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 I was running from my brother #Julio

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MessageSujet: I was running from my brother #Julio   I was running from my brother  #Julio EmptyMar 14 Fév - 13:59


 
« I was running from my brother »

Barnes


« Il était un petiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit navire » Voilà que je chante une chanson française, je ne sais même plus où je l'ai apprise. Bon il me faut mes clefs. Elles sont où. Elles sont dans mes poches. Enfin je crois. « Petit, petit, petit » non toujours rien. J'ai trop de poches, c'est pas possible, je ne vois pas d'autres explications. Je vais taper. J'espère que c'est la bonne porte … « Caleb ? C'est toi qui fout ce bordel ? » « JJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJJULLLLLLLLLLLLLLLLLLES »dis-je en m'élançant vers mon frère, sourire aux lèvres.

Préviously …

« Caleb il faut qu'on parle » Je relève les yeux de ce document qui me donne la migraine. Mon père se tenant devant moi, droit tel un piquet. Ça ne sent pas bon, pas bon du tout. Je soupire et à contre cœur je le suis. Je pense savoir ce qui m'attend. Il est au courant. Il est au courant de ce que j'ai fait… des projets qu'il avait pour moi que j'ai réduit à néant. Je déglutis en le suivant vers son bureau. Son costume droit, sans un pli, sans trace, reflétant la perfection qu'il est.. et puis il y a moi. Le fils incapable de prendre une décision, qui dit oui à tout parce qu'il ne veut pas blesser les gens qui l'entoure. J'ai dit oui à cette rencontre. Oui à ce poste. Oui à ces fiançailles. J'ai dit « oui » tellement de fois, que j'ai fini par m'oublier dans ce mot. Un si petit mot et pourtant… tellement d'impact. Je me tiens droit devant lui, pendant qu'il déverse son mécontentement. Je peux sentir la haine franchir le seuil de ses lèvres. Il se contient, mais c'est tout comme. Il en meurt d'envie. Il meurt d'envie de dire que je l'ai déçu… ce mot qui me déplaît, qui me colle bien dans le fond. Je déçois tellement de personnes en ce moment. Je me suis lancé tête baisser dans cette bataille, sans avoir les armes. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Est-ce que je voulais vraiment de ce mariage ? Je l'ai cru, à un moment, j'ai cru que c'était la solution. Il me l'a tellement de fois soufflé, me disant que c'était bon pour moi, mais aussi pour l'entreprise.. tiens l'entreprise, son bijou, son succès. Ce job qui me dégoûte, cette place que je ne veux pas. Ces études, dont j'en suis sorti major, juste pour lui. Je me rends compte que j'ai fait tout ça, rien que pour lui.. à chaque fois. Sans un retour. Je ne fais jamais les choses en attendant quelque chose, mais là.. un peu de compassion serait la bienvenue. Sauf qu'on parle de Cillian Barnes, mon père. Ce mot ne fait pas parti de son vocabulaire. Il ne sait pas ce que ça veut dire. Il suffit de voir la manière dont il a traité Jules il y a quelques jours. La manière dont-il nous a regardé tour à tour. La déception qui se voyait dans son regard en voyant son aîné, puis moi qui lui a tourné le dos. Deuxième fois que je lui tournais le dos. Est-ce que j'en suis fier ? Je n'en sais rien. Je perds pieds, complètement. Il me dicte ses projets, ses envies… je l'écoute que d'une demie oreille. L'esprit ailleurs. Je n'ai pas envie d'être là, ça je l'ai toujours ressenti. Mettre ce costume tous les jours… ça n'a jamais été pour moi. Gamin je ne rêvais pas de suivre les traces de mon père, je rêvais d'autres choses. De dessins, de musique, de simplicité. Et pourtant me voilà, dans ce costume trois pièces, cette cravate qui m'étouffe, cette matière qui me démange et ce chef… ce chef qui est mon père. Cette place qui n'est pas la mienne. Cet endroit qui me comprend pas. Je suis là, tel un pion, il voulait que je sois là, alors j'y suis. J'ai toujours fait ce qu'il m'a dit, sans sourcilier, sans me débattre. Nager à contre sens, ce n'était pas ce que je devais faire. Je devais rendre fier mon père. Je devais être ce fils, qu'il voulait que je sois… et moi ce que je voulais n'avait pas d'importance. Que je sois heureux ou pas, je devais obéir, tel un pantin. Parce qu'il attendait ça de moi. Il voulait être fier de sa descendance, de son héritage. Je peux lire à présent dans son regard que ce n'est plus le cas …

