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 And I know we need a little heart hope ♡ Willy&Sirius

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And I know we need a little heart hope ♡ Willy&Sirius Empty
MessageSujet: And I know we need a little heart hope ♡ Willy&Sirius   And I know we need a little heart hope ♡ Willy&Sirius EmptyMer 8 Fév - 18:05



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They're building towers that are high enough to see the clouds But it don't bother me The elevators working overtime up and down Yet it don't bother me Cause I need something more than everything A higher self deep within Cause I need something more than everything A higher self, a higher self And I know we need a little heart hope I know we've gotta outgrow and feel a little heart hope

L'ennui, certainement un sentiment beaucoup trop ressentis entre ces quatre murs. Il n'y avait pas grand chose à faire hormis écouter des phrases qui donnaient l'impression d'être répétée constamment, comme s'il essayait de trouver de nouvelle chose à dire, mais se perdait dans ses explications. J'aurais très bien pu poser mes bouquins devant mes yeux et m'en servir pour dormir, mais je savais parfaitement que l'imbécile derrière moi en profiterait pour me tirer les cheveux toutes les quatre secondes, évitons. J'avais donc fini par ressembler mes affaires pour quitter le local, ce n'est pas comme si je faisais ça constamment et que ça choquait plus personne que je disparaisse sans raison comme ça, mais si, c'était ça. Je m'incrustai directement dans la première classe que je voyais, entendant les profs souffler à nouveau, hey, c'est encore. Ils avaient surement envie de voir ma tête sur un stick, je suppose que c'est le prix à payer pour être l'incruste du siècle. J'écoutais à moitié ce qui était raconté, j'essayais surtout de comprendre dans quelle classe je venais d'atterrir parce que pour être honnête, j'en avais aucune foutu idée et ce n'était pas vraiment évident pour suivre. Langue étrangère, évidemment, il fallait que je tombe dans une classe qui me donnait envie de dormir debout. J'avais déjà du mal à parler dans un anglais correct parfois, fallait pas vraiment compter sur moi pour en apprendre une autre. Les personnes capables de cette magie noire avec certainement un cerveau très bizarre, je préfère en rester loin, on sait jamais ce qui peut arriver. Quoiqu'il en soit, fallait bien que je reste sur place, j'allais pas passer mon temps à jouer à passe-passe entre les classes, bien que ça pourrait être assez drôle. Je pourrais aussi aller me planquer dans mon casier et prendre que je suis pas présente, ça m'éviterait de devoir écouter des choses qui ne m'intéresse en aucun cas. Dans un soupir, je posais ma tête contre mes livres. J'ai rien contre l'Espagnol, mais vous êtes bien trop compliqué pour mon cerveau. J'attrapais mon portable, regardant ce qui pouvait se passer sur les réseaux sociaux. Des idiots qui se battaient entre eux, pour pas changer. Je comprenais jamais le principe d'insulter quelqu'un pour lui faire accepter ton propos, justement, ça te donnait envie de faire l'opposer juste pour faire les pieds à l'autre. Ou alors c'est juste moi qui suis une emmerdeuse née ? C'est une possibilité ! Sauvée par le gong, Dieu non existent, merci ! J'attrapais mes bouquins et mon sac avant de presque faire un marathon jusqu'à ma voiture. Plus le temps passait, plus je perdais mon courage envers l'université, encore heureux, ce serait la fin dans quelques mois, enfin, ça le sera si j'arrive à prendre cette imbécile de photo pour ce concours qui m'agace de plus en plus chaque jour. J'allais surement me battre avec moi-même quotidiennement pour cette photo qui n'arrivait pas à sortir de ma tête. Je posais ma tête contre l'appuie-tête, attendant de voire la tête de la rousse qui me servait de meilleure amie. Je m'étais jamais rendu compte qu'une voiture pouvait être si confortable, voilà ce que je pouvais faire lorsque mes cours m'ennuient ; venir dormir dans la voiture ! Esther, tu es un génie ! Abby m'avait adorablement proposé d'aller à la patinoire avec elle cette après-midi. Par adorablement, je veux bien dire qu'elle m'avait forcé de l'accompagner sous peine de dire à ma mère que j'étais à deux doigts de rater ma dernière année, non merci, j'apprécierais beaucoup de rester en vie encore un moment. Du coup, je restais plantée là, à attendre une personne encore plus lente qu'un escargot, j'avais jamais cru ça possible, faut croire que l'être humain me surprendra toujours. J'en avais profité pour sortir mon portable et noter de nouvelles idées de photo, on sait jamais, peut-être que l'idée la plus incroyable arrivera au moment où je m'y attendais le moins. En tout cas, c'est ce que je m'efforçais de penser. J'avais travaillé tellement dure ces deux dernières années, fessant de mon mieux pour toujours arriver dans le top cinq et d'un coup, j'avais l'impression de tout foirer et que j'allais juste méchamment me planter cette année. Après, c'était juste un an, je suppose que ce n'était pas vraiment le drame, le problème était que j'avais déjà perdu trois ans à me décider sur ce futur. Je m'étais jamais dit que ce serait si pénible de choisir ce que je ferrais chaque jour de ma vie, peut-être parce que ça avait l'air lointain, seulement, les jours passaient et le moment où je devrais avoir ce diplôme en main était de plus en plus proche. Était-ce le bon choix ? Voulais-je vraiment prendre des photos de poissons toute ma vie ? Était-ce la meilleure solution de partir à Cozumel et de tout laisser derrière moi ? Je sais pas ! Et je déteste ne pas savoir, je pourrais me rendre malade avec tout ça. J'essayerais surement d'en parler indirectement avec Jill, avoir l'avis du monstre qui me servait de sœur, évitons d'en parler à la chef de la tribu Bennet, elle a surement déjà du s'arracher les cheveux en me noyant dans mon incertitude pendant trois ans, j'étais pas sûre qu'elle avait envie de m'entendre dire que soudainement, je savais plus vraiment si c'était ce que je voulais faire. Au moins, je savais comment je perdrais ma mère ; crise cardiaque causée par ma personne. Que veux-tu, fallait s'arrêter après l'enfant parfait et éviter de me donner la vie, t'aurais pu avoir une vie si calme. Ça m'arrivait parfois de me dire que je devrai lui faire croire que je m'étais séparé de Sirius et qu'Abby m'avait demandé en mariage, juste pour la blague. On connaissait toutes les croyances de ma grand-mère et elle aurait certainement peur de me voir finir suspendue au-dessus d'un bassin rempli de crocodiles. Faudrait penser à offrir grand-mère a un cirque, elle a tellement d'histoire ridicule qu'ils seraient prêts à payer une fortune pour l'avoir, j'en mettais ma main à couper. Ma main gauche par contre, parce que j'ai besoin de ma main droite... Pour écrire ! Évidemment pour écrire, quoi d'autre ? Esprit tordu...

