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 (jules) i would die to make you mine

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MessageSujet: (jules) i would die to make you mine   (jules) i would die to make you mine EmptySam 10 Déc - 0:37

I WOULD DIE TO MAKE YOU MINE
jules & nyx

In another life, my teeth and tongue would speak aloud what until now I've only sung. Eyes on the ground but I can't look up now, don't wanna give it away my secret. Nyx passa les doigts dans ses cheveux, essayant de dompter sa crinière qui ne semblait pas vouloir coopérer aujourd’hui. Aaaargh hurla-t-elle après trente minutes passées à faire quelque chose de potable avec ses cheveux, lançant la brosse sur le sol de la salle de bain. Tant pis, elle porterait un beanie. Elle avait appris à les adopter, ces petites merveilles qui cachent vos cheveux dans leurs pires moments et qui, mine de rien, vous donne un peu plus de style. Heureusement qu’elle n’avait pas prévu de grande sortie aujourd’hui, parce qu’elle n’était visiblement pas d’humeur et son apparence en était la preuve. Ses joggings et son sweater trop grand pour elle étaient le parfait accoutrement de la femme qui avait la flemme de faire quoi que ce soit. Et puis bon, il faut dire que même si elle était en sol anglais depuis quelques années déjà, elle ne s’était pas encore totalement faite à la température anglaise. Après avoir passé plus de la moitié de sa vie sous le chaud soleil hawaiien à se prélasser sur des plages de sable chaud, autant dire que le changement était radical.

Elle qui avait réalisé, quelques minutes plus tôt, que le garde-manger était presque vide et qu’il ne restait qu’un fond au carton de lait, quantité clairement insuffisante pour mettre dans ses céréales ainsi que son café, elle attrapa rapidement son porte monnaie et quitta son appartement, direction le supermarché. À peine avait-elle posé le pied dehors qu’on la dévisagea. Bon, elle avait peut-être un peu l’aire d’une sdf accoutrée comme ça, mais elle s’en fichait. Elle glissa les mains dans les poches de son pantalon et poursuivi sa route, faisant fi de la réaction des autres passants. Elle voulait simplement sa fichu pinte de lait pour pouvoir prendre son café et faire taire son estomac qui criait famine. Tentant d’éviter le plus possible leur regard, elle avait la tête baissée et ses écouteurs dans ses oreilles, s’enfermant ainsi dans sa bulle. Elle connaissait quelques personnes du quartier, certaines plutôt bavardes même à une heure aussi matinale, et voulait éviter à tout prix les conversations, se écouteurs étant donc un bon indicateur qu’elle n’était pas en mesure d’écouter quiconque viendrait s’adresser à elle. Perdue dans sa bulle, elle vint à bousculer un autre passant. « Désolé. » Murmura-t-elle avant de lever les yeux, jeter un coup d’œil rapide à cet inconnu qu’elle venait de percuter. Son cœur manqua un battement lorsqu’elle posa ses yeux sur ce visage familier. Évidemment. C’était bien sa chance. Il fallait qu’elle le croise alors qu’elle était à son plus bas, stylistiquement parlant. Elle n’aurait pas pu croiser sa route le soir précédent alors qu’elle se rendait au boulot – ou en revenait – étant alors beaucoup plus présentable et classe qu’elle l’était maintenant?  Tout son être semblait figé. Elle s’était fait des dizaines de scénarios alors qu’elle était dans le train en route pour Dewsbury, s’imaginant mille et une possibilités quant à leur éventuelle rencontre, toutes plus ou moins planifiées. Dans chacune d’entre elle, elle était prête à le revoir et ne figeait pas sur place comme elle le faisait maintenant. Jules. Son nom s’échappa d’entre ses lèvres en un murmure. Des semaines qu’elle ne l’avait plus prononcé. Tout autant de semaines ou elle avait tenté de l’oublier, lui qui s’entêtait à rester gravé dans sa mémoire. Voilà qu’elle le retrouvait enfin, perdant tous ses moyens comme une adolescente de treize ans face à son premier crush ou à un membre de One Direction.  

