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 maybe we're perfect strangers (jules)

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MessageSujet: maybe we're perfect strangers (jules)   maybe we're perfect strangers (jules) EmptyVen 28 Oct - 16:44


❝ I am tired of missing you . ❞
- Jules & Lucas -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Il sort de la douche, la salle de bains est remplie de buée. Quand il était gosse, à chaque fois qu'il se plantait devant le miroir, il faisait des dessins sur le miroir grâce à la buée. Mais plus maintenant, faut croire qu'à trente ans, on se permet plus de faire des choses qu'on adorait faire avant. Il a laissé la porte de la salle de bain ouverte, pour guetter le moindre bruit, juste au cas où, si Logan en vient à se blesser. Mais visiblement, tout ce passe bien. Il est tranquillement installé contre le canapé, et n'a toujours pas lâché le tee-shirt de son papa. Habituellement, il change de doudou dès qu'un nouveau tee shirt de Lucas traîne, mais il faut croire que le tee shirt de batman a surpassé tous les autres. Alors, après avoir déposé un baiser sur le front de son fils, il retourne dans sa chambre. Sur son lit, est posé l'invitation qu'il a reçue plus tôt dans la semaine. Une soirée pour les anciens élèves. Il ne sait pas pourquoi il a ressenti le besoin d'y aller, parce que dans le fond, il s'en fiche de ça. Depuis qu'il est revenu, il n'a pas forcément pris contact avec ses anciens amis, qu'il connaissait depuis l'école élémentaire. Et dans le fond, ça va lui faire bizarre de revoir certain personnes. Ils ont tous pris de l'âge, certains doivent même être mariés et pères ou mères de famille. Lui, il est divorcé, mais papa. Ouais, revoir des personnes qu'il connaissait à quinze ans, et les revoirs désormais alors qu'ils doivent tous avoir dans la trentaine, ça va lui faire bizarre. Mais en même temps, il a envie de savoir ce qu'est devenu la vie de ses anciens amis. Sur l'invitation, il est dit qu'il faut s'habiller proprement. Il ne sait pas si le costume qu'il a va faire trop, mais de toute manière, il n'a pas le choix. Il enfile un boxer, puis il s'habille et ça le fait bizarre. La dernière fois qu'il a mis un costume, c'était pour son mariage. Il reste un peu sous le choc. Ouais, ça lui fait sacrément bizarre. Il regarde l'heure, et il lâche un juron. Il ne faut pas qu'il arrive en retard aussi. Il inspecte une dernière fois sa tenue et récupère le sac qu'il y a à l'entrée. « Logan, on y va. » Alors, le Logan en question se lève en tout vitesse, et rejoint son père. Pendant que Lucas retourne dans son ancienne vie, ne serais-ce que pour une soirée, le petit Callaghan lui va passer la nuit chez ses grands-parents. « T'as tutu hein papa ? » Il vérifie alors dans le sac, et hoche positivement la tête. Il a même pris la veilleuse, histoire que sa mère ne subisse pas les pleurs de son petit-fils. Parce que quand Logan dort chez ses grands-parents, il est toujours un peu perdu sans son papa. La petite famille s'installe dans la voiture, de toute manière, ils n'ont que cinq minutes de trajet. Il a de la chance d'habiter à trois rues de chez ses parents. Sa mère, quand elle lui ouvre la porte, ne cache pas son émotion. Et ça lui fait rire à Lucas, parce qu'il ne va qu'à une soirée d'ancien élève, et non à un rencard. Il discute un peu avec ses parents, le temps de boire un café et le temps à Logan de lui dire au revoir. Mais l'heure tourne, et s'il peut éviter de trop traîner dans la voiture, ça l'arrange. Alors, il fait un gros câlin à son fils. « Un dodo, et je viens te chercher. » Parce que c'est comme ça qu'ils communiquent. C'est une bonne façon pour que Logan se prépare au départ de son père. Puis, Lucas part. Le chemin pour retourner à son ancien lycée est plus long, et ça l'angoisse un peu. Et si tout le monde change de mentalité ? Si, c'est des cons ? Immature ? Ouais, ça l'angoisse ça. Mais, il ne sait pas, alors il ne peut pas juger. Puis de toute manière, s'il n'y va pas, il ne le sera jamais. La première réflexion qu'il a, c'est que tout a changé. Tout est devenu plus moderne, c'est propre, et ça l'impressionne un peu. Il y a une grande banderole, pour souhaiter bienvenue aux anciens élèves. Ouais, il se sent bien, et il n'est plus aussi stressé. Il rentre dans le bâtiment, il s'arrête devant une grande baie vitré, qui reclasse tout les mérites du lycée. Lucas ne faisait pas de sport au lycée, mais il se prend un sacré coup de vieux quand il reconnaît la plupart des personnes sur les photos. Un sourire nostalgique aux lèvres, il continue sa lancée et rentre dans le bâtiment où la soirée se passe. Il y a du monde, et il est incapable de mettre un prénom sur les visages qu'il croise. C'est la chose qui le fait de nouveau angoisser. Peut-être qu'il n'aurait pas dû venir au final. Peut-être qu'il fait tache, parce qu'à ce qu'il voit, il est seul, alors que la plupart sont venus accompagner. Il se gratte nerveusement la tête, tourne un peu sur lui-même, et franchement, il ne sait pas si la soirée va être longue.  
