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 I hate you for who you are and love you for who you aren't ✤ Mattie

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MessageSujet: I hate you for who you are and love you for who you aren't ✤ Mattie   I hate you for who you are and love you for who you aren't ✤ Mattie EmptyMer 25 Jan - 0:22



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And even tho I hate you, I can't stop thinking about you. I want you gone sometimes and I want you save after. I don't know what to do, I just want those memories to stop haunting me. I tried to be this heartless girl but you came her and made me realize that my true self never left.

Le tic-tac de l'horloge commençait vraiment à me donner un mal de crâne, tic-tac, tic-tac, c'était telle une partie de ping-pong infinisable, comme si les deux côtés allait passer leur éternité à se renvoyer la balle. C'était un peu mon quotidien dans cette maison, la seule chose qui était capable de camoufler ce boucan était le son de mes pensées qui n'était pas beaucoup plus agréable. Cette maison était d'un vide à t'en glacer le sang, parfois, c'était mieux ainsi. Je faisais les quatre cents pas dans le salon, essayant de comprendre, revivant mes dernières vingt-quatre heures, secondes par seconde. Je fermais mes yeux, me plongeant entièrement dans cette journée, je devais me souvenir des moindres détails, qu'importe le prix que je devais payer. Je n'arrivais cependant pas à comprendre, ce genre de chose n'était jamais arrivé. Jamais ô grand jamais je n'avais laissé mes sentiments décidés de la suite d'une affaire, puis si ce n'était pas moi qui prenais ce job-là, quelqu'un d'autre aurait fini par le prendre. Ça intéressait personne qu'il avait un foutu gosse, alors pourquoi est-ce qu'il fallait que je fasse ma faible et que je parte comme j'étais arrivée ? J'aurais tellement aimé me taper la tête dans le mur à ce moment précis, je savais que c'était mieux pour mes arrières que je trouve une excuse en béton armé, parce que le bosse, il n'allait pas aimer tout ça. J'attachais rapidement mes cheveux en une queue haute, cherchant après le chat qui ne devait pas être très loin. Je sais, la plupart des personnes donnaient un nom à leurs animaux, le mien n'en avait pas encore, c'était juste le chat. Donné, un nom a quelqu'un, c'était l'adopter, l'accepte comme une partie de sois et je n'étais pas encore prête à m'attacher à quelque chose, alors il restera sans nom. Le jour où je serais véritablement heureuse, alors là, peut-être qu'il aurait enfin le droit d'avoir un nom bien cliché comme princesse ou Bella. C'était d'un ridicule sans nom, mais une partie de moi se disait que la boule de poil ne serait jamais nommée, alors a quoi bon chercher ? J'avais cessé d'espérer a toute sorte de bonheur le jour où la seule femme que j'aimais m'avait été arrachée. Je tournais ma tête vers le canapé, soupirant à moitié. Elle était sensée être là, assise à côté de moi. J'étais sensée avoir un boulot normal, aimer ma vie, me faire des amies. La vie que je vivais en ce moment était loin d'être celle que j'avais imaginée lorsque Mary était encore présente. Parfois, j'avais presque l'impression de l'entendre parler, comme si elle était là et qu'elle essayait de communiquer, de me dire que ce n'était pas la bonne manière de procéder. J'aurais tellement aimé lui dire de se la fermer et de me laisser bosser, seulement sa voix arrivait à me calmer. Pendant quelques instants, j'oubliais qu'elle était partie, c'est comme si elle était à mes côtés, jugeant chacun de mes pas. Après tout, c'est surement ce qu'elle aurait fait, une de ses activités favorite, juger tout ce que je pouvais faire dans le seul espoir de me taper sur le système. C'est ce genre de chose qui me manquait le plus, les petits détails qu'on retrouvait un peu partout. Retrouver ses cheveux qu'elle oubliait toujours d'enlever de la douche, l'entendre s'énerver contre la machine a café parce qu'elle oubliait toujours de la brancher, l'écouter, parler dans son sommeil lors de mes nuits d'insomnie, son rire débile lorsqu'elle faisait quelque chose qu'elle n'était pas sensée faire. C'est le genre de chose que t'arrivais pas à oublier, quoiqu'il arrive, ces moments te hantent, sa présence te hante. La seule chose qui arrivait à me calmer lors de ses moments, c'était imaginer la tête de ses deux enfoirés, ceux qui avaient pensé pouvoir décider de son futur et me l'arracher. Les faire souffrir était certainement la chose dont j'étais la plus fière. J'aurais très bien pu leur tirer une balle dans la tête et m'en aller, mais ça aurait été tellement trop simple. De leur faute, je me réveillais constamment au beau milieu de la nuit, revivant cette conversation téléphonique que j'avais pu avoir avec sa mère. De leur faute, je vivais dans la douleur quotidienne, j'arrivais plus à me souvenir la dernière fois que j'avais souri sincèrement et pas pour essayer de charmer quelqu'un pour finir par le buter. Alors si je devais vivre dans la souffrance, il devait mourir en souffrant. Aux yeux de chaque personne qui fessait partie de ce projet, j'avais été beaucoup trop loin, à mes yeux, j'avais fait ce qui était juste. Je lui avais offert la justice qu'elle méritait. Parfois, il m'arrivait de souhaiter que les rôles soit inversé. Après tout, Mary était étudiante en médecine, elle aurait pu sauver des vies, de mon côté, tout ce que j'étais capable, c'était en retirer. Si le paradis existait véritablement, elle devait terriblement avoir honte de moi, honte de ce que je suis devenue. Ce n'était pas la seule, j'avais honte de moi également. Je m'étais promise de ne jamais devenir comme lui, que je serais différente, que je serais une bonne personne. Pourtant, lorsque je passais devant un miroir, je ne voyais pas la grande blonde aux yeux bleus que je voyais d'ordinaire, je voyais un homme assez petit et musclé, aux yeux noisette et barbu. J'étais devenu lui, j'étais devenu mon pire ennemi, la personne que je détestais le plus.

