Je me sens soulagé que tu ais pris les choses en main. Tu avais le courage dont j’avais fait défaut après ce baiser qui m’avait chamboulé, littéralement. Je n’avais pas eu la force d’affronter mes démons, et je commençais déjà à le regretter. Mais tu étais apparu, et c’est à ce moment que j’ai su que je serais incapable de partir une seconde fois. Tu ne dis rien, mais tu m’embrasses avec cette passion qui nous dévore, et je ne peux que répondre de la même façon. Finalement, j’avais fais le premier pas et tu avais pris les choses en main. On avait tout deux joué un rôle, un pas en avant. C’était le début d’une nouvelle relation entre nous. On ne pouvait plus revenir en arrière. Et je n’en avais pas envie. D’ailleurs j’ai mes bras autour de ton corps pour t’empêcher de t’éloigner. Je souris à ta réponse, un peu plus charmé encore. « En fait je ne sais pas si j’ai envie d’être raisonnable avec toi. » Un sourire moqueur s’affiche sur mes lèvres. La peur s’était envolé. Je n’étais plus que certain que c’était toi que je voulais et personne d’autre. Je savoure le moindre contact avec toi. J’avais des étoiles dans les yeux qui pétillent et des papillons dans le ventre. Je n’ai désormais plus à avoir peur de toi, de mes propres sentiments, je sais que je suis en sécurité avec toi. Et c’est bien pour cela que je te remercie. Je suis néanmoins soulagé que tu ne demandes pas d’explication car j’aurais bien été incapable de t’en fournir une. Je ne me lasse pas d’entendre ton rire, que je trouve extrêmement beau, il résonne comme la plus magnifique des mélodies à mes oreilles. Tu m’as enlevé un poids de mon cœur, alors je souris, comblé. On quitte cette ruelle main dans la main. Et tu me rassures par de belles paroles. Je suis plus serein alors que je me retrouve contre toi. Je glisse mon bras autour de toi et je me laisse emmener avec grand plaisir. Je pose ma tête contre ton épaule. J’apprécie cette promenade car il n’y a pas besoin de paroles entre nous. « J’espère bien que ce n’est pas la dernière fois, parce que je ne peux plus me passer de toi. » Je te plaque contre le mur pour grignoter la peau de ton cou avec gourmandise. Mes mains ne sont pas en reste, puisqu’elles s’agrippent à tes hanches. Je réponds à ton baiser, y mêlant avec envie nos langues. Je sens que je ne pourrais plus me passer de ce volcan d’émotions que tu délivres en moi. Tu allais être ma drogue, celle dont je ne pourrais plus me passer.

Je te suis pratiquement en courant pour aller chez toi. J’éclate de rire face à ton air empressé, mais c’est avec plaisir que je garde le rythme. Tu me lâches la main mais j’agrippe tes hanches car je ne peux cesser de te toucher. Je pose ma tête sur ton épaule, t’empêchant d’ouvrir la porte rapidement. Je souris tout contre ta peau avant de me décaler pour entrer dans ton appartement, que j’observe. Je sens ton corps derrière mois. Je pose mes mains sur les tiennes. Je suis heureux de rentrer dans ta tanière, de découvrir ton univers. Je gémis lamentablement alors que je sens tes dents sur ma peau, en sachant que je marque facilement, j’ai un bleu à chaque coup que je me prends, je sens que je vais rapidement porter la marque de ta possession. Je croise nos doigts ensemble, penchant un peu plus la tête contre ton épaule. Je me laisse envelopper par ton corps, comme un cocon protecteur. Ma respiration se fait plus pressante, plus laborieuse aussi. Je me tourne vers toi pour t’entourer de mes bras. « Et pourquoi ne pas s’embrasser déjà dans le canapé. » Je n’ose te dire que ça m’effraie de me retrouver dans un lit avec toi de peur que ça n’aille trop loin. Je me retrouve collé à ton torse, les lèvres prisent en otage par les tiennes. Je te laisse m’emmener vers le canapé alors que je ne lâche pas tes lèvres. Mais je sens la panique qui revient. Je me laisse tomber sur le canapé avant d’être surplombé par ton corps. Je plonge mon regard dans le tien. « On peut y aller doucement ? » Je mordille ma lèvre inférieure avant de déposer un baiser rapide sur tes lèvres. « Même si je ne suis pas contre d’être à toi… » Au contraire j’en ai très envie. Une mèche s’échappe sur ton visage, je la remets donc en place d’un geste tendre. Je commence à déboutonner ta chemise, pour sentir ta peau.

