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 L’absence est le plus grand des maux. (matthias)

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MessageSujet: L’absence est le plus grand des maux. (matthias)   L’absence est le plus grand des maux. (matthias) EmptySam 15 Avr - 13:46



Never let me go
l’absence est le plus grand des maux.


Je suis nerveux à l'idée de te revoir ce soir. Je sens que mes nerfs se tendent, et que mon esprit créatif se dissipe. Il n'explose pas sur le papier blanc qui me fait face, et reste bloqué. Je me laisse facilement déconcentrer, en songeant à ta moustache, et toutes ces petites choses qui te rendent unique. Unique dans ma vie, dans mon cœur. Cela fait un mois qu'on ne s'est pas croisés, ni parlés, et je commence à sentir un manque important de toi. La rupture était trop brutale pour moi ; je n'ai même pas eu le temps d'apprivoiser la simple idée de vivre sans toi. Alors je me retrouve là comme un con, à devoir digérer la souffrance et l'abandon. Je n'ai pourtant aucune solution à portée de main, pour réduire ce flot de tristesse qui me submerge chaque jour. J'ai l'impression qu'il est de plus en plus conséquent, maintenant que je dois ajouter ton absence dans le lot de mes douleurs. Je ne parviens pas à m'éclaircir l'esprit, à trouver un divertissement susceptible de m'écarter de la morosité qui se coince dans ma vie. J'abandonne vite l'idée de concrétiser le projet d'un de mes clients, je sens que je n'arriverais à rien. Je m'envole plutôt dans la cuisine pour commencer à préparer les lasagnes promises. Quand la table est installée et que le plat est au four, je me pose sur le canapé pour regarder les informations. J'essaye surtout d'apaiser en me concentrant sur autre chose que toi. La sonnerie retentit quelques minutes plus tard, et je me déplace jusqu'à la porte d'entrée pour t'ouvrir. Pourtant tu es chez toi, tu pourrais ouvrir toi-même. Une habitude qui s'est perdue. « Salut. » Je t'offre un léger sourire courtois, quelque peu hésitant, comme pour effacer les traces de tristesse et de fatigue coincées sous mes yeux. « C'est super, merci. » Je commente lorsque tu me tends une bouteille de vin rouge. Ma préférée. Notre préférée... J'ai le cœur qui cogne un peu plus fort, mais je ne laisse rien paraître. Je ne tiens pas à créer un malaise dans ton esprit. Je te laisse intégrer la villa, avant de m'apercevoir que tu fixes les cartons rangés dans le salon. « J'ai réuni un peu tes affaires, juste les bricoles qui traînaient. » Je souffle, le cœur en bouillie à la simple pensée que tu me débarrasseras de toute présence. Je n'ose même pas demander où tu loges, j'ai peur de la réponse. Tout comme l'envie de connaître ton état psychique ne m'intéresse qu'à moitié, car je suis terrifié d'apprendre que le bonheur s'empare de ta vie, sans moi.
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Matthias Nikelsen
Matthias Nikelsen
☞ ÂGE : 38 ans
☞ STATUT : Reloading.
☞ PROFESSION : Policier
☞ HABITATION : Dewsbury Moor

☞ BAFOUILLES : 3233 ☞ PSEUDO : Squirowl.
☞ AVATAR : Pedro Pascal
☞ CREDITS : squirowl
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MessageSujet: Re: L’absence est le plus grand des maux. (matthias)   L’absence est le plus grand des maux. (matthias) EmptyMer 19 Avr - 22:30






L'absence est le plus grand des maux.

