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 EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.

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EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.    EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.  - Page 2 EmptySam 29 Oct - 21:10

Baby, we make explosions

Cause it's not right, I'm magnetised
To somebody that don't feel it
Love paralyzed, she's never gonna need me
But sure as the world keeps the moon in the sky
She'll keep me hanging on
She keeps me hanging on


La main coincée en hauteur par la poigne ferme d'Ezra, Caitlin se laissait aller, totalement, complètement. Tout semblait quitter son esprit, que ce soit ces manières, ces convenances, la signification de ses actions, tout partait laissant le désir l'envahir et s'accaparer son être. Il ne restait que la femme trop longtemps délaissée par la gente masculine, jamais satisfaite de ses rapports intimes avec les hommes depuis le départ du peintre de sa vie. Des longues nuits seules, à repenser à ce qu'ils partageaient, elle en en a vécu un nombre trop gênant pour le nommer. Personne ne l'avait satisfaite autant que lui, personne ne lui avait perdre la tête avec une telle intensité ou une telle facilité. Au début, Caitlin croyait que c'était forcément son imagination, que la jeune femme avait dû amplifier la douceur de ces souvenirs pour l'induire en erreur lorsqu'elle comparait ses partenaires. Non, les lèvres du peintre se posant exactement sur son point sensible près sa clavicule suffit à lui faire comprendre qu'il était le seul, et resterait probablement le seul a avoir une emprise aussi grande sur sa personne. Toute la sensualité mise dans ce contact, toute cette passion qui faisait rage en elle lui fit perdre la notion du temps. Dès qu'Ezra posa ses lèvres exactement sur ce point, il gagna la partie avant même de l'entamer. Bien trop tôt selon certains, elle laissa échapper un petit gémissement, resserrant sa poigne sur les boucles de son partenaire, lui soufflant tout son désir près de l'oreille. Elle sentait toujours le souffle chaud du peintre dans son cou et pour contrecarrer sa perte d'autonomie, elle resserra sa main tenue en hauteur. Cette agonie divine, de savoir ce qui s'en venait, mais de l'attendre, de le repousser encore un peu plus longtemps. Douce torture. Caitlin voulait plus, elle avait besoin de plus. Elle avait besoin qu'il la possède, juste une dernière fois, lui prouver qu'elle était encore une femme, qu'elle était encore désirable, encore capable de lui faire ressentir tous ces interdits. Les tensions entre eux s'apaiseraient sûrement par la même occasion, ce qui était vital pour la survie de leur partenariat.

Changeant de tactique, Ezra finit pas relâcher la main de la blonde qui retourna se perdre avec sa semblable dans ces douces boucles. Le peintre, lui, avait trouvé mieux, caressant doucement la jambe de sa muse. La respiration de Caitlin s'affola, surprise par la sensualité de ce contact. Il semblait prendre son temps pour la redécouvrir, comme s'il avait pu oublier chacune des ses courbes. Était-ce le cas ? Un éclair de doute passa dans l'esprit de Caitlin, avec toutes ces années, serait-elle toujours désirable aux yeux de son ancien amant ? Elle déglutit, espérant que les années n'avaient pas causé un ravage qui serait trop important sur son corps pour Ezra, qu'il serait capable de redécouvrir la jeune femme d'antan sous cette nouvelle apparence. Lui, oh, comme les années lui avaient réussi. Cet air mature, ses bras forts, il était mille fois plus attirant maintenant que lors de leur dernière rencontre. Caitlin perdait la tête, tout simplement. Elle en devenait presque sauvage et quand le peintre atteint la dentelle dissimulée sous ses vêtements, elle hoqueta presque de surprise. C'en était assez, tout ce tissus n'avait qu'une seule utilité en ce moment: les séparer. Caitlin avait assez attendue. Ses mains lâchèrent la nuque de son partenaire pour venir se poser sur cette chemise qu'elle s'empressa de lui détacher sans ménagement. Déconcentrée par son empressement et les caresses incessantes d'Ezra trop près de son intimité, la belle se mordit la lèvre pour tenter de rester concentrée. Cette chemise devait partir, et vite. Une fois tous les boutons défaits, la blonde aida l'artiste à s'en défaire, poussant le tissus par-dessus ses épaules pour l'aider à retirer ses manches. La vue de ce spectacle lui coupa le souffle un bref instant. Caitlin ne s'était pas trompée, les années avaient terriblement bien réussie à Ezra, il abordait un corps fin et sculpté, et... Une main sur son torse, Caitlin ne força à reculer un peu qu'elle puisse l'admirer, le détailler, peu soucieuse du manque de pudeur de ce geste. Son regard passa de son visage à ses épaules, elle glissa ses doigts sur le long de son torse, caressant des abdos au passage pour s'arrêter à son jeans. Elle pourrait le défaire tout de suite, attrapant ses sous-vêtements au passage, mais la belle préférait caresser lentement cette peau qui autrefois était sienne. Puis, elle les vit. Ces trois hirondelles, s'envolant sur la hanche d'Ezra. Interdite, Caitlin rompit le contact avec le peintre, son regard cherchant le sien. Il avait des boucles devant les yeux, sa respiration était tout aussi lourde que la sienne et après un éclair d'incompréhension, Caitlin se rapprocha posant doucement sa main sur ce tatouage. Des étoiles plein les yeux, elle n'était pas certaine de bien voir, mais le relief si particulier d'un tatouage sur l'épiderme de son ancien amant ne mentait pas. Ces hirondelles, ses hirondelles, celles qu'il avait dessinées pour elle, tant d'années auparavant. La blonde déglutit, avant de se rapprocher encore une fois. Ses doigts effleuraient toujours doucement la hanche d'Ezra, comme si elle allait brûler à prolonger le contact. « Elles... Elles sont identiques. » Trois mots qui suffisaient à lui faire comprendre qu'elle n'avait jamais oublié sa lettre déposée chez elle après sa rupture. La bête en Caitlin se tapis un peu dans l'ombre un instant, alors qu'elle laissa son autre main s'attacher au rebord de ce jeans. Plus confiance, la belle traça avec l'index les contours de ces oiseaux, s'agenouillant devant le brun pour les détailler de plus près. Oui, elle était complètement, indubitablement, entièrement soumise, et elle adorait ça. Dans un geste qu'elle ne chercha pas à justifier, les douces lèvres de Caitlin vinrent se poser sur le tatouage. Pourquoi ? Elle n'en savait trop rien, elle ne réfléchissait pas, mais cet acte de la part d'Ezra lui avait confirmé que lui non plus ne l'avait jamais oublié. À son tour de lui faire comprendre qu'elle non plus, il n'avait jamais réellement quitté son esprit.

