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 Caleb + Talking work or problems?

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Blaze McCarthy
Blaze McCarthy
☞ ÂGE : 22 ans
☞ STATUT : célibataire , mais attiré par son ex qui est son professeur
☞ PROFESSION : étudiante en droit et en art
☞ HABITATION : dans une colocation

☞ BAFOUILLES : 432 ☞ PSEUDO : spf
☞ AVATAR : belle thorne
☞ CREDITS : viceroy
☞ MULTI-COMPTES : Mattie ( Shay Mitchell) l'aveugle et Cappie ( Rachel Bilson)

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MessageSujet: Caleb + Talking work or problems?   Caleb + Talking work or problems? EmptyDim 16 Oct - 17:35


Caleb & Mazéa

Talking work or problems?
Les draps se froissaient sous mes mouvements. Je tentais de ne plus lutter, de ne plus bouger. Juste de me rendormir. Mais impossible. Le sommeil s’en était allé me laissant seule avec ce tourbillon de question qui faisait ravage dans mon esprit. C’était comme une éruption de magma qui était en train de me tuer de l’intérieur. Je me sentais pourtant si usée, si lasse de cette nouvelle situation venant de se produire il y a quelques jours. Deux pour être exacte. Je ne sais pas comment faire pour m’en sortir. Je ne cesse de réfléchir, mais les dénouements  ne me convenaient pas. J’avais l’impression que j’allais devoir partir à nouveau, que j’allais devoir fuir, mais cette fois ce n’était pas la même rengaine, ce n’était pas la même chanson que j’allais me devoir de jouer. Je n’étais pas seule. Nous étions deux, j’étais accompagnée de ce petit être, de cet amour d’enfant qui méritait tout aussi bien que moi de connaître son père, son géniteur. Il était petit, mais il comprenait sans doute très bien le fait qu’il n’avait pas de papa. Je me murais dans mon silence au sujet de cet homme, qui était son père, le laissant miroiter un tas d’idée folle sur ce dernier.  Il m’en avait dit des choses comme le fait que son papa c’était captain america ? Il me faisait rêver avec lui me faisant presque oublier que l’homme qui était son père que j’avais aimé le temps d’un instant était formidable. Ce n’était pas Jadyn que je me devais de fuir, mais c’était un autre passé, un passé dont j’aurais aimé pouvoir me débarrasser pour toujours, j’en avais perdu des choses par la faute de cet homme,  pas juste ma foi en moi ou encore ma confiance, mais surtout ma famille et encore plus ma mère. Impossible.  Il n’était pas possible pour moi de trouver un peu de repos. Je me recroquevillais dans mon lit, commençant à pleurer et au vu de l’heure, je n’avais pas grand temps pour me plaindre de mon pitoyable sort. Mon fils allait se lever et j’allais devoir par la suite me dépêcher pour l’emmener à la crèche pour aller faire mon travail. Fort heureusement, ces deux derniers jours comme aujourd’hui, j’avais réussi avec brio à ne pas me retrouver à l’endroit où était le jeune homme espérant que dans quelques temps il ne sera qu’un vulgaire mauvais moment ? Un mauvais moment. Je me pensais si dupe que ça ? Sans doute.  Je savais que c’était faux. Que ce moment, même ce court moment devant cet ascenseur m’avait fait vibrer, le revoir me laissait juste emplie de ces sentiments que j’avais eu pour lui et que je pensais avoir pu effacer à force de temps. Mais ce n’était qu’un mensonge populaire que toutes personnes se faisaient suite à une rupture amoureuse. Je n’en pouvais plus, je commençais à bouillir et pourtant je tremblais cette fois-ci de froid, je pleurais encore et ses perles d’eau salées me laissaient trempée. Je m’essuyais à l’entente de petit bruit de pas dans le couloir. Je me cachais le temps d’un instant sous mon drap tentant de reprendre du courage, un courage dont la source m’était étrangère, je ne savais plus où je le puisais pour encore continuer d’avancer.   «   Bouuuuuuuuuuh !  » Que je m’écriais sourire tellement accroché à mon visage qu’on pourrait sans doute croire que je venais de subir une opération chirurgicale.  Les éclats de rire de Jackson me retournais l’estomac, déposant mes lèvres sur son visage, je souriais et rigolais avec lui. Son rire si communicatif me faisait un bien fou. La fatigue était présente, elle rongeait mon être même, mais ma force en réalité n’était que ce petit bout de chou qui avait fini par être la meilleure chose dans ma vie, grâce à Jadyn. Grâce à l’homme que j’avais fini par planter, cela était assez ironique dans le fond. Je me levais et commençais cette journée, comme toutes les autres oubliant ce petit tracas s’étant déposé dernièrement dans ma vie. On était fin prêt comme toujours à l’heure, je finissais par emmener mon fils à la crèche, tout en souriant, laissant ce petit rictus bien faux sur mon visage, pour ne rien montrer. Mais mon en train n’était clairement pas le même que d’habitude. Je laissais mon fils dans sa salle comme toujours et parlais avec les personnes s’en occupant. Je  regardais l’heure qui était affiché sur l’écran de mon téléphone portable et je me dépêchais  pour me rendre chez moi, enfin surtout dans la maison voisine à la mienne. Arrivant devant chez Caleb et Cailtin, je prenais une grande inspiration, bien heureuse de ne pas devoir retourner au bureau aujourd’hui pour le coup, tout cela grâce à Caleb. Je devrais l’embrasser ou lui ouvrir le champagne pour le remercier, mais il trouverait cela très étrange. Je finissais par aller toquer à la porte attendant qu’on vienne m’ouvrir.