J'avais fini par enfiler mes chaussures, une petite course dans les environs ne me ferra pas de mal. Le chant des oiseaux et des baleines était les rares choses capables de me calmer. Mais bon, trouve une baleine en plein milieu d'une ville, ça semblait être une tache assez compliquée. En ce qui concerne les oiseaux, c'était une possibilité mais, je ne devais pas oublier que c'était le beau milieu de l'hiver alors autant ne pas trop esperer. J'avais fini par attraper mon portable et une paire d'écouteurs, accrochant la clef de mon domicile à ma chaussure. J'avais besoin de faire le point. C'est fou comment je pouvais être une personne totalement différente d'un point de vu à l'autre. Du point de vue des personnes qui travaillait en bureau a mes côtés, j'étais la secrétaire charmante, celle qui serait toujours heureuse de te tenir la porte même si tu es à l'autre bout du couloir, l'épaule sur qui tu peux te jeter après une rupture amoureuse, celle qui sera toujours là pour te faire oublier le moindre de tes problèmes. La blonde charmante et remplie de bonne manière. Tandis que pour ceux qui étaient en affaires avec moi, j'étais cette personne sans cœur, l'assassine qui n'avait pas froid aux yeux, celle qu'il fallait à tout prix éviter de se mettre à dos pour que les choses ne deviennent pas un peu trop dramatiques un peu trop rapidement. Laquelle de ces personnes étais-je réellement ? Ou peut-être qu'aucune des deux n'était moi, que la personne que j'étais intérieurement n'avait pas encore réussi à sortir de sa coquille pour le moment. J'étais perdue, incapable de savoir qui j'étais au fond de moi. En réalité, j'enviais énormément ceux qui savaient parfaitement qui ils étaient et étaient fière de l'annoncer. J'aurais tellement aimé être comme eux, mais ce n'était pas le cas, j'étais cette femme totalement paumée et qui n'avait aucune idée d'où se trouvait. J'étais partie faire cette course en espérant me vider l'esprit et voilà que j'étais partie sur une crise existentielle, quoi de mieux ? Peut-être que le seul avantage, c'était de regarder les gens défiler et essayer d'imaginer a quoi ressemblait leurs vies. Par exemple, l'homme qui vient de passer en costumes à mes côtés avait l'air pressé (pas autant qu'un citron cependant) ce qui veut dire qu'il se rendait dans un endroit important. Deux possibilités, soit il avait une réunion importante en vue de sa valise ou sa femme l'attendait. Il est marié ? Évidemment qu'il est marié. Il a une alliance à son annulaire gauche, pays attention mon Dieu. La femme à mes côtés n'a pas l'air pressé par contre. Pourquoi ? Voilà, tu suis enfin, parce qu'elle marche assez lentement, regardant chaque arbre. Deux possibilités à nouveau, elle peut très bien être venue ici pour une promenade de fin d'après-midi ou bien, c'est une pédophile qui cherche sa prochaine proie. Bienvenu dans l'esprit de Kalani Elizabet Ewalin, là où les personnes les plus innocentes peuvent devenir des potentielle criminel. Après tout, c'était mon boulot, repéré les criminels. Enfin pas vraiment, c'était plutôt les éliminer, mais personne me dit en quoi mon travail consiste, c'est moi qui choisis. Voilà la façon dont je passais la plupart de mes journées, regarder les personnes qui m'entouraient et essayer de comprendre. Je préférais essayer de comprendre les choix d'autrui à essayer de comprendre les miens, ils étaient bien trop compliqués, alors autant éviter, je n'avais aucune raison de changer mes habitudes de vie, rien ne me forçait à le faire de toute manière.

