Melyna a envie de voyager ce soir. Elle a besoin de voir autre chose que les collègues de bureau, les amis qu’elle s’est fait à l’université. Elle veut bouger. Elle veut être loin de son grand-frère le temps de quelques heures. Aujourd’hui, elle a décidé de ne pas penser au passé, de ne pas penser à son défunt frère. Elle veut profiter de la vie, la croquer, s’amuser. Elle ne sait pas réellement ce qui la pousse à être comme ça. Depuis ce matin, elle ne cesse d’avoir ce petit sourire sur les lèvres. Peut-être était-ce tout simplement dû à ses SMS qu’elle envoyait à ce Rafaël ? Ou tout simplement parce qu’elle avait reçu un mail d’une de ses amies restés en Grèce ? Peu importe à dire vrai. Muni d’une brosse, elle tente de démêler ses cheveux encore légèrement humide après sa douche. Ils commencent déjà à onduler et pour une fois, elle les laissera le plus naturel possible. Elle fait de même avec son maquillage. Un simple coup de mascara et du rouge à lèvre et le tour était joué. La jeune femme avait toujours détesté rester trois heures dans sa salle de bain. Et c’était la même chose avec l’habillage. Elle pioche parmi une de ses nombreuses robes et l’enfile. Pas de collant. Elle a envie de montrer ses gambettes. Pas de bijoux non plus, mise à part ce collier qui ne quitte jamais son cou. Elle se contente juste de prendre un sac noir, de mettre son portefeuille, ses papiers, quelques objets qu’elle juge nécessaire et il ne lui reste plus qu’a mettre ses chaussures et son manteau. Pas de talons. Non. Elle n’arriverait même pas à arriver jusqu’au bar qu’elle désire sinon.
Quand elle ouvre la porte d’entrée, les effluves d’alcool lui brûlent les narines et la mette directement dans l’ambiance. La musique bat son plein. C’est bondé. Elle apprécie de passer à la tranquillité à ce bruit environnant. Elle se sent bien. Et elle le sera encore plus avec un verre à la main. C’est d’un pas décidé qu’elle se dirige vers le bar sans vraiment faire attention aux personnes qui gravitent autour d’elle. Naturellement, c’est dans ce genre de situation qu’il arrive un malheur. Pas des moindres pour le coup. Une personne lui marche sur les pieds, ce qui la fait reculer de quelques pas et qu’elle percute quelque chose. Un plateau pour être exacte. Mal-à-l’aise et surprise, elle se retourne pour s’excuser automatiquement. « Pardon. Désolée. » Ses mains se collent contre le torse du serveur, comme si ces dernières pouvaient éponger les boissons qui s’incrustaient dedans. « Vous êtes musclés. » qu’elle sort malencontreusement. C’est pas qu’elle ne le pensait pas. Loin de là. Fallait juste avouer qu’il y avait un moyen plus conventionnel de se faire pardonner et celui-ci ne faisait que l’enfoncer un peu plus. « Je suis confuse … Je voulais pas … » Melyna a les joues roses. Elle sent parfaitement que certaines personnes la regardent. « Vous voulez que je paye les consommations en dédommagement ? » Elle se redresse, arrête enfin de toucher le torse du barman. « Ou laissez-moi au moins tenter de récupérer votre haut en allant le porter au pressing ? » Melyna, elle tente désespérément que sa bêtise soit pardonner, et même pas elle a pris le temps de poser ses yeux verts sur le visage du barmaid. Elle l’aurait fait, peut-être qu’elle aurait eu l’air moins bête de voir qu’elle le connaissait.
