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 you really pissed me off {caitlin & jules }

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MessageSujet: you really pissed me off {caitlin & jules }   you really pissed me off {caitlin & jules } EmptyMer 5 Oct - 0:29

 
« you really pissed me off »

Caitlin & Jules


Depuis son arrivé, rien ne tournait correctement. Il avait l'impression d'être arrivé dans une autre dimension, un voyage spatio-temporel et tombé dans une faille du système. Drewsbury ne l'avait pas manqué, ni les alentours. Rien ne lui avait manqué, mise à part quelques personnes. Mais là encore, quelques choses clochaient. Quand il sortait son clébard pour qu'il puisse faire ses besoins, à chaque nouveau pas il avait l'impression de faire une virée sur une autre planète. L'impression que les fleurs fanaient en un battement de cils, que la pluie sorte du sol pour monter dans le ciel, que les personnes marchent à reculons, que les voitures font du surplace, que tout ce qui ce passe autour de lui, ce passe sans lui. Bloqué dans une faille, dans son monde et c'est à ce moment là : assis dans son canapé à fixer sa télévision éteinte depuis près d'un quart d'heure, un paquet de crack à moitié ouvert avec ces jolies particules blanches qui dévalent sur sa table et ce regard vitreux et vide qu'il compris que ce n'était pas le monde qui tournait sans lui. Mais lui qui tournait dans le sens inverse des aiguilles du monde. Jules ne savait pas trop si c'était les effets du crack, de l'herbe ou simplement de son esprit divague qui lui donnait cette impression. Mais dans tout les cas, ça sentait pas bon. Pas du tout même. Il quitta son appartement en deux secondes, monta dans sa voiture et se décida à rouler.

La radio continuait de chanter en boucle un air qui lui donnait un fameux mal de crâne, accentué par les légers grésillements des interférences. Son regard se plongeait à droite, à gauche, derrière les rideaux, dans les jardins parfaitement tondus, aux haies coupés symétriquement et à l'odeur plus que répugnante de la perfection. Deux secondes de plus, enfermés dans la cage de tôle qu'est sa voiture et il aurait foncé tout droit dans la première petite vieille qui tente de faire pousser des géraniums. Ça le dégoûtait tant de masques, de faux visages et sourire qui puaient la médiocrité. Inspire, expire et tout ira bien ; il quitta son véhicule et remonta la jolie allée bordée de fleur et d'une barrière blanche. Sa main vient frappé délicatement sur la porte en bois et attendit patiemment sur le paillasson. Il avait besoin de le voir. Lui. Son petit-frère. Tout n'était pas tout blanc dans sa tête et vue les problèmes que Caleb avait en ce moment -son retour et l'homme qu'il a embrassé, avec le père sur les épaules- il se tient bien de garder ses petits soucis pour lui. Jules aurait pu aller voir Pam, mais elle ne semblait pas la meilleure pour lui donner des conseils dans ce genre de situation. Déjà qu'elle était bien pessimiste au sujet de tout et de rien, elle aurait certainement eu un malin plaisir à l'enfourner dans son malheur. La porte finit par s'ouvrir sans un grincement et un certain choc se fit ressentir. Ainsi qu'une remontée acide qui lui donnait envie de gerber sur la tenue parfaitement repassé de Madame. « Caitlin ? Caitlin Edwards ? La fiancé d'Caleb ? Merde alors. » en effet, merde. Il n'avait pas pensé à elle, aucunement pensé un instant qu'elle pourrait être chez elle. La jolie blonde qui se tenait devant lui était plutôt à son goût. Elle l'aurait été si elle n'avait pas ce sourire de miss parfait sur le visage, sans aucune mèche rebelle, aucun plis sur ses vêtements et le regard rayonnant. Manque plus qu'elle lui sorte un oh, mais je viens tout juste de sortir de mes draps en soie spécialement venue d’Égypte et là, il était certain d'y laisser ses tripes. Sauf que non. Elle semblait être bien trop parfaite et donc, bien trop ennuyeuse et chiante à en mourir. Une relancé d'agressivité lui donna un haut de cœur mais se repris tout de suite. C'était la fiancé de Caleb, il devait la respecter ainsi que respecter le choix de son frère -même si, quand même. Jules faisait un beau contraste, lui dans ses baskets dépareillés une noir et une rouge, son t-shirt avec une petite tâche en bas à droite à cause d'une de ses cigarettes et son jean troué à quelques endroits parce qu'il n'était pas riche pour s'acheter dix jeans à la seconde.  « Caleb est là ? » il oublia la politesse avec un, bonjour comment allez-vous pour aller droit au but. Il n'était pas là pour prendre le thé et siroter des anecdotes délicieuses à propos de l'agenda de madame. Il n'avait qu'une envie, se tirer d'ici le plus vite possible et ne jamais remettre les pieds ici. C'était l'Enfer même pour un mec comme lui.


