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 You can not escape [Jules]

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MessageSujet: You can not escape [Jules]   You can not escape [Jules] EmptyJeu 27 Oct - 1:13

You can not escape
I am thinking it's a sign
Jules ✧ Berlioz
«Foutaises...» Murmurais-je entre mes lèvres après lui avoir offert mon plus beau sourire et ce regard attendrissant que je ne sais que trop bien manier à ma guise, encore une promesse pour ce soir, se trouver dans ce qu'on dis être "le lit conjugale", non ce n'est pas la volonté qui lui manque, le temps me dit-il, vous savez ce fichu tic-tac sur la montre qui vous bouffe la vie aussi rapidement qu'un virus qui prend possession de tout votre corps, des minutes, des heures et des années où je compte maintenant cette solitude, tout serait bien plus simple si j'étais la femme au foyer parfaite, encore faudrait-il les enfants qui vont avec et l'épouse digne de ce nom, car j'avoue dans le reflet du miroir que je suis bien loin d'être celle qu'il espère, celle en qui il croit, comme une pâle copie de cette femme que j'étais avant, l'amour rend aveugle dit-on, et l'absence alors ? Elle vous évince de la réalité tout simplement. Mais j'ai appris à me convenir de ce rythme de vie, de ce couple presque inexistant en privé et pourtant si invincible aux yeux de tous, est-ce que c'est ça notre force, l'unité malgré les ravages de la vie... Tout ça ne tient qu'à ce fil si fragile qu'est l'amour, aussi étonnant semble-t-il j'arrive à l'aimer même si j'ai ce besoin d'aller me réconforter dans d'autres bras, d'autres lits, c'est devenus une sorte d'addiction, ce besoin d'attention constante, de se sentir toujours désiré ailleurs. 

Je jette cette cigarette au sol, sans prendre la peine de l'écraser et je rentre dans ce hall vitré, répétant inlassablement les mêmes actions chaque matin, je salue ses mêmes visages derrière mes verres fumés le temps de prendre place à mon poste de secrétaire, rien de formidable, de très gratifiant, mais ça me suffit amplement, ainsi ça me donne l'impression de rester toujours proche de lui, même si ce n'est qu'une vague sensation faussée. Quelques regards assurés à des hommes que je ne connais que trop bien, mais chacun trouve son compte dans ce silence et ses mensonges arrangés et qui oserait bien porter atteinte à la femme du boss ? Il faudrait être fou, ou avoir une autre carte à jouer, mais jusqu'à maintenant je mène à merveille mes affaires personnelles. Je fouille dans le carnet d'adresses, je dois appeler quatre clients importants pour convenir d'un rendez-vous avec nos meilleurs avocats, on ne file pas les gros poissons aux débutants en général. Un post-it sur l'écran de mon ordinateur me rappelle à l'ordre, un petit nouveau doit faire son entrer aujourd'hui il a été embauché il y a peu de temps, je ne saurais vous dire exactement pourquoi, comment et honnêtement je trouve ça assez suspicieux, en général quand un nouvel avocat débarque je suis au courant, je suppose qu'il doit avoir un autre post, j'aurais peut-être dû creuser un peu plus auprès de mon mari hier soir, enfin une chose et sur je ne vais pas me gâcher à’obtenir plus de renseignements et c'est moi qui suis chargé de l’accueillir, comme si je n'avais rien d'autre à faire de mieux aujourd'hui derrière cet office.  

Des pas résonnent dans le hall, comme mécanisé je ne décolle pas tout de suite les yeux de mon ordinateur et me contente de l’accueillir d'une voix faussement chaleureuse «Bonjour !», ce n'est que quelques secondes plus tard que mon regard se lève vers l’intéressé qui s'est approché de mon bureau. À peine mes yeux posés sur lui, un sourire en coin se dessine délicatement et j'arque un sourcil, c'est sans la moindre gêne que je détail les traits de son visage, merde il est drôlement captivant avec son air froid et sa gueule de mauvais garçon. J'en vois passer des centaines d'hommes derrière ce bureau, bien souvent des gens aussi maniérés que Mariah Carey et qui affiche leur pouvoir par la marque du costume ou de leur montre, bon bien sûr c'est un peu clicher, mais je vous assure que tout n'est pas que légende. Mon regard se plante dans le sien et j'ai comme le cœur au bord du vide, son regard semble interrogateur et en un instant je me dis que c'est peut-être lui, cet inconnu qui va faire partie de notre entreprise. Dans ma tête tout va très vite, trop vite ? Si c'est lui, je ne compte pas le laisser en paix, se serait bien trop dommage de laisser un si joli minois me glisser entre les doigts. «Mr... Barnes ?» Je porte un crayon que j'avais dans la main droite à ma bouche en mordant délicatement l'extrémité, en attendant avec impatience la réponse.        
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MessageSujet: Re: You can not escape [Jules]   You can not escape [Jules] EmptyJeu 27 Oct - 22:22

