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 Une nuit d'enfer {matthias & maggie}

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MessageSujet: Une nuit d'enfer {matthias & maggie}   Une nuit d'enfer {matthias & maggie} EmptyJeu 27 Oct - 18:11


 
« une nuit d'enfer »

matthias & maggie


« Bonne nuit, mon cœur. » la blonde se mit à rire contre les lèvres de son amour, lui assénant un léger coup de poing. Elle déteste ce surnom, comme tout les autres surnoms cucul du style mon lapin, mon sucre d'orge, mon ange ainsi que le myotique mon cœur. Bastian le savait et il semblait, au yeux de la blonde, qu'il en jouait beaucoup trop de ces vieux surnoms en ce moment. Elle lui tourna le dos, s'enfouit entre leurs gros draps bien chaud pour survivre à l'hiver et ferma enfin les yeux. Rien ne pouvait troubler ce calme et cette journée qui se finissait en douceur. Rien, sauf le putain de bip qui résonnait dorénavant dans la chambre du couple. Bastian se mit à gémir pour lui faire comprendre qu'elle devait s'en occuper elle-même puisque c'était son bip. À contre cœur elle quitta ses draps, serra son buste et son pyjama contre elle et fouilla dans ses affaires au sol pour trouver le fameux détraqué et la source du bruit. Elle sortit son petit boîtier blanc et pu y lire les quelques mots suivants « ALARME DECLANCHE » elle lâcha un soupir, entendant quelques secondes après, son portable sonner. Le nom de son collègue, James, s'afficha sur son écran. « Allô ? » elle chuchotait afin de ne pas trop déranger son amour endormit entre les draps, elle fila rapidement hors de la chambre et suivit la direction de sa cuisine pour grignoter un bout au passage. « Ouais, Maggie ? J'suppose que toi aussi t'as reçu l'alerte ? Écoute, tu peux y aller ? J'suis dans un bar là, et je chauffe une meuf depuis trente minutes. Je suis à deux doigts de conclure alors .. tu peux faire ça pour moi ? J'te raconterai mes exploits demain. Tu me tiens au courant ? Merci Maggie, t'es un amour. » elle n'eut le temps de ne rien dire, à part lâcher un léger rire, que James venait déjà de lui raccrocher au nez. Fait chier, il fait froid en plus dehors ; se dit-elle alors qu'elle engloutissait une grande part de gâteau au chocolat fait par les élèves de Bastian. Elle remonta, se changea en enfilant un jean et un gros pull pour ne pas attraper froid et monta dans sa voiture pour faire un gentil allé jusqu'à la morgue. Y travailler la journée, c'était pas dérangeant. Mais la nuit, l'atmosphère est beaucoup plus étrange. Et pourtant, c'est avec un pas léger et sa tête emmitouflé dans le plus gros manteau qu'elle avait pu trouver, que la blonde rentrait sur son lieu de travail. Elle n'était pas inquiète et se foutait pas mal de toute les histoires qu'on pouvait raconter aux enfants pour leurs faire peur. Elle se foutait de marcher à quelques centimètres de cadavre qui reposait au froid. Ils étaient partis, personnes ne pouvait revenir d'entre les morts.

Alors qu'elle venait de rentrer, elle remarqua que la porte d'entrée n'avait pas été forcé. Jouer les détective était une envie qu'elle avait toujours voulut expérimenter et aujourd'hui, elle pouvait mettre à jour ses talents d'actrice, d'enquêtrice et de feuilleton policier qu'elle avait gobé toute sa vie. Elle fit un petit tour d'horizon, vérifiant même sous les tables d'opérations si personne ne s'y trouvait. Rien, personne. Elle parcouru un couloir, tourna sur la gauche pour rentrer dans une deuxième salle d'opération. Il faisait nuit noir, elle ne voyait même pas le bout de sa main. Pourtant, elle ne tremblait pas, n'hésitait pas à avancer. Maggie était parfaitement calme, aussi calme que les cadavres qui reposaient à quelques mètres d'elle. Elle tendit sa main pour venir appuyer sur l'interrupteur, mais rien ne s'alluma. Elle reproduisit plusieurs fois son geste mais la lumière ne venait toujours. Une coupure de courant? au vue du vent qui battait contre les murs, elle était certaines que le problème venait de cette bourrasque de vent.  Elle se pensait dans un scénario de film d'horreur, à ce soir si proche d'Halloween. Elle pouffa très légèrement, avant de fouiller dans sa poche pour sortir son portable et utiliser sa lampe torche.