« Un verre de votre alcool le plus fort » dis-je au barman. Enlevant ma cravate. Et bien les choses sont clairs à présent. Ma vie est complètement partie en vrille. Je n'ai plus rien, ou presque, je ne sais pas si je devrais être heureux ou pas. Plus de maisons. Plus de mariage à venir. Et pour couronner le tout : plus de job. Ce que Jules voulait, Jules l'a obtenu. Je ne sais même pas pourquoi je pense ainsi… d'un côté je voulais tout ça… ce n'est pas la faute de mon frère. Certes il m'aide d'une certaine manière à m'affirmer, à devenir égoïste si je reprends ses mots. Et puis y a lui. J'ai envie de le voir, de lui parler, de lui expliquer, mais il a assez de soucis comme ça. Je n'ai pas envie de lui rajouter du poids sur ses épaules avec mes propres problèmes. Si j'avais mieux gérer, on en serait pas là.. le barman finit par m'apporter un verre, contenant un liquide, sûrement ce qu'il a de plus fort. Alors me voilà réduit à ça.. voilà à présent comment je me sens. Prêt à boire. Je suis tombé bien bas …


« Mais t'es bourré. » me dit Jules en m'aidant à rentrer dans l'appartement. Dans son appartement. Je crois qu'il dormait. « Tu faisais dodoooooooo » dis-je en rigolant. J'ai chaud d'un coup. Il a mis le chauffage à fond ou quoi. Pfiiou on se croirait dans le désert du sahara ! Oh un truc qui bouge, un truc qui bouge et qui me fixe. « Pourquoi qu'le radiateur il bouge ! » J'essaie de trouver Jules, mais c'est un peu dur. Il tangue le méchant. Il est vraiment gentil de me faire ça. Un bras en avant et puis oh bah il est pas là. Et pourquoi qu'il joue à cache-cache ! « Arrêtes de bouger ! » ça vaut aussi pour ce truc qui bouge à mes pieds.
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MessageSujet: Re: I was running from my brother #Julio   I was running from my brother  #Julio EmptySam 18 Fév - 14:04


 
« I was running from my brother »

Barnes



Depuis quelques temps, il la trouvait étrange, bizarre, elle lui mentait sur des sujets pourtant pas si important. Il le voyait. Il le savait. Il sentait que quelques choses ne tournaient pas rond mais elle s’efforçait à lui dire que tout allait bien, qu’elle n’avait aucun problème. Parfois, c’était à cause d’une dite fatigue, parfois d’étourderie et d’autres excuses plus minables les unes des autres. Jules avait abandonné à connaître la vraie raison, la vraie raison de son arrivé ici et de ses mensonges. Il ne voulait pas frustrer sa petite Pam. Mais ça l’énervait de voir qu’elle pouvait lui cacher des choses en les couvrant d’un manteau de mensonge. La tête remplit de pensée divague, il commençait à s’endormir dans les draps propres de son lit. Caleb n’était pas rentré et ne rentrera probablement pas ce soir, il était peut-être partit chez Izzy ou une autre excuse. Encore une excuse. Mais ça l’importait peu, Jules se disait qu’il osait sortir, changer son quotidien pour une sortie, aussi naze soit-elle. Caleb changeait petit à petit. Comme quoi, il suffisait de le secouer un peu pour qu’il prenne les devants. Pourtant, il ne se dit pas que la partie est gagnée d’avance, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, de branche à se prendre dans la tronche. Il pense surtout à leur père. Son père. Celui qui n’a même pas jeté un regard sur sa personne, trop préoccupé par l’image familiale qui venait d’être salit par son retour. Il aurait voulu lui crier après, le frapper, l’étrangler, lui dire que ce n’est pas en effaçant sa tête des photos qu’il n’aura plus qu’un enfant, le gifler comme il l’avait fait tant de fois étant gamin. Il aurait voulu, il aurait voulu l’écraser, lui crier que ce n’est qu’un bon à rien, une ordure, un moins que rien. A la place, il est partit. Un regard en biais, l’envie de se raccrocher à son frère et il était partit. Claquant une nouvelle fois. Une dernière fois la porte derrière lui. Jules avait fait un effort pour remettre les pieds dans ce genre de baraque, c’était finit. Il n’y rentrera plus jamais, c’était au tour de sa mère de faire un pas en avant.