Quand la rousse s'était enfin décidé à prendre place, une demi-heure après, la lenteur en personne, je m'étais dirigé vers la patinoire guidée par sa précieuse aide. Même si ça m'arrivait parfois (souvent) de vouloir la jeter par la fenêtre pour ne plus l'entendre chanter, c'était sans aucun doute la personne que je préférais sur cette terre. J'en profitais pour allumer la radio, c'était le moment de chanter et d'improviser des chorégraphies. Avais-je déjà dit être un danger public, si ce n'est pas le cas, et bien voilà, c'est fait ! Je me demandais d'ailleurs comment j'avais fait pour obtenir mon permis, je me disais souvent que l'instructeur avait eu beaucoup trop pitié de ma personne et n'avait pas eu d'autre choix que de me l'offrir sans rien dire. Ça expliquerait pourquoi il est parti directement après, histoire de ne pas regretter d'avoir donné ce papier à un danger public. Je tapais des mains, lui laissant le plaisir de chanter, remettant tout de même mes mains sur le volant lorsque je devais tourner, ça serait difficile autrement. « Passe-moi le paquet de chips. » J'avais simplement pointé la boite à géant, bien qu'elle savait parfaitement où ça se trouvait. Encore un autre truc à savoir sur ma voiture, tu peux trouver tout ce don, tu as besoin à l'exception de chose qui pourrait te sauver la vie si tu en avais besoin ! Le sens de la responsabilité avait oublié de s'incruster en ma personne. Lorsqu'on voit mes activités favorites, on le sait directement de toute manière. C'est de cette façon que tu reconnais les vrais amis. Les faux demanderont à prendre le volant, les vrais te feront confiance même s'ils savent que t'es un véritable danger pour leurs vies et celle des autres. J'avais fini par arriver à l'endroit, attrapant mon sac tout en profitant de l'intention d'Abby pour lui tirer les cheveux, vengeance de ce qu'elle me fait subir au quotidien. C'était le diable en personne, après tout, peut-être qu'il avait raison, les roux pouvaient être des sorcières. Ce serait tellement cool, je veux que ce soit la vérité ! Je l'avais suivie sautant comme une gamine. Après tout, mentalement, j'avais encore quatre ans donc je suis sûre que ça peut encore passer. C'est une fois arrivé que je m'étais rendu qu'en réalité, je n'avais jamais patiné. Ouais, j'aimais l'eau, mais pas quand elle était congelée, ça faisait beaucoup trop mal ! Note à moi-même ; ne la laisse plus jamais t'imposer des activités. « J'ai changé d'avis, je ne veux pas y aller. » Agir comme un enfant devant des adultes, check. Les minutes qui suivaient consistaient à Abby qui me tirait le bras et ma personne qui essayait de s'assoire par terre pour ne pas y aller. Comme toujours, j'ai... perdu... Elle avait réussi à me tirer sur la glace malgré mes plaintes constante et que je m'efforce de lui dire que j'allais tomber malade et que ça serait sa faute. Amie indigne, ma santé ne l'intéresse même pas ! Elle mérite de finir au fond d'un puits. Est-ce une bonne idée d'accompagner une patineuse artistique lorsque tu n'as aucune idée de ce qui se passe ? Nope. Mauvaise idée du siècle. Je me contentais de rester accroché au bord tout en gardant mes yeux fixés sur elle, mais évidemment, c'était pas assez pour madame qui décidait de me traîner en plein milieu de la glace. Est-ce que quelqu'un serait capable de me rappeler pourquoi je passe mon temps avec cette personne ? Parce que honnêtement, j'en ai aucune idée en ce moment même tellement je la déteste de tout mon cœur. Je suppose que c'est son job d'être l'emmerdeuse de service. L'inévitable fini évidemment par arriver et je me retrouvais les fesses par terre en un temps record. Voilà, c'était peut-être ça ma véritable voie ! Et pour pas changer, je me suis mis à râler, j'ai retiré mes patins et je me suis assise sur le côté, regardant la patineuse s'amuser dans son élément. Je pouvais pas compter le nombre de fois que je l'avais amené nager malgré qu'elle déteste cette activité alors le minimum que je puisse faire, c'est de rester pour la regarder. J'avais du mal à comprendre pourquoi elle venait se bloquer en photographie alors qu'elle était juste incroyable et pourrait faire de sa passion un métier. Je connaissais la rousse, je savais que la photo, elle s'en moquait à un point qui ne devrait pas être permis. Elle avait encore parfois du mal à différencier les différentes parties d'un appareil alors pourquoi ? Alors que j'étais dans mes questionnements sur le futur de ma meilleure amie, une idée de génie me vient en tête. Deuxième de la journée, je sais, je deviens de plus en plus intelligente. Je sortis mon portable ; Hey, j'ai besoin de te parler, tu penses pouvoir passer d'ici deux heures ?... - Esther. Envoyé deux fois. Une fois à ma mère et une fois à... Sirius. Tout était présent pour qu'ils arrivent directement, l'air dramatique, le fait que ça avait l'air d'être important. Si ma mère ne voulait pas mettre fin à la guerre Sirius, j'allais le faire seule. Cette histoire commençait vraiment à m'agacer à un point que n'était plus permis. C'était puéril et totalement ridicule. Je comprenais pas pourquoi elle agissait de cette façon, ce n'était pas la chose la plus dramatique que j'avais pu faire, je ne comptais pas mon bonheur comme un act dramatique, apparemment, elle le faisait et ça me désolait. Je ne lui demandais pas de l'accueillir à bras grand ouvert juste... accepter le fait que j'étais heureuse de cette façon et éviter de vouloir changer tout ça parce que j'en avais pas envie, je voulais pas changer la vie, je menais en ce moment, c'était la seule chose de mon futur qui avait l'air d'être claire et sûre.