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MessageSujet: Re: (jules) i would die to make you mine   (jules) i would die to make you mine EmptySam 10 Déc - 12:35

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In another life, my teeth and tongue would speak aloud what until now I've only sung. Eyes on the ground but I can't look up now, don't wanna give it away my secret. Depuis que son frère avait emménagé chez lui -longue histoire- pour quelques temps, Caleb avait foutue en l’air tout son petit nid douillet. Plus aucun vêtement sale ne traînait par terre, il faisait la vaisselle, rangeait après lui, la salle de bain était propre et même son vieux canapé qui n’avait aucune forme il y a de cela quelques jours était devenue un canapé de luxe. Il devrait s’estimer heureux d’avoir une femme de ménage pour lui tout seul, mais son aigreur était bien plus fort que tout. Il détestait que tout soit rangé, propre, beau et soigneux. Il voulait du désordre, que son appartement ressemble à sa vie, un monstre de désordre qui ferait fuir les plus maniaques et des tâches d’alcools qui datent de la semaine dernière sur le parquet, qu’à chaque fois qu’il pose son pied dessus et le retire parce que ça colle il se dirait ‘’ouais, je nettoierais ça plus tard’’ et qu’un an après, cette tâche soit toujours là. Il voulait que cet appartement ressemble à son appartement d’avant. Ce temps où Pam était sa merveilleuse voisine.

Pam fut sa première pensée en se réveillant. Jules venait d’ouvrir les yeux, considéra d’un balayage de main que ses draps avaient été repassé puis souffla en se disant qu’avec Pam, s’était mieux. Il ne disait pas là qu’il n’appréciait pas son frère, bien au contraire, il adorait ce petit être humain. Mais Pam le connaissait si bien qu’elle savait que pour le réveiller, il lui suffisait d’un bol de céréales faiblement posé sur la table basse du salon avec des gouttes de lait tout autour du bol. Un maniaque du désordre. A la place de céréale, Caleb avait fait des toasts et du café. « J’aime pas le café. » avait-il simplement répondue, sans même un merci. Ce que son frangin lui fit remarquer en lui donnant un léger coup de coude. Seul un gémissement s’échappa de ses lèvres. Tout pourrait être si parfait si Pam était là. Son frangin et Jules assit sur le canapé, tandis que Pam serai avachis dans le pouf à rire à des blagues stupides du trentenaire. Ce pourrait être parfait, encore plus si Caleb s’entendait parfaitement avec Pam. Une question lui effleura d’ailleurs l’esprit, et s’il ne l’aimait pas ? Il préférait ne pas connaître la réponse.

« Je sort, j’te laisse le clébard. » et sans attendre de réponse de sa part, il claqua simplement la porte juste après lui et quitta son appartement, dévalant les escaliers à vive allure. Il savait pas où aller ni quoi faire. Pas de but, il aurait bien passé sa journée à jouer aux jeux vidéos mais Caleb aurait voulu jouer avec lui et Izzy n’aurait pas tardé à taper l’incruste et voir ce massacre, cette tornade dévorant tout sur son passage … non merci. Il préférait marcher, les deux mains dans les poches et regarder autour de lui. C’est pas la première fois qu’il fait ça, mais aujourd’hui c’était différent. Il était nostalgique des années dernières, Pam lui manquait, ses anciens amis aussi, sa vie d’oisiveté et de ‘’j’en ai rien à foutre’’. Beaucoup trop de chose manquait à sa liste et s’il n’était pas Jules, il se serait roulé en boule et chialer pendant des heures.

D’un rapide geste de la main, le trentenaire salua le caissier et sortit du bar-tabac, son nouveau paquet de cigarette à la main. Jules l’enfouie dans une des poches de sa veste de jogging -parce que oui, aujourd’hui il avait eu la merveilleuse flemme de s’habiller et avait enfilé un simple jean, t-shirt et veste de jogging, capuche relevé sur sa tête- en gardant tout de même une dans les mains. Fumer était son Saint Graal, alors se rendre compte qu’il n’avait pas de briquet sur lui fut tout un drame. Il trottina jusqu’au bar-tabac dans lequel il venait tout juste de sortir et acheta son briquet. Quand l’objet tomba au creux de sa main, un faible sentiment de délivrance lui coupa le souffle. Qu’il pouvait en faire des tonnes, parfois. Le temps était frais, mais agréable, comme toujours. Il coinça sa cigarette entre ses lèvres, alluma le bout de l’objet et putain que ça fait du bien. Sa cigarette venait à peine d’être posé entre ses lèvres, épousant la fumée qui brûlait ses poumons, qu’il regarda son bâton voler et s’écraser au sol. Pourquoi ? Une gamine l’avait bousculé et sa cigarette fut projeter au sol. Au meurtre ! aurait-il voulu crier, mais il se retient et ramassa simplement sa cigarette, prêt à enfumer l’auteur du crime. « J’espère qu’t’as d’l’argent sur toi, car tu vas d’voir m’remb- » sa phrase fut coupé dans son élan en voyant le visage de la gamine. Pendant un court instant, ça lui semblait flou et digne d’une hallucination. Puis le soleil lui déchira la vue, le vent éclata son ouïe et la vie semblait reprendre son cours. Jules ; qu’elle lui dit. Ouais, c’était bien lui et elle, c’était bien elle. « Pam ? P’tain mais, qu’est-ce que tu fous là ? » un affreux sourire déchira son visage en deux. Il suffisait d’être nostalgique pour la voir apparaître comme une fleur devant lui ? Sa cigarette n’était plus qu’un lointain souvenir, sa colère s’envolant au même moment. Il se rapprocha, se pencha pour la prendre dans ses bras. Jules n’était pas très démonstratif, mais faut dire que là : il ne pouvait pas s’empêcher. L’enlace ne dura pas une éternité, qu’il se sépara rapidement d’elle pour la regarder de haut en bas. Il tira gentiment sur ses écouteurs afin de savoir s’il avait toute son attention. « J’te manquais trop ? » que ce soit le fruit du hasard ou non, Jules s’en foutait. Tout ce qu’il voyait c’était Pam et lui. De retour.

