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 nice to meet you, kid #siry

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MessageSujet: nice to meet you, kid #siry   nice to meet you, kid #siry EmptySam 12 Nov - 23:25


 
« nice to meet you, kid »

Sirius & Willy


Une mère s'inquiète toujours, tout le temps. Quand le téléphone sonne, on pense tout de suite à une mauvaise nouvelle. Sa fille malade ? La fin du monde. Un chagrin d'amour ? La troisième guerre mondiale. Mais elles ont la capacité de ne rien montrer, trouver les bons mots et garder cette panique pour elles seules. Et comme Willy était toute seule chez elle, elle pouvait compter les secondes et se mordre le bout des doigts sans craindre de tâcher son image de mère parfaite. L'horloge accrochée sur le mur d'en face faisait raisonner les secondes dans un vacarme assourdissant, lui disant par la même occasion qu'elle devrait passer un coup d'éponge ou de serviette dessus pour enlever la poussière qui s'entassait dessus. Ses ongles venaient taper contre la table en bois, une de ses mains triturant son clavier d'ordinateur et l'autre tapait la table. Ses yeux s'activaient à chaque nouvelle seconde, attendant le moment fatidique où l'aiguille atteindrait le numéro douze. Comme dans un dernier effort, long, fatiguant, intense et horrible, Willy aurait parié que l'aiguille avait mit plus d'une seconde à toucher le douze. Dans une rapidité foudroyante, sa main auparavant occupé à taper contre du bois se réfugia sur sa souris pour rafraîchir la page. Une fois, deux fois, trois fois. La page web était entrain de tourner dans la vide et dans une dernière supplication, Willy la rafraîchis une dernière fois. Putain ; souffla t-elle en voyant une liste exhaustive de nom défiler sous ses yeux clairs. Si leur site était bien foutu, les noms seraient rangés par ordre alphabétique. Bennet, Bennet, Bennet … aucun Bennet à l'horizon. Peut-être l'avait-elle loupée ? Elle refit le tour une deuxième fois : toujours rien. Une erreur, ils avaient peut-être oubliés le nom de sa fille ? Willy rechargea la page à nouveau et tomba sur finalement sur une certaine « Esther Bennet, admise » un soulagement sembla arrêter son cœur, crisper ses membres avant qu'elle ne comprenne que sa fille venait de passer le premier semestre. Un instant, elle voulu crier sa joie, mais son portable l'arrêta dans sa course. Elle pris son téléphone portable, maladroitement puisque Willy et la technologie ce n'était pas non plus une grande histoire d'amour, et entendit la voix de sa fille à l'autre bout.

