C'était étrange, elle n'avait pas envisagé d'en parler à la police à New York et voilà qu'elle était sur le point de se confier à un policier, en Angleterre. Enfin, c'était sans doute parce qu'elle n'attendait pas de lui qu'il le mette derrière les barreaux. « Ecouter les victimes, c'est une grande partie de mon travail, contrairement à ce que l'on peut croire. ». Louise hocha la tête, c'est vrai que cette partie était souvent dénigrée. La police se faisait plus souvent insultée et dégradée que remerciée. On entendait plus souvent quelqu'un râler par mauvaise foi suite à une contravention que quelqu'un louer les qualités d'un agent de police ayant pris le temps d'écouter, d'être présent.

Alors, la brunette se laissa aller à des confidences à demi-mots qui au fil des questions ne laissaient plus de doutes sur la suite des évènements. Elle avait été violée et elle était celle qui se sentait coupable. « Ce qui est absolument faux. » . Sa voix reste calme, douce à la plus grande surprise de Louise. Une agréable surprise parce qu'elle n'a pas la sensation qu'il juge ce qu'elle ressentait, qu'il juge toute cette honte. « Ce n'était que de la manipulation probablement pour essayer de reporter la faute sur vous. Mais vous n'êtes coupable en rien, c'est lui. ». Le regard dans celui du lieutenant, Louise avait terriblement envie de croire. Il avait déjà été confronté à cela, il était objectif. S'il ne la blâmait pas, pourquoi d'autres le ferait ? La brune baissa la tête malgré elle. « Pourtant, j'arrête pas de penser que je suis peut-être en partie responsable, parce qu'on était amis. J'aurai dû le tenir plus à distance, sentir que quelque chose ne tournait pas rond... ». Elle savait que ce n'était pas la façon dont il fallait voir les choses mais, quand ce genre de choses arrive personne ne peut mesurer le flot de sentiments contradictoires qui vous envahit. Soudainement, la peur vous empêche de vous soulever, de crier votre peine et de dire clairement ce qui vous est arrivé. Sans doute parce que beaucoup pense encore que c'est la faute à la gente féminine, avec les jupes, les sourires, ces invitations au viol comme certains osent le dire. Et quand on en a pas été victime, ce genre de paroles peut nous révulser oui mais quand c'est réellement arriver, c'est la terreur qui domine. Et, dans le cas de Louise, le fait de connaître son agresseur ne faisait que rendre les choses plus douloureuses. Elle avait cette idée bien ancrée que par conséquent, elle aurait pu éviter cela. Comme si ce n'était pas vraiment un viol parce qu'après tout, ce n'était pas un inconnu dans une rue sombre de New York. Non, c'était un homme qu'elle avait regardé, avec qui elle avait ri, avec qui elle avait flirté. Oui, elle avait fait tout cela mais cela ne rendait pas les choses plus acceptables et elle avait un long chemin à faire pour le comprendre, pour l'accepter. « J'ai plus envie de me sentir coupable mais, j'arrive pas à me débarrasser de cette culpabilité. ». Parfois, elle se demandait si porter plainte aurait changé quelque chose ou non.

   
   

Parfois on fait des choses étranges, que l'on imaginait même pas. Mais ça soulage souvent quand on se rend compte du poids que l'on portait inconsciemment. J'ai parfois tendance à être tête brûlée dans mon travail, à braver les injustices parfois de manière inconsidérée, mais il m'arrive de prendre le temps d'écouter les gens, c'est plus riche que des actes impulsifs, mais on ne se refait pas. Et parfois les gens ont seulement besoin de parler et ne veulent pas aller plus loin. Après je ne fais pas ce travail pour le peu de reconnaissance que l'on en tire. Sinon il vaut mieux changer de métier vu la réputation que l'on a. Mais l'essence de ce métier est d'aider la population, parfois à ses dépens.