LUCKYRED
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MessageSujet: Re: Caleb + Talking work or problems?   Caleb + Talking work or problems? EmptyMer 19 Oct - 19:48


Caleb & Mazéa

Talking work or problems?

Mes doigts épousent à la perfection les cordes de Penelope, refaite à neuf il y a peu. Ils s'agitent, vibrent en fonction du rythme. Izzy est partie il y a peu de temps. Il n'y a plus qu'elle et moi, je dois avouer que ça me plaît assez. Parfois je me dis que je trompe Caiti avec cette douce créature en bois, elle ne sait rien de ma passion et ce n'est pas plus mal. Cette partie de moi est inconnue pour beaucoup de monde, hormis Izzy car elle m'aurait tué si je lui avais caché et puis lui … Là c'est autre chose. Je dois dire que c'est en partie grâce à lui que je me suis remis à la musique ou plutôt que j'ai osé me produire sur scène. Bon ce n'est rien, ce n'est pas comme ci je rametais les foules. Juste que j'ose monter, chanter et jouer devant des gens qui me sont totalement inconnue, le but d'une scène ouverte. C'est une première pour moi, surtout que je ne chante pas des reprises. Non, je joue mes propres compositions et ça me plaît. J'aime être sur scène, partager ma musique, voir les réactions dans le public. Moi le gamin timide, le gars pas sûr de lui, j'ose faire ça, je dois vraiment être … ailleurs. Ou je me lâche, allez savoir. C'est sûrement la crise de la trentaine qui approche. J'ai peur des répercutions alors je me lâche complètement… Pourtant j'ai l'impression que c'est ma place, une sensation, un feeling, un truc que je n'arrive pas à expliquer. Un truc qui émane de moi. Comme ci sur cette scène, j'étais vraiment moi même et pas celui qu'on veut que je sois. Je ne suis pas le parfait fiancé, encore moins le fils prodige. Non, je suis juste Caleb, apprentis musicien et compositeur. Cette idée me plaît parce que je suis moi, pas d'étiquettes, pas de contraintes, juste le plaisir d'être moi. Une sensation qui ne m’envahis pas souvent. Je ne sais pas trop ce qui se passe, mais toujours est-il que ça me plaît. Cette sensation me plaît et j'aimerai qu'elle reste là indéfiniment, mais je sais que ça ne sera pas le cas. Enfin pour l'heure, je me laisse transporter par les accords, la mélodie et le rythme. Entrant peu à peu dans ma bulle. Cet endroit qui me convient si bien, ou je peux être ce que j'ai envie d'être. Ou il n'y a que lui qui peut m'atteindre. J'ai osé l'inviter et il a répondu oui. Sur le coup, je me suis senti comme un ado en pleine crise émotionnel, enfin surtout lorsqu'il invite sa copine pour la première fois. Là c'est la même situation sauf que j'invite un … comment appeler ce qu'il est à mes yeux ? Très bonne question. Je résoudrais cette énigme une autre fois. Les mots s'envolent, ils sont libres et ils aiment ça. Se succédant, s'ajoutant, se complétant. J'ai l'envie de produire un nouveau son, pourquoi pas une nouvelle chanson. Pour lui ? Il faut croire car cette rencontre ne m'a pas laissé indifférent. J'ai envie qu'il se reconnaisse dans mes mots. Les mots, c'est ce qui nous définissaient jusqu'ici. Rien que des mots, pas des mots en l'air, non des mots qui touchent, qui réconfortent, qui encouragent. Il est un peu ma source d'inspiration, cette idée fait naître un sourire sur mon visage. Renvoyant son visage dans mon cerveau. Histoire que je n'oublie pas ses traits, même si c'est impossible. J'ai mémorise chacun de ses traits, son sourire, sa voix. Une habitude que je fais quand je rencontre quelqu'un d'un temps soit peu "important",  je me souviens par exemple de ma première rencontre avec Caiti. C'était … différent, très tiré par quatre épingles. Très ficelés. Pas un mots de travers et puis il y a eu la vraie rencontre, celle où j'ai découvert son vrai visage, pas celui qu'elle donne aux autres. Une des rares exceptions dans "notre" couple. Je ne peux pas lui reprocher ça, j'ai moi même du mal à être moi-même en sa compagnie. Par exemple, avec Izzy je sais que je suis moi, c'est bien la seule qui me connaisse. D'ailleurs, elle m'a harcelé pour que je lui écrive une chanson, si je le fais pas, je sens qu'elle va venir dans mon sommeil et me tuer à coup de petites cuillères. Elle est capable de tout, bon peut-être pas de me tuer, mais ne sait-on jamais. J'aime ce son et ce qui sort de ma bouche. J'espère qu'il aimera aussi. Rien qu'en imaginant son sourire, ça me réchauffe de l'intérieur. La sonnerie vient me sortir de ma bulle. Regardant l'heure, je comprends que ça ne peut être que  Mazéa, ou alors c'est une autre visite surprise. Du genre imprévu, mais les gens savent très bien qu'il n'y a personne -logiquement- ici à cette heure. Sauf Mazy puisque je lui ai dit qu'elle pouvait passer à la maison pour qu'on soit plus au calme pour voir ces papiers. Rien qu'en imaginant la tâche qui nous attend, mon sourire dépeins. La réalité est parfois trop brutale. Malgré tout, je garde ma bonne humeur matinale, je ne voudras pas priver Mazy de cela. « Pile à l'heure, comme toujours » lui dis-je en ouvrant la porte. Et c'est une Mazy moyennement rayonne qui s'offre à moi. Je m'empresse de la faire rentrer et de lui faire la bise ! « Tu sais que ça me fait plaisir de te voir ! Même si quelque chose me dit qu'il y a quelque chose qui te tracasse ... » je peux me tromper, mais son regard m'indique le contraire. J'ai appris à connaître ce petit bout de femme, assez pour savoir que c'est quelqu'un de bien, sur qui je peux réellement compter. Elle est devenue bien plus qu'une collègue, une véritable amie, sur qui je peux m'appuyer. « Tu veux boire quelque chose ? » Elle connaît la maison, pas de besoin de l'inviter dans le salon, elle se débrouille très bien sans mes indications. J'en profite pour me resservir du thé, histoire de me préparer à cette lourde tâche qui nous attend.


