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 On est passé près de la catastrophe (matson #1)

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Matthias Nikelsen
Matthias Nikelsen
☞ ÂGE : 38 ans
☞ STATUT : Reloading.
☞ PROFESSION : Policier
☞ HABITATION : Dewsbury Moor

☞ BAFOUILLES : 3233 ☞ PSEUDO : Squirowl.
☞ AVATAR : Pedro Pascal
☞ CREDITS : squirowl
☞ MULTI-COMPTES : aucun

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MessageSujet: On est passé près de la catastrophe (matson #1)   On est passé près de la catastrophe (matson #1) EmptyJeu 15 Déc - 17:26


MATSON

On est passé près de la catastrophe


L’inattention aura un jour ma peau. Mais il faut dire que je n’ai pas mal d’excuse. Déjà travailler en duo avec Judson depuis ce dérapage, ce n’était pas aisé, mais en plus avec James c’était de plus en plus compliqué. J’avais ma part de responsabilité mais j’avais bien du mal à rester totalement concentré. Résultat ça a encore failli me coûter la vie, ce que je risque chaque jour qui passe sur le terrain, mais là c’était une erreur toute bête d’inattention lors de la poursuite d’un suspect, on avait enfin avancé sur cette affaire de vol à l’arrachée, qui aurait certainement pu me clouer sur un fauteuil roulant ou pire, je ne serais plus de ce monde si tu n’étais pas intervenu. Je te devais une fière chandelle, je m’en tire simplement avec de bonnes contusions au niveau des côtes, et certainement un beau bleu à la pommette droite. Le trajet en voiture avait été tendu, le silence primant. Mais la frayeur nous avait traversé tous les deux avait été bien réelle et on devait digérer cette frayeur. De plus, avec le suspect dans la voiture, ce n’était pas le moment d’en parler.

Je te laisse gérer le suspect, ou plutôt sa mise en cellule. Je me dirige vers les vestiaires, on avait fini notre service de toute manière. Mais j’avais surtout besoin de me changer, mes côtes me faisaient souffrir. Je grimace en retirant ma veste en cuir ainsi que mon holster. Le moindre geste devenait douloureux. Je m’adosse, fermant les yeux, aux casiers. Décidément je n’arrivais rien à faire tout seul aujourd’hui. Je t’attends donc patiemment, de toute manière je n’ai pas le choix si je veux me changer. Et de toute manière je dois enlever mon uniforme pour quitter le commissariat. Je t’entends arriver de loin, je reconnaitrais ton pas parmi des milliers. Je devais avoir l’air pitoyable, en tout cas mon sourire l’ait. « Je crois que je vais avoir besoin de toi » je baisse la tête sur ma chemise a moitié retiré. Cela faisait un bon moment que l’on ne s’était pas retrouvé tous les deux, depuis le baiser. Mais il allait bien falloir un jour crever l’abcès. Et surtout la seule chose dont j’étais certain c’est que je ne voulais pas te perdre. Et ce baiser chamboulait tout ça, et surtout tout ce que je ressentais.
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Dernière édition par Matthias Nikelsen le Lun 19 Déc - 22:49, édité 1 fois
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Judson Shepherdson
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☞ ÂGE : 38 piges, proche de la quarantaine, mais toujours en forme et il compte bien casser les pieds de ses supérieurs encore un peu.
☞ STATUT : divorcé depuis deux ans de sa femme. Célibataire, amoureux de son meilleur ami, mais qui enchaine les relations d'un soir. C'est la vie.
☞ PROFESSION : lieutenant de police. son boulot est de s'assurer de la sécurité de ses concitoyens, mais également de faire en sorte que la justice soit bien rendue, quitte à mettre sa propre chair derrière les barreaux.
☞ BAFOUILLES : 207 ☞ PSEUDO : mary
☞ AVATAR : andrew cooper
☞ CREDITS : iron
☞ MULTI-COMPTES : ciaran o'malley, le crevettlover.