Je ne vois pas en quoi on pourrait blâmer une jeune fille alors qu'elle a été violée. Il n'y a aucune excuse à cet acte de cruauté. C'est pourtant facile de reporter la faute sur les jeunes femmes qui peuvent s'habiller trop court, trop serré, trop tout. Mais tout le monde a le droit de s'habiller comme il le sent. Certes il y a des facteurs déclencheurs, mais rarement les 'vrais' viols ne sont incités. Je suis certes un des seuls policiers à ne pas douter des paroles des victimes, car je pars du principe qu'elles n'ont rien à se reprocher. La honte est déjà assez dure à supporter pour qu'on y insinue le doute. "En quoi vous êtes coupable ? Vous ne vous êtes pas délibérément déshabillé pour lui demander de venir dans votre lit ?" Je prends sciemment des mots un peu trop direct pour lui faire comprendre qu'elle n'a pas à se sentir coupable. "Et ami ou pas il n'avait pas à vous faire ça." Je secoue négativement la tête alors que tu sembles être pleinement convaincue que tu es responsable parce que tu connaissais la personne. Je hausse un sourcil avant de secouer la tête. "Ce sentiment de culpabilité est inexplicable, bon nombre de victimes se sentent coupable de choses dont elles ne sont pas responsable. Mais il n'y à que vous qui peut trouver le déclencheur pour passer au-dessus de cette culpabilité." Je sens le froid m'entourer et me remet dans le contexte de l'intervention. Je jette un coup d'oeil à mon collègue qui est en train de terminer de verbaliser les deux trublions. Il me fait un signe de tête, apparemment il a compris que j'avais quelque chose d'important à faire. Je me retourne vers Louise. "Si vous avez besoin, vous pouvez porter plainte ici, on transmettra la plainte à New-York, si ça peut vous aider à passer au-dessus de cela, ou juste une main courante avec l'identité de votre agresseur, je pourrais me charger, s'il vient sur le territoire, qu'il ne vous approche pas." Ce n'est qu'une solution qui me vient à l'esprit. Mais c'est à toi de la saisir ou de la laisser.

   

Il n'y avait de circonstances atténuantes pour un viol. C'est ce qu'elle avait toujours pensé, c'était néanmoins ce qu'elle ne parvenait pas à assimiler concernant sa propre histoire. « En quoi vous êtes coupable ? Vous ne vous êtes pas délibérément déshabillé pour lui demander de venir dans votre lit ? ». Définitivement pas en effet, Louise fronça les sourcils, quelque peu surprise par les paroles du lieutenant. Elles étaient peut-être plus tranchées mais elle sonnaient parfaitement justes et faisaient écho à sa colère. « Et ami ou pas il n'avait pas à vous faire ça. ». Il fit un signe négatif de la tête et Louise se mordit la lèvre inférieure. « Je ne l'ai pas invité... ». Elle ne répondait pas directement aux paroles du policier, elle avait seulement besoin de le dire à voix haute, même dans un murmure. C'était un ami et justement, il n'aurait pas dû agir de la sorte. Quand bien même il lui plaisait, elle lui avait imposé de prendre son mal en patience. Elle ne l'avait pas invité, Matthias avait raison, elle ne s'était pas déshabillée, elle ne lui avait rien demandé. Entendre quelqu'un d'autre avoir un raisonnement logique lui permettait de donner de la puissance à cette petite voix au fond d'elle qui se battait pour se faire entendre. Il n'y avait rien de magique, elle n'allait pas se sentir mieux de manière soudaine. Elle allait sans aucun doute se réveiller avec cette même culpabilité mais, elle était dans l'instant. Et c'était la première fois depuis qu'il l'avait touché qu'elle ressentait un bref moment de... lucidité ? De répit ? « Ce sentiment de culpabilité est inexplicable, bon nombre de victimes se sentent coupable de choses dont elles ne sont pas responsable. Mais il n'y a que vous qui peut trouver le déclencheur pour passer au-dessus de cette culpabilité. ». Il avait raison et elle finirait sans doute par trouver avec le temps, du moins, elle allait essayer. « S'il y en a un, je le trouverai. ». Ce n'était pas de l'ambition, c'était de l'espoir. Elle voulait passer au-dessus de cela.

