DESCRIPTION DU PANIER » De petite taille et de couleur sombre, mais son goût sucré et chocolaté saura vous séduire.
CONTENU » Un assortiment de muffins pépites de chocolat et de fondants au chocolat. Une paire de chaussettes trouée, pour rigoler, cachées sous une tonne de bonbons acidulés. Tuperwares contenant des gaufres maison et deux petits pots : un de confiture à la framboise & un autre de pâte à tartiner. Pour les agrémenter à votre sauce.
THÈME » Imagination, imprévisibilité et gourmandise seront au rendez-vous.  

Shannen s'est laissée tenter par le concours, sans doute vivement influencée par Summer, sa meilleure amie. Elles ont décidé de participer à cet acte de charité dans un commun accord, et elles se sont rendues jusque là-bas ensemble. La cause est importante pour Shannen ; c'est une occasion de soutenir les femmes à qui on inflige un moment de détresse. Elle avait envie de les soutenir en ramassant quelques dons et a confectionné son panier avec soin. Summer et elle se sont mutuellement aidées pour obtenir des idées variées et face à la quantité de gâteaux à réaliser. Elles ont ri aux éclats en imprégnant les meubles de farine, en entreprenant quelques danses sur des intonations dynamiques. Alors c'était presque avec regret qu'elle l'a quittée pour rejoindre le lieu du rendez-vous, parce qu'elle aurait bien désiré finir sa soirée avec elle. Son panier retenu entre les mains, Shannen marche jusqu'à l'intérieur du parc. Elle erre avant de tomber sur le banc rouge qu'elle avait spécifié, et une tête blonde apparaît. Ciaran est tranquillement assis, attendant la créatrice de son panier, et observant de droite à gauche pour la voir apparaître. Shannen ne se retient pas longtemps et commence à rire de bon cœur en s'approchant de lui. « Non c'est pas sérieux ? » Il y avait combien de chances pour qu'il tombe sur elle ? « Encore toi ? » Elle le taquine avec un sourire aux lèvres. « Bon, on va faire avec hein. » Elle tente de le provoquer, le titiller, mais son rire persistant et amusé la trahit tout bonnement. Elle pose son panier en chocolat à côté de lui puis s'assoit. « Faut vraiment que j'envoie un message à Summer. » Elle continue de rire en sortant son portable de sa poche pour écrire : "Putain, j'y crois pas, je me tape ton père. Et toi, tu as dégoté le gros lot ?" Elles avaient parié sur l'identité de l'homme qu'elles obtiendraient ; elles avaient plaisanté et (faussement pour Shannen) espéré croiser la route d'un jeune et charmant garçon. Mais l'adolescente n'est absolument pas déçue, elle ne pouvait rêver mieux.  

Ciaran s’est laissé tenter par le concept de cet évènement autour de la lutte contre le concert. Il a entendu Summer et Shannen durant plusieurs jours, assez pour éveiller sa curiosité et il doit admettre qu’il s’est pris au jeu. Il a misé sur un panier, après avoir soigneusement analysé l’ensemble des propositions. Il a été tenté par plusieurs, les a regardés avec plus attention, mais il doit bien admettre que la promesse d’un piquenique totalement fait maison et composé de sucreries a totalement eu son attention. A tel point qu’il a misé au-dessus de son ami, qui de bonne guerre l’a laissé avoir ce panier. C’est pour la bonne cause, après tout. Alors après avoir obtenu l’enchère sur ce panier dont il ignore tout de la créatrice, il se rend au point de rendez-vous. Une cigarette au coin de ses lèvres, les mains plongés dans les poches de sa veste en cuir, il arpente les ruelles de la ville pour retrouver la demoiselle. Il semble situer le banc évoqué, juste à quelques mètres de l’entrée du parc. Il s’y installe, enflamme une seconde cigarette dès lors que la précédente est consommé. Une sale manie de sa part, mais il patiente jusqu’à la venue de la demoiselle avec qui il compte passer la soirée, sans aucune prise de tête. Son regard arpente les visages qui défilent dans l’espoir d’y percevoir une lueur qui lui indique que c’est elle. Il finit par la trouver et la surprise est totale. Il en manque même de s’étouffer avec la fumée de sa cigarette, ce qui provoque un petit rire nerveux. Une mimique qui se fait plus naturel alors que la réalité s’impose à lui. Cela le fait rire de façon claire et sincère, comme un gosse. « C’est une blague, je crois. » Il déclare avec un sourire franc sur ses lèvres. « Eh oui, encore moi, crevette. » Il admet en usant de sa nonchalance naturelle. « Moi qui espérait une belle femme aux formes délicieuses, je vais faire avec. » Et il ponctue ses propos par un clin d’œil, peu sérieux pour un sou alors que son rire se mêle aux siens. Ils deviennent même l’attention de quelques passants tandis qu’elle prend place à ses côtés. Elle envoie un message à sa fille. « Genre tu es malheureuse avec moi… » Il murmure par-dessus de son épaule contre son oreille dans un rire doux. Si ça ne tenait qu’à lui, il lui aurait mordiller la peau de l’épaule, mais il se contient, déclare simplement en glissant sa cigarette de nouveau aux coins de ses lèvres. « Alors, tu nous as réservé quoi pour ce soir ? J’ai bien misé beaucoup sur ton panier crevette. Il a intérêt à être à la hauteur. » Et il lui donne un petit coup d’épaule avant d’ajouter sur un ton plus sérieux. « Ce que je ne doute pas. » Et il vient doucement presser sa menotte de la sienne dans un geste furtif.

