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 Une fête pas comme les autres (Lucal #3)

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MessageSujet: Une fête pas comme les autres (Lucal #3)   Une fête pas comme les autres (Lucal #3) EmptyVen 10 Fév - 0:12

Une fête pas comme les autres

ft. Lucal


« Saint-Valentin, pas si seul.. »
J’étais impatient de te retrouver. Depuis que l’on s’était retrouvé dans ce bar il y a de ça des semaines, on avait pris l’habitude, de manière assez régulière de se retrouver pour boire un verre ensemble. Parfois en présence de Logan, et parfois le soir tard, quand j’avais besoin de décompresser. Ta présence était bénéfique sur bien des points, je me sentais moins renfermé, je m’ouvrais petit à petit à toi, même si je parlais rarement de mon passé pour ainsi dire jamais, mais je commençais à entrevoir un futur, ce que je ne m’étais jamais imaginé réellement, je me contentais de vivre au jour le jour. Pourtant je restais sur ma réserve, je ne laissais pas voir mon attirance vers ta personne. J’avais trop de craintes pour laisser de nouveau l’amour entrer dans ma vie. Pourtant j’étais terriblement tenté, et c’était de plus en plus dur d’y résister. Chaque jour je résistais un peu plus alors que tout me poussait vers toi.

J’avais choisi notre bar habituel, la table au fond, comme toujours, j’avais déjà entamé ma première bière en t’attendant. J’étais à la fois excité et anxieux à l’idée de te revoir. Je pensais de plus en plus souvent à toi. Et mon cœur battait de plus en plus fort à chaque fois que je songeais à nos rendez-vous. Parce que c’était fini par être ce que c’était. En plus c’était le 14 février, alors au lieu de passer la soirée comme des idiots chacun de notre côté, autant que l’on se retrouve ensemble pour parler du désastre de nos vies amoureuses. J’avais pour l’occasion revêtu une chemise blanche, légèrement entrouverte en haut. Je faisais tourner ma bière qui avait déjà bien diminué. J’attendais que tu arrives, de toute manière j’étais bien trop en avance car j’avais besoin de décompresser, je sentais que mon trouble était de plus en plus compliqué à camoufler. Mais tu arrives et tu es tellement beau que j’en ai le souffle coupé. Mon regard ne se détache pas de ta silhouette qui s’approche de moi. J’affiche un sourire idiot et je suis bien incapable de prononcer la moindre parole. 

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MessageSujet: Re: Une fête pas comme les autres (Lucal #3)   Une fête pas comme les autres (Lucal #3) EmptyVen 10 Fév - 1:13

Valentine's Day
solal & lucas

Ce jour-là... Il est différent. Lucas pensait passer cette journée si spéciale pour les amoureux seul, et au fond, c'est le cas. Parce qu'il est célibataire. Mais ce soir, il passe la soirée avec Solal. Les papillons dans son ventre lui sont trop agréables qu'il ne veut pas s'en lasser, il ne veut pas que cette sensation s'enlève. Parce que depuis Dan, il n'a plus ressenti ça. Il stresse, il panique. Sa soeur est passé chercher son fils tout à l'heure alors ils vont se retrouver en tête-à-tête, et le sourire niais sur son visage ne part pas. La serviette autour de sa taille, il se regarde dans le miroir. Plus les minutes passent, plus son coeur se met à battre fort. Il se met en retard, mais il panique. Lucas pense beaucoup trop à ce médecin depuis un long moment, il n'y a plus que son prénom dans ses pensées. Il aimerait que cette soirée soit spéciale, il aimerait. Mais il n'ose plus s'engager, faire le premier pas. Parce que ça lui fout les jetons. Lucas sort de la salle de bains, jette un œil sur son téléphone. Il est en retard, il le sait. Putain.

Après une dizaine d'essais, il opte pour une chemise noire et un jean basique, qui le serre un peu. Lucas a hésité à foutre un nœud papillon, mais bon sang, il aurait eu trop honte. Il veut... Il veut trop de choses et toutes ces choses sont liées par Solal. Il quitte sa maison, silencieuse, sans se poser plus de questions et se dépêche d'aller dans l'endroit qu'ils monopolisent un peu trop. Parce qu'ils se retrouvent souvent la bas. Ses pieds passent la porte, il n'a pas besoin de le chercher, il sait où il se trouve. Le sourire de Lucas s'agrandit encore plus, il tremble, il est heureux bon sang. Il ne se précipite pas pour s'installer, parce qu'il va passer pour un hystérique. Et c'est un peu ce qu'il est. « Pardon, pardon. » Il s'empresse de dire. Lucas regarde Solal plus attentivement, et il essaye de ne rien laisser paraître. Parce qu'il le trouve beau, séduisant, et qu'il a ... Bon sang, il a envie qu'ils se retrouvent dans un endroit plus intime pour lui retirer cette foutue chemise. Il est beau Solal, que e soit à l'extérieur ou à l'intérieur. Lucas se sent chanceux d'être installé à ces côtés. Il y a du monde dans le bar, et pourtant, il dépasse tout le monde. Le monde de Lucas ne tourne qu'autour de Solal pour ce soir, et cette idée, il l'aime bien. Lucas ne se sent pas capable de garder pour lui beaucoup de choses, alors il lui glisse, tout doucement. « Tu es beau. » Son sourire ne se calme pas, et sa conscience est partie, elle non plus n'était pas prête à trouver un Solal plus séduisant que jamais face à elle. « Alors... On passe notre soirée à nous raconter à quel point nos vies amoureuses sont catastrophiques ? » Lucas détourne le sujet, mais il le fait parce qu'il a trop peur de dire une connerie. Il a trop peur de lui faire peur.
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MessageSujet: Re: Une fête pas comme les autres (Lucal #3)   Une fête pas comme les autres (Lucal #3) EmptyVen 10 Fév - 9:49

