AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : ...
Voir le deal

Partagez
 

 T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) Empty
MessageSujet: T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles)   T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) EmptyVen 7 Oct - 19:55

Y a un lit quelque part? Une ruelle au pire...
feat. Charles

grande icone  grande icone
Trois heures de l’après-midi. Aujourd’hui, tu ne travailles pas, choisissant de suivre les conseils de ton médecin et reprendre le boulot à temps partiel pour l’instant. Celui-ci disait que ça pouvait t’aider à retrouver la mémoire, à te replonger dans cet univers qui était autrefois le tiens. Malheureusement, depuis ton arrivée, cela ne semblait pas faire de réel effet. Certes, tu avais des sensations de déjà vu, des images qui semblaient titiller ta mémoire. Mais rien de plus. C’est frustrant de savoir qu’il y a plus de vingt ans de souvenirs enfuis au fond de toi, refoulé pour tu ne sais quelle raison. Aujourd’hui, tu as décidé de bouger tes fesses hors de chez toi pour aller faire quelques magasins, histoire de voir ce que tu pourrais bien acheter. Peut-être également aller voir tes parents, les rassurer sur ton état pour ensuite passer dire bonjour à Ezra. A vraie dire, tu n’aimes pas rester sans rien faire, tu as même tendance à rapidement t’ennuyer. Du coup, après avoir pris une bonne douche et enfilé des vêtements assez simple – un jeans légèrement délavé et un haut noir sans manches -, tu attrapes tes clefs de voiture pour aller en centre-ville. Depuis ton retour dans ta ville natale tu avais eu tendance à te rendre à des endroits inconnus, qui pourtant, semblaient éveiller en toi quelques souvenirs. Par exemple, tu savais exactement où se trouvait le centre commercial, t’y rendant plus par instinct sans vraiment comprendre le comment du pourquoi. Enfin, au final tu ne cherchais même plus à comprendre.

Garant ton véhicule dans un parking privé, tu décides donc de faire quelques rues à pieds. De un ça te permet de garder la forme, de deux, tu aimais bien marcher et prendre l’air. Tu en profite pour aller acheter un café à emporter, histoire d’avoir ta dose de caféine dans le sang. Les minutes s’écoulent, les heures également et cinq heures sonna lorsque tu sortis d’une boutique de chaussure, deux sacs en main un nouveau café accompagnant ceux-ci. Oui, d’accord, tu as tendance à boire énormément de café, surtout ces derniers temps ou ton cerveau fonctionne h24. Tu te poses énormément de questions, tu essayes de trouver des réponses sans jamais y parvenir. A chaque fois que tu engageais le sujet avec tes parents ou tes « amis », ceux-ci semblaient mal à l’aise et tournaient autour du pot, comme s’ils te cachaient quelques frasques de ton passé…bien sûr, ça avait le don de t’exaspérer. Marchant dans les rues, tu sens le vent se lever et un frison s’empare de ton corps, néanmoins, ce n’était pas spécialement désagréable. C’est alors que ton téléphone vibra et que tu stoppas ta marche. Ton cousin, l’une des rares personnes avec qui tu entretiens une communication constante. Répondant au message rapidement, tu sens néanmoins que quelque chose cloche. Vous savez cette sensation d’être observée ? C’est exactement ce que tu étais en train de ressentir, là de suite. Ton corps se crispe naturellement alors que tu lèves les yeux, cherchant la cause de cette sensations désagréable.

Tournant la tête à gauche puis à droite, tu finis par regarder droit devant toi pour croiser le regard d’un homme qui te fixait étrangement. Fronçant les sourcils, tu soutiens son regard sans hésitations, étant néanmoins assez mal à l’aise par cette « provocation » visuel. Pourquoi te regardait-il ainsi ? Qui était-il ? Son visage ne te semble pas inconnu, pourtant, tu n’arrives pas à te souvenir de son identité et encore moins de son rôle dans ton existence. Il était passé à la trappe comme les autres, se noyant dans les méandres de ton amnésie si énervante. Durant quelques secondes tu l’observes, laissant ton regard sombre se plonger dans le siens. Tournant finalement les yeux de nouveau sur le côté, tu en arrives à te demander si c’est bien toi qu’il regarde. Mais oui, il n’y a personne d’autre qu’il fixe aussi intensément. Super…N’étant pas du genre timide ou encore gêné, puis il avait clairement éveillé ta curiosité, tu pousses un léger soupire avant d’aller vers lui avec un calme olympien. Personne n’aime se faire fixer de la sorte, toi y compris, surtout par un inconnu dont l’identité t’échappe littéralement. Tes sacs dans la main gauche, ton café dans la droite, tu viens te planter devant lui en gardant une distance de sécurité raisonnable. « Je peux vous aider ? » Oui, question bancale et banale, mais là, tu n’avais rien trouvé de mieux à dire. Tu aurais pu lui sauter à la gorge, lui dire que regarder les gens ainsi n’est vraiment pas poli. Mais bon, si ça se trouve il te connait comme certaines personnes que toi, tu ne connais malheureusement plus.