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MessageSujet: Re: On est passé près de la catastrophe (matson #1)   On est passé près de la catastrophe (matson #1) EmptyJeu 15 Déc - 18:51


MATSON

On est passé près de la catastrophe


Le bruit d’une balle qui siffle, suivie de près par une autre. C’est un réflexe pour Judson, qui a senti son sang ne faire qu’un tour. Il a dégainé son flingue pour heurter la main de cet homme, qui portait son flingue sur Matthias. Autant dire qu’il n’a pas pensé aux conséquences de ce geste, la possibilité qu’il se retourne contre lui, puisqu’il a été le premier à tirer. Au fond, il en a rien à faire. Cette idée ne lui effleure pas l’esprit. Le plus important est que Matthias est sain et sauf, si ce n’est quelques contusions et un bleu qu’il a reçu lors de cette confrontation avec le suspect, qui s’est révélé armé. Judson, également à trinquer lors de cette arrestation, mais les coups reçus semblent anodins, tant la douleur ressentie est minime. Judson est plus soucieux des coups qu’a reçu Matthias, mais poussé par l’action du moment, son esprit est occupé par la suite de la procédure à suivre. Alors, ils rejoignent le commissariat, place l’individu en garde en vue, avant de l’interroger le lendemain. La soirée est bien avancée et de toute façon, le suspect a été pris sur le fait. Son incarcération est inévitable. Satisfait de le savoir derrière les grilles d’une cellule, il remplit rapidement le formulaire d’entrée, promet à son homologue de lui fournir un rapport dans la matinée. Il ne compte pas faire d’heures supplémentaires, car il a besoin de prendre l’air, oublier cette frayeur profonde qui s’est immiscé dans sa poitrine avec rage sur le moment. Il n’y a que pour Matthias qu’il peut ressentir cela avec tant d’intensité, comme la dernière fois et c’est dur de l’admettre. Il se sent tendu, s’étire de façon assez douloureuse pour chasser sa nervosité. Peut-être qu’il ferait mieux d’aller dans un bar pour se trouver un mec. Il sent qu’il a besoin de se vider la tête, dans autre chose que le travail ou ses sentiments pour cet homme. Pourtant, il le retrouve dans les vestiaires, accolé contre son cassier et l’inquiétude le gagne de nouveau. C’est comme un dangereux virus qui s’immisce insidieusement dans ses veines. « Tout va bien ? » Il questionne avec inquiétude tant il a la sensation que Matthias n’est pas au meilleur de sa forme. Il semble voir juste à l’entente de ses paroles. « T’es sûr que tu ne veux pas faire un tour à l’infirmerie ? » Il questionne avec un sérieux, qui laisse clairement éclater son inquiétude. En ami dévoué, il se rapproche de lui, réduit dangereusement la distance entre eux. Son odeur vient titiller ses narines, tout comme la vision d’une partie de son torse, active son désir. Pourtant Judson ne dit mot, n’agit pas de façon étrange. Encore une fois, il prend sur lui, mais la lueur de son regard trahit la fébrilité dans laquelle cette situation le place. Ses doigts glissent sur le tissu de sa chemise pour la déboutonner. Son regard se concentre sur sa tâche, ne vient pas chercher le sien, car tout cela le trouble. Leurs souffles se mêlent, son cœur s’accélère dans sa poitrine. Il se hait de ressentir tant d’émoi pour cet homme, qui rend son cœur si difficile à contrôler. Il défait le dernier bouton, aperçoit les hématomes qui commencent à apparaitre. « Putain, ce connard t’as pas raté. » Sa voix est pleine de hargne, bien qu’il ne puisse pas s’empêcher de s’attarder sur ses formes. Il inspire profondément pour chasser la chaleur qui envahit son corps. « J’aurai dû viser sa jambe. » Il déclare en venant l’aider à retirer sa chemise. S’il semble en colère, ses gestes demeurent prévenants et aériens. Il tourne autour de lui pour l’aider à mieux retirer sa chemise sans se blesser. C’est un moyen également pour lui de chasser également son désir en se concentrant sur autre chose. C’est sûr, désormais qu’il ira se trouver un beau mâle pour la soirée. Histoire de soulager cette frustration qui inonde sa poitrine.
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MessageSujet: Re: On est passé près de la catastrophe (matson #1)   On est passé près de la catastrophe (matson #1) EmptyLun 19 Déc - 22:46


