Halloween est un événement que Shannen apprécie célébrer depuis des années. C'est une manière de retrouver ses amis, de savourer un instant obscur mêlé aux rires et sourires émerveillés. C'est un moyen aussi détourné d'avoir une bonne raison pour se gaver de sucreries, notamment des bonbons à la framboise ou du chocolat. Alors avec Summer, sa meilleure amie, elle se livre à une journée spectaculaire, alternant entre fous rire et angoisses démesurées. Elles ont débuté par se préparer, de sorte à engendrer un élan de frayeur chez les personnes qu'elles croiseraient. Shannen a usé d'un faux sang pour s'en étaler partout sur le corps et ses vêtements, comme si elle était une sanguinaire qui avait commis les crimes les plus terribles. Cela semble avoir fait son effet auprès des habitants à qui elles ont demandé des cochonneries. Et lorsqu'enfin, la lassitude commune du "un bonbon ou un sort !" fut atteinte, les deux gamines se sont rendues jusqu'à une boutique pour acheter quelques paquets de bonbons, qu'elles ont distribué aux adolescents qui toquaient à la porte des O'Malley. Rires assurés pour les deux demoiselles, peu effrayées par les déguisements parfois très recherchés. Elles ont alors instauré un jeu de devinettes par rapport à leurs costumes, et celle qui réussissait à trouver le plus rapidement possible le personnage copié, gagnait une poignée de bonbons du paquet de l'autre. Shannen s'est bien amusée au cours de cette journée, mais la soirée a éteint leurs rires pour laisser place à la nervosité générale. Les sursauts, les cris et la peur étaient au rendez-vous. Et puis le beau Ciaran est revenu de son boulot et ils ont regardé un dernier film avec lui. Elle a attendu son arrivée toute la soirée, avec cette impatience grandissant au creux de son ventre. Elle aurait aimé se blottir au creux de ses bras pour se sentir plus en sécurité, devant ces images pleines de sang, d'horreur et de monstres diaboliques. Mais elle n'en avait pas le droit. Alors elle a seulement trouvé le prétexte de lui piquer son portable, comme elle lui avait spécifié dans un de ses messages, pour le cacher quelque part dans l'appartement, afin de se divertir et d'éloigner l'angoisse qui la submergeait. Juste pour un instant. Après l'avoir fait chercher longuement, elle lui a indiqué l'endroit qui le dissimulait puis ils se sont concentrés de nouveau sur le film mouvementé. Alors lorsque la fin arrive, Shannen se sent soulagée que cet épisode soit conclu. Summer et elle se dirigent dans la chambre pour gagner un sommeil mérité. Elles discutent avant de beaux garçons, surveillent les comptes instagram de leurs célébrités favorites, avant que Summer ne s'endorme. Pourtant, la blonde, elle, demeure éveillée et ne parvient pas à roupiller. Elle se tourne dans le lit, remue de plus bel, et cherche tant bien que mal le sommeil sans jamais réussir à le toucher ne serait-ce que du bout des doigts. Encore terrifiée par les images qui se faufilent dans son esprit, Shannen est incapable de chasser l'angoisse qui l'envahit. Ne désirant pas réveiller son amie, elle décide de se tourner vers Ciaran, en espérant vivement qu'il ne soit pas encore endormi. Elle sait qu'il est sujet aux insomnies et pour une fois, elle aimerait qu'il en subisse de nouveau une ce soir. Elle aimerait seulement être apaisée, songer à des choses plus gaies que les esprits sanguinaires qui maintenaient la terreur à l'intérieur de leurs films. Alors elle toque doucement à sa porte légèrement entrouverte, avant de la pousser quelque peu pour passer sa tête blonde à travers. Elle tente de croiser son regard dans la pièce obscure. « Cia'... Est-ce que tu dors ? » Elle murmure d'une voix faible pour ne pas le réveiller au cas où il dort.