Boum. Elle s'arrêta en pleins mouvements et releva la tête pour fixer l'obscurité en face d'elle. Merde, panique pas, c'est peut-être rien qu'un raton laveur ; et même si elle essayait de se persuader de ça, la peur commençait à ronger ses ongles. Son cœur s'accéléra lentement, jusqu'à taper contre sa poitrine fortement. Ses yeux bougeaient à droite à gauche, malheureusement contraint à fixer le noir et le vide complet en face d'elle. Elle revient un instant à la réalité pour baisser la tête et tenter d'allumer son portable. Plus de batterie. Elle se serait mise à rire si elle n'avait pas été dans cette situation. Quel cliché. Pas de courant, pas de lumière, plus de portable. Boum, boum. L'impression que le bruit se rapprochait d'elle, de ses tympans. À droite ? À gauche ? Elle tourna la tête, tombant sur le même portrait : du vide et du noir. À tâtons elle toucha le mur du couloir et se mit à presser le pas pour rejoindre la première salle d'opération. De là où elle était, elle continuait d'entendre le boum stressant et de plus en plus rapide. Elle chopa le premier scalpel et fit demi tour, brandissant son arme de fortune au bout de sa main. Quelques minutes plus tôt, Maggie crevait de froid tandis que maintenant la chaleur claquait contre ses joues rosies et son corps brûlait d'un mélange de peur et de stress. Les morts ne peuvent pas revivre ; elle chuchotait ces mots pour se donner un peu de motivation et se rassurer elle-même. De retour dans la deuxième salle d'opération, la vitre haute laissa un filet d'éclaircissement traverser la pièce. Un signe de Dieu, ou juste la lune qui s'était échappé de ses nuages grisonnants. Elle pu distinguer aucune forme et rien de vivant. C'était peut-être juste son imagination ? Ou un raton-laveur. Le scalpel aux bouts des doigts elle rentra dans la pièce et découvrit sur sa droite, une porte. Le cagibis. L'endroit où elle ne mettait jamais les pieds car cette partie du boulot ne concernait que James, faire l'inventaire et placer tous les stocks ici. D'un pas débrile et tremblant, elle se rapprocha. Clac! elle sursauta, tournant automatiquement la tête vers la petite fenêtre. Une branche qui venait de claquer contre la vitre, rien de grave. Elle se retrouva face au cagibis. Son cœur tapait contre sa poitrine, raisonnant contre ses tympans. Baboum, baboum, baboum, baboum. Elle tourna la poignet et l'ouvrit à la volé en criant bêtement. Certainement pour faire peur au fantôme, à l'âme ou au mort vivant qui se trouvait à l'intérieur. Au même moment, elle brandit son scalpel face à elle, l'agitant dans tous les sens. Ce qu'il fallait savoir, c'est qu'elle gardait les yeux fermés par peur de ce qu'elle pouvait trouver en face d'elle. Elle continuait d'agiter son bras et crier comme une tarée, les yeux fermés. Ça lui foutait bien trop les jetons pour ouvrir les yeux. Espérons juste qu'elle ne crève pas un œil au hasard.
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Matthias Nikelsen
Matthias Nikelsen
☞ ÂGE : 38 ans
☞ STATUT : Reloading.
☞ PROFESSION : Policier
☞ HABITATION : Dewsbury Moor

☞ BAFOUILLES : 3233 ☞ PSEUDO : Squirowl.
☞ AVATAR : Pedro Pascal
☞ CREDITS : squirowl
☞ MULTI-COMPTES : aucun

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MessageSujet: Re: Une nuit d'enfer {matthias & maggie}   Une nuit d'enfer {matthias & maggie} EmptyDim 30 Oct - 14:41



"Une nuit d'enfer"