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MessageSujet: Re: EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.    EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.  - Page 2 EmptyDim 30 Oct - 19:34

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She'll keep me hanging on
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Comment avaient-ils pu partager un tel désaccord quelques minutes plus tôt, et sombrer désormais dans les méandres de cette tension sexuelle qui planait dans l’air depuis la signature du contrat ? L’atmosphère de la pièce était chargée en électricité, toute la frustration accumulée depuis le début de la soirée semblait exploser à chaque fois que leurs lèvres se rencontraient. Il n’en avait jamais assez. Jamais assez de sa bouche sur sa peau, jamais assez de son souffle mêlé au sien, jamais assez de ses doigts dans ses cheveux. Il n’en avait jamais eu assez d’elle. La réciproque ne s’appliquait malheureusement pas. Caitlin en ayant eu assez d’Ezra, de leur « nous », de leur avenir et autres projets. Oui, elle en avait eu assez, laissant les étoiles qui brillaient dans les yeux d’Ezra s’éteindre, se noyer même, dans un océan de larmes. Un océan de rage, aussi. Rage qu’il avait tenu à contenir jusqu’au départ de sa belle. Avait-il baissé les armes trop tôt ? Ou n’avait-il pas réagit assez vite ? Dès qu’elle eu passé le pas de sa porte, il s’était éraillé la voix à ne plus pouvoir laisser sortir de sa bouche qu’un souffle meurtri. Son grenier, tel un cachot, avait encaissé les états d’âme du jeune, ses poings malmenant pour un temps les poutres apparentes de la pièce. Peut-être était-ce l’inverse ? En effet, es poings en sang n’arrangeaient en rien l’état de son moral. Oui. Caitlin en avait eu assez. Pourtant son souffle court qui restait coincé au milieu de sa gorge, ou ses doigts accrochés aux boucles brunes du jeune homme ne criaient qu’une évidence : elle en voulait plus. Pour Ezra, il s’agissait là de la seule lecture possible de ses actes. Il avait besoin de croire en cette réalité, besoin de se prouver qu’elle aussi réclamait ce « plus ».  Sa culpabilité était allégée. Pas celle qu’il aurait pu éprouver à l’égard de ce mystérieux fiancé, loin de là, ce dernier n’avait, à dire vrai, eu aucun point dans la balance. Cette culpabilité à laquelle Ezra tentait d’échapper n’était autre que celle qu’il ressentait à l’idée de sombrer à nouveau. Lui qui s’était jurer de ne plus jamais retomber dans ses filets, de ne plus jamais mettre son coeur à nu de la sorte, de ne plus retomber amoureux aussi intensément. Il l’avait aimé si fort, si profondément… Dix ans après son regard ravivait à petit feux la douleur, les cicatrices sur son coeur, à vif. Mais elle à cette heure avancée de la nuit, elle était sienne. Contre ses lèvres, elle se livraient tout entière. A même le mur, elle lui appartenait.

Les pensées du jeune peintre s’embrasèrent à mesure que ses doigts parcouraient cette peau si familière, et pourtant si différente aujourd’hui. La toucher sans la voir embrumait ses sens, il n’avait qu’une hâte : la débarrasser de cette jupe qui l’empêchait de poser les yeux sur ce corps qui provoquait tant de tension dans le sien. Mais cette attente était délicieuse et il voulait profiter de chaque minute qui séparerait son regard de sa boite de Pandore. Non il n’avait rien oublié. Il dessinait déjà du bout des doigts la constellation de grains de beauté qui se logeaient sur la hanche droite de sa belle. Son corps s’apparentait à du braille sous ses pouces, qu’il enfonçait déjà dans la chair de ses hanches désireux de la sentir plus encore. Les années semblaient avoir laissé Caitlin sur le bord de la route, poursuivant leur route s’en daigner la marquer du temps qui passe. Elle n’avait jamais été aussi belle qu’aujourd’hui, la lumière tamisée flattant à merveille sa beauté naturelle, faisant d’elle une princesse aux cheveux d’or. Les mains habiles d’Ezra tentèrent de se glisser sous cette dentelle qui affolait toujours plus le jeune homme. Caitlin relâcha ses boucles pour s’intéresser aux boutons de sa chemise. Le souffle coupé, Ezra tentait de reprendre ses esprits alors que les mains avides de sa belle se concentraient sur son col, son cuir chevelu encore brulant sous les caresses prodiguées quelques secondes auparavant. Il voulait la sentir, ses mains, ses doigts, sa bouche, contre sa peau. Il priait presque pour qu’elle lui arrache ce fichu bout de tissu qui séparait son torse de l’avidité de ses doigts. Les pouces du jeune homme lui communiquaient son empressement par des mouvements circulaires sur ses fesses, ne désirant pas s’aventurer plus loin pour le moment. Il du d’ailleurs s’arracher à l’ardeur de ses caresses pour permettre à Caitlin de lui ôter sa chemise. La belle avait déjà tiré au maximum le tissu par dessus ses épaules, rougies par le frottement du coton. Dieu qu’il souhaitait qu’elle lui appose davantage sa marque… Alors qu’il se débattait avec la dernière manche qui entourait son poignet, les mains libres d’Ezra laissèrent à Caitlin le loisir de faire ce qu’elle désirait de son peintre. Ses yeux parcouraient son torse avec une expression qu’il ne lui connaissait pas. L’espace d’un instant, son corps se raidit. La vue lui était-elle agréable ? Il avait bien changé de l’époque où ils se côtoyaient intimement. Si le temps n’avait rien enlevé à Caitlin de sa fraicheur, il craignait ne pas pouvoir se vanter d’avoir eu le même sort. Les années, les épreuves avaient indubitablement marqué son visage, son corps. Endurcis. Lui plaisait-il toujours autant ? Enfin il se débarrassa de sa chemise, mais la main de sa princesse vint se déposer sur son torse, interdite. Il lâcha le vêtement qui retomba au sol, emportant la fougue qui les avaient animé avec. En l’espace d’un instant la tension s’était alourdie. Elle le poussa, il recula, obtempérant à la moindre de ses consignes. Les paupières à demie closes, Ezra senti sa respiration ralentir, n’en devenant pas plus aisée. Le temps semblait suspendu au jugement de sa princesse qui détaillait minutieusement son visage, pour s’aventurer à l’observation de son torse, sa main suivant docilement le chemin de ses pupilles. A mesure que ses doigts se dirigeait vers le sud, Ezra pouvait sentir sa respiration devenir plus difficile, chaotique même. Son index n’était plus qu’a quelques centimètres de l’ouverture de son jean, s’aventurant à l’entrée du chemin pileux du jeune homme qui les mèneraient certainement à leur fin. Toujours immobile, Ezra se contentait de répondre aux caresses de sa belle par de profonde inspirations. L’intérieur de ses joues était assailli par les morsures du jeune peintre qui tentait de résister à l’assaut de ses doigts. Et puis… Et puis le temps sembla s’arrêter. Les secondes, comme suspendues, comme pour laisser ses hirondelles la liberté de s’envoler. Bien sur, elle les vit. Comment aurait-il pu en être autrement ? Ezra fuyait son regard à l’instant même où les yeux de Caitlin les rencontrèrent. Peut-être avait elle oublié ? Ses oiseaux, ses compagnes quotidiennes, lui brulaient désormais l’épiderme alors que le silence des deux anciens amants semblaient s’étirer. Sans un mot, Caitlin posa sa main sur son tatouage. L’air était presque devenu irrespirable et seules les lèvres de sa douce auraient pu lui donner ce regain d’oxygène dont il avait cruellement besoin. Du bout des doigts elle parcourait son esquisse de liberté, la caressant à peine. « Elles... Elles sont identiques. » Les yeux d’Ezra s’évertuaient à fuir ceux de son interlocutrice. Il sentit son jean se faire plus lourd alors qu’elle s’y accrochait, pour… Pour .. s’agenouiller ? L’encre dans sa peau n’était plus désormais qu’à quelques centimètres de son analyse. La gorge sèche et l’estomac noué, Ezra attendait passif le suite. Son coeur battait à tout rompre alors qu’elle se positionnait complètement à sa merci. Sans crier gare, ses lèvres virent se poser sur les hirondelles. Dans un hoquet de surprise Ezra se raccrocha à la main de Caitlin encore glissée dans le passant de son jean. Fort, il entrelaça ses doigts au sien. Une vague d’émotion le submergeait et il ne trouvait qu’en Caitlin cette bouée de secours pour ne pas sombrer dans cet océan de souvenirs. Ses yeux, voilés d’appréhension, enfin cherchèrent ceux de son amante. Sa main libre vint se glisser à son tour dans les ondulations de Caitlin alors que sa bouche lui brulait encore la hanche. « Je…  » Les mots lui manquaient cruellement. Il perdait tout sens commun alors que ses hirondelles avaient volé la vedette a leurs échanges passionnés. Il n’en avait plus qu’un seul à la bouche. Un qui n’allait pas lui plaire. Un qui n’avait pourtant jamais cessé d’hanter ses rêves. « Princesse… »
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MessageSujet: Re: EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.    EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.  - Page 2 EmptyDim 30 Oct - 22:08

