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| look into my eyes It's where my demons hide + Riley | |
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Invité Invité
| Sujet: look into my eyes It's where my demons hide + Riley Dim 25 Sep - 17:40 | |
| When your dreams all fail and the ones we hail. Are the worst of all and the blood's run stale
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Un bras. Puis un autre. Tu t'étires doucement, tes muscles sont lourds, l'impression d'avoir couru un marathon. Pourtant tu n'es pas chez toi, ce qui veut dire pas de cerbère, pas de footing. Le pieds. Tu ouvres un œil, en douceur le second s'ouvre. Ce lit, tu le connais que trop bien. Tournant la tête, il est là, la tête dans l'oreiller. Posant tes yeux sur lui, une sensation t'enivre. Une chaleur presque apaisante. Un truc qui débarque sans que tu es le temps d'analyser ce que sait ! Sûrement le relent de votre soirée. Ce qui est plus que sûr, toi ressentir des choses ? C'est infondé et puis c'est Chuck qui se trouve dans ce lit. Tu es dans son lit. Une habitude. Ton sourire s'élargit, une habitude que tu n'avais pas pratiqué en cinq mois. Les choses ne changent pas. Chasser le naturel, il revient vite au galop. Passant une main dans tes cheveux, les secouant dans tous les sens. L'autre descend sur ton torse. Il faut que tu ailles pisser et boire. Scrutant ce qui se trouve à côté de toi, une clope, des bouteilles. La routine. Tout est redevenu normal. Il était temps. Tu avais besoin. S'il pense qu'il suffisait de te mettre dans un centre : erreur. Et pire encore s'il pense que le cerbère peut te retenir loin de ta moitié. Ton âme se sent revivre, ça te fait du bien d'être là. Ici c'est ta place. Reposant tes yeux sur lui, juste vêtu de son caleçon. Une envie, mais non. Ton sourire reste en place, que c'est bon d'être là. Ton envie de pisser, tu l'oublierais presque. Les rayons du soleil te brûlent légèrement la rétine. Tu n'étais pas prêt pour ça. Tournant la tête pour constater l'heure. Le drame. Dans quelques minutes il sera sept heures. Dans moins d'une demie heure, elle va débarquer dans ta chambre. Tu ris d'avance de sa tête lorsqu'elle verra que tu ne te trouves pas dans ton lit. Surprise. Oui tu vas trinquer, mais le prix en valait le coup ! Passer une nuit en sa compagnie, tu le referais sans hésiter. Des ailes, si tu en avais, tu les brûlerais, juste pour l'avoir près de toi ! Soufflant légère. « fais chier » chuchotes-tu. La réalité t'appelle. Tu dois partir et puis il va devoir se lever. Et oui Mr l'avocat a une vie à présent, que dire un métier. Il doit probablement se lever dans quelques minutes. Cet engin de malheur va sonner, autant partir avant que ce son strident t'agace. Tu as toujours détester le son du réveil. Cet engin qui t'extirper de tes songes. Celui qui a inventé ça, aurait mieux fait de s'abstenir ce jour-là. Quelle idée de se lever tôt, l'avenir leur appartient peut-être, mais le confort de ce lit est tellement mieux. C'est à contre cœur que tu te lèves, cherchant ton jeans et te cognant dans une bouteille au passage. Ton agilité n'est pas au rendez-vous. A croire que tu as tout laissé en franchissant le pas de cet appartement. T'es mort. T'as envie d'en rire, mais ça va le réveiller et t'as pas envie. Tu sais que s'il se réveille, c'est la fin, t'auras pas envie de partir… Une étrange sensation t'a envahie depuis vos retrouvailles et t'as envie de la chasser. Non pas qu'elle te déplaise, mais si un peu. Ce n'est que la joie de le retrouver, cette séparation t'a coûté. Une part de toi se trouve en lui, avec lui tu te sens complet. Ton regard se perd toujours sur lui pendant que tu remets les boutons de ta chemise. Sa tête se tourne, les mêmes mimiques, il ne change pas et ça te plaît ! Tu avais besoin de retrouver tout ça. Cinq mois ! Tout ceci a été balayer en quelques heures. Tu n'en doutais pas. « Tu pars déjà ? »te sort-il, avec sa petite voix du matin. Tu pourrais même sentir la déception dans sa voix. Tu te fais des films rien de plus. « Cerbère et ma prison m'attendent ! » petit clin d'oeil. Chuck bouge et s'étire. Il faut que tu regardes ailleurs, cette envie te reprend. Tu ne sais pas d'où elle sort, mais elle est sacrément perturbante. « J'me sens comme mes