Elle erre dans le parc en portant son panier au chocolat au bout des bras, puis découvre l'identité de son acheteur. Elle rit aux éclats lorsqu'elle croise le regard de Ciaran, son amant caché. Elle n'imaginait pas se trouver devant une tête connue, au contraire elle avait relevé le défi en pensant rencontrer une nouvelle personne. Les coïncidences rendent le monde tout petit.  « Tu me colles décidément à la peau. » Elle sourit en lui lançant un regard à la fois amusé et sincère, dévoilant une vérité sous cette taquinerie. Elle n'est pas capable de se détacher de lui un instant, parce qu'il est toujours là à s'accaparer son attention ou à s'incruster dans ce type de moments. « Et moi je voulais un gars qui possède un minimum de cervelle. Mais on ne peut pas tout avoir dans la vie. » Elle rétorque avec un sourire dédaigneux contre ses lèvres, absolument plus touchée par ce genre de commentaires. Il est habitué de la charrier sur son statut d'adolescente, sur ses courbes peu généreuses. Elle continue de rire, se contentant d'être enjouée de tomber sur lui. Le moment ne sera que plus délicieux. Elle écrit un message à Summer, que le blond semble avoir lui puisqu'il la taquine en murmurant à son oreille. Il se colle contre sa tempe, à tel point que son coeur rate une pulsation. « Et toi tu es pas du tout curieux ! ça te regarde pas ! » Elle n'a pas l'intention de lui donner satisfaction en lui affirmant que si. Pourtant le contact de sa main qui vient frôler la sienne dans un moment d'inattention lui provoque quelques frissons le long de son bras. Il la titille encore et elle sourit intérieurement, attrapant une gaufre entre ses mains avant de lui fourrer entre ses lèvres avec rapidité. Elle profite d'un moment où il ne fume plus. « Avale ça au lieu de provoquer. Ça te fera taire au moins. » Elle éclate de rire en l'apercevant avec ce bout de pâtisserie imposant. « Sinon je pensais laisser l'homme m'embarquer dans ses envies... Faut qu'il bosse un peu quand même. » Elle sourit, prête à se laisser entraîner dans tous les désirs en tête. Elle lâche sa main pour lui attraper la cigarette et aspirer une bouffée pour la recracher. Elle l'observe tendrement et avec défi. Est-il vieux jusqu'au bout des doigts ?