Une fête pas comme les autres

ft. Lucal


« Saint-Valentin, pas si seul.. »
Je ressentais une certaine fébrilité à l’idée de ce rendez-vous. D’habitude je passais la saint-Valentin seul dans mon appartement devant un film d’action une série avec une bonne bouteille de vin. Mais cette fois j’étais de sortie. J’avais un nouveau rendez-vous avec Lucas. Ce rendez-vous me rendait plus fébrile que les précédents. Tout simplement parce que la date était quand même réservée aux amoureux, et qu’il m’était difficile de ne pas y voir un signe. Après maintes réflexions, j’avais opté pour une tenue au final assez simple. Mais j’y avais prêté plus d’attentions que d’habitude. Et surtout pour une fois je n’avais pas à m’inquiéter d’être appelé car je n’étais pas de garde avant 72h. Alors j’avais toute la soirée pour toi. Certains rendez-vous avaient étaient écourtés quand on m’avait appelé pour une urgence. Mais cette fois j’avais expressément demandé à ce que l’on ne me dérange pas. Et quand on avait su pourquoi, tout le monde s’était empressé d’accepter. Apparemment ils étaient ravis de ne plus m’avoir dans les pattes pour quelques jours. Mais j’avais assez confiance en eux pour ne pas m’inquiéter.

Je t’attends alors que tu te fais désirer. Soit c’est pour faire durer l’attente et que je sois ébloui par ton charme, soit c’est parce que tu n’as pas vu le temps passer. Je ne sais pas ce que je préfère. Heureusement ça me laisse le temps de boire une bière pour faire descendre le stress de cette soirée. Pourtant il n’y avait aucun enjeu particulier, à part peut-être une attirance de plus en plus forte. Pourtant ce bar ne se prêtait pas à ce genre de choses, il était plutôt animé et vivant. Mais c’était un endroit que j’appréciais et qui avait fini par devenir notre lieu de prédilection. Je lève mon regard et je t’aperçois enfin. Je ne regarde pas ma montre, comme à l’accoutumée, pour te taquiner sur tes minutes de retard. Je suis subjugué par ta beauté, par ce que tu dégages. Je souris alors que tu t’excuses à peine arrivé, ce n’est pas comme si tu m’avais posé un lapin. Et, de toute manière, j’ai totalement oublié ton retard, tellement tu brilles. Mes yeux n’arrêtent pas de parcourir totalement ton corps, tellement subjugué par ta beauté. Mon cerveau ne peut pas s’empêcher de se répéter. Je te laisse t’installer tranquillement, ne quittant pas ce sourire de mes lèvres. Je rougis quelque peu à ton compliment. Je n’avais pas fait pourtant de si grands efforts, en tout cas. Et de toute manière le moindre compliment me faisait rougir, encore plus quand ça venait de toi. Et ça faisait accélérer furieusement mon cœur. Je prends une profonde inspiration avant de te répondre « Merci, tu es très beau, toi aussi. » je te souris en prenant une gorgée, et l’ultime de ma bière avant de faire signe au serveur pour qu’il resserve la même chose. « Je pense même que l’on n’a pas besoin de mot quand on voit ce qu’il y a autour de nous, pour dire que c’est désastreux. » Je souris doucement, parce qu’il n’y avait que des couples autour de nous. « Mais au moins on ne se morfondra pas seuls chez nous. »


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MessageSujet: Re: Une fête pas comme les autres (Lucal #3)   Une fête pas comme les autres (Lucal #3) EmptyVen 10 Fév - 13:54

Valentine's Day
solal & lucas

Se retrouver face à Solal, ça lui plaît. Il est tellement séduisant. Lucas est émerveillé par ce garçon, il dégage quelque chose qu'il n'est pas capable d'expliquer. Un serveur ramène aux deux garçons une bière pour chacun. Lucas tend sa bouteille de bière à Solal et après un léger entrechoc des bouteilles de verres, Lucas officialise la soirée en goûtant ce liquide alcoolique. Solal lui retourne le compliment, et là, c'est le bordel dans son coeur. Il sourit tellement qu'il risque de se faire mal à la mâchoire, ses yeux brillent, et il sait que c'est parce qu'il est heureux. Il n'a même pas besoin de se persuader du contraire, il l'est. C'est plutôt amusant de se sentir célibataire, père, le temps d'une soirée. Parce qu'ils ne vont pas aborder des sujets tels que Comment va Logan ? Ou bien le boulot, ça va ?. Non, ça ne concerne qu'eux d'eux, et ça lui plaît. Ils apprennent à se connaître sur une toute autre forme, ils vont ouvrir leurs coeurs encore plus. Et Lucas va encore craquer, parce que ce jeune homme est en train de tomber... Pas amoureux, c'est trop tôt, mais il ressent réellement des choses pour le médecin, et il sait que c'est similaire à l'amour. C'est tellement similaire qu'il a horriblement envie de poser ses lèvres sur les siennes.