Quoiqu'il en soit, Louise n'aurait jamais cru que deux crétins et une crise d'asthme puisse lui permettre de s'ouvrir. Elle estimait qu'elle avait de la chance d'être tombé sur quelqu'un qui se soucie. « Si vous avez besoin, vous pouvez porter plainte ici, on transmettra la plainte à New-York, si ça peut vous aider à passer au-dessus de cela, ou juste une main courante avec l'identité de votre agresseur, je pourrais me charger, s'il vient sur le territoire, qu'il ne vous approche pas. ». Elle n'avait jamais voulu porter plainte parce qu'elle voulait fuir quelconque risque de conflit, de confrontation. Elle n'avait pas voulu raconter son histoire non plus. Elle ne voulait pas avoir à prendre le risque de le recroiser, lui ou un de ses proches. Elle ne tenait pas à ce qu'on lui dise qu'elle était responsable et elle avait ce petit être en elle. Ce petit être qui n'aurait pas de père mais, mieux valait ne pas en avoir du tout que d'avoir celui-ci. En revanche, elle n'avait jamais envisagé de déposer une main courante. « Si je décide de poser une main courante, il n'y a aucune raison qu'il sache pour le bébé, n'est-ce pas ? ». Elle était prête à le faire si elle l'avait l'assurance qu'il ne risquait rien. « S'il ne risque rien, je crois que c'est une bonne solution.. ». Au moins, elle pourrait espérer récupérer un sentiment de sécurité.

   
   

Je suis assez révolté par ton histoire. Je ne comprends pas comment certaines personnes peuvent arriver à forcer une fille, ou le contraire car il y a également des hommes qui peuvent être abusé par des femmes, même si c'est très méconnu et qu'on a toujours du mal à y croire. Mais ce n'est pas de ça qu'il s'agit. Alors je cherche à te faire comprendre que tu n'as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit. Même si c'est bien difficile à croire. Les victimes de viols se sentent toujours coupables. Surtout quand le viol est compliqué à prouver, ce qui devient de plus en plus difficile, malheureusement. Tout est prétexte à faire douter la victime. Je soupire doucement à ta réponse, je comprends pourquoi tu n'as rien voulu faire, mais ce n'est pas pour cela que je l'accepte. Que j'accepte que ce violeur puisse s'en sortir sans même une accusation, blanchi sans même que personne ne le sache. Mais, malheureusement je ne peux pas faire grand chose pour toi. Enfin à part t'écouter et essayer de te prodiguer quelques conseils qui sont peut-être inutiles. Mais s'ils t'aident à avancer, alors je serais heureux. Et peut-être qu'un jour tu te sentiras les épaules pour affronter les affres de la justice et son long parcours parfois semé d'embûches. Je suis néanmoins quelque peu rassuré quand je vois que tu ne perds pas espoir, c'est le principal, au moins il ne t'a pas enlevé ça.

C'était quand même une sacré coïncidence pour une simple bagarre de pochtrons à la base. Comme quoi l'inattendu peut se trouver absolument partout. Mais j'étais sincèrement content de t'avoir pu aider à verbaliser tout ce que tu gardais à l'intérieur de toi. C'était important que tu ne gardes pas cela pour toi. Surtout au vu de ton état. Être rongé par la culpabilité n'est pas bon pour le bébé. Tu devais éviter tout source d'anxiété, de stress tel qu'il soit. Je souris avant de secouer la tête négativement. " Tu n'es en rien obligée à lui en parler, ce n'est pas une obligation, et je serais même sur l'avis qu'il en sache le moins possible, pour vous protéger. Après c'est à vous de voir, je ne peux pas vous obliger en rien. Mais au moins il ne pourrait plus vous en approcher, et je surveillerais ça personnellement. ". Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai comme une envie de te protéger. Et surtout que tu ailles mieux, que tu puisses avancer malgré ce tragique évènement.