« - Tu veux tout porter toute seule ? Tu ne veux pas que je t'aide ? - J'ai pas besoin de bavoir pour manger, ni de couche pour retenir mon urine donc oui, je pense pouvoir porter ça toute seule. » elle entendit sa fille rire discrètement à sa blague et dans un effort ultime, Willy souleva le carton énorme bourré de livre de médecine. Esther l'avait trouvé dans un vide grenier, et comme elle savait que sa mère adorait lire des livres de médecine pour s'endormir le soir, elle n'avait pas hésité deux secondes à lui en faire cadeau. « On passera dans la semaine avec Jill, elle t’appellera pour te dire quand. » la mère de famille ne pu répondre tout de suite, plutôt accaparé par son dos chauffant qui lui criait t'es beaucoup trop vieille pour ce genre de connerie. « Vous passez quand vous voulez. À bientôt Esther. » elle pu entendre sa fille lui répondre à bientôt, que Willy se précipitait déjà vers l'extérieur pour balancer ce carton par la fenêtre et se dire à elle même qu'elle était beaucoup trop vieille pour ce genre de connerie. Descendre les escaliers avec les bras chargés seraient relatif à un suicide alors qu'à côté de ça, l'ascenseur lui tendait les bras et la harcelait de venir avec lui. Elle mitrailla le bouton d'appel, voyant le nombre d'étage arriver rapidement à elle. Pour se reposer les bras et le dos, elle colla le carton contre les portes de l'ascenseur et le coinça entre les portes et elle. Histoire de bouger ses bras et masser le bas de son dos. Foutue courbature et foutue carton. Par contre, l'ascenseur était fait pour les jeunes. Elle eu à peine le temps d'entendre l'ascenseur arriver à son étage que les portes s'ouvraient déjà. La carton explosa dans tout l'habitacle de la cage en fer pour son plus grand malheur et la honte grandissante en voyant qu'un homme était à l'intérieur. « Excusez-moi. » souffla t-elle en se précipitant à l'intérieur pour ramener le carton vers elle et s’accroupir au sol pour ranger les nombreux livres qui décoraient dorénavant le sol. J'suis sur que si j'aurai laissé ça comme c'était, j'aurai pu être exposée au Louvre ; se dit-elle avant de voir que l'homme l'aidait à ranger ses livres. D'ailleurs, en parlant d'homme elle lui donnait dans la cinquantaine, voir plus. Peut-être un autre parent à la visite d'un de ses enfants. Willy allait le remercier convenablement, l'obligeant à la laisser se démerder toute seule mais le bruit des portes se refermant, puis un bruit assez assourdissant et dérangeant pour son audition la coupa dans son élan. Elle n'était pas claustrophobe, ni rien de toute ces conneries là, mais se savoir enfermer dans une cage en fer suspendu au dessus du vide ne la mettait pas totalement en confiance. Surtout après ce bruit. « Appuyez sur un bouton, n'importe lequel. » elle donna une petite tape sur la manche du vieillard en face d'elle pour qu'il se réveille enfin et face quelques choses. Ses filles lui disaient parfois qu'elle manquait de réflexe, mais l'homme devant battait tous les records. Willy se leva, laissant les trois pauvres livres au sol et se colla presque contre l'homme pour regarder au dessus de son épaule. « Vous avez appuyé sur ce bouton là ? Et celui-ci ? » elle lui indiquait un bouton, tout en appuyant dessus. Ses collègues l'ont souvent rabâchés qu'elle parlait et bougeait un peu trop pour son âge. Mais en étant pharmacienne, mieux valait être en forme que toute molle et prête à servir les clients dans un endormissement parfait. « Et ce bouton, vous avez appuyé dessus ? Y'a quelqu'un qui répond ? » Willy, morte d'impatience face à la lenteur de l'homme paresseux en face d'elle, appuyant une bonne cinquantaine de fois à la suite sur le bouton rouge d'alerte. Si ça ne fonctionnait pas, elle était la première à dire que ce n'était pas sa faute. Non, plutôt celle de l'homme qui ne bougeait qu'à deux à l'heure et fixait bêtement les boutons. Quel imbécile.
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MessageSujet: Re: nice to meet you, kid #siry   nice to meet you, kid #siry EmptyDim 13 Nov - 21:52