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MessageSujet: Re: maybe we're perfect strangers (jules)   maybe we're perfect strangers (jules) EmptyDim 13 Nov - 23:25


❝ I am tired of missing you . ❞
- Jules & Lucas -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
« Oh putain, c'est pas vrai. » il venait tout juste de rentrer de son boulot et mettre un seul pied dans son appartement, qu'il était près à appeler la police pour cause de cambriolage. Enfin, après une centaine de seconde plus tard, c'était un cambriolage étrange. Habitué à rentrer dans son appartement sale où rien n'était rangé, où il jetait ses vêtements à droite à gauche en se disant qu'il rangerais plus tard, où la vaisselle sale dégoulinait le long de levier si bien qu'il avait finit par manger dans des assiettes en carton et des couverts en plastique, où pour s'asseoir dans son canapé, il fallait d'abord retirer les nombreuses bières vides ou pleines pour se faire de la place et fouiller pendant un quart d'heure dans tout l'appartement pour retrouver la télécommande. La surprise fut de taille lorsqu'en rentrant chez lui, il sentit une odeur de citronnelle et d'air frais. C'était pas son appartement, il avait du se tromper. Sur le petit meuble qui lui servait de lancer de chaussure professionnel, un bout de papier était plié. Un bout de papier rose bonbon qu'il ne savait même pas avoir acheté un jour. « Merci pour l’hébergement, on se rappelle rapidement ? PS : j'ai rempli ton frigo au passage » l'écriture soigneuse et ce joli italique sur cette dernière phrase ne pouvait être l’œuvre que d'une personne : Caleb. Jules laissa retomber le papier sur le meuble à chaussure parfaitement propre, si propre qu'il pouvait y voir son reflet. Sans perdre un instant, il accouru dans son salon pour y voir un parquet lisse et propre, son canapé sans bière, la télécommande posé sur sa table basse et aucun vêtement sale au sol. « Mais qu'est-ce que t'as fait, bon sang ? » c'était un crime d'une haute importance. Tout était trop bien rangé, tout était bien trop soigné pour que cet appartement ne lui appartienne. Il ferma la fenêtre dans un geste de panique, déboula dans sa chambre pour y voir une petite lumière tamisé venant de sa lampe de chevet. Depuis quand il avait une lampe de chevet ? Les mains tremblantes, il ouvrit son armoire. Il était à deux doigts de pleurer en voyant tout ses vêtements parfaitement rangé et plier dans les bonnes cases. Les jeans avec les jeans, les t-shirt blancs à côté des t-shirt de couleur, ses chemises, ses costumes … tout était si bien rangé. Il n'osa pas porter un coup d’œil à sa salle de bain, mais pris son courage à deux mains pour rentrer dans la cuisine. Plus de vaisselle sale, son frigo était remplis de légumes et d'autres condiments étranges qu'il n'avait pas mangé depuis des siècles. Un bruit le fit sursauter et se rendit compte que ce n'était rien d'autre que son chien. « T'en fais pas mon pote, on va s'en sortir. » souffla Jules en se mettant à genoux en face de lui pour le serrer dans ses bras. « Mais ... » il renifla une dernière fois le poils de son chien pour être bien sur mais … Caleb avait lavé son chien ? « Ne t'en fais pas, je suis de retour. Je te laisserais plus jamais seul. » il compatissait pour son pote, son petit clébard favoris. Abandonné dans les bras de son frère, à prendre un bain ? La seule chose qui pu lui donner un ridicule sourire, fut de voir le bol à moitié remplis de lait. Caleb n'était pas qu'un monstre du ménage finalement. Son portable sonna, le faisant décrocher de son chien pour sortir son appareil et le coller contre son oreille.