Dernière édition par Jules Barnes le Sam 25 Fév - 14:12, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: you really pissed me off {caitlin & jules }   you really pissed me off {caitlin & jules } EmptyDim 9 Oct - 4:38

 
« you really pissed me off »

Caitlin & Jules


 
Tout va beaucoup trop vite. Voilà un moment que la blonde sait que son mariage est devancé et une telle nouvelle devrait normalement la réjouir, mais il n'en est rien. Tendue, crispée, elle se retient d'attaquer presque tous ceux qui osent lui adresser la parole. Comment ça, il n'est pas possible de rétrécir l'ourlet d'exactement 2 centimètres ? Pourquoi ne puis-je pas substituer cet accompagnement pour ce plat ? Comment ça, mon artiste exposant a prévu qu'il ne rentrerait pas pour les prochains jours ? Trop de déceptions, trop d'affrontements, la belle en a eu assez. Ce matin, elle a dit au revoir à Caleb, prévenant Miranda qu'elle s'octroyait une journée de congé afin de régler le plus possible le dossier mariage. Ce n'est pas la fébrilité envers l'évènement qui la motive, mais bien l'envie d'en finir au plus vite. Attablée dans son boudoir, un thé vert bien chaud non loin sur le bureau, Caitlin s'est assurée de valider le plan des tables, le menu, le choix des vins offerts, les rendez-vous esthétiques pour le grand jour. Alors qu'elle s'applique à finaliser le design de l'invitation sur photoshop avant de l'envoyer à l'imprimeur - parce qu'évidemment, il n'a pas fait ce qu'elle lui a demandé ! - la belle est tirée de ses rêveries par un son familier, mais inattendu. Un regard vers sa montre Cartier lui confirme que son fiancé en a encore pour un moment avant de rentrer, d'ailleurs il ne sonnerait pas à la porte... Aucun colis n'est sensé arriver aujourd'hui et personne qu'elle connait n'oserait arriver chez elle à l'improviste sauf urgence majeure. Soupirant, elle se lève, décidant à régler le cas l'invité surprise aussi rapidement qu'elle a réglé celui des soeurs Bowman lors du plan des tables. Ces chipies n'avaient qu'à ne pas sortir toutes les deux avec le même homme, tant pis pour elle s'il en a épousé une pour la quitter pour une autre, ce n'est pas le problème de Caitlin qui s'assure que les membres d'une même famille ou même associations soient assis ensemble. Elle a mieux à faire que de régler des conflits familiaux, merci.