Ses deux yeux s’ouvrir lentement, laissant son sommeil s'évanouir dans un lointain souvenir. « Putain … » un bruit monstre venait de le déranger, quelqu’un frappait, ou grattait à la porte tout en chantant. Il pensa à son chien en premier lieux, mais en se redressant il pu voir son clébard tout aussi alerté que lui par le bruit. « Il était un petiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit navire » Caleb ? Il voulu s’étouffer dans son coussin pour ne plus entendre cette voix étrange, partant dans les aiguës et les graves en un clin d’œil. Il n’y a pas de doute, Caleb était pas dans son état normal. Lentement il quitta ses draps dans un regret monstrueux. Adieu doux sommeil, adieu douce nuit. Il enfila un t-shirt qui traînait dans le coin de la chambre, traînant des pieds jusqu’à sa porte d’entrée et l’ouvrit. « Caleb ? C’est toi qui fout ce bordel ? » il ouvrait péniblement les yeux pour tomber sur un gosse qui se jeta sur lui en moins de deux secondes. « Mais t’es bourré. » il sentait pas l’alcool, son haleine regorgeait d’un très léger soupçon de boisson alcoolisé mais il n’en puait pas à lui en donner des hauts de cœur. Il avait fumé ? Aucune odeur non plus. Rien du tout, Caleb sentait la rose, le même parfum qu’il foutait tous les matins avant de partir à son boulot. Seul le haut de sa chemise était entrouverte, sa cravate à deux doigts de tomber au sol et son costard légèrement froissé. Qu’est-ce qu’il avait fait pour être dans un état pareil ? Jules l’aida à rentrer, visiblement incapable de réfléchir et bouger comme un adulte responsable. Il le laissa seul le temps qu’il ferme la porte et le regarda. Caleb bourré. C’était une première, la première fois qu’il le voyait dans cet état. C’était vraiment … dérangeant. Il vient croiser ses bras contre son torse et le jaugea d’un regard lorsqu’il parlait à son chien. Ou son radiateur. Allez savoir ce qui ce passait dans son crâne à ce moment là. Jules lui passa devant, prenant ses deux mains dans les siennes. « T’as bu combien d’verre pour être dans un état pareil ? » il essayait de le guider correctement pour que ce dernier ne se prenne pas les murs dans la gueule. Mais Caleb lui gueula un truc du style ‘’j’peux me débrouiller tout seul’’ comme quand il avait cinq ans et que Jules essayait de l’aider. Un vrai gosse. « C’est pas un radiateur Caleb, c’est mon chien. » il lui pointa du doigt son clébard qui semblait amusé par la scène, bougeant à droite et à gauche, sautant sur Caleb de temps en temps. Comme si ce sale chien voulait faire tomber son frère. Jules laissa son clébard faire, ça pouvait être amusant après tout. Autant profiter de ce nouveau Caleb qui s’offrait à lui. « T’étais avec Izzy ? T’étais où ? » il pouvait peut-être passer pour une meuf jalouse et chiante à lui poser ce genre de question, mais puisque Caleb semblait bien arraché, il y avait peu de chance pour qu’il se souvienne de quoique ce soit demain matin. Qu’il ne se souvienne de rien ? « J’ai péter une de tes chemises sans faire exprès. ‘Fin pas vraiment, elle est tombé à terre et j’me suis amusé à jouer avec ta chemise et l’chien. J’ai aussi péter ton petit sac que tu prends au boulot. » encore une faute du chien. Et de la sienne. Mais c’était amusant, alors Jules se pardonnait à moitié. Il installa Caleb dans son canapé, assis, il pourra voir le monde tanguer et bouger sous ses pieds sans tomber toute les deux secondes. Jules préféra s’asseoir sur sa table basse pour faire face à cet idiot. Depuis quand il se bourre la gueule tout seul ? C’était son rôle normalement. Pas celui de son petit frangin tout fragile. Et quand il parlait de changement, boire n’était pas dans la liste. Caleb fait ce qu’il veux après tout. Il a trente ans. Trente ans et il se prend sa première cuite. Jules hésitait entre être triste ou exploser de rire. Il opta pour la deuxième option, se mordant la lèvre inférieure pour retenir un rire franc.

