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 'Cause we don't have the time to be sorry (caleb)

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MessageSujet: 'Cause we don't have the time to be sorry (caleb)   'Cause we don't have the time to be sorry (caleb) EmptyJeu 27 Oct - 0:21




I COULD BE YOUR KRYPTONITE.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


Il ne sait pas quelle heure il est, mais il sait que c'est tôt, beaucoup trop tôt pour un jour de congé. Puis, les pleurs de son fils se sont entendus dans la chambre d'à côté et il ne lui en a pas fallu plus pour se réveiller. Bien au contraire, la vitesse qu'il a mis pour sortir de sa chambre et de rentrer dans celle de son fils est d'environ une trentaine de secondes. La vision qu'a Lucas est vraiment horrible, voir son fils, en boule, avec sa peluche -qui n'est rien d'autre qu'un vieux tee shirt de Lucas- ça lui brise le coeur. Il s'assoit sur le lit de son ange, et il n'en faut pas plus pour que Logan se jette dans les bras de son père. Ouais, il est très tôt quand il regarde sa montre. Un peu moins de dix heures. Logan lui raconte doucement, avec une voix endormie, son cauchemar et Lucas se sent encore plus mal. C'est vrai que pour lui, c'est compliqué, que ça lui arrive de réclamer son père, et que quand il en rêve, ça fini toujours par un drame. Mais qu'est-ce qu'il peut faire ? Rien. Au fond de lui, Lucas espère qu'un jour, Logan va oublier tout ça. Cette partie de lui. Mais comment demander à un gosse à ce qu'il arrête de penser à quelqu'un qu'il a toujours considéré comme un deuxième père ? Franchement, c'est impossible pour lui. Alors, il fait juste la chose la plus normale, il rassure son fils. « Allez, vient mon coeur. » Logan s'accroche à son père, comme si sa propre vie était en danger, et cette avance réchauffe le coeur au trentenaire. Bordel, qu'est-ce qu'il l'aime son fils. Après avoir pris soins que son fils a son doudou, ils enjambent la pièce du petit pour retourner dans la chambre de papa. Bah ouais, autant laisser le petit se réveiller doucement après cette grosse crise. Comme une habitude de jour de congé, Lucas s'allonge sur son lit et Logan se colle contre son père, le pouce dans la bouche. Il prend la télécommande et met à son bébé la chaîne des dessins-animés. Ils en ont pour environ... Environ une demie-heure. Alors, comme à son habitude, Lucas regarde son téléphone, vérifie ses mails, répond à ses messages et fait un dernier tour sur les réseaux sociaux. Depuis ce qu'il s'est passé avec son ex mari, il a tout changé. Nouveau numéro de téléphone, nouveau compte Facebook... Ouais, il a fait en sorte d'être invisible aux yeux de Dan. En même temps, ça a beau faire un moment que c'est terminé, il y a toujours cette peur au fond de lui. Et honnêtement, il est incapable d'expliquer la raison. Quand son téléphone devient ennuyeux, il le pose à côté de lui et admire son bébé. C'est sa fierté, il l'aime d'amour, et il peut tout faire pour lui décrocher un sourire. Puis, il a souvent des idées qui lui arrivent comme ça. Un peu comme maintenant en fait. « J'ai une surprise... » Et bien entendu, ce seul mot a suffit pour qu'une agitation se fasse dans la chambre du brun. Il est assommé à coup de papa c'est quoi ? Allez, dit moi, papa. Et il répète cette phrase une bonne vingtaine de fois. En plus, avec sa voix d'enfant, et sa bouche qui mange quelques mots... Bordel, le sourire sur le visage de Lucas est magique. Il a presque un réflexe, il aurait tellement envie de se retourner, de regarder Dan, et que d'un seul regard, ils se disent : ouais, ce gosse est bien notre fils. Mais c'est terminé ça, il n'y a plus de nous. Il n'y a que lui désormais. Ouais, ça fait encore mal. Alors, il secoue un peu la tête, et il embarque son fils pour lui faire prendre sa douche. Il commence à être autonome, et il gronde presque Lucas parce qu'il a voulu l'aider à mettre le savon sur son corps. Mais quel caractère celui-là. Remarque, il ressemble à son père. Il laisse Logan choisir ses habits, pendant que lui se prépare. Au fond c'est rien, mais prendre un café, un chocolat et des viennoiseries, tout ça pour se balader dans le parc, c'est quand même une bonne activité. Quand les deux garçons de la maison sont prêt, le papa installe son fils dans son siège. Une dernière vérification de sécurité et il met le contact, avec un accompagnement du dernier album disney. Ouais, il est beaucoup trop gaga. Alors, père et fils chantonne les chansons, et ça le fait sourire quand, à un feu rouge, Logan somnole dans son siège. Il n'a toujours pas quitté son doudou, ce bout de tissus le suit depuis un long moment. Alors, le reste du trajet se fait plus calmement, les musiques d'enfants sont devenus des musiques commerciales, et la circulation est plus calme. Quand Lucas se gare, il va réveiller doucement son fils et ce dernier réclame les bras du père. C'est toujours comme ça, quand il se réveille. Et dans le fond, il en profite, parce qu'il sait que dès qu'il sera plus réveillé, il va se mettre à courir partout. Avec des "papa" par si, des "wooooah" par là. Ouais, la vie d'un gosse, ça a l'air magique. Le café où va habituellement Lucas est plutôt calme, alors ça l'arrange. Ils rentrent et le petit est déjà en train de s'extasier devant la vitrine. « Pas les mains sur les vitres. » Ce qui est génial, c'est qu'il n'a jamais besoin de lever la voix, parce que l'excuse de son fils se fait rapidement. Un bisou sur la joue, et voilà, on tourne la page. Ouais, être un père célibataire, c'est loin d'être facile, pourtant, s'il avait la possibilité de changer ça, pour rien au monde il ne le ferait. Lucas repose son fils, parce qu'avec une mission super méga giga importante, il faut bien avoir les deux pieds au sol. Bah ouais, porter le sac de nourriture, c'est une superbe mission pour Logan. Ils remercient la dame, et ils s'apprêtent à repartir. Ouais, ils s'apprêtent. Sauf que jamais il n'aurait cru que quelqu'un lui foncerait dessus (à moins que ce soit lui, qui est foncé sur ce quelqu'un) ni même que sa chemise propre, et blanche, devienne une chemise avec un mélange de chocolat chaud, et de café, très, très chaud. « Merde, putain ça fait mal ! » « Papa gros mot ! » S'exclame son fils. Alors, bien-sûr, ça fait sourire Lucas. Il relève la tête, pour s'assurer que la personne n'est rien. Parce que ça le soulagerait, d'un côté. Et quand il s'apprête à s'excuser, ses yeux fixent le visage de ce garçon et son sourire s'efface. EUH. Stop, marche arrière, petit moonwalk, trop mort de rire. C'est une blague ? Il ne comprend absolument pas ce qu'il se passe. « C'est pas vrai... » Il murmure contre lui-même. Parce que ce visage, jamais il ne peut l'oublier. Et au fond, il se prend une claque dans la gueule. Parce que l'homme en face de lui, fût, à un moment, le garçon pour qui Lucas était tombé amoureux. Et ça lui fait un choc, voir un gros. Ce n'est plus l'adolescent du lycée, c'est devenu un homme. « Papa ! » Ouais, Logan, attend, ton père est en plein choc là. Pour seul réponse, Lucas prend son fils dans les bras, tant pis pour la chemise. Le pire, dans cette situation, est le silence. Il dure un moment, un très long moment. Bordel. « Caleb ? » Ouais, c'est le seul mot qu'il est capable de dire face à lui. Il ne réalise pas. Il ne réalise vraiment pas.