La porte s'ouvre et pendant une seconde, le sourire de Caitlin fluctuant pendant un bref instant. Si l'homme devant elle n'avait automatiquement prononcé son prénom, elle aurait juré qu'il s'est trompé d'endroit. Jeans troués, baskets dépareillés, air hagard, cheveux pas coiffés... La ville n'est pas très grande, mais quand même, il semble carrément s'être trompé de quartier. L'esprit embrumé aussi, puisqu'il semble plus que surpris de la croiser alors qu'il vient sonner directement chez elle. Ne faillant plus aux apparences, Caitlin décide de s'enquérir de ce sdf sans manières. « C'est bien moi. » Sourcil arqué, Caitlin s'interroge: pourquoi est-il surpris de la voir là alors qu'il vient directement chez elle... Quelque chose ne tourne pas rond. « Caleb est là ? » Surprise, elle recule. Caleb connait.... Elle n'ose continuer sa pensée, prête à qualifier un humain de 'ça'. Cet inconnu n'a-t-il donc jamais appris qu'il faut dire bonjour lorsque l'on rencontre quelqu'un? C'est à se demander s'il a reçu quelconque éducation ou notion d'hygiène... Respire Cait, c'est l'ambiance du mariage qui te font tendre les nerfs... Relax. « C'est de la part de qui ? » Faute de le virer sur le champ, elle décide de lui offrir une chance de se reprendre. Une seule, et de courte durée qui plus est. Si l'homme ne lui offre pas une justification plausible quant au désir de parler à son fiancé au cours des dix prochaines secondes, sa porte se referme pour ne pas se rouvrir. Elle n'a pas de temps à perdre avec ceux qui confondent sa maison et le centre de réhabilitation du coin...
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MessageSujet: Re: you really pissed me off {caitlin & jules }   you really pissed me off {caitlin & jules } EmptyLun 10 Oct - 23:58

 
« you really pissed me off »

Caitlin & Jules


 
C'est bien moi ou encore son petit C'est de la part de qui ? lui donnait envie de se coller trente balles entre ses deux yeux. C'est donc ça que Caleb va devoir marier dans deux mois ? Un tas de perfection sur pattes qui ne semblent pas apprécier la nouvelle compagnie. Certes il ne ressemble pas au beau-frère idéal, loin de là, mais un peu plus d'entrain quant à son retour aurait été le bienvenue. A quoi tu t'attendais Jules ? Un grand sourire, une accolade et une petite phrase du genre « entre, on t'attendais justement pour le souper ! » ; que des illusions qui partaient en fumée sous ses yeux. Elle n'osera jamais le toucher et si elle se trouvait dans cette baraque c'était à cause de son père. Qui dit paternelle, dit emmerde. Et elle semblait être le parfait visage qui représente l'emmerdement au plus au point, avec une petite pointe de chiantise qui lui donnait envie de s'écraser la tête contre la première planche de bois. « Jules Barnes, son grand-frère. » il répondit du tac au tac sans même s'en rendre compte. Voilà qu'il se foutait dans la provocation, il avait le même regard qu'il donnait à son père lorsqu'ils commençaient à peine à se prendre la tête. Ce joli regard remplit de déception et d’appréhension quant à ses prochaines paroles, et des gestes hagards qui ne présageaient rien de bon. Il ne lui laissa pas le temps de répliquer qu'il força le passage pour rentrer. « J'doute que vos voisins voudraient voir un type comme moi sur l'pas d'votre porte. Ça pourrait attirer les rumeurs quant à votre vœux de chasteté. » ce n'est que dans ce genre de moment que Jules semblait avoir du vocabulaire et parler comme un homme bien élevé. Quand il se penchait sur la provocation, les mots ne semblaient avoir aucun secret pour lui et attaquait là où il fallait. À force de clouer le bec à son père, il avait compris comment en faire de même avec les autres.

Puisqu'il avait déjà foutu les pieds une fois dans cette maison hanté, il pu faire comme chez lui aujourd'hui. Rentrant dans le salon, il sortit de sa poche arrière son paquet de cigarette, s'en collant une entre ses deux lèvres et sortit son zippo d'une autre poche pour l'allumer calmement. Si Caleb n'avait pas gueulé la première fois, il s'attendait à entendre la blondasse crier au feu et viole par la même occasion pour le foutre dehors. D'un geste nonchalant, il se tourna vers Caitlin qui dorénavant ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle avait beau être bien foutue, elle puait la perfection et  l'envie de gerber sur sa tenue de sainte ni-touche. « Est-ce que Caleb est ici ? J'ai à lui cocher deux, trois mots. » il jouait la carte du grand-frère de retour après douze ans d'absence mais, un peu louche sur les bords. Faut bien faire peur au voisinage pour les éloignés de lui. Jetant un bref regard vers la fenêtres demi-ouverte du salon, il pu apercevoir le rassemblement de commère dans la maison d'en face. Tous s'étaient rassemblés près de la fenêtre, se battant pour savoir ce qui se tramait dans la maison voisine. Elles n'ont rien d'autres à foutre de leurs retraites ? Jules n'en décocha pas un mot, préférant s’attabler à ce qui se tramait quelques pas plus loin. La table du salon débordait de paperasse en tout genre et sa curiosité le piqua de pleins fouet. Il s'y approcha, sa cigarette toujours aux coins des lèvres qui laissait tomber quelques cendres sur des papiers si inutiles à ses yeux. Que de la paperasse quant à ce stupide mariage auquel il était invité. Il hésitait toujours à marquer présent, dire qu'il viendrait car voir son frère périr dans cet union qui semblait être le pire plan de l'univers, Lucifer se frottant les mains en arrière plan, ne semblait pas être un plan d'enfer. Plutôt chiant à mourir à supporter le reste de la famille de la blondasse tous aussi coincé qu'elle, il suppose, et devoir croiser son père, son regard, sa manière d'être, ses gestes, lui donnerait envie de meurtre. Si Caleb veux faire de ce mariage le pire de tous, alors qu'il l'invite. Il ne sera pas déçut.

