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 Silence, je réfléchis ! (Charlie)

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Matthias Nikelsen
Matthias Nikelsen
☞ ÂGE : 38 ans
☞ STATUT : Reloading.
☞ PROFESSION : Policier
☞ HABITATION : Dewsbury Moor

☞ BAFOUILLES : 3233 ☞ PSEUDO : Squirowl.
☞ AVATAR : Pedro Pascal
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MessageSujet: Silence, je réfléchis ! (Charlie)   Silence, je réfléchis ! (Charlie) EmptyJeu 27 Oct - 21:01



"Silence, je réfléchis"

“L’aide la plus efficace d’un inspecteur de police, c’est le hasard.” - Tristan Bernard



Sur les nerfs. J’arpentais de long en large mon bureau, ou plutôt le faible espace qui me restait entre la porte et mon bureau. Ce n’est pas parce que je suis lieutenant que j’ai le droit à des avantages. On était tous logé à la même enseigne. Et de toute manière le peu de confort que l’on avait, on n’en profitait pas rarement. Il n’y a qu’à regarder mon bureau, il croule sous les dossiers en cours ou que je dois encore rédiger le rapport. Je pourrais le faire là, mais j’étais pris dans mes réflexions. Depuis un mois, l’équipe était sur les dents à cause d’une enquête où l’on n’avait rien. Ou des broutilles, mais rien qui nous permettait de faire une avancée significative. Plusieurs vols avaient eu lieu dans la ville et dans les alentours, et certaines victimes s’étaient retrouvées à l’hôpital. Mais on n’avait rien pour identifier les coupables, et ça rendait tout le monde extrêmement nerveux.

La preuve, je m’étais accroché avec Jud’, ce qui ne nous arrivait pour ainsi dire jamais. Mais cette affaire nous mettait vraiment la pression. Et on avait envie de la résoudre avant qu’il n’y ait un drame irréversible. Je devais absolument avancer dans cette enquête, il n’y a pas d’autres solutions. Mais j’ai beau tourner encore et encore le scénario dans ma tête je n’avance pas, pas un élément n’est tangible, j’ai l’impression de tourner en rond et de toujours revenir au point de départ. J’étais tellement plongé dans mes pensées que je n’ai même pas entendus le grabuge à l’accueil avant d’entendre frapper à la porte de mon bureau.

Je sursaute lorsque j’entends les coups sur ma porte. J’avais pourtant demandé à ne pas être déranger. J’arrête de maltraiter le sol, me tournant vers la porte qui s’ouvre. Je n’empêche pas un soupire exaspéré de passer la barrière de mes lèvres. Je connais bien cette brune qui se tient devant moi, presque tout sourire. J’avais presque envie de grogner. Ce n’était vraiment pas le jour pour qu’elle vienne mettre son nez dans nos affaires, à l’affût du moindre potin. « Qu’est-ce tu fous là ? » Ma mauvaise humeur devait se ressentir à des kilomètres. Mais je ne pouvais pas la repousser ni même t’envoyer bouler alors que j’en avais sacrément envie. Je croise les bras sur la poitrine. « C’est pas la peine de me poser des questions sur l’affaire en cours, il est hors de question que je te file quoique ce soit. » Je pataugeais assez dans la mouise pour en plus que tu remues tout ça avec tees questions à la noix.

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MessageSujet: Re: Silence, je réfléchis ! (Charlie)   Silence, je réfléchis ! (Charlie) EmptyVen 28 Oct - 23:46



"Silence, je réfléchis"

“L’aide la plus efficace d’un inspecteur de police, c’est le hasard.” - Tristan Bernard



« MORIARTY ! » Je relève les yeux de mon livre, bien trop absorbant, je dois le reconnaître. Pour ma défense, Agatha a ressorti un Hercule Poirot et je me laisse bercer par ses mots. Et puis y a pas grand-chose à faire aujourd'hui. Enlevant mes pieds du bureau, je cherche du regard mon supérieur. Les locaux ne sont pas grands, on ne peut pas s'y perdre, tout l'inverse de ce que j'avais … Charlie il ne faut pas que tu penses ainsi, la nostalgie suédoise … Non, ce n'est pas bon. C'est bien ici, c'est charmant, tout le monde se connaît, petit locaux et puis c'est une chance qui s'offre à moi. Il aurait très bien pu me dire non, mais j'ai su être persuasive, merci le frangin pour l'info. Je dois bien avouer que sans ça, je ne suis pas sûre que j'aurais eu la place. « J'ai b'soin de toi ! » Je plante mon regard dans le sien. Sa petite moustache se relève, il aurait fait un très bon Hercule Poirot, si on lui rajoute quelques kilos en plus. Quoique je ne suis pas sûre que ça lui aille, fin bon je ne suis pas sa femme. Ce n'est pas de mon ressort. « Pour ? » avec mon plus aimable sourire. « Il me faut des infos sur cette affaire. » Il me balance un dossier et se tire, en gros : démerdes toi et rends moi ça avant la nuit ! Je feuille un peu ce dossier, on peut pas dire que ça m’éclaire, mais un nom fait naître un sourire sur mon visage. Que dis-je un grand sourire ! Finalement cette journée commence à s'éclaircir. C'est à contre cœur que j'abandonne mon policier, attrapant ma veste, mon sac et mon chapeau. Direction le commissariat. Un ami m'attend, enfin ami, on peut dire une source. Je doute qu'il m'appelle ami et puis on ne se connaît pas assez pour s'appeler ainsi. J'aime juste l'embêter, ce n'est pas ma faute si à chaque dossier qui se présente à moi, c'est lui qui est en charge de l'affaire. Juste une coïncidence, rien de plus. Ce n'est pas moi qui décide, bon les premiers écrits, je plaide coupable, là pour le coup c'est mon bosse qui a décidé pour moi. Anyway, je suis en route pour une nouvelle aventure, si on peut appeler ça une aventure. Enfin, je vais me détendre les jambes et bosser, ça ne peut pas me faire de mal. On ne peut pas dire que je sois débordée depuis mon arrivée en ces lieux. Les affaires ne courent pas les rues, j'écris plus sur des faits divers qu'autre chose, la dernière fois j'ai dû parler de la course de kiwi qui a eu lieu dans le jardin de la mère Josette. Elle est vraiment… étrange, mais charmante comme vieille dame. Je ne suis pas une adapte des personnes âgées, je n'ai rien contre eux, on finit tous par vieillir, mais je suis mal à l'aise. Fin bref, tout ça pour dire que celle-ci est spéciale, déjà qui organise une course de kiwi ? Personne, à l'exception d'elle et le pire c'est que des gens sont venus assister à ça. Je ne sais pas ce qui est le plus désobligeant. Peut-être moi qui doit écrire sur ça ?! Allez savoir.