made by guerlain for bazzart
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) Empty
MessageSujet: Re: T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles)   T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) EmptyMar 11 Oct - 22:00


So if I stand in front of a speeding car, would you tell me who you are, what you like? What's on your mind, if I'd get it right?

Rapidement, tu jettes un coup d’œil à ta montre. Il n’est même pas encore quinze heures et tu n’en peux déjà plus. Tu es emmerdé, incapable de concentrer. Tout ce à quoi tu arrives à penser, c’est Ben. Ben et ses textos étranges. Ben et sa drogue. Depuis quand est-ce que tu t’inquiètes quand il est sous influences illicites. Depuis quand est-ce que tu t’inquiètes tout court d’ailleurs ? Tu as toujours été au contrôle et quand on est au contrôle, on n’a aucune raison de s’inquiéter. Cette nouvelle vie t’emmerde beaucoup trop. C’est comme si en acceptant ce fichu job, tu avais accepté tes responsabilités avec. Non. Tu veux juste montrer à tout le monde que monsieur Henry Dwight n’est pas si parfait que ça, que son propre fils peut faire mieux. Tu es tellement obnubilé par cette idée que tu ne t’es même pas aperçu que personne dans sa firme ne semblait avoir eu vent d’un Charles Dwight avant que tu n’arrives un beau matin en tant que nouvelle recrue. Remarque, même si tu l’avais remarqué, tu n’aurais surement rien relevé te disant que ça ne changeait pas beaucoup de d’habitude. Tu es bien conscient que ton père n’a jamais été très fan de ta personne. Fils indigne. Père indigne. Ce n’est qu’une question de point de vue.

Fuck. Tu attrapes ta veste, fourre ton dossier dans ton cartable noir - ça aussi c’est nouveau et t’as plus qu’envie de le foutre dans les toilettes et de tirer la chasse - et te voilà parti. La secrétaire de ton père te voit partir, mais il ne te fait aucune remarque. Comme si elle avait été prévenue que ça arriverait tôt ou tard. Tu en viens à te demander si ce job n’est pas un test pour savoir si tu es vraiment capable de changer ou non. Le problème, c’est que tu ne veux pas changer. Tu as horreur du changement, ça te fait peur. Et à l’heure qu’il est, ta vie est tellement différente d’il y a quelques mois que tu te terrorises toi-même. Tu veux voir Ben et te faire un rail de coke. Sauf que si tu fais ça, il gagne… et il est hors de question que tu puisses perdre aussi facilement face à lui. En sortant du bâtiment, tu sors une cigarette et la coince entre tes lèvres pour l’allumer. Tu savoures les premières taffes que tu tires, avant de te presser vers ta voiture. Direction : Dewsbury. Tu ne sais pas encore exactement où tu vas, ni ce que tu vas y faire, mais le fait est que tu y vas. T’as besoin de sortir de ton train-train ridicule. Tu as vraiment horreur de la monotonie. Tu as besoin d’un peu d’action.