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MessageSujet: Re: I was running from my brother #Julio   I was running from my brother  #Julio EmptyJeu 16 Mar - 17:38



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Barnes


Je suis là planté dans le salon de mon frère. Fixant ce truc qui ne fait que bouger. Pourquoi est-ce qu'il a des objets qui bougent ? Il ne peut pas avoir des trucs normaux. Ou alors ça vient de moi ? Je passe du chaud au froid. Et mes yeux partent dans tous les sens. Je sens mon coeur qui bat, mais plus vite que la normal. Et si … s'il se mettait à sortir de mon thorax. Shit ! Ça se peut, enfin je n'en sais rien. Je n'ai pas fait médecine, mais si .. si j'allais mourir, là dans le salon de mon frère. Bon ça va, j'ai fait le ménage y a pas longtemps donc au moins je pourrais avoir une mort « propre ». Sauf si.. si mon corps se met à sauter de partout. Un peu comme la série ou le film que Jules m'a montré y a pas longtemps. Je ne sais pas pourquoi il m'a montré ça. Il sait bien que je ne suis pas un grand adepte de ce genre de film, mais soit disant ça pouvait me faire du bien.. Oui, bon je reconnais qu'il se peut que j'ai fait des cauchemars suite à ce film … mais pour ma défense, il était vraiment trop .. flippant. D'après Jules, je suis juste une grosse flippette. Ce qui est faux, puisque je pense que toute personne censé aurait eu la même réaction que moi ! C'est juste mon frère qui a une case en moins, bon ça je l'ai toujours su ! Puis je suis presque sûr qu'au fond de lui il rêvait de guimauve et autre douceur. Il fait le gros dur, mais c'est un nounours le Juju. Il faut savoir de quel côté le prendre. Moi je ne sais jamais parce que bon… c'est Jules d'un coup il va être bien et le moment d'après il me pique une crise. En soit, je m'y suis fait donc je le vis bien puis ce n'est pas comme ci j'avais franchement le choix. Ce truc bouge toujours c'est perturbant. Pourquoi qu'il ne peut pas rester inactif. Je plisse les yeux. Non l'est toujours là, mais c'est pas possible ça. Depuis quand les radiateurs bougent ? Il a des roulettes ou quoi ? Ou alors c'est un truc de l'espace … ou pas. Jules il aime pas tout ça. J'essaie de l'attraper mais ce truc est rapide. Je suis pas en train d'halluciner j'espère. « viens là petit … petit radiateur ... » c'est comme si je parlais au mur. Rien. Et pourtant tout à l'heure je parlais au mur, ça m'a pas fait le même effet. Comme quoi ça ne peut pas être un mur, ou alors c'est un petit mur et … bah il va où. Reviens petit truc qui bouge. Ma tête continue de tourner et ce n'est franchement pas beau et bon à voir. Bon je ne sais pas, mais beau je suis sûr. Mon état n'est pas plaisant. Pourquoi est-ce que tout tourne autour de moi. Bientôt je vais voir des étoiles. C'est beau une étoile. Dire qu'elles étaient bien avant nous … à présent plus personne ne les respecter. J'aimais bien regarder les étoiles avec Jules, bon il partait toujours dans ses histoires. Parce que Jules c'est un bon conteur. Il a toujours un truc à dire, même si ce n'est pas intéressant, toujours. Petit je buvais ses paroles, enfin pas au sens propre, parce qu'on ne peut pas boire des paroles, mais … Jules c'était quelqu'un et ça l'est toujours. Peut-être pour ça que je me sens bien mieux maintenant qu'il est là… Il est où d'ailleurs. Ça bouge. Bah il est pas là … Ah non pas ça. Pas ce truc de pas où pas là, noooon je m'y refuse. Bon Jules tu es où. Lui aussi est devenu flottant comme le petit truc qui bouge.