Tel un félin, j'entre dans les locaux, c'est calme. J'arrive à me faufiler dans les couloirs, logiquement je n'ai pas le droit de rentrer. Logiquement, mais je suis une féline qui rentre partout, surtout là où l'information se trouve. Son bureau se trouve à quelques pas d'ici, j'y suis presque. Un jour, je leur expliquerais que niveau sécurité … ce n'est pas ça. Enfin le mec de l'entrée était bien trop concentré sur son donuts, quel cliché, et son magazine pour remarquer ma présence. Au pire, un peu de charme et l'affaire est dans le sac. Je ne dis pas que je suis un canon, j'ai juste appris à savoir ce que les hommes veulent et puis ça peut toujours servir. La preuve. Je frappe à sa porte, histoire de le réveiller, on sait jamais avec cet ours. S'il est de mauvaise humeur, je vais subir ses plaintes et ses grognements. Je n'attends pas qu'il me dise d'entrée pour rentrer, j'avoue que pour le coup, je fais un peu comme chez moi. J'affiche mon plus beaux sourires et on ne peut pas dire qu'il soit heureux de me voir. Je suis même sûre qu'il se retient de me grogner dessus. On est en progrès. Un jour il m’accueillera avec un sourire, un jour je l'aurais ! Pour l'heure, je referme la porte comme si de rien n'était. « Qu’est-ce tu fous là ? » L'air aimable, qu'est-ce que je disais : un ours ! Je ne prête pas attention à sa remarque et m'installe en face de lui. Oui, comme à la maison, sauf que là je suis chez lui. On s'en fout, ça en revient au même. « C’est pas la peine de me poser des questions sur l’affaire en cours, il est hors de question que je te file quoique ce soit. » Je dépose mon sac sur le fauteuil à côté de moi. Déposant au passage sur son bureau un précieux café, et ouais je ne suis pas folle ! Je ne viens jamais les mains vides, là j'ai ramené un bon café, ainsi qu'une bonne viennoiserie. « Quelle affaire ? Je ne vois pas de quoi vous parlez, j'étais dans le coin et je me suis dit que j'allais passer vous saluez ! » Je continue mon installation. Déposant mes pieds sur son bureau, oui j'avoue que là je le cherche un peu, mais bon il est gentil dans le fond, tout comme moi. « Alors quoi d'beau Capt'ain ! Vous racontez quoi depuis la dernière fois ! Vous avez vu j'ai retenu, pas de croissant, pas de sucre. » Je bois une gorgée du mien tout en lui affichant mon plus beaux sourires. « Vous avez l'air ronchon, moi qui pensais que vous seriez content de ma visite ! Vous m'en voyez fort déçue ... » je prends limite une petite moue toute triste. Je vais pas trop en faire, mais j'aime bien le faire rager, et puis il s'énerve jamais vraiment. La preuve, il aurait pu m'envoyer boulet depuis le début, ce qu'il n'a pas fait. Un vrai nounours dans le fond !

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MessageSujet: Re: Silence, je réfléchis ! (Charlie)   Silence, je réfléchis ! (Charlie) EmptyMer 2 Nov - 21:27



"Silence, je réfléchis"

“L’aide la plus efficace d’un inspecteur de police, c’est le hasard.” - Tristan Bernard