   

Elle devait faire attention à elle, Louise. Elle devait faire attention à l'être qu'elle portait, elle devait se battre pour lui. Elle devait trouver la force de passer au-dessus de tout cela, de retrouver la force de vivre sans crainte. Elle le voulait sincèrement, elle avait l'espoir et l'envie de s'en sortir. Poser une main courante semblait être un bon compris entre ses craintes et ce qu'il était juste de faire, entre ce qui pouvait l'aider et ce qui pourrait lui nuire. Elle avait confiance en Matthias, elle avait croisé sa route de manière hasardeuse mais, il changeait la donne. Il lui donnait une solution, pour se sentir mieux, pour se sentir libre. Il lui permettait de s'exprimer, de parler de tout cela sans avoir peur d'anéantir qui que ce soit par ses paroles. Il était l'oreille attentive dont il avait besoin, présent sans la juger et lui donnant des clés pour aller de l'avant. Pour un peu, elle aurait pu voir en lui un ange gardien. Elle ne croyait au destin et ce genre de choses mais, une rencontre telle que celle-ci lui donnait presque envie de douter. « Tu n'es en rien obligée à lui en parler, ce n'est pas une obligation, et je serais même sur l'avis qu'il en sache le moins possible, pour vous protéger. Après c'est à vous de voir, je ne peux pas vous obliger en rien. Mais au moins il ne pourrait plus vous en approcher, et je surveillerais ça personnellement. ». Elle lui offrit un sourire reconnaissant, parce qu'elle le sentait sincère. Il n'y avait aucune raison qu'il débarque en Angleterre mais s'il le faisait, s'il venait ici, Louise savait qu'elle pourrait compter sur Matthias pour l'interpeller. Elle posa une main protectrice sur son ventre. « Il ne sera jamais son père, je veux que cet enfant soit heureux. ». Au fond, si Louise n'était pas encore tout à fait certaine de sa décision, elle était déjà particulièrement protectrice envers ce petit être, une vraie maman poule. « Je sais que vous ne m'obligez à rien mais, je pense que poser une main courante est une bonne idée. ». Une idée qui venait de lui. C'était étrange, elle avait la sensation qu'elle ne pourrait jamais le remercier assez. Elle savait bien qu'il était policier et que peut-être leurs vies ne se croiseraient plus mais, elle avait l'espoir de le revoir, sans uniforme. C'était comme s'il avait marqué sa vie sans qu'elle ne puisse prévoir le coup. Il l'avait marqué de manière positive et elle espérait que cette petite ville lui permettrait de le recroiser parce qu'il n'y a jamais assez de gens biens dans son entourage, parce que d'un certain côté, si un jour elle pouvait lui rendre la pareille, lui venir en aide, elle le ferait. Peut-être qu'il y avait là trop d'émotions, trop d'hormones, peut-être bien oui... mais Louise avait toujours été ainsi, Louise était fondamentalement une personne qui s'attachait aux autres et à qui il suffisait d'une rencontre pour bouleverser les choses.
   
   

