laisse fouiller dans la boite contenant des tickets de concert, des places de ciné, des photo de nous à tout âge , déguisés en filles, dans une cabane dans les arbres, soufflant les bougies d'un gâteau, se poussant dans un lac, il y en avait même une au sein d'une soirée étudiante moi te mordant la joue, encore une avec le regard encore ensommeillé alors que nous posions dans un lit... des autres babioles comme une vieille cassette ou un morceau de mon plâtre contenant "ton oeuvre d'art" dessiné au markeur. Je te laissais fouiller et contempler les traces du passé dont tu ne te souvenais plus, tentant de sous titrer ce que tu avais en mains. « mon père à fait démonté la cabane après que je me sois cassé le bras après que nous avions tenté de jouer à tarzan... là? j'me souviens plus trop de la fin de la soirée, je sais que j'ai vidé mes tripes dans le jardin de la famille Carlson, les shot c'est hyper mauvais tu sais?.» ajoutais je alors que tu échangeais la photo de la cabane contre celle ou nous buvions dans le même verre à la paille un shot enflammé pour tes dix sept ans. Mon regarda faisait des allers-retour entre les photo et ton visage appréhendant comme espérant à la fois le retour de tes souvenirs. Mais pour le moment je n'ai pas vraiment mentit, j'ai juste "omis" certains détails.
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