Alors que je déambulais, et abîmer le sol de mes va et viens, je voyais la pile de dossier qui trônais magistralement sur mon bureau et qui n’attendaient que moi. Mais je n’avais pas la tête à me plonger dans les rapports et la clôture des dossiers ou relire les témoignages de certaines enquêtes en cours. Mais l’enquête dans laquelle j’étais plongé corps et âme me prenait toute mon énergie. Surtout que la pression venue d’en haut ne cesser de croître. Ils voulaient des réponses, et commencer à nous mettre la pression en nous demandant des comptes. Malheureusement on faisait un peu chou blanc. Peut-être que si on demandait de l’aide extérieure on avancerait plus vite, mais on avait l’ordre formel de ne pas mêler la presse à tout ça. Ce que je trouvais ça dommageable, parce que parfois, ça nous servait bien. Mais je dois bien avouer qu’il est compliqué de trouver un journaliste qui ne cherche pas le scoop ou qui n’embellisse la réalité pour se faire un peu plus d’argent. Et c’est ce que je détestais dans ce milieu du journalisme. Pourtant on devait faire avec. Mais, généralement c’est vraiment en derniers recours que j’accepte de donner la moindre information. Et pour ça je n’avais confiance qu’en une seule personne. Même si je ne lui dirais jamais, il ne faut pas déconner non plus. Je ne suis pas idiot au point de lui donner mon aval sur un plateau. Et puis certains n’apprécieraient pas de savoir que j’apprécie une journaliste, alors il vaut mieux pas que ça e sache. Car je veux garder mon boulot, et franchement il vaut mieux pour toi que je le garde, car je lui le seul qui accepte à peu près de coopérer, même de mauvaise grâce, en façade seulement. Parfois je dois bien admettre que tu as été d’une aide précieuse en publiant certains articles. Et tu n’avais pas trop déformé mes propos quand je te l’avais demandé. C’était un très bon point pour toi. Bien sûr je serais toujours un peu méfiant, mais quand je devrais me tourner vers un journaliste, ce sera vers toi et personne d’autre. Mais pour le moment, j’avais ordre du contraire, et bon en ce moment j’avais plutôt intérêt à raser les murs. Je n’étais pas forcément très bien vu de mes supérieurs, actuellement. Mes prises d’initiatives été parfois mal perçues, surtout quand c’était pour aider quelques petits délinquants qui n’avaient strictement rien de dangereux, mais eux mettent tout le monde dans le même sac. Et comme ils disent, heureusement qu’il y a James pour contrebalancer mon imprudence. Ça me faisait sourire plus qu’autre chose. Je ne changerais pas, et puis je ne vois pas pourquoi on devrait appliquer la même justice pour tout le monde. Mais je dois bien avouer que j’ai parfois une idée particulière de mon métier. Je verse quelque peu dans le social. Mais bon, on ne travaille pas avec des produits mais avec de l’humain, et donc toute situation est particulière.

Tellement plongé dans mes pensées, je sursaute comme un diable alors que tu pénètres dans mon bureau, je ne sais même pas si tu as frappé ou non. Mais je doute que tu l’as quand même fait, parce que tu sais que je ne l’accepterais pas. Je hausse un sourcil à ton intention, j’avais bien une idée de ce qui t’amène, mais ça me compliquerait plus la vie qu’autre chose, alors j’espère que tu n’es pas venue pour ça. C’est beau l’espoir quand même. Enfin tant qu’il reste de l’espoir. En plus, te connaissant, tu ne lâcherais pas le morceau si facilement, pour mon plus grand malheur. Enfin, je finirais certainement ma journée de très mauvaise humeurs. Ca ne ferait pas les affaires de James. Mais bon, c’est bien le dernier de mes soucis. Me renfrognant à ta vue, je croise les bras pour me donner une quelque contenance. Quand je dis que ce n’est pas ma journée. Mais bon, vu que tu es là je sais que rien, à part les infos tant convoitées, ne te fera partir. Alors tu es bonne pour crécher ici pendant un bon moment, qu’on se le dise. Si tu as du temps à perdre, ce n’est, finalement, pas mon problème. Je finis par aller m’installer derrière mon bureau. Avant de te demander ce que tu faisais là, plus vulgairement parlant. Je m’adosse contre mon fauteuil. Je la préviens que je ne dirais rien, de toute manière je ne le peux pas. À la limite je peux seulement confirmer ou infirmer ce qu’elle a comme informations mais ce sera le grand maximum. Je hausse mon sourcil droit à la vue de ce liquide noir tant convoité ici. Parce que celui de la machine est infect. Et que j’en avais bien besoin pour tenir le reste de la journée. Je m’empare du gobelet avant d’en avaler une gorgée brulante. Fermant les yeux pendant quelques secondes. Je les rouvre avec un regard reconnaissant, même si je sais que tu tentes de m’acheter avec ce café et ce croissant, mais autant en profiter non ? « Mais bien sûr ! Et c’est ma grand-mère qui vient de passer ? » je secoue la tête avec un sourire. Avant de grogner en voyant tes pieds sur le bureau, tu sais que ça m’horripile. « Enlevez vos sales pattes de là où je vous engage pour le ménage. C’est pas un repose-pied ici. » Si tu veux glaner des informations tu commences plutôt mal. « Moi content de vous voir ? Vous avez mangé du père noël ou quoi aujourd’hui ? » je secoue la tête, on appréciait s’envoyer des piques, mais gentilles. Parce qu’au fond, je l’appréciais cette emmerdeuse.


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MessageSujet: Re: Silence, je réfléchis ! (Charlie)   Silence, je réfléchis ! (Charlie) EmptyLun 7 Nov - 18:15



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“L’aide la plus efficace d’un inspecteur de police, c’est le hasard.” - Tristan Bernard