Une fois cet endroit directement sorti des enfers quitté, j'avais déposé Abby chez elle et j'étais rentré chez elle, me jetant directement dans le canapé pour regarder le plafond et me poser des questions sans réel intérêt, une partie de moi voulait juste s'avoir des choses qui n'avaient aucun intérêt dans ma vie quotidienne, c'était juste drôle. Question de jour, pourquoi est-ce que le lait aux fraises est la meilleure chose au monde ? Encore une fois ; aucune idée de comment agir comme une adulte. Le café était la chose la plus horrible qui m'était jamais arrivée de goûter, si tu veux me faire boire ce truc, ça deviendra du lait au café et pas l'inverse ! Sérieusement, le lait aux fraises est incroyable, il n'y a rien au monde qui lui arrive ne serait-ce qu'à la cheville, parce que oui, un carton de lait à des chevilles, arrête de vouloir jouer les intellos, merci. C'est la meilleure boisson au monde, tu veux mon cœur ? Ne m'achète pas des fleurs, achète-moi du lait aux fraises ! Les fleurs, ça sert à rien hormis faire jolie pendant quelques jours avant que tu sois obligé de les jeter parce qu'elles sont devenu horrible. Le lait aux fraises, c'est le paradis. J'avais tout de même fini par me lever, histoire de faire la vaisselles qui traînait la depuis quelques jours maintenant.Option A, j'avais pas eu le temps de la faire. Option B, j'avais tout simplement pas envie de la faire. Je te laisse choisir l'option qui semble la plus correcte. Faudrait peut-être que je pense également à me changer avant de faire entrer la troisième guerre mondiale dans mon domicile. J'attrapais simplement un t-shirt blanc et un jean troués, ça ferrait l'affaire. J'en profitai également pour détacher mes cheveux qui devaient certainement être épuisés d'avoir été attachés toute la journée. « Raiponce, Raiponce, lance-moi ta chevelure » Je m'embarrasse toute seule, je sais, pas besoin de juger ! Est-ce que je te juge parce que t'aimes te transformer en mouton, je veux dire littéralement, tu te colles de la fourrure et tout, non ? Bah voilà, alors ne m'emmerde pas. J'attrapais mon appareil photo au passage, qui sait, la scène pourrait me donner mon idée de photo. Elle invite sa mère et son copain au même moment, ce qui arrivera ensuite va vous surprendre. Stupide article internet... En attendant l'arrivé des deux, j'en profitais pour faire les cent pas dans tout l'appartement, peut-être que c'était pas une si bonne idée en fait... Je voulais pouvoir vivre ma vie tranquillement sans que tout ne se transforme en drame, mais... Peut-être que de les prendre de cette façon n'était pas la meilleure option ? Trop tard, si je reculais maintenant, ça allait faire encore plus louche. Alors que la sonnette retentit, je me laissais glisser vers la porte d'entrer, chaussettes plus carrelage est égale à beaucoup d'amusement. « Mère ! » Je m'étais simplement décalé pour laisser rentrer. Tu vas tellement regretter d'être partie de la pharmacie pour ça, je peux te le promettre. Je la laissais faire ce qu'elle voulait, après tout, elle connaissait l'appartement comme sa poche et elle aurait quoi même fait ce qu'elle voulait que je lui dise de le faire ou non. « Donc hum... » Bravo Esther, rends le temps encore plus étrange que ça ne l'est déjà. « J'ai décidé que finalement, j'allais me marier avec Abby, voilà. » J'avais prévenue que j'allais faire cette blague stupide, je l'ai fait, juste pour lui donner l'espoir pendant quelques secondes que j'avais décidée que Sirius était effectivement trop vieux pour moi. Lorsque la sonnette se fut entendre une deuxièmement fois, je me tournais vers ma mère, c'était le moment de vérité, celui où je risquais de passer par la fenêtre, mais je prenais le risque. « Ce qui est évidemment faux parce que... » Je coupai ma phrase pour me planter devant la porte avant de l'ouvrir. « Oupps... »