Après cette balade assez particulière, je m'étais enfin décidé à aller sous ma douche, laissant chaque porte de chaque pièce ouverte, c'était l'avantage de vivre seule, pas besoin de faire attention, hormis au chat qui a plusieurs reprises avait essayé de venir se laver avec moi. Je n'avais jamais compris cette boule de poil rousse, d'ordinaire, les chats n'aimaient pas l'eau, lui, c'était tout le contraire. J'avais simplement enfilé une robe noire et une paire de bottes, suivit de mon trench et une fois ma tasse de thé a la main, je m'étais dirigé vers le porche, regardant tout ce qui se passait en ce moment. Et c'est de cette façon que je l'avais vu arriver, Elle. C'était certainement la dernière personne que je voulais voir en ce moment, voir la dernière personne que je voulais voir tout court. Elle me compliquait tellement la vie, parce qu'évidemment, il fallait qu'Elle ressemble comme deux gouttes deux à tout ce que j'ai perdu. Les mêmes cheveux stupides, la même taille ridicule, la même silhouette que j'avais tellement aimée, ce rire ridicule qui me donnait envie de l'assommer, ce même caractère stupide, même son prénom était similaire. Au début, je pensais juste à une simple farce ou une cauchemar de ma part, mais non, tout ceci était bien réellement. Elle était loin de me rendre la tâche facile, quoique je décide de faire, Elle était toujours présente pour revenir me prévenir que la femme que j'aimais n'était plus de ce monde, je la détestais tellement pour ça. Si ça ne tenait qu'à moi, Elle serait certainement la prochaine cible, seulement, je n'en étais pas capable, à la seconde où je posais mes yeux sur Elle, je ne pouvais m'empêcher de revoir celle que j'aimais, parce qu'on fond, elles étaient un peu les mêmes et je la haïssait tellement pour ça. Alors j'essayais de faire bonne figure, d'être le plus sympa que possible, évitant de lui partager mon envie de la balancer d'une falaise quand elle a le dos tourné. Malgré tout, j'espérais de tout cœur qu'Elle allait tranquillement continuer son chemin et me laisser tranquille, mais évidemment, c'était beaucoup trop demandé, il fallait qu'Elle se décide à venir pile là où j'étais et qu'elle pose ses pieds sur mon domicile. Reste calme et sois sympa, du moins de voix, tes gestes, t''en fais ce que tu veux, Elle ne les verra quand même pas. « Hey... Je peux t'aider ?» Ça aurait peut-être été mieux que je rajoute ce prénom dans cette histoire, pour qu'Elle soit sûre que je m'adressais à elle et pas a quelqu'un d'autre, cependant, j'avais jamais réussis à l'utiliser, à la seconde où j'avais posé mon regard sur la brune, son nom était devenu Elle. Elle, celle qui m'empêchait d'aller de l'avant. Elle, celle que j'aimais et détestais à la fois. Elle, celle qui était sur le point de m'apporter beaucoup trop de problèmes... Je pouvais pas m’empêcher de la dévisager de haute en bas, alors, je finis par tourner ma tête de l'autre côté, regardant le domicile de mon autre voisin qui pour le coup, ne ressemblait pas comme deux gouttes deux à mon ex, Dieu merci !
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Mattie Eastwood
Mattie Eastwood
☞ ÂGE : 25 années (27 Juillet)
☞ STATUT : Célibataire et enceinte de 4 mois, je l'ai apprit quand je suis devenue aveugle.
☞ PROFESSION : Ancienne ambulancière incapable de faire son travail depuis un accident qui m'a laissé atteinte de cécité totale.
☞ HABITATION : Avec Judd le chien guide (a)

☞ BAFOUILLES : 242 ☞ PSEUDO : spf
☞ AVATAR : Shay Hotness Mitchell.
☞ CREDITS : tearsflight
☞ MULTI-COMPTES : la jolie Mazéa ♥ (sarah drew)

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MessageSujet: Re: I hate you for who you are and love you for who you aren't ✤ Mattie   I hate you for who you are and love you for who you aren't ✤ Mattie EmptyMer 25 Jan - 18:13

Kalani & Mattie

Je n'ai jamais imaginé qu'on pût être à ce point hanté par une voix, par un cou, par des épaules, par des mains. Ce que je veux dire c'est qu'elle avait des yeux où il faisait si bon d'y vivre que je n'ai jamais su où aller depuis. 