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MessageSujet: Re: 'Cause we don't have the time to be sorry (caleb)   'Cause we don't have the time to be sorry (caleb) EmptyVen 28 Oct - 22:19

I COULD BE YOUR KRYPTONITE.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.

Les yeux rivés sur ce plafond miteux, je n'ai pas beaucoup dormi de la nuit. Il paraît que la nuit porte conseille, là ce n'est pas le cas. Elle m'a juste permis de penser, encore et encore, remuant ce qui se passe actuellement. Je suis tiraillé entre l'idée d'écouter Jules, d'être égoïste, de ne penser qu'à  moi, mais d'un autre côté, je n'ai jamais agis ainsi. J'ai l'impression qu'en agissant ainsi, je ne suis plus moi. Et si dans le fond, c'était ce que j'étais vraiment. Oui, je suis encore plus perdu qu'en arrivant ici. Première nuit que je passe hors de « ma » maison. Première nuit que je passe loin de Caiti. Je l'ai même pas prévenu, Jules m'a confisqué mon téléphone, me laissant même pas le moyen de prévenir notre père pour lui dire que je ne serais pas présent ce matin. Première matinée où je ne suis pas en costard, ou je ne me presse pas pour aller au boulot. Ce matin, je tourne sur moi même, mais je ne vais pas au boulot. Ce matin, je dois penser à moi et ça me réussit pas vraiment. Je souffle et tourne sur la gauche. Mon regard se perd sur un bouton qui se trouve sur ce canapé. J'ai connu plus confortable, mais ce n'est pas le moment de faire mon difficile. Jules m'a pratiquement séquestré hier soir. D'après lui, c'est le mieux à faire, je dois me couper de ce que je connais, changer mes habitudes. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, toujours est-il que je suis chez lui et non chez moi. L'impression de perdre mes habitudes, mais ce n'est pas plus mal. La première envie que j'ai eu en me réveillant cette nuit : lui parler. Hors je ne peux pas, il m'a pris mon seul moyen de le contacter. Et puis est-ce qu'il voudrait me parler ? Il dit qu'il m'en veut pas, mais je ne sais pas ce qu'il pense réellement. Peut-être que dans le fond, il m'en veut ? Il a raison, j'avais le temps de le prévenir, de lui dire ma situation, chose que je n'ai pas fait. J'ai rien dit, j'ai continué à me confier à lui, octroyant cette chose qui fait partie de ma vie. Cette chose qu'est mon mariage à venir… rien que d'y songer me fout le cafard. Hier j'ai avoué pour la première fois, que je n'étais pas sûr de mes choix et de mes envies. Je ne suis pas sûr que je fasse les bons choix et que Caiti me corresponde. Tout s'embrouille dans ma tête, il a dit qu'il m'aiderait, c'est ce qu'il a fait d'un sens, puisque je suis là. Oui, c'est sa façon de m'aider : me priver de mon téléphone et me faire dormir sur son canapé. D'un côté, je dois bien reconnaître que je suis content d'être là, loin de tout et près de mon frère. Je peux l'entendre ronfle dans la pièce d'à côté ou alors c'est son chien. Ils se ressemblent tellement que s'en est comique. Il a trouvé sa zone de confort et ça fait plaisir à voir. Plus je regarde son appartement, plus je me dis que je pourrais vivre ici. Enfin ce n'est qu'une hypothèse, toute façon je ne suis pas un matérialiste. Je peux vivre d'un rien, je dois reconnaître que pour le coup Penny me manque, ma petite guitare. Je souffle et me tourne à nouveau. Le sommeil s'est extirpé de mon corps, il faut que je bouge, faire quoi ? Telle est la question.

Je me redresse, passant une main dans mes cheveux, il faut que je me bouge. La cuisine de Jules n'a presque rien et pas de quoi déjeuner. Je peux toujours aller en chercher, au moins il mangera quelque chose de plus comestible que ces trucs … Je ne suis pas difficile, mais je ne suis pas sûr que toute cette nourriture soit fraîche et puis la pizza réchauffer, j'ai donné. On verra ça pour plus tard. Son chien me fixe, il doit sûrement attendre pour sa nourriture. Je ne sais pas si je dois, mais tant pis, petite caresse. Il est adorable et vraiment amicale. Je lui remplis sa gamelle et lui mets du lait. Idée de mon frère, pourquoi, je n'en sais rien. Habituellement on donne le lait au chat, mais ici le chien y a le droit, soit, je ne vais pas critiquer ses choix. Du lait il aura, je ne suis pas son maître. Il ne dit rien en plus, il se laisse faire. Tu m'étonnes, du moment qu'il mange, il est heureux. Je passe un coup dans la salle de bain. Empruntant une chemise propre à Jules, histoire de faire un peu plus propre. Je lui laisse un mot et prend la direction du centre ville. Mains dans les poches et le cerveau qui fusionne. Il faut que j'arrive à mettre mes idées au propre, que je sache ce que je veux. Le truc, c'est que j'en sais rien. J'ai toujours su ce qu'allait être ma vie ou plutôt mon avenir. J'ai toujours écouté les directives de mon père, là je suis dans l’errance. Ce qui me dit de faire ne me va pas. Je ne peux pas. Sauf que l'idée de le décevoir me perturbe. Il a déjà été déçu par Jules, qui lui est heureux, alors si je lui inflige ça… Jules a peut-être raison, je devrais penser à moi, mais ce n'est pas simple. Je n'ai jamais agis ainsi, alors changer tout d'un coup, ce n'est pas simple. L'air frais me fait du bien. J'ai l'impression de souffler à nouveau. Je remonte les manches de la chemise, un brin trop grande pour moi, mais bon elle est toujours plus propre que celle que j'avais. L'idée de sentir ma journée d'hier me déplaît plus qu'autre chose. J'ai besoin de faire table rase de cette journée. De ce cafard qui me perturbe. Mes pas finissent par pénétrer dans cette petite boutique, l'odeur m'embaume. Il y fait bon, entre la chaleur et l'odeur du café, je suis bien. Malgré tout mes pensées sont toujours présent, au point que je percute quelqu'un. Ou c'est lui qui s'est retourné sans me voir. L'un comme l'autre, il se retrouve avec ses boissons sur lui, m'éclaboussant au passage. Je m'estime heureux par rapport à cette personne. Jules sera heureux en voyant sa chemise.  

Je me redresse et là … c'est la fin, si on veut. Je m'apprêtais à m'excuser, mais en voyant son visage, les mots me manquent. Ce n'est possible. Je suis encore en train de rêvé ? Oui c'est sûrement ça. Pourtant la voix enfantine me ramène à la réalité. Il est bien là. Se baissant pour attraper l'enfant. Je ne rate du spectacle qui s'offre à moi. Il a un enfant… Il est là. Il est là devant moi, en chair et en os. C'est trop beau pour être vrai. Sa voix raisonne dans ma tête, me faisant oublier ce à quoi je pensais. Tout s'envole en quelques secondes. Je reste stoïque face à ce visage, cette personne, ce passé qui me rattrape. Je ne sais pas quoi dire. Je n'arrive juste pas à réaliser qu'il soit là. Le gamin nous fixe, s'agitant un peu dans les bras de son père … Il est père. Who. Je suis censé dire quoi ? Faire quoi ? La dernière fois qu'on s'est parlé, remonté à … trop loin. Nous étions que des ados à l'époque, là c'est un homme qui se présente à moi. Un bel homme qui plus est. Ma bouche finit par s'ouvrir, il faut que je dise quelque chose .. « Lucas … ça .. se … who ... » Dans le genre pitoyable on ne peut pas faire mieux. Je baisse mon regard gêner par cette situation, je dois bien le reconnaître. Je m'attendais pas à lui, pas aujourd'hui, pas maintenant. « Désolé de t'avoir bousculé, j'étais adsorbé... » finis-je par lui dire en tentant de garder mon calme. Je me racle la gorge. « Je… je peux t'offrir un autre café et un chocolat pour le jeune homme pour m'excuser … à moins que tu sois pressé ... » J'ai osé ! Oui, j'ai osé l'inviter à boire un café. Bon ce n'est rien, mais j'aurais jamais osé à l'époque et puis l'idée d'en apprendre plus sur lui m'interpelle. J'ai besoin de garder ce calme dans ma tête. J'ai besoin de ressentir un apaisement, étrangement, il m'aide. Certes je suis stressé, impressionné, mais calme. Malgré tout, je suis content de tomber sur lui, je m'y attendais pas, mais c'est un bon sentiment qui émane de moi.

