bob & sully

Hey I'm not giving up today Theres nothing getting in my way And if you knock knock me over I will get back up again Oh! If something goes a little wrong Well you can go ahead and bring it on Cause if you knock knock me over, I will get back up again Woah! oh oh oh, get back up again

CALEBBBBBBBBBBBBBBBB ! » cette voix qui tambourine derrière la porte. Je sens que je suis mort. Il y a quelques instants, j'étais au calme, en train de ranger. Je sais que Jules va me faire une réflexion en rentrant, comme quoi je passe trop de temps à ranger. Il dit que ça l'agace, mais je ne peux pas m'en empêcher. Je ne suis pas aussi maniaque que Caiti, mais j'aime bien me sentir utile. Et je déteste tourner en rond, je ressasse mes pensées, encore et encore, et encore … Autant dire que c'est mauvais pour moi. J'ai besoin de m'occuper l'esprit, donc pour ça : du ménage. Ce qui agace mon frère, mais pour ma défense lui et le chien vivent dans une porcherie. Et je ne dis pas ça pour de faux, c'était vraiment une porcherie avant mon passage. Des bouteilles qui jonchaient sur le sol, ainsi que des habits. Jules ne change décidément pas, d'un côté ça me rassure, mais d'un autre, il serait temps qu'il soit un peu plus ordonné. En même temps, Izzy n'est pas aussi ordonnée que lui. Ils font la pair. Tout ça pour dire que j'étais tranquillement en train de penser à rien. Faire le vide dans ma tête, quand j'ai entendu tambouriner à la porte. Je n'ai pas attendu plusieurs secondes avant que la personne ne se fasse entendre. J'aurais dû m'en douter. Je me demande d'ailleurs comment elle a fait pour ne pas venir plus tôt. Elle est au courant des événements de ma vie, parfois avant moi, flippant. Là elle est … là mais avec du retard. Pour sa défense, je n'ai prévenu personne. Je ne tiens pas à faire une annonce, juste pour dire que j'ai quitté le domicile conjugal. Pour combien de temps ? Rien n'est sûr. J'ai besoin de temps, de me concentrer sur moi. D'après Jules, ça ne peut me faire que du bien. Il faut que je devienne égoïste, que j'oublie les autres, c'est pour ça qu'il m'a accueilli à bras ouvert. J'ai eu un doute pendant un moment qu'il regrettait son geste, surtout lorsqu'il a vu l'appartement transformer. Il sait que je l'aime, et inversement, c'est notre façon de faire. Le temps est passé, mes fringues ont manqué et la trouille de retourner à la maison s'est fait grandir. C'est pourquoi j'ai demandé à Izzy de m'aider… enfin je comptais lui demander, mais je crois que notre télépathie m'a devancé. Ou alors, elle a appris, mais par qui ? Jules ? Éventuellement. « SULLY SI TU OUVRES PAS JE LA DÉFONCE ! » C'est qu'elle devient enrager et moi je me fais long. J'ai perdu la notion du temps, la faute à mes pensées qui m'ont accaparé, mais il fallait bien que j'explique comment elle est arrivée ici. Qu'elle s'excite sur la porte de l'appartement de mon frère. Heureusement, j'ai fermé, oui je ne suis pas comme Jules. Je n'aime pas laisser une porte ouverte. On ne sait jamais qui peut entrer … J'en ai eu la preuve y a pas si longtemps. Pas qu'il me soit arriver quelque chose de grave, mais bon je préfère ma petite tranquillité. Mince, il faut que je m'active, les coups se sont stoppés. Je n'aime pas ça ! Ça sent pas bon lorsqu'elle est calme. Je m'avance vers la porte, plus de sons derrière, quand je dis que ça ne sent pas bon. Elle me prépare quoi. J'ouvre la porte et là une folle rousse déboule, je vois d'abord son épaule. Elle atterrie dans le mur. Je regarde le départ, puis l'arrivée. Je n'ai pas tout compris … Quoiqu'elle voulait peut-être vraiment défoncer la porte. Elle m'a fait une réplique des flics dans les séries policières. Le hic, c'est que j'ai ouvert avant qu'elle se déboîte l'épaule. Je la regarde reprendre ses esprits, tout en refermant la porte. Je sens que ça va être ma fête et j'ai peur d'avance. « Tu n'as rien .. » lui dis-je en déglutissant … Il manquerait plus qu'elle se soit casser quelque chose. Je m'en voudrais si c'était le cas. Elle secoue la tête, je n'ai pas l'impression qu'elle se soit casser quelque chose. Un bon point. Le procès va arriver. « Je suis désolé de ne pas t'avoir prévenu ! » J'anticipe. Je tiens un minimum à ma vie et je vois que ça la désoriente dans son monologue. « J'allais te le dire, je te jure, j'allais même te demander de me ramener des affaires. » Pour une fois, je parle et plus qu'elle. J'accapare la discussion, la prenant de cours, je la connais, elle me connaît. Elle sait que je ne fais pas souvent ce genre de chose. C'est-elle qui parle le plus dans notre duo. Si je fais ça, c'est pour lui dire que c'est vrai, je suis désolé de ne pas l'avoir prévenu plus tôt. Je suis désorienté, perdu, égaré … J'essaie de mettre de l'ordre dans ce fouili-fouili qu'est ma vie en ce moment … Et autant dire que ce n'est pas gagné.