Un truc m'attrape. Oh mon dieu ! On vient me kidnapper. Ce n'est pas moi, j'ai rien fait. « Juuules ! » Je l'ai retrouvé. Il est là. Devant moi. Il fait quoi, on va où ? « Je peux l'faire tout seul » Je suis devenu grand à présent, je sais marcher. Enfin je crois, oui bien sûr que je sais marcher. La preuve je suis là ! Comme un grand. C'est moi qui ait fait le chemin tout seul. Sans l'aide de personne. Comme si je roulais en Harley Davidson. Oh tiens c'est une bonne idée ça ! La moto. Les cheveux dans le vent et pouff ! Je pars. Je vole, je fais ce que j'ai envie. « T’as bu combien d’verre pour être dans un état pareil ? » Hein ? Oh tiens le truc qui bouge il est revenu. « Une moto ! » que je lui réponds. « C’est pas un radiateur Caleb, c’est mon chien. » De qui ? De quoi ? Mais je comprends rien à ce qu'il me dit. Oh le truc qui bouge est reparti. Pff ! Il joue avec mes nerfs ce n'est pas très très gentil. Pour la peine je ne lui dirais pas mes secrets. Oui parce que j'en ai des secrets. J'aime bien les dire à Jasper, lui il m'écoute, il est gentil Jasper. Puis il embrasse bien et il un sacré fessier. Sauf que je peux pas le voir .. il est pas bien Jasper et je ne sais pas comment l'aider. Une moto, ça l'aiderait peut-être. Je cherche Jules mais il est encore parti, pourquoi est-ce qu'il part tout le temps. « Tu penses que Jasper il aimerait une moto ? » Jules t'es où ? Tant pis, puisque c'est comme ça, je vais me parler à moi même. « T’étais avec Izzy ? T’étais où ? » T'étais pas lààààà ! Oup's. Je l'ai retrouvé, mais il me fatigue à partir. Faut que je pose mes fesses. J'ai l'impression d'être sur un bateau, mais en même temps … bah je suis bien. « J'étais pas là... » lui dis-je avant de rigoler. « J'étais dans un bar ! » j'essaie de poser mes mains sur mes hanches, comme Jules il fait. Genre je suis sûr de moi. Sauf que je loupe un peu beaucoup mes hanches. J'ai même failli tomber, mais je suis doué. Je me redresse. « Et je crois pas que j'ai pris beaucoup de verre. Non non j'ai dit « barman votre alcool le plus fort ! » et puis le verre est arrivé et euh … Jules ! » Je réfléchis à la fin de ma phase. « Je crois, non je … » je lève mon doigt, cherchant mon frère. Qui m'emmène, pourquoi est-ce qu'il veut m'emmener. Je suis bien là moi. Il me dit des choses mais je comprends pas tout … c'est moelleux ce truc. C'est quoi. En tout cas le petit truc, il a cessé de bouger. « J'me suis fait virer. » Haussant les épaules, je souris à mon frère. Il est en face de moi. Je passe mes mains devant son visage. Oui, oui il est bien là ! Affirmatif.