e sais qu'un jour il ne restera que des souvenirs, je sais qu'un jour le temps aura raison de moi. Le temps nous force toujours à oublier, mais je peux te promettre que jamais le temps n'aura raison de moi, jamais ton sourire ne s'effacera de ma mémoire. Jamais toutes ces soirées passées avec toi ne quitterons mes souvenirs. Et ça me déchire encore le cœur de savoir que tu n'es plus de ce monde petite sœur, qu'un individu à décidé de t'extraire de ce monde, mais au moins tu n'es pas seule, nos parents t'accompagne dans ce que je pense être l'au-delà, tu étais un ange et aujourd'hui tu peux porter ses ailes fièrement mais que penses-tu de ce que je suis devenu durant toutes ses années, depuis votre perte … et depuis celle de Jasper ou les ténèbres avaient envahis mon être, n'étant plus moi-même, plus vraiment du moins, sans Gabriel j'aurai pu me laisser aller dans beaucoup pu pire et ça le jeune homme l'ignore mais je lui suis reconnaissant d'être rester dans la ville, et d'être tout simplement là, me changeant les idées quand les pensées trop sombre me traverse, il représente ma dernière famille, et pour ça la personne la plus précieuse à mes yeux, je ne veux pas imaginer ce que je ferai si il devait disparaître … s'éteindre dans un accident ou dans la maladie. Inconcevable. Malgré les années, la douleur d'avoir perdu Hope, mes parents et Jasper étaient toujours bien présente au fond de cette cage thoracique, si je n'étais pas responsable de celui de ma famille, celle de Jasper ne cessait de me torturer. Une souffrance que j'évacuais dans la boisson, dans la luxure ou en travaillant que ce soit au bar ou pour Cobra.
La sonnerie grave de mon téléphone mobile résonne dans la chambre à coucher, il est 18 heures dans une heure il me faut être sur mon lieu de travail, j'aime avoir le contrôle sur ma vie et ça peut paraître stupide mais en mettant une alarme je suis certain d'être à l'heure et de ce temps là profiter de ma journée. Être barmaid n'est pas un métier trop fatiguant, j'aurai pu choisir pire comme couverture professionnel, entretenant une relation amicale avec le propriétaire des lieux quand j'ai besoin de partir pendant quelques jours pour les affaires des narcotrafiquants je l'ai aussi ça ne me gêne pas de faire plus d'heures qu'il ne faut quand besoin se fait sentir auprès de mon patron et c'est aussi un bon lieu pour revendre quelques sachets. L'heure tourne, tic,tac, des grains de sable dans le sablier du temps, je me glisse sous ma douche laissant l'eau couler de longue minute pour me détendre, les effluves de menthe aquatique se posant sur mon épiderme, une dizaine de minute s'écoule avant que je ne sorte de la cabine de douche, observant mon visage dans le miroir en prenant le soin de retirer la buée faite par la chaleur. Ma main vient prendre possession du gel, toujours être impeccable c'est ma devise, qu'importe si je suis une épave intérieurement, je ne me laisserais pas aller physiquement. La coiffure impeccable, je glisse mes jambes dans un pantalon noir, une chemise blanche et un nœud papillon, uniforme réglementaire des lieux, ça en jette et ça a son petit effet sur les femmes.
La soirée bat son plein, ce soir un petit groupe joue et on dirait que tous les habitants de la ville ce sont donné rendez-vous ici, les serveurs sont tous occupé, et je leur donne un petit coup de main en allant servir quelques tables. Je sors de mon comptoir avec un plateau remplie de trois cocktails et d'une bouteille de champagne quand je me fais rentrer dedans, sans que je m'y attende ni ne puisse éviter l'impact résultat un débris de verre sur le sol et une chemise humidifié sentant l'alcool en plein nez, heureusement pour moi que la chemise ne soit qu'en coton et non du satin ou des matières beaucoup plus coûteuse. La jeune femme s'excuse, colle ses mains contre mon torse, un touché qui serait fort agréable dans une autre situation que celle-ci, je n'ai pas envie de me montrer désagréable après tout elle n'a pas fait exprès, je l'espère du moins. « C'est pas grave. » soupirais-je tandis que mon regard plonge sur ce visage légèrement rosie par l’embarra, ce qui la rend des plus désirables. Sa façon de vouloir arranger les choses me fait sourire, ce ne sont que des boissons mais le verre au sol peux se montrer dangereux si un client marche dessus « vous savez quoi, je vais changer de chemise et pendant ce temps vous ramassez les débris. Vous trouverez le nécessaire derrière le bar. » indiquais-je à la jeune femme avant de rejoindre la salle réservé au employé, je fais bien de garder toujours une tenue de rechange, pour ce type de situation, je ne met que quelques minutes pour me changer avant de revenir derrière le bar, reprenant mon rythme alors que tout d'un coup les autres serveurs parviennent à gérer chaque table, et elle est là cette divine créature, accoudé au bar. « et cette charmante jeune femme qui aime rentrer dans les barmaid voudrait-elle boire quelque chose ? »
