La situation s’envenime entre eux deux. La demoiselle ne semble pas disposée à donner du crédit aux explications du plus vieux, qu’il juge pourtant cohérent en vue de sa personnalité. Il encaisse ses propos qui égratignent son être et fragilise sa bienveillance à son égard. Il sait que cette situation est source de frustration autant pour Shannen que pour lui, mais il ne peut faire autrement : son inquiétude vis-à-vis des regards curieux d’autrui l’empêche d’agir avec la nonchalance et la spontanéité qu’il use lorsqu’il se tient à ses côtés lorsqu’ils sont seuls. De ce fait, il demeure campé sur son idée : elle est injuste. Et la suite de ses propos ne vienne nullement amoindrir cette pensée. L’adolescente crache sa rage et son mécontentement face à son rejet qu’elle n’accepte pas. Il tente de la retenir, mais elle se dégage de son emprise, bien décidée à lui faire entendre raison. Il inspire profondément pour contenir les paroles qui se frayent un passage au sein de son être. Il est partagé entre deux sentiments diamétralement opposés et ce n’est pas simple d’y voir clair. Alors, il s’efforce d’adopter une posture mure, de ne pas répondre à ses paroles qui provoquent sa fierté et la titille avec une dextérité dont elle semble devenir maîtresse. Cela l’agace qu’ils en viennent là alors que c’est leur première sortie. Cela lui laisse un gout particulièrement âpre au fond de sa gorge. « Si j’avais su, je t’aurais juste amené dans un coin paumé pour te donner ce que tu veux. » Sa frustration s’exprime, son regard sombre rencontre le sien. « Ça m’apprendra à avoir voulu faire les choses bien. » Lui aussi est frustré, par ce qu’il semble comprendre dans les reproches de l’adolescente, alors qu’il éprouve le même désir, mais ce n’est pas pour autant plus simple pour lui de gérer ce type de situation. Si l’adolescente a droit aux doutes, il en est de même pour lui, mais cela semble être une réalité qui échappe à l’adolescente. Déterminée, elle quitte la salle sous son regard largué. Il a du mal à cerner ce qu’il se passe, mais il ne lui en faut pas plus pour qu’il se lève à son tour, attrape son manteau pour la suivre à l’extérieur. L’adolescente a pris une avance conséquente, mais sa grande taille lui permet de réduire significativement la distance imposée pour la retenir. « Shannen, attends, putain... » Il clame en venant attraper son poignet de nouveau avant qu’elle ne puisse atteindre la fin du parking. « Laisse-moi te ramener au moins. » Il déclare dans une voix résolument troublée. Ses prunelles viennent trouver les siennes et il y voit clairement toute sa déception. « Je suis désolé, OK ? J’ai flippé. Je ne sais pas comment gérer tout ça. Je ne voulais pas te blesser. » Il admet faiblement. « Je ne veux pas qu’on parte sur un mauvais pied. Ne m’en veux pas. » Il use de sa franchise pour obtenir l’attention de l’adolescente tout simplement, afin d’amoindrir la tension palpable entre eux. Du moins, il l’espère.