« Jules ! Je pensais vraiment pas que tu allais venir, ça fait plaisir de te voir ! » un faux sourire se posa sur ses lèvres, il accepta avec difficulté l'étreinte du gars en face de lui. Une putain de réunion d'ancien élève. Mais qu'est-ce qu'il foutait là ? Un de ses anciens amis avait retrouvé son numéro par je-ne-sais quel moyen, et l'avait forcé pour venir ce soir. On pourra être la même bande de pote qu'il y a vingt ans, tu te rends comptes ? ce qu'il s'était rendu compte, c'est qu'il avait du oublier qui Jules était. Un grand garçon avec des sourires inexistants et des envies de frapper tous le monde dès qu'un gamin s'approchait trop de son frère. Un avait enfilé un ridicule sweat et un jean, pas besoin d'en faire des tonnes, mais en voyant la moitié des personnes habillés en costard cravate, il se sentait ridicule. Comme un poisson hors de l'eau, battant bêtement des nageoires dans l'idée de retrouver l'eau d'une manière ou d'une autre. En suivant son ancien camarade qui le bourrait d'un baratin qui le saoulait au plus au point, ils pénétrèrent tout deux dans le grand gymnase. Pratiquement rien n'avait changé. Toujours le même tableau vieux et pourris de comptage de point, les mêmes vieux paniers de baskets, seul les tribunes et le parquet avait changé. Une musique de fond avait été collé pour foutre une ambiance encore plus nostalgique que sur le moment, une musique qui donnait envie à Jules de faire demi-tour et sniffer deux ou trois rails pour oublier ce moment. « Jules ? Jules Barnes ? » une voix de gamine le tira de ses pensées et c'est en tournant les yeux qu'il tomba sur une petite tête blonde. Putain cette beauté ; se dit-il avant de reconnaître une ancienne voisine. Ils parlèrent pendant un cours moment, histoire de sembler sympathique l'un envers l'autre avant d'accourir à leurs tâches et s'oublier dans dix minutes. Il détestait ce genre d'endroit : tous le monde se souriaient, que des focus qui espéraient montrer à tous le monde que sa vie vaux mieux que celle de machin-chose. Il se pris un grand verre de limonade, Izzy et Caleb auraient été là, ils se seraient bien foutue de sa gueule. Laissant son ancienne bande de pote -tous mariés- plus loin, Jules fit quelques pas en regardant les visages. Tiens, lui, il l'avait déjà frappé. Lui aussi, lui aussi et lui ? Ah oui, lui aussi. Son regard finit par s'arrêter sur une tête de gamin. Il n'avait pas changé, il paraissait toujours aussi petit, frêle et joli garçon. Sans vraiment réfléchir à ce qu'il pourrait dire, le brun chargea vers lui. « Hey ! » merde, il s'appelle comment déjà? lui et la mémoire des noms. « Comment tu vas ? » enchaîne, fait la conversation et avec de la chance, il te demandera son prénom. Jules bu quelques gorgées de limonade, écrasant les rouages de son cerveau jusqu'à lui péter la cervelle. Il savait qu'il était un ancien ami de Caleb -enfin ami- mais son prénom lui sortait totalement de la tête. Qu'est-ce qu'il pouvait se trouver stupide de temps en temps.  