La réalité, c'est maintenant, là, tout de suite et elle est pas belle à voir alors bouge toi le cul ! - Narcos



Enfin il y avait une avancée significative dans cette enquête. Malheureusement c’est avec une situation des plus tragiques. Les vols n’avaient pas diminué, et même si maintenant on avait, enfin, décidé à faire appel à un professionnel de la psychologie pour étayer leur mode opératoire. De ce côté-là on avait un peu avancé, même si ça ne nous a pas donné de nom, mais déjà on percevait un peu le caractère de nos personnages. Mais aujourd’hui le duo, c’est la seule chose dont on était sûr, avait commis probablement une erreur qui allait les mener à leur perte et donc de pouvoir nous mener jusqu’à eux. Ils avaient fait un car-jacking aujourd’hui, et la victime ne s’était pas laissé faire, au point d’y laisser sa vie. C’était dramatique, et j’aurais aimé, tout comme Jud, que ça ne se produise pas, mais ce n’était malheureusement pas le cas. On n’avait qu’une envie c’est que cette affaire se termine. Elle mettait non seulement toute l’équipe sous pression, mais la tension entre Judson et moi n’avait jamais été aussi forte. Alors un peu de répit ne me ferait pas de mal. D’ailleurs j’avais sacrifié toutes mes soirées, avec jud ou même James au profit de cette enquête. Alors l’idée de pouvoir souffler un peu était drôlement tentante. Mais pour cela il faudrait qu’on est au moins un indice nous permettant de faire avancée à grand pas l’enquête, mais j’avais bon espoir. Mais je devais attendre le soir pour pouvoir me rendre à la morgue. Parce que j’avais d’autres enquêtes à boucler et que mon après-midi était déjà rempli par des auditions de témoins et de suspects. Ce n’était pas le plus passionnant dans mon métier, mais c’était inévitable, malheureusement.

Il est déjà tard quand je prends le chemin de la morgue. J’avais convenu avec un employé de passer tard, et pour eux il n’y avait pas de soucis, il y aurait une permanence. Je ne demandais pas forcément au légiste d’être présent, mais seulement de pouvoir consulter son rapport préliminaire sur place, car il n’avait pas pu me l’envoyer avant. Ca me me dérangeais pas, même si je dois avouer que je n’étais pas très fan de l’ambiance un peu trop calme de ce genre d’établissement, mais c’était un passage inévitable pour tout flic à un moment donné. La première fois étant toujours la pire. On s’en souvient généralement à vie. Maintenant je ne pouvais pas dire que j’étais habitué mais ça me dérangeait beaucoup moins. Il était presque 20h quand je pénètre enfin dans la morgue. Il y avait bien de la lumière d’allumée, mais un silence plombant se répercutait sur les murs. « Ohé, y a quelqu’un ? ». Silence complet. Décidément c’est bien ma veine. Apparemment il n’y avait personne. Je vérifie ma montre, pourtant c’est bien l’heure que j’avais indiqué dans mon mail, auquel on avait répondu par la positive. Bon, certainement un malentendu. Bref, je n’avais plus le choix que d’aller au bureau et de trouver les renseignements, seul. Mais pour ça il fallait déjà que je retrouve le chemin dans ce dédale de couloirs qui ressemblent à un vrai labyrinthe.