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On ne dira probablement jamais que Caitlin était une femme généreuse. Non, en affaire, elle raflait tout ce qu’elle désirait, sans pitié pour ses partenaires à qui elle arrachait tout et ce, sans scrupule. Sa générosité n’était qu’un masque pour marchander des accords égaux ou qui en résulteraient en un avantage considérable pour elle. Il y a bien quelque chose que son père lui avait appris dès son entrée dans le monde des affaires, c’était qu’il n’y avait rien de gratuit dans la vie. Lorsque l’on donnait trop, on finissait souvent par se faire avoir, à se faire utiliser et à s’éteindre, passant notre flamme et notre énergie aux autres au détriment de nous-même. Ce principe, la belle l’avait appliqué à chacune de ses ententes et chacun de ses contrats. On pourrait même dire qu’elle l’appliquait dans relation maritale avec son fiancé ou dans la plupart de ses relations interpersonnelles, mais lorsque l’on tombait dans les passions charnelles, là, il n’y avait pas plus généreuse que Caitlin. Dès son initiation, la belle avait compris que cette notion de partage lui passait un peu au-dessus de la tête, qu’elle donnait parce qu’elle voulait faire plaisir à l’autre et non pas pour lui forcer à lui rendre la pareil. Sur ce plan, elle exigeait surtout de l’honnêteté et de la transparence, mais elle ne tenait jamais de compte. Ce n’était pas son genre de demander quoique ce soit, de même qu’elle n’acceptait jamais ce qu’elle ne désirait pas. Ses limites étaient bien définies, pas de doute là-dessus, alors il y restait une grande place pour l’exploration de toute sorte.

C’était probablement pour ça qu’en ce moment, la suite des choses apparaissait comme une évidence pour la belle. En rapprochant ses lèvres de la hanche de son ancien amant pour la couvrir de baisers délicats, elle ne pouvait pas reculer. En fait, si, elle pourrait toujours reculer, mais elle n’en avait pas le moins du monde envie. Depuis trop longtemps, aucun homme ne s’était intéressé à elle et depuis trop longtemps elle n’avait pu assouvir leurs passions. Elle avait bien envie de mettre fin à ces années d’abstinences non désirées ce soir, du moins, elle voulait expérimenter le plus qu’elle pouvait. Elle n’avait plus de pudeur, plus de retenue et elle ne cesserait que lorsque son partenaire la sommerait de le faire. Entre temps, elle lui offrirait le plus possible, pour le plaisir d’Ezra, mais surtout pour le sien. Le silence remplissait la pièce, entrecoupé par le souffle du peintre qui ne semblait pas se calmer aussitôt. Il était vrai que la blonde s’amusait vraiment avec lui, traçant doucement du bout des doigts les hirondelles sur sa hanche, alors que son autre main s’occupait ailleurs. Joueuse, la blonde prenait son temps, faisant durer cette douce torture qui leur plaisait tant. La voix rauque du peintre vint l’interrompre, l’affublant de son ancien surnom. Celui qu’elle lui avait fait juré de ne plus jamais utiliser. Elle qui s’attendait à devenir folle de rage s’il l’appelait de la sorte encore une fois fut agréablement surprise de réagir de la manière complètement opposée. Caitlin releva les yeux et croisa le regard du peintre, elle sourit. Oui, elle sourit. Devant lui, soumise, elle était sa princesse et elle le resterait jusqu’à la fin de la nuit. Combinée à la vue des hirondelles, Caitlin franchit le pas. Consciente que les mots n’avaient pas leur poids dans cette situation, elle s’évertua à montrer à Ezra ce que leur retrouvaille provoquait chez elle. Après lui avoir hurlé dessus, il fallait quand même assouvir toute cette tension présente entre eux, sinon ils ne réussiraient jamais à passer outre leur histoire. Il fallait croire que ni l’un, ni l’autre n’avait réellement fermé la page suite au départ de Caitlin, les deux anciens amants glissant avec une facilité déconcertante dans leurs anciennes habitudes. Une fois, un soir, c’était tout ce dont ils avaient de besoin pour mettre le passé derrière eux et fermer ce livre qu’ils avaient eu tant de mal à écrire. Une soirée où ils passeraient de l’engueulade à l’embrassade, des insultes aux mots doux, de la haine au désir, où ils donneraient pour reprendre tout de suite après, où ils se poussaient à bout pour s’assouvir par la suite. Une soirée, une nuit, sans limites ni interdits.
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MessageSujet: Re: EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.    EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.  - Page 2 EmptyLun 31 Oct - 2:23