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MessageSujet: Re: maybe we're perfect strangers (jules)   maybe we're perfect strangers (jules) EmptyDim 20 Nov - 23:13


❝ I am tired of missing you . ❞
- Jules & Lucas -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
C'est bizarre de revenir dans les traces de son adolescence. Les souvenirs reviennent. Et ça fait du bien en fait, même si ça nous fait voir à quel point le temps passe vite. Le pire, c'est que Plus Lucas fait un pas, plus il se rappelle des conneries qu'il a fait quand il était adolescent. Il se rappelle des fous rires, il se rappelle des pleurs, il se rappelle de l'angoisse, des révisions à la dernière minute, des cours que tous les adolescents ont fait sécher au moins une fois dans une vie. Parce que c'est toujours drôle, c'est toujours rigolo de sentir cet effet d'adrénaline, cette puissance qu'on a quand on va à l'encontre des règles, à l'encontre des autorités. Il y a aussi cette fameuse vitrine, celle qui présente les médailles que gagnent les équipes du lycée. Lucas n'en faisait pas partie, mais c'est plutôt amusent de repérer des visages qu'il a connus à l'époque, et que désormais, il n'est pas capable de reconnaître une seule personne ici présente. Mais il en a eu, des mauvais moments au lycée, comme sa première véritable histoire catastrophique, son baiser échanger dans des vestiaires, avec un amour non-réciproque, des disputes avec des amis qu'il ne connaît plus le prénom. Maintenant, il est adulte, il a de la barbe, il est père, divorcé, mais père. Est-ce qu'on peut dire que la vie a sacrément changé, et qu'on se rend compte que le temps passe vite uniquement lors des événements comme ça ? Ouais, parce que c'est comme ça. Quand on rigole, on pense que c'est normal, mais c'est bien plus tard qu'on se rend compte qu'on aimerait de nouveau rire. Quand on est jeune et insouciant, on pense que ce qu'on a dans la vie est acquis. On croit aux publicités, à ce qu'il se dit sur internet. On croit que pour être heureux, il faut se marier avec une femme, avoir une maison de dingues, et des enfants. On croit que le mannequinat est un métier uniquement réservé pour les femmes minces, tellement minces qu'elles peuvent perdre un os. On croit à plein de choses débiles. Parce que c'est la télévision, qu'on est obnubilé par ça. Pareil pour internet, quand on voit une information, on peut vite tomber sur le cul, parce qu'on est naïf, on y croit dur comme fer, on pense que c'est vrai et on s'empresse à le dire à nos amis, à le faire partager sur les réseaux sociaux. Puis, quand t'apprends que c'est une grosse connerie, tu te prends une claque dans la gueule. Mais ça ne t'empêche pas de recommencer à la prochaine information, au prochain grand buzz, parce que ça fait toujours un sujet en plus à parler entre lycéens, alors c'est utile. Parce qu'on est con quand on est jeune. C'est comme cette histoire d'étiquette, parce qu'au lycéen, t'as toujours une étiquette. Que tu sois beau, moche, blonde, conne, salope, pute, capitaine de l'équipe de football, homosexuel, intelligent, geek... La liste est longue, mais tout le monde te fout une étiquette sur le front, parce que ça fait rire, parce que ça fait parler. Alors que c'est débile, les gens sont comme ils veulent, ils font ce qu'ils veulent. Mais t'es lycéen à l'époque, tu ne comprends pas vraiment les répercussions de tes gestes. C'est après que tu culpabilises, parce que les lycéens d'aujourd'hui, ils sont comme eux, peut-être même en pire. Mais quand t'as une observation externe, quand tu vois par tes propres yeux les réactions et le comportement des élèves de nos jours, on se prend une claque ouais. Lucas, il se prend une claque, et c'est pour ça qu'il n'aime pas cette soirée. Parce qu'elle parait fausse, parce que les gens vont faire semblent de s'intéresser à ce que tu es devenu depuis ses années. Ils vont aussi se remémorer des souvenirs qu'ils n'ont jamais existé, et comme des cons, on va hocher la tête et rigoler, parce qu'on va y croire. Mais il se fait interpeller, et ça l'enlève de ses pensées. Et c'est bien au final, qu'il arrête de penser, parce que sinon la soirée va vraiment être longue, et ce n'est pas forcément ce qu'il veut. Alors il sourit, timidement, parce que ce visage ne lui est pas inconnu et que très loin, il est en train de chercher le prénom de ce garçon qui est désormais devenu un adulte. Et franchement, c'est dingue de se dire qu'on a tous pris un sacré coup de vieux. « Salut, ça va et toi ? » Oui, c'est banal, mais c'est parce qu'il est dans ses recherches. Il le connaît, il l'a connu à l'époque. Et puis, le rapprochement se fait, il pense à Caleb, sans trop comprendre pourquoi. Peut-être parce que sa vie au lycéen a été chambouler par ce garçon, parce qu'il l'a aimé ce con, qu'il l'a embrassé, et que dans le fond, il a encore envie de le faire. Il ne sait même plus à quoi il ressemble, s'il est toujours en vie. Est-ce qu'il est heureux aussi ? Et à force de regarder ce visage, de l'observer, il fait le rapprochement. « Tu es le frère de Caleb non ? Jude, ou Justin, ou Jules, je sais plus, ça remonte à loin. » Il ose dire, un peu intimidé face à l'homme en face de lui, il est plus grand que lui et c'est vrai que ça l'impressionne vachement en fait. Puis, il ne se rappelle plus de son prénom, et c'est grave ça, il s'en veut, alors il tente un peu, il prend un prénom au hasard dans ce qu'il vient de dire. « Jules je crois. J'suis Lucas, je m'entendais bien avec ton frère. » Il est beaucoup plus confiant d'un coup. Puis, il ne va pas non plus lui dire ; salut, j'ai embrassé ton frère un jour, c'était un coup de tête, mais j'en avais très envie, d'ailleurs, il a enfin assumé son homosexualité ou pas ? Bah ouais, parce qu'on ne va pas se mentir, Caleb, il avait jamais repoussé Lucas, au contraire. Ils étaient à la fois si proches dans cet instant que le fossé qui s'est creusé entre lui et son frère n'en a été que plus grand. Puis, en fait, il espère que c'est bien lui, parce que sinon Lucas, il va se retrouver bien con, et il va juste fuir et rentrer chez lui. Parce qu'il ne va absolument pas assumer si ce n'est qu'une erreur. Alors, il attend une réponse, il retient son souffle.  