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Hey I'm not giving up today Theres nothing getting in my way And if you knock knock me over I will get back up again Oh! If something goes a little wrong Well you can go ahead and bring it on Cause if you knock knock me over, I will get back up again Woah! oh oh oh, get back up again

« WHAT. THE. FUCK ! » Assise à la table à fond dans ses bouquins, Maya s'arrêta un moment pour lever la tête vers Izzy, confuse. Avec le temps, ses colocataires s'étaient habitués à sa façon d'être. Même qu'Aiden la soupçonnait d'avoir le symptôme de la tourette, mais non. Elle a déjà été testé, elle n'avait qu'un déficit d'attention, rien de bien grave. Après un moment, ils avaient tout simplement arrêter de poser des questions, car ce qui semblait grave ne l'était pas. Cette fois-ci, ce n'était pas une fausse alarme. Elle sentait son coeur battre de plus en plus vite alors qu'elle relisait à plusieurs reprises le message de Jules. Caleb... Chez lui... Depuis quelques jours... C'était une mauvaise blague ? D'où elle n'était pas au courant que son meilleur ami avait quitter son domicile ? Non, mais... C'est vrai que ces derniers temps, elle avait été un peu occupé de son côté et n'avait pas eu trop le temps de s'occuper de son meilleur ami. À cette pensée, un brin de culpabilité l'envahi. Croyait-il qu'elle l'avait abandonné ? La boudait-il ? Non... Ça ne devait pas être le cas. S'il avait répondu à son SMS hier, il ne devait pas lui en vouloir. Non ? Qu'il lui en veuille ou pas, reste qu'il ne lui avait pas mentionné son départ, ce qui est assez important comme détail ! Si quelqu'un devait bouder, c'était elle ! Sur ce, elle se leva, pressée, et enfila son manteau par dessus son pyjama. Pas le temps de changer de vêtement. Puis, ce n'est pas comme si elle allait à un rencard, ce n'était que Caleb. Il a vu pire le pauvre. En quittant l'appartement, elle claqua la porte derrière elle, laissant Maya encore plus confuse dans la salle à manger.