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MessageSujet: Re: And I know we need a little heart hope ♡ Willy&Sirius   And I know we need a little heart hope ♡ Willy&Sirius EmptyDim 12 Fév - 14:57



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« … du coup, je suis allé voir le médecin pour avoir son avis. Mon cousin avait raison ! C’était bien des herpès qui m’empêchait de m’asseoir correctement. Mais je trouve ça scandaleux que l’on doit d’abord visiter un médecin pour ensuite commander à la pharmacie. Du moins, pour des personnes comme moi, je trouve ça scandaleux. Je sais faire la différence entre ma crème pour le soin de mes pieds et celui de mes mains, alors faire la différences entre cette marque ou un autre tube de doit pas être si compliqué ! » elle avait décroché depuis bien longtemps. Il n’y avait plus qu’une petite voix dans le fond qui interférait avec le silence saint de la pièce. « Ça vous fera douze euros, quatre-vingt-dix-neuf. » et elle appuya sur quelques boutons de sa caisse et pu apprécier le nombres de petites pièces jaunes et rouges qui lui tombaient au creux de la main. « Mes petits-enfants ne viennent plus me rendre visite, alors il faut bien que je m’en débarrasse quelques parts ! » et elle continuait encore à parler et parler et parler. Alors Willy elle s’ennuyait, elle s’ennuyait, elle s’ennuyait. Elle balança le sac en papier à la vieille dame et la salua d’un sourire affreusement faux et de sa voix si aiguë qui exprimait sa colère. « Merci, bonne journée et au revoir. » en accentuant chaque fin de ses mots en montant dans les aiguës. C’était pas sa journée. Elle le sentait venir comme elle pouvait sentir que le vieux en déséquilibre sur sa canne allait la faire chier. Ce vieux monsieur, enguirlander dans son manteau rouge pivoine et sa canne noir qui n’allait pas tenir longtemps, la fit rire. Elle voyait Sirius. Sirius. Ce vieux pervers, dégoûtant, con, fou, désagréable, lent, moue et elle passait bon nombres d’adjectifs péjoratifs pour venir à cette conclusion : cette immondice sortait avec sa fille.

Avec une Bennet.

« - Trente quatre euros, s’il vous plait. – Quoi ?! » et il était sourd. Willy roula des yeux, s’empêchant de sauter par-dessus son bureau pour venir étrangler ce vieillard qui allait se retrouver six-pieds sous terres demain. Elle répéta un peu plus fort, avec toujours cette voix aigue qui l’énervait peu à peu. Vivement la pose. Vivement un verre de vin, un plateau télé et son feuilleton préféré. Vivement ce soir. Vivement qu’elle se mette à tuer chaque personnes de cette ville pour ne plus avoir à faire à qui que ce soit. Sirius le premier. Elle ne pouvait s’empêcher de penser à lui, cette chose, ce monstre qui avait trahit sa confiance. Ouais, sa confiance. Parce que Willy, même si elle détestait cet imposteur, elle voyait un truc différent en lui. Certes, elle voulait lui arracher la tête à tout bout de champ, mais il ne paraissait pas nerveux. Toujours calme. Toujours posé. Toujours réfléchit. « Trente quatre euros, c’est pas compliqué merde ! » sa voix aigue venait tout juste d’être remplacé par un crie et une voix rauque. Elle lui pris son portefeuille des mains et se servit directement. On est jamais mieux servit que par soi-même. « Bonne journée. » crève bien ; qu’elle voulu rajouter. Elle ne le fit pas. Déjà que ses collègues et le reste des clients la regardait d’un mauvais œil, elle devait prendre sur elle. Un tout petit peu.