Mais il ne le fait pas, il a trop peur de faire une connerie. Lucas inspecte autour de lui, et il fait une légère moue face à Solal. Juste histoire d'espérer que le médecin craque un peu plus. « Mon ex mari n'aimait pas ce genre de fête. » Il ose avouer. Parce qu'autant commencer par quelque chose. S'ils ont pour thème de sujet de la soirée leurs vies sentimentales, Lucas est prêt à se jeter dans la gueule du loup. Puis, il est prêt à lui faire des alertes, qu'il lui hurle en silence à quel point Lucas a besoin de Solal, qu'il fasse le premier pas. « C'est triste que tu sois seul, pour un jour comme celui-là. Tu mérites quelqu'un de bien, t'es un garçon vraiment gentil, et adorable. » Plus il parle, plus il s'enfonce dans sa chaise, plus il bafouille, et c'est foutrement mignon, foutrement ridicule. Lucas boit sa bière, et sa langue passe sur ses lèvres, juste pour empêcher que des gouttes coulent le long de sa bouche. Juste pour que Solal craque, juste parce que Solal plaît définitivement trop à Lucas.
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MessageSujet: Re: Une fête pas comme les autres (Lucal #3)   Une fête pas comme les autres (Lucal #3) EmptyVen 10 Fév - 13:57

Une fête pas comme les autres

ft. Lucal


« Saint-Valentin, pas si seul.. »
Ce soir je sens que quelque chose d’important va se passer. Quelque chose que, peut-être, j’attends depuis que j’ai posé mes yeux sur toi, et sur ton aura de sensualité. Mais je me refusais, encore et encore de me sentir charmé par toi. J’étais persuadé que ce n’était pas réciproque, surtout. Que pouvais-tu me trouver d’intéressant ? J’étais quelconque. Mais aujourd’hui quelque chose s’était décoincé en moi. J’avais même osé te dire que tu étais beau. Un compliment direct, pas camouflé. J’avais enfin osé. Et ton sourire en valait vraiment la peine. Ce sourire, bordel, il fait chavirer mon cœur. Et j’aimerais vraiment le voir plus souvent. Il allait donc falloir que j’y mette du mien pour ça, que je m’ouvre un peu plus. Je sens que je peux le faire avec toi, j’espère juste ne pas me brûler les ailes et encore souffrir à cause de l’amour. Mais pourtant il faudrait que je me lance. Seulement je ne sais pas vraiment ce que tu penses. Et j’ai besoin que tu me lances des perches pour que je puisse les saisir. Mais je ressens une attirance de plus en plus fort pour toi, et un peu plus à chaque fois je me sens défaillir un plus, et j’avais très envie de goûter à tes lèvres. Et surtout de faire voler en lambeaux cette fichue chemise qui te mettait un peu trop en valeur.

Décidément tu as bel et bien décidé de mettre mes nerfs à rude épreuve. Mon sourire ne quitte pas mon visage alors que tu fais, littéralement, une tête de chiot totalement trop mignonne. « Et toi tu aimes ce genre de fête ? » je ne voulais pas parler de ton ex-mari, même si j’entends bien l’insinuation derrière. Ce qui me fait sourire, car si j’avais quand même senti que tu étais plus attiré par la gente masculine, tu me le prouvais ainsi clairement. J’apercevais quelques couples qui partaient sur la piste pour se déhancher. L’ambiance, pour une saint-valentin, restait assez festive. Je reporte mon attention sur toi alors que tu me disais ne pas comprendre que je sois seul. « on va dire que je l’ai un peu choisi. Mais tu es adorable, merci. » Et je me retrouve incapable de parler, j’aime te voir buter sur les mots, ça te rend vraiment adorable. Mais ce qui me trouble davantage, c’est cette langue que tu passes sur tes lèvres est vraiment hypnotisante. Je déglutis difficilement, je prends mon verre et bois une longue gorgée de ma bière qui me fera tourner un peu plus la tête. Je plonge mon regard dans le tien sans pouvoir le lâcher. « Ca me fait plaisir de passer cette soirée avec toi. » Je mordille ma lèvre inférieure, c’était sincère. 



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MessageSujet: Re: Une fête pas comme les autres (Lucal #3)   Une fête pas comme les autres (Lucal #3) EmptyVen 10 Fév - 14:27

Valentine's Day
solal & lucas

Ils ne sont pas seuls, et pourtant, Lucas ne voit son monde que par ce garçon. C'est dingue, mais c'est la vérité. Lucas se sent tout chose face à lui, comme une attirance qu'il n'arrive pas à contrôler. C'est fort, c'est différent que ce qu'il a ressenti à l'époque pour Dan. Oui, ça fait aussi énormément de bien. Lucas a l'impression de revivre, son rôle de papa n'est plus présent. Il n'est plus le jeune adolescent de quinze ans, il en a trente, mais c'est comme si c'était la même chose. Il tremble, sans comprendre véritablement pourquoi. Lucas est chamboulé, et Solal ne l'aide pas à y voir plus clair. Est-ce qu'il est utile de préciser qu'il a envie de l'embrasser ? Non. Lucas louche sur ses lèvres, mais il ne peut pas lui faire ça. Lui-même se juge comme quelqu'un de mauvais, parce qu'il y a ce garçon qu'il a énormément aimé dans les parages, que ce même garçon peut foutre un bordel monstre dans sa tête et que Lucas est trop faible. Alors que Lucas, il ne veut plus que son futur, il ne veut plus que Solal. Il ne voit que par lui. Quitte à ne pas coucher ensemble, parce qu'honnêtement, il s'en fout beaucoup, il veut juste dormir dans ses bras, l'avoir contre lui durant une nuit, se réveiller le matin qui suit et l'avoir toujours contre lui. Son odeur, leurs corps presque nus qui se complètent si bien. Lucas, il ne demande pas grand chose, juste de kidnapper Solal pour la vie, parce que c'est ce qu'il veut. Oui, c'est dingue, parce qu'à part quelques rendez-vous dans ce même bar, ils n'ont été que banal. Ils parlaient de la pluie, et du beau temps, quelques fois des compliments se laissaient sous-entendre, mais ça s'arrête là. Jamais il n'y a eu plus, jamais il n'y a eu des caresses, une grosse proximité. Pourtant, Lucas a envie de casser cette distance, de l'avoir contre lui, de lui promettre des merveilles qu'il n'est pas vraiment sûr de réaliser. Parce que le jeune trentenaire se sent... Il ne se sent pas égal face à lui, c'est impossible de l'être. Solal est quelqu'un de beau, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur. Et honnêtement, les choses deviennent compliquer. Parce que Lucas veut Solal, il le veut tellement qu'il a l'impression que tout le monde a compris, que tout le monde ne regarde qu'eux, que leur table soit sur les feux des projecteurs alors que ce n'est absolument pas le cas. Ils ne sont que tous les deux, et ce soir, la soirée va promettre. Parce que c'est une journée spéciale, qui ne regarde qu'eux. Parce qu'ils ont besoin tous les deux de quelque chose, même s'ils ne mettent pas de mots dessus, on s'en fout. Ils ont besoin de quelque chose, et ils veulent tous les deux la même chose. Maintenant, c'est à celui qui brise la barrière en premier. Lucas ne se sent pas de le faire, et pourtant, il en a horriblement envie. Quand Solal le regarde comme ça, quand Solal lui sourit comme ça, quand Solal est aussi beau que ça, il en a envie.