La Beauté et l'Amour viennent au plus près de l'être par un souffle puissant, par des traits acérés, en ce lieu du coeur où toute séparation est levée, où s'abolit en un éclair la distinction entre la déchirure et la grâce.
Jamias
C’était la première fois que l’on se voyait depuis le bar. Un mois s’était écoulé, lentement, depuis. Pourtant je n’avais pas toujours changé d’avis, même si je sais pertinemment que tu l’espérais encore, même un petit peu. Ce n’était peut-être une bonne idée que j’accepte de venir après un mois de distance pratiquement obligatoire entre nous. De plus on se retrouve dans ce qui a été notre cocon pendant des années, encore peut-être une mauvaise idée. Pourtant j’étais incapable de te refuser cette invitation. Et puis c’était une bonne opportunité pour prendre la température de ton état, même si je me doutais bien que ce n’était pas très vaillant. Je ne peux m’en prendre qu’à moi même de te bercer d’illusion. Pourtant ce n’est pas pour revenir vers toi que j’ai accepté ce rendez-vous, mais parce qu’une inquiétude latente me rongeait, je ne supportais pas l’idée que tu ne puisses pas te relever, alors que je ne méritais absolument pas que tu agisses ainsi. Mais, malheureusement on ne choisit pas de ne pas surmonter la souffrance. Ma situation n’est pas plus vaillante ceci dit, mais je ne préfère pas m’étaler dessus, je dois me concentrer sur toi ce soir, c’est tout ce qui compte. J’avais simplement envoyé un sms à Alana pour lui dire que je ne serais pas là ce soir, comme c’était prévu à la base. Je sais qu’elle ne se vexerait pas le moins du monde, même si elle exigerait plus tard d’en connaître les raisons. Mais je ne veux pas songer à sa réaction alors que je suis en chemin pour ce qui était notre appartement. Je ne rentre pas sans sonner, j‘ai perdu ce droit la dernière fois. « Salut. » Je réponds alors que je te fais face. Je remarque tes traits tirés, mais je ne dis rien, pour ne pas t’accabler davantage. Je te tends la bouteille de vin, il valait mieux ça qu’un plat de mon cru qui serait tout bonnement immangeable. L’ambiance est un peu tendue entre nous, ce qui est parfaitement normal. Je ne sais pas trop comment réagir. Je rentre dans le salon avant de remarquer les cartons empilés dans un coin du salon. C’est étrange comme sensation, le cœur qui se serre face à une page qui se tourne, malgré le fait que je l’ai voulu, ça me fout quand même un coup. La concrétisation est devant mes yeux, je n’ai plus le choix de l’accepter maintenant. « Oh, c’est sympa, mais j’aurais pu le faire, tu sais. » Je n’imagine pas la torture que ça a dû être pour toi d’emballer mes affaires. « Ca sens bon. » Comme toujours, quand c’est toi qui cuisine.

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MessageSujet: Re: L’absence est le plus grand des maux. (matthias)   L’absence est le plus grand des maux. (matthias) EmptyMar 25 Avr - 0:18



Never let me go
l’absence est le plus grand des maux.


J'ai besoin de te voir. C'est compulsif, obsessionnel, essentiel. Ça me rend malade de sentir autant de distance entre nous. Ça me tue d'affronter ton absence et nos silences. Ma tête est pourtant pleine de doutes et de remords, tandis que mon âme se fait bouffer par la rancœur. Je vais tâcher de ne pas la laisser éclater ce soir, pour me concentrer plutôt sur cet instant que tu m'accordes. J'aimerais mettre de côté le vide de mon existence pour aspirer plutôt à de l'engouement. Je voudrais retrouver cette flamme de joie au creux de mon cœur, le sourire sur mes lèvres. Parce qu'en ce moment, tout se barre en couilles, et je ne sais plus à quoi me raccrocher. Je ne respire plus convenablement et entretiens plutôt un rythme de vie indécent, peu sain. Tu retiens ma survie psychique entre tes doigts et je frôle la dépression en ce moment. Alors j'aimerais trouver du réconfort auprès de toi, réanimer mon organe qui a perdu de sa vitalité. C'est pour ça que je t'accueille le plus chaleureusement possible, en négligeant la fatigue et le désespoir. Je te laisse envahir la maison, de ton odeur, de ta petite moustache qui tressaute quand tu parles ou t'étonnes des cartons placés dans le couloir. J'ignore si j'ai le droit de te dévoiler combien c'est compliqué d'entrevoir tes affaires partout. Je n'en pouvais plus de les laisser traîner, alors j'ai pris la décision d'effacer toutes les traces de toi. Même si tu restes présent dans la chambre, puisqu'il reste encore des vêtements. « Je sais... Mais y'a des choses... » Je murmure tout doucement, avant de prendre un temps de réflexion pour poursuivre ma phrase. « Que je préférais ne plus voir. » Je commente sans hargne, avec douceur et un regard coincé dans le tien, pour que tu réalises que c'était un besoin.