Tu gares ta voiture à l’entrée de la ville et décides de marcher. Tu désespères de pouvoir emplir tes poumons d’air. Tu desserts ta cravate, déboutonne le col de ta chemise, te débarrasse de ta veste en la jetant sur la banquette arrière, et te voilà parti en direction de partout et nulle-part à la fois. Tu te contentes simplement de marcher, clope au bec. Tu as froid avec simplement ta chemise blanche sur le dos, mais tu t’en fiches. Ça te fait te sentir vivant et ça, c’est ce qui t’importe. Tu as besoin de sentir chaque muscle de ton corps. Tu veux désespérément que cette impression de suffoquer s’en aille. Tu veux retrouver ta vie d’avant. Tu veux beaucoup de choses. Trop de choses. Soudain, te sortant de tes pensées, de l’autre côté du passage piéton, se tient un homme que tu ne connais que trop bien. Enfin pas si bien que ça finalement puisque tu ignores deux choses : la première est qu’après l’avoir quitté en partie par ta faute, sa femme s’est suicidée ; la seconde est que suite à un accident, il n’a plus aucun souvenir de toi. Alors tu le fixes, un sourire en coin. Tu trouves qu’il met vachement de temps à réagir, mais jamais tu ne te douterais qu’il ne te remet pas. Il finit par traverser et arriver à ta hauteur. Tu n’as pas perdu ton sourire, tu tires une dernière taffe sur ta clope avant de l’envoyer d’une pichenette sur le sol et de l’écraser avec la semelle de ta chaussure. « Je peux vous aider ? » Tu arques un sourcil, persuadé qu’il est en train de jouer avec toi. Tu avances d’un pas, réduisant peut-être trop la distance qui vous sépare. Ça ne te choque pas, tu es habitué à davantage de proximité avec lui. « Je pense plutôt que c’est moi qui peux t’aider Jonathan. C’est que ça fait longtemps que t’as pas eu l’occasion de goûter à tout ça. » Ta façon de prononcer ces deux derniers mots étant assez imagée, tu ne penses pas avoir besoin de préciser le fond de ta pensée. Tout dans la finesse et la subtilité. C’est tout toi, ça. Ou pas.
 
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) Empty
MessageSujet: Re: T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles)   T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) EmptyJeu 13 Oct - 11:35

Y a un lit quelque part? Une ruelle au pire...
feat. Charles

grande icone  grande icone
Trois heures de l’après-midi. Tu l’observe sans le remettre, sans reconnaître ses traits, un simple sentiment de déjà vu qui n’a rien d’exceptionnel depuis que tu es de retour ici. A vraie dire, dès que tu croisais quelqu’un ou encore dès que tu t’arrêtais trop longtemps devant une quelconque boutique, tu avais l’impression d’avoir ce foutu sentiment qui faisait en sorte que tu te poses mille et unes questions. Ce qui en soit, n’était absolument pas agréable. Du coup, te voilà en face du jeune homme, gardant une distance raisonnable, en lui demandant si tu pouvais l’aider. Une manière comme une autre de lui demander ce qu’il te voulait, parce que bon, te fixer ainsi c’est bien joli mais il y a quand même des limites. Il fait un pas en avant, arquant un sourcil comme surpris par tes paroles. Sauf quand il s’avança, toi, tu pris la peine de reculer d’un pas également. Pur réflexe pour garder ton cercle d’intimité, ta bulle existentielle dont il ne faisait absolument pas partie.  « Je pense plutôt que c’est moi qui peux t’aider Jonathan. C’est que ça fait longtemps que t’as pas eu l’occasion de goûter à tout ça. » Pardon ? Non mais, tout ça quoi ? Tu penches très légèrement la tête sur le côté en signe d’interrogation, il faut le temps que ton cerveau analyse la situation et comprenne la subtilité de sa phrase. Tu pinces alors les lèvres, comprenant enfin ce que – tout ça, signifiait. Tu ne peux pas t’en empêcher, tu dois te retenir de rire. Non mais, ce mec est taré ou juste allumé de la caboche ? Ou alors, effectivement, tu le connaissais et il se foutait de ta gueule ? Dernière possibilité, tu le connaissais et lui n’était pas au courant de ta condition récente. Il faut dire que tu es en ville depuis peu de temps et que, au final, l’information n’a pas dû circuler partout.

« Tout ça ? » Tu pointes du bout du doigt sa tête, faisant un trajet rapide vers ses pieds pour indiquer le jeune homme en entier. Et c’est alors que tu ne peux pas t’en empêcher, tu ris…Parce que bon, avouons-le, cette situation est des plus dérangeante mais également très drôle. « Non, je ne pense pas que vous puissiez m’aider. » D’ailleurs, il connaissait ton prénom et ça venait juste de faire des étincelles dans ta petite cervelle. Si il connait ton prénom c’est que, forcément, il te connait. Tu arrêtes de rire, poussant un soupire assez lasse. Tu en as marre de devoir sans cesse parler de ce qu’il c’était passé, de t’excuser pour avoir perdu la mémoire, avoir oublier les pauvres fantômes de ton passé. « Désolé, c’est juste que… » Tu déposes tes sacs sur le sol, enfonçant ta main dans la poche arrière de ton pantalon pour y prendre ton paquet de cigarette et t’en allumer une, ton gobelet de café toujours dans l’autre main. D’ailleurs, il ne devait plus être très chaud le pauvre et dieu sait si tu as horreur du café froid. « j’ai eu un accident de voiture y a six mois, du coup, je suis devenu amnésique. Pouf, plus de souvenirs ou que de rares choses…mais vous n’en faites pas parties. » Bon, en-même temps tu ne te souvenais pas de grands choses à part ton dernier souvenir avec Marcus et son départ de pour Paris. Souvenir dont tu te serais franchement bien passé tellement la vivacité de celui-ci t’avait bouffé de l’intérieur. Tu te souviens encore des sentiments déchirant que ça t’avait procuré, de cette dispute qui s’en était suivie, des masques qui tombaient pour ne laisser que deux visages emprunt à la tristesse et aux ravages du temps.