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MessageSujet: Re: (jules) i would die to make you mine   (jules) i would die to make you mine EmptyMar 27 Déc - 5:37

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In another life, my teeth and tongue would speak aloud what until now I've only sung. Eyes on the ground but I can't look up now, don't wanna give it away my secret. J’espère qu’t’as d’l’argent sur toi, car tu vas d’voir m’remb- Nyx baissa les yeux pour Jules ramasser sa cigarette qui jonchait sur le sol, à ses pieds. Voilà quel crime odieux qu’elle avait commis en le bousculant, ce pour quoi il aurait été prêt à la faire payer. Elle avait fait tombé sa précieuse clope qui était évidemment irrécupérable, inutilisable. Petit bâton de nicotine devait maintenant se retrouver à la poubelle. Infamie, au meurtre, qu’on appelle la police et qu’on l’incarcère. Certes, les cigarettes étaient presqu’un luxe, mais de là à vouloir lui faire rembourser les quelques dollars qu’elle venait de lui faire perdre, il exagérait quand même un peu. Tout ce drame pour une clope? T'es pas un peu drama queen? Demanda-t-elle d’un ton légèrement moqueur, un sourcil arqué. Oui, elle se foutait bien de sa gueule là. Pam ? P’tain mais, qu’est-ce que tu fous là ? Un large sourire fendit ses lèvres. Elle ne rêvait pas. C’était bien Jules devant elle. Si elle n’en était pas certaine aux premiers abords, voilà que c’était confirmé. Parce que personne d’autre ne l’appelait ainsi. Et bordel que ça lui avait manqué. Lorsqu’il la prit dans ses bras, Nyx le serra aussi fort qu’elle le put pendant ce court laps de temps. Elle savait que Jules n’était pas de nature très démonstrative alors elle appréciait d’autant plus le geste et son petit cœur s’emballait encore un peu plus. Elle savait que c’était sans doute trop demandé, mais elle aurait voulu que l’étreinte dure un peu plus longtemps, juste quelques secondes de plus, le temps qu’elle puisse réaliser ce qui se passait, qu’elle puisse profiter de l’étreinte. Elle aurait sans doute aussi voulu d’une rencontre un peu plus planifiée, pas d’une bousculade sur un trottoir comme ça, alors qu’elle ne ressemblait à rien, mais pour rien au monde elle ne retournerait en arrière. Jules était là. C’était tout ce qui comptait maintenant. Le monde tournait à nouveau, elle était de nouveau entière. J’te manquais trop ?  Nyx roula les yeux en laissant échapper un léger rire avant de finalement reporter son attention sur Jules. Tu t’accordes définitivement trop d’importance. Déclara-t-elle avec un léger rictus. Elle voulait avoir l’air décontractée et surtout ne pas laisser paraitre que son cœur battait la chamade, même si elle était quasiment certaine qu’il pouvait l’entendre de là ou il était. Mais bordel que c’était bon de le revoir. Elle se demanda alors comment elle avait fait pour passer des mois sans lui, sans voir son visage sur une base quotidienne, sans ses blagues pourries pour lesquelles elle riait pourtant toujours et tout simplement sans sa présence physique. Elle avait trouvé autres choses à quoi s’accrocher. Elle avait tenté de se reprendre en main. C’était presque réussi. Elle avait réussi à tirer un trait sur toutes ses addictions, sur ce qui la retenait, l’empêchait de vivre à son plein potentiel… enfin, presque toutes. Parce qu’il y avait toujours eu lui. Elle avait tenté tant bien que mal de se l’enlever de la tête, ne plus y penser, mais dès l’instant ou