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Aucun autre mot n’aurait pu franchir le seuil de ses lèvres à cet instant précis. Caitlin était une princesse. Non, elle était sa princesse. Et celle de personne d’autre. Il espérait d’ailleurs qu’aucun autre amant ne lui avait affublé ce tendre surnom. Cela n’appartenaient qu’à eux. Qu’à leur histoire. Et si cette dernière était censée avoir pris fin une décennie plus tôt, leurs échanges passionnés remettaient en question la définition du mot « rupture » pour une bonne partie de la population. Pourtant il n’était nullement question de recoller les morceaux. Il aurait été impossible de rassembler toutes les pièces manquantes de leur amour d’antan, nombre d’entre elles ayant été égarées ou détruites par chacun d’entre eux. Non, il s’agissait là d’exorciser la tension qui accompagnait chacune de leur rencontre, rendant presque insoutenables leurs échanges. Ezra en avait besoin. Force était de constater par l’attitude de Cailtin, qu’elle aussi, elle en avait besoin. Il devenait urgent d’actualiser leur relation, de remplacer ce point d’orgue qui planait sur leur ancien couple, par un point final. Cette urgence se traduisait dans chacun de leurs actes, chacun de leurs souffles… Ezra était animé par ce besoin irrépressible de la posséder mais aussi de lui appartenir. Sans se l’avouer, s’il aimait avoir le contrôle sur elle, il aimait tout autant être sous sa coupe. A cet instant, tous deux étaient soumis à l’autre. Caitlin illustrait parfaitement cela par sa position, à genoux même devant cet homme qu’elle avait pourtant réussi à briser dix ans plus tôt. Ezra n’affichait pas clairement son servage, pourtant, il était suspendu aux doigts de la demoiselle qui parcourait son tatouage, ne pouvant guère bouger un orteil, même s’il l’aurait voulu…

Lorsqu'elle entendit Ezra l’appeler, elle ne se mit pas en colère, comme il le craignait. Elle fit même quelque chose qu’il n’aurait jamais soupçonné. Caitlin adressa un sourire a son partenaire. Un franc et véritable sourire. Un sourire qui l’atteignit en plein coeur, lui arrachant la faculté de parler pour les minutes qui suivraient. S’il pensait être sien, il n’allait pas tarder à lui livrer les clés de son corps, de son obéissance, aussi. Alors que son jean permettait aisément à Caitlin de réaliser tout l’effet qu’elle lui faisait, elle sembla vouloir en prendre davantage conscience, avec ferveur, laissant libre court à la passion qui les animait. Ezra ne saisit pas directement ce que la jeune femme avait en tête, mais très vite Caitlin se fit un plaisir d’éclairer ses lanternes. La respiration d’Ezra s’accéléra immédiatement, alors que la jeune femme lui offrait toujours plus de frissons, centralisés là, juste en dessus de la ceinture. Le jeune homme peinait à cacher ce qu’il ressentait, au diable les masques, ils n’en étaient plus à ça près. Il laissa échapper un gémissement alors que le savoir faire de Caitlin lui rappelait qu’elle était à ce jour sa meilleure partenaire. Tout son corps se crispait sous les caresses habiles de sa princesse. Comment aurait-il pu l’oublier ? Cela devenait presque difficile de respirer à présent. les deux mains d’Ezra étaient venues se maintenir contre le mur en face de lui alors qu’il livrait son corps tout entier à la demoiselle. Ses lèvres en n’était réduite qu’à un seul rôle, garde fou de son plaisir, alors qu’il le mordaient furieusement pour ne pas lui hurler ô combien cela était bon. Si bon que… Ca montait dangereusement. Trop rapidement. Bien trop rapidement. « Caiti… Non…  » Ses mots n’étaient guère convaincant alors que son souffle court trahissait l’état dans lequel il se trouvait. Pourtant il devait mettre fin à ce délicieux supplice. Il passa une main dans les cheveux de sa princesse comme pour attirer son attention : « Caitlin, je t’en pris, j’en… J’en veux plus.  » Plus d’elle. Plus d’eux. Il la laissa s’écarter pour venir se redresse et l’attirer dans ses bras. Enfin il était à nouveau à portée de ses lèvres gonflées de plaisir. Il vint s’en emparer comme s’il n’avait pu les embrasser depuis une année entière. Sa fougue retrouvée, il plaqua a nouveau sa compagne contre le mur, se plaçant entre ses jambes, passant ses mains sous ses fesses pour la soulever. Il en voulait toujours plus.   
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MessageSujet: Re: EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.    EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.  - Page 2 EmptyMer 2 Nov - 21:20

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Bonne nouvelle, malgré une trop longue période creuse dans sa vie intime, Caitlin ne semblait pas avoir perdu la main ni l'envie. À l'affut des moindres réactions de son partenaire, la belle s'amusa un peu avec lui, appréciant chacune de ses réussites. Sa respiration qui s'accélérait, son expression changeante, il s'agissait d'un tout, d'un jeu qu'elle adorait. Elle se sentait revenir dix ans en arrière, alors qu'ils avaient des journées entières pour se découvrir et se connaitre par coeur. Il fallait croire que le temps n'avait pas eu de ravage sur leur apprentissage, que tout ce qu'ils avaient partagés ne s'oubliait pas, tout simplement. Malgré l'indécence de la situation, Caitlin ne ressentait aucun sentiment malveillant, parce que d'être avec Ezra lui venait tout naturellement. Il n'y avait pas de gêne, de honte ou d'hésitation. Ses lèves sur les siennes, elles avaient balayés tout doutes présents dans l'esprit de la jeune femme, qu'ils soient à propos de son apparence, de leur attirance ou de l'honnêteté de ses sentiments envers le peintre. Ce moment, cet instant, il avait été fait pour eux, comme une petite surprise du destin qui leur offrait une dernière nuit pour clore cette histoire qui avait ravagé leur coeur par sa fin abrupte. Une dernière nuit de passion, un dernier moment ensemble, oui, c'était ce qui était prévu dans l'esprit de Caitlin... Si seulement. Ils allaient droit au but, touchant directement la corde sensible si telle était leur intention. Autrefois, la belle n'aurait pas cessé ses assauts suite à la demande du peinte, mais ce soir, elle voulait lui faire plaisir, ce qui était assez évident. Elle voulait se laisser guider, offrir, sans questionner ou refuser.

