La violence qui anime mon coeur est indescriptible alors que les secondes s'égrainent avec une lenteur mortelle. Appréhension de ta réaction qui s'éteint bien vite par la douceur de ce geste. Tes mains couvrent les miennes et mon coeur sursaute à nouveau au contact électrisant de ce front contre le mien. Un accord, une douce promesse incertaine répondant à mes doutes tremblants. Frêle sourire qui étire mes lèvres alors que je tais la plaisanterie idiote qui file dans mon esprit. Dessiner je sais faire...Jon... mais savais-je dessiner ce genre de profile? Certainement pas. Et je taisais les mots alors que j'étais encore rongé par les doutes et craintes d'un avenir bancal. Je me laisses happer par al douceur, réconfort sommaire face à la terreur d'un avenir. Etaient ce les derniers instants d'insouciance? Me demandais je alors que ton corps attirait le mien tout contre toi, alors que tu me demandais de céder à la facilité d'antant. Le passé si trouble pour toi semblait avoir trouvé une place dans ton esprit, comme si ces écho de souvenirs et mes témoignages suffisaient à te rendre l'envie de gouter une dernière fois à ce qui ne faisait plus partie de ta vie. J'entrouvre les lèvres prêt à céder à ta demande par des mots appréciatifs mais tu fais taire toute parole par un baiser aussi tremblant qu'intense. Comment tant de douceur pouvait elle se montrer si puissance et violente? Je gémis contre tes lèvres alors que mes mains se sont déjà nichées sous la barrière de tes vêtements. « tentateur..» soufflais je  contre celles-ci encore secoué et tremblant par l'intensité d'un tel baiser. La révélation me frappe de plein fouet et s j'étais prêt, si j'avais toujours été prêt à tout accepter de ta part c'était parce que j'étais irrémédiablement amoureux de toi, et ce, depuis le début. L'idée me terrorisait, autant que celle d'échouer dans ma mission de diriger cette relation vers quelque chose de plus sain, de plus équilibré. Adulte et sérieux devraient pourtant être des termes qualifiant un homme de mon âge, mais au fond de moi je savais que tout ceci n'était qu'un leurre, que je n'avais pas grandit comme mes sentiments pour toi n'avaient pas évolué. Gisant sur tes jambes me voila redevenu cette adolescent échauffé par ces hormones et complètement raide dingue de son meilleur ami. Mais avions nous seulement été amis un jour? Ou avais je posé ce mot sur notre relation pour éviter soigneusement la lourde responsabilité du poids de ton coeur fragile?    « une seule fois c'est tout?»  glissais je contre tes lèvres avant de m'attaquer aux contours de ton visage pour me diriger vers la peau de ton cou, mes doigts filant sans vergogne le long de ta peau cédant à la facilité de la gourmandise. « j'suis même pas sur que tu seras en forme demain soir.» soufflais-je au creux de ton oreille avant de m'attaquer sensuellement au grignotage du lobe. Chaque parcelle de mon corps hurlant et réclamant le tien dans une faim insassiable.   « faut pas confondre sagesse et chasteté mon amour... te crois pas débarrassé de ces nuits sans sommeil si facilement que ça.» ajoutais je en pressant mon corps un peu plus contre le tien, ne laissant que trop peu de place à cette main décidée à filer un peu plus bas. « tu vas m'faire visiter ta chambre ou tu veux marquer chaque pièce de ce genre de souvenirs?» murmurais je d'un ton brûlant et impatient alors que je récupérais tes lèvres lascivement. Raison et précaution peut être, mais jamais je ne saurais ôter cette faim de toi mon ange. Etais je définitivement foutu? Probablement et ce, depuis le début.  