Jules vient s'asseoir sur une des chaises qui entouraient la table, prenant sa cigarette entre ses deux doigts et jeta un coup d’œil sur Caitlin. Pendant un court instant, la pitié était son principal soucis. Savoir qu'il comptait déjà lui faire bouffer la mauvaise humeur de Jules et sa provocation à tout bout de champs le rendait malade, mais savoir qu'il faisait ça dans l'unique intérêt de Caleb, tout d'un coup, la pression redescendait. Pense qu'à ton frère, ton frère et encore ton frère. S'attaquer à une blonde sans défense n'était pas son style mais là, c'est différent. C'est comme si ses yeux lui criait de la provoquer. Étrange mais presque plaisant.
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MessageSujet: Re: you really pissed me off {caitlin & jules }   you really pissed me off {caitlin & jules } EmptyMer 19 Oct - 6:04

 
« you really pissed me off »

Caitlin & Jules


 
On avait toujours appris à Caitlin à ne pas juger les gens. Enfin, pas à ne pas les juger, mais si elle le faisait, de toujours s'assurer qu'on ne pouvait pas être certain de son action. Rester dans la finesse et la grâce, quoi.  Évidemment, papa lui avait appris à cerner les gens qu'elle rencontrait dans les premières minutes; il fallait faire de sa petite fille une femme d'affaire respectée et une hôtesse exemplaire. C'est pourquoi, malgré l'air hagard de l'invité surprise, les baskets dépareillées et les cheveux lui renvoyant les rayons du soleil en pleine tronche à cause du haut niveau de sébum, Caitlin avait gardé le mieux qu'elle pouvait son petit sourire aimable. Pourtant, elle se sentait tout sauf aimable. Qui osait s'inviter chez elle, sincèrement, sans pré-avis ou quoique ce soit et avec aussi peu de... manières ? Il n'y aurait fallu qu'un seul mot de travers pour que l'homme ne se prenne la porte au nez. Pourtant, il a largué la bombe que la blonde n'attendait pas. C'est vraiment... ça le frère de Caleb ? Oui, elle s'autorise à utiliser le pronom démonstratif ça pour parler d'une personne, au diable les convenances dans ses propres pensées. Vaguement, Caitlin avait entendu parler de l'ainé de la famille. Sujet rapidement étouffé peu de temps après mention dans les repas de famille, elle ne s'était pas étendue sur le sujet. Certaines choses sont bien mieux inconnues et l'historique des Barnes, bien que bientôt il s'agisse de sa propre famille, ne l'avait jamais vraiment intriguée. Il est certain que si on lui avait posé la question, elle n'aurait jamais pu décrire le frère de son fiancé comme ce qu'il était réellement: un... véritable impoli sans la moindre manière ! Pourtant, ils avaient reçus la même éducation, et bien que Caleb n'oppose jamais de résistance à ce qu'on lui dit, il faudrait vraiment être doué pour s'imaginer que son propre frère est l'exact opposé: celui qui se fout de toutes conventions. Pas un bonjour, pas de je peux entrer. Non, juste, je suis Jules Barnes, dégage, laisse-moi passer. Nul besoin de le préciser, en plus d'être confuse, Caitlin fulminait. « J'doute que vos voisins voudraient voir un type comme moi sur l'pas d'votre porte. Ça pourrait attirer les rumeurs quant à votre vœux de chasteté. » Oh non, il n'avait pas osé ! Pas le temps de répliquer quelque chose, le clochard était déjà au salon. Refermant sa bouche ouverte par la surprise, Caitlin s'empressa de fermer la porte, juste après avoir jeté un regard à la commère d'en face qui semblait bien se délecter du spectacle. Une fois la porte fermée, elle s'appuya dessus quelques instants pour se convaincre de laisser une chance à cet homme dans son salon. C'est le frère de Caleb après tout, elle ne peut pas lui manquer de