Mais il ne fait rien, parce qu'il est con, parce qu'il a peur, parce que malgré tout, les espoirs aux yeux de Lucas ont un très faible pourcentage. C'est triste. Alors, Solal le questionne, et ça le fait réfléchir. Il ne répond pas sur le coup, cherchant à avoir la réponse à sa question. Parce qu'aujourd'hui, il a l'impression que c'est le plus beau souvenir qu'il a de cette fête, parce qu'il le passe avec quelqu'un qui n'est même pas son petit copain, et pourtant, il a l'impression que c'est tout comme. Ne désirant pas foutre un silence gênant entre eux, Lucas décide d'ouvrir la bouche, et d'y répondre avec toute la sincérité qu'il a. « Aujourd'hui, je l'aime. » Trois mots qui veulent tout dire. Simplement. Aujourd'hui, il l'aime parce qu'il la passe avec lui. Ses joues s'enflamment, deviennent rouges, et il boit dans sa bière, juste pour s'hydrater un peu. Juste pour faire genre que c'est un gars cool, qui montre qu'il n'est pas perturbé par ses propres mots. Mais Solal ne l'aide pas, pas avec ses compliments, alors que c'est rien. Ses parents lui disent qu'il est adorable quand il fait quelque chose qui leur sauvent la vie. Sa soeur lui dit qu'il est adorable quand il lui fait un compliment. Pourtant, dans la bouche de Solal, ce mot a une toute autre signification. Il a envie de lui montrer énormément de choses, de lui prouver que c'est un homme bon, alors qu'il n'a pas de preuve à montrer hormis de rester lui-même. Il tremble un peu plus, ça devient incontrôlable. « Moi aussi. » Bon sang, pourquoi il fait des réponses aussi courtes ? Vous voulez savoir ? Parce que c'est de nouveau le bordel dans sa tête, et que Lucas ne se contrôle définitivement plus. « Écoute Solal... » Il commence. Il baisse les yeux, il a peur, mais il ne contrôle plus rien, les mots qui suivent sortent naturellement, et il est toujours autant perturbé, c'est toujours autant le bordel, c'est presque incompréhensible, presque inaudible. Il perd pied, il perd totalement le contrôle de lui-même. « Tu me plais. » Il commence. Doucement, en douceur. « C'est vrai, tu me plais vraiment trop. Et moi, j'arrive pas à comprendre pourquoi t'es seul, pourquoi t'as personne, par ce que moi... » Ses yeux se lèvent, quittent sa bière pour se plonger dans l'intensité de la personne face à lui. Sa voix tremble, il a trop de pressions d'un coup. Ce n'est pas normal. Il n'est pas normal, plus face à lui, il est tout un autre homme, un homme bon, un homme qui veut lui montrer à quel point il est beau, parfait. « Parce que moi, j'arrête pas de penser à toi. C'est un fait, j'arrête pas. Moi, je te veux dans mes bras pour toujours, je veux pas te laisser partir. Non, je veux te garder contre moi, te répéter à quel point je te trouve ... Beau. Parce que t'es beau, parce ce que... » Il souffle un bon coup. « Parce que je crois que je craque pour toi, chaque jour un peu plus, et je ne veux pas te laisser partir sans être à tes côtés. Putain, non, je veux pas. » Il se tait, il a envie de partir, il a envie de pleurer, c'est trop d'émotion d'un coup, trop de sincérité. Il a peur maintenant, peur de la suite, peur que Solal l'abandonne.
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MessageSujet: Re: Une fête pas comme les autres (Lucal #3)   Une fête pas comme les autres (Lucal #3) EmptyVen 10 Fév - 15:06