 
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Sirius & Willy


Réajustant tes lunettes, tu fixes ce point depuis bien trop longtemps. Tu ne saurais plus dire depuis combien de temps exactement, mais trop à ton goût. Il n'a pas bougé, rien n'a changé, tu es toujours à la même place. Baillant une nouvelle fois, portant ta tasse à tes lèvres. Tu constates que le breuvage a refroidi, signe qu'il est temps que changes de position ou que tu bouges tout cours. Craquant tes doigts, tu décides de partir en direction de la cuisine, ce point ne disparaîtra pas, il est là depuis bien trop longtemps. Tu aimerais faire quelque chose pour cette tâche, mais l'idée ne te vient pas, tu sais que tu en parleras ce soir avec Ron. Lui aura peut-être une idée pour cette nappe phréatique. La cuisine est exactement comme tu l'as laissé il y a quelques heures, à quelques exceptions près, comme par exemple ce bol. Sûrement un passage exprès de Albie, il a dû avaler ses céréales et voyant l'heure, il s'est précipité vers ses cours. Tu les connais presque par cœur, ils arrivent à t'étonner, mais tu connais leurs habitudes, du moins les petites routines. A force de vivre de nouveau à trois, vous avez tous finis par prendre des habitudes pour ne déranger personne. C'est toute une organisation, mais vous avez trouvés vos marques. T'as même surpris Eddie en train de regarder les annonces, il te l'a pas dit, mais tu sais au fond qu'il cherche à reprendre son indépendance. Ce que tu peux comprendre, vous allez tous mieux et il est temps qu'il retrouve son petit confort personnel. Il adore ses frères, mais il n'est plus en âge de vivre avec eux et tu doutes que leur soirée films durent éternellement. Au pire, ils iront le faire chez lui, Albie trouvera toujours une excuse pour aller chez son frère, ainsi que Ron… Et tu te retrouveras de nouveau seul… Dans cette grande maison, l'idée te fait soupirer. Tu savais qu'un jour ils partiraient tous, mais tu crains ce jour, d'autant plus qu'elle n'est plus là… Tout est différent à présent, tu redoutes un peu de te retrouver ici tout seul. La peur ne t'habite pas, mais presque, arrivera un jour ou Albie prendra son indépendance. Bon tu as encore le temps, du moins tu l'espères, tu n'es pas prêt à vivre seul. Toute la maison est imprégnée de votre vie, qu'elle soit à deux ou à cinq. Que des bons souvenirs, mais tu es sûr qu'un manque se fera sentir. Ce n'était pas ce que vous aviez prévu, logiquement vous aviez prévu de voyager, de profiter à nouveau de vous, rien que vous. A présent, tu te retrouves bien seul dans ce vous. Tu ne lui en veux pas, tu sais au fond de toi, qu'elle donnerait tout pour être à tes côtés. Si elle était là, elle te dirait de songer à tout ça, que l'avenir t'appartient et qu'il n'est pas écrit dans le bronze. Elle aurait raison et ça tu le sais. Elle n'aimerait pas que tu sois là à paniquer sur ton avenir, alors que rien n'est fait. Eddie n'a pas encore trouvé bonheur, lui et sa boule de poil n'ont pas encore