J’aimais l’idée de prendre mon temps de te connaître, de me laisser charmer par ta personne. Le charme avait fonctionné, puisque maintenant j’imaginais même de faire le premier pas, d’oser l’aventure. J’avais confiance en toi, même si je ne sais pas où ça pourrait me mener. Ta déclaration avait achevé la drague et je n’avais pas résisté à l’idée de t’embrasser. J’ai à peine lâcher tes lèvres que j’ai déjà envie d’y retourner. C’est d’ailleurs ce qui m’a fait peur et m’a poussé à fuir. J’avais éprouvé un tel plaisir à embrasser quelqu’un que j’avais peur que ça tourne mal, moi qui n’ai connu qu’une histoire désastreuse. Mais tu étais peut-être qu’un remède, une nouvelle page que je pouvais écrire. Moi qui était plus que réticent à tomber amoureux, voilà que c’est ce que je m’apprêtais à le faire. Pourtant c’était une situation que je n’avais pas connu depuis mon premier amour. Mais je voulais y croire, pour toi, pour Logan et surtout pour moi. Tu me redonnais de l’espoir. Et ça c’était quelque chose d’incroyable. Je sais que quoiqu’il arrive, je t’en serais reconnaissant à vie. Et en plus tu avais un fils magnifique qui m’appréciait, ce que je ne lui demandais pas, mais ça me touchait beaucoup. De plus maintenant une nouvelle étape était franchie, et je sais que j’aurais besoin de ‘l’accord’ de ton fils, car je ne pourrais pas supporterais pas de m’immiscer dans votre vie s’il ne l’acceptait pas. Mais ce n’était pas à l’ordre du jour. Là je n’avais qu’une envie c’est d’être dans mes bras. Et de t’embrasser à en perdre haleine. Et je n’attendais qu’une seule chose c’est que l’on soit chez toi pour continuer ce que l’on a commencé et que j’ai interrompu par mon idiotie. Mais tu as magnifiquement rattrapé la chose.

À peine on est entré chez toi que je retrouve la chaleur de ton corps. Et la douceur de ta peau. J’admire ton intérieur avec une certaine curiosité. Le silence s’éternise mais il est léger. Je profitais de toi, de ta présence. Mes mains glissent le long de ton corps, je savoure tes courbes avantageuses. J’ai l’impression de planer au-delà de la réalité, dans un paradis que je ne mérite même pas. Je te suis sur le canapé alors que nos lèvres se retrouvaient avec avidité. C’était maladroit mais terriblement passionné. Mes mains s’enfonçaient dans tes cheveux, te décoiffant et te rendant totalement excitant. Mais je ne veux pas aller trop vite, sinon je sais que je risque de le regretter. Je veux t’offrir le meilleur et ce n’est clairement pas ce soir que je serais prêt pour ça. Mais je ne veux pas m’éloigner de toi. Je suis néanmoins surpris de voir que tu acceptes sans forcément me poser de question. Tous ceux qui avaient essayé de me draguer s’étaient heurtés à un mur. Quand ils ont posé cette fameuse question ‘pourquoi ?’ mais toi tu décides que je suis à toi et je me sens tellement flatté. Je ne résiste pas à découvrir ton torse. Je déboutonne doucement ta chemise, mes yeux accrochés à la peau qui se découvre à chaque fois que je détache un bouton. « Tu es si beau. » ce n’est qu’un murmure, et me doigts glissent le long de tes bras pour la laisser tomber sur le canapé. À peine le tissu tombé, mes mains se posent sur ton torse, que je caresse avec douceur. Je laisse tomber les bras pour t’aider à retirer ma chemise. Je frissonne car personne n’a posé de tels yeux sur mon corps depuis longtemps.

