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 You makes me feels nervous (hot)

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MessageSujet: You makes me feels nervous (hot)   You makes me feels nervous (hot) EmptySam 26 Nov - 19:27


Marcus & Jonathan

Bye?! Non, non tu peux pas m'dire ça, tu peux pas faire ça! je réponds même pas parce que j'sais que t'as raison en fait. J'mentirais si j'disais que j'avais mis es choses au clair avec Nael, tu le sais, je le sais. Mais c'est ma faute si il renvoie mon numéro vers sa boite vocale? Si on parle que de travail par mail? Euh. Bon d'accord j'aurais pu, du, prendre sur moi et y mettre plus de bonne volonté pour lui dire, il méritait pas ça mais je lui devais, comme tu ne méritais pas que je soit si lâche. Putain je fais quoi là? J'regarde mon écran comme un con, depuis presque cinq minutes et j'ai lu ce message une bonne vingtaine de fois sans savoir quoi y répondre. Puis p'tet aussi parce qu'une part de moi se doutait que si je répondais j n'aurais le droit qu'au silence, qu'à une nuit angoissante et que je finirais par tourner les talons et prendre le premier vol au petit matin... Lâche que je suis... Du coup je roule, un peu trop vite, certainement un peu trop alcoolisé vu le niveau relativement bas de ce qu'il reste dans la bouteille de ce divin bourgogne, j'me gare, comme une merde, les pneu crissent dans le silence de la nuit et les effluves de caoutchou surchauffé amènent une odeur désagréable à mes narines alors que je me dirige vers ton portail. Putain de grille trop haute pour être escaladée sans un risque de chute douloureuse, putain de clebard qui risque de me déchirer des parties sensibles une fois de l'autre côté. je grimace parce que j'ai pas d'autre choix que d'appuyer sur le bouton de l'interphone et affronter ta voix. Une bouteille de champagne dans une main, un bouquet de fleurs minable dans l'autre, je m'agite, comme si le froid m'avait donné une envie pressante de pisser, en vrai c'est le stress. Non mais sérieux c'est quoi cette scène sortie tout droit d'un film à la con pour les gonzesses? Bon, à quelques détails près, je ne porte pas un super smoking mais un super jean de marque qui épouse mes formes à la perfection, j'ai pas trouvé miraculeusement un fleuriste ouverte à cette heure ci de la nuit et j'ai piqué ces fleurs sur une jardinière du centre ville, au moins elles sont jolies et sentent pas la pisse de chien! Et.. bon ok la bouteille c'est un vrai putain de champ' qui coute une blinde. Au moins un truc sympa non? Voix grave, glaciale, sourde accusation et sombre rejet qui me demande de me barrer. Eh!? Mais comment tu sais que c'est moi? Je grogne, je lève les yeux et je vois a caméra me surplombant, nichée sur l'angle gauche du portail.  « Tu vas pas m'laisser poireauter dehors?» j'écarte les bras, j'agite les fleurs  « j'suis venu faire la paix!»  et brandit la bouteille en fixant la camera « si ton truc te permet de faire un zoom tu peux pas dire non à ça Jon'!» dégages!? C'est ce que j'ai entendu!? Fuck you! T'es super dur avec moi alors que je fais des efforts. Je croise les bras, une moue boudeuse trônant sur mon visage.  « mais allez Joooon'...» gémissais je frustré que tu ne cèdes pas à mes caprices, mon talon claque le sol et je dépose bouteille et fleurs sur le sol. « Eh bah tant pis! T'es voisins profiterons aussi alors!» Qu'est ce que tu fous Marcus? T'es pas sérieusement en train de te désaper sur le trottoir?  « Et à ça tu dis non aussi ou pas?» ok t'as un peu bu, assez pour ce genre de coup de folie, mais visiblement pas assez pour ne pas ressentir la morsure du froid « A la tienne babe! Fait hyper froid tu m'en veux pas de commencer sans toi?» et le bouchon de la bouteille que je viens de récupérer claque et saute dans les airs, la mousse éclaboussant mon torse dénudé, je suis pas allé jusqu'au "tombé de froc" mais il fait encore un peu froid et j'suis pas assez torché pour ça... mais si tu décides de ne pas m'ouvrir, ça risque d'arriver dans pas très longtemps.


Dernière édition par Marcus Jefferson le Sam 3 Déc - 23:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You makes me feels nervous (hot)   You makes me feels nervous (hot) EmptySam 26 Nov - 19:55


Marcus & Jonathan

Le plafond te semble bien trop sombre, alors que ton portable trône sur ta table de nuit. Ton cœur bat douloureusement dans ta poitrine. Gosse perdu que tu es, tu attendais, tu espérais qu’il te réponde. Allait Marc, réponds pas, bats toi pour nous, bats toi pour moi…Rien, le vide, le silence. Tu te résignes, tu te recroqueville sous les couvertures. Le sommeil ne vient pas te faucher, te laissant tourmenter par sa perte subite. Vous n’êtes que deux cons incapables de vous aimer convenablement. Drames sur drames, tu te demandais si un jour, le bonheur, le réel, viendrait frapper à ta porte. Ironie lamentable du sort, ta sonnette retentie et tu sursautes dans ton lit. Vêtu d’un simple short de nuit, tu te lèves, surpris, allant même jusqu’à regarder en l’air. « T’es sérieux là ? » Si une quelconque divinité existait, elle se jouait clairement de toi en ce moment précis. La sonnette retentie de plus belle et tu finis par te lever, traversant la villa pour te retrouver devant ce petit écran dans le salon. Et là, tu te figes, tu l’observes. Il est là…une bouteille en main, un bouquet de fleur dans l’autre. Le corps dépourvu de toutes tensions, les bras collés à ton corps tu détournes légèrement les yeux. L’espace d’un instant, tu es tenté de lui ouvrir, de le laisser te rejoindre. Non…L’impossible est bien trop dur à surmonter. Tu avais beau chercher une fin heureuse, tu ne parvenais à voir qu’un fond sans fin. Ton doigt approche d’un bouton métallique et tu appuies dessus, ne regardant même pas l’écran. « Vas t’en Marcus. » Oui, ne rends pas les choses plus difficiles qu’elles ne le sont déjà. Tu as eu ta chance, tu aurais pu être le bon, tu aurais pu partager mon existence. Tu as tout foiré.