Son dos d'heurta à nouveau contre cette la surface froide du mur, contrastant avec la chaleur brûlante de sa peau. Partout où Ezra posait ses lèvres, elle avait l'impression qu'il y laissait une brûlure qui ne guérirait jamais. Il n'y aurait que son toucher qui aurait pour raison de l'apaiser, mais même en l'effleurant du bout des doigts, elle s'embrasait encore et encore. À sa merci, plaquée contre ce corps qu'elle souhaitait redécouvrir à nouveau, la belle vivait une magnifique agonie. Elle était bien placée pour savoir que son complice se trouvait dans la même situation qu'elle et qu'il désirait plus, mais sa patience lui semblait sans limite. Comme devant un plat qu'il fallait consommer petit à petit pour en apprécier les saveurs, Ezra prenait son temps. Sa main glissant sur la cuisse de Caitlin semblait prendre des heures pour arriver à cette dentelle, qu'il ne touchait presque pas. Ses mains sur ses fesses, il la tenait en hauteur pour ce baiser qui ne finissait pas. Dans ses relations avec les autres, c'était à la belle de réfréner les envies de ses partenaires, ces-derniers trop pressés d'en arriver au point de non retour. Revirement de situation, elle se sentait terriblement gourmande, elle voulait aller plus vite, mais le fin gourmet de peintre semblait y voir autrement. Agonie, elle en souffrait presque, torturée à coups de baisers sur ce point sensible sur sa clavicule, lui arrachant des petits gémissements de plus en plus rapidement. Un effleurement lui arrachait presque un cri. Ses vêtements semblaient l'étouffer, elle voulait plus de liberté, elle voulait ce contact intime de corps à corps qu'il ne semblait pas prêt de lui accorder. Il s'amusait, la voyant réagir à chacune de ses caresses. « Ezra... je... » Il ne la laissait pas parler, il voulait y aller à son rythme. Tentant de prendre son mal en patience, Caitlin se mordit la lèvre de plus en plus fort pour y étouffer ses demandes. Une main toujours dans les cheveux de son amant, l'autre perdue dans son dos, elle tenta se faire avancer les choses plus vite seulement pour se faire refuser par son amant. Elle ne tenait plus, comme une bombe prête à exploser, il lui fallait signifier son envie plus clairement. « Ezra, s'il te plait. » Suppliante presque, elle se recula pour appuyer son front sur celui qui détenait la clef de sa délivrance, mais rien encore. Lui voulait plus, il devrait bientôt commencer à lui montrer l'intérêt qu'elle méritait, parce que la patience supposément légendaire de Caitlin s'amenuisait à chacune des caresses insatisfaisantes prodiguées par le brun. « S'il te plait » répéta-t-elle, sa main glissant vers cette chemise qu'elle allait elle-même retirer s'il ne le faisait pas dans la seconde. Tout son corps criait pour le sien, il était tout ce qu'elle désirait.



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MessageSujet: Re: EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.    EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.  - Page 2 EmptyMer 9 Nov - 22:35

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Milles et unes pensées se bousculaient dans la tête du jeune homme alors que ses lèvres s’emparaient encore et encore de celle de son ancien amour. Flot d’émotions qui s’entrechoquaient sans laisser à son esprit l’once d’un répit. Une minute plus tôt ils se seraient époumonés jusqu’à ce que l’un des deux baisse les armes, ils partageaient à présent une intimité digne d’un couple ayant passé trop, bien trop, de temps loin de l’autre. N’y avait-il pas une part de vérité dans ce constat. Les lèvres d’Ezra parcouraient depuis la mâchoire de Caitlin jusqu’à son omoplate un sillon de baisers dont l’itinéraire lui avait été soufflé par d’anciens désirs du passé. Le jeune artiste se perdait dans les méandres de ses souvenirs, se délectant de chacun des soupirs de sa collaboratrice, lui confirmant la qualité de sa mémoire. Chaque souffle de sa blonde contre ses lèvres, chaque gémissements qui s’autorisaient à glisser hors de sa bouche, et chaque frissons sur sa peau lorsque les baisers d’Ezra s’y déposaient, et autant de signes qui faisaient sauter un à un les cadenas d’Ezra sur les souvenirs du passé qu’il pensait ne jamais revisiter. Non, jamais. Si bien qu’il avait tenu à les enfermer, à les mettre sous clés, invisibles serrures sur tant de pans de sa mémoire. Ezra avait fait le choix de se préserver. Se préserver de qui ? D’elle ? C’était impossible ? De lui ? Peut-être. De quoi alors ? De ce désir qui l’embrasait dès lors qu’il posait son regard sur le corps de cette femme qui avait hanté si souvent ses rêves. Se préserver de cette diabolique addiction, ce besoin d’elle, encore, encore et encore, jamais rassasié de sa peau, de son rire, de sa présence. Se préserver, essayer d’oublier… Ouais il tentait de se protéger. Il ne voulait plus la ressentir, cette insidieuse douleur qui l’avait étreint si fort qu’il avait cru ne jamais pouvoir s’en relever. Ce manque, ce vide, cette absence qui occupait tout l’espace, qui empêchait quelqu’un d’autre de prendre sa place, qui condamnait les rêves d’adolescents du jeune homme. Une serrure, un cadenas, et un milliard de verrous supplémentaires. Un à un. Baiser par baiser. Caresses par caresses. Et toutes ses barrières érigées durant de longues années volaient en éclats.