« CALEBBBBBBBBBBBBBBBB ! » La paume de sa main s'écrasait contre la porte et s'intensifiait à chaque coup. Elle n'allait pas arrêter tant qu'on ne lui ouvre pas la porte. Personne ne vint, alors elle y alla à deux mains, mais toujours rien. « SULLY SI TU OUVRES PAS JE LA DÉFONCE ! » Oh et elle comptait bien le faire ! Il ne la croyait pas, hein ? C'est pourquoi qu'il n'ouvrait pas. Attend une minute. Fallait pas la juger d'après sa petite taille. Deux pas de recule, elle tourna légèrement le corps vers la droite pour mettre son épaule, prête à charger contre la porte. Au pire, si elle n'arrivait pas à la défoncer, il allait bien se bouger le cul à l'entendre planter dedans. Un... Deux... Trois... Go ! Les yeux fermés, elle se lança, redoutant le moment où son épaule allait entrer en contact avec la porte, mais ne remarqua pas que Caleb avait finalement décider de venir ouvrir. Bravo pour le timing ! Donc, au lieu de se prendre la porte, elle se prit le mur. Elle lâcha une plainte et vint se masser l'épaule en grimaçant. « Tu n'as rien .. » En colère, elle le foudroya du regard. « Je viens d'me planter dans le mur, t'en penses quoi ! » Oui, étant son idée, elle était à blâmer pour son épaule, mais reste que s'il avait ouvert la porte la première fois, elle ne se serait pas rendu là. Donc, il était fautif aussi. « Je suis désolé de ne pas t'avoir prévenu ! J'allais te le dire, je te jure, j'allais même te demander de me ramener des affaires. » À ces mots, elle se met à rire, mais pas de façon comique, non. Ça lui donnait plutôt l'air sadique en fait. « Te ramener des affaires ? T'es sérieux ? J'pas ton valet ! » Enfin.. oui, elle était souvent et elle aimait bien l'être, mais la situation était différente. Très différente. Pourquoi ne l'avait-il pas prévu à la minute qu'il l'a fait ? Izzy redoutait souvent le jour où son meilleur ami n'aurait plus besoin d'elle et en ce moment, elle sentait que c'était légèrement le cas. Jules était de retour, alors pourquoi demander de l'aide à sa meilleure amie quand le grand frère est là, hein ! Non, elle n'allait pas l'accepté, car elle était celle qui avait été là pour lui ces derniers douze ans, pas Jules. C'est difficile pour lui ces derniers temps, elle le sait, mais ce n'est pas une raison de ne pas l'avertir. Elle s'avança jusque dans le salon et se fit face à son ami, une main sur les hanches tandis que l'autre bougeait dans tous les sens à chaque mot. « Un message ! C'est simple ! Mais noooooon... J'dois l'apprendre de Jules ! J'ai l'air de quoi, moi ? » enchaîna-t-elle en haussant la voix, comme elle le faisait depuis son arrivée. À voir la tête de Caleb, elle savait qu'il était sincère, qu'il ne voulait pas la vexer, mais ça reste quand même le cas. Elle finit par inspirer profondément pour se calmer. Comme son père lui a souvent dit « s'engueuler ne mène à rien ». « Je suis désolé, je devrais pas te crier après comme ça. Je sais que c'est compliqué ces temps-ci.... Mais on se dit toujours tout alors j'aime pas sentir que tu me caches des choses. Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu voulais partir ? » Après tout, si quelqu'un l'aurait aidé, c'était elle ! Depuis le temps qu'elle attend ce moment...