elle était convaincue d’avoir passé à autre chose, de ne plus y penser, il faisait à nouveau surface, comme un fantôme qui venait la hanter sans cesse, qui ne voulait pas la lâcher. Il faut dire, après avoir vécu le choc de son départ, elle s’était convaincue qu’elle le reverrait un jour. Parce qu’elle ne pouvait pas tourner la page, faire comme s’il n’avait jamais existé, passer à autre chose. Jules était une partie d’elle que malheureusement, elle ne pouvait oublier. Elle s’était repassée la scène en tête quelques fois, imaginant divers scénarios, ce qui se serait passé si elle lui avait tout avoué avant qu’il ne parte. Si elle lui avait dit ces trois petits mots qu’elle gardait en dedans, qu’elle n’osait dire. Peut-être qu’il serait resté avec elle. Ou peut-être qu’elle l’aurait suivi. Enfin, tout ça n’était qu’hypothétique. Et bien qu’elle ait imaginé mille et un scénarios dans lesquels elle avouait sa flamme à son meilleur ami, elle ne pouvait pas lui avouer la vérité là, maintenant, pas vrai? Elle ne pouvait pas simplement lui confesser son amour, la véritable raison de sa présence ici, et ne pouvait pas non plus lui donner raison. Parce qu’elle ne voulait pas avoir l’air dépendante. Parce qu’elle ne l’était généralement pas. Elle n’était pas de celles qui ont un besoin constant d’être entouré, de toujours voir du monde, d’être accompagné. Non, elle aimait bien la compagnie, surtout celle de Jules il faut l’avouer, mais elle ne voulait pas tout gâcher en lui disant la vérité alors qu’ils venaient tout juste de se retrouver. C’était trop tôt. Elle n’avait pas eu suffisamment de temps pour se préparer mentalement à cet aveu. Et puis, comme s’eut été le cas avant qu’il ne déménage à Dewsbury, Nyx ne pouvait s’empêcher de redouter la réaction de Jules si elle venait à lui dire ce qu’elle ressentait vraiment pour lui, à lui avouer qu’elle voulait plus qu’une simple amitié entre eux. Elle s’était sentie emplie de courage lorsqu’elle avait fait ses valises et avait pris le premier train pour Dewsbury, prête à lui déclarer son amour à la moindre occasion. Il faut dire que le petit pep talk qu’elle avait eu avec Kelly lui avait donné des ailes, lui avait ouvert les yeux. Maintenant, avec Jules en face d’elle, c’était une tout autre histoire. Tout son courage s’était envolé et les mêmes craintes qui l’habitaient avant qu’il ne parte, lorsqu’elle a hésité à tout lui avouer et a préféré le laisser emballer ses affaires, refaisaient surface. Le boulot, ça n’allait plus... ils m'ont renvoyé. Enfin, c'était peut-être une bonne chose parce que j’avais besoin de changer d’air. Il faut dire, elle n’avait jamais vraiment aimé la stabilité. Après avoir voyagé à travers le monde pour des compétitions de surf, elle avait tout de même prit gout aux voyages et c’était resté. Incapable de garder un boulot – bon, ça c’était du à un problème de consommation – et ayant quitté la maison, il ne faut pas être une lumière pour comprendre que Nyx n’était pas nécessairement la définition même de la stabilité. Et tu sais comment c’est, l’ami d’une ami a parlé d’un boulot disponible au Dewspub alors j’ai tenté ma chance et voilà, j'ai eu le boulot. Donc j'suis restée. La raison sonnait tellement faut, elle avait de la difficulté à y croire alors il était fort probable que Jules n’y croit pas non plus. Après tout, il la connaissait mieux que quiconque, mais elle était trop lâche pour lui dire la vérité, pas assez forte.