La blonde pris l’air, assise sur la marche qui menait à la sortit de secours. Fallait qu’elle respire, qu’elle se calme, qu’elle pense à autre chose que des mains perverses coulant sur le corps de sa fille. Comment Esther pouvait réussir à apprécier une chose pareille ? Willy ne préféra se poser la question, trop glauque de parler comme ça de sa fille. Sirius était un homme atteint de vieillesse depuis des siècles, difficiles à croire qu’un jour il pu être jeune. Ou attirant. « Ou intelligent. » et elle se mit à rire toute seule, se consolant avec son café pendant au creux de ses mains. « Willy, tu viens de recevoir un message. » elle remercia sa collègue qui lui tendait cette épreuve de technologie. Elle avait encore du mal avec ces engins, malgré les conseils de ses deux filles. Un message d’Esther. Par pitié, faite qu’elle vient de se faire ou de larguer Sirius ; et vue le message, elle pensait à un miracle. Mais un miracle trop beau pour être vrai ? Elle ne pouvait pas attendre ce soir, demain, dans trois jours. Elle devait vérifier maintenant qu’elle n’était pas entrain d’halluciner ou de rêver.

Willy s’était excusez auprès de ses collègues, leurs demandant une demi-journée de congé. On ne lui refusa rien, elle n’avait jamais pris de congé depuis des années et que ce soit une urgence touchant sa fille, personne ne pouvait dire non. Le verre de vin attendra. Sa couette attendra. Et son feuilleton, il attendra ? Elle s’obligea à passer chez elle pour enregistrer son feuilleton et piqua une bouteille de vin au passage. Si la bonne nouvelle du vieillard à la porte était de mise, fallait bien avoir de quoi fêter ça. « Mère ! » elle ne releva pas, c’était du Esther tout craché. Encore une gamine qui se croyait dans un dessin animé, entouré de prince, princesse, animaux chantant et parlant. Avait-elle échoué quant à son éducation ? Willy jeta son sac dans l’entrée, sortant sa bouteille de vin pour la poser sur le plan de travail de la mini-cuisine, retirant au passage ses talons. Willy préférait garder sa blouse de pharmacienne, elle pouvait s’en servir comme excuse si Esther lui sortait une connerie et qu’elle devait se shooter à la morphine pour ne pas faire souffrir son petit cœur. Esther pouvait être cruelle parfois, avec sa pauvre et adorable mère. Mais bon, elle dira que c’est les ‘’jeunes de nos jours’’. « Alors ? Qu’est-ce qu’il ce passe ? C’est quoi l’urgence ? » faite que ce soit Sirius, faite que ce soit Sirus ; elle était à deux doigts de faire péter sa bouteille de vin. « Donc hum … » Willy haussa un sourcil. Allez ma fille, crache le morceau et je te promet de ne pas sauter au plafond. « J'ai décidé que finalement, j'allais me marier avec Abby, voilà. » Abby. Mariage. Abby. C’était qui déjà ? Willy réfléchis pendant un millième de seconde. Un des fils de Sirius ? Non. Sa meilleure amie. Elle voulait faire péter sa bouteille de vin dans la gueule du vieillard pour lui faire comprendre qu’elle avait gagné, avant de la faire péter dans la tronche de sa fille. Elle avait définitivement loupé quelques choses dans son éducation. « Et bien … » ouais, trébucher sur les mots, c’était du Bennet tout craché. « Félicitation ? » elle savait pas comment le prendre, bien, mal ? Elle savait vraiment pas comment le prendre et la sonnette sonna pendant un instant comme le fruit de la liberté à ses yeux. Elle avait le temps de se bourrer la gueule discrètement et pleurer dans son coin. « Ce qui est évidemment faux parce que... » parce que je vais bientôt faire un infarctus ? Willy haussa les sourcils. Les fronça. Les haussa à nouveau. Elle allait pleurer. « Oupps... » par qui elle commençait ? Qui se recevra sa bouteille dans la tête en premier ? Esther ? Sirius ? « Putain de bordel de merde. » elle s’en foutait si elle était entrain de blasphémer la parole de dieu. Mais là, même Jésus aurait certainement sortit toute les insultes qu’il auraient pu avoir. « Esther. » son ton était beaucoup moins calmes, moins gentils, moins agréables que d’ordinaire. Pourquoi ? Parce qu’elle avait des envies de meurtres. Elle claqua des doigts en montrant la salle de bain. Une discussion familiale s’impose. Willy entra en première dans la salle de bain, refermant juste après Esther la porte. « Mais ça va pas la tête ?! » elle lui secoua les épaules pendant un instant avant de la relâcher et lever les yeux au ciel. « Qu’est-ce que j’ai fait de mal. » elle vient cogner sa tête contre la parois de la douche. Elle attendait son infarctus avec plaisir. « Pourquoi lui ? Pourquoi cette chose ? Pourquoi tu nous as invités ? Tu sais très bien que je ne peux pas blairer ce … cette … lui ! » elle ne laissa pas la chance à Esther d’en placer une. C’était un moment bien trop stressant, énervant que de pouvoir écouter sa fille. Willy se retourna, planta les yeux dans sa fille. « Plus jamais ça jeune fille ou tu verras les crocodiles de trop près. » elle la menaça d’un doigt pointé en sa direction. Le pire ? C’est qu’elle pensait. Elle y pensait dur comme fer que si elle continuait sur ce chemin là, elle allait se faire bouffer par des crocodiles comme l’aurait si bien dit sa grand-mère. Willy s’échappa lentement de la salle de bain, comme si elle avait quelques choses à prouver comme sa supériorité. « Sirius. » qu’elle cracha entre ses dents. Pas la peine de lui balancer un regard. Elle se serait jeté sur lui. Elle s’en savait capable. Willy retrouva sa bouteille de vin, tapant du bout des doigts le bouchon en liège. « Tu nous expliques ? » demanda t-elle, posant un regard intransigeant sur sa fille. Si elle habitait encore chez elle, elle l’aurait certainement punit de sortie. Et l’aurait enfermé dans sa cave et nourrit de pain et d’eau salé. Sauf qu’elle n’habitait plus chez elle. Qu’elle n’avait pas de cave. Qu’elle était sa mère. Putain de bordel de merde et vive dieu.