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MessageSujet: Re: maybe we're perfect strangers (jules)   maybe we're perfect strangers (jules) EmptyVen 9 Déc - 20:24


❝ I am tired of missing you . ❞
- Jules & Lucas -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Il détestait ce genre de soirée. Fallait pas être con pour comprendre que Jules n’était pas le genre d’homme qui aimait passer des heures coincés dans un gymnase à boire de la limonade, se prendre des ballons d’héliums dans la tronche, rire sur le bon vieux temps, danser comme au bon vieux temps, se vanter de sa vie d’aujourd’hui et gagner celui de la plus belle vie, et enfin sortir son plus beau-faux sourires à ses anciens ennemis d’écoles. Jules n’était pas né, pas fait, pas créée pour ce genre de soirée et se demandait même si Dieu était d’accord pour que les humains se réunissent autour de bougie, lumière artificielle et limonade. Qui avait inventé ça ? Qui ? C’était clairement stupide et ça lui donnait mal à la tête. Pour diminuer son stress de toute cette populace digne à la fosse aux lions, il touchait discrètement sa petite boîte en métal dans sa poche intérieur de sa veste, qui contenait son précieux, son Saint Graal : son petit crack fraîchement acheté de ce matin. Ça le réconfortait à l’idée qu’à tout moment, il pouvait s’enfermer dans les toilettes -où Miss ancienne Cheerleader et Misteur ancien Capitaine de l’équipe de foot allait s’envoyer en l’air l’histoire d’une soirée avant de retrouver sa femme et son mari, sniffer un peu de crack et repartir chez lui avec l’esprit plus libre. Ça le réconfortait totalement ouais.

Le gamin qu’il avait accosté -au nom perdu dans les rouages et le néant qu’est sa mémoire- lui répondit d’une banalité à faire peur. C’est clair que c’est pas toi l’winner de la soirée ; et pour simple réponse, Jules haussa les épaules et leva son verre de limonade pour signifier que ‘’ouais ça va, mais me pose pas la question deux fois sinon je t’égorge’’. Cette idée fut cependant suspendu parce que ce petit con -rien de méchant, juste un surnom affectif qu’il donnait aux gens qui l’entoure- avait lui aussi oublié son prénom. L’envie de se jeter à genoux au sol et prier lui donna un léger picotement aux niveaux des chevilles, avant qu’il ne se souvienne qu’il n’était pas croyant. Bon dieu, qu’il pouvait se trouver drôle parfois. Seulement parfois. Un très fin sourire accrocha son visage, faisant pétiller ses yeux vides d’une couleur plus chaleureuse et presque surpris que Monsieur ait oublié son prénom, avant de lui répondre rapidement. « Ouais c’est bien moi l’frère de Caleb. » en terme de banalité, faut dire qu’il était dans la catégorie poids lourd et champion aussi. « T’as eu d’la chance, c’est bien Jules mon prénom. T’as une bonne mémoire Lucas. » et voilà que ce petit homme lui donnait sur un plateau d’or son prénom. Le gamin à côté de lui -gamin parce que Jules devait faire une tête et demi de plus que lui- était finalement pas un aussi mauvais souvenir. Il se souvenait de lui comme un garçon chiant, lui et toute ces histoires qu’il a pu avoir avec son frère. Lucas et Caleb pensaient tout cacher des yeux fourbes de Jules, mais il n’était pas si con que ça. Il savait pour le baiser dans les vestiaires, il savait pour les sentiments de Lucas, il savait que son frère était gay mais trop con pour l’avouer. Jules savait toute l’histoire et à force de regarder le visage de son nouveau compagnon de soirée, les souvenirs affluaient par centaine et comme les pièces d’un puzzle, l’histoire se remettait dans l’ordre. « Alors ? Toujours sur mon frère ? » pourquoi Jules n’avait pas tant d’amis que ça ? Car il est un cas échéant de la société, le massacre de la sociabilisassions par excellence et cette phrase est le résultat d’heure passé à écouter parler Pam et les règles de bon-vivre. Il était défoncé ce jour là, Jules avait donc tout oublié. Donnant un léger coup qui devrait ressembler à une bourrasque de vent de près de 200 kilomètres.heures pour Lucas sur son épaule, Jules glissa un très fin rire pour prouver qu’il riait. « T’es d’retour en ville ? » même si le jeune trentenaire avait quitté Dewsbury depuis longtemps, en arrivant ici, il avait tout de même rattrapé les années perdu. Qui étaient qui, que sont-ils devenus, où sont-ils etc. Il avait fait un vrai travail de recherche pour paraître civilisé face à son frère et lui prouver qu’il n’était pas simplement partis se terrer dans son coin -ce qu’il avait fait. N’ayant pas plus de sujet de discussion que cela, Jules se retourna pour faire semblant de regarder la foule en finissant son verre de limonade. Il savait déjà que dans dix minutes il aurait une envie irrésistible de pisser, mais il se demandera si c’est la limonade où toute cette bande d’hypocrites qui jouent avec sa vessie. Allez savoir.