Il s’en tête, il est têtu et ça, tu le sais. Tu l’écoutes, le regards vide, fatigué alors que ta poitrine est douloureuse. Tu le vois agité le bouquet de fleur, tu le vois te montrer la bouteille. Pourquoi ? Pourquoi c’est si dur. Tu as l’impression qu’à chaque fois que tu fais un pas en avant, vous en faisiez deux en arrière. Pense-t-il vraiment qu’une bonne bouteille de champagne et qu’un bouquet de fleur peut tout arranger ? Sait-il seulement ce qu’il te fait subir jour et nuit ? Qu’il est devenu ton oxygène et pourtant, que là, de suite, tu as l’impression d’étouffer… « Dégage. » Nouvelles paroles dites à son encontre. Laisse-moi mourir en paix, laisses moi crever écraser sous le poids des conséquences de l’amour que je te porte. Sauf que voilà, ce con, il commence à se déshabiller, faisant péter la bouteille de champagne. Est-il bourré ? Probablement, ça ne t’étonnerait qu’à moitié. Un soupire s’échappes de tes lèvres alors que tu enfiles un gilet et des baskets, appuyant sur le bouton de contrôle de ta grille pour que celle-ci daigne enfin s’ouvrir et lui laisser le champ libre. Enfermant ta chienne dans le jardin, tu sors dehors, l’attendant devant la porte d’entrée. Tu ne cherches pas à faire le grand, le fier, tu n’en as plus la force. Tu as baissé les bras, abandonné et cela se voit dans ta gestuelle. Il est là, il ne marche pas spécialement droit mais qu’importe. L’espace d’une seconde tu détournes les yeux, laissant le froid mordre ton visage, brûlure excessive qui te ramènes à la réalité. Les coups bas ont valsés la dernière fois, autant que par message. Tu étais autant coupable que lui, ayant joué à un jeu dangereux, malheureusement, il n’avait pas réussi à vous opposer de limites. Toi non plus.

« Que viens-tu faire ici Marcus ? Je pensais que nous nous étions tout dis… » Oui, je pensais que tu allais partir le retrouver lui, que ton cœur, plus jamais ne s’enchaînera au mien. Ton regard se tourne vers lui, tu te décales pour le laisser entrer, ne souhaitant pas que tes voisins assistent à une quelconque scène de ménage. Pourtant, tu ne le laisses pas aller plus loin que le hall d’entrée, te plantant devant lui, gardant cette distance brutale et douloureuse. Son corps, tu ne le regardes pas, ton regard fixant le sien sans sentiments autre qu’une affreuse douleur, une incompréhension des plus totale. Regardes ce que tu as fait moi, marionnette entre tes doigts, je ne suis qu’une poupée de chiffon que tu malmènes sans ménagement.

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MessageSujet: Re: You makes me feels nervous (hot)   You makes me feels nervous (hot) EmptySam 26 Nov - 20:47


Marcus & Jonathan

Le portail s'ouvre, m'interrompant dans le minable spectacle que j'offre à tout le voisinage. Je me fige un instant, la bouteille en main apercevant la silhouette droite, fermée et fébrile gisant dans la lueur du pas de la porte. J'hésite un instant, récupérant ma veste et mon tee shirt sur le sol, ramassant le bouquet de fleurs avant d'avancer vers l'entrée. Jamais un chemin si court ne m'a paru aussi long et pour une fois dans ta vie Marcus Jefferson t'abandonnes ton humour lourd et tu fermes ta grande gueule. Je suis pas certain de marcher droit, une boule de vêtements dans les bras, une bouteille ouverte dans une main et cramponné nerveusement à ces fleurs j'ai franchement pas l'allure du prince charmant. Mais ça tu le sais pas vrai? Sourire fébrile, je tente de dérider ce visage aux traits fermés et douloureux qui me déchire le coeur « merci! C'est vraiment sympa de pas avoir appelé les collègues, quitte à m'faire arrêter j'ai une grosse préférence pour toi.» l'entrée n'est pas des plus classes, mais je tente de briser la glace qui n'a rien à voir avec la température extérieure. « Que viens-tu faire ici Marcus ? Je pensais que nous nous étions tout dis… »  bouffes-toi ça dans les dents Marc'! La réponse elle fait mal et pourtant tu me laisses entrer. Pourquoi? Un pas, puis un second mal assuré, la victoire est loin d'être acquise alors que tu ne me laisses faire un pas de plus. Aie! Fais ça bien Marcus! Fais pas le con pour une fois! je grimace parce que je me rend compte, que tout ça, je sais pas faire. Non mais tu t'es regardé? A moitié ivre, à demi nu, une bouteille entamée, un bouquet sans ruban ni petite carte contenant un mot doux... ça n'a rien d'une comédie romantique. Mais c'est p'tet justement ça le truc! Un soupire, une profonde inspiration et mon regard se relève, osant affronter celui qui lui fait face « Tu m'as pas dit bonne nuit!» S'il se facepalm je pourrais comprendre, c'était pas la meilleure approche du monde mais... tu m'as bien regardé Jon'!? Tu sais bien que tout ça c'est pas moi! Et si tu t'en rappelles plus, bah rien que l'image qui te fait face devrait te le faire comprendre. Je fronce le nez, je soupire et balance mon bras contenant les fleurs dans les airs d'un air désesperé  come on jon', t'sais bien que je sors pas du film coup d'foudre à Nothing Hill, ok ok j'suis p'tet plus canon que Hugh Grant, mais les fleuristes ouverts à cette heure ci ça existe pas! Et t'aurais pas aimé que je vole quelques vers à Verlaine, puis... j'suis nul en récitation. » Je grogne frustré moi même de mon approche lamentable. Je fais un pas vers toi et tu recules, provoquant une vive douleur dans ma poitrine, mon regard se voile d'humidité et je tends le bouquet vers toi. « Mets les au moins dans un vase, elles y sont pour rien ces pauvres fleurs!» je tente un regard charmeur, un sourire fébrile mais ça à pas l'air de marcher. Te prendre dans mes bras pour caresser ce que je devine être un coeur qui saigne? J'aimerais bien, mais encore faudrait il que tu me laisses faire ça. je baisse les yeux, pince les lèvres un instant  « j'suis revenu pour toi... mais pas pour t'faire du mal tu sais... et.. s'il faut que je soit un ami correct pour commencer bah... j'le ferais.» je te jette un coup d'oeil « ça sera pas facile mais j'le ferais... on a jamais été hyper conventionnels la dessus non plus.» mon nez se fronce et je relève doucement le visage. « mais.. si c'est c'que t'as besoin je... pourrais essayer.. j'dis bien essayer parce que j'suis pas un hypocrite, j'te ferais pas d'promesses que j'peux pas tenir...» je secoue la tête de gauche à droite « j'suis pas un prince Jon'...tu t'en est rendu compte... mais... j'suis pas un monstre non plus... je...» mes yeux se plissent alors que ma voix s'éteint subitement « j'aurais pas du agir comme un connard... c'est... un peu c'qu'il s'passe quand j'suis touché ou perdu.»
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MessageSujet: Re: You makes me feels nervous (hot)   You makes me feels nervous (hot) EmptySam 26 Nov - 21:16