Détenant entre mes frêles doigts une tasse de thé chaude dont le goût sucré stagnait encore sur mes lèvres, je me laissais bercer par la musique. Chantonnant parfois, alors que d’autre mon corps tout entier bougeait, comme si rien n’avait changé. Pas de grossesse, pas de cécité. Rien n’avait changé dans ma vie, j’étais toujours là Mattie souriante, laissant un passé si douloureux ainsi qu’atroce bien caché au fin fond de mon âme. Gardant mon sourire aux lèvres, alors que la seule envie que je ressentais parfois était un vide, une peur. Tout était compliqué, malgré le fait d’avoir toujours été accompagné et choyé à la suite de la mort de ma meilleure amie et amante, autant dire que rien n’était pareil. J’aurais aimé que ma vie ne change pas, que mon père ne soit pas ce démon parvenant encore à me faire peur, malgré les kilomètres et les barreaux nous séparant.  Mon enfance et mon adolescence avaient été saccagé par des morts jonchant ce parcourt déjà compliqué pour se construire parfois. Le mien n’avait pas été aidé. Ne plus y penser serait sans doute la meilleure des choses à faire, mais cela était naïvement impossible à faire. Comment faire pour oublier ? Surtout qu’à présent, je n’avais plus les mêmes joies dérobées qu’avant. Voir un garçon plutôt beau et bien bâti ou une fille succulente qui me laissait rêver ses formes.  Non, plus rien ne sera pareil et plus jamais mes cauchemars ne cesseront. Je ne voulais plus être faible en me montrant optimiste.  Bienheureux était les autres qui y croyaient encore. Moi c’était passé et impossible  de faire autrement. Il fallait pourtant que j’avance, que je construise un avenir pour mes enfants à venir, rien que d’y penser, je me demandais si j’allais être une vraie bonne mère ? Les protégeant à la différence de ma mère qui avait préféré être aveugle sur les agissements de mon père, alors moi qui était d’ors et déjà aveugle, comme cela allait se goupiller ? J’allais devoir apprendre comme tout le monde, mais c’était effrayant et l’inconnu. Sur le canapé, je tentais en réalité d’échapper au sommeil, à cette fatigue qui usée mon être. Les nuits étaient courtes dernièrement, entre mon ventre assez arrondi, pour trouver la position confortable, c’était impossible, je tournais encore et encore, cherchant en vain l’espoir de trouver Morphée. Et quand je trouvais ce petit salaud, je me retrouvais dans des songes qui laissaient mon sang se glacer. Impossible de dormir correctement, si j’avais encore le pouvoir de détailler les traits de mon visage, j’étais sûre que ces derniers étaient tirés et fatigués. Trouver le sommeil était une peine perdue, je n’aurais pas imaginé que le jour de repos de monsieur Judd soit un supplice pour moi. Je me retrouvais seule et je ne savais quoi faire, ce n’était pas combo mon chien pour aveugle qui allait m’aider à me trouver une occupation, car j’avais tout fait ce qui était possible ce matin avec lui, une ballade au parc. C’était quand même agréable de pouvoir bouger avec ce dernier, même si parfois  je m’alarmais pour rien en pensant que des idiots pourraient lui faire du mal, des coups sans que je le vois. J’avais vu tellement de chose avant de devenir aveugle, que je m’en épouvantais d’avance en y pensant. Mais ce n’était pas le cas, du moins je tergiversais vers cette solution. Plus appréciable.