Tirant une bouffé sur ta cigarette, tu ajoutes rapidement. « ça serait donc bien si vous commenciez par me dire votre prénom, mais également la nature de notre relation. Amis, connaissances, amis d’enfances. » Jamais, au grand jamais tu aurais pu imaginer ce que Charles était exactement. Ce mec qui avait été la cause de ton divorce, celui qui avait été surpris dans ton lit et avec qui tu avais partagé de nombreux moments plutôt très intimes. Oh non, déjà que tu ne te voyais absolument pas comme un coureur de jupons, ou encore, comme un mec qui couchait avec tout le monde. Le Jonathan d’autrefois avait été remplacé par celui d’aujourd’hui. Le même humour, plus ou moins la même personnalité mais en plus sérieux dans sa vie. Un Jonathan qui croyait que coucher avec quelqu’un sans sentiments, sans une histoire derrière ce n’était pas faisable ou imaginable. Comme quoi, tu aurais clairement pu avoir deux personnalités que ça aurait été la même chose. Mais soit. Tu ne te gênes pas pour planter ton regard dans le sien, gardant toujours cette distance respective que tu ne comptes pas raccourcir. Faut pas abuser, il est beau gosse, certes, mais tu ne le connais ni d’Eve ni d’Adam hein. Puis, tu as beau être frustré à ce niveau-là, tu n’en es pas au point de sauter sur le premier beau mec que tu croises. Tu as de la correction…enfin, aujourd’hui.




made by guerlain for bazzart
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) Empty
MessageSujet: Re: T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles)   T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) EmptyJeu 20 Oct - 11:32


So if I stand in front of a speeding car, would you tell me who you are, what you like? What's on your mind, if I'd get it right?

Ça l’amuse. Tant mieux. Enfin, tu ne sais pas trop. Tu sens bien que quelque chose cloche. Le Jonathan que tu connais t’aurait déjà plaqué contre le poteau pour aller chatouiller tes amygdales du bout de sa langue. Cependant, là, il en semble très loin. Tu t’interroges. « Tout ça ? » Et voilà qu’il se met à rire. Tu arques un sourcil. « Non, je ne pense pas que vous puissiez m’aider. » Cela ne fait plus aucun doute, il y a bel et bien quelque chose qui ne tourne pas rond. Tu passes ta main derrière ta tête, te sentant un peu con. Tu commences sérieusement à en avoir ras le bol de te retrouver au dépourvu. Où est donc passé le Charles sûr de lui qui ne fait jamais un pas de travers et qui arrive toujours à ses fins ? Eh bien là, tu commences à te demander s’il n’a pas pris la poudre d’escampette quand tu as accepté de bosser pour ton abruti de paternel. Qu’on ne se méprenne pas, tu arrives toujours à tes fins. Toujours. Mais punaise, ce que t’en chie ! A croire que tu as perdu le truc. Ça te frustre. Cependant, Jonathan arrête de rire et pose ses sacs par terre pour sortir un paquet clopes. Par la même occasion, il t’explique sa situation et finalement, tu percutes. Il ne se souvient absolument pas de toi. Ça te vexe un peu. Tu aimes penser que tu es inoubliable… pour le meilleur comme pour le pire d’ailleurs. Seulement, il faut croire que tu t’es planté en beauté. Tu hausses les épaules avant de les laisser retomber avec nonchalance. Tu frissonnes, la fraicheur du vent qui se lève peu à peu te fait l’effet d’une légère gifle. Regardant Jonathan tirer sur sa cigarette, l’envie te prend de t’en sortir une autre alors tu t’exécutes. Si tu t’es senti con un peu plus tôt, maintenant c’est encore pire. Tu ne sais pas trop quoi répondre à cette annonce. En réalité, tu t’en fiches pas mal. Tu l’apprécies beaucoup, tu ne vas pas le nier, après tout il n’est pas passé de coup d’un soir à fuck-friend pour rien, seulement tu n’es pas le genre de personne à éprouver de la pitié. C’est un sentiment que tu ne connais pas. Et puis, de toute façon, c’est bien trop fatiguant et tu as autre chose à faire qu’à t’apitoyer sur le sort des autres. Qu’on se le dise bien, Charles Dwight ne s’occupe de que Charles Dwight. Avec peut-être une petite mention spéciale pour Ben et Alicia. Mais les autres ? Clairement, ils peuvent aller se faire foutre.