Marcus & Jonathan

Tu le laisses entrer alors qu’il déblatère encore une connerie. Tu ne souris pas, tu n’y arrive pas. Lamentablement dépourvu de joie de vivre, cette fois-ci, tu le sens, c’est la fin. Point de non retour, ton cœur crie, il saigne au point que tu sens ses larmes de sang. Tu ne lui demande ce qu’il veut, ce qu’il vient faire ici. Tu aimerais juste qu’il arrête. Oui, qu’il arrête d’avancer, de reculer. Tu aimerais qu’il se cale à tes pas, que vous avanciez ensemble sur ce chemin tellement parsemé d’embuches. Il te dit que tu ne lui as pas dit bonne nuit. Ta gorge se serre et tu détournes les yeux, ne bougeant pas, ne relevant même pas cette phrase stupide. Tu en as l’habitude. Si en règles générales tu lui aurais fait une réflexion, ce soir, ton état faisait que celle-ci te semblait…vaporeuse. Et là il parle, il avance, tu recules. Non, ne fait pas ça Marcus…Ne me saigne pas à blanc, je souffre déjà assez comme ça. Tu croises les bras devant toi. Pas avec un air farouche non. Automatisme de défense face à cet homme qui brule ton âme. Fleurs tendues, tu ne les touches pas, tu ne les prends pas. Les accepter serait signe de rédemption, tu ne l’acceptais pas. Tes doigts s’enfoncent doucement dans ta peau alors qu’il te parle d’amitié…Ton regard glisse sur la gauche, direction ce sol qui te semble trouble. Enfant sur le point de sombrer, tu te sens fébrile, tu te sens blessé. De son amitié tu n’en as pas envie, de ses efforts tu n’en as pas besoin. Non, c’est de son cœur dont tu as cruellement envie, comme un rêve lointain, comme une évidence cruelle. Tu ne le regarde que très peu alors qu’il parle, tu aimerais tellement le croire.

A peine a-t-il fini de parler que tu relèves enfin les yeux vers lui. « Je t’aime. » Mot que tu n’avais jamais prononcé, en tout cas pas à ta connaissance. « Je t’aime Marcus. » Pourtant, tu ne bouges pas, tu ne t’approches pas. Non, tu restes là, parce que ces mots qui viennent de sortir de ta bouche transpiraient la souffrance. Tu n’avais pas dit ça avec amour, non, plus avec une résignation certaines. « Marcus, je t’aime au point d’étouffer, de manquer d’air. Je ne veux pas être ton ami, je ne veux pas être ton pote du vendredi soir, ce meilleur ami qui finira forcément par souffrir. » Paroles murmurées alors que tu plisses légèrement les yeux, baissant le regard vers le sol. Ça fait mal. Ce flot de sentiments qui te ravage, qui te brutalise. L’amour, tu en étais conscient, n’était pas chose aisée et encore moins facile à vivre. Hors, c’était censé être la plus belle chose au monde. Alors pourquoi ça faisait si mal ? « J’ai jamais cessé de t’aimer, dès notre première retrouvaille. Je le sais, je ne suis pas stupide, mais où ça nous mène à part à des souffrances quotidiennes. Regarde-nous…incapables de nous aimer sainement. On se détruis encore et encore…J’ai l’impression que quand je fais un pas en avant, toi, tu cherches à en faire deux en arrières. Je ne peux pas me battre seul Marcus, tu ne peux pas fuir à chaque fois, tu ne peux pas revenir avec un bouquet de fleurs et du champagne pour tenter d’effacer. » Pour la première fois, tu parlais avec un calme étrange, malheureusement, ta voix trahissait bien plus d’émotions que tu aurais préféré garder pour toi. Relevant enfin tes yeux vers lui, ta mâchoire est crispée, tes dents sont serrées. Regarde-moi, oui, regardes le pauvre fou que je suis devenu. Lis en moi, lis cette souffrance qui me dévore, qui m’égorge.