victimes. » Tu hausses un sourcil et reportes ton regard sur lui. « Abandonné » dit-il avec une petite voix limite larmoyant, avant de rire. Tu secoues la tête, tout en levant les yeux au ciel. Une vraie drama queen. Il joue bien son rôle de Romeo. « C'est pour mieux te retrouver. » finis-tu par lui dire, tout en avalant le fond de la bouteille qui se trouve à tes côtés. Il te faut un peu plus de vitamines. La route ne va pas se faire toute seule. Pas que tu saches. « J'te pique ça. » Levant le paquet de cigarettes. Zippo en mains, tu as tout. Il est temps de quitter cet endroit. Laissant ta « proie » dans son lit. Tu as l'impression de sortir de chez l'une de tes conquêtes, la marche de la honte en moins. Seulement là ce n'est pas une conquête, c'est Chuck. Cette route tu l'as déjà faite, tout est normal. Tout est rentré dans l'ordre. C'est ce que tu te persuades, la preuve avec cette nuit. Les quelques heures en sa compagnie ont balayés les cinq mois de souffrance. Tu te sens mieux, même si une partie de toi serait bien resté à l'intérieur. Cette chaleur qui t'a envahie au réveil, t'a agréablement plu. Tu ne saurais dire pourquoi. Sortant une clope, la déposant au bout de tes lèvres, le son de ton zippo te sort de tes rêveries de cette nuit. De son sourire …
Scrutant ta fenêtre, ça te semble plus haut que cette nuit. Ou alors c'est dû à l'alcool que tu as encore dans le sang. Balançant ta fin, l'écrasant au passage. Il faut que tu grimpes ce mur, que tu retournes en prison. L'heure est passé depuis bien longtemps. Ta mort t'attend en haut de cette tour. L'idée d'être Raiponce t'amuse, tu ries tout seul dans la cours. Tentant de reprendre tes esprits, il faut que tu montes, tout en essayant de ne pas mourir ! Cela serait bête surtout quand on sait que cerbère doit être à l’affût ! Prête à dégainer ses paroles. Une perte de temps, c'est ce qu'elle est à tes yeux et pleins d'autres choses négatifs. Surtout pas une aide. T'en as pas besoin, t'en as jamais eu besoin. Cela ne va pas commencer aujourd'hui et puis une aide qui te demande de l'effort … non merci. Elle est plus un poids qu'autre chose, mais elle finira par craquer. Tu t'en es fait la promesse, elle baissera les bras bien avant toi. Elle te connaît pas encore, si elle pense que tu es âme en paix : erreur. Tu sais vers quoi tu vas et tu le vis bien. Oui tu cours à ta destruction, mais ça ne t'effraie pas. Le monde n'est guère intéressant quand on a rien dans les veines. C'est ton point de vue et puis ce n'est pas comme-ci tu étais réellement désiré… Trop de philosophie de si bonne heure. Un pieds devant l'autre, tu enjambes en douceur. Le but se fait sentir. Putain tu étais tellement bien dans ce lit, cette chaleur, tout ce bordel quoi ! Là tu te gèles les couilles pour remonter dans ta prison dit doré. Ce que tu peux être con parfois, mais bon l'idée qu'elle débarque chez Chuck te tentait moins. Oui car ce genre de chose est capable de tout, ce qui te soûle. Tu n'as plus de vie privée à cause de ce truc. C'est à peine si tu peux pisser en paix, ce qui te ramène à ton envie première : pisser. Plus qu'un pas et tu seras à l'intérieur. Une chance, la fenêtre est comme tu l'as laissé, semi entrouverte. Ton agilité est vraiment restée sur le seuil de son appartement, tu n'as même pas pensé à la récupérer ce matin. La preuve, tu finis de justesse par rentrer, évitant de près de t'éclater sur le sol. Tu gardes ça pour ton lit. Cinq mètres vous sépare, mais il faut vraiment que tu ailles pisser. Un raclement de gorge se fait entendre, tu lèves les yeux au ciel et te diriges vers ta salle de bain. Balançant ton manteau par la même occasion. Il atterrit à quelques centimètre d'elle, tu aurais voulu le faire exprès que tu n'aurais pas réussi. |
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| Sujet: Re: look into my eyes It's where my demons hide + Riley Lun 10 Oct - 23:44 | |