quitté la maison. Albie n'a pas fini ses études et Ron est bien trop installé pour partir à nouveau. Et puis il y a vos projets, vous allez lutter ensemble et cette idée te fait sourire. Des trois, tu n'aurais jamais imaginé que ça soit lui qui reprenne le flambeau. Il ne cessera jamais de t'étonner. Ce qui te fait sourire, la perspective d'avoir toujours un Flanigen dans cette lutte te plaît. Les pas de Pamplemousse te sortent de tes pensées. « Bah t'es là toi ? T'as faim c'est ça ? » Tu as pris la mauvaise habitude de lui parler, mais c'est un peu la mascotte de la famille. Le cinquième mâle de cette tribu et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'y plaît, il a bien trouvé sa place. Il mange comme quatre, un peu comme les trois autres énergumènes. Il adore traîner devant la mer, bon monsieur ne désire pas s'y baigner, ce n'est pas faute d'avoir essayé. Il n'a pas du supporter le coup du bain magique qu'Albie et Ron lui ont donné. Eddie qui te réclamait un chien, on peut dire qu'il l'a enfin obtenu et ce n'est pas pour te déplaire au final. A l'exception près qu'il ronfle un peu trop près de tes oreilles. Surtout le soir devant ton programme favoris, mais bon tu t'y fais. C'est ton petit-fils comme dirait les gars. Tu le gardes lorsque son père n'est pas à la maison, comme maintenant. Sauf que lui, tu peux le laisser tout seul, encore heureux, parce que tu te vois pas le trimballer partout avec toi. C'est qu'il est encombrant quand on y regarde de plus près et voilà qu'à présent il te fait ses yeux de merlin frit. « Pas maintenant, tu connais les règles. » Il te fixe un instant et pour te montrer son mécontentement, il t'inflige son postérieur. Tu lèves les yeux au ciel, tu ne sais pas ce qui est le pire dans l'histoire : que tu connaisses les manies du chien ou que tu saches qu'il est vexé. A un poil prêt, il ressemblerait presque à Eddie lorsqu'il boude. Une sonnerie te fait sortir de votre discussion, aussi passionnante soit-elle, tu te diriges vers le salon. Là où le son émet des vibrations. Il s'agit là de ton téléphone, l'objet de tes craintes. Oui car tu as beau avoir reçu des leçons de la part d'Albie, il y a certaines fonctions qui t'échappent encore. Tu évites bien sûr de le dire aux garçons, car tu sais d'avance qu'ils vont se moquer de toi. Ce téléphone a bien trop de fonction à ton goût, mais bon d'après eux, il est parfait. Il a tout ce qu'il faut, pas tout à tes yeux, mais tu as beau leur dire, ils persistent à te dire que tu en as besoin. « j'ai une surprise pour toi. » un message simple, évocateur de tellement de chose, mais tu es bien trop naïf pour voir plus loin que le bout de ton nez. « Pamplemousse, soit sage, je rentre dans quelques heures. » Ce dernier ne daigne toujours pas te regarder, typiquement Eddie lorsqu'il boude. « Fais pas ta tête de mule, tu auras tout ça en rentrant. » Ah, tu sembles avoir capté son attention. « Si tu es sage bien sûr ! » Et voilà qu'il ronchonne, à sa manière de chien bien sûr.