LUCKYRED
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Blaze McCarthy
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MessageSujet: Re: Caleb + Talking work or problems?   Caleb + Talking work or problems? EmptyVen 21 Oct - 18:02


Caleb & Mazéa

Talking work or problems?
Mes derniers jours n’ont été fait que de moi ressassant encore cette rencontre avec Jadyn. Le passé m’avait frappé tel un avion s’écrasant au sol et faisant vibrer tous les alentours. Je ne pouvais chasser mes mots, les siens et autant dire que cela me laissait dans un trou béant d’obscurité. Une histoire folle, loin des contes de fées que j’avais pu rencontrer lors de mes années de jeunesse où je n’étais qu’une enfant insouciante loin de me dire que l’amour était aussi atroce que magnifique à vivre. Tomber sur le bon côté de la médaille n’était pas toujours facile. Kendall en était pour moi l’une de ces preuves. Je n’étais pas tombée sur le bon, mais le bon existait-il réellement ? Je n’en étais pas sûre et dans le fond, je ne savais pas comment il m’était possible de prouver à moi-même que je me débrouillais parfaitement sans aucun homme dans ma vie. Revoir Jadyn avait de nouveau bouleversé ma vie, malheureusement, j’étais pourtant habitué à devoir tout effacer pour tout reprendre à zéro. Abandonner tout ce que j’avais de plus cher. Jadyn était chatoyant dans ma vie auparavant, mais à présent il était comme un boule accroché à ma cheville m’empêchant d’avancer, je venais d’être remis à ma place. Je me sentais coupable, alors pleurer ce matin avait été tout bonne l’une des choses des plus logiques pour moi. Comment n’aurais-je pas pu fondre en larme alors que j’étais au bord du gouffre, j’avais beau ronger mon frein cela n’allait pas m’aider à me remettre sur pied totalement. Surtout qu’il n’avait pas l’air de vouloir partir Jadyn au vu de ses propos. L’amour n’était pas une chose facile pour moi, pourtant j’en avais rêvé en voyant mes parents, en les voyant évoluer sous mes yeux de jeune bambin. Alors, renoncer à l’amour ne m’avait pas gêné durant un temps, finissant par munir tout cet amour que j’avais en moi sur mon fils, sur mon bout de chou. J’avais quitté Jadyn pour le sauver nous sauver, je ne serais même plus être sûre de mes pensées quand tout cela c’était produit. Mais, je savais qu’en voyant loin de lui, je m’étais retrouvée comme morte. Ma vie m’avait semblait superflu, la seule chose qui me donnait réellement l’envie de me battre était cet être vivant dans mon utérus, grandissant et qui n’avait pas demandé à affronter ce monde de fou. J’avais respiré pour la première fois depuis des mois grâce au premier cris de mon fils Jackson … autant dire que j’avais lâché des larmes de joie, mais que je m’étais sentie crispée à la fois par cette dure épreuve qui venait de se pointer devant moi. Être mère. Dans mes rêves c’était une chose que j’espérais que j’attendais, que j’osais imaginer même avec celui qui n’avait été au début un futile petit jeu pour qu’on puisse tous deux se sauver. Je ne m’étais jamais aussi bien senti dans ce rôle de composition malgré le fait que ne pas avoir ma mère pour guider mes pas au travers de mon apprentissage d’être une mère. Il fallait que je me batte et que je cesse de me cacher dans un petit trou. Alors, reprenant ma petite routine du matin avec mon fils qui venait de me rejoindre dans ma chambre, je m’étais pressée de checker mes messages et de préparer ce dernier pour sa journée à la crèche. Chasser le visage chatoyant du jeune homme qu’était mon mari, mon ex-mari … et merde j’avais encore du mal à comprendre pourquoi ces foutus papiers n’avaient pas fini devant le juge. Si je ne m’étais pas retenue sans doute que j’aurais sauté dans les bras de Jadyn, mais le laisser revenir dans ma vie