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Dernière édition par Caleb Barnes le Jeu 12 Jan - 20:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 'Cause we don't have the time to be sorry (caleb)   'Cause we don't have the time to be sorry (caleb) EmptySam 29 Oct - 14:04




I COULD BE YOUR KRYPTONITE.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


La scène peut être comique, parce que dans l'fond, ça l'est. C'est bizarre pour Lucas de se retrouver en face de lui. Parce qu'il se rend compte que le temps passe à une vitesse, et que l'homme en face de lui n'est plus l'adolescent qu'il avait aimé au lycée. Maintenant, c'est un véritable homme, et pour ne pas se mentir, il est juste beau. Il ne s'attendait pas à le voir ici. Il pensait même qu'il avait pris un autre chemin, qu'il vivrait sa vie dans une autre vie. Mais au final, non, il est toujours à Dewsbury. Il en perd ses mots, il ne comprend pas vraiment ce qu'il se passe. Alors, dans toute sa délicatesse, c'est Logan qui le ramène à lui. Parce que ça arrive souvent que son père se perd dans ses pensées. Mais là, c'est vrai que c'est difficile de remettre les pieds sur terre. Parce que Caleb, c'est tellement pas n'importe qui. Il a clairement bouleversé la vie de Lucas à un moment, et c'est vrai que Lucas, il a eu du mal à assumer ses choix. Parce que ce n'était pas une période facile. Mais le temps change, et ils ont tout les deux une vie désormais. Et c'est vrai que la curiosité prend part, que Lucas veut savoir ce qu'il se passe dans la vie de Caleb, qu'il se dise que même si le temps change, il s'en sort plutôt pas mal. Il a envie d'être là, il a envie de retrouver une part de son adolescence. Caleb fait partie de son adolescence. Pourtant, il aurait aimé le revoir dans d'autres circonstances. Il aurait aimé ne pas avoir une chemise blanche, avec des tâches de chocolat et de café. Il aurait aimé être présentable. Dans le fond, c'est ridicule de penser comme ça, mais pourtant... « Lucas … ça .. se … who ... » Les mains de Lucas sont moites, ça le rassure un peu de ne pas être le seul à être... Gêner ? Ce n'est pas vraiment de la gène, mais ça fait tellement longtemps qu'ils ne se sont pas vu, ça fait tellement longtemps qu'ils n'ont plus pris de nouvelles, ça fait tellement longtemps qu'ils ne se sont plus croisés dans l'enceinte d'un bâtiment scolaire. À final, peut-être que Lucas a bien fait de revenir ici, peut-être que ça ne peut que lui faire du bien. Ouais, tu m'étonnes que c'est que du bon, il a carrément fui Londres après son divorce. Pour sa protection, mais surtout pour celle de son fils. « Désolé de t'avoir bousculé, j'étais adsorbé... » Lucas rigole doucement. Les deux hommes sont vraiment idiots, et la scène en elle est même est plutôt pas mal. Mais dans l'fond, ils encaissent le choc tout les deux, parce que ni lui, ni Lucas, ne pensait se revoir. Quand ils se sont percutés, ce serait faux de dire que le cœur de Lucas ne s'est pas emballé. Bien sûr qu'il l'a fait, parce que c'est Caleb. « Ce n'est pas grave, tu ne t'es pas fait mal ? » Bah ouais Lucas, t'en as d'autre des disquettes imbéciles ? Mais qu'il est con celui-là, c'est pas possible. « Je… je peux t'offrir un autre café et un chocolat pour le jeune homme pour m'excuser… À moins que tu sois pressé ... » La réponse de Lucas se fait attendre, parce que dans sa tête, tout se bouscule. C'est comme si des minis lui dans son cerveau sont en train de s'exciter. Premier point, est-ce qu'il doit lui présenter son fils, parce que c'est totalement évident qu'il est compris. En même temps, Logan l'a appelé papa. Puis, il ne veut pas que ce soit une honte, parce que son bébé - bon il a deux ans, mais ça reste un bébé - est tout, sauf une honte. C'est sa fierté à Lucas, c'est l'éducation qu'il lui a donnée. Parce que même aux débuts de l'éducation, Dan n'était pas là pour le soutenir. Puis, c'est une histoire de sa vie, alors même si Caleb a dû faire le rapprochement, autant le faire dans les bonnes manières, non ? Puis, en plus, il lui propose un café, ce qui veut dire qu'ils vont passer un moment rien que tous les deux, enfin trois, mais Logan quand il a son chocolat, on le perd. Puis Lucas lui passera son téléphone, pour jouer aux jeux, si vraiment, c'est trop long. Même si ce sera la première, et la dernière fois que son gosse jouera avec le téléphone de son père, autant en profitent quand même. Parce qu'il a envie de tout savoir sur la vie de Caleb, il a envie de se confier lui aussi, ou il ne sait pas trop. Puis, c'est lui qui l'a bousculé, alors c'est plutôt cool de se faire offrir deux autres boissons. Alors, il hoche doucement la tête. « Oui, c'est d'accord. » Il est plus timide, il a peur de dire quelque chose qu'il ne faut pas. Alors, avec Logan dans ses bras, qui a arrêté de gesticuler, ils vont à la recherche d'une table libre. Et ce n'est pas trop difficile, parce que le café est plutôt vide. Alors, dans un coin un peu plus à l'abri des regards des autres, père et fils s'installent. Lucas sort son téléphone. Il lui prépare un jeu pour enfant, qu'il lui passera qu'en cas de besoin. Pour le moment, il est calme. En même temps, il ne s'est pas forcément réveillé, et le moment dans les bras de son père lui a suffit pour le calmer. Quand Caleb revient, ça devient plus naturel, enfin, juste un tout petit peu. « Je te présente Logan, mon fils. » Il regarde Caleb, un petit sourire aux lèvres. Il passe la main dans les cheveux de son fils pour l'embêter un peu, mais son attention reste pour Caleb. « Tu as des enfants, toi ? » Ouais, il est juste trop curieux, il ne sait pas si c'est bien. Mais de toute manière, la question est posée.