« Je ne peux pas t’aimer seul…je ne peux pas accepter cette situation encore et encore. Je ne peux pas imaginer qu’un autre t’attend en France. Je n’ai pas besoin d’un prince, encore moins d’un chevalier blanc. J’ai juste besoin d’une personne qui m’aimera autant que je l’aimerais elle. J’ai besoin de quelqu’un sur qui compter, qui m’attendras le soir, que je retrouverais en rentrant du boulot. J’ai besoin de combler ce vide à mes côtés lorsque je m’endorme, de quelqu’un qui se battra à mes côtés quand les choses tourneront mal, qui ne fuira pas à la première dispute…Je n’ai pas besoin d’un ami Marcus…j’ai besoin d’un compagnon. » Et lui, il n’était sûrement pas capable de s’enchaîner à une personne, pas comme ça. « Tu…tu as encore du travail à faire sur toi, tu as encore bien trop de choses à mettre en ordre dans ta vie…mais, je ne peux pas te voir comme un ami, parce que je t’aime et que ça m’est trop pénible de t’avoir à mes côtés sans pouvoir te toucher. Je suis désolé. » Était-ce la fin ?

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MessageSujet: Re: You makes me feels nervous (hot)   You makes me feels nervous (hot) EmptySam 26 Nov - 22:13


Marcus & Jonathan

Mon coeur s'offre un raté, un sursaut monumental qui s'emballe dans une course folle. Ce n'est ni agréable, ni sans douleur, cette sensation de dévaler une pente rocheuse et en ressentir chaque coup toujours plus puissant. Flot salé, voile de larme, couvrant cette cornée sur laquelle mes paupières s'abattent à vive allure. Un souffle, court, imprimé de choc et d'émotion, un mélange de terreur et de douleur, des mots qui auraient pu être agréables autrefois mais qui semblaient faussés par cette triste réalité « tu..tu... sais pas c'que tu dis Jon'..» et pourtant t'as l'air de le ressentir, tu sembles y croire si fort qu'on peut le lire dans tes yeux, le sentir dans le ton fébrile de cette voix, le déplorer dans cette façon que tu as d'encaisser cette douleur qui t'assailles. Et les mots fusent, la plaie ouverte s'écoule sous mon regard témoin, un pas Marc' si tu fais un malheureux pas et tu pourrais écraser les pauvres miettes qu'il reste de son coeur. Immobile, impuissant, je laisse ton coeur exprimer ce que ton cerveau lui a restitué, mais Jon' tu ignores tout de ce passé qui nous à construit, qui nous a détruit et toi pauvre radeau à la dérive tu t'accroches férocement au seule souvenir de ce passé obscure que tu n'as encore retrouvé. Ne fais pas ça idiot! Ne dis pas ça! Voudrais-je te hurler alors que tu me déballes un discours des plus douloureusement violent. Je ne suis pas celui que tu cherches Jon', tu le sais au fond de toi et ça te bousille, alors pourquoi t'accroches tu à ces sentiments? qui ne sont qu'en réalité des sensations accentuées par ta mémoire défaillante. Devais -je tourner les talons? Devais -je partir maintenant et ne plus jamais revenir? Certains médecins auraient été favorable à cette réponse, j'en suis persuadé, mais pouvais je te laisser ainsi brisé après avoir semer le trouble et le chaos dans ton esprit? Larme silencieuse qui s'écoule le long de mes joues, je ne cherche ni à les dissimuler ni à les faire disparaitre alors que tes derniers mots ont le gout amer de la fin.  « Alors c'est ça? Le discours qui dit je t'aime mais je te laisse t'envoler? »  je secoue la tête de gauche à droite et croise les bras sur mon torse après avoir laissé le bouquet tomber sur le sol. Mes lèvres tremblent, mes dents s'y enfoncent pour tenter d'immobiliser la fébrilité visible, ma gorge se noue avec une telle ferocité que ma respiration siffle. Si je pars c'est finit, à jamais mais si je reste? moi seul sait que je prend le risque de te briser un peu plus, que tu ne te relèvera peut être pas de cette vérité dissimulée. « Je...» ma voix s'éteint, aussi vite qu'elle c'était élevée, inccapable de prendre la moindre décision.  « Fais pas ça Jon', j't'en supplies, fais pas ça...» mais quoi donc? Me demander de choisir? Un choix que tu es loin d'imaginer tant tu penses Nael le véritable problème de l'histoire. Si je me tais, je te perd, mais si je parle je risque gros, je risque d'anéantir un homme. Ma main tremble, glisse sur mon visage blême, de mon front moite à mon menton alors que je me met à faire les cents pas.   « tu.. sais pas c'que tu dis Jon'.. tu... sais pas tout.. je....tu...» non Marc' tu vas pas lui dire! il risquerait un choc et de tourner le dos à toute sa famille qui le lui a caché. Mais peut être qu'il mérite la vérité, sur son passé, peut être qu'aussi douloureuse soit elle, ces souvenirs arrachés lui appartiennent. c'est au dessus de mes forces, mon corps vacille et le mur sert de soutient à mon dos, je sens mes jambes faiblir.   « tu n'as jamais voulu d'ça Jon'... je... tu... ignore qui on était... ce qu'on faisait... et ça avait loin des allures d'une vie tranquille....» je t'adresse un regard, je secoue la tête de gauche à droite dépité, pas parce que je venais d'entendre, mais parce que je ne parvenais à te faire comprendre quel genre de personne nous êtions, parce que je ne pouvais trop en dire. Ou peut être que le nouveau toi ne supporterait pas cette image de lui même, je prend une profonde inspiration avant de me laisser glisser contre le mur résigné à te dévoiler une part de ton passé « deux ans... pendant deux ans je ... t'ai partagé avec Aria... enfin... je ne lui ai pas laissé le choix... on ne lui a pas laissé le choix...» je me pince les lèvres n'osant pas affronter ton regard « jusqu'à... ce souvenir...» me contentais je de conclure et je t'en supplies, ne me demande pas ce qui m'a poussé à le faire.
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MessageSujet: Re: You makes me feels nervous (hot)   You makes me feels nervous (hot) EmptySam 26 Nov - 23:05