You can not escape
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Jules ✧ Berlioz
Il coupe sec la radio, sortit de la poche de sa veste un petit bout de papier où son écriture malpropre et illisible y trônait, puis reporta son regard sur l'extérieur. Ses yeux fixait la grande structure imposante et les quelques personnes qui y rentraient. Que des trou-du-culs ; pensa t-il en regardant deux jeunes hommes se diriger vers l'entrée du bâtiment. Celui de droite, qu'il surnomma Émile, était plus petit d'environs une tête que son camarade, portait une paire de lunette ronde et aux verres épais et d'où il était, il pouvait facilement deviner et compter le nombre de bourrelet qui gisait sur son crâne chauve. Au bout de trois pas, la sueur perlait déjà sur son front et tâchait son costard tout frais et tout neuf à peine sortit du pressing. Son autre camarade, qui devait certainement porter le nom de Jean-Charles -ou Jean quelque chose- était grand et élancé, un vrai cheval de course. Les cheveux plaqués en arrière, un sourire colgate, des caleçons à un millions et un costard d'un tailleur d'Italie qui installe sa roulotte qu'une fois tous les ans en Laponie. Un mec qui lui donnait envie de gerber ses corn-flakes du matin. Voyant les initiales Mc LawFirm en grand, au dessus de la porte d'entrée, Jules compris qu'il sonnait à la bonne porte. Quittant son tas de ferraille -pour qui il s'était pris d'affection comme on se prend d'affection d'un petit chiot abandonné- il rejoignit à son tour l'entrée de cette entreprise. Pour l'occasion, il avait enfilé un costard. Pas une marque italienne, pas de chinois derrière ça -peut-être des taïwanais, il n'en savait rien- juste un costard qu'il avait acheté il y avait quelques affaires pour venir à des meetings ultra confidentiel. Fallait qu'il se mette quand même sur son 31, ordre du patron. Plaquant ses cheveux en arrière comme on le lui avait demandé, il poussa la porte de l'entrée avec un frais sourire aux coins des lèvres. Il était dorénavant un employer. Peut-être qu'il travaillait pour faire fonctionner le système et faire régner les lois -ce que lui-même ne faisait pas- ce qui était un grand contraste avec ce qu'il était, mais d'un certains côté ça le faisait rire comme un con.

Il se présenta à l'accueil et on lui indiqua un ascenseur. Il y pris la route, se retrouvant entre Émile et Jean-Charles qui discutaient de leurs soirées d'hier. « Et la petite blonde, tu l'as ramenés chez toi du coup ? » demanda Émile avec un grand air d'imbécile sur le visage. De plus près, Jules trouvait impressionnant le nombre de gras qui stationnait sous son crâne. L'ascenseur s'ouvrit, tout comme le sourire sur le visage de Jean-Charles et les trois compères grimpèrent dans l'habitacle en fer. « Elle a ouvert ses cuisses aussi facilement que cette porte d'ascenseur. » déclara Jean-Charles et le petit gros d'Émile se mit à rire comme un forcené. On dirait une hyène obèse à qui on aurait montré le plus grand bêtisé de noël pour la quatrième fois à la suite -ce qui traduisait ici, un rire faux, gras et son envie de vomir se fit de plus en plus pressante. Jules ne daigna lever un millimètre de ses lèvres. Drôle ? Pathétique, oui. La porte s'ouvrit et avec libération, Jules se dégagea de ces deux imbéciles de niveau trente. Avant que les portes ne se referment, Jules se tourna et leva son majeur en leur direction. Et à voir leurs regards, ce devait être la première fois qu'ils voient un majeur aussi bien dressé.