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MessageSujet: Re: And I know we need a little heart hope ♡ Willy&Sirius   And I know we need a little heart hope ♡ Willy&Sirius EmptyMer 22 Fév - 0:42



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They're building towers that are high enough to see the clouds But it don't bother me The elevators working overtime up and down Yet it don't bother me Cause I need something more than everything A higher self deep within Cause I need something more than everything A higher self, a higher self And I know we need a little heart hope I know we've gotta outgrow and feel a little heart hope

Moi je n'étais rien. Et voilà qu'aujourd'hui. Je suis le gardien. Du sommeil de ses nuits. Je l'aime à mourir. Vous pouvez détruire. Tout ce qu'il vous plaira. Elle n'a qu'à ouvrir. L'espace de ses bras. Pour tout reconstruire. La mélodie s'installe doucement dans la pièce. Ton regard se pose sur cette cheminée, sur cette photo en particulier. Tes pensées vagabondent entre les paroles et les souvenirs. Aujourd'hui n'est pas n'importe quel jour. C'est un jour spéciale. C'était votre journée. La première fois que tu as croisé son regard. Elle serait là, elle dirait que tu n'es qu'un vieux sentimentale et elle n'aurait pas tort. Sauf que cette partie de toi, elle l'adorait, parce que c'était toi qui se souvenait des dates importantes. Et cette date, tu ne pourrais pas l'oublier, il faudrait qu'on te la supprime à même ton subconscient. Elle est bien trop ancrée dans ta mémoire. Le jour où tu as croisé son doux regard, où le son de son rire a transpercé tes tympans. Ta Lily, ta douce Lily, celle qui t'a fait chavirer le cœur. Trois ans qu'elle vous a quitté. Trois ans que son absence te manque chaque jour un peu plus. Te raclant la gorge, portant le verre à tes lèvres. Un vieux cliché qu'elle dirait en te voyant ainsi. Tu es posé dans ta pièce, entouré de tes lèvres, de ton univers. Ce vinyle qui tourne presque en boucle. Vous l'aviez acheté lors de vacances près de la capitale française. Tu te souviens de son expression lorsqu'elle a déchiffré les paroles. Elle voulait à tout prix comprendre le français, le parler, l'écrire, c'était sa folie du moment. Toi tu supportais, comme toujours, la laissant flâner dans son envie du moment. Et puis elle est tombée sur cette chanson, ce chanteur. Elle aurait pu tomber sur tellement d'autres, mais c'est celle-là qui a réussi à la conquérir. Plus tu y repenses, plus tu comprends pourquoi elle l'aimait tellement. Tu peux revoir son regard, chacun de ses traits lorsqu'elle t'a expliqué le sens de cette chanson. Tu t'es vu dans chacun de ces mots. Parce que l'amour qui est décrit dans cette chanson, c'est l'amour que tu lui portais. Et qu'elle te portait. Le verre finit par se vider, un soufflement te fait sortir de la chanson. Ainsi que le son du vinyle qui se frotte dans le vide. Tu reviens doucement à la réalité. N'ayant pas le choix que d'abandonner tes doux rêves, tu les laisses flâner au dessus de toi, comme elle. Elle te surveille, te protège d'en haut. Tu le sais. Tu le sens. Parce qu'elle a beau ne plus être de ce monde, tu peux la sentir dans chaque pièce de cette maison, dans chaque décision que tu prends au quotidien. Lily a toujours été ta force, ta boussole, ton far. Tu lui revenais toujours et ça elle le savait. Alors oui, tu as fait ton deuil, tu avances, parce qu'elle voudrait pas que tu t'apitoies sur ton sort. Non, elle voudrait que tu vives. Tu te rappelles chacun de ses mots dans cette vidéo. Parce qu'elle attend de toi, que tu lui racontes de nouvelles histoires lorsque tu la reverras. Tu le sais que tu la retrouveras. Votre histoire se terminera ensemble. C'est ce qu'elle t'a promis et que tu ressens. Bien sûr que tu as encore des choses à faire, à ressentir, mais au bout du tunnel. C'est ton amour qui t'attend. Tu n'imagines pas une autre fin. Un coup dans ton pieds te ramène : il est l'heure. Relevant les yeux sur cette boule de poil blotti contre tes pieds. Et après on s'étonne que tu deviennes gâteux, il suffit de voir Pamplemousse pour comprendre. « Allez il est l'heure. » petite tape sur le ventre. Tu le vois se racler la gorge, se lever en douceur. Suivant son exemple, tu t'extirpes de ton fauteuil, bien trop confortable à ton goût. Seulement c'est l'heure de la balade. Tu prends soin de referme ton tourne disque. Tu sais que tu es vieux jeux, tu possèdes un lecteur cd, mais il y a des mélodies que tu préfères écouter là-dessus. Le son, le rendu est plus abordable pour tes oreilles. Et puis la nouvelle technologie et toi ça fait deux. Tu continues de flâner sur ses paroles, te laissant porter par cette délicieuse mélodie. Ô ça oui tu l'aimais à mourir ta Lily …