Chassant toutes mes idées et pensées de mon esprit, j’appelais Combo.  Sentant sa truffe caresser ma main, j’eus un sourire. « Mon beau !»       J’embrassais son museau avant d’attraper le harnais qui m’aidait à me déplacer grâce à lui.  J’adorais ce chien, il n’était pas toujours en train de me dire que je devrais faire attention, pourtant il m’aidait, mais c’était différent de mon cousin, de ma famille en gros. Que dire de Jadyn. Il était là et surtout payé pour cela, autant dire que même si j’étais devenu proche ave lui, ce n’était pas non plus l’amour fou. Je vivais avec, je faisais avec, mais ça restait une contrainte, tout comme mon handicap avec qui j’évoluais depuis quelques mois maintenant. «À la cuisine.»        Que je demandais à Combo après m’être levée pour qu’il puisse me guider. Arrivant dans cette dernière tout en sachant à peu près où était les meubles et donc où je devais déposer mes pieds pour ne pas me faire mal, Judd savait qu’il ne pouvait rien déplacer, sinon c’était une catastrophe pour  mes doigts de pieds et la chute assurée. Encore une chute je pouvais m’en relever, mais pas dans ma situation actuelle enceinte et avec un ventre plus que sortit. J’étais devenue une baleine. Parfois, je me demandais aussi comment j’allais pouvoir conjuguer ma vie sentimentale avec tout cela. Aveugle, enceinte, bientôt deux enfants et des personnes toujours présente pour me protéger et me guider ! Comment j’allais pouvoir me retrouver au lit avec quiconque par leur faute ? J’étais destinée à finir seule ? À mon grand damne  c’était bien ce que j’entrevoyais dans cette pénombre une vie amoureuse désertique pire que le Sahara. Enfin, je n’étais pas dans la cuisine pour me lamenter sur une vie amoureuse inexistante et compagnie ! Non, je voulais faire un gâteau. Seule, oui l’épreuve, comment cela allait se goupiller ? Je ne saurais le dire, mais j’avais bien l’intention de me faire quelque peu plaisir ! Attrapant tous les outils utiles dans ma préparation, je finissais par attraper les œufs que je déposais contre le saladier pour être sûre que ces derniers ne finissent pas en omelette non cuite pour Combo ou même le chat. Une fois la sureté des œufs assurés, je trouvais la tablette de chocolat. Petit problème, mais je savais le résoudre. J’avais dans mes placards du chocolat au lait et chocolat noir, pas de chocolat blanc car ce dernier m’écœurait tout bonnement. Bref, j’ouvrais les deux tablettes à ma disposition pour sentir l’odeur de ces deux-là. Humant les deux, l’une sentait le cacao et l’autre était bien plus douce niveau de l’odeur, chocolat au lait trouvé, je rangeais la seconde, prenant précaution de ne pas me tromper. Farine, sucre, tout était sorti. Pour le reste, j’allais faire au pif, un pif que je connaissais plus ou moins maintenant avec le temps j’avais souvent fait des gâteaux donc je parvenais plutôt bien à sentir avec mes mains les doses à mettre. Commençant par faire fondre au bain marie le chocolat au micro-onde, je m’occupais de la farine et d’ajouter les œufs. Mission compliqué pour les œufs, ne pas viser hors du récipient et ne pas foutre de coquille, au pire ça fera un plus à le manger. Enfin, il me manquait une chose que j’avais oublié d’ajouter au chocolat : le beurre. Me retrouvant nez à nez avec le frigo, je cherchais dans le compartiment prévu à cet effet le beurre. Quelques secondes voire minutes à chercher impossible d’y mettre la main dessus. « Putain de merde Judd !»       Ce matin il avait dû le terminée, vu qu’il avait déjeuné après moi. Il n’était même pas là pour que je l’envoie chercher chez un voisin ou une voisine. Ruminant légèrement contre lui, je finissais par me décider à me démerder par moi-même tant pis. Un peu de courage.

Mes chaussures enfilés, je finissais par attraper la anse du harnais de combo ainsi que ma canne pour pouvoir aller chercher du beurrer chez l’un des voisins. Je ne me sentais pas du tout assez courageuse pour rejoindre le centre-ville, depuis la dernière fois, j’avais un peu peur de m’y rendre, même si j’étais sur deux personnes assez sympathique, enfin bref, je n’allais pas épiloguer sur ce récit. Sentant le froid brutaliser la peau de mon visage, je sentais quelques frissons qui venaient caresser mon échine me laissant glacer pratiquement. Me guidant donc à l’aide de Combo et de ma canne, j’arrivais assez rapidement à la maison d’à côté.  Frappant à la porte, puis sonnant, même Combo tentait de faire savoir notre présence en jappant légèrement. Aucune réponse, j’étais juste gelée devant la porte sans aucune raison, toujours en quête de mon beurre, peut-être que je devrais tout bonnement abandonner. Je connaissais la plupart de mes voisins d’avant ma cécité, sauf peut-être cette nouvelle Kalani que je n’avais jamais rencontré, alors qu’elle était peut-être là depuis un moment ? Qu’en sais-je, mais je savais que mon voisin d’en face était encore au travail à cette heure-là. Tout en soufflant, j’ordonnais à Combo d’avancer, tant qu’à continuer  dans ma démarche autant le faire à fond. Marchant jusqu’à la seconde maison du voisin d’en face, je cherchais à ne pas tomber du trottoir, heureusement si je m’écrasais au pire sur la voie publique, les voitures ne passaient pas sans arrêt par ici.  Marchait était en fait un petit supplice, mes pieds me faisaient mal, ces derniers gonflaient et trouver des chaussures pouvant me permettre d’être à l’aise et en sureté quand je marchais devenait de plus en plus compliqué. Merci les jumeaux.  Arrivant dans l’allée de la dites jeune femme, je ne m’attendais surtout pas à sursauter. Je n’aurais pas pensé que cette dernière puisse épier ces voisins à savoir qui allaient et venait devant chez elle, je n’étais presque pas engagée dans son allée. Enfin, je me disais dans le fond que j’extrapolais et qu’elle était seulement en train de jardiner ou autre, peu importe dans le fond. Mon cœur se calmait après avoir été surpris, alors que j’avançais un peu plus tentant de me repère grâce à son petit bout de phrase jeté comme ça à ma personne. M’arrêtant finalement, je souriais ne sachant pas encore très bien vers où placé ma tête, à droite, à gauche ou en face ? Enfin. «Salut.. Désolée devenir t’embêter.»       Que je lâchais. « Kalani c’est ça ?»       Que je me questionnais, j’avais toujours un doute, après tout j’avais bien connu une Kelani qui me perturbait un peu. Bref. « Je suis là pour savoir si tu as du beurre à me prêter … je demandais à Judd de venir t’en rapporter demain.»       Personne ne savait trop la relation qui me liait ou non à ce dernier et c’était mieux comme ça de ne pas laisser trop de monde percevoir ma vie, je voulais la vivre par moi-même alors si je pouvais empêcher les curieux du quartier de venir m’importuner, cela m’arrangeait.