Mon métier, je le reconnais, je l'adore, fouiner à la recherche d'indices, de nouveauté, comprendre, analyser, c'est ce qui m'anime. Gamine je rêvais d'être indiana jones, juste pour le plaisir de la découverte. Là c'est un peu dans le même cadre, sauf que je n'ai pas besoin d'enfouir mes mains dans la terre. Puis bon l'archéologie, pourtant l'un de mes parents l'est, mais j'en sais rien. Je me voyais plus comme reporter, comme mon papy, dire la vérité, mettre des mots sur des non dit. J'ai toujours aimé ça, en grandissant, cette envie ne s'est pas éloignée. J'ai tout de même mis ma vie sentimentale au profit de ma carrière. Erreur dont je paye les frais aujourd'hui, mais si je n'étais pas partie, je n'aurais jamais su que c'était une erreur. Enfin pas une énorme erreur, j'ai tout de même profiter de tous les bons côtés. J'animais une chronique qui fonctionnait, j'avais ma rubrique dans le journal local. Oui, j'étais bien, mais il me manquait un truc. Dans le fond, c'est bien beau d’exercer son rêve de gosse, mais si tu n'as personne pour raconter tes aventures … ça n'en vaut plus vraiment le coup. Des aventures, j'en ai vécu, j'en aurai eu des choses à lui dire, ces trois dernières années. Pourtant, ce n'était pas à lui que je me confiais, même si secrètement j'en rêvais … Enfin ce n'est pas le moment de penser à tout ça. Je n'ai pas le tardis en ma possession et encore moins la doloréane, ce qui est fort dommage. Puis dans le fond, je préfère avoir des remords que des regrets, alors oui je regrette de ne plus l'avoir dans ma vie, mais l'avenir n'est pas gravé dans le marbre. Tout peut changer, il vaut mieux que je reste positive, sinon j'attrape le pot de glace, le plaid et adieu lumière. L'heure n'est pas au complainte, mais aux informations. Mon adorable chef, on peut sentir l'ironie dans mes pensées, m'a confié ce dossier. Ce cas que je dois élucider, que je dois montrer aux gens. Super. Et le pire, c'est que je n'ai rien pour éclairer ma lanterne, le fard va s'éteindre si je ne trouve pas une solution. Je sais que je vais y arriver, tout est une question de temps et je suis assez patiente, parfois trop, s'en est affolant. Il suffit de voir contre qui j'ai eu affaire, pour obtenir des informations, il faut imaginer la chose comme une partie d'échec. Si tu places bien tes pions, tu obtiens des réponses, mais les échecs, c'est avant tout le calme et la patience. Je ne suis pas une pro, mais je me débrouille, j'arrive à bien bouger mes pions. Il faut dire qu'à l'inverse et sans me vanter de mes confrères, je ne cherche pas à me faire de l'argent dessus ou a démentir les propos. Non, moi je me contente de dire la vérité, telle qu'elle doit être. Parfois ça fait mal, mais je me dis que c'est mieux ainsi. Je déteste cacher les faits et j'aime fouiner. Cette partie me vient de ma fascination pour les romans policiers, les Hercule Poirot ou Sherlock Holmes, qui ont bercés mon enfance. J'aurai pu m'orienter vers une carrière policière, mais non, l'arme ce n'est pas mon délire. Puis il m'aurait manqué un truc, ce truc que j'ai dans le journalisme. Le fait que demain est toujours différent, que j'arrête pas de bouger. Enfin, je n'arrêtais pas de bouger, à présent, c'est un brin différent, mais je m'en plains pas. C'était mon choix de revenir ici et de tout plaquer. Buvant mon breuvage, tout en regardant mon informateur préféré, il le sait, mais on préfère ne pas dir ce genre de chose. J'ai pas envie qu'il m'envoie boulet comme il aime le faire. Puis bon, je me vois mal commencer par là, il faut y aller en douceur ou pas, vu que je sens déjà sa colère monter. Moi chiante ? Juste un peu. « Mais bien sûr ! Et c’est ma grand-mère qui vient de passer ? »  J'esquisse un sourire. « Je peux pas vous dire, vous la connaissez mieux que moi ! Elle doit avoir encore la forme pour déambuler à son âge. » Je lui adresse mon plus grand sourire. Oui, je sous entends au passage qu'il est vieux et que sa grand-mère ne doit plus être toute jeune, mais bon je ne fais que dire la vérité… « Enlevez vos sales pattes de là où je vous engage pour le ménage. C’est pas un repose-pied ici. »  Quand je disais que l'ours n'allait pas tarder à sortir ses griffes. Il fait son ours, mais dans le fond c'est plus du côté Teddy bears qu'il se penche qu'animal sauvage. Ou alors il cache bien son jeu. J'hésite un instant, puis non, j'aime ma position. « Vous seriez déçue de mes performances ménagères, mais d'un côté je pourrais en apprendre plus sur vous ! » Loïs Lane sort de ce corps, je n'y peux rien si elle reste l'une de mes héroïnes favorites de mon enfance. Cette nana avait le dons de se foutre dans n'importe quelle situation et surtout ses déguisement étaient tops ! Qui sait, être femme de ménage un jour pourrait me donner de bonnes pistes ! C'est qu'il me donne de bonnes idées ! « Moi content de vous voir ? Vous avez mangé du père noël ou quoi aujourd’hui ? » J'enlève mes pieds de son bureau, avant de subir sa foudre, tout en souriant ! Qu'il dise que c'est moi qui ait bouffé un clown, il s'est regardé ou quoi. « Je savais pas que noël était votre fête favorite, mais désolée, j'ai pas trouvé de père noël dans mes kellogs ce matin ! Juste du jus d'orange et encore je dois dire que les oranges étaient un brin amer. » Je lui fais un petit clin d’œil. Ce petit jeu, c'est le notre et puis c'est marrant dans le fond, il a du mordant et du répondant, j'adore ça ! « Faites pas votre ours mal léché, je sais que dans le fond j'illumine votre journée !  Alors hormis le fait que vous attendez noël avec impatience, quelles sont les nouvelles ! » Mes doigts se baladent un peu sur son bureau, je sais que ça va l'énerver, mais en faisant ça, il va bien planquer un truc. Ou pas. « Oh je sais ! Vous avez décidé de m'acheter un poney ! » Je prends mon regard de gamine de cinq ans, oui je continue dans mes conneries et alors ? C'est tellement bon et puis dans le fond, c'est marrant et innocent.