Quelques pas plus tard, le brun demanda son chemin à une personne au hasard et il repris la route jusqu'au bureau du grand patron. Mais avant ça, case secrétaire. Les deux mains dans les poches, l'une de ses mains trituraient son paquet de cigarette. Putain qu'il avait envie d'une cigarette. Une bonne cigarette, une longue taffe, voir cette fumée sortir d'entre ses lèvres, se délecter de ce poison infâme. Il finit par s'arrêter, juste devant un petit bureau. La blonde lui adressa un bonjour qui l'incitait à faire demi-tour, jusqu'à ce qu'elle daigne lever les yeux en sa direction. Bah putain ; ce sont les deux seuls mots que sa cervelle voulait bien penser. Les yeux bleus de la secrétaire lui donna un bon coup de chaud, si bien qu'il s'obligea à défaire le haut de sa cravate et décrocher un de ses boutons de chemise. Est-ce que lui aussi aura le droit à une secrétaire aussi sexy, que celle-ci ? À l'entente de son prénom, Jules haussa un sourcil. Parfait, il avait sonné à la bonne porte. Le brun se repris rapidement. Perdre ses moyens devant une fille, ça fait pas partie de son éducation. « Ouais. C'est moi. » d'un ton négligé, presque flemmard et ailleurs, il lui répondit. Tout dans la négligence et la flemmardise, encore et encore. Comme quoi, il était né pour ce genre de chose. « J'peux voir l'patron ? Il m'a dit d'passer l'voir avant d'commencer. » fait un effort de prononciation Jules ! se dit-il, continuant à fixer la blonde. Jules avait toujours du mal à parler dans un langage correct, sans accroc. Il préférait aller au plus vite, passant par ce genre de phrase remplis de diminution pour finir sa phrase le plus rapidement. Parce que oui, parler lui faisait chier. « Il est là au moins, l'patron ? » après mûre réflexion, Jules se demanda si c'était bien aujourd'hui qu'il commençait. Avec sa cervelle à moitié utile, tout pouvait encore lui arriver.         
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MessageSujet: Re: You can not escape [Jules]   You can not escape [Jules] EmptyMer 2 Nov - 21:05

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Jules ✧ Berlioz
Parfois, oui j'ai des étincelles de liberté qui ont envie de s'emparer de moi et je voudrais bien quitter ce poste ne plus être rétrogradé à la secrétaire, la blonde aimable de service qui fait fantasmer les plus nécessiteux et qui amuse ceux qui se sentent bien plus supérieurs à moi, enfin cela je leur réserve souvent un sale quart d'heure, il faut vraiment être un novice ici pour oser parler dans mon dos, que croyez-vous, la femme du patron à forcément des privilèges il faut être honnête, on vit dans un monde de requins ici, malgré les apparences, les costards cravates et les sourires colgate cache bien souvent de vrais manipulateurs et ça je l'ai si bien compris que je suis devenue ainsi à mon tour, si c'est triste ? Non c'est parfois jubilatoire. Alors oui, je joue très bien mon rôle d'ingénue quand il le faut et puis je pense que dans le fond je ne suis pas faîte pour être la femme au foyer, la ménagère bourgeoise par excellence, il faudrait déjà que je remplisse le critère de fidélité avec plus d'assiduités, c'est bien mon plus gros défaut. Et rester là à attendre que mon mari rentre sagement à la maison ? J'ai malheureusement déjà le sentiment de le voir comme un fantôme, alors si je m'éloigne un peu plus que deviendrions-nous ? Seul un bout de papier pourrait encore bien nous lier je suppose et mes sentiments parfois tortueux, incompréhensibles mais si forts... Et laisser mon poste à une autre femme . Il faut être un peu réaliste, ce serait tout bonnement insupportable d'imaginer une greluche se déhancher dans les couloirs et dans le bureau de mon mari à ma place, car il faut souvent se méfier du plus faible du plus inoffensif et j'aurais bien trop peur qu'une manipulatrice affamée me vole ma place, alors je remballe fièrement toutes mes pesées pour une vie meilleure et je reste ici.