LUCKYRED
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MessageSujet: Re: I hate you for who you are and love you for who you aren't ✤ Mattie   I hate you for who you are and love you for who you aren't ✤ Mattie EmptyMer 25 Jan - 20:10



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And even tho I hate you, I can't stop thinking about you. I want you gone sometimes and I want you save after. I don't know what to do, I just want those memories to stop haunting me. I tried to be this heartless girl but you came her and made me realize that my true self never left.

Malgré le fait que j'avais commencé a vivre ma vie ici il y a presque dix ans en arrière, une partie de moi ne pouvait s'empêcher de vouloir, rentrer, retourner de là où je venais et être enfin en paix. Tout paraissait tellement plus simple lorsqu'on était là-bas, bien qu'elles ne l'étaient pas. J'étais juste trop jeune, beaucoup trop stupide pour voir ce qui était juste devant mon nez. Lorsque j'avais du temps pour moi-même, je m'allongeais sur mon lit et je pensais à tous ces petits détails que j'aurais certainement dû remarquer, mais que je n'avais jamais remarqués. Je me sentais tellement stupide, car tout était là, seulement, j'étais jeune et c'était beaucoup trop morbide pour mon cerveau innocent. Je me souvenais de toutes les fois où j'avais pu dire à mes camarades de classe que mon père était un banquier reconnu, qu'il voyageait toujours, car tout le monde le voulait et j'avais honte, tellement honte. Et puis je me souvenais de tous ces morceaux de journaux, d'entendre parler de meurtre à la télévision et de filtrer les réactions de mon père qui avait l'air de comprendre à l'avance tout ce qu'il pouvait se passer. C'était tellement simple, mais j'avais refusé de le voir. Ensuite, je me souvenais de mon seizième anniversaire, tout avait l'air si paisible et calme jusqu'au moment où son patron avait décidé de se pointer. Oh, qu'est-ce que cette soirée a pu être horrible. Je me souviens de tout ce que j'avais pu ressentir, je ne comprenais pas pourquoi il pensait que j'étais capable de tuer sans remords comme il avait pu le faire. J'avais encore une fois fermé les yeux sur la réalité, après tout, j'avais bien passé mon temps à lui jeter tout à la figure tout ce que j'étais capable de trouver et déjà, ça, c'était une preuve que je devenais lui. Je pouvais rien y faire, c'était dans mon sang, dans mon ADN, j'étais lui, il était moi. Et toutes les horreurs que j'ai pu penser sur lui, je les pensais pour moi à présent. Ensuite, je me laissais tomber du canapé et j'essayais de comprendre, pourquoi est-ce que ma famille devait faire partie de celle qui faisait l'histoire du mauvais côté ? C'était comme un film dramatique, une gamine qui apprend la vérité à propos de son père, se fait la promesse de ne pas devenir lui, malheureusement, son ADN fini par la rattraper et tous ses plans de futur tombent à l'eau. Tristement, ce n'était pas un film, mais bien la vie que je devais mener au quotidien. Alors je passais le reste de mes journées assises sur la table de cuisine, un mouchoir et un pistolet à la main, je le nettoyais, encore et encore, me laissant croire pendant quelque instant que ce n'était qu'un jouet et qu'il ne ferrait de mal à personne. C'est comme si deux personnes se bâtaient au fond de moi au quotidien, une partie se bâtait pour la lumière, l'autre pour l'obscurité. L'obscurité avait toujours gagné, du moins, c'était le cas jusqu'à ce matin. Je me souvenais du regard terrifié de ce type, il cherchait juste à vivre, à pouvoir passer un peu plus de temps auprès de sa gamine. Je me souviens aussi de cette photo déchirée qui gardait dans poche, il l'avait constamment sur lui, comme si c'était une importance vitale de ne pas l'oublier. Il bossait d'arrache pied pour elle, ça se voyait et je ne pouvais pas faire ça. Parce que pendant quelque secondes, je me voyais en cette gamine. Une gamine aimante qui pensait que son père était un super-héros, une gamine avec des rêves pleins la tête qui était loin de se douter de tout le mal que son père était prêt à causer. Je me souvenais également du moment d'incertitude que j'avais eu en voyant cette photo, le moment qui avait tout changé. Une seconde auparavant, il en était la cible et une photo plus tard, j'étais devenue la cible. Seulement, la personne derrière la gâchette était toujours la même, c'était toujours moi. Et pour la première fois de ma vie, j'avais enfin accepté que ce boulot n'était pas une haine envers les autres mais bien une haine envers moi-même, parce que si ce type ne m'avait pas dit de repartir chez moi et qu'il oublierait tout ça, je me serais certainement tiré dessus. Depuis le début, j'essayais juste de camoufler toute cette histoire. Il en était de même pour les deux enfoirés, au fond, je m'en voulais à moi-même. Parce qu'une partie de moi aurait aimé que je sois celle qui ai pris le volant pour aller acheter un pot de crème glace, j'aurais aimé que ce soit moi qui me soit arrêté sur le bord de la route pour prendre deux auto-stoppeur. Parce que si ça avait été moi, si je n'avais pas été une putain d'égoïste qui faisait semblant d'être occupée pour ne pas bouger, ce serait moi qui aurais été visé, ce serait moi qui serais partie et elle serait encore là, elle aurait pu sauver tellement de vie et rendre le monde tellement plus beau. C'était de ma faute, toutes les merdes qui m'arrivaient en ce moment, c'était à cause de moi et de mon égoïsme. Je suis tellement désolée...