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MessageSujet: Re: 'Cause we don't have the time to be sorry (caleb)   'Cause we don't have the time to be sorry (caleb) EmptyLun 14 Nov - 1:34

I COULD BE YOUR KRYPTONITE.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.
J'étais là, stoïque face à ce visage du passé. Cette personne qui a eu tellement d'impact durant mon adolescence. Cet ami longtemps oublié, je n'arrive pas à y croire. Lucas est ici, il est en face de moi. Ça pour une surprise, s'en est une. Moi qui pensais ne jamais le revoir, il faut croire que je me suis trompé. L'avenir est vraiment incertain, totalement même, ma vie en ce moment en est l'exemple parfait. Tout part en vrille, je ne sais plus ce que je dois faire, mais j'avance, à petit pas vers ce bazar. Je sais qu'à un moment, je vais devoir me poser et réfléchir à tout ça. Savoir ce que je vais faire, je dois bien avouer que ça me terrifie. J'ai presque l'impression de me retrouver à la place Sophie et de devoir faire mon choix. Une horreur. Je ne sais pas quoi faire, quoi dire ou quoi faire. Ce n'est pas dans mes habitudes de manquer le boulot, une autre nouveauté de ce moment de ma vie. D'après Jules, il me faut du temps, je dois me recentrer sur moi, savoir ce que je veux dans ma vie et jeter le reste. J'ai très bien compris que le « reste » signifie Caitlin, il ne l'aime pas, je peux le sentir à sa façon de parler d'elle.  Je ne sais pas s'il l'a rencontré ou pas, j'ai vaguement compris que oui, mais il ne s'est pas étendu là-dessus. Je n'ai pas non plus, cherché à en savoir plus, ce n'était pas le sujet du moment. J'ai surtout osé dire tout haut que je ne me sentais pas prêt pour ce mariage, qui approche bien trop vite à mon goût. Je ne me vois pas pareil, du moins pas à elle et ça m'a giflé d'un coup. La réalité qui m'a rattrapé et je ne sais comment me débarrasser de tout ça. Il va pourtant falloir que je trouve une solution et vite.Enfin pour l'heure, je me perds dans un sentiment d'antan, un sentiment du passé que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Bien trop longtemps. J'ai envie qu'on me pince, qu'on me montre que je suis en train de rêvé, pourtant ce n'est pas le cas. Lucas. Par tous les saints, que fait-il là ? Est-ce là un moyen de me dire que je pars totalement en live ? Que j'ai gâché une partie de ma vie ? Je n'en sais rien et je n'ai pas envie d'y voir un signe. Ou alors c'est l'effet inverse, qu'il faut que je reprenne ma vie en main. Jules serait là, il me giflerait, me disant sûrement, voir probablement que je pense trop. Je n'y peux rien, c'est plus fort que moi, je m'interroge sur tout et pour tout. J'ai envie de dire que c'est un défaut de fabrication, mais je n'ai pas l'impression que l'un des parents soient comme ça, ou alors maman le cache bien. Je sais que papa et Jules sont semblables, ils ne réfléchissent que sur le tard. Ceux sont des personnes d'actions, c'est ce qui prime chez eux en premier. Moi j'ai toujours été l'inverse. Je réfléchis, puis j'agis. Là je réfléchis peut-être trop, voir beaucoup trop, seulement ce n'est pas rien. Ce n'est pas n'importe qui, c'est Lucas. Le premier amis que j'ai eu en plus d'Izzy, mais le premier .. j'ai presque envie de rougir rien qu'en y repensant, mais ce n'est pas le moment. Certainement pas le bon moment, surtout quand on voit sa compagnie. Son visage, ses traits, je regarde tout, il n'a pas changé, enfin si, il s'est embelli, c'est devenu un homme. Et quel homme, fort beau et fort charismatique. Ce sourire, ce sourire que j'ai bien trop souvent vu durant ma jeunesse, je ne suis pas prêt de l'oublier et lorsqu'il me l'adresse à nouveau. Je dois avouer que ça me fait quelque chose, une chaleur qui me parcourt jusqu'à l'épine. Un bon sentiment. Malgré tout, j'ai l'impression qu'une gêne s'installe entre nous, ce qui paraît normal lorsqu'on se souvient de notre dernière discussion. Si on peut appeler ça une discussion … ce vestiaire, ce geste et puis plus rien. Je suis le principale fautif, j'ai mis la distance entre lui et moi, je m'en veux un peu de la manière dont tout s'est terminé entre nous deux. Il était avant tout un formidable ami et moi j'ai merdé. Je n'ai pas assumé ce qui aurait pu éventuellement se passer, je ne sais même pas s'il se serait passé quelque chose … Mon père m'aurait sans doute tué s'il avait su pour Lucas. Izzy m'avait dit à l'époque de foncer, sauf que j'en ai été incapable. Elle sera heureuse d'apprendre que j'ai été au devant de ma trouille et que j'ai proposé un café à Lucas… Plus de dix ans après … Il est temps que je me fasse « pardonner » et qu'accessoirement on rattrape le temps perdu. Temps qui a été perdu à cause de moi. Ce geste. Ces mots. Tout me revient en mémoire, rien qu'en me plongeant dans son regard. Ce passé que j'ai longtemps caché, il n'y a qu'Izzy au courant de toute cette « histoire ». Je ne sais pas pourquoi j'ai jamais osé en parler, la honte sûrement, ou alors l'incompréhension. C'est une partie de moi que j'ai pas spécialement envie d'analyser, surtout pas à cette heure. L'attente fait naître de la peur en moi et s'il voulait m'éviter ? Après tout, je l'aurais mérité, je comprendrais parfaitement s'il n'acceptait pas ma proposition. Il doit sûrement avoir des choses à faire ou une personne a retrouvé… Toutes ses interrogations qui surplombent mon cerveau à l'heure actuelle. Oui, je suis curieux de savoir ce qu'il est devenu, ce qu'il fait à présent, ce qu'il est. Le truc c'est que je devrais sûrement lui dire qui je suis à l'heure actuelle, et je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à cette question. J'ai déjà eu du mal à répondre à Jasper alors là … Je ne suis même pas sûr qu'il ait accepté ma réponse. Enfin, ce n'est pas le moment d'y songer, même si penser à lui me fait un bien fou. Et lorsque le « oui » s'échappe de ses lèvres, je me sens un peu plus détendu. J'ai l'impression d'avoir enfin ce que j'attendais. L'impression de revenir en arrière, d'avoir osé faire le premier pas et de lui proposer de sortir avec moi. Ce qui est stupide en soit, mais c'est ainsi que je le ressens. Je souris, tel un idiot que je suis, mais ça me fait plaisir qu'il accepte. Il prend place en face de moi et je prends soin de commander. Les présentations sont faites, alors il est bel et bien papa. Ça me fait bizarre. Je ne l'imaginais pas « père », pourtant ce statut lui va à merveille. « Et bien enchanté Logan » dis-je à cette petite tête brune, enfouie derrière son père. Je reporte mon attention sur Lucas. « Non ce n'est pas prévu au programme ... » et encore heureux. Il manquerait plus que ça, je ne suis pas prêt d'être père, très loin de l'être. « Ce rôle te va comme un gant, tu as l'air heureux et ça fait plaisir à voir. » A croire que toutes les personnes de mon passé sont heureux, sauf moi. Je dois forcément avoir loupé une étape dans le mécanisme de la vie. J'ai beau demandé à Jules, ses réponses ne m'avancent guère. Il a parfois du mal à parler le Caleb, comme il le dit si bien. « Et du coup, tu as quelqu'un dans ta vie ... » j'aurai pu être plus subtile, mais là pour le coup, je ne voyais pas comment demander ça. Je pense que Logan n'est pas venu par le saint esprit. A moins que Lucas se soit transformer en vierge Marie durant ses années, mais j'ai un doute. « Ça me fait plaisir de te voir, ça fait quoi .. dix ans ... » voir un peu plus. J'essaie de me détendre. Les boissons nous arrivent enfin, je vais pouvoir me détendre un peu plus. Je n'ose imaginer la tête que je dois avoir, moi qui n'ait pratiquement dormi, dans une chemise appartement à mon frère, qui a une odeur de renfermer. Je suis toujours plus propre qu'hier, ça n'aurait pas été dur en même temps. « Alors tu viens faire quoi dans le coin ? » dis-je naturellement. C'est vrai qu'après tout, je n'ai pas vu ses traits depuis un moment. Et puis surtout si ça peut éviter de parler de moi… ce sujet n'est pas mon fort en ce moment … ça ne l'a jamais été là, mais là c'est pire que tout.