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MessageSujet: Re: (jules) i would die to make you mine   (jules) i would die to make you mine EmptyJeu 12 Jan - 12:48

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In another life, my teeth and tongue would speak aloud what until now I've only sung. Eyes on the ground but I can't look up now, don't wanna give it away my secret. Alors qu’il avait dans la tête de faire passer le crime magistral qu’elle avait commis avec sa cigarette, elle venait enfoncer le couteau dans la plaie en pensant qu’il trouverait ça drôle ? « Tout ce drame pour une clope? T'es pas un peu drama queen? » pour une simple clope ? Un rire à moitié étouffé, à moitié entrain de s’étrangler avec ces paroles, il vient la jauger de haut en bas. Une simple clope, et il était le pape. Il préféra ne pas répondre car gâcher un si précieux moment pour une petite querelle de maternelle n’était pas dans son programme -son programme de la journée était totalement vide, mais qu’importe, Pam était plus importante que tout. Le sourire qui pendait à son visage ne le quitterais plus pendant les prochains jours, il le savait car c’était l’effet Pam sur son organisme. Un seul regard et il pourrait rire toute la journée pour rien. Caleb allait certainement lui poser un milliard de questions, pourquoi tant d’entrain, est-ce une fille dans sa vie, est-ce qu’il a gagné au loto et toute autre question stupide qu’il lui posera à voix haute par simple curiosité. Si son frère ne parlait pas beaucoup, quand il s’agissait d’entrer dans sa vie intime, il devenait une vraie pipelette jusqu’à ce qu’il lâche l’information. Et dans ces cas là, Jules ne disait jamais rien. Il préférait le laisser parler jusqu’à ce qu’il s’épuise et passe à autre chose. « J’te manquais trop ? » qu’il lui dit. Il ne doute pas de la question, il sait très bien qu’elle lui a manqué. Il espérait qu’elle l’a manqué autant qu’elle lui a manqué. C’est-à-dire ? Beaucoup. Jules n’aime pas tomber dans le mélodrame et les films à l’eau de rose, baigné de sentiment à tout va, mais quand il s’agit de sa meilleure amie : c’est différent. Elle est souriante, adorable et affreusement drôle, remplissant son petit parcours de raté, de jolie fleur rose et bleu. Avec elle, il tombait même dans le cucul, digne d’une gamine de trois ans. Ça ne lui plaisait pas forcément, mais il avait du mal à faire le contraire. C’était un pur bonheur d’être avec elle, et ça, il ne pouvait pas le changer.

« Tu t’accordes définitivement trop d’importance. » saleté, aurait-il voulu dire. Au lieu de ça, il leva son poing droit pour lui décrocher une petite tape contre son épaule, comme il avait l’habitude de faire quand elle s’amusait à lui répondre ainsi. Avant qu’il ne l’a voit aujourd’hui, elle lui manquait déjà. Il pensait une fois par jour à elle, en se demandant ce qu’elle pouvait bien faire et si elle pensait à lui. De temps en temps, il lui arrivait même de parler à son clébard pour lui demander ce qu’il en pensait. Le silence et la tête de chien battu qui lui offrait le rendait nerveux, et s’il lui était arrivé quelques choses ? N’étant pas un grand fan de le nouvelle technologie, ordinateur, portable et tout ces trucs de merde, contacter Pam avait toujours été une étape qu’il ne pouvait franchir. Peur de passer pour un idiot, même s’il en était déjà un. Peur de voir qu’elle avait changé de numéro, et sa plus grande peur : savoir qu’elle avait trouvé un autre meilleur ami, plus gentil, drôle, adorable que lui. Le remplaçant d’un petit coup de main sans demander son avis. Ça lui avait fait peur, mais il gardait tout ça pour lui. D’ici, il pouvait entendre les railleries d’Izzy en lui disant qu’il était amoureux alors que pas du tout, Pam était sa meilleure amie, c’était normale de se faire du soucis. Caleb essayerait de lui donner un milliard de conseil sur comment reprendre contact et les chances de voir Charlie dans son lit se résumerait à zéro. Tout ça, il ne voulait pas. Jules Barnes garde parfaitement la bouche fermée, baisse la tête, fume une clope et grogne dès que quelqu’un s’approche. C’est bien plus facile pour garder des secrets comme ça. « Et toi tu ne m’en portes pas assez. » il joue un air boudeur et l’accuse de cette stupide chose. Pourquoi elle n’est pas venue le voir plus tôt ? Une éternité les séparent -selon son impression- depuis qu’il est partit. Pas de message, pas d’appel, aucune lettre, rien. Et il a fait de même. Qu’il est con. Qu’elle est conne. Qu’ils peuvent être cons, parfois. Mais voilà qu’elle était là, dans Dewsbury, devant lui et peut-être qu’elle habitait le même quartier que le sien ? Il ne pouvait pas tout gâcher de regret et de plainte, juste pour une bêtise stupide. Jules devait garder la tête haute, encore plus haute que d’habitude, pour profiter du moment et de sa jolie Pam qui était de retour dans le quartier.