Manqué d'offrir une crise cardiaque à une femme aveugle et enceinte, magnifique idée Kalani. Désolée de te déranger, oh, si tu savais combien rien que ton existe me dérangeait. J'aurais tellement aimé avoir une baguette magique capable de la faire disparaitre, les choses auraient été plus facile de cette manière. Seulement, je pouvais rien faire, premièrement parce qu'Elle n'avait rien demandé à personne, Elle vivait juste sa vie tranquillement comme tout le monde dans ce quartier et ensuite parce qu'Elle était enceinte. J'étais peut-être un monstre, c'était quelque chose que je ne pouvais pas faire, je n'en étais pas capable. « Oui, c'est ça... » Ça aurait été le moment où j'aurais dû lui demander si j'avais bien son bon prénom, si c'était bien ce qu'on avait pu me dire. Rien que d'essayer de le prononcer me brûlait la gorge. Parce que depuis la mort de l'autre, c'était impossible pour moi de dire un prénom commençant par Ma, je trouvais toujours un moyen de contourner l'affaire et ne rien dire. « Et tu es ? ...» Je savais qui Elle était, c'était l'intrus, celle qui avait décidé de ne jamais me laisser dormir la nuit, celle qui rendait cette vie encore plus compliquée. Je suppose que c'était plus simple de lui demander son prénom que de me forcer à le dire. D'un côté, c'était horrible de ma part de me comporter de la sorte avec la brune, Elle ne m'avait jamais rien fait. Euh, excuse-moi cerveau ? C'est un monstre sur pattes, elle est présente sur terre juste pour te rappeler que Mary n'est plus à tes côtés, c'est un piège, ne te laisse pas avoir pas son stupide sourire ridicule et continue de la mépriser. « Je devrais avoir ça. Hum... » J'étais en plein combat avec mon esprit. Est-ce que je l'invitais à entrer le temps que je cherche ça ou est-ce que je la laisse gêler jusqu'à ce qu'elle meurt ici ? « Tu peux rentrer le temps que je te cherche ça, laisse-moi juste deux secondes le temps que j'enferme le chat. » Je ne connaissais peut-être pas son chien, mais je connaissais ma boule de poil et combien elle détestait entre entourer de tout autre animal. J'avais fini par ouvrir la porte d'entrer, attrapant rapidement le chat pour l'enfermer dans la chambre. Avant de réfléchir quelque seconde à ce que j'étais entrain de faire. Vennais-je véritablement de dire à Elle de rentrer chez moi ? Est-ce que j'avais été stupide à ce point-là ? J'aurais pu passer un bon moment à me taper la tête dans la porte pour cette erreur, seulement, elle avait beau être aveugle, elle savait toujours parfaitement entendre. Je respirai lentement avant de descendre pour la voir exactement au même endroit où elle était avant que je ne monte, après tout, où aurait-elle pu aller ? « C'est bon, tu peux rentrer, je vais voir de la cuisine. » J'avais tout de même attendu qu'elle soit rentrée pour fermer la porte derrière elle, après tout, c'était ridicule de la faire entrer si c'était tout de même pour laisser la porte ouverte. Ensuite, j'étais partie tranquillement vers la cuisine, pestant contre moi-même. C'était la deuxième fois en une journée que ma partie tendre prenait le dessus, faudrait peut-être penser à l'assommer un peu parce que ça risque de pas être beau à voir quand l'autre partie ferra son retour. L'organisation et moi, on n'était pas vraiment proche, la plupart du temps, je payaient quelqu'un pour faire mon ménager et elle n'était pas encore passée cette semaine alors l'endroit n'était pas très propre, ce qui était loin de me déranger sachant que la cuisine était la pièce dans laquelle je me trouvais le moins. Les rares plats que je mangeais été toujours à l'extérieur, je ne supporte pas cuisiner et je supportais encore moins le manger, mais ça, c'était une toute autre histoire. Ça faisait partie de mon livre sur ma vie et mes insécurités, je n'avais pas spécialement envie de le ressortir de suite, c'est un peu trop intime. Alors je m'étais mise à chercher ce foutu beurre partout où il pouvait être, je n'étais pas sûre d'en avoir, mais j'espérais de tout cœur que c'était le cas, ça éviterait d'avoir une situation totalement gênante ou que j'ai la magnifique idée de lui proposer d'aller l'aider à en acheter. Stupide cœur, tu fais n'importe quoi parfois.