Une main dans une poche, l'autre tenant ton téléphone. Tu analyses le message d'Harry. Il vous a trouvé un nouveau point pour faire votre conférence. Parfois tu te demandes ce que tu ferais sans lui et ses idées. Pas grand-chose, tu es capable de les faire par toi même, mais son regard est bénéfique à tes pensées. Tu le reconnais, il apporte de la fraîcheur, au vieux grisous que tu es. Des idées, tu en as et tu en auras toujours, surtout quand ça concerne ta planète, mais Harry apporte un autre regard. D'abord il s'y connaît en nouvelle technologie, ce qui permet de toucher plus de gens, il les captive par ses mots sur les réseaux sociaux. La dernière fois, il a tenté de t'expliquer qu'il était suivi par des gens… tu as hoché la tête. Au final, tu n'as pas compris ce qu'il voulait sous-entendre, il est suivi par gens … tu espères qu'il parle pas dans la vraie vie. Enfin, tu le laisses gérer cette partie, toi tu es un homme d'action. Certains ne le croient pas et pourtant c'est vrai. Tes idées te viennent lorsque tu es sur place. Et apparemment tu as transmis ça à tes fils, même si  Albus est un peu plus cérébrale que Ron. Ce n'est pas négatif, car lorsque Ron met ses neurones en route, il est époustouflant. Tu aimes les regarder cogiter et trouver une idée. Ils t'aident souvent. Albie a même fait le site internet de ta fondation. S'alliant aux idées de Ron, oui parce que Ron donne toujours son avis, qu'on l'y autorise ou pas. Cette pensée fait naître un sourire sur ton visage. Le vent claque contre tes joues, mais ça ne refroidit pas pour autant. Tu as connu des températures bien plus froide, plus glaciale. Ce temps t’apparaît comme une friandise par rapport à ce que tu as connu. Le cercle arctique ça ne rigole pas à côté des températures d'ici. Et puis lorsqu'on vit sur un bateau, la vie est différente. Toute façon tu as le sang marin, ainsi que le pieds. Alors ce n'est pas ce froid anglais, qui va t'effrayer, il t'en faut plus. Tendant ton billet pour récupérer le bouquet, tu continues d'avancer tranquillement. Ton téléphone vibre, mais cette fois ce n'est pas Harry, mais Esther. La jolie et pétillante Esther, celle qui partage ta vie… ton estomac se noue à l'idée de songer ainsi. L'impression constante de tromper Lily, pourtant tu sais que ce n'est pas le cas. Sauf que c'est encore trop récent à ton goût. Le temps n'agit plus comme avant sur toi. Tu ne peux pas changer tes habitudes aussi facilement. Durant trente ans, tu as été avec la même personne. Tu n'as aimé et regardé qu'elle.. alors le changement se fait en douceur. Elle le comprend et l'accepte. Elle a ce petit truc qui te plaît, cette maturité lorsque vous parlez. Et puis c'est différent. Tes pas finissent par se stopper devant cette pierre. Pamplemousse s’assoit à côté, reniflant au passage un bout de pelouse. « Ma douce Lily... » tu t'abaisses un instant, ton manteau touche le sol, mais tu t'en fiches. Tu ressens le besoin d'être à sa hauteur. Déposant le bouquet « sur elle », imaginant son reflet. C'est votre petit moment. Ce petit moment où tu lui racontes les derniers événements. Tes paroles sortent de ta bouche facilement, pas besoin de filtre. Souriant aux anecdotes sur les garçons. Le museau de Pamplemousse posé sur cette pierre, il vous écoute sans broncher, tes paroles semblent le bercer. Il a l'habitude de ce petit rituel. Le temps file à une vitesse, tu ne rends pas compte que les minutes ont coulé. Lorsque tu finis par te relever, déposant un baiser du doigt sur le haut de la pierre. Comme si tu déposais un baiser sur son front. Tu te sens mieux. Le sentiment que ça vous a rapproché, parce que tu en avais besoin. Tu avais besoin de lui parler, autrement qu'à la maison. Et puis tu n'as pas envie que les garçons te prennent pour un fou. Si ce n'est pas déjà le cas. Alors tu viens ici, te recueillir en paix, parce que c'est normal. Et que tu n'es pas le seul à faire ça.