En bonne demoiselle en crise d'adolescence, Shannen possède un besoin compulsif d'exploser lorsque le désaccord s'interpose entre son partenaire et elle. « C'était génial jusqu'à ce que tu me repousses Ciaran. » Elle lui fait comprendre avant de s'envoler du cinéma, retrouvant le froid glacial de l'extérieur. Elle commence à entreprendre plusieurs pas en direction de chez elle. Le vent qui souffle sur ses cheveux et sa peau ne suffit pas à calmer la frustration qui reste logée en elle. Elle a envie de cogner ses poings contre les murs qu'elle frôle, de hurler un coup tant la colère l'a envahie à cause de cette altercation. Elle soupire de rage, verse quelques larmes incontrôlables de déception et de hargne. Elle ne parvient plus à les contenir ; toutes les émotions vives qui la traversent ne demandent qu'à s'écouler de ses yeux assombris. Elle sent toutefois une emprise contre son poignet et elle est contrainte de se retourner pour apercevoir Ciaran. Elle ne pensait pas qu'il la suivrait, qu'au contraire il ne s'entêterait pas autant et la laisserait s'envoler en paix. Elle rétorque toujours avec autant de virulence, par simple plaisir de lui tenir tête. « C'est bon, je suis capable de marcher. J'ai pas besoin de toi. » Elle ne veut pas dévoiler sa fébrilité même si des perles salées continuent de longer ses joues. Alors elle décide de crier pour effacer toutes traces de fragilité, et feindre une force morale incomparable. « Eh ben c'est raté. Lâche-moi maintenant. » Il lâche quelques paroles douces et emplies de sincérité, et Shannen peine à résister à son regard de chien battu. Il semblerait qu'elle ait poussé trop loin, qu'il ne peut même pas camoufler la peine qu'il ressent. Elle lui explose en plein visage lorsqu'elle le contemple avec ces yeux-là, vides et attristés. Pendant qu'elle tentait de soutenir son regard pour montrer sa capacité à être forte, Shannen voit son courage s'écrouler. Elle est obligée de succomber lorsqu'elle ressent autant sa détresse. Elle lui poignarde le cœur et est obligée d'y répondre, même après plusieurs secondes. « Bon OK, mais c'est juste parce qu'il fait froid ! Ne t'imagine pas que j'arrête de t'en vouloir. » Elle finit par grimper dans sa voiture, détournant le regard vers les paysages extérieurs. Elle ne lui prête aucune attention, demeure dédaigneuse et enragée. Néanmoins, lorsqu'un contact doux se dépose contre sa paume, Shannen n'a pas le cœur de le repousser. Elle aurait pu se servir de cette occasion comme une vengeance, l'écarter d'elle avec la même brusquerie dont il a fait preuve. Mais elle ne peut pas. Sa main reste accrochée à la sienne durant une bonne partie du trajet. « Tu m'énerves. » Elle murmure simplement à ce sujet, à la fois avec lassitude et affection, mais il lui répond en caressant légèrement sa cuisse et ça suffit pour la faire taire jusqu'à la fin du voyage. Il la dépose et la suit jusqu'à la porte, sans doute pour s'assurer qu'aucun dommage ne viendra entraver sa route jusqu'à l'appartement. Ils prennent l’ascenseur, traversent le couloir, puis Shannen intègre la première pièce. Elle se retourne vers lui, en ayant l'intention de refermer la porte sans le laisser s'introduire. « C'est bon, je suis en sécurité maintenant. » Tu peux partir, elle aurait désiré ajouter mais ce n'est pas la peine d'aggraver sa peine. Le message est sous-entendu, pourtant Ciaran ne semble pas comprendre puisque sa main bloque le milieu de la porte. Shannen n'a aucune envie de se brusquer, ou de forcer, elle se contente seulement de relever la tête vers lui pour lui lancer un regard d'incompréhension, qui pose son interrogation à travers.