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MessageSujet: Re: 'Cause we don't have the time to be sorry (caleb)   'Cause we don't have the time to be sorry (caleb) EmptyDim 20 Nov - 23:52




I COULD BE YOUR KRYPTONITE.

when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


C'est étrange de le revoir. Il y a une époque, Caleb était une des personnes vraiment importante pour Lucas. Ils ont échangé beaucoup de choses. Amicalement ou autre, ils ont échangé beaucoup de souvenirs que jamais Lucas ne va oublier. Lucas n'a pas pensé au fait de revoir Caleb dans un café. C'est un lieu neutre, et en semaine, il n'y a pas beaucoup de gens, surtout dans ses heures-là. Parce que les gens bossent. Lucas aussi bosse, mais il a son jour de congé aujourd'hui et c'est vrai que quand il le peut, il trouve toujours quelque chose à faire pour son fils, pour le voir sourire, pour lui faire plaisir. Puis, quand t'es un père, c'est magique de voir les yeux de son fils pétillaient. C'est la plus belle image qu'il a, Lucas, et il espère qu'il va garder cette image pendant très longtemps. Mais voilà, il se trouve qu'ils ne vont pas passer ce moment que tous les deux, mais qu'une troisième personne va se joindre dans la partie, et c'est Caleb, simplement lui. Honnêtement, ça lui fait plaisir. Parce que même si ça fait un moment qu'ils ne se sont pas vu, justement, ça lui permet de se replonger dans le passé et d'apporter un brin de présent dans ça. Ça lui permet d'en savoir plus sur Caleb, de connaître ce garçon qu'il n'a pas eu l'occasion de connaître, de voir sa maturité. Déjà, on ne va pas se mentir, c'est un homme qui est devenu magnifique. Sa barbe, ses yeux, ses cheveux, Lucas se rappelle toujours comment il a fait pour craquer, pour ressentir des choses vis-à-vis de Lucas. Même à l'adolescence, il était aussi beau. C'est juste qu'avec l'âge, les traits se sont formés, son corps est devenu musclé également. Lucas a envie de rattraper le temps perdu. Il en a besoin en fait, il a besoin d'oublier le passé, il a besoin de se prendre une claque dans la gueule et il a surtout besoin de se dire que même s'il a des problèmes, d'autres sont bien dans leur vie. Parce que Lucas, il est à trois mille kilomètres de penser que les choses ne fonctionnent pas non plus chez les autres. C'est dingue, mais ça va lui permettre de prendre conscience des choses, même de rebâtir une amitié, de redevenir proche avec lui. Caleb manque à Lucas, il ne le réalise que maintenant, mais c'est vrai qu'il était tellement important pour lui que de voir à quel point ils se sont éloignés, ça fait mal. Ils s'installent, et Lucas ne tourne pas autour du pot, il veut en savoir plus sur Caleb, il veut savoir ce qu'il est devenu. Mais, il présente quand même son fils, sa fierté. Et c'est beau de voir un sourire sur les lèvres de Caleb, alors que Logan est tellement concentré sur sa boisson qu'il n'écoute même plus son père. De toute manière, il le connaît par cœur, il sait d'avance que le petit va venir rejoindre son père, se blottir dans ses bras et s'endormir, en digne de digestion. Le compliment du jeune homme, ça réchauffe le cœur de Lucas, parce que ça reste une personne spéciale, une personne qui compte beaucoup pour lui, malgré tout, alors il accepte facilement le compliment et il ne cache pas non plus le sourire qui a pris place sur ses lèvres. « C'est gentil, merci, j'essaye de bien faire en tout cas. » Bah ouais, quand t'es père, tu t'en poses des questions, mais ça, tous les parents ont cette passe. Il apprend que Caleb n'a pas d'enfant, c'est dommage, parce que lui aussi serait un papa grandiose. Il est adorable, il est même incroyablement doux et c'est vrai que c'est très facile de l'imaginer dans les bras d'un gosse, et que ce gosse en question l'appelle papa. Il laisse Caleb sortir les mots de sa bouche. Est-ce qu'il se crispe lors de sa phrase ? Bah ouais, mais c'est toujours comme ça quand on lui demande s'il est seul dans sa vie, et les réponses sont toujours aussi douloureuses. Mais jamais il ne va lui mentir, et jamais il ne va lui mentir à lui. « J'ai divorcé... Avec mon ex mari il y a désormais un peu moins d'un an. Je suis revenu ici, parce que mes parents habitent ici, enfin, j'ai toujours habité ici, mais je suis revenu. » Il commence à trop parler, mais c'est un comportement qu'il a quand il a peur de ses mots. Il se contrôle, parce qu'il n'a pas envie de dire des mots d'enfant devant Logan, au contraire, dire des mots adultes vont faire en sorte que le gosse ne va pas essayer de comprendre. « J'ai quitté Dewsbury pour vivre à Londres, depuis mes vingt ans. » Un sourire nostalgique se place sur son visage, parce que c'est quelque chose de difficile, ce divorce l'a brisé et il ne cache pas sa tristesse. Cependant, il ne pleure pas, jamais devant son fils. C'est difficile de voir à quel point sa vie est parti en vrille et qu'il n'a rien contrôlé. Il était heureux, il ne l'est plus désormais. C'est le cycle de la vie, c'est quelque chose qu'il n'a pas voulu, mais qu'il n'a pas le choix, qu'il doit le respecter. « Donc, tu n'as pas d'enfant, mais tu es en couple ? » Et comme il décide d'être cash. Il a besoin d'en savoir plu sur sa vie, il a besoin de voir comment les choses se déroulent de son côté. Est-ce qu'il est heureux, au moins ? Est-ce que sa vie lui plaît, désormais ? Est-ce qu'il a juste envie de tout foutre en l'air ? « Oui, ça fait dix ans. J'me souviens même plus de nos derniers échanges, parce que ça fait longtemps... » Et c'est faux, bien sûr qu'il s'en souvient, bien sûr qu'il se souvient encore de ses lèvres. Comment l'oublier ? C'est impossible, ça lui a trop marqué, c'est marqué dans son esprit, et ça ne risque pas de partir, parce qui, c'est à la fois un bon et un mauvais souvenir.  

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MessageSujet: Re: 'Cause we don't have the time to be sorry (caleb)   'Cause we don't have the time to be sorry (caleb) EmptyJeu 24 Nov - 16:19