« Bordel de merde. » le noir complet. Coupure de courant. Et je ne sais absolument pas où je suis. Bon je n’ai plus le choix, je longe le mur tentant de trouver un interrupteur. Au bout de quelques mètres j’en trouve un, mais sans grand succès puisque j’ai beau l’actionné la lumière ne revient pas. Bref, je suis bon pour retrouver la sortie, enfin si je la retrouve. Je ne repère déjà pas bien les lieux quand ils sont éclairés, alors dans l’obscurité c’est encore plus compliqué. Mais je n’ai pas le choix, je fais demi-tour et tente de reprendre mon chemin, mais j’ai dû me tromper dans une direction allant à droite au lieu d’aller à gauche, ou le contraire je n’en sais foutrement rien. Mais j’y vais. Je finis par trouver une porte, je l’ouvre, peut-être que c’est le saint-Graal, mais au vu de l’obscurité, j’ai du mal à y croire. Je pénètre dans la pièce, je ne sais absolument pas où je suis, je tâtonne à la recherche d’un indice. J’ai beau être flic, ce n’est pas pour autant que je suis rassuré. Je déteste le noir, surtout quand je suis seul. Et ce n’est définitivement pas la sortie, ni même une pièce au vu de son étroitesse. Voilà que j’étais réellement perdu. Je tentais en vain de chercher une source de lumière et en plus, mon portable, je l’avais laissé au bureau, pour être certain de ne pas être déranger. Fatale erreur. J’aurais mieux fais de l’avoir, j’aurais pu m’en sortir plus facilement, ou pas quand on connaît mon sens de l’orientation. Maintenant, comme un couillon je devais retrouver la sortie, toujours les mains vides. Mais comment retrouver cette fichue sortie ? J’ai l’impression de tourner en rond. Et dans ma maladresse légendaire il faut bien que je me cogne quelque part et que je fasse tomber quelque chose, provoquant un grabuge pas possible. « Et merde ! » je ne sais pas ce que j’ai fais tomber et c’est le cadet de mes soucis. Je stoppe tout mouvement, on va arrêter la casse, et, en plus, il me semblait avoir entendu un bruit suspect. Voilà que je devenais maintenant paranoïaque. Merde, je n’avais pas pris mon arme, elle était partie en révision, et je détestais en prendre une en emprunt. Ce n’était décidément pas ma journée. Mes pensées se stoppèrent lorsqu’un grincement résonne dans la pièce. Je suis soudain sur mes gardes, prêt à sauter sur l’inconnus. Manquait plus qu’un voleur vienne ici en pleine coupure de courant. Je pousse un cri digne d’un chihuahua alors que je me retrouve face à une femme complètement dingue, mais avec un scalpel. « Bordel de merde, mais vous êtes folle ? Vous voulez bien baissez ça avant de me tuer ? » Sa silhouette me disait vaguement quelque chose, peut-être que je l’avais aperçu quelque part, mais je n’en étais pas certain. « Mais arrêtez de gigoter vous allez finir par vous blesser ! » heureusement la porte ouverte amenait un peu plus de clarté. Juste assez pour reprendre mes instinct de flic et lui attraper le plus en douceur possible le poignet. « Je suis flic, je devais passer ici, mais apparemment on m’a quelque peu zappé, et maintenant cette fichue coupure. » Je soupire doucement en attendant qu’elle cesse de s’agiter et qu’elle ne fasse des dégâts. 

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MessageSujet: Re: Une nuit d'enfer {matthias & maggie}   Une nuit d'enfer {matthias & maggie} EmptyDim 6 Nov - 15:08


 
« une nuit d'enfer »

matthias & maggie


En ouvrant cette porte, Maggie avait pensé aux pires scénarios inimaginables. Un corps mort-vivant qui allait la bouffer tout cru, un cambrioleur armé qui allait lui tirer deux balles avant de partir en courant. Mais ce qui l'inquiétait le plus, c'est que personne ne se rendrait compte de sa disparition tout de suite. James était entrain de ''choper'' tandis que Bastian dormait dans des draps si chauds et réconfortants. Elle pourrait crever maintenant, son corps restera intact et hors de la décomposition à cause de la froideur de l'endroit, mais tous le monde s'en foutra jusqu'au petit matin. Maggie n'avait jamais imaginé sa mort, mais elle ne ressemblais certainement pas à ça. D'où sa bataille à l'aide de son scalpel et sa peur bleu de tomber sur un violeur, psychopathe, cambrioleur ou autre.