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MessageSujet: Re: Silence, je réfléchis ! (Charlie)   Silence, je réfléchis ! (Charlie) EmptyDim 13 Nov - 21:41



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“L’aide la plus efficace d’un inspecteur de police, c’est le hasard.” - Tristan Bernard



Quand on est passionné par son métier, ça se voit. Et c’est pour ça que, même si je n’apprécie pas trop les journalistes, je peux concevoir de travailler avec certains d’entre eux. Même si je suis plutôt avare en renseignement, il ne faut quand même pas exagérer, il y a des choses que l’on ne peut pas divulguer. Mais certaines informations, trier sur le volet, peut nous permettre de faire avancer à grand pas l’enquête. Et j’en suis intimement persuadé, mais là, j’avais vraiment ordre de ne rien dire, au risque de subir sinon une suspension d’au moins six mois. Je trouvais que c’était du grand n’importe quoi, mais je devais suivre les ordres. Parce qu’en ce moment mon boulot était bien la seule chose de stable dans ma vie. Ma vie amoureuse tournait presque au désastre. Les questions se bousculaient et les doutes envahissaient mon cerveau. Mais je ne voulais pas m’y plonger, pas encore prêt à affronter la réalité. Alors je préférais me plonger dans le boulot, et surtout dans la résolution de cette enquête. Surtout qu’elle prenait de plus en plus d’ampleur, et que l’on commençait franchement à avoir la pression des instances supérieures. Ils veulent des réponses et espère que c’est en venant tous les jours dans mon bureau, ou dans celui de Judson que les réponses arriveront. Malheureusement les voleurs avaient un certain professionnalisme, puisque pratiquement aucuns indices probants ne traînait autour des scènes incriminées. Alors il était difficile de résoudre une enquête avec un dossier vide et des victimes trop traumatisées pour témoigner. De plus je n’étais du genre à aller harceler un témoin pour avoir un indice parfois dérisoire et qui surtout ne faisait pas avancer l’enquête. Je sens qu’on aller se casser les dents sur cette enquête. Ce qui était quand même assez étrange, c’est que si on avait la pression par les supérieurs, on n’était pour autant pas encore trop harcelé par les journalistes. C’était quand même étonnant quand on sait qu’ils sont à l’affût du moindre potin pour agrémenter leur morceau de papier. Je pense d’ailleurs que ce n’est plus qu’une question de jours pour qu’un fouineur vienne frapper à ma porte. Bon qu’ils ne se pressent pas trop on plus, ils repartiront bredouille, de toute manière. La seule à qui je pourrais peut-être donner quelques petites informations, c’est bien toi, Charlie. Probablement la seule journaliste en qui j’ai presque entièrement confiance, peut-être parce que mes propos n’ont jamais été détourné, ce qui est un très bon point. Mais bon je devrais tout de même t’envoyer vers mon supérieur qui est quand même moins tendre que je ne le suis. Comme si tu lisais dans mes pensées, voilà que tu te matérialises dans mon bureau, à mon plus grand regret. Mais je n’allais pas te donner le plaisir de te mâcher le travail en te donnant de suite les informations, il ne faut pas déconner non plus. Et j’avoue que j’aimerais voir ta tête quand tu devras te rendre dans le bureau de mon supérieur, qui, lui, déteste tout les journalistes autant qu’ils sont. Il ne fait pas d’exception. Je m’adosse sur mon fauteuil, plantant mon regard dans le tiens, comme d’habitude un combat silencieux s’engageait entre nous, souvent personne n’en sortait vainqueur sur toute la ligne. Mais bon, aujourd’hui je n’étais pas vraiment de bonne humeur, tu n’as pas choisi la bonne journée, même si je vais faire un petit effort. Je secoue la tête, pas un sourire sur le visage, ça s’engage mal tout ça. « Effectivement, elle aura du mal à passer vu qu’elle n’est plus de ce monde. » Je secoue la tête, je sens que, malheureusement, je ne suis pas prêt de me débarrasser de toi avant un bon moment, ou plutôt avant que tu n’aies des réponses. Et merde. Je me renfrogne quelque peu sous ton insinuation, mais je refuse de réagir dessus. Je ne veux pas te donner ce plaisir. Je resserre mes bras autour de mon torse en un geste défensif. Je grogne de nouveau lorsque tu t’installes sans gêne, les pieds sur mon bureau. « Alors je pense que je vais devoir appeler la sécurité pour vous déloger de mon bureau si vous ne respectais pas mes affaires, je pense que notre entrevue va être très rapide mademoiselle Moriarty. » Je secoue la tête de nouveau « Oh, je ne pense pas puisque je ne vous quitterais pas du regard tant que vous n’avez pas terminé votre travail, et ce, sans desserrer les lèvres. Et croyez-moi je sais être persuasif. » je n’allais pas te laisser le plaisir de saisir des opportunités de me faire fléchir. Et de toute manière, mon bureau est certainement le plus impersonnel de tout le commissariat puisqu’aucune affaire personnelle n’y séjourné. C’était un choix personnel mais également un besoin, puisque je ne voulais pas mélanger vie professionnelle et vie privée. Et même si tout mes collègues étaient au courant de mon homosexualité, je ne sais pas comment peuvent réagir des gens de passage, alors il vaut mieux éviter de s’y épancher. « Ouais, moi j’pense que vous avez bouffé du chien ! ». Je commence un peu à sourire. Je lève les yeux au ciel avant de soupirer légèrement. « Non vous êtes probablement la pire visite de la journée. » bon, j’exagère un peu, je le conçois. « Ben pour les nouvelles, je fais comme vous : je bosse, et j’aimerais bien qu’on me laisse bosser tranquillement. Malheureusement pour toi, les dossiers sensibles, et de l’affaire en cours ne sont pas sur mon bureau, parce que je ne veux pas qu’un œil indiscret tombe dessus. Je fixe d’un regard noir tes doigts qui font un bruit infernal. « Allez l’acheter vous-même votre poney et ne m’embêtez plus ! » Soit tu essaies de soudoyer, soit tu as décidé de me pousser à bout aujourd’hui, alors que je suis déjà à la limite du craquage.