L’amusement provoqué par la situation est si profond que son rire franc s’épand avec force et éclaire son visage, le rendant presque enfantin. Il ne peut s’empêcher d’être à la fois troublé et attiré par cette réalité qui s’impose à eux. « Ce n’est pas déplaisant. » Il déclare avec son petit air taquin qu’il use souvent en sa compagnie. Ses prunelles brillent d’espièglerie face à toutes ces émotions positives qui le traversent. Il ne doute plus que la soirée va être plaisante. Il en a la certitude à cet instant. Alors, ils se cherchent, se taquinent, titillent la fierté de l’autre avec une complicité qui leur est propre. « C’est le risque qu’on prend quand on laisse le hasard choisir pour soi. » Il déclare dans un rire fin en venant l’observer avec amusement tandis qu’elle prend place à ses côtés. Il s’intéresse au contenu du message qu’elle envoie à sa progéniture et il continue de la taquiner, car c’est devenu une mauvaise habitude entre eux. Cela ne l’empêche d’user d’actions douces, mais furtives à son égard. « Je ne fais que m’intéresser aux services que j’ai acquis. » Il se défend de manière faussement outrée avant d’être surpris par l’action de l’adolescente. La gaufre entre ses lèvres, le contact sucré de l’aliment à la capacité de le faire taire. « Elle est bonne, tu as de la chance. » Il déclare en venant la prendre entre ses doigts. Il adopte une posture faussement autoritaire, comme si elle aurait pu être punie dans le cas contraire. « Me mettrais-tu au défi, crevette ? » Il demande avec sérieux en plongeant ses iris claires dans les siennes. Son regard est pénétrant, alors qu’il soulève un sourcil en venant dévorer le reste de sa gaufre. Il la savoure jusqu’au bout avant de venir frôler les doigts de l’adolescente pour glisser de nouveau sa cigarette entre ses lèvres. « Dis-moi pourquoi tu y as mis une chaussette trouée et je pourrais éventuellement te montrer des choses dont tu te souviendras encore longtemps. » Il attise sa curiosité avec expertise, car il a bien des idées qui lui viennent en tête.   

Lorsqu'ils se retrouvent sous une forme de coïncidence, les deux ne perdent pas un instant pour déclencher les taquineries. Elles se glissent de leurs bouches avec naturel, sans relâche, et leurs rires se mêlent à cet amusement. « Ça dépend pour qui. » Elle esquisse un sourire provocateur, prête à entendre une nouvelle pique. Ce n'est pas déplaisant non plus de le sentir si imposant dans son esprit, dans son cœur, mais elle adore l'emmerder. « Le Destin est mal foutu parfois. » Elle rétorque en soupirant faussement, sans commenter le fait que leur comédie est presque grotesque. En tout cas elle les amuse. « Dis comme ça, j'ai l'impression que tu m'as achetée pour des services peu recommandables. » Elle rigole avant de lui fourrer une gaufre dans la bouche pour faire taire ses âneries. La manœuvre semble fonctionner même s'il revient à la charge avec un air faussement autoritaire. « Pourquoi, tu allais te venger sinon ? » Finalement elle titille son côté joueur, le défie de leur trouver une occupation intéressante. Elle a envie d'être surprise, qu'il dépasse ses airs de vieillard pour devenir cet enfant éternellement rêveur qu'il contient souvent en lui. « Complètement, le vioc. » Elle relève un sourcil à son tour, répondant à son attaque et le défiant. Elle le laisse savourer la pâtisserie et reprendre sa cigarette. Elle rit quand elle lui pose la question sur la chaussette trouée placée dans le panier. « On s'amusait avec Summer, à trouver un objet de mauvaise surprise. Le cadeau débile qui tenterait personne, pour voir si le panier partirait quand même. Entre deux, je l'aidais à plier votre linge, et on a commencé une bataille de chaussettes. Une paire s'est retrouvée dans le panier, ça semblait être l'idée du siècle ! On a remarqué qu'après que c'étaient les tiennes et qu'elles sont trouées. Au moins si tu voulais les rafistoler, tu sais où elles sont ! » Elle continue de rire en racontant l'épisode de la veille. Elle laisse planer quelques secondes avant de reprendre, bouffée par la curiosité : « Alors tu as quoi en tête, petit mystérieux ? » Elle demande en le toisant avec un sourire.