respect... La joute ne s'annonçait pas facile. C'est sûrement cette constatation qui lui coupa la parole dès qu'elle mis le pied dans le salon. Il avait allumé une cigarette. Si ce n'était la peur de faire tomber le mégot sur son précieux sofa ou un coussin tissé sur mesure, Caitlin se serait jetée sur Jules pour lui arracher des mains. Non, mais... « Mais qu'est-ce que vous faites ?! » Sa voix sortie plus aigüe qu'elle ne le souhaitait. Ignorant même la question de l'interlocuteur, elle se précipita dans la salle d'eau du couloir pour en attraper un désodoriseur d'air à la lavande et à la rose. « On ne fume pas dans cette maison, je vous en prie, éteignez-moi tout de suite cette cigarette. » Elle pompait, s'embrassant plus vite que la cigarette déjà bien tirée de Jules. Polluant l'air d'une brise parfumée -visant quelques secondes de plus que le reste la source de cette fumée intrusive-, Caitlin ouvrit ensuite grandement la fenêtre de la cuisine pour faire circuler l'air. Ne te jette pas sur lui, c'est le frère de Caleb, ce monstre est le frère de Caleb, tu sais qu'il aime son frère, tu ne peux rien y faire.  Des mots répétés tel un mantra qui, au final, ne changeaient rien à son humeur massacrante. Maintenant assis à la table, Caitlin s'empressa de tendre une assiette à son 'invité' pour qu'il éteigne son monstre de fumé. La maison était silencieuse, seules les respirations très fortes de la blonde venaient briser le silence, une autre tentative pour garder son calme. Suffirait que Jules lui envoie un nuage de fumée au visage pour qu'elle se mette à hurler. Toujours debout devant lui, elle attend, tentant de faire passer quelconque autorité à travers de son regard. Ce n'est que parce qu'il est le frère de Jules qu'elle ne lui a pas botté le cul pour qu'il débarrasse, faudrait pas qu'il pousse sa chance non plus. Parce qu'ici, ça reste sa maison et elle est régie pas ses règles. Personne ne lui manque de respect sous son toit et c'est pas demain la veille que ça va se produire. « Caleb est absent. Je vous conseille de lui téléphoner en quittant. » Phrase servie avec un petit sourire hypocrite, l'assiette toujours tendue pour qu'il éteigne sa cigarette bientôt terminée, déjà. Tout pour que Jules parte. Au. Plus. Vite.
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MessageSujet: Re: you really pissed me off {caitlin & jules }   you really pissed me off {caitlin & jules } EmptyVen 11 Nov - 0:20

 
« you really pissed me off »

Caitlin & Jules


 
Qu'est-ce qu'elle pouvait bien penser de lui ? C'est un clochard ? Il est venue ici pour ruiner ma vie ! Bonté divine, que vais-je faire avec un homme de ce genre ? Aidez-moi mon Dieu ! et la voir se plier à genoux au milieu du salon, à prier et chanter quelques lignes en latin l'aurait bien fait marrer. Lui aussi avait eu le droit à l'enseignement religieuse, vive Jésus, Dieu et tous ses apôtres, la différence c'est que lui s'en foutait totalement. Il n'y croyait pas, les scientifiques le disaient bien : la terre est née d'un big-bang et non d'un homme barbu qui, se réveillant un jour ensoleillé, décida de créer une terre et y créer la vie et les animaux. Seulement, Jules considérait que quelques personnes sur terre avait besoin d'un Dieu. Se référer à quelques choses, une source imaginaire certes, mais se raccrocher à une idée construite qui pourrait leur donner de l'espoir et faire vivre des rêves inouïe. Peut-être que le brun n'était pas quelqu'un de très intelligent aujourd'hui, ses neurones bouffées par les produits toxiques de sa cigarette et du crack, mais il avait écouté et pris des notes lors des cours de philosophie. Chiant et long, mais intéressant.