Ton cœur tambourine dans ta poitrine, douloureusement, furieusement. Tu as l’impression que celui-ci veut rejoindre celui de Marcus, déchirer tes entrailles pour respirer l’air frais, pour s’enlacer et venir frôler le palpitant de cet homme que tu aimais bien trop fort. Baiser tremblant, doux, tendre. Tu profites de celui-ci comme si c’était le dernier, comme si demain n’existait pas. La fin de votre univers de tourments, la fin d’un passé bien trop douloureux aussi bien pour toi que pour lui. C’était évident, il fallait en passer par-là pour que vous puissiez espérer un lendemain plus heureux, moins sombre. Tu souris face à ses paroles, alors qu’un frisson t’envahi lorsque ses doigts glissent sous le tissu qui recouvre ton corps. Tu soupires d’aise, sensation brutale et pourtant merveilleuse. Tu te laisserais bien mourir dans ses bras, si telle est ta destiné et bien, qu’il en soit ainsi. Qu’importe, ta mort en sera d’autant plus douce. Tu te mords furieusement la lèvre alors que les siennes encadres ton visage de baisers envoûtants, délicieux. « Une fois…deux fois…c’est assez vague tu sais… » Tu souris en coin, ta peau tremblant légèrement face aux assauts de ses baisers. Tu fermes les yeux, riant très légèrement. Toi, ne pas être en forme ? C’est pas toi qui est bourré face au champagne…ce n’est pas toi qui a fini à moitié à poile dans le froid. Si il y en a un qui ne doit pas être en forme, c’est bien lui. Tes mains glissent dans son dos nu, laissant quelques traces rouges lorsque tu le sens s’attaquer au lobe de ton oreille. C’est sournois de te donner de telles envies incontrôlables. « Ne t’en fais pas pour moi, j’irais merveilleusement bien. » Cet homme arrivait à te donner la chair de poule d’un simple contact, c’était simplement indescriptible.

Son corps se presse davantage contre toi et tu te crispes, l’envie montant comme un thermostat plongé dans une putain de casserole bouillante ! « Tu… » D’accord, tu n’arrives plus à parler, encore moins quand ses mains glissent plus vers le sud. Lui faire visiter ta chambre ? T’es même pas sûr de pouvoir tenir jusque-là si il continue ainsi. Tu n’as même pas le temps de répondre que ses lèvres viennent de nouveau s’emparer des tiennes pour une danse endiablée, envieuse. Ta main se plaque dans sa nuque et tu te décolle du mur, cherchant plus de contact avec lui. Baisers furieux alors que tu gémis contre les siennes, posant la seconde sur sa hanche. Rythme effréné, alors que l’éruption d’envie ne laisse plus aucuns doutes sur ce qui t’anime à l’heure actuelle. Pourtant, tu le sais, vous serez bien mieux dans ton lit que dans ton couloir…Néanmoins, c’est avec une grande difficulté que tu détaches tes lèvres des siennes. A bout de souffle, haletant, tu te mords frénétiquement la lèvre. « Dégage de là avant que je ne sache plus me retenir. » Tu avais dit ça d’un air complètement sérieux, pourtant, ta voix est aussi chaude qu’un feu dévorant une forêt de plusieurs hectares. Tu attends qu’il se bouge pour te redresser, revenant néanmoins l’embrasser au passage, l’attirant à travers les pieds alors que tes doigts s’attelaient déjà à détacher son pantalon. Autant ne pas perdre de temps. Ton dos heurte la porte de ta chambre et tu grimace, te prenant la poignée de plein fouet. Tu grognes furieusement, ouvrant celle-ci sans prendre la peine de te retourner. Baisers multiples que tu romps quelques fois histoire de reprendre votre souffle. La lumière est éteinte mais, là, tu n’as pas envie de l’allumer, ça serait te détourner de Marcus et il en est hors de question !

Ton corps s’immobilise près de lit alors que tes bras s’enroulent autour de lui. « T’as intérêt à assurer vieux, histoire que je m’en souvienne longtemps ! » Sourire mesquin sur les lèvres, tu avais dit ça d’un ton très provocateur tout en plongeant ton regard dans le sien. Ta respiration n’avait plus rien de raisonnable, ton cœur avait pris un rythme plus que rapide suite à vos baisers. Tu viens mordiller la peau de son cou, de son épaule, parfois assez fort rien que pour lui faire payer ses actes passés.

 