Avec sa plus grande attention, il l’écoutait parler de ses raisons de sa venue ici. Qu’elle se fasse virer de son ancien job ne lui fait rien du tout, c’était presque devenue une routine chez eux que de gambader de boulot en petit boulot et se faire virer un jour ou une semaine après. Son sourire ne quitte pas ses lèvres, mais une légère grimace tâche son si beau visage couleur joyeuse. Elle lui mentait sur quelques choses, la raison de sa venue. Il semblait bien que son job ne soit pas la seule raison, mais qu’importe. Pas le temps de bavarder et de lui tirer les verres du nez. Il se contente d’acquiescer de la tête et trouver l’idée appétissante, qu’elle se trouve ici. « P’tain mais c’est génial. Toi et moi, dans la même ville. Comme au bon vieux temps. » il se sort une autre cigarette de sa poche arrière, impossible de vivre sans se détruire les poumons. « T’habites dans quel quartier ? Pas trop loin d’chez moi, j’espère. » ce qui aurait pu être fou, c’est qu’elle soit dans le même immeuble, la porte juste à côté. Mais si elle était dans l’appartement d’à côté, il l’aurait déjà croisé plus d’une fois. Quoique, il vient de comprendre qu’il ne sort pas vraiment et ne rentre pas vraiment dans son appartement. Mais il l’aurait su, pas vrai ? Hors de question de savoir que Pam vivait à côté depuis des jours sans qu’il ne soit au courant. Ce serai une calomnie, près à pleurer et faire une crise en ce roulant au sol, se blâmant de tous les noms. « Tu m’as beaucoup manqué. » c’était sortie comme ça, sans trop réfléchir, il avait laissé sa langue parler pour lui. Et au final, il ne le regrettait même pas.


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MessageSujet: Re: (jules) i would die to make you mine   (jules) i would die to make you mine EmptyLun 16 Jan - 2:07

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In another life, my teeth and tongue would speak aloud what until now I've only sung. Eyes on the ground but I can't look up now, don't wanna give it away my secret. Lorsqu’il lui décrocha une petite tape contre l’épaule, elle s’empressa rapidement de poser sa main à l’endroit ou il l’avait touché avant de laisser un petit ouch sortir d’entre ses lèvres. Elle n’était en aucun cas blessée, mais s’il se la jouait dramatique, elle pouvait bien s’amuser un peu à ses dépends aussi, pas vrai? Et toi tu ne m’en portes pas assez. Elle aurait bien voulu rire, là, Nyx. Oui, parce qu’il n’y avait pas de plus gros mensonge que ces mots proférés par Jules. Oh, si seulement il savait. S’il savait qu’elle n’avait pas arrêté de penser à lui depuis le jour ou il avait plié bagages. Qu’il avait raison et que c’était pour lui qu’elle était là et pas une quelconque raison stupide qu’elle aurait pu inventé sur le vif, comme ça, jamais il n’aurait osé prétendre qu’elle ne lui portait pas assez d’attention. Parce qu’il en avait l’entièreté, mais c’était là de ces choses qu’elle ne pouvait pas dire. Non, elle ne pouvait pas simplement lui avouer comme ça, qu’il était la raison première de sa venue ici, lui faire une de ces déclarations digne d’une comédie romantique ou quoi que ce soit. Elle ne savait que trop bien qu’il ne voyait en elle qu’une amie et rien de plus, mais de son côté, elle ne pouvait empêcher les battements effrénés de son cœur à la vue de la petite moue boudeuse qu’il affichait. Pouvait-il arrêter de faire flancher son cœur comme ça à toutes les deux secondes? Parce qu’elle n’y survivrait pas. C’était sans doute là le fléau de son existence, les réactions physiologiques que la simple présence de Jules provoquait chez elle. Enfin, en seule guise de réponse à son commentaire, Nyx se contenta de rouler les yeux. Ce qu’il pouvait la jouer dramatique quand il le voulait. Sur ce point, il n’avait pas changé. C’était là un constat qui lui rendit quelque peu le sourire après s’être perdue dans ses pensées pendant un court instant et s’être auto-miné le moral. Elle était heureuse de retrouver le même bon vieux Jules, son voisin de palier, son meilleur ami malgré ses sentiments qui n’étaient pas réciproques.