Marcus & Jonathan

Il pleure. Son cœur saigne autant que le tiens et tu te sens faiblir alors que les tremblements de ton corps ne laissent aucuns doutes sur l’émotion qui te submerge. Tu aimerais le réconforter, lui dire que tout allait bien se passer, que tu étais là. Non, tu ne pouvais pas, rien ne se passait convenablement. Vos cœurs battaient à l’unissons et pourtant, Marcus ne semblait pas vouloir l’accepter contrairement à toi. Tu baisses les yeux face à ses paroles, alors que tu grimace de douleur, de peine, de suffocation. Tes larmes s’échappent de ton regard, glissant doucement le long de tes joues, comme une ultime preuve d’amour. « Je…je suis désolé…ce n’est pas la fin que j’espérais pour nous. » Non, effectivement, ce n’était pas ce que tu espérais pour vous. Tu aurais aimé qu’il te rassure, qu’il te dise qu’il n’était pas comme ça, qu’il était prêt à aller de l’avant. Hors, ce ne fut pas ça qui sorti de ses lèvres. Ton cœur, tu aurais aimé te l’arracher de ta poitrine, le jeter à la poubelle et ainsi, pouvoir ne plus rien ressentir. Il te supplie et tu le regardes en secouant doucement la tête. « Marcus…s’il te plait, arrêtes…c’est déjà assez douloureux comme ça. » Tu retiens un gémissement de souffrance. Oui, tu es littéralement en souffrance à l’heure actuelle et bien plus encore. Océan de chagrin qui se déchaîne entre vous, vous martyrisant sans prendre en compte vos sentiments, vos âmes meurtries. Va-t’en Marcus, fuis-moi, c’est la meilleure des choses à faire. C’est ce que tu aurais aimé lui hurler, tu aurais aimé le supplier de t’achever. Tu aurais pu lui donner une épée pour qu’il te l’enfonce dans le cœur, la douleur aurait été moindre que celle que tu ressens à l’heure actuelle, bien moins vivace.

« Alors dis-moi…par pitié, si tu sais quelque chose qui peut nous sauver, alors dit le moi… » Tu le regardes appuyé contre ce mur, le suppliant du regard alors que tu ne cesses de pleurer. Flot incontrôlable, ta voix est tremblante. Oui, si il sait quelque chose qui peut tout changer, alors, qu’il le dise, qu’il vous sauves. Bordel, qu’il soit cette bouée de sauvetage dont vous aviez besoin là, de suite, immédiatement. C’est alors qu’il te parle d’Aria, de partage…Et, n’étant pas stupide, tu comprends rapidement ce qu’il te dit. Tu te figes. « Je…je l’ai trompé avec toi c’est ça ? » Tu ne voyais pas d’autres explications au mot « partager ». Tu avais voyagé entre deux horizons, lui et elle, durant deux longues années. « C’est…c’est pour ça que tu es parti ? » Tu fronces alors les sourcils, un moment te revenant en mémoire. Tu te revoyais dans cette chambre d’enfance, jouant avec ses cheveux alors que vous étiez à moitiés nus. Vous sembliez rires aux éclats, pourtant, quelque chose vous affola au point que vos habits furent vite remis. Elle…elle venait de rentrer dans la chambre, son sourire innocent sur le visage, venant te rejoindre sur ce lit tantôt partagé avec Marcus. Tu te souviens l’avoir embrassé et enlacé comme si tu étais fou amoureux d’elle, alors qu’au final, ton cœur avait toujours battu pour cet ami à l’écart. « Je… » Ce fut à ton tour de t’appuyer contre le mur, alors que ta main glisse sur ton visage. Pourquoi ça ne t’étonnait qu’à moitié ? Peut-être parce qu’il s’agissait de Marcus, peut-être parce qu’au final, tu l’avais tellement aimé que le voire loin de toi t’était impossible et ce, même durant votre enfance. Regard plongé sur le sol, tu plies une jambe puis l’autre.

« J’ai fait souffrir Aria…je t’ai fait souffrir toi…un schéma qui se répète encore et encore… » Tu sens ton cœur s’arrêter, ta tête sur le point d’exploser. Toi qui détestais l’infidélité, tu l’avais toi-même été. Le truc, c’est qu’avec Marcus, tu avais l’impression que c’était chose logique, chose prévisible. Tu ne le regardes pas. « Je suis tellement désolé Marcus…je te demandes pardon. Tu mérites quelqu’un de mieux, quelqu’un qui ne t’a pas fait souffrir dans le passé. C’est à cause de moi que tout à foiré…je suis le seul responsable…mon dieu, c’est de ma faute, tout est de ma faute. » Tu enfuis ton visage entre tes mains alors que la honte t’envahi. Tu ne te souvenais pas de grand-chose, mais assez pour savoir que tu étais loin d’être un mec bien. Tu as changé, tu le sais, mais cela suffisait-il à te faire pardonner. « pas étonnant que tu sois parti…pas étonnant que tu ne souhaites pas te séparer de… » Ton français…sauf que ça ne sort pas, parce que c’est trop dur.