n’était pas une bonne idée. J’avais tout calculé en un temps … le fait qu’il soit le père de Jackson n’aidait en rien … je me sentais coupable et à la fois je n’avais pas de regret. Je ne savais pas sur quel pied danser. Et pourtant, aujourd’hui comme toujours, j’allais trouver cette force ultime d’avancer de ne pas baisser les bras lâchement. J’étais sauvée depuis quelques jours par le fait que je n’étais pas forcée de me rendre à la firme où je bossais. J’étais bien contente dans le fond de fuir, sans devoir le faire. Mais je ne pouvais pas nier que j’angoissais à l’idée de ne pas savoir comment faire si Jadyn était encore dans les parages. Je devais oublier ces envies que j’avais quand il était dans les parages. Être froide comme la reine des neiges ne devrait pas être très compliqué. Je me retrouvais comme prévu devant la porte d’un ami, de mon voisin, mais par la même occasion d’un client. Caleb. La sonnette du palace de mon ami résonne dans mon cœur, laissant ce dernier lourd et nouant mon estomac. Pourquoi me sentais-je si diminuée par une simple sonnette ? Je m’en trouvais d’un ridicule, que j’avais l’impression d’avoir le droit à un oscar pour la plus pathétique des filles. Youpi. Le son de la porte s’ouvrant, je tente de jouer parfaitement la comédie, un sourire se peignant sur mes lèvres et un visage qui pourtant n’était pas aussi rayonnant qu’à l’accoutumée. J’en étais sûre, même pas besoin d’une photo pour le savoir. Alors, étant donné que je préférais maîtriser les choses, j’avais presque sauté sur mon ami souriant graduellement moins que d’habitude. « C’est la qualité principale d’un bon avocat ! » Que je répliquais. La reine des répliques, pas vraiment. Mais, j’avais besoin de me la jouer amusante pour tenir cette journée. L’embrassant, j’en profitais pour profiter de la douceur de sa peau pour tenter de reprendre un peu de courage et ce n’était pas une chose aisée à faire. « Le plaisir est partagé, crois-moi ! Je ne sais clairement pas comment prendre tes mots pour le coup ! » Que je disais en souriant. J’étais une bonne plaidante alors, mentir était parfois commode pour moi. Je le regardais souriant un peu plus et laissant ma main rejoindre ma nuque. Mes gestes me trompaient ils ? « Mais sinon tu as raison … Jackson était pas trop bien cette nuit alors, j’ai assez mal dormi. » Le problème pour être honnête avec mes proches, il me fallait dire les choses, donc parler et composer avec mon passé. Chose que je ne parvenais pas à faire assez bien. Je refoulais mon passé surtout cette mauvaise période où les coups et les mots furent le seul traitement que je pensais avoir le droit de quémander. J’en avais oublié ma dignité et ce n’était pas une chose dont j’étais fière, je me sentais parfois toujours coupable. Blâmable ? Bien sûr que je ne l’étais pas, mais c’était parfois compliqué de l’enraciner dans ma petite tête. Je marchais en direction du salon retirant ma petite veste dénudant mes bras, je déposais ma veste sur le porte manteau tout en décochant un sourire au jeune homme non loin de moi. « Un bon chocolat chaud c’est possible … » J’aurais sans doute bien aisément osé solliciter de la guimauve dans ma tasse, mais c’était un petit rituel avec lequel je composais quand je n’allais pas bien. Oui, j’étais à terre actuellement, mais je voulais le cacher et je ne me sentais pas disposée d’en parler. « Comment tu vas ? » Que je disais en m’avançant vers Caleb qui se servait à thé, alors que je caressais du bout de mes doigts le tissu des rideaux qui était d’une douceur enivrante.


LUCKYRED
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MessageSujet: Re: Caleb + Talking work or problems?   Caleb + Talking work or problems? EmptyDim 30 Oct - 16:54


Caleb & Mazéa

Talking work or problems?