MATSON

On est passé près de la catastrophe


Je n’avais jamais vu défiler ma vie aussi vite que quand je suis mis en joue. Pourtant ce n’est pas la première fois que je me faisais viser. Ça devrait même devenir une habitude. Pourtant, j’ai toujours cette même frayeur dans les yeux quand ça se termine. Mais la frayeur est bien moindre que quand c’est toi qui se retrouve en face d’un pistolet. Je crains plus pour ta vie que pour la mienne. Je sais que je serais capable du pire pour te protéger. Et je sais que la réciprocité est tout aussi vrai. C’est peut-être pour ça que notre partenariat fonctionne aussi bien, malgré le pétrin dans lequel on s’est tous les deux fourrés. J’ai une confiance totalement aveugle en ta personne, je sais que jamais tu ne me laisseras tomber, ou du moins je l’espère. Pour le moment, le plus important, c’était que l’on mette le suspect derrière les barreaux. Enfin plutôt toi, car on ne peut pas dire que je sois en état de le faire. Je regagne rapidement les vestiaires, pour me changer, et surtout souffler un peu. La tension était pratiquement à son comble entre nous, et ça me bouffait presque toute mon énergie. Parce que je ne cessais de réfléchir à la portée de ton baiser et à la signification de celui-ci. Et surtout de m’enlever cette fichue frayeur, j’étais trop jeune pour mourir. Décidément j’allais sérieusement devoir réfléchir à me foutre dans un bureau si ma vigilance n’est plus aussi accrue. Mais être dans un bureau, c’est comme signer ma propre mort, je suis un homme d’action. Mais, je devrais surtout régler mes problèmes personnels pour que ça se passe mieux au travail. Mais comment dire… je suis un peu un lâche en ce moment. Mais un jour ou l’autre, je ne pourrais plus repousser le sujet. Mais bon, pour le moment, je n’ai pas vraiment envie de rentrer en conflit et je n’en ai pas la force de toute manière. Épuisé, je n’ose même pas m’asseoir tellement la douleur m’irradie dans les côtes. Je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais je sais que ça passera. Et ce n’est pas quelques contusions qui vont avoir raisons de moi, ils m’empêchent juste de me mouvoir comme je le veux. « ça va, ça ira mieux quand ces bleus seront partis… » je souris légèrement avant de tenter de me redresser en secouant négativement la tête. « Non, ça ira je pense, ce ne sont que des bleus, et de toute manière pour les côtes y a pas grand chose à faire que du repos. » Je grimace, je détestais le repos forcé, j’avais même plutôt tendance à ne pas les respecter. Je te laisse faire, mon regard concentré sur tes mains pour ne pas flancher. Parce que si je plonge dans tes yeux, je ne suis pas sûr de résister à te demander pourquoi tu instaures cette distance entre nous. Je ne suis pas idiot, j’ai bien vu que notre relation changeait mais en parler c’est comme rendre plus réel cette situation. Je me tais, le silence nous enveloppe tandis que la proximité entre nous est de plus en plus proche, de plus en plus envoûtante. Je prends une profonde inspiration. Je ferme les yeux en entendant tes injures. « ça aurait pu être pire, vraiment. » mais je souris face à ton attention, mon cœur bat un peu plus rapidement. Naturellement je pose une main sur ton bras pour t’apaiser. Mais je comprends ta colère, car je serais également capable d’une telle hargne si c’était toi à ma place. « tu as bien visé. Et c’es pas moi qui va aller dire quoi que ce soit. Et, de toute manière, il n’a rien à dire. » Je grimace doucement alors que tu retires doucement ma chemise tout en douceur. Je soupire doucement et un frisson m’enveloppe. « Merci. » Je relève doucement le regard sur toi. Et, comme depuis un certain temps, je suis totalement chamboulé par notre bulle. J’ai d’un seul coup du mal à respirer.