« Appuyez sur un bouton, n'importe lequel. » Cela ne fait que quelques minutes que tu es dans cet endroit enclos et que quelques secondes que tu es en compagnie de cette … tornade. Oui c'est le mot approprié. Toi qui n'as rien demandé, te voilà bloqué ou presque dans un ascenseur avec cette folle. Oui car son agitation te donne mal à la tête et te rappelle les hystériques au moment des soldes. Le genre de personne qui sont pressés par la vie, bien trop pressé qu'ils en oublient de vivre et de profiter du cadre qui les entoure. Il y a encore quelques secondes, elle ramassait son tas de livre, tu l'as bien sûr aider, en gentleman que tu es. A peine, as-tu le temps de te relever, que la cage s'est stoppé net dans sa course. A l'étage où tu étais censé descendre. Toi qui prends l'escalier en temps normal, te voilà dans de beaux draps. Pas que ça ne soit une habitude que tu te rendes dans ces lieux, mais il est vrai que tu es venu assez souvent ces derniers jours. Une « habitude » si on veut qu'il t'effraie un peu. Rien que la qualification qu'elle emploie pour te décrire te semble … presque incorrect ou autre, tu n'arrives pas à dire ce qui ne va pas dans cette « relation », c'est peut-être trop nouveau pour toi. Tout nouveau, tu as presque l'impression de lui être infidèle, alors qu'au fond de toi, tu ne fais rien de mal, absolument rien de mal. Tu es même sûr qu'elle t'encouragerait, bon peut-être pas avec une demoiselle « si » jeune, c'est bien là ton souci. Ça n'a pas l'air de la déranger, mais toi tu appréhendes un peu les réactions de ton entourage. Surtout de tes trois montres, tu ne sais pas comment ils réagiront lorsque tu évoqueras la blondinette. Il faudra bien que tu en parles, car ils ne sont pas bête, ils ont bien vu qu'en ce moment, tu es un brin « différent » et puis y a eu ce site, cette idée. Et te voilà dans de beaux draps, si on rajoute la panne, pas la tienne bien sûr, mais celle de l'ascenseur, t'es vraiment dans la mouise. Tu n'es pas du genre à voir le mal partout, tu es plutôt du genre à voir le verre à moitié vide, c'est une idée de Lily, toujours voir le bon côté de la chose.« Et ce bouton, vous avez appuyé dessus ? Y'a quelqu'un qui répond ? » Ce petit corps qui s'est frêle un chemin entre toi et les boutons, s'excitant d'ailleurs sur ces derniers, te semble venu d'une autre planète. Tu la fixes, s'agitant sur ces malheureux boutons, les pauvres n'ont rien demandé, mais ils subissent la panique de cette blonde. Le terme « cette » n'étant pas mauvais dans ton emploi, tu ne sais juste pas quoi dire pour la désigner. Et il n'y a ici rien de péjoratif. « Si vous m'aviez laissé le temps, peut-être que j'aurai pu agir. » Finis-tu par rétorquer, t'adressant à son dos. Tu ne tardes pas à voir son visage, te mangeant au passage des cheveux blonds. Ce n'est pas le genre de repas que tu préfères. D'une manière général, les poils ne sont pas ce que tu préfères comme repas. « Vous savez que ça ne sert à rien d'insister ? Il va redémarrer incessamment sous peu. » C'est à ce moment propice que la cage de fer a décidé de faire un bruit contradictoire. La lumière s'éteint d'un coup. T'aimerais bien ajouter « ou pas » mais tu sais déjà cette hystérique s'agiter, de nouveau sur les boutons, tu pourrais le parier. « Vous savez que ça va pas nous aider ? » elle va bien sûr te rétorquer, que ce n'est pas toi qui va les sortir de là car tu ne fais rien. T'as l'impression d'être dans un cliché d'un vieux feuilleton américain, pourtant tout ceci est réel. Bien trop réel à ton goût. Tu pries pour que tout se rallume et que tu sortes d'ici, en vie car avec ce genre de spécimen, on peut s'attendre à tout.
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MessageSujet: Re: nice to meet you, kid #siry   nice to meet you, kid #siry EmptyDim 20 Nov - 12:59