Le problème surtout, c’était qu’elle avait changé. Elle n’était plus celle qu’il avait connue. Si lui fumait encore, autre chose que la cigarette on s’entend, elle avait décidé de tirer un trait sur tout ça. Comment réagirait-il en l’apprenant? Elle ne savait pas et ne voulait pas tout gâcher maintenant. Après tout, ils venaient à peine de se retrouver. Comme Jules le dit si bien, c’était comme au bon vieux temps. T’habites dans quel quartier ? Pas trop loin d’chez moi, j’espère. Et son enthousiasme fait s’élargir le sourire qu’elle a de scotché au visage. Parce que bon, peu importe la raison pour laquelle elle pouvait se sentir triste, Jules avait toujours le même effet sur elle. Elle ne pouvait jamais rester trop malheureuse bien longtemps lorsqu’il était dans les parages. J'habite un peu plus loin qu'avant de chez toi. Déclara-t-elle avec une petite moue, tentant de garder son sérieux. Comme si elle allait lui dire qu'elle habitait à trente minutes en bus de chez lui ou quelque chose comme ça. Et puis, elle aurait bien voulu lui dire que si elle avait su où il habitait, elle aurait bien emménagé tout juste à côté de chez lui, simplement pour pouvoir l’enquiquiner comme elle avait l'habitude de le faire, mais elle se retint. Ça ne semblait pas vraiment être l'endroit pour lui faire part de ses états d'âme. J’habite dans ce quartier en fait. À trois rues d’ici.  Peut-être qu’elle lui avait manqué, comme il le lui dit si bien quelques secondes plus tard, mais ce n’était pas là une raison pour avoir l’air dépendante affective… quoi que c’était presque le cas lorsqu’il s’agissait de Jules. Difficile de croire qu’elle ai même pu passer une semaine sans lui parler. Tu m’as aussi beaucoup manqué. Répondit-elle sans perdre une seconde, visiblement soulagée de le retrouver enfin, de voir qu’au final, le temps n’avait peut-être rien changé entre eux. Mais quel euphémisme de simplement dire qu'il lui avait beaucoup manqué. Elle le regarda, muette, pendant quelques secondes, comme si elle tentait de prendre conscience de ce qui se passait, comme si son cerveau avait besoin d’un peu plus de temps pour assimiler le fait que Jules était vraiment là, que ce n’était pas une vision ou un rêve étrange, mais qu’il s’agissait là de la réalité avant de finalement reprendre la parole. T’as des plans pour la journée? Parce que bon, maintenant qu’elle l’avait retrouvé, plus question de le lâcher.

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MessageSujet: Re: (jules) i would die to make you mine   (jules) i would die to make you mine EmptyMer 1 Fév - 21:27

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jules & nyx

In another life, my teeth and tongue would speak aloud what until now I've only sung. Eyes on the ground but I can't look up now, don't wanna give it away my secret. Ses yeux n’en avaient qu’après elle, qu’après ce jolie bout de femme. Amoureux ? C’est des conneries tout ça. Il n’aime pas Pam, il l’idolâtre. Elle fait partie d’un cercle très selecte, ce genre de réunion d’anonyme qui se passe dans la cave d’une lingerie où quatre ou cinq personnes connaissent l’endroit secret. Ils se réunissent, pas tous en même temps, pour parler et se confier des secrets sur la même passion, le même venin qui les emmèneront tout droit en enfer, les yeux bandés. Mais au dernier moment, ils ont décidés de relever ce bandeau noir qui laisseront des traces de charbon aux creux de leurs yeux. Et ils ont vues. Ils ont vues ce qui les attendaient. Ce qui les attendaient s’ils ne se prenaient pas en main. Alors ils essayent de faire demi-tour, trouver des mains tendues vers eux pour s’y accrocher comme ultime recours. Pam était une de ces mains tendues dont Jules avait bénéficié. Il l’avait saisit, vue ce visage doux et fragile à la fois et en était tombé sous le charme. Elle était parfaite, une amie parfaite. Une amie. Rien d’autres. Au début de leur relation, bien sur que Jules avait pensé à plus, plus qu’une simple voisine charmante. Puis une question trotta dans son esprit, un soir où il était tout seul entre ses draps blancs, tâchés d’infinis petites tâches de toutes les couleurs. Pourquoi tout gâcher pour une histoire de cœur ? C’est ce soir là qu’il s’était rendue compte que sa Pam était bien plus qu’une fille qu’il aimerait mettre dans son lit. Elle était l’amie dont il avait toujours rêvée secrètement. Alors, avec un peu de patience et de détermination, Jules avait bannit tout sentiment autre qu’amitié pour Pam. Elle était maintenant bien posé, les deux pieds dans du béton armée dans la case ‘’meilleure amie’’. Pour le meilleur, comme pour le pire.