« Il fait froid, tu risques de tomber malade. » Il déclare en écho à sa réponse. Le trouble provoqué par leur dispute est conséquent. Il n‘est pas à l’aise avec cette idée, car il désire simplement profiter de la présence de la demoiselle. La révélation de ces sentiments pour la jeune adolescente est quelque chose de perturbant pour lui. Il ne s’est pas attendu à s’attacher à elle de cette manière ou à une quelconque femme tout court. Il s’est fermé à ce sentiment durant tant d’années, que se découvrir de nouveau amoureux à une saveur étrange, déroutante et surtout rafraichissante. Il est peut-être d’un âge plus mûr que la demoiselle, mais il n’en demeure pas moins un être maladroit, qui n’agit pas toujours comme il le faudrait. Notamment, avec une jeune fille en fleur comme Shannen. Alors pour amoindrir la colère de l’adolescente, il fait preuve de franchisse. Il admet sa maladresse, mais également sa fébrilité. Il ne veut pas qu’ils se quittent sur un mauvais pied, que cette journée qui se devait être réjouissante, prenne une approche plus sombre. Sa sincérité semble atteindre l’adolescente. Du moins, c’est la sensation qu’il en a et les paroles de l’adolescente ne le trompe pas : elle se laisse amadouer par ses excuses. Ce qui le rassure indirectement, bien qu’il ne cherche nullement à la manipuler. En réalité, il aimerait juste effacer les traces de morosité qu’il a provoqué au sein de sa poitrine après l’avoir inondé d’un bonheur puissant. En conséquence, il se contente d’hocher la tête à ses propos, l’invite à retourner dans la voiture avant de prendre le chemin jusqu’à chez elle. Pourtant, il ne peut s’empêcher de venir chercher son contact. Il veut lui prouver qu’il désire tout autant la frôler qu’elle ne l’a désiré dans le cinéma. Elle se laisse faire, mais demeure imperméable en apparence à son action et ses doigts finissent par caresser sa cuisse avec innocence, dans un geste intime et purement empli de douceur. Elle ne décroche pas un mot, garde cette posture froide en apparence tout le long du trajet. Il la raccompagne jusqu’à la porte de son appartement pour tenter d’obtenir un pardon qui semble tarder à venir. Il se sent maladroit, mais il ne se laisse pas abattre. Il veut réellement que la situation s’améliore alors, lorsqu’elle désire lui fermer la porte au nez, il la bloque de sa poigne ferme, mais sans violence. « Laisse-moi rentrer, crevette. » Il déclare en venant pénétrer dans l’appartement sans attendre réellement son aval. Il s’impose indirectement, mais ses prunelles claires se plongent avec douceur dans les siennes, tandis qu’il fait un pas au sein de l’appartement. « On peut juste se poser devant la télévision lovés l’un contre l’autre ou juste discuter de ce qu’il vient de se passer si tu préfères, calmement. Tu veux vraiment finir notre premier rendez-vous sur une mauvaise note ou me donner une chance de l’améliorer ? » Il questionne en venant doucement dégager son visage du bout des doigts sans la quitter un instant du regard. Il la sonde avec attention pour essayer d’obtenir une réponse, qu’il espère favorable à son attention.

Après une crise tumultueuse, endiablée, sous la base d'une colère commune, les deux amants se retrouvent au bas de la porte de Shannen. Le blond insiste pour rester près d'elle, peu désireux de laisser ce froid ronger leurs entrailles et former un fossé entre eux. L'adolescente ne sait pas comment réagir exactement, mais elle n'a pas le choix de laisser s'introduire, lorsqu'il bloque la porte et force le passage. Il se positionne face à elle, les yeux clairs scrutant dans les siens. Shannen aimerait détourner le regard, mais elle s'impose plutôt à travers pour lui tenir tête comme elle apprécie le faire. « A quoi bon ? On se comprend pas. Tu es campé sur tes positions, et moi les miennes. On a chacun notre point de vue donc ça sert à rien de discuter. » Elle n'a pas envie de lutter pour lui expliciter clairement ce qui pèse son cœur, elle pense l'avoir déjà effectué en explosant sa rage dans le cinéma. Ciaran continue de l'observer, il vient même caresser sa tempe en découvrant son visage de ses cheveux. Elle tente de demeurer froide, mais ça devient complexe lorsqu'il se montre si adorable, troublant. Elle sent son cœur battre vigoureusement contre sa poitrine, tandis que ses yeux gardent cette difficulté à changer de vision. Elle s'apaise à ses regards lancés, à son contact. « Autant regarder un film, de toute façon tu as pas l'air de vouloir partir. » Elle va se le coltiner encore plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'il doive s'envoler pour exercer ses heures de travail au sein d'un restaurant. Shannen ne s'attend pas à ce qu'il disparaisse, et en vérité, elle n'y tient pas vraiment.