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mes yeux s'ouvrent brutalement. je suis comme sortie d'un mauvais rêve. je me sens comme si l'on m'avait tiré du lit pour une raison bien particulière. une étrange sensation, un mauvais pressentiment. je fronce les sourcils et attrape mon smartphone afin de regarder l'heure. six heures. il est encore bien trop tôt et le soleil ne s'est pas encore levé. à nouveau, je fronce les sourcils et je me concentre sur la ferme idée que je peux avoir de me rendormir. et pourtant, malgré mes efforts, rien n'y fait. morphée refuse de m'ouvrir à nouveau ses bras. connard. je pousse un long soupire et finis par me résoudre à quitter la chaleur de ma couette. j'enfile un pantalon de jogging beaucoup trop grand pour moi, parce que je l'ai piqué à percy et que je n'en n'ai même pas honte. fort heureusement, j'ai la possibilité de le resserrer à la taille alors forcément, je ne me suis pas privée de le lui subtiliser. bref. je passe également un sweat à capuche et décide d'aller me faire un café. oui, parce que, tant qu'à faire, autant que je me réveille une bonne fois pour toute. avant d'atteindre la cuisine, je décide d'aller jeter un coup d'oeil dans la chambre de ben. juste histoire de vérifier que monsieur est bien dans son lit. sait-on jamais. j'hésite pourtant quand je pose ma main sur la poignée de sa porte. et si je lui faisais confiance pour une fois ? je secoue légèrement la tête de gauche à droite. pour le moment, il m'est impossible de lui faire confiance. il me voit comme un ennemi, je le vois comme quelqu'un qui reste bloqué dans le déni. je ne peux pas lui faire confiance. ce n'est pas maintenant que je peux me permettre de lui laisser de l'espace. j'avance pas à pas dans mon programme et il est hors de question de lâcher la bride maintenant. c'est donc sans scrupule que j'abaisse la poignée, doucement quand même parce que je suis une fille discrète et que je sais jouer de cet atout. désespoir. je me retrouve face à cette chambre vide de toute vie. benjamin woodroof, toi et moi, c'est loin d'être terminé et il va falloir que tu t'y fasses. j'acquiesce comme si je venais d'accepter le défi, un sourire sur les lèvres. bien joué. c'était extrêmement bien joué. un nouveau coup d'oeil à mon smartphone, que j'avais soigneusement fourré dans la poche ventrale de mon sweat. je sais qu'il me reste du temps pour préparer son retour en grande pompe. je vais me faire un café, on verra ça plus tard.
huit heures moins le quart. je sais qu'il n'est pas encore rentré. je l'aurais entendu. ce crétin va certainement regagner sa chambre de la même façon qu'il l'a quitté : par la fenêtre. rien que le boucan qu'il va faire pour escalader le mur, je pourrais déjà en rire. j'ai eu le temps d'examiner son évasion. la fenêtre à demi ouverte est clairement très explicite. il ne me faut pas longtemps pour penser qu'il s'est tiré chez charles. en même temps, ce type est carrément contre indiqué pour ben mais je ne peux visiblement pas les empêcher de se voir. en même temps, le simple fait de le lui interdire, c'était utopique. il fallait quand même que je pose la chose. je savais d'avance qu'il ne m'écouterait pas de toute manière. bref. je n'allais pas rester plantée là jusqu'à son retour, il fallait que je m'occupe. j'en avais profité pour mettre à jour le journal que je tiens pour suivre l'avancé de cette mission. bon, clairement, depuis un mois que je suis ici, c'est carrément la galère mais j'ai le droit à quelques petites victoires, bien qu'elles puissent paraitre totalement insignifiantes aux yeux de certains. je suis quasiment sûre que ben lui-même ne fait pas attention aux minuscules bouts de terrain qu'il me cède. cela fait déjà assez longtemps que je m'occupe des autres pour me permettre de pointer du doigts ces détails sans importance. je t'aurais à la longue ben, que tu le veuilles ou non. un sourire en coin se dessine sur mes lèvres. je semble être bien sûre de moi mais c'est loin d'être le cas. ce soir, c'est décidé, je dormirai chez percy. j'ai besoin de mon petit frère pour me donner la force qu'il me faut pour me bagarrer avec le fils woodroof. le fait qu'il m'ait suivi jusqu'à dewsbury, c'est déjà d'une importance capitale. il me permet de gérer plus facilement les caprices de ma mission et ainsi de trouver quelques portes de sortie que je n'avais pas forcément envisagée. un regard extérieur sur ce cas est très important et qui mieux que percy pour m'aider finalement ? un sms envoyé à celui que je considère comme l'homme de ma vie et j'entends du bruit à l'extérieur. le retour de l'enfant terrible. chouette, enfin de l'animation.