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MessageSujet: Re: On est passé près de la catastrophe (matson #1)   On est passé près de la catastrophe (matson #1) EmptyJeu 22 Déc - 19:24


MATSON

On est passé près de la catastrophe


L’inquiétude lui prend naturellement les tripes lorsqu’il retrouve Matthias dans cet état. Il ne peut faire autrement, est obligé de gérer cette haine viscérale qui lui grignote les entrailles envers cette ordure qui lui a donné ces coups qui viennent marqués son être avec violence et douleur. Judson ne les visualise pas encore, mais en vue du teint fatigué et les traits tiraillés par la souffrance, il les envisage clairement. En conséquence, il invite son ami à se rendre à l’infirmerie du service, mais en digne tête de mule, il refuse son offre. « Elle pourrait t’administrer une pommade à appliquer dessus, quand même. » Il déclare dans un ton ferme qui le caractérise. C’est dans sa nature d’être protecteur avec les gens qu’il aime. Encore plus lorsqu’il en est réellement amoureux. Ce qui représente son véritable calvaire tous les jours. « Enfin, peut-être que tu en as chez-toi. » Il lâche dans un sourire et rire fin afin d’adopter une posture moins ambiguë. En bon ami, il s’applique à la demande de son ami, se concentre sur ses actions pour éviter de laisser cette attirance malsaine titiller ses désirs et rendre la situation dangereuse. Pourtant, il sent son odeur titiller ses narines, ses muscles masculins et dessinés s’exposer à son regard. Putain, pourquoi faut-il qu’il éveille tant d’ambition en lui ? Il le déteste profondément de le rendre si faible. Résultat, il se concentre sur les marques laissées par les coups, préfère déverser sa rage sur cette enflure qui en est responsable. « Justement ! » Il s’exclame à la remarque de son ami. « Tu aurais dû être plus vigilent, putain ! » Il déclare avec force en venant l’aider à retirer cette chemise encombrante. Il aurait dû lui viser la jambe pour blesser cette enflure. « Il s’est passé quoi, exactement ? » Il questionne pour comprendre comment Matthias s’est retrouvé en difficulté par cet homme. Ils avaient l’effet de surprise, le périmètre était bien sécurisé. Il aurait dû le neutraliser sans difficulté. Pourtant, il y a eu un problème et il a besoin de savoir ce qu’il s’est passé. Leurs regards se croisent et la proximité rend sa fébrilité plus évidente. Son cœur se met à battre face à cette vision damnée pour lui. « Pas de quoi. Je ne suis pas ton partenaire pour rien. » Sa voix est légèrement plus faible face au trouble qui l’assaille. Il s’éloigne de lui pour retrouver son cassier à côté et l’ouvrir. Il s’applique. Il s’applique à retirer sa veste de service, sa chemise avec rapidité pour tenter de chasser son trouble. Il sent le regard de Matthias sur lui. « Tu ferais mieux de rentrer ce soir, te faire bichonner par ton fiancé. » Il lance avec une fausse désinvolture. Au fond, il est jaloux de James, car il aimerait pouvoir s’occuper de la santé de cet homme, sans parler de lui faire toutes ces choses non avouables, qui hantent ses nuits. « Il faut que tu te reposes. » C’est à ce moment qu’il prend le risque de regarder vers lui. Son regard est brillant et sombre à la fois. Une fois de plus, il le pousse vers son amant, bien que cela le coute de plus en plus chaque jour, encore plus désormais qu’il a gouté à ses lèvres, à une légère intimité charnelle avec lui. « On s’occupera du rapport demain. » Il lance simplement en venant totalement retirer sa chemise, se retrouvant torse nu, comme son collègue. La tension est plus que jamais palpable.
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MessageSujet: Re: On est passé près de la catastrophe (matson #1)   On est passé près de la catastrophe (matson #1) EmptyJeu 29 Déc - 22:37