Son coeur rata un nouveau battement. Le corps de Caitlin affolait le jeune peintre à mesure qu’il laissait ses mains s’y aventurer. Il frôlait la tachycardie. Pourtant, rien n’aurait pu l’arrêter. Il se noyait dans ce désir qui les enveloppait un peu plus, minutes après minutes. La frénésie de ses mouvement trahissait la tension qu’avait exercé la demoiselle  de ses lèvres un peu plus tôt, un peu plus au sud. Les suppliques de sa partenaires n’avaient pas vocation à calmer ses ardeurs, elle enflammait un peu plus tous ses sens déjà en ébullition. Il se découvrait cette patience, ce calme olympien, alors qu’à l’intérieur tout n’était qu’éruption. Il buvait chacune de ses plaintes, savourant la saveur de son désir. Cette Caitlin languissante, suppliante, n’avait rien à voir avec celle à laquelle il devait faire face une heure auparavant. Si les deux avaient participé grandement à l’élever à un tel degré d’excitation, il n’avait à présent d’yeux que pour celle qui se cambraient à la moindre de ses caresses. Puis, ça lui vint comme une révélation. Il était clairement trop dénudé pour une Caitlin bien trop habillée. Il reposa sa belle au sol et se hâta de résoudre ce problème, attrapant sans grande délicatesse le bas de sa jupe pour l’envoyer là où elle serait bien plus utile, au sol. Ezra n’était plus vécu que de sa chemise alors qu’il s’attaquait aux boutons du chemisier de sa belle, non sans lui prodiguer une pluie de baisers voraces sur chaque centimètres de peau que dévoilait le nouveau bouton qui sautait. Il du se mettre à genoux, à son tour pour embrasser mensuellement le dernier cran dévoilé par le fermoir du bas. Si proche de l’intimité de sa collaboratrice Ezra ne pu s’empeser d’y planter un baiser. Si la dentelle rose qu’arborait la demoiselle était encore un rempart à la fougue du jeune homme, ces derniers gardes fou n’allaient pas tarder à céder. Ezra se redressa pour plaque sa belle contre le mur, se délectant sur contact de sa peau nue sur la sienne, de ses mains sur son torses, de son souffle court contre son orreille. Alors, il planta son regard brulant dans le sien. « Dis le. Dis ce que tu veux, et je suis à toi. » Peut-être était-ce déjà le cas…?



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MessageSujet: Re: EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.    EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.  - Page 2 EmptyVen 11 Nov - 4:09

Baby, we make explosions

Cause it's not right, I'm magnetised
To somebody that don't feel it
Love paralyzed, she's never gonna need me
But sure as the world keeps the moon in the sky
She'll keep me hanging on
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Vulnérable, elle était vulnérable. Ezra avait ce pouvoir sur elle, celui de la mettre à genoux sans même à avoir à lui demander; celui de la faire gémir sans même la toucher, celui de la faire supplier à simplement déposer de doux baisers sur sa peau. Il la transformait en une bombe à retardement, serrant le mécanisme qui menaçait d'exploser à chacun de ses frôlements. Sa main sur sa hanche, elle frissonna, s'imaginant l'extase qu'elle ressentirait lorsqu'elle pourrait enfin sentir sa peau nue sur la sienne. Languissante, la belle passa une main dans le dos de son partenaire, laissant ses ongles mordre cette peau qu'elle souhaitait posséder plus que tout. Il fallait plus, tout de suite, maintenant, avant qu'elle ne s'occupe elle-même de ce feu ardent prenant de plus en plus d'ampleur dans son bas-ventre, embrasant rapidement toute sa personne.

Pourtant, il y avait bien un truc que Caitlin avait toujours eu de la difficulté à faire, c'était de choisir les bons mots. Elle n'était pas de celle qui s'excusait lorsqu'elle faisait quelque chose de mal, mais elle faisait savoir qu'elle était désolée par des gestes qui selon elle, avait toujours plus d'impact. C'était comme ça avec Ezra, bien qu'elle fût un jour éperdument amoureuse de lui, jamais les trois petits mots fatidiques n'avaient réussis à passer le seuil de ses lèvres, qu'elle lui offrait pourtant si facilement encore aujourd'hui. Alors être là, à devoir lui demander, le supplier de la toucher, ou simplement de lui apporter de l'attention, ça témoignait bien de l'ampleur de l'emprise que l'artiste avait sur sa collaboratrice. Pour lui, elle ferait n'importe quoi, sans hésitation, mais de mettre des mots sur ses émotions, c'était un apprentissage toujours en cours chez Caitlin. On lui avait souvent dit que demander était un signe de faiblesse, état auquel elle refusait d'appartenir, bien trop droite et fière pour s'y reconnaitre. Pourtant, lorsque son ancien amour papillonnait sur sa peau, posant un baiser après avoir fait sauter le bouton de son chemisier, la belle compris qu'elle était faible. Qu'elle serait toujours désarmée face à Ezra. Aujourd'hui, demain, pour le reste de ses jours, elle ne pourrait rien lui refuser. Surtout s'il arrivait à la rendre faible des jambes seulement à déposer un baiser sur le seul vêtement qu'il lui restait. Seigneur. Heureusement qu'il revint rapidement la plaquer contre ce mur, leur mur, puisque les jambes de la blonde menaçaient de ne plus lui suffire pour rester debout. L'attente était infernale, Caitlin devenant presque trop faible pour continuer les assauts sur son partenaire, elle ne voulait que se laisser aller. Il serait le maitre de la danse et elle le suivrait, sans hésitation. Malgré la douce brûlure charnelle que lui provoquait le contact du torse d'Ezra directement sur le sien et tous ses sens qui lui hurlaient de le supplier de lui faire l'amour, Caitlin pris un peu de temps, même si elle était déjà au bord du précipice. Elle voyait en ce regard ardent l'homme qui lui avait fait découvrir le vrai bonheur, le vrai plaisir, mais de mettre ses envies et ses intentions en mots, c'était lui remettre la palme. Il avait déjà gagné, ce n'était pas la question, mais elle s'apprêtait à lui concéder officiellement la victoire, plus de retour en arrière ou d'ambiguïté entre eux. Pourtant, en restait-il réellement ? Sûrement. Ils pouvaient toujours reculer, mais le souhaitaient-ils ? Non. Quatre mots et elle serait sienne, jusqu'à ce que la nuit se termine. Quatre mots, et il ne serait plus possible de faire marche arrière. Quatre mots qu'il pourrait facilement retenir contre elle dans le futur. Quatre mots qui lui brûlaient les lèvres. Quatre mots que tout son être criait, qu'Ezra pouvait sûrement lire avec aisance dans ses yeux. Quatre mots qu'elle pourrait refuser de lui offrir, cherchant à obtenir son dû autrement, mais elle n'était pas dupe. Si son homme venait de lui demander de formuler clairement sa demande, elle savait qu'il ne lui offrirait pas ce qu'elle désirait autrement. Pas façon de se dérober, elle était piégée, complètement à sa merci. Doucement, la belle vint poser une main sur ce visage qu'elle connaissait encore par coeur, tremblante, avide de la suite des évènements. Elle décida d'accepter sa fragilité, brandissant le tableau blanc et offrant à Ezra les mots qu'il désirait tant, non sans difficulté. « Fais-moi l'amour. » Quatre mots, et parmi ceux échangés avec son peintre depuis qu'il avait franchi le pas de sa porte il y a quelques semaines, ces derniers devaient être les plus honnêtes et les plus sincères qu'elle ait pu lui offrir. Pourtant, la valve avait sautée et Caitlin n'eut pas de difficulté à revenir sur ses désirs, les énonçants plus clairement une deuxième fois. « Je veux que tu me fasses l'amour, Ezra. Ici, maintenant, je... Je suis toute à toi. » Elle déglutit, attendant la réaction de son amant, espérant que lui aussi serait prêt à faire ce grand saut.