Regardant l'heure. Il faut que tu te dépêches, tu es invité à manger chez Esther. Tu as proposé de ramener quelque chose, elle a dit non. Ton insistance n'a pas suffit, mais malgré tout, tu as décidé d'amener le dessert. Laissant un mot pour les garçons, ainsi qu'un plat, car avec eux tu ne sais jamais. Sur les trois, tu sais qu'un sait se nourrir, mais les deux autres ce n'est pas sûr. Quoique ? Tu as tendance à les protéger, mais tu aimes ça. Aussi bien ils ne rentreront pas et tu mangeras ça demain midi. Si tout va bien, tu seras dans les temps. Elle n'a pas précisé la raison de ce repas, hormis le terme surprise qui est revenu plusieurs fois. Étrangement un mauvais pré-sentiment t'envahis. Tu ne serais pas l'expliquer, mais tu as une mauvais intuition. La dernière fois, tu t'es retrouvé bloquer dans un ascenseur… et ce moment tu n'as pas envie qu'il se reproduise. Il faut dire que ce n'est pas le meilleur endroit pour rencontrer sa « belle-mère » ou le terme ne te plaît pas pour autant. Pourtant c'est le cas. Ce jour-là, tu ne le savais pas, mais tu as rencontré la mère d'Esther. La surprise ne fut clairement pas bonne, mais ça Esther ne pouvait pas le présager. Tu doutes qu'elle ait fait exprès de vous enfermer là-dedans. Ce n'est pas son genre, enfin tu le crois, tu apprends encore à la connaître.. Toujours est-il qu'à présent, tu oublies l'ascenseur, quittes à prendre l'escalier, tu ne veux pas que cette situation se reproduise. Oui car à présent, tu es le troisième ennemi de la Bennet Senior. Non parce qu'aux dernières nouvelles, Esther ne te détestait pas comme sa mère te déteste. Ou alors elle cache bien son jeu. Ton petit paquet en main, tu appuies sur la sonnette. Un peu le tract, tu ne sais pas ce qui t'attend derrière cette porte. Tout comme rien et c'est ça qui t'effraie un peu. On ne dirait pas à te voir ainsi que tu as été commandant, que tu as géré des situations de crise politique et de guerre. Ton palpitant qui s'accélère juste à cause d'une porte qui s'ouvre… « Oupps... » La voix d'Esther raisonne dans ta tête. Tu n'as pas le temps de comprendre ce qui se passe. Un visage t'apparaît. Et pas le plus radieux et gracieux des visages. Tu te racles la gorge. C'est une blague. T'as envie de te pincer pour vérifier que ce n'est pas réel. Ça ne peut pas être réel. Et pourtant la voix de cette « cinglé » te ramène à la réalité. Tout ceci est bien réel. Esther t'invite à rentrer, ta bouche reste toujours fermée. Tu ne sais pas ce que tu dois dire ou faire. Cette surprise, clairement tu ne t'y attendais pas… au final tu avais raison sur cette mauvaise intuition. Ton regard les suit, elles se dirigent vers la salle de bain. Tu peux voir et entendre Esther râler. La soirée s'annonce… bonne. Tu déposes le dessert sur le plan de travail. Remarquant la bouteille de vin, qui n'a pas encore été débouché. Et bien Willy a décidé d'être raisonnable ? Pas possible. Tu mettrais ça sur le fait qu'elle a été prise de cours et qu'elle n'a pas eu le temps de finir d'ouvrir la bouteille. Tu peux voir des marques de griffures sur le papier qui entoure le bouchon. Elle était en train et puis t'es arrivé. Étrangement ça te fait sourire, l'avoir stoppé dans son élan, dans son enthousiasme, ça te plaît. Ce qui est mal, mais c'est sa faute. Elle fait sortir en toi, une part d'ombre, pas la meilleure. Tu souffles un instant, passant tes mains dans tes poches. Tu hésites à enlever ton manteau. Es-tu le bienvenu ? Clairement non, mais il doit y avoir une explication à tout ça. La senior finit par sortir de la salle de bain, suivit d'Esther. « Sirius. » L'impression d'entendre un serpent à la façon qu'elle a de prononcé ton prénom. Tu lèves un sourcil. « Willy. »  même intonation. Est-ce que tu es heureux d'être là ? Non. Mettant de la distance entre la cinglé et toi. T'as pas envie qu'elle te tue à coup de … bouteille. Elle est revenue auprès de ce qu'elle connaît le mieux : l'alcool. Ce qui ne t'étonne pas. C'est sa place après tout. Tu restes dans l'entrée. Loin de ce spécimen. Pas encore prêt à déclarer la guerre. « Tu nous expliques ? » Hochant la tête, là pour le coup : tu es d'accord. Sauf que tu aurais l'impression d'avaler de la javel si tu le disais à voix haute. Tu préfères regarder Esther. Ton regard indique que tu ne comprends pas où elle veut en venir. « C'est ça ta surprise ? » arquant un sourcil. Tu espères que non, mais dans le fond tu sais que c'est ça. Tu souffles légèrement. Ne sachant pas comment tu dois réagir, agacé ? Peut-être bien. Tu es juste déjà lasse de devoir supporter cette voix et cette présence. Et là tu parles bien sûr de la senior, car c'est un plaisir d'écouter ou regarder Esther.

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