« Je te trouve bien arrogante, crevette ! » Il la provoque avec douceur, de son regard brillant de malice. Leur complicité éclate avec spontanéité sans qu’ils n’en prennent réellement conscience. C’est une telle habitude entre eux, ponctués entre moments d’enfantillage et de tendresse amoureuse. « A qui le dis-tu ! » C’est ancré dans la nature même de leur nouvelle relation et Ciaran goute de nouveau à la douceur d’une relation amoureuse aux côtés de cette adolescente à la fois rafraichissante, agaçante, mais terriblement attendrissante. Il est résolument sous son charme et ne peut rien pour aller contre cette réalité. « Ne me tente pas trop, je pourrais être tenté. » Et il rit en harmonie avec elle, aux éclats. Ses propos cachent une certaine réalité qu’aucun des deux ignorent. Ils s’aiment et le désir s’immisce naturellement dans tous les échanges qu’ils échangent. C’est une réalité. Elle le fait taire par une gourmandise qu’il savoure à sa juste valeur. « Possible. Je suis un homme très exigeant. » Il insiste sur cette non vérité avec un sourire mutin. Il est évident qu’il est loin de l’homme qu’il dépeint. Du moins sur ce plan-là. D’ailleurs, cela n’empêche pas la demoiselle de titiller sa fierté, de le mettre au défi et il est prêt à le relever et titille à son tour la curiosité de l’adolescente. « Et en plus, mademoiselle est kleptomane de chaussettes trouées. » Il la taquine de nouveau de son regard brillant de malice, bien qu’il trouve l’histoire particulièrement amusante. « Je ne sais pas si tu mérites cette découverte. » Il lâche en haussant un sourcil de manière amusée. Son rire s’épanche d’entre ses lèvres alors qu’il vient se relever en écrasant sa cigarette au sol avant de jeter le mégot dans une poubelle proche. « Tu me suis ? » Il demande en l’invitant d’un signe de tête à le suivre. « Ou tu as peur de moi ? » Il ne se lasse pas de la taquiner tel un gamin qu’il redevient naturellement à ses côtés et il doit bien admettre que cela fait un bien fou.  

Shannen s'était tracassée à l'idée que l'entente ne s'établisse pas avec son partenaire, mais elle est rapidement envahie par l'amusement aux côtés de Ciaran. C'est le compagnon idéal pour apprécier une ambiance chaleureuse et une soirée particulière. Il attribue une touche d'humour à chacune de ses remarques et ils n'en finissent plus de se charrier avec tendresse. L'adolescente lève souvent les yeux au ciel, ou hausse un sourcil dans un air dédaigneux. Juste pour pointer ses âneries du doigt, feignant la lassitude alors qu'elle est profondément amusée. « Et toi bien insolent, l'asperge ! » Ils ne cessent de se taquiner, à mélanger leurs rires dans un écho agréable qui attise la curiosité des passants. « Tu rêves, j'aurais trop l'impression d'être une pute ! » Elle s'exclame avec franchise, puis continue de rire en songeant à la frustration qu'elle pourrait lui infliger - et qui provoquerait cet air boudeur qu'il arbore fréquemment sur son visage. « Comme si tu doutais de mes capacités culinaires ! » Elle a déjà entrepris quelques gâteaux certains week-ends où Ciaran lui rend visite chez elle, lorsque sa mère s'absente la nuit pour bosser. Elle le gâte chaque fois, alors son exigence feinte l'amuse beaucoup. « Y'en a qui volent des chaussettes trouées, et d'autres qui sont des Pedobears... il faut tout pour faire un monde ! » Elle rétorque, l'amusement collé sur son expression faciale. C'est un surnom qu'elle lui octroie lorsqu'elle possède la profonde envie de l'emmerde. Elle rit de bon cœur avant de l'apercevoir se relever du banc, éteindre sa cigarette contre le son pour la jeter ensuite à la poubelle. Il l'invite à le suivre, avant de poursuivre avec une taquinerie. « Tant que tu n'essayes pas de m'attirer avec un bonbon. » Elle sourit en attrapant son panier rempli de friandises. « Je devais peut-être m'inquiéter, tu en as plein là-dedans ! » Elle commence à marcher à côté de lui. « Où est-ce que tu m'emmènes ? Dans une rue sombre et glauque ? » Elle lui donne le rôle du pervers jusqu'au bout, mais il l'a bien mérité.