Sa cigarette au coin des lèvres, ou savoure les effets embaumeurs et satisfaisant de cette drogue addictive. La musique diffusée dans ses oreilles lui offre une sensation de plénitude profonde. Il se laisse porter par la mélodie qui envahit son esprit. Il se détend à son écoute, un sourire niché sur ses lèvres. Il repense à ce qu’il s’est passé au cours de la soirée. Il apprécie passer du temps en compagnie de ses deux jeunes filles en fleur. Il était amusant de les voir frémir d’horreur, sursauter lorsque le suspense était trop fort. Il doit bien avouer qu’il s’est bien joué d’elles, mais comme à ses habitudes, Shannen a su tirer la situation à son avantage. Sa vengeance fut préméditée et bien qu’il se fût efforcé de rester sur ses gardes, elle l’a dupé. Elle l’a nargué en lui volant son téléphone, l’a caché de façon sournoise au sein de l’appartement pour qu’il ne puisse pas réaliser ses projets de garder des traces de leurs peurs. Ses photos dossiers dont il aurait pu disposer pour détenir un moyen de pression. Cette activité a semblé beaucoup plaire à l’adolescente, qui l’a fait tourner en bourrique. Il revoit parfaitement la lueur malicieuse de ses prunelles claires, ce sourire franc et fier d’avoir accompli son méfait. Une attitude insolente, narquoise, qui irrite tout comme elle l’attire. Sur le moment, elle lui a fait presque regretter de ne pas être resté avec ses créatures divines qui lui faisaient de l’œil, mais son côté paternel l’a conduit à revenir au foyer. Il n’aime pas savoir sa fille seule à l’appartement. Bien qu’il y ait Shannen, il n’en reste pas moins qu’il peut arriver n’importe quoi. Peut-être est-ce des excuses qu’il se donne juste pour passer du temps indirectement avec cette adolescente au comportement présomptueux ? Il ne l’avouera pas, mas il doit bien admettre que la complicité nouée avec la demoiselle l’attire. Elle devient même dangereuse pour lui depuis ce jour où leurs regards se sont croisés pendant qu’il prenait les reins d’une autre femme. Il ne peut effacer de sa mémoire que son orgasme fut atteint que lorsqu’il a songé à ses traits juvéniles, à son visage tiré par le plaisir. Il se pince la lèvre, déglutit en venant poser un de ses bras sur son front. Il ferme ses paupières, efface ces pensées de son esprit. Il se concentre sur la musique, vient faire tomber la cendre de sa cigarette dans son cendrier. Seulement, une silhouette féminine le déconcentre de son action. Ses prunelles découvrent Shannen dans l’entrebâillement de la porte de sa chambre. Elle est vêtue de sa robe de nuit. Son regard rencontre le sien, retire un de ses écouteurs pour pouvoir l’entendre. « Oui ? Qu’est-ce qu’il y a ? » Il la questionne, résolument surpris par son intrusion dans sa chambre. D’autant plus, en vue de leur dernière entrevue privée. « Ne te moque pas de moi... Mais j'ai la trouille... Et Summer s'est endormie. Je peux, dormir avec toi dis ? » Elle lui annonce de sa petite voix. Cela lui soutire un sourire immédiatement. Il étouffe un rire amusé, mais ses prunelles sont brillantes de malice. « Moi ? Me moquer de toi ? Quelle idée. » Il lance en se redressant légèrement dans son lit. Il lui fait un petit clin d’œil complice, tandis que son corps pratiquement nu s’offre à la vue de l’adolescente. Il ne sait pas si c’est une bonne idée de lui laisser l’opportunité de se rapprocher de lui après ce qu’il s’est passé la dernière fois, mais il ne peut pas la laisser effrayée. En conséquence, il vient tapoter la place qui se trouve à côté de lui. « Allez viens, crevette ! Mais sois sage. » Il lance en venant déposer son MP3 sur la base enceinte qu’il a sur sa table de nuit. Il la laisse prendre place à ses côtés alors qu’il lance la musique. Il glisse sa cigarette entre ses lèvres de nouveau et se contente de l’observer se caller dans le lit, sans rien dire. Il la détaille juste avec attention, malgré lui.

Troublée par cette soirée d'horreur savourée avec Summer, Shannen tente de trouver un sommeil qui a décidé de lui échapper, de s'enfuir très loin. Recourbée sur elle-même, elle tente désespérément de trouver une position adéquate, confortable, qui puisse l'inciter à s'endormir. Pourtant peu importe la posture empruntée, les idées sombres et les souvenirs des visages glauques appartenant aux films d'horreur ne s'effacent pas. Ils restent ancrés dans sa mémoire, la hantant par l'angoisse qu'ils engendrent. La blonde doit affronter sa nervosité, tenter de songer à des faits plus positifs, comme une énorme tarte à la framboise ou un beau gosse qu'elle suit sur instagram. Seulement le sang qui dégouline, les monstres répugnants et horrifiants, ainsi que les cris et la douleur ne s'éliminent pas de son esprit déjà bien affolé. Elle aimerait secouer le corps de Summer pour la tenir éveillée, mais elle se trouverait très irrespectueuse de l'envahir d'angoisse alors qu'elle est parvenue à éteindre son crâne. Alors elle se rend jusqu'à la chambre de Ciaran pour qu'il lui apporte son soutien et de la tendresse. Elle toque lentement à la porte pour s'assurer qu'il est réveillé, puis s'introduit dans la pièce lorsqu'il se cale contre le dossier de son lit. Il l'interroge immanquablement, même si elle aurait préféré contourner ses questions et éviter qu'il ne se foute d'elle. Elle n'a pas le choix de lui expliquer la vérité, bien que honteuse de l'admettre. « Ne te moque pas de moi... Mais j'ai la trouille... Et Summer s'est endormie. Je peux dormir