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MessageSujet: Re: You makes me feels nervous (hot)   You makes me feels nervous (hot) EmptyDim 27 Nov - 0:03


Marcus & Jonathan

Je pensais que te dévoiler une part de vérité serait un soulagement, mais la douleur lisible dans ton regard était loin d'en être une. Aurais-je du te mentir sciemment et tourner les talons pour parfaire l'image de connard, cette enfoiré qui t'aurais brisé le coeur et qui t'aurais laissé ta colère comme compagne et arme de guérison? Peut être oui, que si j'avais voulu bien faire j'aurais agis de la sorte. Mais une part de moi, injustement peut être, voyais cette idée comme mauvaise. Il y avait il encore de la place pour la fuite et la lacheté? Qu'aurais-tu pensé le jour ou ta mémoire te serait revenue et que je n'étais plus là pour en être témoin? Ne m'en aurait pas tu voulu de ne m'être battu? Et pourtant, me battais-je vraiment? Ou tentais je de te convaincre que tu te lançais dans une voie dont je n'étais pas certain qui te conviendrait une fois en possession de la totalité de ta mémoire? Je l'ignorais... et cette vérité qui tombe entraine bien d'autres incertitudes et interrogations que je redoutais. « non..» soufflais je lorsque tu me demandais si c'était al raison de mon départ alors que choc et douleur se confondaient sur ton visage. Je ne pouvais pas te laisser croire que tu étais le seul fautif de cette histoire et il semblerait que je n'échapperait pas aux explications et détails plus précis. Mon regard glissait sur ce corps qui semblait être martelé de toutes parts, dont la souffrance et la culpabilité dégoulinaient de ce regard presque horrifié par la personne qu'il découvrait. T'es pas un monstre Jon', t'es juste toi... Voudrais je te dire alors que tu te confondais en excuses. Je fronce les sourcils alors que l'évident problème Nael semble revenir sur le tapis, comme une vilaine phobie. Peut être faudra t il que je trouve enfin un moyen de faire taire cette insécurité qui te fait perdre toute confiance face à lui. Il n'a et n'a jamais eu rien avoir avec toi. Mais ça tu ne sembles pas le savoir et j'en suis seul responsable. « Eh Jon? »  t'interpellais-je pour te faire relever le visage, croiser ton regard et t'adresser un sourire triste. « c'était pas que ta faute tu sais?» soufflais-je en balançant ma jambe pour frapper mon pied avec le tien. « Elle ... était pas stupide... elle le savait... mais elle savait aussi que ...» je soupire longuement en roulant des yeux  « ça m'arrangeait... ça l'arrangeait... en fait ça arrangeait tout le monde... pas de coups d'éclats dans la famille, les rumeurs sur nous arrêtaient de circuler...» je secoue la tête de gauche à droite et hausse une épaule « on a tous joué.. et on a tous perdu...» peut être certains plus que d'autres... mais je ne pouvais pas m'étaler sur ce sujet. Ma tête retombait contre le mur et je posais mon regard au plafond, humide et empreint de douleur , je taisais ce souvenir qui m'a déchiré le coeur pour me contenter de dire « j'suis pas parti à cause d'elle... à cause de vous... j'suis parti parce que j'te suffisais plus...» mes paupières voilent quelques instants mon regard avant que je ne le repose sur toi « elle a eu son moment de victoire et tu as eu ton occasion d'entamer quelque chose de sérieux et plus sain...» murmurais-je même si les bribes de tes souvenirs m'avaient révélé que ce n'était pas le chemin que tu aurais voulu à cette époque et que je ne serais probablement jamais parti si tu étais arrivé à tant. Mais n'aurions pas souffert bien plus si j'étais resté? Peut être qu'elle serait toujours en vie mais que l'un de nous ne le serait plus à ce jour, cette pensée m'arracha un frisson de terreur. « Le problème? C'est que malgré le temps, la distance ou mes actes...j't'ai jamais oublié crétin.» je fronce le nez « alors non, j'mérite pas mieux... lui en revanche il mérite bien mieux... Et toi? C'est l'bonheur que tu mérites... pas la douleur.» et malheureusement, le bonheur c'est et n'a jamais été moi...je suis assez honnête pour me l'avouer à moi même.
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MessageSujet: Re: You makes me feels nervous (hot)   You makes me feels nervous (hot) EmptyDim 27 Nov - 13:48


Marcus & Jonathan

Tu as mal, bien trop bien. Cette douleur, elle te ronge les entrailles comme un feu ardent que Marcus ne cesse d’animer. Et toi là-dedans, tu réalises qu’au final, tu n’es qu’une ombre qui n’a jamais vraiment pu comprendre les aboutissants, les vérités d’une existence passée. Il te dit que non, que si il est parti ce n’est pas forcément à cause de toi. Cela ne te rassure pas, que du contraire. Tu t’enfonces dans tes doutes, dans tes craintes. Comment réparer quelque chose d’aussi brisé ? Parce que oui, votre histoire est fracturée, brisée, fissurée depuis bien plus de temps que tu n’aurais pu l’imaginer. L’enfance, l’adolescence, vous aviez parcouru un champ de mines et, au final, l’un de vous avait déclenché la bombe nucléaire qui vous avait anéanti. Sin pied vient taper le tiens, tu lèves doucement ton regard sur lui alors qu’il te dit que ce n’est pas de ta faute. Il veut te rassurer, il cherche à te faire comprendre que vous étiez tous responsables dans cette histoire. Tu soupires, secouant légèrement la tête. Tu t’étais joué de bien trop de personnes, tu avais joué sur plusieurs tableaux. Pourquoi ? Avais-tu seulement un jour aimé Aria autant que tu l’avais aimé lui ? Pourquoi tirer les ficelles de l’infidélité ? Peut-être par crainte d’une sexualité que tu ne souhaitais pas voire éclater au grand jour. Mais cela n’était pas une excuse, plus maintenant, plus aujourd’hui que tu avais grandis. « Ce n’était pas un jeu Marcus…on ne joue pas avec les sentiments des autres. » Pourtant, c’est ce que tu as fait durant bien trop longtemps. Baissant les yeux, tu tentes de te calmer. Votre histoire était-elle vouée à l’échec depuis le début ? Votre histoire était-elle seulement destinée à aller plus loin ? Amis, amants…Y aurait-il une suite ?