Je souffle un peu. Regardant la pièce. « j'ai plus de maison ... » mon regard se pose sur un point. Une tâche plus précisément. Je pensais être passé par là. Oh mon dieu ! Je deviens comme maman, mais c'est pas possible … « Jules je deviens comme maman ! » oui parce qu'il faut qu'il sache ! Je peux pas garder ça pour moi ! « J'ai plus de fiancé aussi ! » Oui parce que ça me revient. C'est étrange, les informations me reviennent par ci par là, comme si elles jouaient à cache cache dans mon cerveau. Wierd. « Et puis … bah j'ai plus d'boulot !» Je pose ma main sur mon torse. Oulah ça tangue de trop, faut qu'il arrête de bouger. Pourquoi est-ce qu'il me fait ça … « J'me sens pas trop bien ... » pas bien du tout même … il est où le … j'ai chaud … ça tourne encore et encore. J'aurais pas du monter sur ce bateau.
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MessageSujet: Re: I was running from my brother #Julio   I was running from my brother  #Julio EmptyDim 9 Avr - 0:25


 
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Barnes



Il partait dans tous les sens. Un vrai feu d'artifice explosait dans la cervelle de son frère et Jules donnerait cher, voir même tout ce qu'il peux avoir, pour ne pas passer plus de deux secondes dans la tête du frangin. Il s'agitait dans tous les sens, parlant sans aucun sens, tanguant sur le bateau le plus périlleux de l'univers. Jules pariait combien de minutes Caleb allait tenir avant de passer la soirée, la tête dans les toilettes. Dix ? Quinze ? Quand il l'assit sur le canapé, Jules estima cinq minutes. Et encore. Alors que Caleb continuait à divaguer, il cherchait du regard un réservoir qui pourrait faire office de sac à vomis le temps qu'ils arrivent aux toilettes. Enfin, le temps que Caleb arrive aux toilettes. Son attention se reposa sur la tête de son frangin qui commençait à changer d'un rose cochon, à un vert étrange qui pourrait lui-même lui donner des nausées. Il le regard passer une main devant ses yeux, obligeant à Jules de venir lui frapper sur le haut de sa main pour qu'il cesse d'être un gamin. « T'as pas bientôt finit de faire le con ? Ouais tu t'es fait viré et alors ? » alors que Jules trouvait ça drôle les dix dernières secondes, maintenant, il en pouvait déjà plus. Il trouvait Caleb chiant. Énervant. Relou. Très, très relou. « C'était pas une raison pour … boire un verre d'alcool. » un verre. Un seul verre. Un seul putain de verre et il se retrouve comme ça ? Il ne savait même pas que ce pouvait être possible. Jules avait du rater quelques choses dans son éducation pour qu'il finisse comme ça, la tête dans les cuvettes après un verre d'alcool.