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Cet ours mal léché qui se trouve devant moi, m'amuse toujours. Ce n'est pas la première fois que je me trouve dans son bureau et sûrement pas la dernière. Il n'est pas si méchant que ça dans le fond, juste sur ses gardes, ce que je peux comprendre. A sa place, je serais moi aussi sur les miennes, mais je viens en paix. Pour une fois que je dis la vérité. Certes ce qui m'amène ici est une enquête, mais je ne vais pas lui bondir dessus, je sais mettre mes pions en route. Rien qu'à voir sa tête, je sens que je vais galérer et que je peux d'ores et déjà  me brosser. Sauf que ce n'est pas grave, je n'ai pas peur, que ça soit du ridicule, ou de me prendre un non. Le chef m'a envoyé ici, c'est pas pour rien, ce dossier doit être croustillant, mais assez vide à mes yeux. Il pense que je suis magicienne ou quoi ? S'il croit que je vais réussir à lui pondre un article avec presque rien. Je suis douée, mais j'ai mes limites et faut pas déconner non plus. Son dossier, qu'il m'a confié, est vide. Alors prions que ce café et cette pâtisserie adoucira les mœurs, au pire je comblerais le vide, par mes conneries probablement. La preuve, ça commence déjà, des petits pics, rien de plus normal, c'est un peu comme ça entre nous. Si on peut qualifier notre lien de relation, une relation purement professionnel bien sûr. Toute façon il n'est pas mon type et là n'est pas la question. Alors oui jusqu'ici, tout est normal. Rien ne me semble bizarre. Hormis qu'il soit tout aussi aimable que d'habitude, quoique je crois que ce matin il a bouffé un clown. Il me sort de ces trucs. Mamy paix à ton âme, la pauvre granny doit se retourner dans sa tombe si elle voyait tout ça. Ou alors elle avait aussi un sens de l'humour assez poussé. Peut-être qui sait ? Je le connais pas assez pour savoir ces liens familiaux. Je ne sais même pas s'il a une famille ou non. Le genre de détail dont on se passe de raconter. Faut pas déconner non plus, on n'est pas amis et on est loin de le devenir. Il est gentil, mais ça reste un lien professionnel. « La sécurité ? Vous me sortez le grand jeu aujourd'hui, j'en suis ravie, mais pas besoin vieil ours, je les enlève mes pieds. » S'il n'y a que ça pour lui faire plaisir et puis je me vois mal passer le ménage dans son bureau. Bien que l'idée d'en découvrir un peu plus sur lui, peut-être plaisant, je dois avouer que j'ai peur de ce que je pourrais y trouver. Des trucs confidentiels ? Tout est possible, après tout, on a tous une vie, il doit bien avoir une photo de sa famille quelque part. Si famille il là. J'arrive à voir un sourire sur son visage, et qu'il ose dire que je n'illumine pas sa journée. Les hommes, tous les mêmes, ils aiment se faire désirer, c'est pas possible ça. Surtout que mes intentions sont bonnes. « Qui vous dit que je bosse ? C'est vrai quoi, mes intentions sont bonnes, c'est vous qui êtes suspicieux, parce que je n'ai le droit de venir vous dire bonjour ? » Oui, bon je sais que ce n'est pas crédible, et alors ? « Puis je suis sûre que vous tournez dans le néant sur ce dossier, un peu comme moi… fin je dis ça … » baissant mon regard. Je prends une nouvelle gorgée de mon nectar. Allez arrêter de faire votre vieux bougre. « Je dis rien, après tout je ne suis qu'une vulgaire journaliste qui risque de compromettre votre réputation. » Je m'en voudrais de dire des conneries, mais il sait que je dis toujours ce qu'il me dit, sans déformer et que je le cite jamais. « Le bureau de votre supérieur c'est-où déjà ? Non parce que je vous connais dans quelques minutes vous allez m'envoyer à lui. Et de vous à moi, je préfère votre compagnie à la sienne ! Il a une haleine à réveiller les morts. » S'il me dit le contraire, c'est qu'il ne joue pas franc jeu. N'importe qui pourrait sentir l'odeur néfaste qui s'échappe de la bouche du sergent. Rien que d'y songer, ça me donne des hauts de cœur. « Et si on fait un deal, genre je vous file ce que je sais et vous me laissez deviner … comme ça vous ne dites rien et vous avez pas cette épée de Damoclès sur la tête ! Ça doit être dur d'être à votre place dans l'fond ! » Je lui laisse sa place volontiers, la mienne me suffit amplement. Je dois déjà supporter tout ce qui se dit sur les journalistes. A chaque fois on interprète tout mal, ce que c'est usant. Je ne suis pas un démon, loin de là, je dis juste ce que les gens prennent un plaisir à cacher. La vie des stars m’intéressent guère et puis les faits je les exploite pas. Je veux juste dire la vérité où est le mal ? Nul part et puis je la dis pas de façon trash. Je sais employer les bons mots. J'ai vécu avec un traducteur, faut pas l'oublier. Des mots il m'en a filé plein et puis ce métier est de famille alors je me dois de faire les choses bien.