 
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MessageSujet: Re: maybe we're perfect strangers (jules)   maybe we're perfect strangers (jules) EmptyDim 18 Déc - 1:55


❝ I am tired of missing you . ❞
- Jules & Lucas -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Cette soirée, elle pu l'hypocrisie. Parce que franchement, qu'est-ce qu'on s'en branle de savoir ce que devient des gens qu'on ne connaît pas forcément en temps normal, dans la fosse, Lucas ne reconnaît personne. Il ne cherchait pas vraiment à avoir des amis au lycée, les siens lui ont largement suffit. Les personnes qu'il avait dans sa classe ? Il n'y prêtait aucune intention. Alors qu'est-ce qu'il fout ici ? Peut-être que retourner dans le passé, c'est cool, il voit ce que les autres deviennent, mais en fait il s'en moque totalement. C'est juste l'occasion de changer des soirées habituelles qu'il passe avec son fils, devant la télé, avec un gosse qui s'endort dans ses bras parce que son père lui caresse les cheveux, et le père en question, à espérer des messages d'autres personnes que sa famille. Ouais, ok, le retour à Dewsbury fait que la vie social de Lucas n'est pas forcément la meilleure. alors, ouais, au final, il se retrouve là pour changer ses habitudes, pour rencontrer des personnes. Mais est-ce que ça lui donne envie ? La réponse est non. Il y a tout les stéréotypes dans cette pièce, le gars intelligent, qui s'en sort avec un métier qui lui vaut trois zéros dans un chèque qu'il met dans son compte chaque mois, le capitaine de l'équipe, qui parle de tout ces mérites qu'il a depuis qu'il s'est fait une certaine réputation au lycée. Ce groupe d'anciens amis, qui rigolent et gloussent aux moindres mots. Il y a aussi cette fille, refaite des pieds jusqu'à la tête. C'est grâce à ça que Lucas ne regrette pas d'être homosexuel. Parce que ces filles là, c'est tout sauf attirant. Mais il a finalement trouvé ne distraction, une personne avec qui parler, et ce n'est rien qu'autre que Jules. D'ailleurs, s'il est là, peut-être que Caleb est là. Et, il se demande d'un coup s'il est toujours aussi beau, aussi attirant, et il va essayer de gratter quelques informations à Jules. Avant que Lucas ne ressente des choses pour Cali, il y avait une profonde amitié entre eux-deux et même cette sensation lui manque. « J'ai une bonne mémoire, je retiens plutôt bien les prénoms. » La conversation n'a pas de sens, c'est une conversation tellement banale que ça lui fait de la peine. Mais, il ressent quand même un sentiment de bien-être. Parce qu'il se sent bien, au final, dans cette soirée, parce que même si ces deux garçons ont l'air de n'avoir rien à se dire, il a vachement de souvenir Lucas, et les souvenirs c'est super important. Il rigole, face à la question de Jules, et ça peut presque être flippant. Qu'est-ce qu'il y a de drôle, dans ce que vient de dire le garçon ? Absolument rien, c'est simplement nerveux. C'est ce qu'il est en fait, il est vachement nerveux d'un seul coup. « Je... umfh, non. Comment il va d'ailleurs ? » Parce qu'il n'a plus de nouvelle, mais en même temps, il n'en donne pas forcément non plus. Il se gratte la nuque et attrape une boisson, il ne sait pas ce qu'il va boire mais il a besoin de s'hydrater la gorge. Il s'appuie grâce à un mur, parce que c'est un putain de flemmard et que rester debout toute une soirée, ce n'est pas forcément quelque chose qui intéresse Lucas. « Oui, je compte y rester et ne plus partir. Et toi ? Tu d'viens quoi ? T'as quelqu'un dans ta vie ? » Il demande, avec énormément de curiosité. Oui, ça l'intéresse en fait, même s'ils ne traînaient pas ensemble, ils ont tout les deux eux un point commun, et donc c'est quelqu'un pour qui Lucas prend de l'attention. Il est comme ça et on ne le changera pas. Il apporte la boisson à sa bouche, il boit, putain ça fait du bien. Mais malgré tout, il sent que la soirée va être longue, et il risque même de partir plus tôt que prévu. Puis de toute manière, qui va se rendre compte de son départ ? Absolument personne.