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Je la regarde. Je regarde mon Izzy qui m'en veut. Je le vois dans son visage, son regard qui m'indique qu'elle a été blessé par mon geste. Je la connais. Bon en même temps, elle souffre aussi, mais là pour le coup, je n'y suis pour rien. Ce n'est pas ma faute si je suis pas rapide, ça je l'ai toujours été. Et puis je lui ai pas demande de vouloir défoncer la porte. Je n'y peux rien, si elle n'est pas patiente, quoique ? Depuis le temps que je la connais, j'aurais dû le savoir, tout comme elle devrait savoir que lorsque je me mets à penser … et bien je pars loin. Trop loin. Ce qui fait que j'ai besoin de temps pour revenir sur la terre ferme. Je m'en veux de la voir ainsi. Ces derniers temps, je fous vraiment tout en l'air. J'essaie d'ouvrir la bouche, mais elle n'est pas décidée à me laisser parler. Je pense qu'elle a besoin d'expulser son mécontentement, alors je me tais. Ça c'est quelque chose que je sais faire et que je fais très bien. « Un message ! C'est simple ! Mais noooooon... J'dois l'apprendre de Jules ! J'ai l'air de quoi, moi ? »  Elle marque un point, mais pour ma défense, ça ne fait pas longtemps que je suis là. Et puis Jules m'a pris mon téléphone les premières vingt quatre heures. Il avait soit disant peur que je replonge dans mes travers. Et aussi je devais penser à rien, ce qui ne fut pas une chose facile. Sauf qu'elle a raison, je n'ai aucune excuse. Ce n'est pas nous. On a jamais fonctionné ainsi. Je me racle la gorge et baisse les yeux. Si elle compte m'affronter ainsi, je ne pense pas le supporter bien longtemps. « Je suis désolé, je devrais pas te crier après comme ça. Je sais que c'est compliqué ces temps-ci.... Mais on se dit toujours tout alors j'aime pas sentir que tu me caches des choses. Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu voulais partir ? »  je sens à sa voix qu'elle est un peu plus douce, mais elle m'en veut encore. Normal, c'est Izzy et elle a la dent dure. Plus c'est petit et plus c'est rancunier. Je soupire et me dirige vers elle. L'invitant à me suivre dans ce que mon frère appelle : salon. Passant une main dans mes cheveux. Je n'ai pas d'excuses par rapport à mon comportement. Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête en ce moment, c'est le bordel. Et pas qu'un peu. Tout se mélange et je n'arrive plus à savoir où je dois aller. « C'est pas toi Bob, c'est moi. » On installe les bases, je la regarde, l'air de dire : je n'ai pas fini minute. Oui parce que je la connais, elle va enchaîner. « Je sais que tu es blessée et je le comprends, je t'ai jamais fait un truc comme ça … t'as le droit de m'en vouloir autant que tu veux et même si tu veux me frapper, vas-y ! Si ça peut te faire du bien. » Il paraît que se défouler physiquement ça fait toujours du bien. Bon j'espère juste qu'elle va y aller en douceur. Et puis autant souffrir physiquement à deux. « Tout s'est enchaîné super vite… j'ai rien compris. Un coup j'étais en réunion et l'espace d'après je vidais mes tripes en bas du bâtiment et puis après j'ai atterri ici. J'ai vidé mon sac sur Jules. Je sais que j'aurais dû venir vers toi, mais j'ai rien à te reprocher. Alors que là… là mes pas m'ont entraîné ici... » je me racle la gorge, reprenant un peu mon souffle. « J'ai pas voulu te blesser j'te promets. C'était pas voulu, j'ai rien décidé sur la suite. Jules m'a dit que je devais devenir égoïste et que je pouvais rester ici car apparemment j'en ai besoin ... » elle m'écoute et ne dit rien. Je ne sais pas si c'est bon ou pas. Toujours est-il que je continue. « Je suis perdu Bobby. J'ai peur de ce que je ressens et de ce qui m'a advenir de moi. C'est la première fois que je me sens autant perdu. J'évite mon père. J'évite Caiti. »Je sens la boule qui remonte. Je me contiens un peu. « T'avais raison… je suis pas heureux, enfin j'étais pas heureux et et et … je crois que ... » j'essuie une larme qui est sortie toute seule. « je crois que je tiens plus à lui que je veux le laisser croire ... » Je revois son visage m'apparaître.. notre baiser. J'ai beau l'air être un peu plus calme que ces derniers jours… « Je suis désolé Izzy... » finis-je par lui dire, prêt à ouvrir les vannes… je ne supporterais pas qu'elle m'en veuille un peu plus longtemps. « t'avais raison.. j'suis qu'un pantin ... » c'est ce que j'ai toujours été. Suivant les directives des gens et m'oubliant. Toujours et encore…

bob & sully

Hey I'm not giving up today Theres nothing getting in my way And if you knock knock me over I will get back up again Oh! If something goes a little wrong Well you can go ahead and bring it on Cause if you knock knock me over, I will get back up again Woah! oh oh oh, get back up again