Sortez les violons. Caleb n'avait plus de toit. Peut-être, mais il avait quoi au-dessus de sa tête ? En face de lui ? Il ne se priva pas pour lui en mettre une sur sa joue droite. Et une sur la gauche au passage. De toute façon, s'en rappellera t-il demain matin ? Alors que Caleb était entrain de finir sa liste, Jules se pencha pour venir lacet les chaussures de son frère ensemble. Petite surprise pour demain matin. Cette fois-ci, c'était Caleb la pipelette et Jules le silencieux. Visiblement, c'est vrai que ça fait du bien. Rien dire et parler à soi-même. Allô ? Allô ? Je devrais faire ça plus souvent. Ses deux yeux se redressèrent automatiquement en entendant la dernière phrase de son frangin. « Merde. Pourquoi j'ai lassé ses chaussures maintenant ? » pas le temps de dénouer ses lacets sinon, c'est lui qui servira de toilette. Il chopa Caleb sous les aisselles et le souleva, le serrant contre lui. La porte de la chambre fut passé haut la main en la faisant voler d'un coup de pied. « Je te jure Caleb, je te jure ! Que si tu vomis un seul centimètre sur moi … t'étonne pas de te réveiller demain matin ! C'est même pas des paroles en l'air ! T'es un homme mort Barnes si tu fais ça ! » il se pris les pieds dans un de ses t-shirts. Pourquoi t'as pas rangé, Jules ?! Pourquoi?! un grognement d'énervement éclata ses lèvres alors qu'il poussa la porte final pour la salle de bain. Il lâcha comme un sac Caleb au sol, le tournant vers les toilettes. « T'en fous pas une goutte par terre et ... » et il venait de gagner son pari. Jules s'accroupit, fouillant les poches de son frère alors qu'il crevait, la tête dans les cuvettes et se servit un billet de dix, de son porte-feuille. « Ouais, faut jamais parier avec moi Barnes. » même si Caleb n'avait jamais parié avec lui, Jules se servait. Toute façon, il n'aura plus aucun souvenir. Plus aucun ? Un sourire se plaça sur ses lèvres alors qu'il vient s'asseoir, adosser à la douche, veillant du coin de l’œil sur son petit-frère. « J'peux te parler d'un truc ? » il avait même pas besoin d'attendre la réponse. Soit il ne l'aura jamais, soit elle sortira entre deux pattes bolognaises et faut dire que ça l'enchante pas trop. « Enfaite, c'est par apport à Pam. J'sais pas si j't'en ai déjà parlé d'Pam ou pas. C'est ma meilleure amie d'puis des années. 'Fin, ma meilleure amie de quand j'étais pas là. C'est elle qui voulait que j't'envoie des lettres. C'que j'ai jamais fait mais, c'est pas d'ça que j'veux te parler. Enfaite, Pam elle est venue s'installer ici. T'sais, j'l'aime beaucoup Pam. C'est ma meilleure amie en même temps. Mais j'sais pas. J'ai l'impression elle me ment sans arrêt, pis même si c'est pareil qu'avant, y'a toujours un truc qui fait qu'c'est pas pareil. J'sais pas comment l'expliquer. Mais là, c'soir, j'avais trop du mal à m'endormir parce que j'y pensais d'trop. J'te jure ça me fait bizarre. J'voudrais vraiment être content mais en même temps, j'sais pas, c'est bizarre. Tu d'vrais la rencontrer un jour. J'te jure qu'elle est géniale Pam. J'suis même sur que tu vas l'adorer. T'façon, tu t'es toujours bien entendu avec les meufs, toi. » le long de son discours, il posait de temps en temps sa main sur le dos de Caleb pour le tapoter, et triturait le bout de son t-shirt. Ça lui tournait vraiment dans la tête et, peut-être que le dire à voir haute, ça ferait du bien. Finalement, ça fait pas grand chose. Rien de différent. Il dirait presque qu'il a plus de question. « T'as pas bientôt finit ? » un rire sortit d'entre ses lèvres. C'est qu'il peux avoir de l'humour le gosse. « Pis y'a Charlie aussi. Elle, j'suis sur que j't'en ai jamais parlé d'elle. J'l'aime bien Charlie, même si j'sais que j'peux être trop lourd avec elle. Au début, j'me suis dit que j'voudrais bien l'avoir pour moi une nuit. Puis t'sais, le temps ça change des trucs. Du coup, j'trouve Charlie d'plus en plus adorable. Mais qu'en ami, hein. T'penses que j'devrait lui parler d'Pam ? Parce qu'elle, elle a un mec. Enfin, ils sont pas ensembles. C'est compliqué. Mais du coup, j'me suis dit peut-être qu'elle pourrait me donner des conseils. Même si j'suis pas amoureux d'Pam. C'est qu'ma meilleure amie. » mais? Mais si il l'aimait, Pam ? Ce serait la même chose que de sortir avec sa sœur. Du moins, c'est ce qu'il pense maintenant alors que son frère est entrain de vider ses entrailles pour la première fois de sa vie. Sans compter la fois où il avait passé trois jours près des toilettes à cause d'une huître que Jules l'avait forcé à avaler. « L'bon temps c'était, hein. » c'était, ouais.
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MessageSujet: Re: I was running from my brother #Julio   I was running from my brother  #Julio EmptyMer 26 Avr - 23:39