La jeune femme tente de reprendre peu à peu goût à la vie. C'est une étape qu'elle se doit de faire pour son petit frère, pour son grand frère et pour elle-même. Elle a pleinement conscience qu'elle risque de ramer pendant encore un long moment, mais elle voit ses efforts commencer à prendre forme. Elle sourit beaucoup plus, et d'un sourire sincère, qui plus est. Elle parle aux gens, elle tente de s'ouvrir à eux. Son ex n'est plus là pour faire des crises de jalousie. Melyna est libre et elle compte donc en profiter. Et puis, elle n'a que vingt-six ans. Sa vie est devant elle, pas derrière. Elle a encore de nombreuses années à son compteur et elle a décidé qu'elle devrait les passer avec le plus de bonne humeur possible. Oui. C'est décidé. Elle se reprend en main. Et pour cela, elle ne trouve rien de mieux que de se préparer pour sortir dans le bar de la ville. La dernière fois, elle y a croisé un charmant jeune homme au nom de Rafaël. Peut-être sera-t'il là, encore ? Certes, ils sont en pleins milieu de la semaine et ils avaient prévus de se voir les vendredis soirs. Mais l'espoir fait vivre, paraît-il. Dans tous les cas, elle est plus qu'heureuse de ne pas voir le jeune homme ici vu la maladresse dont elle fait preuve depuis qu'elle a pénétré dans le bar. Renverser un plateau : fait. Palper le torse du barmaid et dire qu'il est musclé : fait. Rougir comme une pivoine face à ses tentatives désastreuses de réparer les dégâts : fait aussi. Bref. La soirée commence à peine et Melyna est déjà dans une ambiance presque morose. Finalement, elle aurait dû rester dans son lit, allumer la télévision et regarder une série sur Netflix. Surtout que c'est le debut du mois et l'application va sortir de nouvelles saisons et séries. Enfin ! Elle n'a pas fait tout ce chemin pour rien et elle doit faire avec ses boulettes à répétition. « C'est pas grave. » Elle souffle de soulagement. On n'allait pas l'engueuler, ni la foutre à la porte. C'était déjà un grand pas. « vous savez quoi, je vais changer de chemise et pendant ce temps vous ramassez les débris. Vous trouverez le nécessaire derrière le bar. » Melyna relève enfin la tête vers le jeune homme et acquiesce. Ses yeux se perdent pendant quelques secondes dans le regard vert envoûtant dû barmaid. Elle ne peut s'empecher de penser qu'il est mignon. « D'accord. C'est mieux ainsi que de vous suivre et de vous aider à vous changer. » Elle le suit pendant quelque secondes pour récupérer un sachet plastique et une serpillère et retourne vers le lieu de l'accident. Elle s'accroupit et ramasse petit à petit les morceaux de verre, tout en faisant attention à ne pas se couper. Manquerait plus qu'elle commence à saigner et qu'elle tombe dans les pommes. À l'aide de l'éponge, elle nettoie le liquide et finit de ramasser les derniers déchets. Parfait ! Personne n'aurait pu dire qu'il venait de se passer quelque chose ici même. Ne restait plus qu'à jeter le sachet et à trouver un endroit où s'asseoir. La seule chaise vide qu'elle trouve est en face du bar. Elle fera l'affaire. « et cette charmante jeune femme qui aime rentrer dans les barmaid voudrait-elle boire quelque chose ? » Elle réponds à son sourire. « Encore une fois désolé. » Elle se répète mais elle tient vraiment à le redire. « Et à vrai dire, un très bon ami m'a dit de venir ici parce que son cousin faisait les meilleurs cocktail de la ville ! » Du coup, Melyna voulait le prendre au mot. Ce jeune homme faisait-il vraiment des cocktails à vous en rendre accroc ? « Il s'appelle Gabriel. » son ami, pas le barmaid. « Vous le connaissez ? » Et elle rajoute : « Vous vous ressemblez. Vous avez le même regard sexy ! » Ses lèvres s'étirent tendrement. Elle ne tente pas de la draguer, loin de là. Elle n'a jamais été doué pour cela. Mais elle trouve ce petit jeu des compliment vachement amusant. « Un sex on the beach. » qu'elle dit quand même. Elle ne veut pas finir assoiffée et si le cousin de son ami n'est pas là, elle compte bien boire un minimum. Elle repasserait, tout simplement plus tard, pour goûter les meilleurs cocktails.
out ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort." C'était une connerie. Du moins dans son acceptation contemporaine et banale. Au quotidien, la souffrance n'endurcit pas. Elle use. Fragilise. Affaiblit. L'âme humaine n'est pas un cuir qui se tanne avec les épreuves. C'est une membrane sensible, vivante, délicate. En cas de choc, elle reste meurtrie, marquée, hantée. Je suis mécaniquement vivant, puisque mes doigts bougent et que mes yeux clignent. Mais je suis rempli de vide. Comme si j'avais bu la tasse, qu'elle s'était fracassée dans ma gorge et tordait tous les points sensibles de mon corps en épargnant les organes vitaux, histoire que je reste là. Je vois bien les arbres plantés en rang à l'entrée du parking, secoués par le vent avec leurs ombres tordues, mais je n'entends rien. J'ai la sensation de rapetisser et de grandir en même temps. De ne plus tenir dans mon propre corps. Je suis bien trop grand pour moi. C'est le vide qui enfle. Mes mains tremblent comme une gorge étranglée. Je les oblige à attraper mes épaules, mais elles tremblent encore. Je regarde mes genoux, on dirait deux gros cailloux, et mes chevilles deux moyens cailloux. Le reste tremble. Ce n'est pas vraiment du froid, c'est cette nouvelle chose : le vide. Ce vide qui a remplit mon cœur après la mort de ma famille, je peux encore entendre le cri de Hope dans cette carcasse d'acier qui prend feu et dont je ne peux la soustraire, une perte douloureuse dont la vie m'a fait cadeau. Cette chienne de vie ne m'a pas épargné, et si elle s'était arrêté là, je me serai satisfait de n'être plus que cet orphelin. Heureusement les Grayson m'ont prit avec eux pendant les 7 années suivantes, me redonnant petit à petit goût à la vie, souriant même si mon cœur pleurer encore la perte de ses membres si cher à mon cœur, des membres de ma famille que je ne verrais plus, que je n'entendrais plus rire, avec qui je ne partagerai plus rien dorénavant. Une souffrance qui ne s'en va pas, elle est là caché sous mon enveloppe corporel, réapparaît lorsque je me sens si seul, ou quand mes bras enveloppe Morphée, mais le temps commence à faire son effet et même si je connais et réussi encore à voir leur visage, je ne sais plus quel son sort de leur bouche, je commence à perdre des détails que je ne veux pas oublier …
Si j'étais parvenu à reprendre ma vie en main, voulant réussir et souhaitant devenir joueur de baseball professionnel, tout était partie en fumée le jour de mon vingt-troisième anniversaire, cette soirée qui avait si bien commencé avait tournée d'une façon des plus inattendu, avouant à ce meilleur ami fait dans ce nouveau pays que j'aimais sa sœur et que j'entretenais une relation, j'avais agis connement, le défiant dans une course de moto pour obtenir la douce Sasha, un idiot je vous dis. Quel genre d'homme joue une femme qu'il est censé aimer sur une putin de course ? Une course qui prend la vie de cet homme qui n'avait rien demandé, par ma faute, comme me le rejette son père qui me vire de chez eux, m'empêchant même d'aller dire adieu lors de son enterrement. Il n'en fallut pas plus pour me faire prendre un mauvais tournant, errant dans les soirées à la recherche de destruction, d'alcool encore et toujours, de femme pour me distraire, enlevant l'espace de quelques instant cette douleur, ses ténèbres sans nom dans lesquels je m’enlise.