Il leva son briquet à sa bouche, détruisant en cendre le bout de sa cigarette qui commençait à émettre des brides de fumées et cette couleur rougeâtre des braises qu’il aime tant. « J'habite un peu plus loin qu'avant de chez toi. » un sourcil se releva. Il ne l’avait jamais croisé. Il n’avait jamais fait attention à son ombre pourtant si singulière. Il se gifla mentalement, mais se contenta de tirer une grande latte de fumée. Merde alors, Pam était visiblement bien de retour. Dans sa ville, près de chez lui, pas à côté, mais quasiment. Ils pouvaient revivre l’âge d’or de ces dernières années, celles passés à traîner ensembles, vivres ensembles, dépendant l’un de l’autres sans même s’en rendre compte. « J’habite dans ce quartier en fait. À trois rues d’ici. » un grand sourire perça son doux visages, si attendrit en regardant sa meilleure amie. Seulement trois rues, seulement trois rues à traverser pour squatter l’appartement de son amie, glander et laisser son ombre vivre dans ce petit appartement. C’était un rêve devenant réalité. Et dire qu’il y a de cela quelques jours, Jules pensait à elle en se disant combien Pam lui manquait. Ce qu’elle pouvait faire. Ce qu’elle devenait. Ce qu’elle pensait. Pam était devenue une addiction, la même que ses cigarettes et son crack. Une addiction bien plus forte, sans que son cœur s’en rende compte. « P’tain, mais c’est tellement génial. On est quasi à côté. J’ai tellement d’chose à t’dire. » à commencer par son frère, ses parents, ses amis d’enfances, ses nouveaux amis. Tant de choses. Jules était une vraie pipelette quand il s’y mettait, Pam allait devoir s’installer confortablement avant de l’écouter parler de tout et de rien, débitant à la seconde connerie sur connerie dans l’espoir d’entendre son doux rire lui donner des frissons. « Tu m’as aussi beaucoup manqué. » et il sourit simplement. Content. Content serait un meurtre à ses sentiments. Il n’était pas seulement content, il mourrait intérieurement d’un bouillon de sentiment aussi parfait les uns des autres. Un rêve, un paradis sur terre, tout un tas d’éléments qui faisaient qu’il pourrait crever tranquillement ici. S’allonger au sol, fermer les yeux et mourir avec un putain de sourire aux lèvres. Quand il verra la faucheuse, il se mettra à rire. Tout simplement parce que rien d’autres ne l’importait. Il était juste, bien. « T’as des plans pour la journée ? » il n’avait pas vraiment besoin de réfléchir à cette question. Aucun plan, ne serait-ce que passer du temps avec elle. Au diable son boulot, sa vie, son frère, son clébard, il n’avait d’yeux que pour elle dorénavant. « Je t’offre tout mon temps libre. » il coinça sa cigarette au creux de ses lèvres et plongea ses deux mains dans ses poches. « Mon frère squatte mon appart’ en c’moment. Longue histoire. On peux aller chez toi ? » juste pour se poser dans ton canapé et rire comme avant ; aurait-il envie de lui dire. Mais ça aurait été bien trop sentimental pour lui, pour elle, pour eux. Ils s’adoraient, mais le dire leur donnait des toux affreusement horribles. Sans attendre la réponse de Pam, il se mit en route sans même connaître le chemin. Qu’il parte dans le mauvais sens ou non, il serait simplement heureux d’être avec elle. Il tourna un doux regard vers elle en souriant. « T’savais pas qu’j’avais été parler à mon frère, hein ? » un sourire fière prônait sur ses lèvres. Fière il était, car selon Pam, Jules n’aurait jamais été capable d’aller le voir. Il allait légèrement changer l’histoire, oublier la peur de gamin qui l’avait épousé ce jour là, la panique affreuse qui l’avait fait agir comme un con devant son frangin. Jules allait essayer de se faire passer pour un vrai, un homme, un dur. Sachant très bien que Pam allait discerner le vrai du faux. Parce qu’après tout, ses yeux n’en avaient qu’après lui.

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