avec toi dis ? » Il la taquine avant de lui lancer un clin d’œil et un avis positif en guise de réponse. Il lui propose de venir en tapotant la place libre à côté de lui. Il accepte volontiers qu'elle intègre ses draps pour le temps d'une nuit et c'est déjà une source de réconfort pour le coeur tourmenté de Shannen. Savoir qu'elle sera en sécurité auprès de lui, qu'il veillera certainement à ce qu'elle s'endorme avant de fermer les paupières, a le don de l'apaiser pleinement. Elle s'approche du bord du matelas, pose un genou dessus avant de s'enfouir sous la couverture réchauffée par le corps à moitié dénudé de Ciaran. Au début, elle hésite, elle reste éloignée de lui, au bord du lit. Elle écoute seulement la musique, retenue sur son flanc droit pour l'apercevoir. Elle plante son regard dans le sien, plus pénétrant que jamais et renforcé par l'obscurité de la pièce. Elle parvient à détailler les traits sérieux de son visage. « Elle est jolie la musique. » Ciaran a posé son MP3 sur l'enceinte pour que la mélodie se diffuse à travers la chambre, le volume sonore étant assez bas pour ne pas importuner Summer. Le ton faible du chanteur permet de bercer son cœur d'une délicate caresse. Seulement Shannen continue de trembler comme une feuille, elle n'est pas totalement rassurée. Tout en continuant de le sonder, pour détecter sa réaction, elle s'approche de son corps pour se coller à lui, qu'il puisse l'étreindre doucement. Elle gigote durant plusieurs secondes, pour se sentir à l'aise dans ses mouvements, et finit par glisser une jambe autour de sa cuisse. Une proximité dangereuse qu'elle pense nécessaire pour calmer ses émotions, la peur qui grandit dans son ventre. « Je te gêne comme ça ? » Elle lui demande en relevant la tête vers lui, les yeux emplis d'innocence fixés aux siens. Son regard la trouble, la chamboule pleinement, si bien qu'elle en déglutit et perd ses moyens. « Merci Ciaran. » Merci de l'accueillir, merci de l'apaiser, merci pour le câlin - même contraint. Et pour accompagner sa reconnaissance vocale, elle tend son visage vers le sien pour orner sa joue d'un baiser court, et un peu maladroit puisqu'il dérape légèrement au coin de ses lèvres.

L'intrusion de la demoiselle est surprenant, d'autant plus à une heure si tardive. Il la fixe avec attention, son regard pénétrant, mais qui demeure bienveillant. La raison de sa vue lui soutire un sourire amusé et un gloussement qui lui semble impossible de retenir. Il trouve cette fragilité amusante, mais surtout adorable, bien qu'il ne l'avouera pas. Malgré la dangerosité que pourrait apporter un rapprochement entre leurs deux chairs, il accède à sa demande, l'invite à se rapprocher de lui. Il la laisse prendre place à côté de lui, déplace son appareil musical sur l'enceinte qu'il utilise en général. Le volume sonore est correct, juste audible pour les personnes présentes dans la chambre. Il continue de fumer sa cigarette, observe la demoiselle avec attention. Il ne prend pas vraiment conscience qu'il la chamboule en la fixant de cette manière. Il ne pense à rien si ce n'est à contempler sa beauté juvénile. « J'aime beaucoup cet artiste. Son style se rapproche du mien. Sa voix est très inspirante et apaisante. » Il déclare pour répondre à la remarque évoquée par l'adolescente. Il se contente de fumer sa cigarette dans de longues bouffées. Le silence s'installe, troublé par les sons mélodieux émis par son MP3. Il l'observe se calmer au son de la musique, mais elle tremble de nouveau, se rapproche de lui. Une initiative cruellement dangereuse. Il sent la chaleur de son corps effleurer le sien. Il voit bien que ses actions sont innocentes, provoquées par un besoin d'être rassurée. Alors, il la laisse faire, rompre la distance, titiller ses sens par sa présence. Il s'enivre de sa présence malgré lui, ne parvient pas à détourner son regard du sien. Son rythme cardiaque demeure serein, mais il ne quitte pas son regard du sien. Elle se rapproche d'autant plus de lui. Elle glisse sa cuisse contre la sienne. Cette proximité devient d'autant plus dangereuse. Son regard se fait plus pénétrant, tandis qu'il la trouble d'autant plus. « Non, t'inquiète. Ça va mieux ? » Il questionne sans réellement apporter de l'attention à sa possible réponse. Il est obnubilé par la clarté de ses prunelles. Elle le remercie, enclenche un mouvement pour déposer un baiser contre sa joue, mais ses lèvres s'égarent sur le coin des siennes. Un contact troublant qui titille d'autant plus ses sens. Un sentiment de frustration envahit sa poitrine. Il n'est pas rassasié par ce contact. Le bout de ses doigts glissent dans la chevelure d'or de l'adolescente pour dégager son visage. Il ne fait aucun commentaire sur ce qu'il vient de se passer. Ses prunelles sont ancrées aux siennes. Il frôle la mâchoire de l'adolescente du bout des doigts. Il est envoûté par l'adolescente. Il est déconnecté de la réalité, sent juste la chaleur de l'adolescente envahir sa chair. Son souffle se mêle au sien et ses lèvres se rapproche des siennes. Il ne songe à rien, se laisse porter par ses sens. Sa bouche rencontre la sienne dans un léger frôlement. Il la recouvre avec douceur et élégance. Il savoure la chaleur de ses lèvres, se laisse envoûter par cette délicieuse sensation qui l'assaille. Son regard plongé dans le sien, il réitère l'opération sans un mot, se laisse transporter par l'ambiance étrange qui se met en place. Il est indéniablement attiré par elle.