Après avoir endommagé le bonheur, qu’il a provoqué par l’aveu de ses sentiments, avant de se laisser gagner par des craintes conséquentes, il s’efforce d’arranger la situation. Il met de côté sa fierté, car l’affection qu’il porte à ce bout de femme est conséquent. Il comprend que ces angoisses ont pu ébranler la sensibilité de l’adolescente, mais il est prompt à améliorer les choses si elle lui en laisse la possible. Du moins, il compte bien mettre toutes les chances de son côté. En conséquence, il s’impose, propose une suite à leur premier rendez-vous, qui a perdu de sa perfection par cette altercation entre eux deux. Les propos de Shannen ne le laissent pas indifférents, bien qu’il ne les commente pas. Il se contente juste d’esquisser un simple sourire, car il est disposé à accepter qu’ils n’aient pas eu la même approche, mais il ne veut pas s’attarder sur ce moment de tension, car il préfère profiter de leur temps à de choses plus douces. Il cherche le contact, tente d’apaiser la colère de l’adolescente, qui finit par consentir à regarder un film en sa compagnie. « Parfait, je te laisse le choisir. » Il ne préfère pas s’attarder sur ces dernières paroles, car il perçoit qu’il s’agit que d’une provocation de sa part. Il lui sourit simplement tandis qu’il prend place sur le canapé. Il l’observe mettre le film en route et finit par lui tendre doucement la main pour l’attirer vers lui. Il l’invite à se positionner contre lui, enroule son bras autour de son épaule et louve sa tête contre sa nuque, le regard en direction de l’écran tandis que sa menotte libre glisse sur le bras de la demoiselle. Il laisse cette douce sensation envahir ses sens, les détendre tandis que son cœur bat la chamade. Il se sent bien, cruellement à sa place.

Shannen finit par succomber au désir du blond ; cède devant sa proposition car il semblerait que leurs échanges tumultueux ne soient pas la solution pour retrouver un calme bienfaiteur entre eux. Elle abandonne ainsi l'idée d'être comprise par son amant, ou de trouver un terrain d'entente qui mélange leurs idées pour créer un tout plus hétérogène. Chacun garde son point de vue et il n'est pas utile de reprendre leur crise de colère. Comme Ciaran, l'adolescente est plutôt désireuse d'éloigner ces traces de morosité, de chasser cette zone d'ombre qui voulait les embarquer avec elle. Elle accepte son initiative de regarder un film, assis sur le canapé, pour rattraper la séance de cinéma ratée. Le blond ne répond rien à ses requêtes, son avis sur la question posée, il se contente de l'inciter à choisir le film. Shannen le laisse alors s'installer, tandis qu'elle part à la recherche d'un DVD qui pourrait les satisfaire tous les deux. Elle s'abaisse sous la télévision pour regarder leurs possessions à l'intérieur du meuble, y dégotant 500 jours ensemble. Une bonne comédie dramatique qui apporte joie et peine en même temps, dont le sujet est assez basique pour plaire à Ciaran aussi. Elle allume les appareils avant de se retourner et de se déplacer jusqu'au canapé. Avant même qu'elle ne s'asseye, elle aperçoit la main du blond se tendre en sa direction. C'est un premier pas qu'il fait vers elle, et elle n'a pas le cœur de repousser ses doigts brandis en l'air. Après un léger moment d'hésitation et un regard prude vers lui, Shannen entoure ses doigts fins contre le dos de sa main pour se laisser entraîner contre lui. Il l'invite à se glisser contre ses cuisses et elle s'applique à le faire, s'accrochant à son cou pour trouver une position confortable. Ciaran entoure sa taille et son épaule de ses deux bras, tandis que sa tête trouve refuge contre son épaule. L'adolescent en fait de même, pose son visage au creux de son cou, sans même apercevoir le film. Elle s'en fiche complètement. Elle respire son odeur, ferme les paupières pour s'apaiser à son contact. Elle reste blottie et attachée à lui, sans avoir la moindre intention de le lâcher. Après plusieurs minutes de silence, elle finit par s'exprimer : « Désolée, pour les places de ciné. » Elle comprend qu'il a dû économiser pour lui payer, qu'il a enfreint les règles sur les dépenses pour elle. Elle embrasse son cou dans un baiser furtif et tendre, se sentant coupable. Sa demande de pardon ne fait qu'affirmer le bien-être d'être auprès de lui ; c'est une manière d'assumer, enfin, le bonheur qui la consume d'être en sa présence.