Le sujet s'écoule toutefois et on en vient à l'odeur qui se diffuse dans le salon. « Les éternelles lasagnes. » Je te souris avec complicité, avant de suivre par un léger rire amusé. J'ai envie de t'entendre rire aussi. J'ai envie que ce soit plus simple, convivial, qu'on puisse garder notre lien précieux. J'ai envie d'écouter tes conneries, tes anecdotes, tes blagues à profusion. Je ne me serais jamais laissé de ton côté gamin. Et de ta moustache. Tu es incroyablement beau Matthias. Tu ne possèdes pas le charme familier des hommes photoshopés, mais plutôt un atypique, qui t'est propre. Tu es charismatique. Il suffit de t'observer pour craquer pour tes yeux rieurs ou tes cheveux ébouriffés. Sans oublier que ton corps est attrayant. Je ne me laisse pas influencer par mes désirs et poursuis la discussion mine de rien. « Tu veux un verre de vin rouge ? » Je te propose en retournant dans la cuisine. Je reviens avec deux verres, je t'aperçois toujours debout, je t'en tends un. « Installe-toi Matt. Enfin tu es chez toi... » Je souffle doucement, sans animosité, pour te faire comprendre que cette maison est la tienne aussi. Même si tu n'es plus libre de tes mouvements selon toi.
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MessageSujet: Re: L’absence est le plus grand des maux. (matthias)   L’absence est le plus grand des maux. (matthias) EmptyMar 9 Mai - 0:18






L'absence est le plus grand des maux.

La Beauté et l'Amour viennent au plus près de l'être par un souffle puissant, par des traits acérés, en ce lieu du coeur où toute séparation est levée, où s'abolit en un éclair la distinction entre la déchirure et la grâce.
Jamias
Je sais bien que ce n’est probablement pas une bonne idée que j’accède à la demande que l’on se voit, mais je suis incapable de te refuser cette rencontre. Au fond de moi j’espère encore que tu allais me cracher toutes les insultes possibles au visage. C’était encore plus douloureux de voir que tu semblais pardonner ce que j’avais fait, et que j’ai envoyé valser une vie confortable avec un homme qui est capable de m’aimer pour une vie faite d’incertitudes. Je vais tâcher de ne pas ressasser tout cela. J’allais te laisser mener la conversation, après tout c’est toi qui a demandé à ce que je vienne, peut-être tu as une raison précise à cette demande. Je ne peux pas nier que je ne suis pas très à l’aise là, au milieu de ce qui était notre appartement. L’ambiance était bizarre entre nous, mais cela ne pouvait pas être différent. On ne pouvait pas faire comme si de rien n’était. On avait tous les deux des souhaits divergents de choix de vies. Nous n’espérons plus la même chose, aussi douloureux que ce soit. Tu devais l’accepter, et je devais faire de même et surtout sortir de ma lâcheté récurrente. J’ai plus de mal que toi de feindre un bien-être mensonger alors que tu semblais, toi, te complaire dans ce mensonge. En tout cas c’est l’impression que tu donnes, alors que c’est peut-être totalement le contraire. Tu finis par avouer qu’il t’est difficile de voir mes affaires ici, je n’ai simplement pas eu le temps de venir les prendre depuis que je me suis trouvé un petit appartement. « Oh… » J’ai l’air d’un idiot fini, il est vrai que j’aurais pu les retirer plus rapidement, mais pris dans le tourbillon du quotidien je n’ai pas vu le temps passer. « Je vais prendre ces cartons alors, et je m’occuperais du reste très rapidement. » Je te lance un léger sourire, pour te montrer que je comprends.