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Matthias Nikelsen
Matthias Nikelsen
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☞ PROFESSION : Policier
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☞ AVATAR : Pedro Pascal
☞ CREDITS : squirowl
☞ MULTI-COMPTES : aucun

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MessageSujet: Re: Silence, je réfléchis ! (Charlie)   Silence, je réfléchis ! (Charlie) EmptyLun 21 Nov - 16:36



"Silence, je réfléchis"

“L’aide la plus efficace d’un inspecteur de police, c’est le hasard.” - Tristan Bernard



Je finis par sourire aussi. Ce jeu nous amusait tous les deux. Et même si on ne se fréquentait pas en dehors de nos travails respectifs, je sens que l’on serait capable de bien s’entendre. Après tout c’est bien connu, les journalistes et les policiers ne font pas bon ménage, tout simplement parce que notre objectif n’est sensiblement pas le même. Les journalistes cherchaient à informer la population, ce qui est très bien en soi, mais sans forcément prendre en compte la protection. Tandis que nous on ne faisait pratiquement attention qu’à ça. On aurait pu être complémentaire, et je le crois profondément, mais nous étions tous bien trop égoistes pour que ça puisse fonctionner. Et cette affaire n’arrangerait pas les relations encore. Moi qui essayait d’arrondir les angles, ça va encore être un échec total. Et malheureusement je sais pour quoi tu viens et je ne pourrais pas t’aider même avec toute la bonne volonté du monde. Et je ne suis pas certain que tu apprécies cette réponse. D’habitude, tu n’as même pas besoin de me supplier que je te donne des informations, tu les obtiens plutôt avec facilité. Malheureusement pour toi je ne peux pas te donner ces informations parce que sinon je risque une mise à pied, et ce n’est pas vraiment le moment. En plus cela voudrait dire que pour toi il n’y aura plus d’informations, sur n’importe quelle affaire. Alors j’essaie de broder, en évitant d’aborder le sujet qui va fâcher. Et j’avoue que quand je m’y mets, je peux avoir un certain sens de l’humour. Et puis ça égaye un peu ma journée morose. Rire est le meilleur des remèdes, il paraît. Et bon, ici on en avait quand même bien besoin pour chasser la morosité du lieu ainsi que les affaires qui peuvent nous bouffer littéralement la vie et en faire un vrai enfer. Ce n’est pas vraiment le cas de celle que j’ai actuellement. Elle, elle met tous les policiers à bout, créant un climat de tension palpable dans tout le commissariat. Chacun tentait, à sa manière, de stopper cette vague de violence. Parce que ça commençait franchement à faire beaucoup d’agressions. Je lève les yeux au ciel. « Tu es vraiment une emmerdeuse quand tu le décides. » Mais s’il y a bien une chose que je te vois mal faire c’est le ménage, t’en ferais une piètre, de femme de ménage. Et puis ce n’est pas comme si j’avais envie que tu trouves des choses sur moi afin que tu les utilises contre moi pour des informations un peu plus poussées. Même si je ne penses pas que tu le ferais, je sais que tu es certainement la plus intelligente des journalistes que je connaisse, peut-être parce que j’ai quelque peu confiance en toi. « Parce que vous ne venez jamais pour boire un verre pour autre chose que le travail, mademoiselle Moriarty » Je souris de toute façon tu ne pouvais pas me donner tort, puisque c’était la vérité. Même si tu avais essayé de me faire croire le contraire. Par contre je ne peux malheureusement pas démentir la dernière affirmation, et un léger sourire orne mes lèvres. « Effectivement, vous avez raison sur ce point. On patauge dans la mouise pour parler franchement. » Je soupire, perdant mon sourire, cette affaire était vraiment lourde à porter, surtout que maintenant il y avait une victime à la morgue. Et c’est un véritable échec pour moi. Mais là, j’ai les mains liées et je ne peux rien faire. Tu n’as plus qu’à aller voir plus haut. Et je ne suis pas sûr que tu obtiennes un accueil aussi chaleureux que dans mon bureau. « c’est au bout du couloir à droite, et bon courage pour réveiller le tigre. » je souris, sans commentaire, c’est quand même mon supérieur, et même si on ne s’entendait pas vraiment, je lui devais un minimum de respect, ce qui ne veut pas dire que je ne suis pas d’accord avec ce que tu dis. « je ne pourrais quand même rien vous dire. À moins que vous ne vouliez perdre votre unique informateur ici ? » je hausse un sourcil. Ma place n’était peut-être pas évidente, mais il y avait bien pire ici, alors je ne me plains pas. De toute façon quoiqu’on dise on peut toujours trouver pire ailleurs, et mieux aussi, mais faut parfois savoir se contenter de ce que l’on a. « Sérieusement, on ne peut rien vous dire sur cette affaire, en tout cas moi je ne le peux pas, ni même mes collègues. On a ordre de se taire sous risque d’une suspension, alors je n’ai pas trop envie que ça arrive. Je suis désolé. » sinon tu sais bien que j’aurais été le premier à le faire. Je croise les bras sur mon torse. « après je peux très bien de vous parler d’une grand-mère qui a été prise en flagrant délit de vol à l’arrachée… Mais je ne suis pas sûr que votre patron apprécie. »