Parfois il ne faut pas grand chose pour qu'une vie soit chamboulée, que ce soit de manière positive ou négative. Et cette rencontre en faisait indéniablement parti. Plus pour toi que pour moi, mais j'en étais sincèrement heureux. Maintenant je devais faire en sorte que tu sois vraiment en sécurité. Et je n'allais pas lésiner sur ça. Mais seulement pour cela, tu devais déposer une main courante avec au moins l'identité et/ou la description de la personne. Et il était temps pour toi que tu reprennes ta vie en main. Mais pour cela, il n'y a que toi qui peut agir. Moi, je te donnais simplement des conseils, à toi d'en faire ce que tu veux. Je propose et tu disposes. Il n'y a pas d'obligation. Si finalement tu décidais de te rétracter et de ne pas déposer de main courante, je ne pourrais que respecter ton choix. Mais je ressentais que tu ferais le bon choix, surtout que maintenant tu portais en toi un petit être innocent en toi. Donc tu devais faire des choix qui impliquait une autre personne. Donc tout acte avait désormais une conséquence. Et tu en semblait pleinement consciente. Je souris doucement après mes conseils, et suite à ta remarque. Pour cela, il n'y a que toi qui peut décider pour le moment, et de toute manière la raison est tout à fait légitime. Je hoche la tête. " Pour cela il n'y a que toi qui peut le savoir, personne ne peut te dire ce que tu dois faire pour ton enfant. Il n'y a que toi qui sait ce qui est bien pour lui." Je souris, tout en hochant positivement la tête. Tu semblais d'accord pour déposer une main courante. Mais pour cela, pour que tu en sois certaine, je pense qu'une bonne nuit de repos s'impose. " Je travaille demain, si cela vous convient, vous pouvez venir au bureau dans la matinée, ou en début d'après midi. S'il n'y a pas d'urgence je suis à mon bureau, ou au pire il y a mon partenaire qui y sera." J'avais bien l'intention de suivre de près ton dossier, et même si cela pouvait paraître étrange pour certains, j'avais tendance à veiller de manière régulière sur certains dossiers qui me paraissait sensible. Et peut-être même que l'on n'entendrait jamais parler de cette personne, mais il suffit d'une fois pour que ton cauchemar ne se réveille de nouveau. Et le fait que tu sois en position de fragilité, et que l'on en ai abusé une fois, me répugne. J'avais cette 'envie' de te protéger, car tu semblais véritablement vulnérable.

   

Le petit être que Louise portait changeait beaucoup de choses pour elle, sur sa façon d'agir. Elle ne pensait pas que pour elle, elle pensait à lui. Elle avait mis quatre mois avant de réaliser qu'elle existait, maintenant, elle se devait de veiller sur lui. « Pour cela il n'y a que toi qui peut le savoir, personne ne peut te dire ce que tu dois faire pour ton enfant. Il n'y a que toi qui sait ce qui est bien pour lui. ». Elle hocha la tête, il avait raison, elle était seule à pouvoir décider. Pour une fois, elle sentait que c'était la bonne chose à faire, elle sentait qu'elle ne pouvait pas se planter. « Je travaille demain, si cela vous convient, vous pouvez venir au bureau dans la matinée, ou en début d'après midi. S'il n'y a pas d'urgence je suis à mon bureau, ou au pire il y a mon partenaire qui y sera. ». Elle hocha la tête, elle passerait en espérant vraiment tomber sur lui. Elle se sentait protéger en lui parlant, en se présence et autant le dire, cela faisait un bien fou. « Je passerai dans la matinée... merci pour tout. ». Tout ces conseils, ces solutions alors même que son intervention n'avait rien à voir avec cela. Elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que cet homme avait réellement un coeur en or.

Louise, reprit ses clés de voitures qu'elle avait laissé sur le capot, offrant alors un sourire au Lieutenant. Elle aurait aimé le prendre dans ses bras, pour qu'il réalise tout le bien que ses mots lui avait fait mais, elle évitait, elle ne voulait pas prendre le risque de lui attirer des ennuis ou de le mettre mal à l'aise. « Je vais rentrer, je crois qu'un peu de calme ne me fera pas de mal, je vous revois demain. ». Son sourire était plein de promesse, étirant un peu plus ses fines lèvres. « Merci beaucoup pour votre temps, vraiment.... ça m'a fait du bien. ». Elle voulait qu'il le sache, c'était important de souligner quand quelque chose faisait du bien, quand quelqu'un agissait bien et changeait les choses. Elle lui fit un petit signe de la main avant de reprendre ses affaires et de retrouver le volant de sa voiture. Il fallait qu'elle rentre se reposer et lui, il devait probablement en finir avec ces lascars ou au moins rejoindre son partenaire.