Tourmentée par les images horrifiantes qui envahissent son esprit, Shannen se dirige jusqu'à la chambre de Ciaran. En quête de soutien, elle toque à la porte de sa chambre. Elle espère que le sommeil ne l'a pas submergé, qu'il pourra apaiser son âme terrifiée, en chassant les idées obscures qui s'y imprègnent, en détournant son attention vers un terrain plus satisfaisant, qui pourrait lui apporter de la joie au creux du cœur. Il sait la rendre plus enjouée, plus ambitieuse, il possède quelque chose qu'elle ne saurait décrire mais qui élimine toutes les tempêtes qui font rage à l'intérieur de sa poitrine. Alors lorsqu'il cède à son caprice et qu'il l'autorise à intégrer son lit, la blonde ne tarde pas à se faufiler sous les draps chauds et réconfortants de cet homme. Elle impose une distance pour ne pas abuser de sa bienveillance, s'éloigne de son torse dénudé qu'elle détaille des yeux avec pudeur. Elle tente de rythmer les battements de son cœur avec les vibrations transmises par la mélodie que Ciaran diffuse à travers la pièce. Elle parvient à calmer l'agitation précédente pour affronter un calme reposant, seulement son corps est encore pétrifié sous le coup de l'émotion vive qui débordait chez elle lors de la vision du film. « C'est vrai que vous avez un style similaire, même si ta voix est plus grave que la sienne. C'est très agréable à entendre. » Elle commente doucement en exprimant ce qu'elle pense au sujet de leurs musiques semblables. Pourtant elle ne parvient pas à éprouver un soulagement, encore moins à assouvir les angoisses qui l'assaillent. Elle est contrainte de s'approcher de lui et de se coller à lui avec innocence. Elle cherche une position confortable, tente seulement de se caler contre lui, pour ressentir le bien-être l'envahir. Et sa chair enflammée contre la sienne, son odeur masculine qui submerge ses narines, son bras qui se recourbe autour d'elle pour l'enserrer, suffisent à faire taire son élan de nervosité. Il éteint tous les tracas, enterre les tourments qui agitaient son cœur et freinaient son endormissement. « Un peu. » Elle lâche en fixant son regard sincère au sien. Elle est franche dans ses propos : elle se sent mieux, mais il faudra encore quelques minutes contre son corps chaud et sécurisant pour que l'anxiété s'envole totalement. C'est fou comme la présence de Ciaran étouffe toutes ses craintes, la tranquillise. Sa respiration prend un rythme ordinaire, même si son cœur, lui, palpite si fort qu'il heurte sa poitrine avec virulence. Cette cadence endiablée est sans nul doute renforcée par sa manière de la regarder, avec une intensité incomparable... Il dégage son visage en glissant ses cheveux dorés derrière son oreille, caresse sa chevelure et sa mâchoire, dans des gestes protecteurs mais cruellement captivants. Il l'ensorcèle davantage à chacun de ses mouvements perturbants. Il la chamboule avec son regard ancré dans le sien, qui la sonde, qui la scrute avec beaucoup d'attention. Durant un instant, elle a l'impression d'être le centre de son monde. Un éclat lumineux illumine ses prunelles claires, trop troublée par celles pénétrantes de Ciaran. Shannen se retrouve coincée sous ses grandes mains qui frôlent son visage, à son plus grand contentement. Et quand, lentement, il penche sa tête vers la sienne pour effleurer ses lèvres, l'adolescente n'a aucun mouvement de recul. Elle savoure le contact humide de sa bouche, de ce baiser lent et tendre qu'il lui accorde avec expertise. Leurs lèvres se caressent, s'apprivoisent, avec une douceur extrême, qui en tord le ventre de Shannen. Et plus les minutes s'écoulent, plus le baiser devient délicieux, sulfureux. La blonde frôle son torse sans en prendre conscience, trop obnubilée par cette bouche qui provoque des frissons le long de son échine et des courbatures au creux de son ventre. Ses doigts longent ses pectoraux avant de remonter jusqu'à son cou, auquel elle s'accroche pour ne pas défaillir pleinement. Elle ne lâche pas ses lèvres exquises ne serait-ce qu'un instant, se perdant dans leur baiser délectable.