 
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Sirius & Willy


Lent, lent et tellement lent ; sont les mots qui résonnaient dans son crâne à une vitesse fulgurante. L'homme en face d'elle était mou, lent, fichtrement non inquiet d'être coincé dans un ascenseur sur le point du chuter de quelques mètres de haut, les écrasant sous une tonne de fer, avec seulement quarante pour cent de chance d'en sortir vivant. Willy avait cette mauvaise impression de se dire que l'homme était si calme parce qu'il avait déjà vécut ce genre de situation. Et si ce dernier faisait bloquer tous les ascenseur ? Et s'il en avait fait exprès ? Ses yeux bleus restaient sur la défense, toisant l'homme de haut en bas à la recherche d'indice, d'une pince à découper ou une bêtise dans le genre. Sauf qu'il ne paraissait pas être un délinquant de la plus haute importance. Un petit papy en visite, long manteau qui devait coûter mille livres, chemise parfaitement repassée, elle était même sur que l'homme repassait ses chaussettes -ou plutôt sa femme de ménage, ne pouvant faire les choses lui-même car il était atteint de la Parkinson.

Willy s'excitait sur les boutons de l'ascenseur à la recherche d'une solution, d'une énigme caché. Rien ne venait, certainement juste un léger bug qui se corrigera dans quelques secondes. Ou quelques minutes. Quelques heures ? Non, elle ne pensait pas à ce genre de chose, ne voulant absolument pas rester enfermer dans un endroit pareil avec une personne pareil. Willy mourrait d’ennui, bien avant même que la cage ne cède. « Si vous m'aviez laissé le temps, peut-être que j'aurai pu agir. » sans perdre une seconde, elle tourna son visage vers l'homme qui venait de lui adresser la parole. Pour qui ce vieux le prenait-il ? Son visage, sans même qu'elle ne l'accepte, afficha un air outré et déçut de ses paroles. Ne pouvait-il pas être un mage, un sage venue tout droit du paradis qui, d'un seul claquement de doigt réglerait tous les problèmes ? Elle tenta de répondre directement, lui laissant voir à qui Monsieur avait à faire, mais ce dernier lui coupa la parole. Parce qu'en plus d'être stupide, cet homme était malpoli ? « Vous savez que ça ne sert à rien d'insister ? Il va redémarrer incessamment sous peu. » Monsieur, utilisa son vocabulaire de bourge, tout aussi bien accordé avec ses vêtements, avant de se faire avoir par l'ascenseur même. Un bruit claquant détruit son audition, l'obligeant à se retourner à nouveau face aux boutons pour appuyer sur n'importe lesquelles dans une combinaison au hasard. Peut-être qu'avec un peu de chance, un bout de papier en sortira avec écrit dessus ''s'était une caméra caché, on vous a bien eu !'' et Willy rigolerait pour la télévision, avant de frapper n'importe qui oserait lui adresser la parole ou lui demander le droit d'image. « Vous savez que ça va pas nous aider ? » rajoutes-en une couche! il avait le don de l'énerver celui-ci. Elle ne s'énervait que rarement, beaucoup plus quand elle était seule, mais il fallait y aller bien fort pour qu'elle s'énerve et sorte de ces gonds. Bien évidemment, dans la situation dans laquelle elle se trouvait avec les phrases inutiles du vieux derrière elle, rien n'allait arranger à ses joues rouges et ses poings qui seraient près à tuer le premier venue. « Vous savez que ça va pas nous aider ? » répéta t-elle, dans une grimace et une voix nasillarde, assez proche du petit vieux derrière elle. Elle pouvait encore encore son souffle très près d'elle et d'un sens, elle se sentait rassuré. Se savoir dans le noir, à appuyer sur des boutons qui à n'importe quel moment pouvait décider de les tuer, ce petit souffle était bien plus rassurant que n'importe quelle parole au monde. « Au moins, j'essaye quelque chose. Et je ne reste pas plantée là, à donner des leçons sans aucune raison valable. » la blonde avait l'impression d'être retournée des années en arrière, lorsqu'elle devait faire comprendre à ses filles qu'insulter une camarade de classe juste parce qu'elle avait le même pull qu'une de ses amies, n'était pas correcte et qu'on ne faisait pas ce genre de chose. Toujours énoncer les faits en premier, punir après dans la plus grande légitimité. « Merci de m'avoir aidé pour mes livres, mais quand l'ascenseur s'est bloqué, vous auriez pu agir un peu plus vite. À moins que vos os ne soit déjà bouffés par l’arthrose. » elle murmura sa dernière phrase rien que pour elle, peut-être pour se faire rire toute seule, à ce moment là Willy s'en foutait. « Vous n'avez pas un portable, quelques choses dans ce genre ? Je doute qu'une personne comme vous ait ce genre d'appareil. Mais qui ne tente rien, n'a rien. » elle abandonna l'idée des boutons, à part émettre une lumière verte, rouge et orange, rien d'autre n'en sortait. Son dos vient s’aplatir contre l'une des parois -laquelle, elle n'en savait rien- et posa son regard dans le noir complet, quelques parts où le vieillard devait être. Ses bras se croisèrent sur sa poitrine, attendant d'un pied ferme la réponse de son collègue de galère. Et s'il osait lui faire la morale à nouveau, elle n'hésitera pas à taper avec son pied là où ça fait mal.
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MessageSujet: Re: nice to meet you, kid #siry   nice to meet you, kid #siry EmptyMer 11 Jan - 23:03