Tu ricanes froidement en l’entendant parler. « Quelque chose de plus saint ? Marcus, je ne l’ai jamais aimé autant que je t’aimais toi…je ne suis même pas sûr de l’avoir un jour aimé. » Et il était là le souci. Malgré les souvenirs qui revenaient avec violence, tu ne te souvenais pas avoir éprouvé de sentiments pour cette femme qui avait partagé ton existence. « Je me suis marié avec elle par dépit, parce que tu n’étais plus là… Tu me suffisais, mais je ne pouvais pas t’avoir entièrement et, là était le coeur du problème. Un peu comme aujourd’hui… » Ta tête vient reposer contre le mur alors que tu soupires, essuyant du revers de la main tes yeux meurtris par les larmes versées. Oui, l’histoire se répète. Tu n’avais pas pu le posséder autrefois, corps et âme, la même chose recommençait, la même chose était en train de vous séparer. Etiez-vous condamnés à recommencer le même schéma encore et encore ? N’était-il pas préférable de stopper les dégâts ? De vous dire adieu une bonne fois pour toute ? De passer à autre chose et ce, malgré la douleur, malgré le destin qui s’acharne à vous rapprocher. Tu ne le regardes pas quand il te dit qu’il n’a jamais réussi à t’oublier, que tu méritais le bonheur et non la douleur. « Le bonheur…je ne suis plus vraiment sûr de savoir ce que c’est Marcus…encore moins de le mériter. » En quoi mériterais-tu d’être heureux ? Ton passé est une avalanche de conneries, tu payais les pots cassés de tes bêtises, de ton égoïsme, voilà ce qu’il se passait. Calmement, tu finis par glisser sur le sol, venant te poser à ses côtés sans pour autant le toucher. Vous deviez prendre une décision, qu’elle soit douloureuse ou pas, elle devait être définitive. Vous n’aviez plus le choix.

« Il faut choisir une voie à emprunter Marcus…ce n’est plus possible de vivre ainsi. On se fait plus de mal que de bien, ce n’est pas vivable… » Mettais-tu fin à votre relation ? Et encore, en aviez-vous une ? Aviez-vous commencé quelque chose ? « On est des adultes, nous ne sommes plus des enfants. Je ne peux…je ne peux pas pleurer toute ma vie après un homme que je ne peux pas entièrement avoir. Si tu n’es pas prêt à m’aimer entièrement, sans préavis, alors il…il vaut mieux arrêter là. » Tu n’arrives pas à le regarder, parce que ton cœur à cesser de battre avec tes paroles. « J’en peux plus. J’ai l’impression de me battre dans le vide, de me battre seul. Je t’avais prévenu l’autre nuit, je te l’avais dit. Je t’aime depuis plusieurs années, plus que je ne l’aurais imaginé, mais t’aimer à distance c’est impossible. » Murmures brisés, tu baisses les yeux vers le sol et doucement, ta main vient chercher la sienne pour la serrer avec délicatesse. « On a fait des erreurs, beaucoup d’erreurs, à nous de voir si on reproduit le même schéma qu’autrefois. »
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MessageSujet: Re: You makes me feels nervous (hot)   You makes me feels nervous (hot) EmptyDim 27 Nov - 14:37


Marcus & Jonathan

Les morceaux de ton coeur semblait s'ébouler et se répandre autour de moi, un moi coupable, un moi responsable qui pourrait se noyer dans la douleur et le regret d'avoir été l'auteur de ces fissures, ses cassures, cet effondrement. Impuissant et brisé je regardais la scène se dérouler sous mon regard humide. Pas une réponse, pas un mot, ne franchissait mes lèvres alors que ton coeur à vif mettait à nu ces douleurs et ces craintes. Je te laisse poursuivre, je te laisse finir, libérant ton coeur et ton esprit de que qui le tourmentait et le torturait. Mes yeux ne quittent pas le visage brisé et la silhouette endolori qui chancèle faiblement pour venir me rejoindre, mon regard fixe le mur vide et terne qui me fait face, alors que je sens tes doigts se resserrent sur ma main dans un mélange d'espoir, de crainte et de douleur. je soupire bruyamment mais ne répond toujours pas, maintenu dans un silence qui s'égrène pendant de longues secondes. Et je me décide enfin, à bouger, à agir, à prendre la parole. Mon pouce caresse le dos de ta main quelques instants avant que je ne pivote pour chevaucher tes jambes, avant que mes mains n'encadrent ton visage, avant que mes pouces ne balayaient les cristaux salées de ta douleur., avant que mon front ne se pose contre le tien en douceur. « shhht..» soufflais je contre tes lèvres alors que je pouvais sentir méfiance et peur tendre ton corps partagé entre résister pour se préserver ou succomber la facilité. Mais jamais mes mains ne quittèrent son visage, jamais mon coeur n'exprima la moindre facilité à te faire succomber et oublier par l'appel charnel du désir. « Je partirais pas Jon'... je partirais pas parce que j'ai peur ou j'ai mal... j'partirais que si tu me le demandes, que si c'est nécessaire, que si tu penses que tu guériras mieux sans moi.»  je ferme les yeux un instant, alors que mes pouces caressent tes joues et tes lèvres. « si tu ne me chasses pas ce soir Jon'... je vais rester avec toi.. tu tomberas de sommeil dans mes bras et je passerais la nuit avec toi.. mais...» je décolle mon front du tiens pour capturer ton regard, encrer ma détermination dans la peur et les maux qui ternissent tes prunelles « quand tu te réveilleras je n'serais pas là...» je pose mon indexe sur tes lèvres pour te contraindre au silence « tout ça ne sera qu'un doux rêve aux éclats de souvenirs douloureux.» je fais glisser mon pouce sur tes lèvres me voulant le plus rassurant possible « mais tu n'en aura que faire... parce que demain soir tu vas me réserver ta soirée... parce qu'on ira boire un verre, deux maximum avant d'aller dîner. Il y aura déjà bien assez de vin à table pour titiller mes nerfs et me faire lutter contre mon envie de succomber à la facilité. Demain soir tu vas me laisser te séduire Jon'... demain soir tu vas rencontrer un type maladroit et inexpérimenté qui tente de changer de mode de vie. Il ne te feras pas de promesses veines, il ne te rameneras pas chez lui et lutteras probablement fortement pour ne pas céder à ton invitation de prendre un dessert chez toi. Parce qu'il essaie de changer, d'être un type bien, de faire les choses convenablement. Et ce type il arrivera pas a trouver le sommeil dans son grand lit vide et ce type il va titiller ton esprit. Vous resterez éveillés, une bonne partie de la nuit, à pianoter sur l'écran tactile de votre téléphone. La suite? Je ne la connais pas encore... mais tu crois qu'on peut la dessiner?» mes dents s'enfoncent dans ma lèvre inférieure, alors que ta réponse semble tarder et torturer mon coeur.
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MessageSujet: Re: You makes me feels nervous (hot)   You makes me feels nervous (hot) EmptyDim 27 Nov - 15:14