Il l’observe en silence, ses prunelles claires incrustées aux siennes. Il la détaille avec attention sans en prendre conscience, se nourrit de la beauté juvénile qu’elle renvoie et qui l’attire particulièrement. S’il se montre sage dans ses actions, son regard est loin d’être aussi innocent qu’en accoutumé. La proximité engendrée par l’adolescente est dangereuse, titille des pulsions qu’il devrait écarter de son esprit. Il s’efforce de ne pas songer à l’ambiguïté de la situation, à ce contact qui affriole ses sens. Pourtant, inconsciemment, la demoiselle franchit cette limite naturellement imposée. Ses lèvres frôlent le bord des siennes dans un baiser qui se voulait à la base innocent, mais qui prend une tout autre saveur. Il est troublé par ce toucher délicat, sent tout son être en attente. Il n’est pas rassasié et son regard ne quitte pas celui de l’adolescente. Il savoure sa candeur, ses traits fins et délicats, presque fragiles. Il est envouté par sa beauté qu’il juge réelle et qui avive bien des pensées peu louables dans son esprit. Sans doute qu’il devrait s’éloigner d’elle, rompre ce contact visuel trop intense pour être correct, mas à cet instant aucune pensée sensée ne semble être en mesure de l’écarter de sa contemplation. Il frôle sa mâchoire, son oreille en dégageant ses traits qu’il juge dangereux pour son intégrité. Pourtant, il ne peut résister plus longtemps à la tentation de ces lèvres fines et rosées. Il les frôle avec légèreté, découvre leur contact humide contre les siennes. Ses prunelles envoutantes sondent celles de l’adolescente pour y cerner un rejet qui ne vient pas. Au contraire, il la sent sensible à cette action et y répond avec la même douceur. Leurs commissures se caressent avec élégante, douceur, sensualité. Il se laisse emporter par cette chaleur que ce contact saugrenu provoque au creux de ses reins. Il ferme ses paupières lorsqu’il sent la menotte de l’adolescente se porter sur son torse, leur baiser devient plus gourmand. Il sent le désir grignoter peu à peu ses sens. La situation peut déraper à tout instant, plus qu’elle n’est présentement en train de l’être. Il lui est difficile, pour ne pas dire impossible de s’éloigner de ses lèvres envoutantes. Il s’enivre de son odeur délicate, du rythme endiablé de sa respiration entre deux étreintes. Sa menotte se loge dans sa nuque à son tour alors qu’il appuie sa dominance sur l’adolescente en venant se positionner sur son flanc gauche. De sa main libre, située près de sa hanche, il la colle contre lui, laisse son désir d’homme s’exprimer sans réfléchir une seconde. Son corps svelte, délicat contre son corps brûlant éveille des pensées lubriques en lui. Sa main logée contre sa hanche vient frôler ses fesses, fait remonter le tissu de sa chemise de nuit pour venir frôler sa peau à travers le tissu de son sous-vêtement. Il la presse contre lui tandis que ses lèvres deviennent plus gourmandes, viennent lui offrir un baiser langoureux. Il vient taquiner sa bouche de sa langue, vient chercher sa compagne avec délice. Son désir éclate, bien qu’il demeure encore innocent dans ses actions, mais il est évident qu’il la désire. Il a juste envie de la dévorer, la savourer sous la coupe de ses doigts, de ses lèvres, de son corps. Un désir contre lequel il lui est impossible de résister à cet instant. Sa main glisse contre sa hanche, frôle sa peau chaude pour se nicher contre l’un de ses seins. Cette poitrine qui s’était exhibée sous son regard gourmand et qu’il vient frôler du bout de ses doigts en remontant le tissu de son vêtement de nuit. Elle peut à tout instant l’arrêter si elle le désire. Il se laisse juste porté par l’ambition qui le gagne.  

La poitrine de Shannen se dégonfle au rythme de la mélodie douce qui s'épand dans la pièce. Elle s'apaise grâce aux vibrations positives qui secouent son cœur, mais aussi au contact de Ciaran à ses côtés. Blottie contre lui, même bien calée avec une jambe recourbée sur sa cuisse, Shannen atteint le réconfort escompté. Leurs regards se croisent, tandis que la main de Ciaran dégage son visage en poussant ses cheveux blonds derrière son oreille. Son trouble est imposant lorsqu'il pose ses yeux pénétrants sur elle ; quand il lui lance ce regard particulier, à la fois protecteur et profond. Comme s'il s'enfouissait au fond de son âme, tentant d'y déceler une vérité ; comme s'il essayait de percer un mystère à élucider chez elle. Certainement qu'il aimerait sentir et remarquer le bouleversement qu'il engendre chez elle. Elle a la sensation d'être une femme entre ses doigts, de posséder des courbes délicieuses - pas forcément généreuses comme ces grandes dames, mais au moins délectables. Il éclaire ses pensées sombres et terrifiantes par des idées plus satisfaisantes. Et quand sa bouche rencontre la sienne, l'apprivoise avec une douceur attractive, Shannen a ensuite l'impression d'être un volcan en ébullition. Prête à exploser. Son cœur adopte un rythme saccadé, endiablé, virevolte contre sa poitrine avec virulence. Il use d'une tendresse infinie envers elle, prend soin de ne pas se montrer trop direct ou brute comme il en a l'habitude avec ses taquineries. Non, elle découvre un homme cruellement sensuel, prévenant, doux. Elle glisse une main contre son corps, qui remonte jusqu'à sa nuque, à laquelle elle s'accroche. Leur baiser devient plus fougueux, leurs langues se heurtent, se caressent avec lenteur. Shannen est attentive aux mouvements de sa comparse, en dépit de ses paupières closes, et tente de suivre une cadence identique pour ne pas dévoiler son manque d'expertise. Peu désireuse de sembler novice, elle s'accapare sa langue avec réserve, titillant seulement sa pointe. C'est son premier véritable baiser, s'étant habituée aux éternels smacks lors de jeux à la bouteille, et elle le trouve humide, même si elle espère vivement que sa maladresse ne transparaît pas. L'allure est lente mais leurs lèvres sont en harmonie, en symbiose totale, et elles parviennent à bercer leurs cœurs.