Depuis deux ans maintenant Gabriel est venu habité avec moi, si au départ il n'était qu'en vacance la ville lui ayant plu, j'ai donc échangé mon colocataire repartie en couple pour mon cousin, que demandais de mieux, mais avec mon rythme est le sien, il est bien rare que nous nous croisions beaucoup. La jeune femme m'étant rentré dedans me suit, jusqu'au local, ou je lui remet un sac poubelle et les instruments de ménage pour qu'elle enleve son bordel, il serait bien dommage d'avoir un blessé pour sa maladresse. Et quand je reviens du vestiaire vêtu avec ma nouvelle chemise, je remarque que tout est niquel, il n'y a aucun morceau restant, elle a bien fait le job, bon point pour elle, je reprends ma place derrière le bar et vais directement vers la jeune femme, les autres clients sont servis autant en profiter pour faire connaissance avec cette jeune femme qui s'excuse de nouveau, laissant un petit sourire plané sur mon visage carré. « C'est le risque du métier, j'aurai très bien pu le faire sans être rentrer en contact avec votre corps. Vous tracassez pas pour ça. » répondis-je en accompagnant mon ton rauque d'un petit clin d'oeil avant qu'elle ne se mette à me parler d'un ami à elle, qui possède le même prénom que mon propre cousin, hasard ou non . Je n'ai plus qu'à demander la description du jeune homme pour en être sur. « C'est marrant j'ai un cousin qui s'appel Gabriel, il s'agit peux-être du même. Dites moi comment est votre Gabriel pour savoir si je suis votre homme. » plaisantais-je avant qu'elle ne prenne commande de son cocktail, mes mains prennent des glaçons que je pille au préalable, les glissant dans un shaker que je remplie petit à petit de vodka et de shnapps à la pêche rajoutant ensuite du jus de cranberry et du jus d'orange. Après quelques mouvements de bouteille pour impressionner la jeune femme je shake tout le mélange et le glisse dans un verre, décorant ce cocktail d'une brochette de bonbon que je glisse vers la jeune femme. « Si votre Gabriel et le mien, alors je suis le meilleur barmaid de la ville. » affirmais-je imbu de ma personne jouant de mon charme je fais un petit commentaire sur la boisson. « Sans le sex …bien que ça dépend que de vous ça. » je n'ai pas froid aux yeux, je sais ce que je veux et ce que je vaux, dans le pire des cas je me mange une gifle mais le ton employé est assez comique pas prit forcément au sérieux, lui laissant libre choix de le prendre à la rigolade ou de me prendre au mot.
GleekOut!
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Sujet: Re: Now, we've got problems ¥ CYLLIAN Mer 8 Mar - 18:40
❝ now, we've got problems ❞ CYLLIAN AND MELYNA
Elle ne sait pas d'où lui vient toute cette maladresse. Depuis qu'elle est petite, c'est comme ça. Est-ce que Logan avait eu cette petite influence et ça l'avait conduite à ne plus faire attention à rien ? Elle ne sait pas. Et elle n'a pas vraiment envie de le savoir, Melyna. Elle ne dirait pas qu'elle est fière de ce trait de caractère, mais il faut le dire : elle a pu rencontrer grâce à cela de merveilleuse personne. Finalement, ça la rassure un peu, toutes ces pensées. L'homme qui a le torse mouillé finirait-il dans cette catégorie ? Elle ne demande qu'à le savoir. Malheureusement, elle était bien trop honteuse et gênée de ce qui était arrivé. A cause d'elle, il allait peut-être se faire engueuler par son patron. Elle ne pense pas qu'il soit viré, cependant. Et fort heureusement ! Elle ne se le serait jamais pardonné. Alors oui, elle a besoin de s'excuser et ceci, plusieurs fois. Elle a besoin d'être sûr que le barman sait qu'elle le pense, qu'il n'est pas dit juste comme cela. « C'est le risque du métier, j'aurai