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MessageSujet: Re: EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.    EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.  - Page 2 EmptyVen 11 Nov - 23:41

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Allait-elle céder ? Cette question planait comme une épée de Damocles au dessus de l’avenir de leurs échanges charnels. La fierté de Caitlin était redoutable. Elle faisait même partie intégrante de sa personnalité. S’en défaire relevait d’un véritable défi. Allait-elle le relever ? Ses pupilles brulantes hurlaient déjà les mots qu’Ezra se languissait de voir franchir le seuil de ses lèvres. Mais cela ne suffisait pas. Cela ne suffisait plus. Si dans leur histoire passée Caitlin avait bien trop souvent brillé par son silence et l’absence de paroles d’amour, signes avait coureurs de la fin dramatique de cette idylle, il n’était pas question de reproduire les schémas malheureux de leurs « hier ». Un Ezra fier et sans pitié se tenait désormais devant cette femme qui si souvent avait froncé les sourcils devant ses murmures de miel, lui préférant des paroles bien plus édulcorées. Ce temps était révolu. Et si la jeune femme se refusait cette mise à nue, il n’aurait aucun scrupules à revenir au sujet premier de leur échange : la disposition des tableaux pour son exposition en approche. Serait-elle prête à baisser les armes pour assouvir ce désir qui perlait chaque parcelle de son corps ? Le désir d’Ezra se consumait à mesure que la jeune femme réduisait l’espace mince qui les séparait encore. Le moindre contact de sa part avait pour effet d’embraser tous ses sens. Cette main sur sa joue et déjà il pouvait sentir tout son bas ventre se tendre. Ses pulsions grondaient en son fort intérieur mais il devait les faire taire. Il ne pouvait se résoudre à les écouter bien que l’envie était de mise. Non. Il ne pouvait pas. Pas tant que sa belle n’aurait exaucé ses prières. Ses lèvres entrouvertes semblaient sur la bonne voie, Ezra faisait preuve d’une patience à toute épreuve pour lutter contre cette envie de s’en emparer, de les faire siennes. Les secondes semblaient des heures, le silence de plomb n’amenuisait en rien la tension sexuelle qui faisait rage au sein de la galerie. Tous les muscles du peintre étaient aux prises avec l’attente de cette réponse. Son corps tout entier ne s’ouvrait que pour accueillir cette demande.

« Fais-moi l'amour. » Les épaules d’Ezra ne se relâchèrent en rien, tant l’annonce de Caitlin fit mouche. Ses mots l’avaient atteint en plein coeur. Sa bouche était l’arc, ses paroles sa flèche, sa cible, la poitrine d’Ezra. Il aurait voulu lui demander d’épeler chacune des lettres de cette déclaration et laisser son corps les absorber une à une, brulant sous cette passion qui l’embrasait à présent, bien plus encore depuis qu’elle avait osé. Oui. Elle avait osé se donner tout à lui, toute entière. Sans artifice, sans orgueil, sans bouclier. Face à lui, sans la moindre résistance, et comme tout obstacle à leur fougue un ensemble de dentelle rose poudré. « Je veux que tu me fasses l'amour, Ezra. Ici, maintenant, je... Je suis toute à toi. »  Sa voix hérissait sa chair et tout son être ne se languissait plus que d’un contact plus intime. Elle était toute à lui, et cette promesse sonnait comme le « la » de cette nuit de passion interdite. Sans perdre un instant, Ezra scelle d’un baiser les retrouvailles de leur désir, ne laissant que sa fougue guider ses gestes. Ses mains avides de terminer l’exploration de ce corps si familier, pourtant si étranger, s’attelèrent à dégrafer le soutient gorge de sa partenaire, sans pour autant abandonner sa bouche subissant encore et encore l’assaut de sa fièvre. Son string, seul barrage à leurs ébats désormais, n’allait pas tarder à rejoindre le reste des vêtements des deux jeunes gens, au sol. Déjà les doigts d’Ezra s’en emparaient, mettant fin à cette attente interminable. Tout contre le mur, il souleva sa belle, l’intimant à enrouler ses jambes autour de sa taille. Le moindre espace libre entre leurs deux corps semblait à présent inconcevable et Ezra s’évertuait chaque seconde à combler ce manque de sa peau, ce manque de son corps, ce manque de sa bouche… Leurs souffles entremêlés traduisaient cette ardeur partagées qui avait eu raison de leur bonne conscience. « Ma princesse…  » Souffla-t-il entre deux baisers, sans même contrôler les mots qui glissaient de ses lèvres. Il s’en fichait. Plus rien n’avait d’importance si ce n’était son corps contre celui de Cailtin. Ils aviseraient demain. Reprendrait le cours de leur existence, rétrogradant ce qui était en train sur le point de se produire, au rang d’aventure dans lendemain, d’histoire de cul, de clin d’oeil du passé. Tout ce qui comptait pour Ezra désormais c’était d’assouvir les ardeurs de sa princesse. Ses mots encore raisonnaient dans son esprit. Et sa voix qui ne désirait que lui, dur comme la pierre, obtenait enfin son dû. Le vide n’était plus à combler. Et déjà Ezra absorbait ce flot de frissons familiers. Le plaisir s’emparait de son être tout entier pour ne s’exprimer plus que par des soupirs lourds de sens...

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MessageSujet: Re: EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.    EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.  - Page 2 EmptyJeu 17 Nov - 4:59

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Les journées avaient passées depuis cette fameuse nuit. Si sur le coup ce fut feux d'artifices après explosions, le retour à la réalité était une terrible retombée sur terre. Après avoir avoué clairement ses envies à Ezra, Caitlin s'était laissée transportée par son amant dans un lieu qu'elle ne pensait plus visiter un jour. Sa peau contre la sienne lui faisait oublier tout ce qui se trouvait hors de ces quatre murs, toutes ces années passées si loin l'un de l'autre. Il n'y avait qu'eux, ce moment, cette envie partagée et maintes et maintes fois assouvie. Ses mains et ses soupirs glissaient dangereusement sur cette pente si attirante, retombant dans la luxure de leur passé sans se soucier de la chute.