Lorsque  je suis en contact avec Penny, j'en oublie tout le reste. La preuve, je ne me suis pas rendu compte de l'heure, qui a déjà bien tourner. Mazy débarquant à ma porte, le sourire de travers, ça se voit dans dans son regard que quelque chose la chagrine. Je ne suis pas psychologique et je me prétends encore moi la connaître par cœur, mais je vois bien une lueur différente dans son regard. Un truc qui cloche, mais une fois, je peux me tromper. Je ne suis pas un expert en la matière, il faudrait que j'arrive à m'analyser moi même, et là encore y a du boulot. Ceci dit, la voir me fait du bien, ça m'arrache un sourire et réchauffe mon petit cœur. Certes Izzy s'en est occupé plus tôt dans la matinée, mais là c'est différent. Mazy ne fait pas partie de mon passé, elle s'est liée à moi par le boulot. Elle connaît le Caleb présent, elle a vu d'autres facettes de ma personnalité. Ce qui la différencie d'Izzy, elle me pousse, mais c'est différent. Je ne saurais pas vraiment expliquer comment, mais cette amitié est importante pour moi. Je dois avouer que je compte mes vraies amies sur les doigts d'une seule main. C'est simple pour l'instant, ça se résume à Izzy, Peter et Mazy, on ne peut pas dire que ma vie regorge d'amitié. Cependant je sais qu'ils sont là pour moi, qu'ils me jugent pas et qu'ils m'apprécient pour ce que je suis. Mazy est l'opposé d'Izzy et son calme me fait du bien, je me reconnais parfois en elle. C'est peut-être pour ça que j'ai l'impression que quelque chose la chiffonne… toujours est-il que je m'affaire, la laissant rentrer. Elle connaît déjà les lieux, pas besoin de lui faire une visite. Elle sait qu'elle peut faire comme chez elle. En oubliant sa visite, j'avais oublié qu'on devait s'occuper des documents concernant ce mariage … Rien que d'y penser, j'en ai un nœud à l'estomac. Un mariage qui se rapproche bien trop vite à mon goût. Est-ce que je le veux vraiment ? Là toute la question du moment. Je n'en sais rien. J'aimerais connaître la solution, avoir une réponse claire et limpide, seulement rien. Rien ne vient. Mon esprit se noie dans une mer de pensées, elles sont en train de m'envahir et j'ai l'impression de ne pas y voir la solution. Y en a-t-il une ? Bonne question. Parfois j'en doute et puis son visage m'apparaît. Il est peut-être la solution, mais bon ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Rien n'est fait, rien n'est dit. Je dois me sortir de mes craintes par moi même. Aussi bien ce n'est juste que des craintes d'un homme qui approche la trentaine. Une crise, rien de plus, tout finira par rentrer dans l'ordre dans quelques jours, mois. Allez savoir, l'avenir est imprévisible. Alors oui, pour le coup, j'avais oublié que ce matin, on devait s'occuper de ça… Ce qui m'enchante guère, mais bon il faut bien que ça se fasse. Tel un pansement, je préfère l'arracher d'un coup, sentir la douleur pendant quelques minutes, puis passer à autre chose. Je n'ai pas envie de faire prolonger ce calvaire, oui aujourd'hui je ressens cette chose comme un calvaire. Je n'ai pas envie de m'impliquer dedans, je