très bien pu le faire sans être rentrer en contact avec votre corps. Vous tracassez pas pour ça. » Elle opine gentiment de la tête, laisse ses lèvres s'étirer tout aussi doucement. Il est gentil, cet homme et elle tomberait bien vite dans ses bras si elle n'était pas déjà en couple. « Vous savez, avec moi dans les barrages, y'a deux fois plus de probabilités pour que je vous fasse renverser votre plateau une deuxième fois ! » Et cette simple idée la fait rire. Non pas qu'elle le veuille, mais imaginer la scène, se dire qu'elle réitère ses bêtises seraient tout de même un spectacle assez drôle en soi. Mais non ! Promis, elle allait se tenir à carreau et rester assise confortablement sur ce siège en bois quelque peu confortable. « C'est marrant j'ai un cousin qui s'appel Gabriel, il s'agit peux-être du même. Dites moi comment est votre Gabriel pour savoir si je suis votre homme. » Elle hausse un sourcil, surprise. Serait-ce donc le cousin en question ? Elle ne réponds pas de suite, préférant demander un cocktail avant. Elle a besoin de réfléchir à comment elle décrirait Gabriel. Elle ne l'a rencontré que trois/quatre fois dans sa vie, son visage est encore assez flou. « Si votre Gabriel et le mien, alors je suis le meilleur barmaid de la ville. » Elle ne demande qu'à voir cela. « Vendez-moi du rêve, alors. » qu'elle dit avec une voix presque séductive. Melyna ne sait pas pourquoi elle agit de la sorte mais ce simple petit jeu l'amuse comme une folle. « Gabriel était militaire, avant. » Qu'elle commence à expliquer en haussant la voix, pour qu'il puisse l'entendre malgré le bruit environnant. « Il est grand. Brun. Yeux vert tirant un peu sur le gris. » Qu'est-ce qu'elle peut ajouter d'autres aussi ? « Ca doit faire environs un bon gros mois qu'il est en ville ! » Il lui avait expliqué qu'il était revenu car la mission sur laquelle il était avait pris fin plus tôt que prévu. Elle avait été heureuse comme jamais par cette nouvelle. Elle s'était inquiétée comme une tarée quand elle n'avait plus eu de réponse à ses lettres. C'était une petite habitude chez eux. Un bout de papier s'était égarée à sa maison et Melyna lui avait répondu, lui disant que cette dernière n'était pas parvenu à sa mère et qu'elle ne savait pas vraiment où elle habitait. Puis, de fil en aiguille, c'est devenu bien plus que de simple mot, de simple phrase, de simple lettre. C'était devenu comme un moyen d'exprimer tous ses soucis, ses doutes, ses joies ... Melyna était tombé sous le charme du brun d'une façon purement amicale. Et le savoir en vie et en bonne santé, et désormais dans la même ville qu'elle lui redonnait automatiquement le sourire. « Sans le sex …bien que ça dépend que de vous ça. » Elle humidifie ses lèvres au moment même où il dépose son cocktail devant elle. « C'est une proposition ? » Elle prends le verre, le porte à ses lèvres et en boit une gorgée. « Mhm ... » Elle savoure. « Pas mal. Pas mal. » A vrai dire, elle adore. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne s'était pas offert un plaisir comme celui-ci qu'elle finirait surement bourrée à la fin de ce verre. « A voir si vous êtes aussi bon derrière un bar que dans un lit. » Melyna rentre en plein dans le jeu du barman et ceci, malgré qu'elle ne connait pas son prénom. « Je m'appelle melyna. Et toi ? » Elle profite de cette petite aparté pour boire quelques gorgées, à nouveau, de son cocktail. « Je ne savais pas que les employés pouvaient s'octroyer des pauses baises. C'est bon à savoir. » qu'elle sort, sans se soucier un minimum des gens qui l'entoure. Elle lui offre même un petit sourire en biais, signe qu'elle plaisante un poil avec cette phrase.