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MessageSujet: Re: maybe we're perfect strangers (jules)   maybe we're perfect strangers (jules) EmptyMer 1 Fév - 21:34


❝ I am tired of missing you . ❞
- Jules & Lucas -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
Quand il entend son camarade rire à sa question, Jules regarde le fond de son verre en se demandant s’il y a autre chose que de la limonade à l’intérieur. Est-ce que cette soirée allait remplir tous les clichés, avec les petits cons qui viennent foutre un peu de vodka à l’intérieur du grand saladier de limonade, remplir de rhum celui du punch ? Si c’était vrai, Jules n’aurait qu’une envie -bien plus forte que sa vessie- prendre ses jambes à son cou et dégager de cette soirée minable dont il n’avait pas sa place. Etre sociable n’avait jamais été dans ses cordes, on appréciait Jules pour son silence et sa répartit, ses regards noirs qu’il pouvait lancer à ceux qui faisaient du mal à son frère, on l’aimait bien parce qu’il avait un cœur mais ne le montrait pas. Ça lui demandait bien trop d’effort. Il dévia son regard de son verre pour fixer à nouveau l’être humain qui daignait lui parler, prendre de ses nouvelles. Est-ce qu’il en avait réellement quelques choses à foutre ? Pour sa part, son avis était mitigé. Son quota d’attention envers Lucas variait sur plusieurs fois : il ne lui avait pas autant parlé que ça à l’école, il s’en foutait pas mal de lui et son frère, d’une quelconque relation. Mais en même temps, le retour de Lucas pourrait aider Caleb à s’assumer, lui montrer qu’il n’est visiblement pas attirer par les femmes -surtout pas les blondes aux caractères dégueulasse, dixit Caitlin, sa belle-sœur. Alors il faisait tout de même l’effort de s’intéresser à lui pour les biens faits possibles envers Caleb. Qu’est-ce qu’il ne pourrait pas faire pour son frère. « Comment il va ? » il voudrait bien rire lui aussi, exploser de rire et se rouler au sol. Caleb était dans les fins fonds des ténèbres, il était mort de trouille, perdu, un garçon paumé dans un monde d’adulte. « Bien. Il se porte bien. » mentir, c’était le premier mot d’ordre de la soirée n’est-ce pas ? Puis, s’il osait dire à Lucas que son frère n’était pas dans son plus beau cadre, il aurait le droit à une centaine de question de la part de Lucas, une centaine de frappe de la part de son frère. Alors Jules se laissa glisser vers le mensonge, Caleb ira lui expliquer de lui-même qu’il ne va pas bien. S’il ose, se l’avouer à lui-même. Suite à la tonne de question du brun à côté de lui, Jules décide de finir son verre d’une traite. Même s’il aime parler, même si c’est un bavard né, il n’aime pas parler de lui. On pourrait le croire égoïste, il l’est et l’a toujours été, mais pas non plus amoureux de lui-même. Il n’a pas grand-chose à dire, rien de fameux, rien d’intéressant qui pourrait nourrir les oreilles curieuses de cette soirée. « Finir sa vie à Dewsbury, c’est triste quand même. » ce bled paumé, ce coin qu’il déteste tant mais lui aussi va finir ses derniers jours ici. Dans son appartement qui lui sert de repose linge sale. Dans cette ville qui lui rappelle autant de bon comme de mauvais souvenir. C’est triste, quand même. « J’deviens pas grand-chose, t’sais. J’bosse en tant que négociateur à Leeds, dans un cabinet d’avocat. MC-Law Firm. » s’il avait quelqu’un ? Il marqua une pause. Une longue pause. Non. Jules n’avait personne. Que des passades dans son lit, que des passades dans sa vie qui n’ont jamais fait tambouriner son pauvre joli cœur. Il ne manque pas de femme, ce n’est pas le problème. Mais il n’aime pas. Il ne sait pas vraiment s’il a déjà aimé, ce que c’est que l’amour. Aucune femme dans sa vie, et Jules se dit qu’au bout de trente et un ans passé, il ne trouvera pas ‘’[i]elle[i]’’. Celle qu’il lui faut, celle qui le comprend, celle qui l’écoute, celle pour qui il pourrait tout faire. « Non, non. Personne. Être en couple, ça craint. Que des contraintes qui m’plaise pas forcément. » ce n’était pas à proprement la vérité, mais autant finir la soirée sur un mensonge comme il a pu la commencer. « Et toi ? Tu d'viens quoi ? Une femme ou un homme dans ta vie ? » peut-être qu’en cours de route, Lucas avait changé de bord. Jules ne voulait pas vraiment s’avancer dans le sujet, mais il ne semblait pas changé. Mais tout nous réserve des surprise, la preuve, Caleb fiancé avec une femme. Parfois, la vie pouvait vraiment être hilarante quand elle s’y mettait.
