Ma journée c’était relativement passé lentement. Ne pas travailler lors d’une journée de repos, paraissait normal, mais le travail me manquait. Peut-être pas autant que Jackson qui faisait ses premiers pas de jeune garçon à la maternelle. Me languir d’aller le chercher, je m’étais presque fait de la peine à moi-même. Comment était-ce possible que les enfants puissent autant manquer ? Aucune idée, peut-être, car ces derniers étaient notre chair et notre sang ? Sans doute. Je n’irais éventuellement pas passé ma journée à penser à lui et à tenter de réponse à ses questions frivole. Pourtant, j’avais pensé à ce dernier longuement, ne pouvant m’empêcher de me demander ce qu’il faisait et comment se passer sa journée, la mienne avait été très morose pour ne pas dire autre chose. Je n’avais pas fait grand-chose, jardiner et tourner en rond. Ma vie tournait elle autour de mon fils et de mon travail. Oui. J’avais des amis et tout, mais je restais pourtant plus ancrée sur mon enfant et mon job, je savais que c’était les choses qui me trahirait sans doute le moins. Finalement quand Jackson était finalement rentré, je n’avais pas pu être plus heureuse à vrai dire, j’étais bien contente de le voir, surtout que j’avais eu peur de le laisser dans le bus de la petite école, il avait trois ans et il pouvait bien sûr prendre ce petit bus où deux accompagnateurs montaient avec le chauffeur. Des parents, un jour je devrais le faire, mais pour cela, il faudrait que je m’organise. Ma vie était un planning à elle toute seule, ce qui était étrange quand on voyait la journée si désastreuse que j’avais passé. Ils étaient rare mes jours de repos sauf en ce moment tout cela était la faute d’une seule et même personne. Moi. Oui, moi je n’avais pas la force d’affronter Jadyn, le père de Jackson, qui ignorait justement l’existence de ce dernier, que j’avais quitté sans même un mot, pire que de recevoir un vulgaire texto à mon avis. Enfin, j’avais été une femme désastreuse pour ce mari, le seul que j’avais eu et le seul que j’aurais, car les hommes c’était fini. Si les séances de groupe pour arrêter les hommes existé je serais la première à m’y inscrire. Ma vie était de toute façon un massacre et ce depuis que j’avais croisé le chemin de ce jeune homme blond, aux sourires joyeux qu’un ange. Cet homme Kendall était celui qu’aucune femme ne mériterait de croiser, car il les enfermait dans une cage laissant l’éclat de chaque femme quitter sa personne pour laisser une personne aussi terne qu’un mur noir. L’espoir vidant son être, elle n’avait plus rien, tout comme moi j’avais fini, je n’avais même plus eu l’envie de me battre contre les pluies de coup, je supportais, demandant pratiquement qu’on m’enferme dans un cercueil pour mettre fin à cette terreur. Enfin, les hommes n’étaient pas tous ainsi, mais Kendall était capable de me retrouver à nouveau et cela je ne pouvais pas le permettre avec Jackson dans ma vie. Il était celui qui comptait le plus. Le goûter puis le bain, je laissais mon fils vaquer à ses occupations dans sa chambre alors que je checkais les messages de ma boite mail, tentant de laisser mes pensées joyeuse, ces dernières étaient toujours présente grâce à mon fils. Je me concentrais sur les messages que j’avais, alors que j’entendais le rire cristallin du petit retentir dans la pièce où se tenait mon bureau et la bibliothèque. Je m’amusais de cette petite grimace qui venait de se fixer sur son visage en voyant sans doute mon visage si étonné de le voir face à moi. Il attrapa ma main pour m’emmener dans ma chambre et je restais figée durant quelques secondes. « c’est une cabane ! » Un sourire sur mes lèvres, je restais heureuse, malgré que j’allais devoir de lui dire de tout ranger, une chaise de la salle à manger avait fini dans sa chambre .Ce petit était plein de ressource à tel point qui parvenait à m’émerveiller à m’en donner des frissons. Ce petit bout me donnait un bonheur que jamais je n’aurais su imaginer à n’importe quel moment de ma vie. J’entendais malgré tout toquer à la porte et lasse de ce moment je venais embrasser le front de mon fils. « Je te laisse jouer, mais faudra tout ranger tout à l’heure ! » le regard de cocker qu’il finissait par m’envoyer, me laissa sans voix, alors que je tournais les talons pour aller ouvrir la porte. Cette prote s’ouvrit sur une jolie petite blonde, je sentais un sourire s’esquisser avec plaisir sur mon visage, alors que je la laissais se nicher dans mes bras. « Comment tu vas, ma belle ? » Que je demandais à la jeune femme que je considérais comme une sœur, notre relation était née à cause, grâce, à la maltraitance que j’avais vécue de par Kendall. Heureuse de la voir. Cela était un euphémisme. Alors que Maggie était passée à l’intérieur de la maison, je refermais la porte à clef, alors que je me retournais sur elle pour déposer mon regard sur sa personne. Je laissais un petit rire amusée se frayer un chemin entre mes lèvres. « Je me sens gâtée et très pressée de déguster ces merveilles ! » Énonçais-je à propos de la bouteille de vin et de ces bonbons que venaient de me dévoiler mon amie. Jackson arriva presque aussitôt comme toujours quand il pouvait entendre cette voix si douce et mélodieuse de la jeune femme qui venait d’arriver. Il n’était pas dupe et encore moins bête ce petit. On le savait le voir se jeter sur Maggie pour avoir un bonbon me fit sourire et repenser à cette fichu cabane qu’il c’était conçu par lui-même, je n’y rentrerais pas moi, bien trop grande, mais il avait fait ça pour un lui pas pour que je puisse aller me cacher. Enfin. « Je suis un indien... J’ai même une cabane ! » Qu’il commençait à expliquer à la jolie blonde tout en continuant à quémander des bonbons. Rien à dire, Maggie était assez grande pour se défendre face à ce petit vaurien qui avait l’air d’avoir faim de bonbon. Avançant dans le salon suivit de Maggie, je me retournais sur elle quand elle me posa la même question que Jackson. « Je suis une princesse ? » Rétorquais-je amusée. « Et toi ? » Disais-je pour lui retourne la question, alors que j’allais prendre des verres à pieds dans le meuble de la salle à manger pour pouvoir nous servir de quoi boire. « Jackson, tu prends quelques bonbons et tu vas profiter de ta cabane avant qu’on la range, s’il te plaît » j’avais des choses à dire et forcément du haut de ses trois ans, il était parfaitement capable de retenir les choses, les enfants étaient très malin.