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Sujet: Re: Now, we've got problems ¥ CYLLIAN Ven 10 Mar - 19:12
Melyna ♦ Cyllian
Now, we've got problems
P
arfois on peut facilement avoir l'impression d'être le seul à souffrir en ce monde, d'être le seul à ne pas avoir ce qu'on veut, le seul à ne pas être heureux. Mais cette impression est fausse. Il suffit de tenir encore un peu, de trouver le courage d'affronter le monde encore une journée pour que quelqu'un ou quelque chose vienne tout arranger. Parce qu'on a tous besoin d'aide, de temps en temps. On a tous besoin que quelqu'un nous rappelle combien la musique du monde est belle. Et que la vie ne sera pas toujours telle qu'elle est. La souffrance est ma compagne de route, elle suit le chemin de la vie à mes cotés, sans me laisser une seconde de répit. Et quand je rencontre le bonheur ce n'est que quelques instants, un jour ou l'autre je dois lui dire au revoir et continuer ma route et alors la souffrance reviens me hanter. La vie est juste un cercle vicieux auquel personne ne peut vraiment échapper. Ce sentiment disparaît avec un bon alcool ou des litres qui traversent chacune de tes veines, ou quand je me mets à draguer une cible, celle qui paraît accessible, qui a ce petit truc, non je ne veux pas du banale, si c'est pour faire comme tous le monde j'ai qu'à aller sur un site rencontre fait pour ça. Parfois le destin met sur ma voie l'une de ses femmes, comme ce soir, bien qu'elle m'est fait perdre dans les 200 livres de boissons mais c'est pas grave, tu rembourseras avec ce que tu gagnes pour le cartel, tu peux te le permettre. Après t'être changé , et t'assurer que la jeune femme est tout nettoyer, mon corps rejoint le bar, où elle s'est installé. Voulant qu'elle cesse de s'excuser, je me mets à lui expliquer que ça arrive assez souvent, bon en ce qui me concerne c'est la première fois, mais je ne veux pas qu'elle se sente mal à cause d'un accident matériel. « Bon et bien alors je vais plus bouger le bar et laisser les autres serveurs vous rentrez dedans. » répliquais-je pour la taquiner, alors qu'elle dévoile le cousin d'un ami à elle qui est le meilleur barmaid de la ville et qui lui a vendu le bar, aussitôt tu songes à Gabriel, tu ne sais pas pourquoi et très rapidement tes doutes disparaissent, une description qui correspond bien à cet être que tu côtoies depuis ta naissance, avec qui tu as vu ton premier match de base ball et qui désormais se trouve à vivre chez toi. « Dans les SEALS même non ? » interrogeais-je de nouveau la jeune femme pour une énième confirmation, mais de sa description, tu ne vois personne d'autre que ce cousin fan de superman, qui possède une collection assez impressionnante de bd. « une belle gueule avec un caractère de chieur et des blagues pourries ? » ajoutais-je pour compléter la description de ce membre qui te restais, celui qui te permettait de garder une once d'humanité, un corps qui avait beau être le même la personne qui se trouvait à l'intérieur n'était plus le même, tu le voyais, tu le sentais … comment le blâmais, c'est depuis son retour que je me rends compte que la maxime « la guerre change un homme » est tellement véridique, un sourire charmeur en la direction de la jeune femme alors que la préparation du cocktail avance « en tout cas je vois qu'il garde les belles fleurs pour lui tout seul, quel égoïste ! » un petit rire sort d'entre tes lèvres avant d'y glisser son cocktail, pleins de sous entendu, on ne peut pas le nier cette fille à ce quelque chose, laissais-je mon esprit fantasmer durant quelques secondes avant qu'elle parle, ton attention aux aguets à chaque mot qui sort de cette bouche pulpeuse, une bouche que tu aimerais posséder pour quelques instants. « ça dépend ce que vous voulez. » elle est directe et moi aussi ça tombe bien, surtout quand je veux quelque chose je ne tourne pas longtemps à côté du pot, ce soir, ton regard n'allait pas quitter celui de cette cliente, les autres pourraient bien te tourner autour, c'est décidé, elle serait le Graal. Elle pose ses lèvres sur le verre et comme tu le jalouses à ce moment présent, comme tu aimerais être cette matière pour qu'elle glisse sur toi, elle en sort un demi compliment, ce qui t'amuse, l'air outré s'affiche sur ton visage. « Pas mal ? Seulement ? Je n'y crois pas, je ne donne que le meilleur de moi-même et c'est valable aussi pour la danse à l'horizontale ou à la verticale. » Ton visage est juste en face d'elle, ta main se tend vers elle, et ton jeu de séduction prend le dessus, laissant glisser un de tes doigts sur sa lèvre avant d'obtenir le nom de cette divine tentation « Enchanté miss catastrophe, cyllian. » répondis à ton tour, un rire franc sort de ton gosier lorsqu'elle évoque les pauses baises, c'est définitif cette fille-là te plais bien, posant tes avants bras sur le bois, ton souffle venant se perdre sur ses lèvres. « Pas vraiment, mais je fini dans une heure, si tu as la patience de tenir ce temps-là … ça serait dommage de passer à côté d'un trésor quand on en rencontre un n'est ce pas ? » t'es assez sûre de toi, faut dire qu'elle est loin ton adolescence tu es un homme depuis bien longtemps et même si entre temps tu as eu une magnifique histoire avec sasha, tu n'as jamais manqué de satisfaire tes besoins.
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