Assis autour de la table ses yeux se baladant sur l'univers tout droit sortie d'un magazine de décoration, sur le salon tout entier. Il avait le même ressentit qu'avec Caleb, cette maison lui foutait une angoisse pas croyable, il savait même qu'à la nuit tombée, il aurait les pétoches d'aller se lever pour aller pisser. Jules ? Un froussard ? Depuis la nuit des temps, personne ne sait qu'il a peur du noir et crois encore que les vampires, les sorcières et les loups-garous existent. Il en est certain ! À force de regarder toutes les émissions basés sur le surnaturel, où ils expliquent qu'il y a des fantômes, des démons et des aliens, comment se dire que tout ça n'est pas réel ? Il y a bien une base à tout ça. La voix criarde de la belle Caitlin le sortit de ses pensées. Il la regarda débouler avec son désodorisant pour essayer d'enlever l'odeur de sa cigarette. Une vraie furie. Pendant un court instant, Caitlin ressemblais à sa mère, le jour où Jules est rentré chez lui pour la première fois avec une cigarette à la bouche. Il s'était pris une claque, avant de la voir courir dans toute la maison pour que l'odeur du désodorisant imprègne les murs et que son père n'apprennent pas qu'il fumait. Elle avait été dans tout ses états pendant plusieurs jours, ayant toujours peur qu'il ne rentre une nouvelle fois à la maison avec une autre cigarette. Il ne l'a pas fait, il en a simplement allumé une au beau milieu d'un repas. « Ça va, on se calme. J'ai d'jà fumé dans vo'te maison et Caleb n'a pas pété une crise. » il regarda l'assiette que la blonde lui tendait. Sa conscience lui disait de l'éteindre dans cette belle assiette blanche, si propre et lisse, et une autre partie le démangeait beaucoup trop. « J'vais pas salir une de vos assiettes quand même. » et avec une vitesse impressionnante, dont il ne s'imaginait capable, il écrasa sa cigarette contre un papier blanc qui devait composer un plan de table. Elle prendra le temps d'en refaire un, ça pourra occuper ses journées de femme au foyer. Imaginant déjà la furie que Caitlin pourrait être, Jules quitta sa chaise pour foutre ses mains dans ses poches et faire quelques pas dans le salon, s'arrêtant près de la table basse. « J'ai pas d'portable. » cette excuse était si ridicule, qu'il savait que Caitlin pourra y croire. Un homme aussi délabré que lui pouvait-il se payer un portable ? En voler un peut-être, mais s'acheter un abonnement ? Bien sur que non. C'était hors de son budget. « J'peux emprunter l'votre pour lui laisser un message ? » il avait là, la bonté de lui demander. Ce n'est pas tous les jours qu'il fera preuves d'autant de courtoisie. Le jeune Barnes se rapprocha de la blonde, une main tendue vers elle. Il s'imaginait avec un flingue, accostant la richarde dans la rue pour lui demander son portable et son portefeuille. Jules était sur qu'elle allait avoir du mal à lui passer son portable. Au voleur! il l'entendait déjà crier jusqu'à Leeds. Le pire dans cette histoire, c'est que les mégères d'en face ne lèverons pas un seul petit doigt de leurs fenêtres. Elles resteront croupies derrières leurs rideaux fleuries, à fixer la scène et se dire entres elles Je vous l'avez bien dit qu'ce type était pas net!.
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MessageSujet: Re: you really pissed me off {caitlin & jules }   you really pissed me off {caitlin & jules } EmptyJeu 17 Nov - 2:16

 
« you really pissed me off »