Lost in the light de Bahamas s'entend en fond, c'est une découverte acquise et appréciée grâce à Ciaran. La mélodie accentue la passion de cette étreinte. Shannen étouffe un soupir lorsque la main droite du quarantenaire s'attache à sa hanche pour l'enlacer plus intimement. Et des frissons parcourent son échine quand elle glisse contre ses courbes pour caresser ses fesses et remonter sa chemise de nuit. Elle lui laisse toute liberté concernant son corps, car elle ne désire que recevoir ses mains contre sa peau chaude. Leur baiser se freine dans cette course, il la détaille des yeux alors qu'il ose parcourir sa poitrine du bout de ses doigts, puis de manière plus franche. C'est un délice quand sa grande main recouvre ses seins, alors elle gémit un instant en se mordant la lèvre inférieure. Il est profond, sort du fond de ses tripes, tant elle avait attendu, et voulu avec force, que ce moment se réalise. Quant à ses reins, ils s'échauffent lentement, tandis que le bas se son ventre s'embrase pleinement. Elle n'a encore jamais ressenti un tel feu faire rage au sein de ses entrailles. Le contact est agréable, captivant, son corps se tend pour qu'il continue à la frôler. Shannen le laisse s'appliquer dans ses caresses, contempler ses soupirs de plaisir sincères. Jusqu'à ce que des pensées troublantes ne viennent envahir son crâne : mais l'aime-t-il réellement sa fine poitrine ou tente-t-il de se moquer d'elle encore une fois ? « Bas les pattes toi ! » Elle s'exclame en déclenchant naturellement son rire et en retenant sa main gourmande pour le freiner dans son action. Elle se mordille la lèvre en le scrutant de cet air réservé, presque fragile et innocent, mais accentué avec une pointe de désir enfouie dans ses prunelles. Shannen aimerait qu'il poursuive ses mouvements, même si le comportement adopté présume le contraire. Elle voudrait seulement un commentaire positif au sujet de sa petite poitrine, car à cet instant, elle ne croit pas un instant qu'il puisse l'apprécier. Elle voudrait qu'il la trouve jolie, elle et ses petites boules, et quand bien même ce n'est pas le moment pour mettre ses craintes en évidence, l'adolescente lui adresse un regard empli d'interrogation pour connaître son avis sans même le concerter.

L’inexpérience de l’adolescente se sent dans sa manière d’agir. Ses actions délicates sont empreintes de cette innocence qui fait son charme. Il ne s’en formalise pas, est charmé par l’élégance de ces gestes aériens, mais démonstratifs d’une appétence qu’il provoque par ce baiser. Un rapprochement dangereux, mais enivrant, contre lequel il n’a pas la force de résister. Son esprit est déconnecté de la réalité. Il ne songe pas aux conséquences de ces actions, se laisse juste entrainer dans cette chute addictive et périlleuse en compagnie de l’adolescente. Il la désire. Cette réalité éclate alors que ses actions se précisent et que Shannen répond à ses avances. Il la sent fébrile, parcouru par des frisons de plaisir qu’il savoure de provoquer. Ses doigts frôlent sa chair délicate et douce, suivent la courbe fine de ses formes. Elle est encore une femme en pleine transformation. Ses formes sont juvéniles, mais elles l’attirent par il ne sait quel mystère. Sans doute que l’attraction est provoquée par cette relation malicieuse et complice qui s’est mise en place entre eux. Il ne saurait le dire. Les faits sont là, elle l’attire, l’excite. Elle est source de fantasme et il le frôle du bout des doigts, a envie d’y succomber sans se penser au reste. Il faut dire que le rythme endiablé de la respiration de la demoiselle, ponctué par ses gémissements qu’il provoque par ses cajoleries et baisers, accompagné de cette musique lancinante qui s’épand dans la pièce, sont sources d’une attraction profonde. Il n’a aucun geste de recul. Son souffle brûlant, avivé par le feu qui prend vie au creux de ses entrailles, se mêle à celui de l’adolescente. Il l’observe de son regard viril. Il la contemple, ses iris clairs plongés dans les siennes. Elle est belle, délectable et il poursuit son expédition sur ses formes qu’il juge attirante, malgré leur petite taille. Son pouce frôle son sein, titille sa pointe avec douceur, mais envie. Il découvre cette partie sensible qu’il sent légèrement durcir sous la pression de ses doigts. Cela avive son envie de les parcourir. De ce fait, sa main nichée dans sa nuque, glisse à son tour sur sa poitrine, mais caresse son autre sein à travers le tissu. Leurs langues se caressent avec douceur, innocence. Un sourire arpente légèrement ses commissures sous l’exquis son de ses soupirs de plaisir. Elle lui donne chaud, rend son ambition plus conséquence par sa candeur angélique et enivrante. Il la trouve belle, ses prunelles troublées par le plaisir qu’il provoque au creux de ses reins. Il la sent totalement disposée à être victime de son appétit