Parmi tout ses scénarios du plus tendre au plus délirant, l'idée d'un flic coincé dans cette partie là du bâtiment ne lui avait aucunement effleuré l'esprit. Qu'est-ce qu'un flic ferait ici à une heure pareille ? C'était digne de la science-fiction surtout que James aurait du être là si, comme le disait l'homme en face de lui, il avait prévenue de son arrivé. « Bordel de merde, mais vous êtes folle ? Vous voulez bien baissez ça avant de me tuer ? » le ton qu'il avait employé lui fit ouvrir les yeux directement, cessant d'agiter son scalpel pour fixer l'homme en face d'elle. « Mais arrêtez de gigoter vous allez finir par vous blesser ! » pour qui se prenait-il à lui parler ainsi ? Maggie se refroidis instinctivement, restant sur la méfiance même si cet homme lui tenait le poignet pour qu'elle cesse son tour de médecin légiste. Il faisait une tête voir deux têtes de plus qu'elle -au chiotte sa petite taille- et son regard, légèrement éclairé par la lune, ne lui donnait aucune confiance quant à ses intentions. Peut-être n'est-il qu'un usurpateur ? Qu'il vient ici pour cambrioler l'endroit et pris sur le fait, il invente cette histoire de policier à deux balles ? « Je suis flic, je devais passer ici, mais apparemment on m’a quelque peu zappé, et maintenant cette fichue coupure. » il ne pouvait très certainement pas la voir, mais sa bouche se transforma en une moue dubitatif et ses yeux se plissèrent lentement pour le détailler de haut en bas. « Un flic ? À une heure pareille ? » elle avait beau être blonde, suivit par ce dicton éternel que les blondes n'ont rien dans le crâne, mais faut croire qu'elle fait exception à la règle. « Si vous êtes flics vous avez bien une arme de service ? Et une plaque ? Un papier qui me prouve que vous n'êtes pas un cambrioleur. » du fait qu'il ai prévenue son arrivé, c'était tout à fait plausible. Connaissant James, il serait tombé sur une jolie fille, répondu rapidement au mail en pensant que Maggie serait là et aurait pris ses jambes à son cou sans même en parler à sa copine. James l'exaspérait au plus haut point parfois, mais cet imbécile restait son collègue.

Lentement et avec de plus en plus de méfiance face au jeune homme, Maggie pris la peine de garder son scalpel diriger vers l'homme moustachu, et fit quelques pas en marche arrière pour quitter le local et apprécier la douce lumière de la lune. Ainsi, elle pouvait regarder avec plus de profondeur le fameux flic. S'il était un cambrioleur, il était d'un ridicule. Qu'est-ce qu'il voulait voler ici ? Des seringues, des corps ou des scalpels ? Il n'y avait rien à voler de précieux dans ce coin et en plus de tout ça, il aurait oublié de désactiver l'alarme avant de venir ? Ridicule. « Vous vouliez voler quoi ? Y'a pas grand chose à voler par ici, mis à part un corps. Ou un foie ? » peut-être était-il dans le trafic d'organe ? Sa tête était un peu trop encombrer d'histoire à deux balles, de films d'horreurs réalisés avec les moyens du bord qui a le don de vous faire plus rigoler que stresser. « Et me dites pas que vous avez laissé votre plaque dans votre voiture ou une autre excuse bidon. Sinon, je n'aurai aucun scrupule à vous planter mon scalpel entre vos deux yeux. » elle pouvait faire peur, la façon dont elle avait tant de visage différents. Tantôt gentille, puis méfiante, froide, drôle, taré. À force de voyager, elle s'était construit son propre jeu. Jouer la comédie à chaque nouvelle sortie et se faire passer pour quelqu'un d'autre. Elle aurait du devenir comédienne, au lieu de ça elle était médecin légiste. Si étrange pour une petite blonde comme elle. Pour menacer le grand flic, elle jouait avec son scalpel entre ses mains, le faisant glisser entre ses fins doigts. Tic, tac, tic, tac. Dans deux secondes elle allait commettre un meurtre. Entre nous, c'était de la légitime défense ?
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MessageSujet: Re: Une nuit d'enfer {matthias & maggie}   Une nuit d'enfer {matthias & maggie} EmptyVen 11 Nov - 18:35



"Une nuit d'enfer"

La réalité, c'est maintenant, là, tout de suite et elle est pas belle à voir alors bouge toi le cul ! - Narcos