Délicieuse image de ce corps qui faiblit entre mes doigts, qui s'anime sous les caresses de mes lèvres, je grave ton image une fois de plus sur mon coeur alors que l'ivresse du moment surpasse mon abus d'alcool. Fasciné, je me noie dans ton regard entre deux baisers brûlants, étourdit par la mélodie de tes soupires ponctué par cette voix tremblante. Un subtile mélange entre désir et plaisir, qui me rappelle un peu plus oh combien tu es miens. Ton corps se consume de désir au même rythme que le mien et si tu n'étais pas là pour nous arrêter mes paroles en l'air auraient été vaines. Peut être parce que je suis faible, peut être parce que j'ai toujours été faible lorsqu'il s'agissait de toi, me raccrochant à ces plaisirs brûlants pour me prouver que tu tenais à moi autant que tu étais mon addiction. Je te propose le confort d'un lit même si mon corps semble trop impatient pour ça prêt à faire de ce couloir le témoin de ce désir qui me consume. Tu finis par nous séparer dan un semblant de lutte et j'ai bien du mal à me détacher de toi, laissant nos corps se retrouver au gré de nos déplacement. Agrippé à tes lèvres, cette course migratoire résonne contre les murs et la porte qui reçoit nos corps échauffés par l'instant. Ton corps vacille devant le lit, prêt à basculer sous mon envie, je te maintiens debout alors que ta voix se fait plus provocatrice. Je grogne pour exprimer mon mécontentement mais si tu veux jouer avec moi mon ange, je pense que tu as oublié à qui tu avais à faire. Je te laisses quelques instants de répits alors que tu m'étourdis de baisers brûlants marquant ma peau de ton passage.  « t'es pas en train d'insinuer que j'suis un mauvais coup j'espère?.» soufflais je  au creux de ton oreille avant de tirer sur les pan du ton tee shirt  pour t'en débarrasser. Je profite de l'instant pour saisir un de tes poignets avec fermeté, sans pour autant rendre le geste douloureux, mon regard chargé de défi et d'envie croise le tien et mes lèvres s'arquent dans un sourire malicieux. D'un geste vif je tire sur ton poignet, te faisant ainsi pivoter pour te bloquer tout contre moi. Mon bassin se collant au galbe parfait de ton fessier je grignote la peau de ta nuque à ma portée  « normalement on met la fessée aux vilains garçons.»  soufflais je contre celle ci avant de m'attaquer aux environs, tracer un sillon sensuel le long de ton cou jusqu'à ton épaule. « t'as d'la chance que j'sois plutôt de bonne humeur.» m'amusais je légèrement en faisant glisser une main le long de ton ventre pour se frayer un chemin dans ton boxer. Mon corps se presse un peu plus contre le tien alors que mes doigts ne se décident d'entamer une torture lente au rythme de mes baisers sur ta peau. Grisante sensation d'anticipation, alors que ton corps exprime un plaisir maitrisé par mes doigts agiles et mes lèvres gourmandes. Je te dévore et te torture encore quelques instants avant de faire glisser ce qu'il reste de tes vêtements sur le sol. Libérant mon emprise sur toi pour te laisser me faire face de nouveau, un sourire narquois trônant sur mes lèvres je te pousse sur le lit avant même que tes lèvres ne puissent toucher les miennes. Lente et délicieuse punition, si je te refuse ce baiser je ne suis pas avare sur le restant de ce corps que je parcours avec une lenteur calculée. Faim et gourmandise me font descendre lentement le long de celui ci laissant mes genoux rejoindre le sol. Regard fiévreux de désir qui croise le tien après avoir marqué de mes lèvres l'intérieur de ta cuisse comme pour te rappeler que tu es mien. Torture et vengeance, attrait du jeu, j'ai décidé de te punir en contournant , frôlant, la zone pour murmurer   « suggestions? Protestations?» avant de capturer sans prévenir ton désir pour moi de mes lèvres et ma main. Savourant lentement je me fais vite gourmand et me doit de maintenir fermement ces hanches en mouvement alors que ton corps se fêle un peu plus sous les assauts de plaisir . « tu disais Jon'?» me stoppais je un instant avant de reprendre non sans t'avoir adressé un sourire espiègle. Je poursuis ma torture jusqu'à sentir les prémices de la fin t'envahir. Te laissant à bout de souffle suffoquer sur le lit je me débarrasse rapidement de mes derniers vêtements pour recouvrir mon corps avec le tien. Un baiser au gout intime et gourmand sur tes lèvres je t'accorde cette faveur avant de poursuivre la torture avec mes doigts. Flirtant dangereusement avec les limites de ta patience alors que tu es prêt à céder. Qu'est c'que tu dis amour? Serais tu en train de me supplier d'arrêter ou de passer à la suite?   