Il s’impose à elle dans l’espoir de chasser la frustration de sa poitrine et inonder le cœur de l’adolescente, tout comme le sien, d’une douce chaleur. Il veut expier de leur mémoire ce moment de maladresse, qui les a conduits à se confronter. Il ne veut pas que leur premier rendez-vous finisse sur une mauvaise note et il est profondément soulagé qu’elle lui laisse la possibilité de changer la donne. En conséquence, il fait un geste vers elle, réclame silencieusement une étreinte intime et innocente. Il sent bien qu’elle hésite, mais il demeure confiant, patient et savoure la caresse de ses doigts sur sa main, quand elle abdique et vient se glisser au creux de ses bras. Il l’étreint avec douceur, sans pudeur pour le coup et lui administre toute sa chaleur corporelle. Son cœur bat la chamade, il se sent bien tout contre elle et savoure cette sensation imprégner tout son être. Il s’enivre de son odeur sucrée, le frôlement de sa respiration contre sa nuque. Cela fait un bien fou et il se détend totalement. Les paroles de l’adolescente le surprennent. Il esquisse un sourire fin sur ses lèvres. « Moi aussi, je suis désolé pour ce qu’il s’est passé. » Il admet dans un murmure, avec sincérité. Il ne voulait pas la blesser. Il a juste paniqué, car il demeure un être particulièrement vigilant et angoissé malgré ses airs rebelles et désinvolte. Il est plus sensible qu’il n’en donne l’impression. En conséquence, il s’applique à lui rendre son baiser contre sa nuque avant de juste profiter de cette étreinte. Ses traits détendus, le manque conséquent se fait sentir et si d’habitude, il lui est difficile de trouver le sommeil, il se laisse gagner par la chaleur procurée par le corps frêle de l’adolescente. Il s’enivre de cette sensation de bien-être et plonge inévitablement dans un sommeil profond et réparateur, car il se sent juste cruellement bien. Il s’endort paisiblement devant le film, n’en est extirper que lorsqu’il sent son téléphone vibrer et sonner au sein de la poche de sa veste. Le regard endormi, toujours Shannen au creux de ses bras, il l’éteint rapidement pour ne pas troubler le sommeil de l’adolescente. Pourtant, il sait qu’il doit se lever pour aller travailler, réaliser ses tâches quotidiennes. Alors, il entreprend doucement une action pour se retirer du corps de l’adolescente sans la brusquer, la réveiller. Il ne désire pas qu’elle quitte les bras de Morphée. Il lui enverra un SMS dans la soirée. Seulement, il a juste le temps d'attraper les clés de sa voiture, qu'il sent la jeune fille s'extirper de ses songes. Elle se frotte légèrement les yeux et réclame avec une innocence attendrissante : "Et mon bisou ?" Cela provoque son sourire et un rire s'échappe doucement de ses lèvres. Il se rapproche d'elle, laisse ses lèvres retrouver ses comparses pour un doux baiser. "Je vais travailler, reposes-toi bien." Il déclare avec douceur avant de s'extirper de l'appartement pour retrouver ses obligations d'adulte.