Une fête pas comme les autres

ft. Lucal


« Saint-Valentin, pas si seul.. »
C’est comme si le monde aux alentours s’était effacé. Il n’y avait plus que toi et tes jolis yeux. Je m’en fous des couples qu’il y a à côté car il n’y a que toi que je vois. J’avais terriblement envie qu’il se passe quelque chose entre nous, mais je ne parvenais pas à faire le premier pas, je me complaisais dans ce charme que l’on faisait, parce qu’il n’y a aucun doute que l’on n’était pas vraiment des amis, mais plus que ça. Il fallait simplement que j’accepte cette idée, que j’arrive à lacher un peu la bride. Je devais paraître plus ouvert à ce genre de relation, surpasser mon propre traumatisme. Mais c’était plus fort que moi, les réticences pour m’engager dans ce genre de relation ne me quittait pas. Surtout que je ressentais ce même genre de réticence de ta personne, même si c’était probablement moins prononcé que moi. Tu m’avais parlé d’un ex-mari, donc je ne pouvais que comprendre ta réticence après une relation qui était un échec. Moi, c’était juste parce que la peur me paralysait et que je craignais que trop de retomber sur une personne que mon premier amour, qui n’en est pas un. Mais il a au moins le mérite d’avoir tuer toutes relations amoureuses avant même qu’elle ne débute. Pourtant, avec toi, c’était différend. Je me surprenais à envisager un avenir amoureux, ce qui ne m’était jamais arrivé auparavant. J’en avais même terriblement envie. Mais je devais oser l’aventure et ne pas vivre sans cesse de la peur que l’on m’abuse de nouveau. Après des années je me remets à peine de ce traumatisme. Alors je suis un peu renfermé, et je sais qu’il me faudra du temps avant d’envisager de me retrouver dans un tel contexte avec quelqu’un d’autre. Je sais d’ailleurs que je ne le ferais qu’avec quelqu’un qui est une relation sérieuse, en qui j’avais entièrement confiance. Et je me surprenais à espérer que ce serait toi. Tu étais vraiment quelqu’un de bien, peut-être un peu trop pour moi. Et je ne voulais absolument pas te décevoir. Ce qui est étrange c’est qu’avant toi je m’en foutais complètement de ce que les autres personnes pouvaient penser. Mais, toi, ton avis était plus important que n’importe lequel. J’avais plus qu’envie de te plaire. Que les autres ne nous ait remarqué, n’a vraiment aucune importance maintenant, parce que je voulais que tu me vois, et vu qu’on ne se lâche pas du regard, je ne remarque même pas si on est au centre de l’attention ou non. J’avais envie de t’embrasser, de te prendre la main. De te toucher tout simplement. Mais trop de réserve en moi. Je sais que je finirais par regretter de n’avoir rien tenté si tu m’échappes, mais je ne contrôle pas vraiment ma peur. Pourtant elle a disparu ce soir, je n’y pense pas, ce n’est qu’une simple excuse pour ne pas faire le premier pas, j’en suis bien conscient. Pourtant le charme marche, et je ne me sens qu’encore plus attiré par toi. Inconsciemment mes mains se rapprochent des tiennes.

Je reste cependant comme un con, n’osant pas aller plus loin que des sous-entendus. C’était pourtant à moi d’agir si je voulais que cette soirée soit importante. Mais je me cantonne pour le moment à la discussion. Mais je ne veux pourtant pas parler de ton ex-mari. Il y a cette pointe de jalousie en moi, et je n’aime vraiment pas cette idée. En tout cas c’est pas de lui que j’ai envie de parler en cette soirée, mais de toi. J’ai envie de m’abreuver de ta vie, de ta voix. À chaque fois je ne me lassais pas de t’entendre bavarder. J’adorais ta voix, je pourrais rester des heures à t’écouter juste avec un idiot sourire sur le visage. Et ce sourire est encore plus idiot quand tu dis que tu aimes cette soirée, faisant battre un peu plus fort mon cœur. Tu rougis et je trouve cela encore plus attendrissant et donnant encore plus de poids à tes déclarations. Je souris, si tu cherchais à me faire craquer tu prenais le bon chemin. Et je contrôlais de moins en moins ce que je disais. Je pense que ma façade se fissurait un peu plus à chaque fois. Je pense que tu comprendras rapidement que je suis vraiment attiré par toi. Je plonge dans ton regard avec un sourire timide accroché sur le visage. Je soupire doucement, l’attirance croissait chaque minute. À croire que l’aura de la Saint-valentin déteignait sur nous. C’était peut-être une bonne chose finalement, cela nous pousserait dans les bras l’un de l’autre, au lieu de nous cantonner à des regards de plus en plus appuyé. J’allais lancer un sujet quand tu m’interrompes, avant même que je n’ai commencé. Tu sembles terriblement gêné. Alors je croise les doigts autour de ma bière, le verre est déjà pratiquement vide. Je te fixe, j’attends de voir ce que tu veux me dire avec une certaine appréhension. J’ai le cœur qui bat à mille à l’heure. Je tente de camoufler mon tremblement. Je suis bien incapable de parler tellement la tension est grimpé en flèche. Je termine mon verre, un peu d’alcool tairait peut-être cette nervosité qui me gagne. Mais tu avoues que je te plais et alors je manque de recracher ma bière. Bordel. Mais je suis incapable de t’arrêter, complètement subjugué par ta déclaration. Jamais je n’aurais imaginé que je puisse te plaire, en fait c’était totalement inconcevable pour moi. Je devais avoir une tête complètement débile. Je ne remarque même pas le serveur qui me débarrasse de mon verre. Tout ce que je vois c’est toi, et tes lèvres. J’alterne entre les deux. Elles sont encore plus tentantes qu’à l’accoutumée. Je souris et je me retrouve comme un con, parce que je ne trouve pas de mot assez explicite pour répondre à ta déclaration. Et, comme si un déclic se faisait à l’intérieur de moi, je sais ce que je dois absolument faire. Mon cœur a dépassé ma raison. Je me penche au-dessus de la table et empoigne ta chemise pour t’attirer contre moi. Mes lèvres rencontrent les tiennes pour un baiser urgent. C’est maladroit dans les premières secondes, cela fait des années que je n’ai pas embrassé quelqu’un. Mais je finis par trouver notre rythme et savourer à sa juste valeur ce baiser. Ne pas réfléchir, pas maintenant. C’est à bout de souffle que je suis bien obligé de lâcher tes lèvres, dans un gémissement. J’ai bien du mal à reprendre mon souffle, les yeux clos. Mais je les rouvre de nouveau. Et, sans égard, c’est la peur qui prend le dessus, une peur inexplicable, irrationnelle même. Je te lâche, et je sens la panique m’envahir. « Je…je suis désolé… » Et sans crier gare, je me lève, prends ma veste et quitte précipitamment le bar, totalement désorienté. Et je finis par me retrouver dans une ruelle, adossé contre un mur, essoufflé. « Putain. » Jamais je n’aurais dû t’embrasser. J’ai tout fait voler en éclat.  