MATSON

On est passé près de la catastrophe


On serait prêt à n’importe quoi pour sauver la peau de l’autre. C’est bien une des raisons qui fait que notre duo marchait aussi bien, et parce que l’on se connaissait aussi parfaitement. Enfin ça c’était avant ce ‘dérapage ‘, parce que maintenant tout est embrouillé dans ma tête. Et que ça n’a pas aidé ma concentration à se montrer efficace. Du coup, j’étais quelque peu la cible idéale pour notre suspect, qui a littéralement sauté sur l’occasion. En tout cas je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Je secoue la tête, les médecins et moi, ça fait deux. « Oh, j’ai ce qu’il faut à la maison ne t’en fais pas pour ça, je commence à avoir l’habitude. » Je souris pour tenter de t’amadouer, même si je sais pertinemment que ça ne marchera pas et que tu vérifieras par toi-même le lendemain si je me suis bien soigné. On était tous les deux bornés, et parfois ça rendait les choses vraiment compliqué. Le regard pétillant, je souris, heureux de retrouver notre complicité. Mais je suis de nouveau perturbé par le fait de notre proximité plus qu’évidente. Je n’arrive pas à lâcher du regard tes mains qui m’aident à retirer ma chemise. C’est vraiment un spectacle captivant. Mais surtout très dangereux. Le silence remplit la pièce, laissant une certaine tension apparaître. Je ne bouge pas, stoïque, de peur de faire un geste déplacé. La gêne est carrément palpable. Tu évoques le fait que j’aurais dû faire lus attention, et je ne peux qu’être d’accord avec toi, mais, malheureusement le mal est fait. Je baisse la tête, coupable, encore une preuve que je ferais un piètre suspect. « Je sais, désolé. » J’apaise les choses, de toute manière plus de peur que de mal. Mais, pour autant, je n’aurais pas admis que tu te mettes en mauvaise posture. Je réfléchis quelques secondes. « Une seconde d’inattention, il l’a capté, et c’était fichu. Et il y avait un coin caché que je n’ai pas su voir. » Encore matière pour mes supérieurs de me chercher la petite bête, a raison cette fois-ci. Je m’ancre dans ton regard, laissant cette tension nous envelopper. J’ai mon cœur qui palpite, la nervosité s’emparant de moi. Le fait de me retrouver à moitié dénudé face à toi me laisse l’impression de tout dévoiler, de ne plus pouvoir me cacher. « À charge de revanche alors. » Je suris, même si c’est ma peur la plus profonde qu’un jour ce soit toi qui soit touché. Je me redresse et enfile péniblement mon pull. Je ne peux, cependant, pas m’empêcher de te jeter un coup d’œil rapide alors que tu te rhabilles. Une boule se forme dans ma gorge dans un sentiment inexplicable. Je suis troublé. Je le sais mais je refuse de l’admettre. « Tu as certainement raison. » j’affiche un léger sourire. Mais je n’avais pas forcément envie de rentrer de suite pour retrouver l’ambiance tendue qui est presque devenue normale. Cela ne me plaît guère. Je secoue la tête, avant de te proposer. « Ca te dit un dernier verre ? » Je hausse un sourcil, l’idée que l’on puisse aborder calmement ce qui s’est passé m’effleure l’esprit, mais encore faut-il que j’en trouve le courage. Par contre je ne peux qu’opiner de la tête, je n’ai aucun courage à l’idée de taper le rapport, mais je te dois bien ça « Je m’en occuperais demain, t’inquiète. ». Je sens ma gorge s’assécher alors que tu m’offres une vue plus que splendide. « Je.. euh.. T’attends dehors ? » Pitoyable, Matthias, vraiment.