je me suis faufilée dans sa chambre, en prenant soin de refermer la porte. je me suis adossée contre celle-ci, le regard fixé sur la fenêtre. je l'ai regardé rentrer, tant bien que mal, en manquant de s'éclater la tête sur le sol. dommage. ça aurait pu être extrêmement divertissant. tant pis, je rirais une autre fois. les bras croisés sur ma poitrine, j'avance d'un pas, histoire qu'il me voit, bien que je doute que son taux d'alcoolémie soit nul. visiblement invisible, je me racle la gorge histoire de lui signaler ma présence. sans un regard, il se dirige vers sa salle de bain, prenant soin de me jeter son manteau aux pieds. je pousse un soupire. ravie de constater que tu es toujours en vie. oui, parce qu'il faut toujours commencer par un petit mot gentil. peu importe que je le pense ou non. parce que, clairement, là, maintenant, tout de suite, je me fiche royalement de savoir s'il est crevé sous un train ou non. moi ? méchante ? non. juste honnête. bref, là n'est pas la question. comme je suis tenace, je ne me prive pas de le suivre, tout en restant quand même à bonne distance. je suis chiante mais avec un minimum de respect quand même. tu pues woodroof. simple constatation. tu ramasseras le mégot que t'as écrasé dans la cours. et tu prendras une douche aussi, tu transpires l'alcool. je le regarde de haut en bas. ce garçon se fout en l'air et, le pire, c'est qu'il en est content. j'espère que t'as bien profité parce que t'es pas prêt d'aller t'coucher. j'affiche un grand sourire. oh non mon petit benjamin, j'vais te laisser tranquille aussi facilement. |
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| Sujet: Re: look into my eyes It's where my demons hide + Riley Jeu 20 Oct - 1:22 | |
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Un pas après l'autre. Tu finis ta course avec beaucoup de difficulté, tu dois bien l'avouer. Manquant presque de finir la tête la première sur le parquet. Ça aurait été le clou du spectacle. Il faut croire que t'as encore trop d'alcool dans les veines. Sûrement ça. Cette nuit n'a pas été simple ou calme, bien au contraire. Sa chaleur contre la tienne. Tu peux presque sentir encore son odeur contre la tienne. Parce que ça n'a pas été simple. Parce que t'as eu peur de le perdre, mais qu'au final, il est à toi. T'es à lui. Rien n'y personne ne peut se mettre entre vous deux. Ils ont essayés et le résultat ? Et bien tu en es la preuve avec ta fuite de cette nuit. Ce n'est pas une tour dorée ou un cerbère qui vont t'empêcher d'aller le voir. T'en as besoin. C'est vitale. Cette nuit, c'était une question de vie ou de mort. Parce que cinq mois c'est trop long, dans une vie entière ce n'est qu'un grain de poussière, mais dans ton monde c'est l'enfer. Tu es patient, mais tu as tes limites. Parce qu'on aura beau t'attacher les poignets que tu trouveras un moyen pour aller le voir. Il est l'égale d'une dépendance, d'une addiction. Tu le sais, il le sait et elle le sait. Ils ont essayés, ils se sont fourvoyés. On ne peut pas vous séparez. Il te l'a prouvé cette nuit, vous ne faites qu'un. Comme toujours et pour toujours. Raclant ce qui reste dans le tréfonds de ma gorge. Ce genre de chose se colle à votre parois et ne lâche pas prise. Du moins jusqu'au moment fatidique. Qui est pour bientôt. Ton manteau finit sa course à ses pieds. En temps normal, ça t'aurait amusé, tu l'aurais voulu, tu n'y serais pas arrivé. Là non. Tu t'en fous. Ta bulle te suffit et ton envie t'accapare. La porte s'ouvre en grand, t'éclatant la rétine par la même occasion. Qui a eu l'idée de foutre une fenêtre dans cet endroit ? Un con probablement. Il