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Dix ans. Dix ans que je n'ai pas vu ce visage, ce sourire, ces expressions. Le temps passe vite quand on regarde de plus près. Je ne peux pas dire que j'ai oublié Lucas, puisque c'est faux, il fait partie de ma vie ou plutôt de mon passé. Il a été quelqu'un d'important durant mon enfance, voir adolescence. Il a d'abord été mon premier ami, gars, parce que si Izzy m'entendrait, j'aurais le droit de me faire tirer les oreilles. Elle reste et restera ma première amie, mais avec Lucas se fut différent … Je ne saurais pas expliquer, mais nous étions amis avant tout ça … et ça, j'entends notre dernière altercation, nos derniers moments ensemble. Je ne sais pas si le destin a décidé de le poser sur ma route à ce moment précis de ma vie… Est-ce là, une farce de la vie ou un moyen de m'ouvrir les yeux je n'en sais rien. Ce qui est clair et évident, c'est que ça ne me fait pas rire. Absolument pas. Enfin pas que Lucas ne me fasse pas rire, là c'est autre chose, mais les signes, les trucs que je dois deviner. Je ne suis pas doué pour ça, je ne sais pas ce que la vie attend de moi et je ne sais même pas ce que j'attends de la vie. Oh oui je suis perdu avec un grand p et va falloir que je mette assez vite de l'ordre dans ma vie. J'ai horreur de l'état qu'elle prend, des chemins que je suis en train de prendre. Peut-être qu'ils sont bons, voir tout le contraire, mais ce nuage qui embrume ma vision m'effraie un peu. Je ne sais pas de quoi mon avenir est fait ou ce que je dois faire pour le remplir. J'ai l'impression d'avoir vingt ans à nouveau, de me poser des questions assez fondamental sur la vie, sur son sens … sauf qu'à l'époque, j'avais mon père qui me disait vers quoi aller. Là, je sens au fond de moi, que je n'ai pas envie de savoir ce qu'il veut pour moi. Je ne veux pas de ce qu'il me prépare, l'avoir avoué à voix haute, m'a fait prendre conscience de certaines choses. Sauf que c'est encore trop tôt, trop frais dans mon esprit pour prendre une décision. Et si au final, les choix que je fais, ne sont pas les bons ? Et si j'allais droit dans le mur ? Dans tous les cas, je vais droit dans le mur, reste à savoir, si j'y vais protéger ou avec le couteau à boucher dans la main… Et cette incertitude qui me guette depuis un moment, n'est pas prêt de me quitter, du moins pas pour l'instant. Je crois que c'est bien ça, qui m'effraie dans le fond… enfin il faudrait aussi que j'arrête de me prendre la tête pour toutes ses choses. J'envie ceux qui avancent au jour le jour, sans se soucier du lendemain. Qui profitent de la vie, qu'importe les aléas et surtout qui pensent avant tout à eux. Sans pour autant être égoïste. Oh que oui, je les envies, mais une envie malsaine, juste une envie de faire la même, mais la peur qui me prend aux tripes rien qu'à l'idée d'envoyer tout valser. Une réaction normal car ce n'est pas quelque chose de facile, je ne peux pas faire ça d'un claquement de doigt. On parle de plus de dix ans de ma vie et surtout des responsabilités que j'ai accepté …

Je soupire intérieurement, reprenne mon intérêt sur Lucas, sur sa vie, sur ce qu'il est devenu. Cette discussion me semble bien plus intéressante que mes pensées actuelles. Je me doute bien qu'à un moment, il va me retourner les questions. Qu'il va falloir que je me livre un peu, mais à voir Lucas, j'ai l'impression que c'est un peu plus facile pour lui, que ça l'est pour moi. D'abord, je ne suis pas aussi bavard que mon frère, moins éloquent que mon interlocuteur et moins fou qu'Izzy. Je suis moi et ça complique les choses. Certains diraient que je me complique les choses, ce qui peut s'avérer être vrai, mais bon … L'heure n'est pas à mes pensées, enfin si, mais non. J'écoute Lucas, qui me parle de sa vie affective, qui apparemment n'est pas aussi glorieuse que la mienne. Au moins, il a fait de sa vie ce qu'il voulait qu'elle soit… Enfin si on peut dire ça. « Tu as au moins goûter au bonheur .. » dis-je tout haut. Je me rends compte de mon erreur. « Pardon. » lui dis-je en buvant mon breuvage, qui me brûle les lèvres. C'est tout ou rien, soit je ne parle pas ou alors je dis tout haut ce que je pense. Ce qui n'est guère mieux. Et comme je l'avais prédit, la question se retourne sur moi. Je n'ai pas d'enfants et ce n'est pas du tout prévu au programme … si je suis couple. Je sens une grimace pointer le bout du nez, en pensant à la réponse. Que dire ? Je passe une main dans mes cheveux et souffle légèrement … « On peut dire ça, je suis … » je devrais arriver à dire ce mot. Il n'est pourtant pas compliqué … pourtant je n'y arrive pas. Je finis par rire de pas stupidité, comme il l'a fait un peu plus tôt. « Tu sais quoi … oublions notre gêne, toutes ces années… On était amis avant, de bons amis … on se disait tout, sans réflexion, sans complication, pas de jugements... » je pris pour que cet avant, refasse surface car d'un ami, c'est bien ce que j'ai besoin en ce moment. Je vois à sa tête qu'il m'approuve. « Ma vie n'est guère ... » Je prends le temps de trouver le mot, le mot adéquate. Est-ce qu'il existe. « Pas ce que j'aurais aimé qu'elle soit. Je suis actuellement fiancé, mais dans une situation … compliqué, ouais on peut dire ça ! » Ma vie est totalement en bordel, je ne sais pas quoi faire ou dire. Je vais peut-être éviter de dire tout ça. On va éviter qu'il me serve de psy, surtout à cette heure et ça me ferait peut-être pas de mal d'aller en consulter un. Quand on voit les événements de la vieille. « Désolé j'ai eu une soirée et nuit riche en aveux … Je ne pense pas que ça soit le genre de retrouvaille que tu avais espéré ... » S'il avait espéré quelque chose. Pourquoi j'ai dit ça ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi. « Enfin je veux dire … pardon ça me fait vraiment plaisir de te voir et de voir que tu as trouvé un bout de bonheur. » Dis-je en désignant son petit bonhomme, qui est bien sagement à ses côtés.

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MessageSujet: Re: 'Cause we don't have the time to be sorry (caleb)   'Cause we don't have the time to be sorry (caleb) EmptySam 17 Déc - 19:06