vorace et il en profite, savourant la pointe de ses seins sous la pulpe de ses doigts. Il mord d’envie de les embrasser, les prendre en grippe sous la chaleur humide de sa bouche. Il demeure sage, mais l’envie le taraude et rend ses actions plus brûlantes sur sa peau juvénile. Pourtant, la demoiselle l’arrête dans ses actions, rit de façon gênée à ce qu’il se passe entre eux. Il se trouve coupé dans son élan, sonde son regard du sien. Il la dévore de son regard viril et est sous le charme de cette réserve qu’elle affiche. Elle ne peut cacher le désir qui grignote ses entrailles, car son corps l’exprime mieux que des mots. Il sent qu’elle désire être rassurée que sa beauté innocente lui plait. Son sourire se fait plus franc alors qu’il vient rire doucement. « Tu n’en as pas envie. Moi non plus. » Il déclare de façon insolente, mais suave contre sa bouche. « Ton corps te trahit et il me donne envie. » Il avoue sans détour, son regard ancré au sien. Il lui parle comme il le ferait avec une femme qui partage sa couche. À cet instant, elle n’est pas une adolescente. Elle est une jeune femme dont il désire apprivoiser les formes, savourer ses fines courbes et il admet sans honte. C’est naturel à son sens. « Tu es très jolie. Et j’ai envie de te toucher. » Il déclare avec douceur, sincérité. « Tu en as envie ? » Il demande sans détour en venant mêler son souffle brûlant au sien. Sa respiration est forte, accentuée par le désir qui grignote son bas-ventre. Elle doit sentir contre ses hanches, l’effet qu’elle lui fait à cet instant et il ne désire pas s’en cacher. À elle de décider si elle désire qu’il la touche comme il meurt envie de le faire.  

Son inexpérience n'atténue pas les picotements qui se logent au creux de son ventre, au contraire elle les renforce. C'est la première fois qu'elle découvre ces sensations exquises, les lèvres d'un homme dont la virilité et l'élégance n'est plus à prouver. Elle s'est déjà appliquée dans de courts baisers peu voluptueux, plutôt exercés pour gagner un pari. Jamais les frissons ne lui avaient parcouru la peau, jamais son coeur n'avait adopté un rythme aussi effréné. Ciaran lui procure des sensations nouvelles qui s'apparentent à de l'extase. Leurs lèvres se livrent à des caresses sensuelles et endiablées, tandis que leurs reins tentent d'éponger le fort taux de désir qui les anime. Rien ne semble pouvoir amoindrir cette excitation qui submerge l'adolescente, surtout lorsque Ciaran la recouvre de frôlements exquis entrepris par ses grandes mains graciles, gourmandes et expertes. Il sait caresser les courbes féminines, inonder son ventre d'une délicieuse chaleur. Il doit s'y prendre tous les jours. Mais ce soir c'est elle, Shannen, femme à petite poitrine et dont l'innocence lui colle encore à la peau, qui reçoit ses caresses, sa bouche sensuelle contre la sienne, mais surtout ce regard captivant qu'elle ne parvient plus à lâcher, et qui par sa pénétrance et sa clarté, parvient à la rendre belle. Elle se sent jolie quand il la sonde avec autant d'intensité enfouie dans ses prunelles. Et elle le devient davantage grâce à ses mots tendres et apaisants qui la bercent avec douceur. Elle n'a rien à craindre entre ses doigts, elle le sent désormais. Alors elle se contente de sourire à ses paroles, de hocher la tête timidement mais avec envie, tout en se mordillant la lèvre inférieure. Elle se sent presque coupable de ressentir autant d'excitation à son égard. Elle le laisse reprendre possession de son corps, l'effleurer du bout de ses doigts. Sans un mot. Elle se contente de jouir contre sa bouche, les paupières parfois si lourdes qu'elle est contrainte de les clore. Il titille la pointe de son sein de son pouce, tout en la sondant avec une passion déstabilisante. Il la dévore des yeux, mais aussi de ses doigts, qui caressent sa fine poitrine avec un désir évident. Il est attiré et excité par elle, ça se ressent par la manière de la toucher qu'il use pour la faire frétiller. Mais aussi car une présence imposante se fait sentir contre son bassin. Elle a beau être novice, elle devine rapidement qu'il s'agit de son sexe, bien gonflé par le désir que ce début d'etreinte lascive lui apporte. En tout cas jamais elle n'avait ressenti autant de désir s'emparer d'elle ; jamais elle n'avait dû étouffer des gémissements contre la bouche de son partenaire, de peur d'être entendue. Jamais son sexe n'avait été aussi lubrifié par le désir. Alors à cet instant, tout ce qu'elle entreprend, c'est se pencher davantage vers lui pour qu'il ait une liberté totale contre sa poitrine. Pour qu'il ne cesse jamais ses caresses prodiguées. Et elle gémit en retrouvant ses lèvres délicieuses, avec gourmandise et désir. Elle les entraîne vers un baiser passionné, sensuel, exquis ; pour se perdre dedans et exprimer toute l'excitation à laquelle elle succombe par sa faute.