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MessageSujet: Re: On est passé près de la catastrophe (matson #1)   On est passé près de la catastrophe (matson #1) EmptyDim 1 Jan - 13:02


MATSON

On est passé près de la catastrophe


"OK. Comme tu sens." Il déclare avec cette désinvolture qui lui est propre. Il ne cherche pas à le convaincre d'aller consulter un professionnel, puisqu'il semble persuadé que tout ira bien. Il désire lui faire confiance même s'il aurait préféré qu'un médecin le consulte. Seulement, il n'a aucun droit de le pousser dans cette voie contre son gré. En conséquence, il se contente simplement de lui porter une main secourable en l'aidant à retirer sa chemise, et ce, qu'importe les risques que cela impliquent. Quoi qu'il en soit, il en saura plus dans les jours à venir, mais comme toujours, Judson se montrera particulièrement vigilant avant de l'entraîner sur le terrain. Il le déshabille. La tension est palpable, mais Judson s'attarde sur son action, plutôt que sur les émotions qu'il ressent. "Fais plus attention, la prochaine fois." Il se contente de conseiller, sans s'attarder plus sur la question. Matthias lui donne des informations sur l'incident qu'il s'est déroulé. Il ne dit mot, son regard ancré dans le sien. "OK." Il commente simplement en venant s'éloigner de Matthias pour se déshabiller à son tour. La tension rend son coeur fébrile et éveille des pensées qu'il doit s'interdire. "On en a l'habitude !" Il commente simplement dans un sourire fin en venant retirer sa chemise de service. Il sent le regard de Matthias et l'invite à retourner chez lui, histoire de mettre de la distance tout de suite  pour chasser ce trouble qui le domine. Pourtant, Matthias ne semble pas disposé à suivre son conseil. Il lui propose de boire un verre. "Vu ton état, tu ferais mieux de rentrer chez toi, Matt." Il lâche en haussant les épaules avant de plonger son regard dans le sien. " De toute manière j'ai prévu de sortir pour me trouver un beau gosse pour la nuit." Il annonce clairement ses intentions. De cette manière, il évite les questions délicates. Il se montre franc comme toujours, même s'il camoufle le fait que c'est son corps qui immisce ce besoin primaire au sein de ses reins. Le rapport attendra demain. " Si tu veux. Je peux te raccompagner jusqu'à chez toi en passant pour aller à mon bar. " Il commente simplement en venant enfiler son jean moulant. Il ne compte pas le laisser se défiler. Il doit se reposer et c'est son fiancé, qui est supposé prendre soin de lui. C'est tout.

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MessageSujet: Re: On est passé près de la catastrophe (matson #1)   On est passé près de la catastrophe (matson #1) EmptyMar 3 Jan - 23:25