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MessageSujet: Re: Une fête pas comme les autres (Lucal #3)   Une fête pas comme les autres (Lucal #3) EmptySam 11 Fév - 0:00

Valentine's Day
solal & lucas

Peut-être qu'il ne devrait pas lui faire de déclaration. Peut-être qu'il doit fermer sa gueule, hocher la tête, lui sourire, lui murmurer silencieusement qu'il est dingue de lui, qu'il ressent des choses définitivement trop fortes. Peut-être que Lucas a l'homme de sa vie face à lui, mais peut-être qu'il s'emballe trop. Peut-être. Peut-être qu'il est un mauvais garçon, qui se fait manipuler comme un chien par un autre, peut-être que ça le rend mauvais. La seule chose sincère, dans l'histoire, c'est cette foutue déclaration. C'est la sincérité de ses mots, la vérité qui sort de sa bouche. Solal plaît vraiment à Lucas, et Lucas aime s'imaginer un futur à ses côtés. Il aime se dire qu'il peut se réveiller dans la nuit à cause d'un cauchemar et ... Il aime se dire que dans cette même nuit, Solal sera présent, pour le rassurer, pour lui glisser à quel point... Pour lui glisser à quel point il est amoureux de lui. Oui, Lucas se rend compte de ses sentiments, et si, c'est de l'amour. C'est quelque chose de fort, ce n'est pas anodin que Lucas bafouille, que Lucas rougis, que Lucas perd totalement ses moyens face à lui. Ce n'est pas anodin s'il tremble d'amour, de quelque chose de fort. Ce n'est pas anodin si son coeur n'arrête pas de battre définitivement trop fort, définitivement trop vite. C'est Solal qui lui procure tout ça, c'est Solal qui le rend si fébrile, si... Si faible. C'est ça le bon mot. Alors, il lui fait une déclaration, pas logique, pas très claire, parc que les mots dérivent, parce que sa voix se fait faible, parce qu'il a peur que Solal l'abandonne. Que Solal lui rigole dans la gueule, que Solal se moque de toi. Tout simplement. Alors qu'il sait qu'il n'est pas comme ça, ça se voit avec sa façon de voir les choses. Mais Lucas, il n'a pas de bons exemples dans sa vie sentimentale. Sinon, il serait encore marié, il serait encore à Londres. Mais il n'aurait jamais connu ce médecin. Il n'y a pas de silence gênant qui suit son discours, mais les lèvres de Solal qui rencontrent les siennes. Et au début, c'est maladroit. Pourtant, Lucas s'accroche à lui avec force, il ne tient plus sur ses jambes et bon sang... Bon sang que c'est fort. Depuis le temps qu'il voulait ça, ça se réalise enfin, et ça se termine trop vite. Il a chaud, mais les choses de se déroulent dans le drame le plus improbable. Solal fuit. Carrément. Lucas a envie de pleurer, vraiment. Mais il ne peut pas rester là, surtout pas quand il est le seul décisionnaire désormais pour eux, pour former un 'nous'. Lucas paye les consommations, il ne se prend pas la tête à compter, à donner le bon prix. Hors de question. Il a des choses plus importantes que donner plus aux serveurs qui bossent un jour si particulier. Il récupère sa veste et se dépêche de sortir du bar. Il veut le retrouver. Il veut qu'ils s'aiment.

Lucas inspecte autour de lui, il n'y a personne, la ville est tellement silencieuse et il a une boule au ventre. Et s'il était parti, vraiment ? Comment est-ce qu'il va faire pour le retrouver ? Lucas se met à paniquer. Il commence à marcher, et c'est dans une ruelle qu'il le retrouve. « Solal... » Il murmure, avec désespoir. Pourtant, il suffit que leurs regards se croisent pour que Lucas flanche. Il se jette sur lui, plaquant le dos du médecin contre le mur. Ses lèvres se déposent sur les siennes, et il l'embrasse avec tout l'amour du monde. Parce qu'il est amoureux de lui putain. Bien sûr qu'il l'est. Sinon, il n'aurait pas pris la peine de le chercher, de lui tendre la main. Et Lucas, il se doute bien que si Solal a cette réaction, ce n'est pas pour rien. Il se doute bien que ce garçon à un passé qui le noie, et ça le brise entièrement. Lucas lui fait des tonnes de promesses, et ça ne regarde qu'eux. Le souffle se fait court, alors il s'éloigne de ses lèvres. La distance reste assez courte, il ne se sent pas capable de s'éloigner un peu plus de lui. Plus maintenant, il veut le garder contre lui. Ses bras entourent sa taille, sa tête se dépose sur l'épaule du médecin et il se permet d'embrasser sa mâchoire, il se permet d'embrasser sa pomme d'Adam, et d'y déposer de tendres baisers dans son cou. « Je suis en train de tomber amoureux de toi. » Il murmure. Le silence permet au médecin de l'entendre. Sa tête quitte son épaule pour que ses yeux puissent fixer les siens, doucement, ses doigts se déposent sur sa joue qu'il caresse du bout des doigts. Il touche sa peau, découvre chaque parcelle de cet homme. « Vient, on rentre. » Pas dans le bar, pas dans un lieu public, Lucas veut simplement se retrouver dans un lieu plus intime, dans un lieu qui ne regarde qu'eux, dans un lieu pour qu'ils se découvrent, de n'importe quelle façon. Il appuie ses mots en l'embrassent, un peu plus profondément, un peu plus poussé. Pourtant, ça se voit qu'il n'ose pas aller plus loin, qu'il n'ose pas pour ne pas lui faire peur. Sa main rejoint celle de Solal, ses doigts serrent les siens avec une telle force. Juste parce qu'il a peur qu'il se barre à nouveau en courent. « On va chez moi... » Lucas a envie d'aller chez lui, il a envie de lui prouver à quel point ses sentiments sont forts, à quel point ce qu'il ressent pour lui est trop gros. Il a besoin de l'avoir contre lui, de connaître son odeur, de connaître le bonheur de l'avoir dans des bras chauds, dans un matelas confortable. Lucas a besoin de Solal, et à travers ce baiser, Lucas a compris à quel point les choses sont réciproque. Parce qu'ils viennent de construire un nous, ils viennent de construire quelque chose, il sait qu'ils ont ouvert la première page et qu'ils ont commencé le premier chapitre de leur futur.
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MessageSujet: Re: Une fête pas comme les autres (Lucal #3)   Une fête pas comme les autres (Lucal #3) EmptySam 11 Fév - 10:08