n'ai pas envie de me battre pour quelque chose qui ne m'enchante plus. Je me demande même si ça m'a déjà enchanté. L'heure n'est pourtant pas à la plainte, ce n'est pas le moment pour moi de me retrouver derrière la barre et de dire ce que je ressens. J'ai beau me trouver avec une avocate, j'ose espérer qu'elle ne me fasse pas témoigner. Je ne suis pas prêt à mettre mes pensées sur la table et encore moins mon coeur. Alors s'il faut qu'on se soucie de ces papiers, autant faire ça. « Mais sinon tu as raison … Jackson était pas trop bien cette nuit alors, j’ai assez mal dormi. » Je ne suis pas fou, il y a bien quelque chose qui la travaille, j'accepte sa réponse. Sans pour autant retourner la question. Je ne veux pas qu'elle se braque et se renferme sur elle-même. Quand je dis que je me vois en elle, c'est la preuve même, je sais que si on me brusque, je me renferme sur moi. Autant laisser les choses se faire d'elle-même. « Un bon chocolat chaud c’est possible … » Je relève la tête, lui adressant un sourire chaleureux. « Mlle voudrait-elle de la guimauve dessus ? » Je sais qu'Izzy adore ça, bon pas sûr que j'en trouve dans les placards, quoique Caiti en mange parfois. Je sais qu'elle aime se faire ce genre de boisson lorsque son moral est en vrac. Personnellement je préfère le thé et les cordes de ma penny, mais chacun son moyen d'évacuer. Le réconfort est différent pour tous, certains se sentent apaiser au contact de leur enfant ou animaux de compagnie, moi c'est ma guitare. Je rentre dans ma bulle et plus rien ne compte. Je m'affaire à préparer ce petit réconfort, la sentant se rapprocher. « Comment tu vas ? » Comment je vais ? Dois-je lui dire la vérité ou juste la contourner. Je ne sais pas comment je vais, physiquement je suis sur mes deux pieds. Je suis en bonne santé, je touche du bois pour que ça continue. J'ai tout pour être « heureux » comme diraient les anciens, pourtant ce n'est pas le cas. Actuellement je suis perdu, en proie aux réflexions, qui ne sont pas vraiment joyeuses. « On va dire que j'ai moi même passé une nuit horrible, mais bon ça ira mieux par la suite ... » Je dis ça à voix haute, pour me convaincre que ça ira mieux. J'ai moi même du mal à y croire, donc si elle y croit, c'est que je suis un maître, sinon ce n'est pas grave. « Alors tu m'as ramené la paperasse ... » rien que prononcer ces mots m’horripilent. Je préférais qu'on s'occupe des papiers pour l'entreprise plutôt que pour ce mariage. Une idée de mon père que j'ai besoin de faire un contrat de mariage.  Je dois assurer la suite de mon avenir, ainsi que son profit. Je pense qu'il n'a juste pas envie qu'elle me dépouille et qu'elle détériore notre nom, soit sa fierté. Je connais Caiti et ce n'est pas son genre, après pour ce qui est de sa famille, c'est une autre histoire. Il devrait-être heureux, ce mariage c'était son idée, il le voulait plus que moi. « Voilà pour mlle » lui dis-je en posant la tasse sous son nez. Une tasse bien chaude, la société nous indique qu'une boisson réchauffe toujours les maux. Je ne sais pas pourquoi, mais bon soit !  