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Revoir Caleb, c'est comme mettre un pied dans le passé. De se rendre compte des choses quand on perd contact avec les gens, et de voir comment ils s'en sortent désormais, c'est vraiment quelque chose de bizarre. Parce qu'on a encore la tête de ce gars, âgé de quinze ans, qui rigole et qui fait l'con parce que quand on est des adolescents, on est jeune, naïf, insouciant. Dans ses souvenirs, Lucas n'a plus eu vraiment de nouvelle de Caleb après cette histoire dans les vestiaires. En même temps, il y en a eu des choses. Peut-être qu'il lui en a voulu Lucas, peut-être que maintenant, il a grandi et qu'il a également pris en maturité, et, qu'il a fait impasse sur des choses pour se concentrer sur d'autres choses, beaucoup plus importantes. Est-ce qu'il s'attendait à voir Caleb ? Non. Mais pourtant, il ne pouvait pas espérer une meilleure rencontre que celle-ci. Et c'est assis sur cette chaise, avec une boisson chaude dans les mains, que Lucas se livre totalement face à ce garçon. Ils étaient amis, ils se connaissaient à l'époque, maintenant, ils ne se connaissent pas et c'est étrange parce qu'il n'y a pas de malaise. C'est un peu comme avant, mais avec des années en plus, et des vies totalement différentes. Lucas lui parle de son passé, sans en dire trop, son divorce, il ne veut pas en parler. C'est douloureux, c'est trop récent. Lucas, ce n'est pas le gars qui pense que les fins heureuses existent, il est réaliste, mais c'est vrai qu'il fait partie de ses gens qui espèrent que les merdes ne vont pas venir sur lui, mais sur les autres, il ne pensait pas vivre un divorce, pas avec tous les sentiments qu'il porte pour Dan. Un an, à se reconstruire, à ne plus se sentir seul parce qu'il y a une place libre dans le lit, à prendre des responsabilités pour deux parce qu'il y a un enfant en charge, à changer de vie parce qu'il ne supporte plus Londres, à cause des souvenirs.Revenir ici est la meilleure solution qu'a Lucas, et il est bien heureux de ne pas s'être trompé. Est-ce qu'o précise quand même que la phrase de Caleb, ça a donné un sacré coup à cette petite ambiance ? Oui, mais c'est normal, d'un côté. Lucas ne sait pas comment prendre ses mots, mais il se rend compte que son ami n'a pas l'air au mieux de sa forme et ça lui brise le coeur. Machinalement, comme quand il essaye de chasser la tristesse à ces amis, Lucas pose sa main sur l'épaule de Cali. Il sert un peu son geste, il lui fait également comprendre que c'est pas grave, même s'ils se sont perdus de vue, Lucas il est là. Lucas, il ne va pas non plus bouger, et que s'il a besoin de se défouler, Lucas il est à son écoute. Il est même prêt à encaisser les coups, parce qu'il est fort et qu'il ne va pas se démonter face à un coup de gueule, un coup de nerf. « Mon bonheur, je l'ai grâce à ce p'tit garçon. Sans ça, ça aurait été difficile de me remettre sur pied. Un peu comme toi et-...» Il laisse sa phrase se terminer dans le vide, il ravale ses mots et il s'enfonce délicatement dans sa chaise. « Oublie. » Il sourit, crispement, il ne veut pas en parler et il espère sincèrement que Caleb va comprendre le message, qu'il ne va pas mettre cette histoire sur le tapis parce que malgré la maladresse de Lucas, il ne veut pas en parler. Pour ça aussi, il a eu mal, et il en a assez de souffrir à cause des autres. Il a appris à être égoïste, et son bonheur se résume à son fils désormais. C'est même sa priorité, les choses changent. Par contre, il ferme clairement sa gueule, et il hoche simplement la tête. Caleb a besoin de quelqu'un ? Lucas est là. Il l'écoute, et il ne sait pas ce qu'il doit comprendre au final. Il fronce les sourcils. En quoi, c'est compliqué ? Lucas se pose énormément de question, mais il n'ose pas en poser pour le moment. Il ne veut pas le brusquer, il n'a pas besoin de subir un interrogatoire par quelqu'un qui est tout, sauf flic et calme dans ces mots. Par contre, ça l'interpelle, et ça l'emmerde que Caleb soit aussi mal. Il est où ? Ce gars, qui souriait ? Il est parti à quel moment, le Caleb qu'il a toujours connu ? « Compliqué, dans le sens que tu n'aimes pas cette personne ? Si c'est le cas, t'annules les fiançailles. » Lucas ne mâche pas ses mots, mais il a toujours été comme ça. Puis, à quoi bon s'emmerder dans un plan si on n'arrive pas à trouver le bonheur ? Il sourit de nouveau, mais c'est un véritable sourire, sincère, un peu timide. « Je ne m'attendais pas vraiment à retrouver des personnes du lycée, et je suis plutôt content de te revoir. » Parce que retrouver une conversation avec lui, ça fait du bien, il était tellement important dans sa vie. « Mon divorce m'a fait comprendre une chose, c'est que si tu ne te le sens pas, t'annules tout. T'as trente ans Caleb, t'es un grand garçon, tu vas pas te pourrir la vie dans un mariage si ça, tu n'intéresses pas.» Il marque une pause. Mais pas assez longue pour laisser à Caleb le temps de répondre. « Ou le problème ne vient pas de là, tu l'aimes, mais c'est compliqué avec ta belle-famille ? Ou avec ta famille en elle-même ? Pardon, je pose trop de questions. » Lucas se tait, il a parlé un peu trop vite parce que les réflexions qu'il a dans la tête ont franchi la barrière de ses lèvres. Il ne sait pas si Caleb se sent à l'aise, il a l'impression d'apprendre à le connaître à nouveau pour tout dire.

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MessageSujet: Re: 'Cause we don't have the time to be sorry (caleb)   'Cause we don't have the time to be sorry (caleb) EmptyJeu 12 Jan - 20:01

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Si je m'attendais à me retrouver là, en compagnie de Lucas je n'y aurais probablement pas cru. Lui devant moi. Toujours aussi … Lucas. Je n'ai jamais eu de mot pour le décrire, hormis qu'il dégage quelque chose. Lucas ne fut pas qu'un simple amis d'école à mes yeux, il fut pendant un moment quelqu'un qui occupait mes pensées. Des pensées assez .. déplacées, qui me m'étaient mal à l'aise. J'étais pas prêt pour ça à l'époque, je ne sais pas si je le suis aujourd'hui, mais lui… Lui, m'accapare. Je ne sais pas ce qui se passe, en sa compagnie, j'ai juste l'impression d'être moi, un sentiment que j'avais pas ressenti depuis fort longtemps. Et bien depuis mon amitié avec Lucas. D'une certaine façon, le brun me permettait d'être qui j'étais, il cherchait pas à me changer, quoiqu'il voulait plus. Quoi ? Je l'ai jamais vraiment su, mais il voulait probablement que je me rebelle contre mon père. Un peu comme Izzy, ce que je n'ai jamais fait… Sauf là. Comme toi, tout fini par changer. Le retour de Jules, puis cette rencontre. Ma vie qui prend un tournant, dont je me sens éjecté. Pour la première fois, je ne contrôle rien, c'est effrayant, mais plaisant à la fois. J'aime savoir que je décide et que j'agis pour moi. Être égoïste, c'est que je dois faire, penser à moi, c'est ce que Jules me dit de faire. Pour l'instant, j'évite le bureau, mon père, ainsi que Caitlin. Je ne suis pas prêt à leur face, c'est le bordel complet dans ma tête. Je ne suis pas prêt à leur face et surtout à leur rendre des comptes. Je préfère faire silence radio, ce n'est pas solution, mais je n'en vois pour l'instant pas d'autre. Petit pas, par petit pas. C'est ainsi que Jules m'a dit de procéder, je me sens vraiment comme un gosse. Un gosse qui a besoin de son grand frère et autant dire que son retour, chamboule ma vie, totalement. Je pose mon regard sur Lucas, puis sur son fils. C'est donc ça le « bonheur », il l'a trouvé dans les yeux de ce petit bonhomme. Il a l'air bien, il a l'air heureux. Pourquoi toutes les personnes qui reviennent dans ma vie, dégagent ce sentiment ? Ça doit sûrement venir de moi, il n'y a pas d'autres explications. Si les autres arrivent à ressentir ça, et pas moi, c'est que je suis le problème. Je commence à m'en rendre compte, mais bon les grandes capitales ne se sont pas faites en un jour. Il en va de même pour moi. Je décide de faire table rase du passé. Lucas a été mon ami, pourquoi mettre une gêne entre nous. Certes notre dernière discussion n'est pas la meilleur que nous avons eu, mais avant on pouvait parler avec franchise, sans peur de blesser l'autre. Cet d'un ami que j'ai besoin, c'est ce que je me rends compte, son amitié était important pour moi. Avant que tout bascule. Il faisait parti des gens qui avaient un impact dans ma vie. Son départ, m'a affecté, il est parti en même temps que Jules, deux pertes d'un coup. Je n'ai pas su lui donner ce qu'il attendait de moi, et il est parti… Je peux le comprendre. Il n'allait pas attendre quelque chose dont j'étais dans l'incapacité de lui donner. Je ne sais même pas si je suis capable de le faire à l'heure actuelle. Tout se complique et va bien falloir que j'agisse. Lucas finit par me donner son point de vue, il n'a pas tort.« J'aimerais bien que le problème vienne de la belle famille, mais je pense que le problème vient de moi… » je n'ose même pas le regarder. Le fond du problème, c'est moi, je le sais, j'en prends doucement conscience. « Je sais que d'un côté tu as raison, on a qu'une vie, c'est ce que mon frère essaie de me faire rentrer dans la tête, mais … tout n'est pas aussi simple … » Je ne peux pas mettre trois ans de relation aux oubliettes, sur un coup de tête, ou je ne sais pas. Est-ce vraiment sur un coup de tête, ça fait déjà un moment que tout a changé entre nous. Et puis l'arrivée de Jasper n'arrange pas les choses. Je me sens bien qu'à ses côtés, je peux lui dire des choses dont je ne parle pas avec Caiti. Lui me connaît, même s'il en doute, il sait qui je suis, alors qu'elle … elle ne connaît que la partie que je veux qu'elle connaisse. Celle que mon père connaît, celle qui le rend fière, pas la meilleure, pas moi. « Désolé, je ne vais pas te soûler avec ça, surtout pas pour des retrouvailles. Tu dois être attendu, tu serais libre pour qu'on se revoit … enfin .. » les mots sortent plus vite que je e l'aurais cru. Je lui propose un café et je lui propose qu'on se revoit, qui l'aurait cru. Il est vrai que j'aimerai bien le revoir, dans d'autres circonstances, où j'aurai ma tête un peu plus rangé. Et puis son petit bonhomme commence à gesticuler. « je pense qu'il en a marre d'attendre. » dis-je en fixant le petit monstre. Est-ce qu'un jour j'aurais tout ça ? Un enfant ? Je ne sais pas, je me suis jamais imaginé père, mais je sais que les enfants m'apprécient. D'après Izzy, c'est parce que je suis un nounours et qu'ils le ressentent, qu'ils se sentent bien en ma compagnie. Je repose mon regard sur Lucas, son regard qu'il a, lorsqu'il regarde son fils, me plaît. C'est beau à voir, touchant.
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MessageSujet: Re: 'Cause we don't have the time to be sorry (caleb)   'Cause we don't have the time to be sorry (caleb) EmptyVen 20 Jan - 15:34