Une fête pas comme les autres

ft. Lucal


« Saint-Valentin, pas si seul.. »
Jamais je n’aurais imaginé que tu te dévoilerais ainsi, que tu te déclarerais aussi ouvertement. Ça me chamboule totalement. Alors je t’écoute silencieusement, je ne pipe pas un mot. Je suis presque en mode bug, en train, encore d’assimiler le moindre mot que tu as prononcé. Je me repassais sans cesse le film dans ma tête. J’avais l’impression de vivre dans un rêve éveillé. J’avais quand même peine à y croire. Je clignais des yeux à plusieurs reprises. J’avais soudainement du mal à déglutir. J’avais des palpitations, je transpirais et surtout je respirais avec difficulté tellement l’excitation me prenait aux tripes. D’un seul coup tu rendais le plus grand de mes fantasmes réels. Je ne savais pas quoi dire, tu avais fais une telle déclaration que j’en perdais mes mots. Je soupire avant de me décider à te répondre en actes. Parce qu’ils sont plus fort que les mots et surtout tellement représentatif. Pourtant ça ne me ressemblait pas, moi le timide presque maladif, que je prenne les choses en main. Mais tu avais fait le premier pas, alors je devais, moi aussi, de te dévoiler mes sentiments. Décidément, on n’est pas vraiment doué pour les déclarations sans rougir ou bégayer. Mais ça ne donnait que plus de naturel et de sincérité à tout ça. Ça me rassurait même. J’avais tout juste réussi à sourire, comblé et surtout idiot. Je sentais que cette déclaration venait au plus profond de toi, de ton cœur. Et moi j’étais fébrile. Mais, je m’étais penché et j’avais posé mes lèvres sur les tiennes, je goûtais ce goût légèrement sucré qu’elles avaient. Elles étaient terriblement douces et je n’avais pas envie de les quitter. Ce baiser était tout juste incroyable, il me donnait plus que des papillons dans le ventre. Surtout quand tes mains m’agrippent avec hargne pour me maintenir contre tes lèvres. Je me retiens de gémir. Mais, la panique prend brutalement le dessus. Je ne peux pas l’arrêter et surtout elle est bien trop forte pour que je sache rester raisonnable. Je me hâte de sortir de cet endroit qui est soudainement devenu trop étroit, trop étouffant pour que je puisse y rester une seconde de plus. Ça me déchire le cœur de te laisser comme ça, mais c’est incapable de marcher, j’en suis persuadé je ne suis pas fait pour l’amour de toute manière. 

Je tremble de partout, j’ai du mal à calmer ma panique. Pourtant je suis incapable d’aller plus loin. Le poids des regrets sera bien trop lourd à porter, et je m’en veux déjà, parce que j’ai gâché un moment incroyable. Parce que j’ai eu tout bêtement peur. Je sens une présence. Je relève et croise ton regard. Tu m’as cherché, bordel. Mes yeux brillent de larmes contenues alors que tu sembles désespéré, tu ne devais pas comprendre ma fuite. Mais nos regards s’accrochent et la tension est telle que je retrouve tes lèvres, de ton initiative cette fois. Je mets du temps à répondre, mais je surpasse ma peur et répond à ton baiser avec envie. Je me retrouve coincé entre ton corps et le mur. Je gémis tout contre tes lèvres. Finalement cette peur était vraiment idiote. Tu étais différent de mon ex. je devais arrêter de craindre le moindre rapprochement en pensant que cela finirait toujours mal. J’ai du mal à reprendre on souffle, mais je souris, finalement heureux que tu m’ais retrouvé. Je glisse mes doigts dans tes cheveux, savourant notre proximité. Je dégage mon cou pour que l’accès te soit plus aisé d’y accéder. Je pousse un soupire de plaisir. Mes doigts courent dans tes cheveux puis sur tes cheveux. Je souris à tes mots. « Je ne crois pas que ce soit raisonnable… » je croise tes yeux et en profite pour te voler un bref baiser. « Je suis désolé…de m’être enfui… » Je mordille ma lèvre inférieure tout en caressant ta joue. C’était une erreur idiote. Je frissonne en sentant les tiens contre ma propre joue. Je hoche simplement la tête en réponse à ta proposition. J’avais envie de me retrouver au calme avec toi, de continuer à t’embrasser. Et juste profiter de ta présence, aussi. Je ne peux pas m’arrêter de sourire alors que je retrouve le goût de tes lèvres de nouveau. Je t’embrasse plus profondément, mêlant ma langue à la tienne. Je profite de ce baiser avec avidité. Tu m’offrais bien plus que tu ne l’imaginais. Je crois nos doigts ensemble. Je pose mon autre main sur ton visage et caresse tes lèvres. « Merci… » je te regarde avec tendresse. Je te devais bien ces remerciements parce que tu m’as empêché de passer à côté d’une histoire qui peut être belle. Je hoche la tête vivement « D’accord » je te vole un dernier baiser avant de me décoller du mur. J’attendais que tu me guides car j’ignore où tu habites. Je reste à proximité de ton corps, de ta chaleur. « Je n’aurais pas dû avoir peur…C’est vraiment idiot… » Je souris alors que l’on se rapproche de ton appartement. Je profite de cette balade en ta compagnie, nos doigts entremêlés ensemble. « Je crois que c’est la meilleur saint-Valentin que je passe. » J’embrasse ta joue, mais j’en voulais plus, alors c’est mon tour de t’acculer contre un mur et de t’embrasser avec envie. Je glisse mes bras sur tes hanches et pose mon front contre le tien. « Il va e falloir du temps, mais je pense que j’ai besoin de toi, de notre relation. » J’embrasse ta joue, puis l’arête de ta mâchoire avant de grignoter ton cou. 