Même si je répète bien souvent les mêmes gestes, croise les mêmes personnes il y a toujours des rebondissements inattendus dans ce cabinet, de quoi vous foutre le palpitant au summum et les nerfs à vif, c'est sans arranger les choses que mon impulsivité prend souvent le dessus, je le sais bien que c'est mon point faible, il en faut bien un n'est-ce pas . Sinon je serais parfaite, ou presque si l'on passe quelques petits détails... Et puis je trouve toujours de quoi pimenter un peu mes journées, que se soit aussi bien pour jouer la charmeuse, ou la langue de vipère, une réelle occupation sous-estimée en soi il faut une certaine maîtrise. Si je suis sérieuse . Bien sûr, je ne suis pas employé ici simplement pour battre des cils et répondre au téléphone, contrairement à certains bruits de couloir qui traînent parfois et que j'arrive à estomper bien vite, c'est une question d'honneur. Et parfois tout ne se passe pas à merveille derrière ce grand bureau, comme ce matin ! Après quelques appels passés, je découvre un dossier vide, un dossier que j'avais rempli pour un client important et le rendez-vous était fixé pour cette après-midi, des textes de loi manquantes sur lequel je m'étais penché toute la fin de semaine dernière, de quoi m'agacer au plus haut point. Alors oui c'est sans une véritable attention que je salue cet étranger qui fait apparition quelques mètres plus loin, j'aurais clairement préférais être seule et continuer à travailler tranquillement ! Enfin cette idée envahissait ma tête jusqu'à ce que je sois trop intrigué et relève la tête en croisant son regard.  

Ses yeux interrogateurs, son air surpris, j'avais certainement tapé dans le mille en prononçant ce nom de famille, Barnes et en moins de quelques secondes j'oubliais presque tout ce boulot que j'avais à effectuer, du moins je préférais le jeter dans un coin de ma tête histoire de me concentrer un peu plus à celui que j'avais en face de moi, je ne pouvais pas me décider à le quitter du regard. Sa réponse était quelque peu nonchalante, aurait il préférait avoir affaire à quelqu'un d'autre ? Ou alors c'est simplement que son attitude collait parfaitement à ce qu'il dégage, ce personnage détaché et froid. Et ça me plaît instantanément, si c'est ridicule . Au diable l'exigence. Je souris un peu plus, écoutant attentivement la suite, sans lâcher ce crayon d'entre mes lèvres, comme si j'étais en pleine observation pour tenter de décrypter un peu plus cet homme, complètement intrigué par lui. Mais je ne peux pas m'empêcher de remarquer son langage légèrement... Familier, pour ne pas dire suspicieux, ici personne ne s'exprime ainsi et il risque bien de se faire cataloguer en moins d'une journée dans l'entreprise, mais moi sur le coup, ça m'amuse. Je retire le crayon de ma bouche : « Oui il est ici.... » Je laisse la fin de ma phrase en suspens et si je l'emmène tout de suite au bureau de mon mari, comment pourrais-je bien aviser la suite ? Ça risque d'être un peu difficile pour moi et une chose est sûre, je veux réussir à tenir les rênes le plus longtemps possible. « Mais il est occupé pour le moment ! Je vais me charger de vous, il viendra vous voir par la suite. » ce n'est pas bien de mentir, mais ce n'est qu'un demi-mensonge, il est toujours occupé mon cher mari... Je baisse le regard le temps de fouiller dans un de mes tiroirs cette petite plaque qui ornera dorénavant le nouveau bureau de ce jeune homme, oui il prendra la place de ce fichu Bill Hodge que j'ai habilement fait éjecter de la boîte le mois dernier. Je me lève ensuite doucement de cette chaise en cuir, contourne le bureau et me positionne face au nouvel employé, plantant mon regard provocant dans le sien, ne perdant pas mon sourire une seule seconde. « Je vais vous montrer ou installer vos affaires, enfin votre bureau, c'est un étage plus bas, suivez- moi... » Je passe ma main dans mes cheveux, le dévisageant encore un instant, je ne sais pas de quoi j'ai l'air, idiote ? Je ne l'espère pas car je fais tout mon possible pour ne pas perdre la face, je n'arrive pas encore à déceler ce qui se dégage de son regard, cette impression que je pourrais refléter. Alors je me tourne subitement ne manquant pas d’attraper brièvement une de ces manches pour l’attirer derrière moi, rien d'équivoque encore, il ne faudrait pas l’effrayer tout de même, je me dirige alors vers l'ascenseur.  
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MessageSujet: Re: You can not escape [Jules]   You can not escape [Jules] EmptySam 19 Nov - 0:13