Ces derniers temps, elle se sentait assez inutile auprès de Caleb. Elle savait très bien qu’il n’allait pas bien et elle faisait son possible pour lui remonter le moral. Disons que sa principale qualité était de faire sourire les gens et de leur changer les idées. Par contre, dans cette situation, on pouvait quasiment la comparer à l’alcool. En sa compagnie, nous arrivons à oublier nos préoccupations et rigoler un peu, mais une fois de retour à la réalité, nous sombrons à nouveau. Avec Caleb, elle faisait ce qu’elle pouvait, mais cela ne changeait pas sa situation. Qu’elle soit dans sa vie ou non, il était coincé dans ce dilemme et elle ne pouvait rien y faire. Honnêtement, il n’y a rien de plus frustrant en tant que meilleure amie, de rester debout les bras croisés à espérer qu’il fasse les bons choix. Le forcer à choisir n’était pas la solution. Non. Elle pouvait traiter sa fiancée de connasse, lui dire qu’il devrait la laisser tomber, mais au final peu importe, elle respectait ses choix. Après tout, il restait Sully, en couple avec une connasse ou pas, rien ne changera ce qu’elle ressent pour lui. Elle lui avait laissé son espace, même s’il ne l’avait pas particulièrement demandé. Il était confus et les commentaires inutiles de la Cartwright n’aidait en rien. Sauf que cela ne voulait pas dire qu’elle se foutait de ce qu’il faisait. Ça elle ne le digérait pas. Ce n’était peut-être pas le truc le plus grave, mais c’était le principe. Ils se sont promis de se dire la vérité et jusqu’à maintenant, ils n’avaient jamais trahi cette promesse. Bon peut-être quelques petits détails inutiles, mais comme tout le monde. Les détails importants, ils ne se les cachaient jamais. « C'est pas toi Bob, c'est moi. » Cette phrase, elle la détestait. On aurait dit qu’il voulait rompre avec elle. La phrase typique quoi ! S’apprêtant à rétorquer, le regard qui lui lança la stoppa dans son élan. Il la connaissait trop bien, ça pouvait être chiant. Il enchaine et elle écoute, rétorquant dans ses pensées pour ne pas l’interrompre. « Jules m'a dit que je devais devenir égoïste et que je pouvais rester ici car apparemment j'en ai besoin ... » Bon, là, il y a de quoi le prendre personnel. Cela fait mille ans qu’elle lui dit la même chose, Jules se ramène et il a tous les mérites. Oui, elle est possessive et aime avoir des mérites pour certaines choses de temps en temps. Ce n’était pas comme si elle accomplissait grand-chose dans sa vie, alors aider son meilleur ami était sa mission principale. M’enfin bref… Caleb avait finalement fait de quoi pour lui, elle en était bien heureuse.  Toujours dans sa lancée, il enchaînait, mais pas sur des excuses cette fois. Ils se confiaient et elle sentit son cœur se resserrer sous sa poitrine. Son empathie lui donnait envie de pleurer à son tour. Malgré sa joie de vivre, elle avait la larme facile surtout quand Sully s’y mettait. Les deux avaient cette connexion qui les unissait et vivaient leurs émotions ensemble. « t'avais raison.. j'suis qu'un pantin ... » Sur ces paroles, elle le regarda. Il était sur le point de craquer et sur un coup de tête, elle le gifla de sa main droite. « Hey ! T’es pas un pantin, OK ? » Elle était la seule qui pouvait le traiter de pantin, il ne pouvait pas se rabaisser lui-même. Ouais, non, dans sa tête à elle, c’est logique. « Peut-être un peu, mais c'pas grave. » C'est vrai que Caleb se laissait contrôler par les autres, mais c'était pour ne pas les décevoir. C'était noble de sa part. « Jules est parti… t’étais seul avec ton père. T’as pas eu le choix ! » Enfin, si, il l’a eu, mais d’un côté, elle pouvait le comprendre. Son père était insistant – et intimidant – lui dire refuser quelque chose était difficile. Surtout après ce qu’avait vécu Jules, il est normal que Caleb ait décidé de se mettre de son bord. Personne ne voulait fâcher monsieur Barnes. Oh non ! « Mais Jules a raison, même si ça fait dix mille fois que j’te le dis. » Tant qu’à y être, autant lui faire la remarque, non ? « Ton bonheur vaut mieux que le sien Sully. » Elle lui glissa un mince sourire. « Et pour ce qui est de Jasper, t’en fais pas. Faut juste… Prendre ton temps. C’est tout. C’est nouveau pour toi, ça fait peur, mais ce n’est rien. »