 
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« Vous savez que ça va pas nous aider ? » Tu lèves les yeux au ciel. Te demandant dans quelle situation tu viens encore de te mettre. Bien que techniquement, tu n'es rien demandé. Tu n'as pas demandé à te retrouver bloquer dans cet ascenseur avec cette … folle. Oui, le mot devient de plus en plus approprié pour évoquer la personne se trouvant dans ce bloque de métal avec toi. Clairement, tu t'en serais bien passé. Dire que si tu étais là, c'était pour voir, tu ne sais même pas comment tu dois l'appeler. Le terme « petite amie » ne te plaît pas et puis tu bloques, l'impression de la tromper. Sachant ses idées de ta tête, te concentrant sur la situation, qui digne d'une sitcom. Le fait que tout ceci soit un gag t'a effleuré l'esprit, bientôt la caméra va sortir, vous disant que vous vous êtes bien fait avoir .. Si seulement. Tu n'as pas l'impression que cela va arriver. Non, tu as l'impression que tu vas devoir la supporter, elle et ses sautes d'humeurs. L'impression d'être bloqué ici avec une gamine de cinq ans, comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences. Là clairement, elle ne fait pas son âge. Parce que bien sûr, elle te remet ça sur tes épaules, tu ne fais rien. Elle attend quoi ? Que tu déchires ta chemise, laissant apparaître un costume moulant et que ton poing va éventrer cette parois. Elle doit vraiment consommer quelque chose de puissant, trop à ton goût. Ta poitrine se contracte et tu laisses échapper un long soupire, de frustration et d'agacement. En effet, cette situation t'agace. « Au moins, j'essaye quelque chose. Et je ne reste pas plantée là, à donner des leçons sans aucune raison valable. » Voilà ce qui t'agace le plus : elle. Donner des leçons et puis quoi encore ? Toi au moins, tu ne passes pour un cingler incapable de réagir de façon calme et réfléchit. Une chose qu'elle ne doit pas connaître, clairement pas quand on voit ses actions. Elle s'énerve sur ce pauvre bouton, qui n'a rien demandé. Le pauvre, s'il pouvait, il prendrait la première sortie qui s'offre à lui. « Il est vrai que c'est tellement mieux de perdre son temps sur un malheur bouton. » Laisses-tu échapper entre tes lèvres. Oui, la situation t'agace, pourtant tu es quelqu'un de calme. Il t'en faut plus pour t'énerver, mais quelque chose chez elle, t'énerve et pourtant tu ne la connais pas. Peut-être sa façon de te parler. Elle te prend pour qui ? Un ancêtre à en croire ses sous entendus. Elle va bientôt critiquer ton éducation, ce dont elle n'a pas eu, suffit de voir pour comprendre. Une personne censée réfléchirait un brin avant d'accuser quelqu'un. Et puis là ce n'est juste qu'une hystérique, qui a décidé de passer ses nerfs sur toi. Tu inspires, expires, le calme réapparaît doucement en toi. Tes pensées vont faire quelque chose de plus apaisant, comme tes fils, qui vont bien rire de cette situation, oh oui. Encore faut-il que tu leur dises, mais vous avez pour habitude de vous dire tout ou presque. Et puis pour l'instant, il n'y a rien d'embêtant, mais tu as l'impression qu'elle va encore se manifester. « Merci de m'avoir aidé pour mes livres, mais quand l'ascenseur s'est bloqué, vous auriez pu agir un peu plus vite. À moins que vos os ne soit déjà bouffés par l’arthrose. » Elle a vraiment décidé de passer ses nerfs sur toi. Tu cherches à t'écarter de cette terreur, des bacs à sable, soyons clairs et par dessus tout retrouver ton calme intérieur. Ce n'est pas une mégère qui va tout saccager. Après tout, tu n'y es pour rien, ce n'est pas toi qui ait causé cette panne, ou alors tu as des talents cachés. « Vous n'avez pas un portable, quelques choses dans ce genre ? Je doute qu'une personne comme vous ait ce genre d'appareil. Mais qui ne tente rien, n'a rien. » Nouvelle pique. Elle te prend vraiment pour un ancêtre ? C'est l'hôpital qui se moque de la charité. Tu entends un bruit, supposant qu'elle doit se laisser tomber contre la paroi. Tu en ferais bien de même, mais préférant t'écarter. Serrant un peu plus les poings, pensant à quelque chose de calme. Le silence ne te dérange pas, les minutes passent et tu n'as toujours rien dit. Tu finis par t’asseoir à l'opposé d'elle. Tu le sais car tes pieds ont frôlés les siens. Sortant ton téléphone, la lumière t'aveugle un peu, tu l'entends ronchonner quelque chose au loin. Remettant tes lunettes, tu essaies de regarder cet écran de malheur. Pas de réseau. Il ne manquait plus que ça … Tu t'apprêtes à dire quelque chose, mais tu t'avises. Elle ne mérite pas que tu lui adresses la parole, pourtant c'est plus fort que toi. « Je vous signale au passage, qu'à mon époque la politesse était encore monnaie courante. Quelque chose qui a du vous passez au dessus, un peu comme vos os qui craquent lorsque vous vous baissez... » Cette dernière remarque tu aurais pu la garder pour toi, mais elle t'a provoque. C'est qui le vieux à présent. « Je n'ai pas de réseau, et vous ? Je présume que non, ou alors vous préférez vous servir des autres, c'est ce que font les sans gênes après tout. » Tu sais que tu devrais te calmer, mais c'est plus fort que toi et puis elle te prend pour un vieux gâteux. Elle ne sait pas regarder la mégère hystérique, bonne à faire enfermer en HP.
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MessageSujet: Re: nice to meet you, kid #siry   nice to meet you, kid #siry EmptyMer 1 Fév - 21:19