« Ça serait donc bien si vous commenciez par me dire votre prénom, mais également la nature de notre relation. Amis, connaissances, amis d’enfances. » Tu le regardes avec un sourire malicieux affiché au coin de tes lèvres. La nature de votre relation ? Tu n’es pas bien sûr qu’il veuille le savoir. Tu te vois mal lui sortir que tu es plus ou moins la raison de son divorce. Plus ou moins, car tu n’étais certainement pas le seul gars à passer sous les draps de monsieur et madame Ravenswood, seulement tu as été celui de trop. La goutte d’eau. Et ça peut paraitre malsain - et ça l’est surement d’ailleurs - mais tu l’as vu comme une fierté à l’époque. Tu tires une taffe sur ta clope avant de l’ôter de tes lèvres et de commencer à lui répondre. « Déjà, on va s’tutoyer, si tu veux bien, parce que tu n’le sais peut-être pas, mais on a passé ce stade y’a pas mal d’années déjà et que bien que j’aime qu’on me respecte, avec toi, ça m’fait juste bizarre. » Tu poses le décor. Tu sonnes quelque peu hautain et c’est le but, si tu dois lui faire un résumé de ton personnage en une dizaine de minutes, autant le faire correctement. Son regard planté de le tien, tu ne peux t’empêcher d’esquisser un nouveau sourire. Cette situation t’amuse. « J’m’appelle Charles. Charles Dwight. Et j’suis l’un de tes anciens toyboys. Ou alors, est-ce que t’étais l’mien ? J’en sais trop rien. Le fait est qu’on a partagé pas mal de nuits tous les deux et que j’suis aussi celui que ton ex-femme a surpris dans votre lit. C’était moi, ç’aurait pu en être un autre. On s’est revu un peu après ça, puis t’as disparu du jour au lendemain. » Tu reportes ta cigarette à tes lèvres avant de t’arrêter à un centimètre à peine pour corriger quelque chose qui pourrait être mal interprété. « Pas que j’en avais quelque chose à faire que tu te tires. On était rien, c’était juste fun. Mais un sms : ‘j’me casse, ciao’ n’aurait pas été de trop. M’enfin, bref, on s’en fou. » Ta clope fini finalement sa course à l’entrée de ta bouche et tu inspires profondément, remplissant avec délice tes poumons de toutes ces cochonneries qu’on peut trouver dans une cigarette. Tu t’en fous pas mal de ta santé, alors t’es pas près d’arrêter. Déjà que tu dois limiter la drogue pour passer les dépistages au boulot… On ne va pas non plus pousser mamie dans les orties, hein. Tu lui as déballé tout ça sans même penser à ce que ça pourrait provoquer dans sa tête. Peut-être n’a-t-il pas conscience de ce qu’il était auparavant ? Eh bien, il est temps que quelqu’un remette les pendules à l’heure. C’est ce que tu te dis en tout cas.  
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) Empty
MessageSujet: Re: T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles)   T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) EmptyDim 23 Oct - 18:25

Tu n’en as rien à foutre de la mettre mal à l’aise, à vraie dire, tu as passé ce stade depuis un long moment. Entre tes collègues, ta famille, tes amis, tu ne fais plus de différences. Tu expliques ce qu’il s’est passé et c’est tout, tu ne prends plus vraiment de gants avec les gens. C’est devenu lassant à la fin de se répéter et, t’aurais au moins espéré que la nouvelle fasse le tour de ton entourage pour éviter ce genre de situation. Parce oui, pour toi, logiquement, si il connaissait ton prénom c’est qu’il faisait partie de ton entourage non ? Tu le vois s’allumer une nouvelle cigarette alors qu’il venait d’en écraser une…encore un fumeur compulsif ou quoi. Non mais les mecs, vous savez que la clope ça tue ? D’accord, tu fumes aussi, mais pas comme un pompier non plus. Alors, tu lui demandes la nature de votre relation pour qu’il éclaire ta lanterne, que tu saches à qui tu parles. A vraie dire, tu allais amèrement le regretter, parce qu’au final, ce mec allait être l’un des rares à t’exposer la vérité au grand jour. Non, à l’heure actuelle c’était le seul. « Déjà, on va s’tutoyer, si tu veux bien, parce que tu n’le sais peut-être pas, mais on a passé ce stade y’a pas mal d’années déjà et que bien que j’aime qu’on me respecte, avec toi, ça m’fait juste bizarre. » Tu hausses un sourcil devant son air de merde, enfin, il est franchement pas hautain pour un sous hein. Il a une belle gueule, certes, mais faut pas abuser mec. « Je vois… » Ou pas. Parce que non, au final, tu ne vois absolument pas pourquoi ça lui fait bizarre que tu le vouvoies et non le tutoie. Tu as été élevé dans les règles de l’art hein, puis, toi, t’es poli quand même. Enfin, ça dépend des jours et surtout des personnes.