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MessageSujet: Re: Caleb + Talking work or problems?   Caleb + Talking work or problems? EmptyJeu 17 Nov - 14:15


Caleb & Mazéa

Talking work or problems?
L’arrivée chez Caleb se passa comme d’accoutumée à l’heure. Je ne m’attendais peut être pas à être frapper directement par les dires du jeune homme sur mon état. Choquée sans doute d’apprendre que je n’étais pas une parfaite comédienne. Je n’aurais donc jamais d’oscar. Dommage. Oui, je n’allais pas forcément bien depuis que j’avais malheureusement croisé Jadyn. Je redoutais de le recroiser, alors je faisais tout pour ne pas aller à la firme, faisant tout mon boulot ailleurs que là-bas. Après tout, c’était possible alors en profiter était une bonne chose. Je me retrouvais planqué, je pourrais tout bonnement fuir à nouveau la vie que j’avais construite depuis mon arrivée ici aussi. Mais, malheureusement, je n’étais plus seule. Je ne pouvais pas faire subir cela à mon fils. Je serais une horrible mère pour le déraciner. Il connaissait du monde que ce soit enfant ou des adultes qui pouvaient le chérir autant que moi parfois. Je m’étais morfondue presque toute la nuit à tenter de trouver une solution, car me cacher dans une taverne espérant que l’omniprésence de Jadyn dans ma vie ne soit qu’un mauvais cauchemar. Il ne pouvait pas disparaître à mon bon vouloir et j’avais presque comprit que ce dernier n’était pas forcément pour le fait de partir de cette ville. J’aurais pourtant aimé, j’aurais voulu avoir cette capacité que de le faire partir, virevolter dans mon passé pour ne plus l’avoir dans ce présent qui était mien, jusqu’à son arrivée. Ma vie commençait à flancher et tout cela à cause d’un homme. Cela en était presque horrifiant. Je m’étais juré qu’aucun homme n’aura encore le pouvoir de me faire douter et culpabiliser de vivre ma vie ! Mais, c’était tellement différent avec lui, vu que mon fils était aussi son fils, un fils dont il ne savait même pas l’existence, n’ayant même pas connu le fait que j’eus étais enceinte. Ma plus belle aventure était aussi le plus grand secret que j’avais pour cet homme. Oui, je l’avais aimé, chéri et tout ce qu’une femme pouvait faire, mais je n’avais pas été assez audacieuse pour lui révéler une part de vérité sur ma personne. J’aurais sans doute préféré lui révéler que j’avais tué quelqu’un, lors d’une soirée trop arrosée, cela aurait été bien plus facile. Étrange. Mais, c’était plus facile de se dire forte en l’étant, alors que révéler être ou avoir été faible n’était pas simple. Alors, mes nuits allaient être agitée, je me retrouvais à accuser mon doux et beau Jackson, qui lui avait dormi comme un petit ange, ayant vérifié une bonne dizaine de fois que lui dormait réellement durant mon insomnie. Il fallait une réponse, même si je me doutais dans le fond, que Caleb, n’irait pas forcément creuser si je n’avais pas donné une quelconque réponse à son interrogation. De toute façon, tous deux nous étions ici pour bosser, même si à la vue de sa petite mine et à la mienne, l’envie avait l’air d’être parti en vacance. Ce qui n’était pas possible, car cette paperasse était importante et la faire avec Caleb était une bonne chose pour pouvoir se détendre tout en bossant. Sans prise de tête. Que ce soit du temps ou d’autre chose on pouvait parler, sans jamais offusquer l’autre. Un chocolat chaud. J’avais juste réclamé cela sans oser demander cette petite dose de réconfort que je pouvais prendre quand je n’allais pas bien avec la douceur des guimauves fondu dans la chaleur du chocolat chaud. Je me sentais presque découverte à la proposition de Caleb, laissant naître un sourire enfantin s’imposer sur mes lèvres. Pinçant mes lèvres, j’inclinais légèrement ma tête avant de me prononcer sur cette proposition qu’avait émise Caleb. « Dire non à cette offre serait ridicule de ma part ! » Que je lançais tout sourire aux lèvres. Cocasse. Voilà ce qui se passait en moi. Je me sentais comme heureuse rien qu’à l’idée que j’allais avoir cette si chaleureuse et douce boisson, comme si Caleb venait de me proposer d’obtenir la lune, chose qui n’était pas possible, mais il venait peut être d’enlever un poids de mes épaules, sans le savoir, à moins qu’il sans doutait et qu’il ne disait rien. Possible. Avec lui, je ne m’étonnerais sans doute pas de cette possibilité. Restant proche de lui, je voulais savoir comment lui allait. Non, pas pour faire la conversation, par pure politesse, mais bel et bien, car cela me préoccupait. Mon ouïe était à l’écoute des mots imposés par Caleb, je lâchais un petit rictus, en l’observant me répondre. Donc les enfants n’étaient pas les seuls à causer des éveils durant toute la nuit ? « Les petits tracas d’avant le mariage ? » Sans vraiment attendre de réponse, car s’il fallait en parler, peut être que ça viendra avec le temps. Je le regardais préparer les boissons l’une pour moi et la seconde pour lui. Alors, qu’il me parlait des documents que je devais préparer avec lui. Grimaçant. Mon regard le suppliait presque de me pardonner d’avance pour les longues minutes, voire heures qu’on allait passer dessus. Malheureusement. Certains pan de mon travail m’agacé comme les papiers par exemple. Des robots ne pourraient pas faire ça pour nous ? On s’en porterait sans doute bien mieux, mais quand il fallait s’y mettre, on n’avait plus le choix. « Oui, j’ai tous les papiers. » J’étais là pour les intérêts de Caleb avec ses papiers, mais aussi pour Caitlyn. Mon métier et les mariages ne faisaient pas forcément bon ménage en réalité. Je pouvais humer le doux parfum sucré et alléchant de la boisson que Caleb venait de mettre devant moi. « Merci ! Ça va beaucoup m’aider. » Que je lui disais m’emparant de la tasse et laissant mes mains contre ces parois chaudes qui me réchauffaient. « On s’installe au salon ? » Demandais-je tout en prenant ma pochette avec les documents et ma tasse. Moi m’y mettre de suite ? Pas sûre, j’allais peut être retardé la sentence de mon ami et de moi-même en bavardant un peu. Puis ça m’empêchera de devoir trouver une excuse pour pas me rendre à la firme.

LUCKYRED
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MessageSujet: Re: Caleb + Talking work or problems?   Caleb + Talking work or problems? EmptyJeu 24 Nov - 16:16


Caleb & Mazéa

Talking work or problems?