 
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Barnes


J'entends trop de blablabla autour de moi. Ça tourne de trop. Oh puis je me sens vraiment, mais alors vraiment pas bien. La tête dans la cuvette. Je sais même plus comment je suis arrivé là. Des aliens ? Non ! Ça n'existe pas, c'est Jules qui le dit ! Ah tiens Jules, c'est peut-être lui qui m'a amené ici. Tiens j'ai mangé des spaghettis aujourd'hui. Je vais mourir. Rectification : je suis en train de mourir. Oui, c'est ça. Y a pas d'autres explications. Bientôt je vais voir le ciel, parce qu'il paraît qu'on voit le paradis lorsqu'on meurt. Fin c'est pas moi qui le dit, mais ma mère. Je vois pas de nuages pour l'instant. Du blanc, pas si blanc que ça. Oh puis ça tourne toujours. Ça fait un drôle de bruit dans mon ventre … pourquoi tout s'en va et revient … oh j'me sens pas bien.. oh non …

« Juuuules .. » Il est où. Je sens que je vais rendre mes tripes. J'ai trop mal, partout. La tête, les jambes, les bras et le ventre. « Juuuuules … jules réveille toi … j'suis pas bien ... » J'ouvre grands les yeux et là … c'est le drame ou presque. J'ai à peine le temps d'arriver dans la salle de bain. Je manque de près la cuvette. Le réceptacle : l'évier. J'entends une voix au loin. Un genre de « p'tain fais chier Caleb ! » Je crois que j'ai réveillé mon frère, mais je ne suis pas vraiment sûr. Oh mon dieu. Pourquoi j'ai fait ça ! J'aurais dû rester au chaud sous ma couette ! « P'tin mais tu fais chier sérieux ! T'as d'la chance que les vieux soient pas là ! » Il baille et me contemple ! « T'as foutu quoi encore ... » J'en sais rien. Je passe la tête dans la cuvette cette fois … « Iz … » Rien que ce prénom, j'ai l'impression qu'il comprend tout … J'aurais jamais dû l'accompagner à cette soirée … jamais… jamais … mon dieu c'est quoi tout ça … pourquoi mon corps me fait ça ! « Jules j'vais mourir … - Ouais bah fais le en silence Capiche !  » Et il va où ? Non, mais il peut pas m'abandonner … non pas comme ça … aie ! J'ai trop mal. Pourquoi  Non, mais y avait quoi dans ce verre. Elle m'a dit que c'était du jus de fruit, mais … l'était invarié ou quoi. C'est pas possible. « Tiens. » Il me tend un truc. C'est quoi. « Dégueules encore un bon coup, passes la tête sous l'eau et prends ça !  » J'ai pas l'impression d'avoir le choix … et oh putain …

ma tête continue de tourner et petit à petit je reviens à moi. Fin c'est l'impression que j'ai et la voix est toujours là. Sa voix. J'ai rien compris à ce qu'il m'a dit. Il a parlé, ça c'est sûr. C'était donc ça le bruit de fond. J'ai pas tout suivi ce qu'il m'a sorti. Des prénoms par ci, par là, mais pour être franc … j'étais plus préoccupé par ce qui se passait à l'intérieur de la cuvette qu'autre chose. J'attrape la serviette et m'essuie le visage. « Plus jamais ... » finis-je par dire. Il me regarde et se marre. « Un putain de verre Caleb ! » Oui bon ça va hein ! Il le sait que je ne tiens pas l'alcool. J'ai jamais tenu l'alcool. Ô grand jamais. Il est bien placé pour savoir. Je pose ma tête contre le carrelage, le froid me fait du bien.  J'ai envie de lui demander ce qu'il a dit, mais je le connais il ne répétera pas. « Pourquoi tu lui demandes pas ... » ce genre de chose passe toujours crème .. Ou pas.  Au pire ça ne doit pas être bien important. Et j'ai besoin d'eau. Et j'en reçois. De la part de mon frangin, qui me balance carrément un verre d'eau à la figure. Il tente de me tuer ou bien. « Merci ... » trop d'amabilité ! J'adore mon frère. Je finis ma déboutonner ma chemise. Passer une main dans mes cheveux, humide pour le coup. J'ai soif, froid et mal. Terriblement mal. J'ai l'impression qu'on me tue à petit feu.
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