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MessageSujet: Re: Une fête pas comme les autres (Lucal #3)   Une fête pas comme les autres (Lucal #3) EmptySam 11 Fév - 13:30

Valentine's Day
solal & lucas

Il le rattrape, il ne le laisse pas lui échapper. Parce que Lucas sait ce qu'il veut vraiment, il sait dans quoi il veut s'engager et il sait que s'il le laisse partir, il va le regretter, définitivement trop. Alors, Lucas court, il a l'impression de courir pour gagner la plus grande course, alors qu'il court simplement pour rattraper son futur. Et bon sang, quand il l'attrape, il l'embrasse avec trop d'amour. Lucas a toujours été dans les sentiments, dans l'amour, dans le romantisme. Alors, peut-être que cette journée de St Valentin joue énormément sur ses actes, mais c'est grâce à Solal qu'ils en sont là. S'il ne l'avait pas embrassé, Lucas n'aurait pas fait le premier pas, et il aurait eu une grande déception qui n'engage que lui en partant sans échanger un tendre baiser. Maintenant, une étape vient d'être franchie, et il ne peut pas rêver mieux. Putain, non, il ne peut pas. « C'est raisonnable, c'est même plus fort que ça. » Il lui sourit, tendrement. Il arrête de bafouiller, de chercher ses mots. La barrière est tombée, maintenant, alors il a plus confiance en lui. Il caresse sa joue, son coeur bat définitivement trop vite et il sent des ailes se développer derrière son dos. Lucas est bien, il est juste bien. Il ne comprend pas pourquoi Solal le remercie, parce qu'il n'a rien fait d'extraordinaire. Alors, il ne lui répond pas, se contentent de sourire comme un imbécile. Un imbécile, heureux. Et c'est tout ce qu'il compte. Il s'accroche à ce énième baiser, supplient de ne jamais avoir cette sensation de lassitude. Il rigole, il pouffe de rire, c'est absolument niais mais c'est parce que c'est le début, c'est parce qu'il... Parce qu'il ressent tellement de choses pour ce garçon. Leurs mains se trouvent, ils sortent de cette ruelle sombre et glauque et Lucas emmène son tendre et cher Solal jusqu'à chez lui. « Maintenant... Tu n'as plus à avoir peur, je suis là. » Sa main entoure sa taille, il attire le pédiatre contre lui et embrasse sa tempe. C'est fou comme il aime cette soudaine proximité. Elle est nouvelle, mais c'est tellement tendre, ça pues d'amour, c'est beau. Il sourit, un peu plus face à ses mots. « Et ce n'est pas la dernière, c'est juste l'ouverture d'un nous. » Lucas se fait projeter contre le mur, et le reste... Il se mord la lèvre, lui offre l'accès à son cou. Il se retient de gémir, parce qu'il n'a pas envie de lui faire peur, mais Solal, à sa façon, est en train de chauffer Lucas. Il sent très vite que ça ne devient plus confortable de porter ce jean, il pouffe de rire ce con en plus. Alors, Lucas l'embrasse, avec plus de fougue, plus d'envie. « Tout le temps que tu désires. » Il glisse contre ses lèvres. Ils ont toute la vie devant eux, pour se découvrir, pour apprendre à se connaître, pour s'aimer, tout simplement.


Lucas reprend les reines et entraîne Solal plus rapidement jusqu'à chez lui. Il a encore envie de l'embrasser, il a encore envie de le sentir proche de lui, alors ça se voit qu'il est pressé. Il voit sa maison de loin. Sa main cherche dans sa poche son trousseau de clefs. Il quitte, sans envie, la main du pédiatre. Et sa main semble froide, d'un coup, c'est une sensation très désagréable. Il ouvre la porte d'entrée, laisse passer le médecin et rentre par-derrière. Il ferme à double tour, parce qu'il n'attend personne ce soir. « Bienvenue chez moi... » Il murmure. Il est en train de former une bulle qui ne regarde qu'eux, une bulle d'amour. Solal, dos à lui, fait que Lucas entoure la taille du garçon et dépose ses lèvres dans sa nuque. Il fait des baisers prononcer, ses dents mordillent cette peau douce, cette peau qu'il aime déjà beaucoup. Il en profite pour le sentir, et cette odeur aussi, il risque de ne pas pouvoir s'en lasser. Il est en train de tomber accro, et c'est totalement plaisent. « Bon... Tu veux qu'on s'installe sur le canapé, ou qu'on se câline comme des cons dans ma chambre ? » Il lui murmure à l'oreille, alors qu'il se met face à lui pour déposer ses lèvres contre les siennes. Au début, il y va doucement, il l'embrasse avec fougue par la suite, la passion et l'amour se mélangent et c'est un bal de papillon qui se développe dans son ventre. « Parce que moi... J'ai envie de te retirer tes vêtements et te montrer à quel point t'es beau, t'es même foutrement magnifique, et je veux te marquer, que tu ne sois qu'à moi. » Parce que c'est déjà le cas, il n'est qu'à lui, et c'est réciproque. Parce que plus ils s'embrassent, plus Lucas tombe amoureux, plus ses sentiments se développent, et plus il aura du mal à le laisser s'en aller. À le laisser être loin de lui.
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