Je me retrouve allongé sur le canapé, coincé entre les coussins confortables et ton corps brûlant. Ma langue découvre avec envie ta bouche tandis que mes mains agrippent ton dos, ressentent la chaleur de ta peau ainsi que sa douceur. Je gémis lamentablement alors que ta main frôle par inadvertance mon sexe. Je préfère penser que tu ne l’as pas fait exprès. Mais je savoure tes doigts sur mon torse qui me procurent une myriade de frisson. Je me cambre alors que tes lèvres dévorent mon torse. Je mordille ma lèvre inférieure alors que j’enfouis de nouveau ma main dans tes cheveux. « Encore. » C’est une supplique qui vient du fond du cœur. Mais tu reviens m’embrasser et je fonds un peu plus. Je pose une main sur ta joue et je calme nos ardeurs. Je préfère savourer le moment présent au lieu de m’emporter dans les affres du plaisir que je ne maitrise pas. Je plonge mon regard dans le tien avant de sourire doucement avant de hocher la tête. « Oui bien sûr. » Je n’avais plus la force de m’éloigner de toi pour la soirée. « J’aurais pas imaginé que la soirée se termine ainsi… c’est encore mieux que ce que j’imaginais… » je souffle doucement tout en glissant mes mains sur ton torse, je prends un peu plus d’initiatives avant de me redresser pour embrasser ton cou doucement. Je ne suis pas encore aussi à l’aise que toi, mais jamais je n’aurais osé cela avant.

Une telle saint-Valentin allait se révéler inoubliable, j’en suis certain. Au moins, on ne pourra pas trouver d’excuse pour la date de notre premier baiser. Ce n’était pas vraiment ce que j’avais imaginé comme soirée, mais je n’aurais jamais pensé, non plus, que tu allais te déclarer. Je me demandais toujours ce que tu pouvais bien me trouver, moi cet être humain tout à fait banal. Et en plus tu avais l’air de te plier à mes demandes sans trop broncher. Généralement le fait que je sois assez prude à tendance à refroidir le peu de mecs qui m’intéressait. Mais toi, tu t’étais contenté de m’embrasser et d’accepter ma demande. Même si je sais que je n’irais pas plus loin, je ne peux pas m’empêcher cependant de découvrir ton torse et ses muscles fermes. Mon regard dévore ton torse, et mes doigts découvrent cette peau tentatrice. Je te laisse faire la même chose, même si je n’ai qu’une envie : celle de me recouvrir rapidement, tellement je me sens maigrichon face à toi, et bien moins attirant. Mais tes mains se posent sur mon torse et tes lèvres contre les miennes. Je me retrouve coincé sur le canapé, surplombé par ton corps. Je me cambre alors que tes mains et tes lèvres parcourent mon torse. Les sensations étaient décuplées par le fait que cela faisait plusieurs mois, et encore je suis gentil pour ne pas dire années, que l’on ne m’a pas touché de la sorte. Je glisse une main dans tes cheveux, pour te pousser à continuer, mais aussi pour t’arrêter si tu vas trop loin. « J’espère bien, on vient juste d’arriver. » Ma voix a descendu de quelques octaves sous le désir que je ressens. Mais je n’ai pas l’intention d’arrêter pour le moment. Tu reviens vers moi et je glisse mes mains dans ton dos. J’enfouis ma tête dans ton cou pour grignoter ta peau. Ce genre d’étreinte sensuelle me va totalement. J’en profite pour quelques secondes. Tu t’éloignes et file en cuisine, je me redresse, m’asseyant dans le canapé, me demandant ce que tu fais. Mais tu finis par revenir avec en main une bouteille de champagne et deux verres, je souris, les yeux pétillant de malice. Je glisse mon bras autour de toi. « Oh, tu veux me bourrer pour que je ne me souvienne pas de cette nuit ? Ce serait dommage tu ne trouves pas ? » Je te taquine et me laisse happer par ton baiser. « Mais volontiers » Je trinque avec toi avant de plonger mon regard dans le tien. « En tout cas tu as un très bel appartement, même si je n’ai pas encore tout vu… » Non ce n’est pas un appel à visiter ta chambre, quoique. Je te lance une regard envieux avant de glisser ma main dans tes cheveux. Je prends une gorgée du liquide doré avant de reprendre possession de tes lèvres, qui ont désormais un goût sucré. Un vrai délice, je ne me lasse pas de t’embrasser.