Un mauvais coup ? Lui ? Non, que du contraire. Si il y en avait bien un qui te faisait grimper aux rideaux, c’était bien Marcus. Peut-être était-ce également à cause de ça que tu devenais dépendant de ce corps que tu désirais tant…C’est peut-être con à dire, mais il n’y a pas photo, le sexe fait énormément de choses entre deux personnes. Certes, il n’y a pas que ça dans la vie, tu ne vas pas dire le contraire, mais avec lui c’était toujours…intense. Sourire provocateur qui s’installe sur tes lèvres, tu le regardes un air foutrement angélique. « Non…je dis juste que tu peux mieux faire. » Outch… Tu avais dit ça à son oreille, venant légèrement lui mordiller le lobe de l’oreille d’une façon subtile et entendue. Tu voulais le toucher dans sa virilité, tu voulais qu’il se démène, qu’il se dépasse, qu’il fasse de toi sa poupée de chiffon. Tu le laisse te débarrasser de ton haut sans opposer une quelconque résistance, levant les bras pour aussitôt les redescendre. Il agrippe alors fermement ton poignet et, dès lors, tu sais que tu vas amèrement payer ton insolence. As-tu peur ? Non, bien sûr que non. Tu sais que physiquement, dû à ton entraînement, tu pourrais sans nuls doute le retourner comme une crêpe. Justement, là est le plus excitant, le plus envoutant. Dominateur, Marcus te surplombait sans que tu ne tentes de l’arrêter, de le repousser, parce que tu aimes ça et ça se lit dans ton regard. Tu te retrouves dos à lui, les yeux fermés sous l’effet de ses lèvres, de son corps tout corps toi. Tu pousses un soupire alors que ta peau frisonne intensément. « Au pire, j’ai toujours les menottes. » Tu ne peux t’empêcher de sourire face à cette image qui te traverse l’esprit.

Sa main glisse sous ce vêtement devenu bien trop oppressant à ton gout, alors que tu te mords furieusement la lèvre sous ses caresses enivrantes. L’une de tes mains agrippe sa hanche avec fermeté, alors que l’autre glisse dans sa nuque. Soupire variés, parfois plus bruyants que d’autres. Il te met dans tout tes états et, tu le sais, c’est l’effet rechercher. Le plaisir monte en flèche, te brûlant de l’intérieur, alors qu’instinctivement ton bassin se colle davantage à son corps. Il te libère de l’emprise de ton vêtement, le faisant glisser sur le sol. Tu te sens déjà plus libre. Te retournant, tu veux venir l’embrasser, sauf que monsieur en a décidé autrement et tu tombes sur le lit. Frissons de plaisirs lorsque ses baisers parcourent ton corps, gémissements affamés. Tu le regardes descendre, se jouer de toi alors qu’il marque ta peau. Des protestations ? Ouai, t’en as, des suggestions aussi d’ailleurs. Sauf qu’on moment de parler, à la place, il t’arrache un gémissement sonore de plaisir. « Bordel. » Tes mains s’agrippent fermement à la couverture et, rapidement, il est obligé de te maintenir en place. Ton corps réagit à ses assauts alors que le plaisir ne cesse de couler dans tes veines, d’augmenter dans ce corps déjà bien brûlant. Tu murmures quelques fois son prénom, te sentant vaciller dangereusement. Il s’en amuse et t’as envie de lui arracher la tête. « Non mais…continu… » D’accord, tu n’as pas besoin de finir ta phrase qu’il recommence son petit jeu sournois. Tes muscles se crispent, ta respiration est bien trop rapide et laisse envisager le pire. Heureusement, il remonte à temps, te graciant d’un baiser auquel tu réponds avec ardeur. Tes doigts glissent le long de sa peau, le griffant par endroit, le marquant vivement.

Tu te croyais sauvé, sauf qu’à présent, il se remet à jouer et tu gémis, furieux face à ses caresses. Il joue beaucoup trop, c’est loin de te déplaire, mais ce soir, tu as décidé de répliquer. D’un coup brusquement tu l’obliges à te lâcher, le retournant, prenant littéralement le dessus. Poignets dans tes mains tu viens l’embrasser avec fougue, laissant tes lèvres glisser le long de son corps. « A mon tour de t’entendre supplier. » Cette soirée, elle n’était pas prête de s’effacer de ta mémoire…Tes genoux rejoignent le sol alors que tes mains avaient lâchées ses poings pour se poser sur ses hanches. Tu couvres l’intérieur de ses cuisses de baisers subtiles, frôlant ce plaisir déjà bien prononcés avant, d’enfin, te décider à l’entourer de tes lèvres. Si il est doué, tu l’es tout autant, puis, ça te permet de te calmer un peu histoire de pas craquer trop vite…Jeu de langue qui s’anime, alors que tu fais en sorte de le rendre fou, le tenant toujours fermement pour qu’il bouge le moins le possible. Après plusieurs minutes, tu finis par le regarder. « Tu disais mon ange ? »