Caitlin & Jules


 
L'enfer existait, elle en était désormais certaine. Bien que Caitlin avait toujours eu un côté maniaque assumé, elle ne s'était jamais réellement considérée comme une obsédée. Bien sur, elle savait ce qu'était un TOC, c'était cette sensation de profond malaise quand quelqu'un ou quelque chose venait perturber votre ordre si sagement et méticuleusement atteint, mais elle ne pensait pas en être victime. Il lui arrivait qu'un mouton de poussière roule dans le salon, et parfois Caleb déplaçait ses choses, mais elle n'avait jamais ressentie de frustration à son égard. Pour son frère, son frère, sérieusement !? C'était une tout autre histoire. À croire qu'on lui avait passé le mot sur comment l'énerver en un quart de tour et qu'avait passé le test haut la main dès sa première tentative. Ce n'était plus une question d'attitude ou de comportement, ni de manière même, c'était une question de respect. Il fallait croire qu'on n'avait oublié d'enseigner cette aspect de la vie à l'ainé des Barnes. Peut-être avait-il été élevé dans la cave, ne voyant que la lumière du soleil pour la première fois à 18 ans ? Oh, que cette pensée sadique pouvait être alléchante. Mais non, il avait simplement décidé de devenir ainsi: arrogant et impoli. « Ça va, on se calme. J'ai d'jà fumé dans vo'te maison et Caleb n'a pas pété une crise. » Là, la crise cardiaque passa proche. Caleb avait fait quoi ... ? Pourtant sur le coup, Caitlin ne s'en formalisa pas, parce que le problème ce n'était pas ce que Jules avait pu faire par le passé, mais bien ce qu'il faisait présentement. Et elle savait que de s'énerver encore plus et de maudire son fiancé n'arrangerait rien à la situation. Elle n'avait qu'une envie qui agissait pour fil conducteur de ses actions: elle voulait que Jules quitte. Au. Plus. Vite.

« J'vais pas salir une de vos assiettes quand même. » Non il n'allait pas... ! IL AVAIT OSÉ. Sur son plan, le plan qu'elle avait passé des heures à établir ! L'intrus (parce qu'on ne pouvait pas réellement utiliser le terme d'invité ici, pouvait-on ?) aurait aussi bien pu lui écraser son mégot directement dans l'oeil, ça aurait probablement eu le même effet. Pour le coup, Caitlin ne se gêna pas pour lui envoyer une bonne dose de désodorisant d'air à la lavande dans la gueule, s'imaginant qu'il s'agissait d'un pistolet. Ok, non, elle n'était pas si violente, mais elle ne pu s'empêcher de lui faire une  remarque alors qu'il se levait de table. « Je vois que vous avez réellement beaucoup de respect en ce qui concerne le mariage de votre frère. » Et c'était vrai, elle ne se mariait pas toute seule la maniaque blonde. Il y avait l'autre progéniture Barnes qui allait lui passer la bague au doigt, alors faudrait pas qu'il l'oubli, le grand frère.

« J'ai pas d'portable. » Répondit-il après sa suggestion invitant clairement à son départ. Évidemment, pourquoi lui aurait-il un portable, ou s'il en avait un, pourquoi se ferait-il chier à le trainer avec lui et à le charger le cas échant ? « J'peux emprunter l'votre pour lui laisser un message ? » Oui, oui, tout pour qu'il parte, mais il n'était plus question qu'elle ouvre la bouche pour lui parler outre lui dire au revoir lorsqu'elle fermerait la porte juste avant de la verrouiller à double tour. À moins que Caleb ne lui passe le double des clefs... non, il n'oserait pas. Soupirant comme si elle supportait sur ses épaules le poids de mille misères, Caitlin se saisit de son portable qui était sur la table basse du salon pour le tendre à Jules. Même s'il pouvait contenir des informations compromettantes - bien qu'elle en doutait - cette éventualité ne lui traversa même pas l'esprit. Elle voulait juste que Jules parte. Après lui avoir déverrouillé, elle lui tendis et le laissa seul, le temps d'aller ouvrir les fenêtres dans les pièces avoisinantes pour engendrer une circulation d'air et chasser toute cette fumée de sa maison.
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MessageSujet: Re: you really pissed me off {caitlin & jules }   you really pissed me off {caitlin & jules } EmptyDim 20 Nov - 0:12