Tu m’annonces que tu as préparé des lasagnes, je n’en suis pas étonné. Tu connais toutes mes préférences, ce que j’espère simplement c’est que tu ne fasses pas cela avec une idée derrière la tête. Je finis par sourire, je n’étais pas contre une soirée tranquille. Encore quelque chose sur laquelle j’allais devoir sérieusement me pencher. Je me plongeais dans une situation inextricable, de plus en plus profondément. Pourtant je n’étais pas le genre d’homme à attirer tous les mecs, bien au contraire, je ne m’estimais pas spécialement attirant, ni même intéressant. Et pourtant je me retrouve dans une situation où je ne sais pas vraiment quel est le bon choix, ni même si ceux que je fais vont m’apporter du bonheur, même si j’y crois. J’ai pourtant décidé de laisser faire les choses, de ne pas les précipiter. Je vais bien voir ce que ça donne. « Je ne suis pas contre un verre. » J’avais bien besoin de quelque chose pour me détendre. Tu me dis que je suis chez moi, ce n’est plus tout à fait la vérité. Mais je ne dis rien et me contente de m’installer sur le canapé avec mon verre en main. « Comment va le boulot ? »


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MessageSujet: Re: L’absence est le plus grand des maux. (matthias)   L’absence est le plus grand des maux. (matthias) EmptyVen 9 Juin - 22:51



Never let me go
l’absence est le plus grand des maux.


Une personne saine n'aurait certainement pas demandé à son ancien compagnon de partager un dîner, mais je l'ai accompli. J'ai ressenti un manque profond m'envahir alors j'ai voulu le contrer en savourant un moment avec toi. J'ignore si tu t'es obligé à répondre par la positive ou si tu prends un minimum de plaisir à l'idée de me revoir, mais nous n'avons plus le choix de faire passer le temps pour qu'il te paraisse moins long. Je tente de t'accueillir sans cette pointe de malaise, seulement c'est plus compliqué qu'il n'en paraît, lorsque tu repères les cartons qui ornent le sol du salon. Certaines de tes affaires, surtout celles que je n'étais plus capable d'apercevoir, ont été rangées dans des boîtes pour les dissimuler et les rendre à leur propriétaire. « T'inquiète pas, tu fais ça quand tu peux. » Ce n'était pas une manière de te mettre ma morosité en évidence, ni même de te presser à les reprendre. Je n'ai pas fait attention de les placer là, et de te montrer mon trouble persistant. Je tente de changer de sujet pour nous éloigner de ce signe susceptible de créer de la nervosité entre nous. Je sens suffisamment que tu ne rayonnes pas à l'idée de me retrouver, alors je dois tâcher de remédier à ce manque d'engouement qui émane de toi. Je tente de t'inciter à prendre tes aises, alors tu t'assois sur le canapé. Je sens toutefois ta difficulté à surpasser ce tourment, malgré tes tentatives pour donner de la profondeur à notre échange.

Je te rejoins sur le canapé après avoir servi nos verres de vin rouge, pour t'en tendre un. Je réduis la distance pour tenter d'atténuer le taux de gêne qui creuse un fossé entre nous. « Bien, j'avance petit à petit. C'est de mieux en mieux en tout cas. Et le tien ? » J'évite d'expliciter ma peine à travailler convenablement. Mon énergie et inspiration ne se sont pas relevées complètement de ma dépression, et elles font ce qu'elles peuvent pour rester ancrées en moi. On discute finalement de divers sujets, laissant peu à peu une ambiance joviale s'installer. « Un autre ? » Je te propose un autre verre, retourne dans la cuisine pour nous servir, et vérifie les lasagnes. Elles ne sont pas encore cuites alors cela nous laisse quelques minutes supplémentaires pour discuter. On évoque ton boulot, ma mère, les projets que j'ai dû effectuer, les films que j'ai vus, et les livres policiers que tu as pu lire ces derniers temps. Tu abordes même les enquêtes que tu as élucidées, les crimes que tu as confrontés. Notre quotidien revient à la charge, tandis qu'on se confie et discute banalement. J'aime l'idée de retrouver ton sourire, ton rire doux qui fait tressauter cette vilaine moustache. Sans doute que l'alcool qui commence à s'insinuer dans mon sang contribue à éveiller les sentiments que j'éprouve à ton égard. Je n'ai pas l'intention de les laisser s'éteindre. « Un autre ? » Tu acceptes vivement, sans doute aussi satisfait que moi de cette conversation qui se tourne sur des domaines s'éloignant de notre couple détruit. Alors je me laisse amuser par notre complicité qui se diffuse à travers la pièce, et je me prends au jeu. Je ne parviens plus à étouffer l'amour que je ressens pour toi. Ce dernier et l'alcool m'influencent largement dans les mouvements que j'exerce pour atteindre ta bouche. Mes lèvres osent savourer les tiennes dans un instant de plénitude, tandis que mon bras s'attache au dossier du canapé pour me pencher vers toi et ne pas te tomber dessus. Je profite de ce baiser, parce que ce sera sûrement le dernier.
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MessageSujet: Re: L’absence est le plus grand des maux. (matthias)   L’absence est le plus grand des maux. (matthias) EmptyDim 25 Juin - 22:05