Après quelques secondes, j'avais fini par retourner la voir, ce petit morceau jaune à la main. Bon, il ne m'en restait pas grand chose, mais ça devrait certainement suffire pour ce dont elle avait besoin. « C'est tout ce que j'ai pu trouver, j'espère que ça ira. » J'avais simplement attrapé sa main pour lui donner le bureau et a la seconde où elle l'avait attrapé, je m'étais reculé. C'était déjà un supplice pour moi de devoir, la regarder, alors imaginer ce que je pouvais ressentir en lui attrapant la main. C'était juste là pour me rappeler que ce n'était pas elle, juste une copie-conforme, mais ce n'était pas elle bordel. Parce qu'au fond, c'est ce qu'une partie de moi espérait depuis la seconde où mes yeux l'avaient croisé. J'espérais que ce soit Mary qui était de retour pour me faire une blague tellement pas drôle, seulement, rien que le fait d'avoir attrapé sa main m'avait ramener à la réalité. Elle n'était qu'une imitatrice, une photocopie, mais ce n'était pas la mienne, c'était juste... Elle. Je ne pouvais pas lui en vouloir de ne pas être celle que je voulais qu'elle soit, après tout, qui me disait qu'elle était-ce qu'elle voulait être. « Tu as besoin d'aide pour autre chose ? » Euh, c'était quoi ça ? Je regardais autour de moi, essayant de savoir si cette phrase était réellement sortie de ma bouche et pas de celle de mon chat ou de son chien. À la seconde où je l'avais vu, je savais que cette fille allait finir par me causer des problèmes a un moment ou un autre. Voilà où était le problème, une partie de moi aurait été capable de tout faire pour passer ne serait-ce que deux minutes supplémentaires a ses côtés. Au fond, ce n'était pas avec elle que je voulais passer ma journée, mais bien avec Mary. C'était tellement horrible vue de cette façon, j'étais véritablement capable de me rapprocher d'elle juste pour une stupide histoire que je devrais laisser dans le passé. C'était une personne, un véritable humain avec des sentiments et je m'en voulais d'être capable d'en arriver à la manipuler juste pour vivre dans mes rêves pendant quelques minutes. C'était tout ce que c'était, le désire de retrouver celle que j'aimais, mais ce n'était pas elle, quoiqu'Elle pourrait faire, quoiqu'Elle puisse dire et qu'importe la ressemblance, Elle ne sera jamais Mary et je devrais surement me mettre ça dans le crâne avant que les choses ne tourne mal.

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