« J’m’appelle Charles. Charles Dwight. Et j’suis l’un de tes anciens toyboys. Ou alors, est-ce que t’étais l’mien ? J’en sais trop rien. Le fait est qu’on a partagé pas mal de nuits tous les deux et que j’suis aussi celui que ton ex-femme a surpris dans votre lit. C’était moi, ç’aurait pu en être un autre. On s’est revu un peu après ça, puis t’as disparu du jour au lendemain. » Et voilà que tu t’étouffes avec la fumée de ta cigarette, toussant comme un malade sous l’effet du choc. Pardon ? Ton toyboy ? Il était la raison de ton divorce ? Oulà, tu piges plus rien sur le coup, t’es complètement paumé. « Qu…quoi ? » « Pas que j’en avais quelque chose à faire que tu te tires. On était rien, c’était juste fun. Mais un sms : ‘j’me casse, ciao’ n’aurait pas été de trop. M’enfin, bref, on s’en fou. » Tu passes une main dans tes cheveux, détournant les yeux l’espace de quelques secondes. Attends, il est vraiment en train de te dire que tu trompais ta femme ? Qu’en plus de ça, tu la trompais avec plusieurs personnes ? Ce qui était le plus choquant au final, c’est que ce nouveau toi détestait les mecs dans ce style, dans…ton style… Tu ne sais absolument pas quoi répondre face à cette révélation. Non, ce n’est pas possible, en vérité, il se fou de ta gueule. Tu prends une grande inspiration, regardant de nouveau Charles. « Tu te fou de moi c’est ça ? Genre on a déjà couchés ensemble ? C’est une blague ? Pas que tu sois moche, ça va s’en dire, mais quand même je m’en souviendrais…non, en vrai je m’en souviendrais pas… » Tu t’enfonces Jonathan, tu t’enfonces. Tu serres alors les dents et secouant la tête de droite à gauche. Bon, au moins t’avais déjà bon gout à l’époque.

« Je suppose que je suis parti juste après la mort de ma femme, ça paraîtrait logique. Puis, si je t’ai pas envoyé de messages c’est que bon, sans vouloir te vexer, c’est que j’en avais foutrement pas envie. Surtout si t’étais juste un coup comme ça… » En vraie t’essaye de faire le net dans cette situation, de voir comment tu aurais réagi face à Charles. Tu fronces les sourcils un instant. « Au moins, j’avais pas mauvais gout à l’époque, c’est déjà ça de gagner dirons-nous… » Cette situation est très…gênante ? Ouai, ça te met mal à l’aise, bien que tu ne le laisses pas vraiment paraitre. Tu es censé faire quoi là ? Enfin, vu ses première paroles, Charles ne t’avait pas oublié et ne semblait pas fermé à l’optique de recommencer. Hors, toi, tu avais changé et t’allais clairement mettre un frein à ses ardeurs. Quoi que…Non, Jon, tu gardes ton pantalon fermé merci bien. « Enfin soit, c’était avant tout ça du coup, depuis, on va dire que les toboys c’est plus du tout mon truc…les relations en sois non plus je dois dire, j’ai plus le temps pour ces conneries. » Menteur ! Hypocrite de merde !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) Empty
MessageSujet: Re: T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles)   T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

T'es passé à la trappe, c'est con hein. (Charles)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» On est passé près de la catastrophe (matson #1)
» quoi qu'il se passe, nos chemins sont liés (lulal #2)
» Jadéa + Le passé est important , malheureusement , il ne frappe pas toujours au bon moment.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WALK LIKE YOU :: BAD CRAZY :: LES RPS ARCHIVES-