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when life leaves you high and dry, i'll be at your door tonight, if you need help. i'll shut down the city lights, i'll lie, cheat, i'll beg and bribe to make you well.


D'habitude, quand on fait des retrouvailles, c'est toujours gênant, c'est toujours avec un peu le sentiment d'être mal à l'aise. Et, à l'époque, il est vrai que Lucas lui en a voulu à Caleb. Il lui en a voulu de l'avoir rejeter, il lui en a voulu de ne pas avoir compris à quel point Lucas ressentait des choses pour Caleb, et lui au fond, il a toujours espéré que ce soit réciproque. Parce que quand on est jeune, on rêve un peu trop. Quand on est jeune, on se dit que le cap a été franchi et que maintenant, ils vont pouvoir faire ce qu'ils veulent de leurs vies, à deux. Mais le cap, c'était quoi ? Un échange intime dans les vestiaires. Et le reste, ça a été le fameux bonheur à deux ? Bien-sûr que non. Parce que ça n'a jamais fonctionné, parce qu'il n'y a jamais eu plus et que Lucas est fort conscient d'avoir gâcher l'amitié si forte, si apaisante qu'ils avaient à l'époque. Quand ils traînaient ensemble dans les couloirs du lycée, à se raconter une connerie, à se raconter à quel point un de leurs professeurs leurs ont cassés les couilles. Mais, Lucas a pris du recul, parce que pour lui, les choses se sont compliqués au lycée, parce qu'il a subit des crasses, des merdes que lui et lui seul a cherché. Il avait besoin de quelqu'un pour lui enlever Caleb de la tête, il est juste tombé sur la mauvaise personne. C'est malheureux, mais c'est des erreurs qui vont font toujours avancer un jour ou l'autre. Parce qu'aujourd'hui, il est père, et même si son mariage est terminé, même si son bonheur en a pris un sacré coup, il est obligé d'avancer sans se voiler le face. Parce que sinon, il va se casser la gueule en chemin et il risque de ne plus réussir à se relever.

Alors, oui, voir Caleb, ça lui fait du bien. Il a l'impression qu'ils se retrouvent, juste à travers une boisson chaude dans un café. Et, il a besoin d'un ami, Caleb tombe plutôt bien parce qu'il est vrai qu'il n'aurait pas pu avoir mieux. Ce qui est bien, dans l'échange qu'ils ont actuellement, c'est qu'ils ont décidés de ne pas se prendre la tête sur le passé et d'avancer doucement, mais d'avancer ensemble. C'est à dire qu'ils décident de renouer un lien entre eux qu'ils ont eu il y a longtemps, qu'il a été arracher suite à l'avancement de la vie, mais qui est en train de se reconstruire d'une façon différente. Parce qu'ils sont devenus plus mature, parce que ce sont désormais des hommes, des adultes. Et vraiment, ça lui fait mal au cœur de le voir comme ça, parce que Caleb, il y a une chose qu'il n'a pas perdu depuis qu'ils se connaissent, c'est à quel point c'est un garçon qui dégage la sensation d'être cool, mais qui quand on le connaît bien, est totalement perdu. Il ne sait pas vraiment quoi lui répondre pour trouver les bons mots, parce que c'est des choses qu'il ne connaît pas vraiment. C'est difficile de donner un avis parce qu'on a toujours un peu peur de blesser, de se mêler des choses qui ne nous regarde pas. Mais de toute manière, il se confit, alors bien évidemment que Lucas va lui dire sa pensé. Qu'elle plaise ou pas, un avis extérieur, ça fait toujours un peu réfléchir. Sauf que c'est difficile quand il y a des solutions simples, faciles et logiques à faire et que pourtant, on ne les fait pas. Parce que justement, c'est comme une impression de se jeter dans la gueule du loup, c'est comme se jeter dans le vide, ça fait toujours peur de connaître l'inconnu.

Il termine sa boisson, et dépose le contenu vide sur la table. Un court moment de silence pour essayer de réfléchir à ce qu'il pourrait dire d'intelligent, il ne trouve pas alors... Alors il parle avec son cœur, et pas avec sa tête, parce que de l'honnêteté et de la sincérité, ça fait toujours du bien. « Les choses ne sont jamais simple Caleb. Il faut prendre les choses ordres par ordres, et se concentrer sur une chose à la fois. Si t'essayes d'arranger tout tes problèmes en même temps, jamais tu ne vas y arriver. » Il dessine sur son visage un sourire timide, pour faire passer ses mots et pour essayer de le faire réfléchir. Il ne sait pas vraiment si c'est une chose qui va fonctionner, mais autant essayer. Il pose son regard sur son fils, c'est vrai qu'il est calme mais comme le dit si bien Caleb, ça se voit sur son visage qu'il en a marre. Alors, il attire l'attention de son bébé pour lui faire comprendre qu'ils vont rentrer à la maison et ce dernier ne bronche pas, il est presque soulager de rentrer. Lucas sourit, invisiblement, parce qu'il sait d'avance qu'il va aller sur le canapé, réclamer des câlins et s'endormir dans les bras de papa. « Je te laisse mon numéro, ça va être plus facile pour organiser une nouvelle rencontre. Puis, si t'as juste besoin de t'éloigner de ta vie et que t'as besoin d'un ami... Enfin, tu n'hésites pas. » Il cherche dans ses poches, et il ne trouve rien du tout alors... Mais quand il cherche dans sa veste et qu'il y trouve un feutre rouge, il prend une des serviettes qu'il n'a pas utilisé et que le vendeur lui a donné. Grâce à l'encre rouge, son numéro est écrit sur la serviette et il glisse doucement la serviette prêt de Caleb. « J'étais content de te revoir, et j'espère que t'arriveras à y voir plus clairs. N'hésites pas Caleb, surtout pas. Je suis toujours là, et...  » Il soupire doucement. « Je l'ai toujours été de toute manière. » C'est pas vraiment la vérité, mais c'est loin d'être un mensonge. Alors, il lui sourit, un sourire sincère, un sourire avec un arrière sens d'une promesse.

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