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Jules ✧ Berlioz
Malgré ce que l'on pourrait penser, ce que laisse dégager Jules, il n'est pas un homme à femme. Il ne porte pas à ses pieds dix femmes, qu'il aime voir de temps en temps avant de se lasser et passer à une autre. Il ne flirt pas avec la première venue, ne pense pas qu'à ça, ni à détailler les formes des femmes. Faut dire qu'avec sa cervelle quelques peu simpliste, il n'a pas toujours des idées derrières la tête. Il n'est pas non plus un collectionneur de femme à cause de cette seule contrainte : l'amour. Jules a peur de ce petit mot, de cette douceur si clair de ce que pourrait être l'amour. Il déteste ce sentiment, mais l'a t-il seulement déjà vécut ? Peut-être, il pense, il croit. Il a déjà eu quelques copines, rien de bien sérieux, peut-être en a t-il déjà aimé une seule ? C'est compliqué à répondre, surtout quand on ne sait pas ce que c'est qu'aimer. Alors la blonde qui se tenait assise en face de lui, à part sa beauté suprême, elle ne lui faisait pas plus d'effet que ça. Peut-être qu'elle était sympas ou une vraie garce qui lui donnerait envie de la gifler tellement fort que sa tête s'en décrocherai. Impossible ? Il a déjà vue ça à la télévision, et ce qui ce passe à la télévision est forcément vrai. C'est ce que son cousin lui avait dit un jour et tout ce que dit son cousin : c'est vrai.

Le patron est occupé, lui dit-elle. N'aurait-il pas du attendre assis sur un banc, à fixer la pendule et balancer son regard sur la blonde l'air de rien ? Au vue de ce que madame la secrétaire lui disait, il semblais ne pas avoir besoin de passer par la case patron. Tant mieux, ce n'est pas parce qu'il avait ce boulot qu'il appréciait pourtant ce patron de médeux. Ça, il se gardait bien de le dire. Elle parlait sans que cela ne l'intéresse. Il avait fait l'effort de foutre un costume qu'il avait du porter à l'un des enterrements de ses grand-parents ou une connerie de ce genre, se lever tôt ce matin, ne pas fumer de cigarette pour ne pas puer comme un sale glandeur et avait essayer d'être coiffé et présentable. Et le patron n'était pas là, était occupé ? Ça lui foutait une toute petite colère qui lui donnait envie de frapper dans quelques choses mais à la vue de la blonde, il se calma instantanément. Il n'était pas tombé sur une femme conne et débile à lunette qui, avec une voix nasillarde, lui aurait dit de s'asseoir d'attendre et de ne pas poser de question. La secrétaire se lève, s'arrête face à lui et murmure un truc qu'il ne prend pas la peine de comprendre. Si c'est important se dit-il, elle n'aura qu'à le répéter. La madame lui attrape la manche pour qu'il la suive sans vraiment comprendre. Au vue de la plaque dans ses mains, elle doit l'emmener vers son bureau. Ouais mais, et l'patron? il se dit qu'il devrait attendre, car même s'il semblait con, il savait tout de même que présenter un bureau à un employer qui n'avait vue son patron qu'une fois : et dans la rue avec une valise de drogue à la main, ce n'était pas tous les jours que ce genre de scénario s'appliquait. Jules s'obligea à garder ses lèvres scellées pour ne pas parler. À cause de son petit-frère et de son éternel silence, Jules était devenue pire qu'une petite gamine de dix ans : il parlait pour combler le vide et les meubles, histoires de ne pas se retrouver dans un silence craintif et gênant. L'ascenseur se pointa devant eux, leur laissant cette cage dorée vide et fabuleuse rien que pour eux deux. Il la laissa gérer l'étage, dégageant son emprise de sa manche pour se coller à l'une des parois, enfouissant ses deux mains dans ses poches. « Vous travaillez ici d'puis longtemps ? » il se foutait bien de la réponse. Fallait combler le vide, le cacher, le rafistoler avec un petit bout de tissus pour ne pas voir les dégâts parce que le silence, c'était désastreux et pouvait révéler plus que des paroles. Il tourna la tête vers elle et en profita pour la regarder de haut en bas avec un peu plus d'insistance. La seule chose qu'il retenu, c'est qu'en effet : c'était une superbe femme.  
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