Elle qui pensait que le retour à la réalité arriverait dès la fin de leurs ébats fu surprise de constater qu'il n'y avait pas de gêne ou de malaise quelconque entre eux. Non, rien de cela, seulement des sourires et des regards lourds de sens. Elle fu la première à prendre la parole, et sans trop savoir pourquoi elle repris le sujet de discussion initial. Il ne servait à rien de parler de ce qu'ils venaient de vivre, ils venaient de le vivre justement. Pourquoi se dire que cela n'arriverait plus jamais quand le temps leur dirait déjà ? Pourquoi lui dire qu'elle avait adoré ce moment quand le dos meurtris de son amant en témoignait déjà ? De même que les nombreuses occasions où elle lui avait susurré son prénom de manière si suggestive ? Seuls dans cette galerie en pleine nuit, ils n'avaient pas eus à être discrets ni à se retenir. Ils étaient retombés dans l'habitude de leur passé pour une nuit, ils le regretteraient tout autant que ce soit soft ou totalement animal, alors pourquoi agir à l'encontre de leurs envies ? C'était ce que Caitlin s'était dis alors elle n'avait pas fait dans la dentelle ni la pudeur. Elle se sentait bien, comblée et tout à coup apte à reprendre la discussion sur la disposition des oeuvres de l'artiste. C'était comme naturel pour elle, et avec surprise les deux arrivèrent à un terrain d'entente très rapidement. Quand l'un parlait, l'autre écoutait et il n'y avait plus toute cette animosité qui pesait plus tôt. Non, quand la Caitlin ferma la porte de la galerie cette nuit là, elle se dit que cet écart avec Ezra était peut-être la clef, l'élément manquant à leur collaboration. Si chacun de leur échange pouvait être aussi efficace, le succès de leur partenariat était assuré.

Ça, c'était jusqu'au lendemain, quand la belle se réveilla avec une nausée bien prononcée (et de multiples courbatures). Les regrets, tels de la vermine, s'étaient immiscés en elle au courant de la nuit, la laissant d'une humeur exécrable. Elle, elle, Caitlin Edwards, infidèle, mais où avait-elle la tête? Compromettre sa réputation, sa relation, tout, pour une nuit avec son ex ? Était-elle si faible à ce point pour se laisser distraire par des abdos, des cheveux en bataille, et... ?! Non, elle devait avoir rêvé, quoique les marques discrètes sur son corps ne lui laissait pas réellement place à la réflexion. Elle allait devoir affronter ça comme une femme, faire comme si de rien n'était entre eux. Plus facile à dire qu'à faire, puisque dès qu'elle recroisa Ezra cette journée-là, l'indifférence qu'il lui offrit si facilement eut sur elle l'effet contraire de toutes ses bonnes intentions préalablement décidées. Elle fut exécrable avec lui. Sèche, froide, sans raison apparente. Si au début son attitude semblait seulement agacer le peintre, bientôt elle ne fut plus tolérable. Caitlin trouvait le moyen de relever le moindre anicroche dans leurs rapports verbaux. Elle qui pensait pouvoir gérer la vie d'infidèle facilement se fit prendre à son propre jeu. Heureusement, ce n'était que l'histoire d'une fois.
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C'est moiiiiii:
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MessageSujet: Re: EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.    EZLIN | You wasted all that sweetness to run and hide, I wonder why.  - Page 2 EmptySam 3 Déc - 0:03

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Et ses soupirs dans son oreille, et ses doigts dans son dos, et ses jambes autour de sa taille… Et autant de stigmates laissés sur le corps du jeune homme, vestiges de cette nuit où il avait accepté de baisser les armes. Où il avait donné sans réserve. Où il avait reçu sans détour. Un pied dans le passé, l’autre dans le futur. Et une ardente passion plus que présente. Ezra s’était nourri de ses gémissements jusqu’au dernier, exorcisant ses démons d’autrefois avec son bourreau en personne. Leurs retrouvailles charnelles étaient à la hauteur de ses souvenirs d’antan. Leur complicité sexuelle n’avait en rien été altérée par les années, le sexe entre eux s’apparentait au meilleurs vins français, il devenait meilleur à mesure que les années défilaient. Et les années avaient défilé, à toute vitesse. Si Ezra n’avait pas mis sa vie entre parenthèses lorsque Caitlin avait mis un terme, il n’en avait pas moins conservé cette rancoeur, cette impression d’injustice, de mort prématurée de leur relation. Il était passé à autre chose, Dieu merci ! Pourtant, lorsqu’elle était réapparu dans sa vie, il n’avait cherché aucun prétexte pour la fuir, bien au contraire, il avait sauté à pieds joints pour la retrouver. Comme le besoin de transformer ce point d’orgue qui planait au dessus de leur relation, de l’effacer pour y ajouter ce point final qui avait malgré tout empêché Ezra de commencer une nouvelle relation viable faute de majuscules disponible pour débuter ce nouveau chapitre de sa vie. Recoucher avec Caitlin ce n’était pourtant pas retourner des dizaines de pages en arrière, loin de là. Parce que cette nuit, cette passion, cela n’avait rien a voir avec l’amour qui les avait uni. L’amour qu’avait éprouvé Ezra, tout du moins. Cette nuit sa signifiait rien. Ca n’avait qu’une vocation : permettre la viabilité de leurs futurs échanges professionnels, voués à l’échec jusqu’alors, faute d’avoir apaisé cette tension sexuelle qui planait dans l’air à chaque fois qu’ils étaient dans la même pièce.

Oui, ils avaient succombé au pêcher originel sans penser une seconde aux conséquences. Les jours passaient, et si les griffures sur son corps s’estompaient, le souvenir de cette nuit n’en était que plus tenace. Avant de céder aux caprices de la chair, Caitlin l’obsédait. Désormais, elle hantait chaque heures de ses jours, de ses nuits. Le jeune homme luttait pour se défaire de cette envie de recommencer. Ezra se battait corps et âme, bien décidé à ne pas réitérer l’erreur qu’il avait commise dans le passé : s’attacher à une femme qui ne l’aimerait jamais. Il était si aisé de l’aimer, pourtant, ses souvenirs lui hurlaient de la haïr de tout son être. Tout était flou dans son esprit. Et l’attitude de sa galériste ne l’aidait en rien à déterminer sur quel pied danser. En symbiose totale cette nuit là, elle n’était qu’aigreur et agressivité à son égard depuis. Aujourd’hui encore, elle lui reprocha de bavarder le plus simplement du monde avec sa réceptionniste, Miranda, alors qu’il avait quelques toiles à fignoler. Ezra n’était pas vraiment le genre à se laisser dicter un planning, l’inspiration, il la saisissait au vol lorsqu’elle passait par là. Sa remarque, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, et Ezra ne serait guère prompt à passer l’éponge, ni même la serpillère pour cette fois. « Je sais ce que j’ai à faire, Caitlin.   »
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C'est miiiiiii:
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