n'y a qu'un con pour mettre une fenêtre à cet endroit. Tu ronchonnes. Tel un zombie, cette lumière ne te plaît guère. Elle vient te ramener à cette réalité qui te pourrit la vie. Qui te consume et te parasite. Elle t'empêche d'être libre, d'être avec lui. Tes lèvres s'agitent, l'impression de mâcher, mais ce n'est juste que ta salive. Elle s'entrechoque entre tes lèvres, créant un bruit étrange. Posant ta main contre le mur, l'équilibre n'es pas ton fort en ce bon matin. Le mollard finit sa course dans la cuvette. Joli tire. Les jurys te donneraient presque un dix. Presque car il ne faut pas arrêter les efforts. Tes yeux se ferment, mais tu luttes pour te maintenir éveiller. Au moins tu vises droit, un peu plus et le jet finit sur le mur. Elle risque de gueuler, encore, pour changer. Elle te laisse au moins pisser en paix. Il ne manquerait plus que ça. Si elle veut te la tenir, tu ne serais pas contre, mais c'est à ses risques et périls. T'es clairement pas en état. Remontant ta braguette, tu finis par rouvrir la porte. Elle a dit quoi l'autre bêcheuse ? Mastiquant ta salive, tu daignes enfin la regarder. Elle te veut quoi ? Tu déboutonnes ta chemise. L'idée se crée un chemine, l'envie surtout, que ça soit lui qui te fasse ça. Trop d'alcool en toi. Beaucoup trop. Le manque et les retrouvailles. C'est ça. Rien que ça. Il n'y a pas d'autres explications. Malgré cette envie, tu déboutonnes ta chemise, bien tranquille, sous son regard. T'aurais aimé un autre, mais tu t'en contenteras. T'approchant un peu. Gardant une certaine distance, on ne sait pas de quoi la bête est capable. « Pourquoi t'as des idées en tête ? » Levant un sourcil, tu la scrutes de haut en bas. Elle est vraiment … petite. Lui tournant le dos, tu t'engouffres à nouveau dans la salle de bain. La douche, pourquoi pas. Balançant ta chemise, et cette fois, tu es plutôt fier de toi. Elle a atterri sa course, sur sa tête. De quoi te réjouir. Baillant aux corneilles, tu passes une main dans tes cheveux. Ton corps est imprégné de son odeur. Fermant les yeux, tu peux t'imaginer à ses côtés, dans ce lit, cette chaleur qui vous enveloppe. Ce que tu étais bien. Elle te ramène la réalité. Tel une vitre qui se brise, de quoi te faire souffler. Elle a le don de casser l'ambiance et pas qu'un peu. « Si t'as envie de venir me frotter le dos, ne te gêne pas ! » Laissant la porte ouverte. Ce n'est pas une invitation, quoique ? T'en sais trop rien. Tu la provoques juste. « J'sais que j'suis pas mon paternel et que les vieilles tuyauteries t'attire plus, mais tu sais pas c'que tu rates. » La provocation, tu ne connais que ça. C'est un peu ta marque de fabrique. Te voilà en boxer, pas besoin d'examiner ton corps. Ce n'est pas ton délire. L'eau coule, mais t'es pas encore prêt à y aller. Sortant de la salle de bain, lui passant sous le nez. Elle bugle, un truc, t'en sais rien. Tu n'écoutes pas vraiment. Est-ce que ça t'intéresses ? Pas vraiment. Voir pas du tout. La bouteille n'a pas bougé, malheureusement ce n'est pas le breuvage que tu espérais. De l'eau. Juste de l'eau. Ce n'est pas grave, tu t'en contenteras. Du moins, pour le moment. Ta gorge se fait sèche et elle te remercie pour ce geste. Comme quoi, il t'arrive d'écouter ton corps. Ce n'est pas souvent, mais cela t'arrive. Repassant devant elle. « T'sais que tu fais presque plante verte, c'est con j'ai jamais eu la main verte. » Lui montrant tes belles quenottes. Tu rentres à nouveau dans la salle de bain. Qu'importe qu'elle grogne ou autre, elle n'aura pas le dernier mot. Oh que non. |
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