Décidément ce n’était vraiment pas ma soirée. Déjà que je la passée au boulot alors que j’aurais dû être bien au chaud chez moi. Mais c’était tout moi, quand il y a une affaire importante, je ne suis pas capable de rentrer chez moi tandis qu’il y a une famille qui attend le coupable désespérément. Je ne suis pas insensible. Et j’ai tendance à me montrer très obstiné quand il s’agit d’une affaire compliquée. Je déteste ne pas résoudre une énigme. Les taux d’élucidations des enquêtes frôlaient presque les 90% avec moi, ce qui était assez exceptionnel. Malheureusement on ne pouvait pas tout résoudre, et on dit toujours qu’un flic doit porter sa croix. La mienne, je l’ai trouvé puisque c’est ce qui m’a donné envie de devenir un policier. La mort de mon père n’a jamais été résolue et ne le sera probablement jamais.

Comment je m’étais retrouvé dans ce débarras ? je n’en sais rien mais le fait est que je m’y retrouve. Et puis il faut dire que la majorité de mes collègues étaient déjà probablement chez eux à cette heure-ci. Mais bon, ce n’est pas mon genre d’arrêter à une heure précise quand une affaire à besoin de moi. Mais, il y a bien une incompréhension avec cet échange de mail. Bref, la prochaine fois j’appellerais avant d’arriver, ça m’apprendra. Surtout quand je me retrouve à un brin de femme complètement déjantée. Non ce n’était pas braiment dans mes intentions de mourir ce soir dans le débarras d’une morgue. Bon au moins le chemin serait court. Mais j’ai quand même encore l’intention de profiter de la vie pendant au moins quelques longues années. Heureusement elle stoppe vite son manège et je me détends quelque peu. Quelle idée d’avoir oublié son portable et pistolet. Je dois bien avoir ma plaque dans une de mes poches, mais bon, j’ai quand même peur de me faire entailler la chair si je fais un mauvais mouvement à ses yeux. Et bon sang, je sais combien un scalpel peut faire des dégâts. Et même si je sais ce que je suis, je ne sais pas qui tu es, peut-être que tu es un intrus, même si tu sembles avoir l’air d’une parfaite professionnel et que mon instinct ne s’est pas réveillé. Je hausse un sourcil. « Je devais venir pour une victime qui est arrivé ce matin sur l’affaire des vols avec violences, il y aurait des indices. Et… Comment dire ? On court un peu après eux sur cette affaire… » je souris discrètement, sérieusement, tu me demandes une arme ? je secoue doucement la tête « Je ne pense pas qu’une arme soit la meilleure des preuves. Mais je dois avoir ma plaque dans une de mes poches, si vous me laissez le temps de la chercher. » Je souris, ma plaque, jamais je ne m’en sépare sauf la nuit. Car ça peut toujours servir. Et c’est surtout une obligation. J’attends, avant de me mettre à chercher, ton accord.

Décidément je devais être sacrément suspect pour que tu ne cesses de me brandir au nez ton scalpel. Je finis quand même par m’avancer. Tu ne semblais pas bien dangereuse, même si je me méfiais de l’eau qui dort. J’en profite pour glisser mes mains dans les poches de ma veste en cuir, à la recherche de cette fameuse plaque. Absente dans ses poches. Regardant dans ma poche intérieure, je tombe dessus. Je laisse échapper un rire à tes questions. « Je ne vois pas ce qu’il y a à voler. Vous auriez plus à craindre des toxicos à la recherche de n’importe quelle seringue. »  je te tends ma plaque d’identification. « c’est la seule chose que je ne perds pas, et il ne vaut mieux pas. Et ça peut toujours servir, la preuve. » En tout cas les voleurs ici ont vraiment du souci à se faire, parce que la morgue est gardée. Tu es presque plus efficace qu’un chien de garde. Mais j’appréciais ce genre de tempérament, complètement farfelue et un vrai caractère trempé qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Tout le contraire de moi, même si je peux littéralement me transformer dans le cadre de l’interrogatoire. Être flic, c’est parfois avoir un véritable jeu d’acteur. Il fallait non seulement savoir entrer dans le jeu de l’accusé, l’amener sur son terrain pour réussir à le déstabiliser. Mais il fallait aussi être un fin psychologue pour comprendre les motivations du plus banal délinquant au pire des psychopathes. Un vrai jeu de composition.


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