   
           

             
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    Jamias
Ta demande m’avait surpris, tout comme je m’étais surpris à accepter cette invitation, un bon moyen de savoir comment tu vas. Au fond de moi je sais que je n’aurais jamais dû accepter, mais je ne sais pas trop où j’en suis, malgré que je montre totalement autre chose. Tout n’est pas aussi aisé que je le laisse croire. Pourtant je ne peux pas dire que je n’ai pas du tout envie de te voir. Bien au contraire, ça me fait plaisir de te voir et surtout de voir ton état de mes propres yeux. Peut-être que j’allais le regrettais, que ce sentiment de culpabilité allait revenir comme un boomerang, mais j’étais prêt à assumer cela. Il vaut mieux, pour le moment que je ne fasse pas trop de présomptions. J’allais bien voir comment tout ça allait se passer. Je remarque les cartons qui trônent dans le salon et qui contiennent les affaires. Je comprends que j’ai laissé trainé les choses, et surtout que j’ai exagéré. Je devais éclaircir les choses et mes actes n’ont jamais été aussi brouillon. « Je vais faire ça rapidement, je ne vais pas laisser trainer ça trop longtemps » Surtout que j’allais probablement devoir faire le tri dedans. Mais je n’insiste pas dessus, bien décidé à ce que l’atmosphère ne s’alourdisse pas davantage entre nous, ce ne serait pas juste. Pourtant je ne me sens pas à mon aise dans ce lieu qui ne nous appartient plus vraiment. Je ne suis plus vraiment chez moi, alors qu’il y a tant d’un passé pas si lointain. Mais il y a surtout cette dernière soirée où j’ai bien conscience d’avoir briser ton cœur.

Assis sur le canapé, je t’attends dans un silence religieux, limite pesant. Tu me tends un verre de vin que je prends en te remerciant d’un regard. Je ne sais pas trop comment me comporter là, c’est bien trop bizarre. On parle du boulot, et tu dis que ça se passe un peu mieux pour toi, ce qui me rassure légèrement. Je sais que tu tentes de te montrer sous le meilleur des jours, probablement pour pas que je m’inquiète, même si tu ne devrais pas prendre en compte mes états d’âmes. « Moi ? La routine, on ne chôme pas vraiment. Il faut dire que le crime ne s’arrête jamais. Ou les mamies qui ont besoin de compagnie d’ailleurs. » Je tente de sourire, ce qui n’est pas un franc succès, on doit bien l’avouer. tu finis par me proposer un autre verre, et je te tends le mien pour accord. La boisson délie nos langues, et on commence à discuter de tout et de rien, du boulot et de nos loisirs. Bien sûr j’évite tout ce qui concerne Judson, ce serait plus que maladroit de ma part. J’ai l’impression que rien ne s’est passé depuis, que je ne suis pas le salaud de service. Ce qui est pourtant la vérité. Mais il vaut mieux ne pas en parler, ignorer ce qui est encore trop frais entre nous. Je préfère que l’on se plonge dans un moment agréable. On continue à boire, je commence à sentir un nuage autour de moi, tu sais bien que je ne tiens pas très bien l’alcool, mais que je ne boirais jamais à en perdre conscience. Mais j’ai assez bu pour ne pas trop réfléchir à ce que je fais et aux conséquences de mes actes. Je laisse la soirée se dérouler tranquillement, savourant cette ambiance presque détendue. Mais, je me laisse surprendre par ta bouche contre la mienne. Totalement pris par surprise je ne réagis pas de suite. Mais je finis par répondre à ce baiser, je suis incapable de réfléchir correctement à ce que je fais, et tout se mélange dans ma tête. Mais c’est tellement agréable.

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