 
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Sirius & Willy


Faire la sourde, jouer l’ignorance et tout ira bien. Si ses deux gamines auraient été là, ils lui auraient foutue une claque depuis bien longtemps. Quoique, elle n’était pas vraiment sur que ses filles oseraient lever la main sur leur mère adoré chérie mais sait-on jamais. Elles sont un brin taré comme leur mère, il fallait toujours être à l’affût chez les Bennet. Une parole de travers et vous pouviez être chassé de Dewsbury à coup de fourche et de flamme. La blonde se laissa glisser à son tour contre la parois, pouvant désormais enfoncer ses deux mains dans ses genoux. Elle voudrait bien pleurer, crier et s’agiter dans tous les sens. Mais à quoi bon ? Le vieillard avait peut-être raison finalement, à quoi bon s’exciter sur des pauvres boutons qui en lui ont rien demandé. Pourtant, après la dernière pique du vieillard que la blonde ne préféra pas écouter ni prendre en compte, la petite lumière au dessus d’eux se mit à scintiller ? Un signe que tout n’était pas perdu ? Un signe que passer seulement quelques minutes avec cette personne était un enfer ? Elle se redressa rapidement, retrouvant d’un coup toute son énergie du début. « Allez debout, papy ! » Willy aida son compagnon de cellule à se relever avant de fixer le bouton d’urgence. Parfois il s’allumait, parfois il s’éteignait. Foutue ascenseur. Son doigt vient s’écraser contre le bouton et au même moment, les portes s’ouvrirent. Soit elle avait un don, soit c’était une putain de chance ! Willy attrapa son carton et sauta hors de cette cage. Elle était saint et sauve ? Un coup d’œil rapide de ses pieds jusqu’à son buste lui fit comprendre qu’elle était en parfait état. C’était merveilleux. Finalement arrivé au rez-de-chaussée, elle tourna la tête, faisant bouffer ses cheveux une dernière fois, au vieillard. « J’espère que vous avez pensé à prendre votre déambulateur avec vous pour monter les escaliers. » un doux sourire explosa son visage et elle quitta l’immeuble hanté. Il n’était qu’une rencontre comme les autres, Willy se voyait déjà expliquer cette mésaventure à ses petits enfants en riant et se moquant de plus en plus de ce vieillard. Mais demain, elle ne rigoleraient plus. Oh ça non. Elle allait devoir se taper la gueule du vieux plus d’une seule fois dans sa vie.


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