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MessageSujet: Re: maybe we're perfect strangers (jules)   maybe we're perfect strangers (jules) EmptyVen 10 Fév - 13:44


❝ I am tired of missing you . ❞
- Jules & Lucas -
C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un, c'est incroyable ce que ça peut faire mal. Rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse. C'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux.
C'est bizarre, il arrive pas à se sentir à l'aise. S'il pouvait partir, peut-être qu'il l'aurait déjà fait. Lucas, il ne comprend pas ce qui l'a embarqué dans cette soirée. Peut-être son côté social ? Possible. Il s'est peut-être dit qu'il allait faire connaissance avec des gens qui, auparavant, étaient des amis. Maintenant, ils ne sont plus rien. Jules, sur son chemin, c'est juste un rappel à l'ordre. Lucas a fui sa vie après le lycée, voulant oublier toute cette mauvaise passe parce qu'il se souvient de l'après Caleb. Quand il a voulu l'oublier. Il est tombé dans les bras d'une très mauvaise personne et c'est lui qui a ramassé sa propre merde tout seul. Parce que c'est l’aîné, et qu'il est hors de question que sa soeur ramasse la merde derrière lui. Jules, c'est juste un appel au passé, et peut-être qu'au final, au lieu d'être là, il devrait retrouver certaines personnes. Si jules est là, Caleb est pas loin, forcément. Mais, parait qu'il se porte bien, alors c'est tant mieux. Ils ont avancé, chacun de leur côté, sans l'aide de l'un ou de l'autre. Et à l'époque, ils étaient amis. Ouais, à l'époque, ils avaient besoin d'eux. Mais c'est les tournures qui ont suivi qui les a séparés. Quand Lucas l'a embrassé, il a tout détruit. « Entre une grande ville et Dewsbury, y a pas à réfléchir, je préfère ici. » Mais ça, c'est peut-être parce qu'il garde de bons souvenirs et pas avec une bonne personne de Londres. Sa seule fierté, c'est son gamin, il garde ça que de Dan. Il se rend social, pose des questions alors que son cerveau est déconnecté, il n'est plus dans ce gymnase, il est autre part, dans ses pensées. Pourtant, il arrive à écouter, il arrive à enregistrer les mots. Puis, Lucas vient d'se rendre compte d'un truc, c'est qu'en vrai, il s'en fout un peu de la vie actuel de Jules. Lui, il veut juste savoir pour Caleb, parce que ça l’inquiète, ça le bouffe presque. Mais il ose pas en demander plus, il ose pas parce qu'il ne veut pas forcer. « C'est triste, tu comptes pas te bouger le cul pour trouver la femme de ta vie ? » Il ose lui demander. Il a pris une certaine confiance, et ça lui va bien. Il n'a plus cet air timide, cet air de chiot battu. Il termine son verre de limonade et le pose sur le premier support qui se trouve autour de lui. « Personne, mais j'ai un gosse. » Ses yeux brillent un peu, c'est toujours ça quand on lui parle de son gosse. On peut lui parler d'un sujet important, il suffit qu'on y mette le sujet de son fils pour qu'il n'en voie que du feu. « J'étais marié, mais ça s'est mal terminé. » Il ne sait pas pourquoi il se sent obliger de se justifier, pourtant, il le fait sur le coup de la défensive. Il était heureux, avant.
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