Il chasse les angoisses de l’adolescente avec aisance, affirme sans aucune honte l’inclinaison qu’il a pour ses formes juvéniles. Il l’apaise par son ton ferme, franc et ses prunelles pénétrantes. À cet instant, il s’adresse à la femme en devenir qui somnole au creux de ses entrailles derrière cette innocence qui s’envole au fil que les minutes s’égrainent. Elle n’est plus une enfant, elle semble avoir déjà connu quelques frasques dans ce curieux domaine réservé aux plus âgés. Il la sait désireuse de ses baisers, de ses caresses et de la chaleur de son être. Elle ne peut pas le cacher tant ses sens sont transcendés par cette étreinte qu’ils s’offrent sans songer aux conséquences. Il en est incapable, est juste obnubilé par ce désir qui taraude ses entrailles. Elle se laisse convaincre par ses mots, relâche la pression de ses doigts contre ses mains devenues inertes pour lui rendre sa liberté d’action. Un geste qui ne passe pas inaperçu tandis que ses lèvres viennent de nouveau gouter avec appétit ses comparses. Le bout de ses phalanges frôle de nouveau la chair délicate des pointes de ses seins. Il la sent soumise à son emprise, ce dont il se délecte en venant accroitre la pression de ses caresses sur sa poitrine. Elle gémit son plaisir, son corps se tend sous la pression exquise de ses doigts gourmands. Ce n’est que le commencement tant les idées lubriques se bousculent dans son esprit. Elles sont activées, accentuées par la musique lascive qui titille ses sens. Elle l’embrasse avec appétence dans une étreinte passionnée, sensuelle, enivrante et elle réveille pleinement l’homme en lui. Il se perd dans cet échange humide, laisse l’une de ses mains frôler la chair de son ventre, d’une de ses aines avant de se faufiler sous le tissu de son sous-vêtement. Il n’a aucune envie d’être sage, vient découvrir la moiteur exquise de cette féminité en fleur. Il sent son nectar intime frôler, envahir ses phalanges cupides qui viennent frôler ses pétales avec délice. Cela l’excite cruellement d’entrevoir l’effet que ses actions ont prodigué sur son désir. Il explore cette partie intime avec délicatesse, se contente de titiller avec élégance l’entrée de ce jardin secret. Il fait grimper le désir au creux des reins de l’adolescente et cela le fait planer. Il la sent réceptive, savoure ses soupirs et gémissements de plaisir alors que sa bouche gourmande glisse dans sa nuque pour retrouver son sein abandonné. Il le recouvre de ses lèvres, déguste la saveur salée et douce de sa peau contre sa langue qui lape avec ravissement ce bouton de chair. Elle est brûlante de désir et il ne désire que rendre cette fournaise plus profonde, puisque cette ambition est commune. En conséquence, son autre main occupée contre son autre sein vient glisser sur sa hanche pour faire glisser ce morceau de tissu qui l’encombre. Il le fait descendre sur ses cuisses en rendant le contact de ses doigts plus pressants au bord de sa féminité. Il sent le bassin de l’adolescente réclamer des caresses plus gourmandes qu’il lui octroie sans se faire prier. Le bout de ses doigts investit le cœur de sa féminité, s’immisce dans la chaleur exquise de son parfum. Il ressent une furieuse envie de se perdre en elle, mais ne désire pas sauter les étapes. Il lui retire totalement sa petite culotte qu’il abandonne au fond des draps alors qu’il appuie sa dominance en se positionnant au creux de ses cuisses qui s’écartent naturellement face à l’ambition de ses caresses. Il la dévore de ses phalanges, de sa bouche qui titille inlassablement le bout de ses seins fins. Il s’enivre de son odeur, du feu qu’il provoque au creux de ses reins avec pour seule ambition : la faire jouir. Ses soupirs de plaisir sont une succulente mélodie et il a envie de l’entendre en dépit des douces sonorités qui s’échappent de son MP3. Il a juste envie de se laisser consumer par ce désir qui s’accroit avec force au creux de ses reins.