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C’est bien typique de moi-même de ne pas vouloir écouter les autres. Pourtant on ne m’a pas élevé comme cela, mais j’ai toujours eu tendance à vouloir décider de mon propre sort. Et ça ne s’est pas arrangé les années passant. Et puis, ce n’est rien et j’ai déjà probablement toute la médication qui m’attend chez moi, ce n’est pas la première fois que je me prends des coups dans l’exercice de mes fonctions. Je vais devoir certainement lever le pied dans les jours à venir, et de toute manière je suis pratiquement certain que tu ne me laisseras pas repartir sur le terrain sans que tu sois persuadé que je suis au maximum de mes capacités. J’avoue que j’ai un peu trop tiré sur la corde pour contredire cela. J’apprécie néanmoins que tu ne me laisses pas patauger dans la panade. Tu aurais très bien pu te venger ainsi. « Je ferais attention, promis. » Je te souris, mais tu me connais, ça ira pendant un temps avant que je n’ose de nouveau braver le danger de manière parfois inconsciente. Mais je ferais attention de ne pas me jeter dans la gueule du loup. Tu instaures de nouveau une distance entre nous, me laissant reprendre ainsi le souffle que je n’avais même pas eu conscience de retenir. J’affiche cependant un sourire narquois avant de secouer la tête. « Ne prends pas la grosse tête à force d’avoir raison. Ce serait dommage quand même. » Je tente de ne pas rire, sachant que cela sera douloureux. Mais tu sembles soudain pressé que l’on se sépare. Pourtant, tu ne refusais jamais un verre. Enfin, je ne t’en ai plus proposé depuis ce dérapage, mais quand même c’est assez étonnant. J’ai presque envie de grogner quand tu mets en cause mon état. Même si je sais que tu as raison. « Bon d’accord. » Vu ta tête, je ne pense pas qu’il faut que j’insiste. Lorsque tu m’annonces que tu as l’intention de te trouver une conquête, j’ai bien du mal à déglutir. Cette idée ne me plaît guère. Je ne sais d’ailleurs même pas quoi répondre à ça, alors je me contente de hausser les épaules et de lâcher un vague « Très bien » Je soupire doucement avant de hocher positivement la tête. « Je t’avoue que ça ne serait pas de refus, je ne peux pas vraiment conduire. » je termine de m’habiller doucement, aucunement pressé de rentrer et surtout de quitter ta compagnie. Néanmoins, je sors pour t’attendre, m’adossant au mur devant les vestiaires, il ne vaut mieux pas que je m’assied.
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MessageSujet: Re: On est passé près de la catastrophe (matson #1)   On est passé près de la catastrophe (matson #1) EmptyLun 16 Jan - 0:36


MATSON

On est passé près de la catastrophe


Judson use de tout son pouvoir de persuasion pour convaincre Matthias de rejoindre son domicile. Il faut dire qu’il a été pas mal amoché et Judson n’est pas certain de pouvoir garder cette posture maitrisée avec un verre ou deux dans le nez. Il préfère tenir éloigner tout risque de dérapage, d’autant plus que son désir s’est trouvé tiraillé par la vision du corps presque nu de son meilleur ami, qui lui fait un effet digue depuis quelques temps. Il a besoin de l’éloigner de lui et se montre franc sur ses intentions. Il compte se trouver quelqu’un pour la nuit, ce qui sous-entends de nombreuses choses de sa part : notamment le fait qu’il repousse toutes questions au sujet de ce baiser volé. Il n’est pas la cause de son désir à se tenir éloigner de lui. Du moins, en apparence, car la réalité est toute autre. Cette réalité semble agacer Matthias, qui se referme telle une huitre. Ce changement ne passe pas inaperçu à l’œil perspicace du lieutenant de police, mais qui ne laisse pas attendrir. Il se doit de le tenir éloigner de lui pour éviter une prochaine erreur. « On fait comme ça alors. » Il déclare en venant enfiler son jean. Matthias ayant pris de l’avance dans son habillage, il le sent quitter les vestiaires. Cela lui permet de reprendre une grande inspiration. « Putain… » Il jure en venant se pincer la lèvre. Il ferme les yeux pour contenir la fébrilité qui éclate après avoir été contenu. C’est un véritable enfer de résister à ses désirs, à cacher son inquiétude et ses sentiments à l’égard de cet homme qui le trouble avec tant de force. Il se remet de ses émotions difficilement pour avoir une posture digne et détachée. Son cœur bat vivement dans sa poitrine alors qu’il reboutonne l’ensemble de ses affaires civiles avant de rejoindre Matthias. « Prêt ? » Il questionne, ses clés en main alors qu’il se dirige vers son véhicule. Il salut quelques collègues au passage et ils retrouvent la fraicheur de la ville, ainsi que l’habitacle de son véhicule. Matthias demeure silencieux, synonyme qu’il demeure agacé par son refus. « On boira ce verre, demain, si ça va mieux, ça te va ? » Il déclare en le questionnant sans quitter son regard de la route. Il s’efforcera juste de prendre une bière pour amoindrir tout risque de dérapage. « Tu dois te reposer et profiter de te faire bichonner par James. C’est l’occasion rêvée pour que vous brisez la distance. » Et une fois de plus, il le pousse dans les bras de son amant, qui est son ami, même si cela lui lacère les tripes avec force. Si son esprit tient ce discours, son cœur, quant à lui saigne, derrière sa posture nonchalante et ses grands sourires. Il vit un enfer au quotidien et personne ne le voit. Jamais.