Marcus & Jonathan

Les secondes s’écoulent, s’évaporent dans les airs et il ne dit rien. Tu attends, le cœur serré, alors que l’évidence ne semble plus si évidente que ça. Allait-il se battre, alliez-vous vous battre contre ce destin qui s’écharne encore et encore, sans vous laisser aucuns repris ? Ta main serre doucement la sienne. Peut-être serais-ce votre dernier contact, peut-être que cette discussion sera la dernière…Trop de suppositions et si peu de réponses. Parle-moi Marc’, me laisses pas comme ça dans le vide, dans le doute de ton absence de paroles. C’est alors que tu sens son pouce caresser le dos de ta main, t’arrachant un léger frisson alors que ton regard, plongé dans le vide, se ferme l’espace d’une seconde. Caresse ultime avant un adieu ? Avant que vos chemins ne se séparent ? Tu le sens bouger se placer sur toi. Ton corps se crispes, essayant d’échapper à la douleur de ce corps contre le tiens. Non, ne me fait pas ça, semblait supplier ton regard. Tu sens la fin approcher à grand pas, comme une horde de chevaux lancés au galop, foulant les terres d’un désespoir certain. Son front se pose contre le tiens et tu fermes les yeux, serrant tes paupières avec douleur. Gorge serrée, brûlée à vive par trop de peine. Il t’intime de te taire, ses mains sur tes joues alors que ses paroles glissent dans les airs, dans l’infinité de l’éternel. Tu te tais, ses doigts glissants sur tes joues, sur tes lèvres. Tu pensais que les doutes étaient effacés, tu pensais, qu’enfin, la douleur allait s’effacer. Pourtant, le mot « mais » vient tout chambouler. Son front se décolle du tiens et tu ouvres les yeux, désespéré, les yeux embrumés par la peur de ce qu’il va suivre. « Non… » Son indexe sur tes lèvres, tu ne peux finir ta phrase.

Non, ne me fait pas ça. Ne reste pas cette nuit pour mieux m’abandonner demain…Non, ne pars pas, pourquoi baisser les bras ? Mais tu ne peux rien dire, tu te contentes de te taire, de l’écouter. Et là, ce fut presque de l’incompréhension qui se lit dans ton regard alors que les mots caressent ton âme du bout des doigts. Demain soir tu allais le revoir…demain soir, vous ferez les choses convenablement, comme ça aurait dû se passer dès le départ. Oui, demain soir, vous aurez ce qu’on appelle plus communément un rendez-vous, une première fois devant un diner, devant un verre. Tu ne l’imaginais pas maladroit et inexpérimenté, mais il te le décrit ainsi. Ton regard glisse de son œil droit à son œil gauche, alors que tu laisses le silence s’imposer entre vous, ne répondant pas de suite. Tes mains viennent se poser sur les siennes, ton visage s’approche juste assez pour que vos fronts se touchent de nouveau, pour que vos souffles se mélangent. « Je dessine très mal…mais je ferais un effort. » Tu souris très faiblement, tes mains lâchant les siennes alors que tu l’attires contre toi pour enfuir ton visage dans son cou, le serrant contre ton corps, enserrant tes doigts dans sa peau nue. Tu respires son odeur, les yeux fermés, l’esprit torturé par ce qui vous attendais. Et si ça ne fonctionnait pas ? Au moins, vous aurez essayés une façon différente, une approche nouvelle. Tu le relâches, tes mains glissant le long de ses bras, reculant ton visage sans pour autant l’éloigner du sien. « Ce soir…et si on jouait les cartes de la facilités une dernière fois ? Avant que tu ne disparaisses au petit matin. » Avant que tu ne te réveilles dans ce lit bien trop vide, bien trop froid, dans l’espoir de l’y retrouver une prochaine fois.

Ton regard se pose dans le sien l’espace d’une seconde, pourtant, au moment où il veut parler, tu viens le faire taire. Tes lèvres emprisonnant les siennes. Non pas pour l’un de ses baisers avides et passionnés, non, plus pour un de ses baisers doux et tremblants. L’un de ses baisers délicats qui fait tambouriner ton cœur bien trop fort, alors que ton bras passe derrière lui, l’attirant davantage contre toi. Un dernier au revoir, une dernière brûlure pour mieux renaître par la suite.
 
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