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MessageSujet: Re: Silence, je réfléchis ! (Charlie)   Silence, je réfléchis ! (Charlie) EmptyJeu 24 Nov - 16:27



"Silence, je réfléchis"

“L’aide la plus efficace d’un inspecteur de police, c’est le hasard.” - Tristan Bernard



Cette affaire me prend déjà la tête, alors que je ne suis dessus que depuis quelques heures, si on peut dire minutes. Je sens déjà l'impasse et ça me gonfle. Qu'on se rassure, j'aime creuser, fouine, enquête, à ma façon car je ne suis pas comme le Columbo en face de moi. Je cherche pas à résoudre l'enquête, enfin oui, mais pas de la même façon que lui. Fin je me comprends. Tout ça pour dire que là, je veux bien donner de mon énergie et de mon temps, ça je le fais toujours, mais je ne vois pas comment passer outre ce mur. Si en plus mon fidèle Columbo ne peut se résoudre à m'aider… l'impasse risque d'être la clef, même si dans le fond je me connais. Je ne vais pas abandonner. Enfin pas avec lui, là je vois bien que c'est mort, les négociations vont être houleuse et il n'est pas dans son bon jour. Non, je vais continuer à creuser de mon côté. Je vais bien arriver à trouver quelque chose et si je suis dans mon bon jour, j'avertirais éventuellement Columbo ici présent, avant de le dire à mon chef. Oui, parce que je ne suis pas du genre à sortir le scoop sans prévenir, surtout s'il y a des retomber et y en a toujours… la vérité n'est pas toujours bonne à dire, comme elle n'est pas toujours bonne à entendre. Et sur ce point, j'en sais quelque chose. Jouant avec mes lèvres, faisant un bruit des plus désagréable, un peu comme l'âne de Shrek. C'est ma façon de réfléchir, surtout quand je me retrouve devant un mur. Il faut que je réfléchisse à tous les angles, tous les points d'attaques et là j'en vois pas des masses. Il doit y en avoir, mais pour le coup, mon esprit fait choux blanc. « Je ne suis peut-être pas dans une bonne optique pour réfléchir ... » dis-je … et je viens de me rendre compte que je pense à haute voix. De mieux en mieux. « Pardon, je me parlais à moi même. » Toute façon, il me prend déjà pour une folle, fin je crois, j'en sais rien. Il serait dans son droit, de le penser, on ne peut pas dire que je suis la nana plus sensée qui existe. Enfin, ça dépend des jours, mais je sais que certains me demandent si tout va bien dans ma tête. Je leur dis oui, sans forcément comprendre pourquoi. J'ai la joie de vivre, je fais des choses qui parfois n'ont pas de sens et alors ? Au moins, je vis ma vie à fond, sans regrets, sans remords… bon pour la première partie, c'est un peu foutu. Des remords, j'en ai … enfin bref. Ce n'est pas le lieu pour parler de ça et encore moins pour y songer. Me relevant, il faut que je mette en marche. « Je ne vais pas vous déranger plus longtemps ! Je vais aller mener mon enquête de mon côté. Et si j'ai des informations, je reviens vers vous ... » Ouais, parce que peut-être qu'il ne peut rien dire, mais moi personne m'empêche de venir lui parler. Enfin pas que je sache. Le chef il s'en fout à qui je parle ou ce que je dis, enfin je crois … Un jour, il faudrait que je vérifie tout de même. « Et vous en faites, pas, je ne vais pas venir vous déranger à nouveau … » Je réfléchis un instant … « enfin pour aujourd'hui. » je peux l'entendre rire d'ici. J'aime bien ce son, je préfère mille fois celui-ci à un autre. L'autre du genre « vous m'agacez » ou que sais-je. Là au moins, il est content et puis c'est toujours plaisant de voir les gens rire. Non ? Si affirmatif. Le premier qui me dit qu'il préfère voir une personne pleurer, je le crois pas ou alors c'est un sadique pur et dur. Des gens comme ça, ça existe, ils sont plus rares et plus chiants. Plus étranges aussi, vaut mieux pas rester à côté d'eux généralement, du moins pour notre santé, c'est plus préférable. « Je vais vous laisser à votre affaire, si vous avez besoin, vous savez où me joindre ! Je livre des cafés à tout heure. » Bon dans la nuit, ça risque d'être un peu plus compliqué, mais je trouverais bien une solution. « Bon courage à vous. » Je lui adresse un sourire sincère et ouvre la porte. Un regard à gauche, un regard à droite. Il faut que je sorte comme je suis rentrée. C'est à dire : en mode félin. J'ai pas spécialement envie de me faire prendre… Si c'est le cas, je donne pas cher de sa peau. J'ai pas envie qu'il se retrouve avec des histoires à cause de moi. Petits pas par petit pas j'arrive au bureau d'accueil. Je danse entre les personnes et hop me voilà de nouveau à l'extérieur de ce bâtiment. Je n'ai rien contre celui-ci, mais je préfère de loin l'extérieur. J'ai toujours aimé bosser en extérieur, le calme et la tranquillité de dame nature. Enfin, si je me dépêche pas, je vais me prendre la pluie … ça ne serait pas dérangeant, mais j'ai pas envie de me faire tremper.

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