L’ambiance bonne enfance se poursuit entre les deux amants avec une espièglerie qui leur est propre. Ils rient, se taquinent, titillent la fierté de l’autre et le provoque. Tout n’est fait que pour les amuser et rendre leur complicité que plus puissante. L’affection qu’ils se portent s’affiche sans pudeur, tout en demeurant particulièrement sage. Il est évident qu’ils se connaissent, ont une relation assez intime pour se bagarrer comme deux enfants malgré leur différence d’âge évident, mais ils ne semblent pas s’inquiéter du regard qui peut peser sur eux. Sans doute parce que les passants se font rares. Ils se sentent plus libres d’être ce qu’ils sont. « Tout de suite les grands mots. » Il déclare en riant en haussant les yeux au ciel. « Tu serais juste la meilleure sucrerie à dévorer. » Il murmure contre son oreille dans une voix plus charmeuse et douce. C’est une réalité qu’il admet à l’adolescente, bien que leur chamaillerie continue et les plonge dans cette ambiance enfantine et si rafraichissante. Elle prend même le risque de lui attribuer ce surnom qui l’amuse comme l’agace parfois. « Exactement. Il y a aussi des filles qui aiment les pedobears, après tout ! Et elles n’ont pas l’air malheureuses. » Il ne se laisse pas désorienter par cette provocation et réplique avec brio dans un sourire narquois. Elle est directement concernée par cette réalité, mais pour répondre au défi qu’elle lui lance, il s’applique à l’inviter à le suivre. « Comme quoi, tu le cherches, crevette. » Il hausse les épaules en haussant les sourcils avec amusement. Son rire s’épand de nouveau à ses propos. « Presque. Le bord de la rivière sur un ponton. A ta place, je m’inquièterai. » Et il sifflote en plongeant son regard brillant et pénétrant dans le sien. « T’es prête à prendre le risque ? » Il déclare simplement en lui donnant un petit coup d’épaule avant de frôler sa menotte. Juste pour créer subtilement le contact sans le faire vraiment.

Leurs rires se mêlent, leurs taquineries fusent, pour les plonger dans une symbiose idéale que Shannen n'aurait à peine osé imaginer. Elle se régale auprès de son compagnon de soirée, cet amant exceptionnel avec qui s'est formé une réelle complicité. Elle s'enfonce dedans sans crainte, savourant l'ambiance chaleureuse dans laquelle ils sont imprégnés. « Sauf que la crevette n'est pas à vendre, ni prévue dans le lot ! » Elle rétorque pour retirer tous les espoirs qu'il fige au creux de sa tête. Ce n'est qu'une façade mais a bien l'intention de se comporter comme elle l'aurait fait avec un autre partenaire. Pas question de le laisser croire que son corps faisait partie du panier, même si l'envie d'être savourée avec gourmandise n'est pas déplaisante. « Non, elles ont plutôt l'air contraintes et forcées de céder aux caprices du Pedobear. » Elle réplique avec arrogance, lui attribuant le rôle du pédophile sans relâche. Elle s'amuse sur ce sujet épineux, jugeant qu'aucun tabou ne doit s'imposer à eux. Ciaran finit par avoir une idée en tête, sans l'expliquer plus précisément. Elle le suit avec ce sourire collé aux lèvres, prête à découvrir et se laisser surprendre. « Tu vas me dévergonder puis me pousser dedans ensuite ? Qu'est-ce qu'on va faire là-bas ? » Elle le taquine avant de reprendre plus sérieusement, pour connaître les raisons qui le poussent à les conduire jusqu'à la rivière. Ciaran est un mystère qui reste à élucider. « Prête, tu me prends pour une enfant ? Je sais me battre ! » Elle aimerait lui rendre son coup d'épaule pour lui dévoiler sa force légendaire (de mouche), mais le panier qu'elle tient entre ses mains menace de s'effondrer au sol au moindre mouvement précipité. « Et techniquement, c'est moi qui ai réussi à t'attirer avec des bonbons. Et donc toi qui devrais avoir peur. » Elle lui fait réaliser avec un large sourire contre ses lèvres, ravie d'inverser la situation. Elle sent sa main frôler la sienne un instant, elle lui sourit, mais se contente d'avancer vers ce mystère.