Je n'ai jamais été doué pour aborder ce que je ressens ou ma façon de penser. Je sais que je pense trop, nombre de fois qu'Izzy me le dit ou bien dans le passé Jules. Repenser à lui, me fait un coup d’électro-choque dans l'abdomen.. que ferait-il s'il était à ma place ? Il plaquerait sûrement tout et vivrait sa vie, comme il l'entend… Sauf que je ne peux pas faire ça, parce que ce n'est pas moi, je n'ai jamais été ainsi. Je pense toujours aux autres avant de penser à moi et mes désirs. Cela peut-être bien, comme mauvais … Je revois la mine d'Izzy y a encore quelques heures quand je lui ai annoncé que je devais me marier. Je sais que ce n'est pas ce qu'elle rêve ou veut pour moi. Depuis toujours elle attend que je me rebelle face à mon paternel, que j'arrête d'être son pantin, que j'agisse dans mes propres intérêts. D'un sens, je sais qu'elle n'a pas tort, mais je n'y arrive pas. J'ai l'impression que ce n'est pas dans mes gênes ou dans mes cordes. Jules était doué pour le confronter et ça finissait toujours mal. Toujours. Je n'ai pas envie de l'entendre s'énerver ou de voir de la déception dans son regard … alors si pour ça, je dois faire … Secouant la tête. Non je ne veux pas penser à ça. Je souffle car tout allait bien au réveil, j'étais bien, parfaitement bien. J'avais fait un délicieux rêve : lui. Et puis la réalité m'a rattrapé et cette réalité fait vraiment mal. Je n'étais pas préparé pour ça. L'est-on un jour… Je ne crois pas. J'aimerais tellement ressentir quelque chose par rapport à tout ça, me dire que dans un futur proche, tout va changer. Que je serais bien, heureux à l'approche de ce jour… pourtant une part de moi, sait que c'est mort. Je m'enfonce la tête la première, je cours vers ce mur, un couteau à la main. J'ai envie de m'arracher ce qui se trouve à l'intérieur de moi. J'ai envie d'hurler, de prendre mes affaires et m'échapper… J'ai envie de tellement de chose et pourtant je suis là, dans cette cuisine, qui m'apparaît bien fade et sans vie. Je prépare ces boissons chaudes. Le remède au tracas, aux coup durs, c'est ce qu'on m'a dit. Cherchant la guimauve dans les placards, j'ai proposé ça, sans même vérifier que j'en ai. Je ne suis pas un adorateur de bonbon, mais les filles aiment de la douceur, surtout quand leur cœur pleure. Et ça je le sais grâce à Izzy et aux nombres d'heures que j'ai dû passer à la réconforter après une énième blessure affective. Je le referais encore et encore car je déteste la voir ainsi, mais bon pour l'instant, elle n'a pas l'air de s'être amouraché de quelqu'un, ce qui n'est pas plus mal. Je l'adore, mais elle tombe toujours sur des spécimens … Je suis sûre qu'elle dirait la même chose de Caiti, je sais qu'elle pense que je mérite mieux. Elle espère tellement de ma « relation » avec lui, je suis pratiquement sûr que dans sa tête, elle s'était imaginée une histoire d'amour comme on en voit à la tv. J'aimerais bien lui donner cette satisfaction, mais j'ai peur que ça soit le contraire … Et vu la tête qu'elle m'a fait en partant… elle se rend compte que ces idées vont tomber à l'eau, à moins qu'elle prépare un plan. Ce qui la connaissant ne serait pas improbable. Vaut mieux que j'oublie cette idée, sinon je vais me mettre à y songer et Izzy est capable de tellement de chose qu'il me faudrait bien plus qu'une après-midi pour y réfléchir.

Je dépose les boissons devant nous, essayant de changer de sujet. Oui, mon cas n'est pas n'important, je n'ai jamais été doué pour parler de moi. Écouter les gens, oui, parler de ce que je ressens non. Et c'est pour ça que j'apprécie Mazzy, elle est comme pour ça, elle va pas te forcer à parler de toi, si tu n'en as pas envie. Enfin ça dépend des jours, mais la plupart du temps, je n'ai pas eu à lui dire « écoute j'ai pas envie d'en parler » elle est douée pour les mots la Mazzy, sûrement dû à son métier. Ceci dit, il ne faut pas qu'elle se reconvertisse dans la comédie. Je ne suis pas bien doué moi non plus, mais je sens bien qu'elle cache quelque chose. Est-ce là mon flair ou alors juste que je la connais bien. Allez savoir, toujours est-il que je la forcerais pas à parler, si c'est de son fils qu'il s'agit et bien soit. On vient s'installer dans le salon et la perspective de passer en revue ces papiers me fatigue déjà… L'envie n'est pas là. Je me demande même si elle a déjà été là. J'ai bien peur que non et c'est ça qui m'effraie le plus. Je ne ressens qu'aucun enthousiasme par rapport à ce grand jour. Je sais que je le devrais, j'arrête pas de ma dire que ce n'est qu'une crise, que tout va finir par s'estomper. Et si au final c'était tout le contraire… Mazzy me parle, j'entends qu'en fond ce qu'elle me dit, mon cerveau s'agite. Clairement ça ne m'intéresse pas. Parler des biens que nous avons, où de ce que je dois protéger ou non … Je repense à ce qu'elle m'a dit plus haut, les petits tracas du mariage …  si elle savait que dans le fond c'est pire que ça. Je regarde ses papiers, sans vraiment les regards. Mon regard ne s'y attarde pas, je sais qu'elle doit m'expliquer des trucs, dont je ne pige rien pour la plupart, mais c'est son jargon juridique qui veut ça. Je repose ma tasse et souffle un bon coup. « Tu penses que je fais le bon choix ... » je ne sais pas d'où ma question sort, mais elle est venue comme ça… comme un cheveux qui tombe sur la soupe. Pardon pour cette métaphore car tout le monde déteste manger un poil. Seulement c'est vrai, je n'avais pas prévu de balancer mes soucis, pas là, pas maintenant. Je n'ai pas envie de l'embêter avec ça. Je reporte mon regard sur elle. « Désolé, je devrais pas t'embêter avec ça, tu dois avoir d'autre chose en tête et … » et moi je te parle de mes angoisses, de mes peurs qui remontent à la surface. Si nous étions vraiment fait l'un pour l'autre, je ne devrais pas réagir ainsi…

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