 
« you really pissed me off »

Caitlin & Jules


 
Après mûre réflexion, il était certain qu'une muselière pour humain devait exister. Plus tard, il fera quelques emplettes, se dirigera vers la maison de son frère pour séquestrer cette blondasse parfaite et lui attacher la muselière de tel sorte qu'elle ne puisse plus jamais s'en séparer. Ainsi, il pourrait avoir la paix et demander à Caitlin de faire tout ce qu'il demande sans qu'elle n'ouvre sa sale petite gueule de none parfaite qui lui cassait les tympans. Ça pouvait paraître sadique et tiré par les cheveux puisqu'il faut rappeler à Jules qu'elle ne lui a rien fait : mais c'était plus fort que lui. Elle avait ce petit truc en plus, qui faisait qu'il la détestait pour ce qu'elle n'avait jamais fait. Puis, elle lui a tout de même foutue du désodorisant en pleine tête. Ses yeux n'avaient pas souffert, fermés au bon moment avec des réflexes d'experts, il avait simplement bouffé du produit chimique à grande bouffée et toussoter comme un cancer des poumons en phase terminale. Il l'entendit vaguement rouspéter quelques choses du genre ''vous avez du respect pour votre frère'', une connerie dans le genre qu'il fera bien de lui laisser en main propre. Pendant quelques longues minutes affreusement douloureuse pour sa gorge qui le grattait, l'irritait et lui donnait des envies de vomir -visiblement, cette maison n'aspirait qu'à ça- il toussait encore et encore jusqu'à demander de quoi appeler son frère.

Elle goba son mensonge sans difficulté : un homme de son envergure n'avait pas de portable : trop pauvre, trop délabré pour ce genre de tech-no-lo-gie. Dans un énième soupire Caitlin lui donna son cellulaire, qu'il pris dans ses mains et jeta un coup d’œil à ses contacts pour trouver le numéro de son frère. Il appela, personne ne répondit alors laissa tomber l'idée du message. Déjà que Jules n'était pas du genre à passer des heures au téléphone, aucunement scotché à ce genre d'engin trop technique pour lui, laisser un message serait sa dernière idée. Il allait laisser tomber le portable sur la table basse avant de shooter dans un meuble au hasard pour y laisser une belle trace difficile à nettoyer puis, courir pour quitter cette effroyable maison, quand le portable émit un léger son. Sa curiosité, d'ordinaire si faible, l'accapara aussitôt. Peut-être était-ce son frère qui laissait un message ? Un numéro inconnu s'afficha, Jules, avec l'innocence d'un enfant de dix ans, ouvrit le message pour y lire une phrase si simple « Tu me manques ... » qui avait pourtant le don de lui faire voir toute les couleurs. Ce ne pouvait pas être Caleb, ni son père, ni une personne de sa famille puisqu'elle devait être du style à enregistrer toute sa famille dans son répertoire avec les liens de parenté dans la description. Un ami ou une amie qu'elle a pu croiser dans la rue ? Non, personne n'envoie ce genre de message. Sa cervelle cherchait des excuses stupides pour défendre Caitlin alors qu'il y a quelques secondes à peine, il aurait eu envie de lui cracher dessus. Un amant ? Rien d'autre qu'un amant. Peut-être qu'il se trompait, qu'il se faisait des films à tout vas et que son esprit était simplement mal placé. Faut dire qu'il n'était pas non plus le tout dernier Einstein de la planète.

Le portable finit posé sur la table, le dernier message effacé. Elle le saurait sinon, elle le saurait qu'il l'avait lu. Jules ne pris pas la peine de dire au revoir, après tout elle devait rêver que d'une chose : le voir monter dans son tas de ferraille et rouler loin de son quartier. Ce qu'il fit dans un pas précipité et son visage fermé, sa cervelle fumante de réflexion. Et si … et si … et si ... ça tournait encore et encore, pourtant la même solution clignotait comme un con devant ses yeux. Et si elle trompait son frère ?
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