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Matthias Nikelsen
Matthias Nikelsen
☞ ÂGE : 38 ans
☞ STATUT : Reloading.
☞ PROFESSION : Policier
☞ HABITATION : Dewsbury Moor

☞ BAFOUILLES : 3233 ☞ PSEUDO : Squirowl.
☞ AVATAR : Pedro Pascal
☞ CREDITS : squirowl
☞ MULTI-COMPTES : aucun

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MessageSujet: Re: On est passé près de la catastrophe (matson #1)   On est passé près de la catastrophe (matson #1) EmptyLun 23 Jan - 17:07


MATSON

On est passé près de la catastrophe


Tu es probablement plus raisonnable que moi. Je devrais probablement rentrer pour me reposer. Mais, malheureusement je n'étais pas vraiment pressé de rentrer chez moi et d'affronter la routine du quotidien et les tensions régulières qu'elle engendre en ce moment. Mais je ressentais la tension qui émanait de ta personne. Une tension qui n'est pas lié à ce qui vient de se passer, mais plus à quelque chose de profond. Quelque chose qui traîne entre nous. Pourtant tu coupes court à toutes tentatives de dialogue sur ce baiser que l'on a tut depuis qu'on se l'ait échangé. Pourtant on devrait bien en parler un jour ou l'autre, car j'allais finir par devenir dingue à me poser des questions sur les significations de ce baiser pour toi. Était-ce un geste spontané sans aucune valeur à tes yeux ou au contraire cela a vraiment de l'importance et tu tais cela ? L'un comme l'autre il n'y a pas de réponses idéales, mais le fait de ne rien savoir me tue à petits feux et entache également ma relation avec James, même si je suis loin d'être blanc quand à ma responsabilité. Car ce baiser, il faut bien l'avouer a quand même aidé à ce malaise entre James et moi mais également entre toi, mon meilleur ami. Parce qu'il me chamboule et commence même à m'obséder. Alors que tu indiques l'idée d'aller te chercher une conquête pour la nuit, je ressens un pincement au cœur, ce qui est une sensation assez étrange entre nous. Avant cela ne m'aurait jamais gêné, je t'aurait même taquiner à ce sujet. Mais là, je n'y arriverais pas et un arrière-goût amer me restait dans la bouche. J'étais sorti et je patientais le temps que tu termines de te préparer. Je ne détache pas mon regard de la porte attendant que tu sortes. Je me décolle du mur alors que tu apparais habillé en tenue de ville. Je rumine ton refus de passer un moment de détente en ma compagnie, à croire que depuis ce baiser tu me fuis comme la peste. Je grimpe sur le siège passager avec plus ou moins de difficultés. tu proposes de boire un verre demain. " Hum ouais pourquoi pas. " Je regarde le paysage défilé à travers la vitre. Tu évoques l'idée que je me fasse chouchouter par James. Alors que ce serait probablement le contraire. " Je pense que ce sera encore une nouvelle dispute. Mais tu as raison je ne suis pas assez en forme pour aller ailleurs que chez moi. " On finit par arriver devant ma villa. Je détache ma ceinture avant de me tourner vers toi. " À demain alors ! "
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