Pauvre fille. Voilà ce que j’étais en train de me chanter à moi-même à mon propos. Sérieusement, j’avais beau me rappeler qu’il fallait se méfier des hommes, j’étais encore crédule ? D’accord l’alcool m’avait clairement aidé à l’être. C’était la parfaite excuse et bien souvent utilisé, une apologie clairement minable.  Autant dire que j’étais juste la seule coupable à avoir fait mumuse avec mon verre et à regarder ce beau barman qui me servait des verres. J’avais plutôt rêvé de finir mon être allongée et à la merci de ce charmant beau mâle et non pas entre les mains pourtant divine de Jadyn. Ce petit con que j’aimerais parfois étrangler ou tuer avec ma chaussure à talon. Je pourrais toujours crier à l’accident … ça glisse parfois les trottoirs et avec des talons ce n’est pas simple.  Supporter, j’allais devoir le faire pour ce qui était de ce mec. Je ne pouvais que m’en prendre à ma personne. Fallait pas être très futée surtout pour une avocate d’oublier son rendez-vous pour repasser un test pour avoir enfin le droit d’avoir la nationalité Américaine ou une nouvelle carte verte. Trop tard. Alors, quand Jadyn m’avait dit qu’il ne voulait pas divorcer pour une raison qui au début lui était propre, je ne m’étais pas acharné à lui faire signer des papiers pour un quelconque divorce. Je n’irais pas lui dire que la situation m’arrange tout autant que lui. Je ne savais pas exactement pourquoi, lui voulait-il de moi comme femme ? Sans doute une promotion ? Après tout ce mec est capable d’énormément de chose.  Quand je repensais à notre première rencontre où il avait tenté de me séduire pour que je ne fasse pas gagner ma cliente, il s’était bien retrouvé con face à moi ne voulant pas succomber. Elle était où cette Mazéa ? Je me le demandais, sans doute était-elle partit s’éclater ailleurs profiter un peu de la vie. Pour le moment j’étais la Mazéa coincée et j’allais devoir apprivoiser cette maudite situation.  Je regardais malgré moi ces maudits papiers qui avaient l’air de me narguer maladroitement et douloureusement. Que je sois néfaste à ma propre personne, je ne l’aurais sans doute pas imaginé. Pourtant en loupant ce rendez-vous qui était indiqué sur ces papiers pour prolonger mon droit d’être sur ce territoire Américain me donnait encore envie de déverser des lagons de larme. Mais je me retenais.  «  Mazéa une femme veut absolument te voir je la fait entrer. » Que me lançait ma secrétaire, une amie un peu folle sur les bords de temps à autre, je n’avais pas encore dit à mon patron que l’une de ses meilleures avocates c’étaient mariée avec l’un des affreux jojo bossant pour la firme concurrente.  Enfin sa voix qui avait tendance à couiner me fit sortir de mes pensées, je n’avais même pas le temps de répondre à l’interphone pour lui d’accord qu’une femme débarqua dans mon bureau.  «  Bonjour, que puis-je pour vous ? » Que je lui demandais en me levant.  «  Ne vous levez pas, vous devez faire attention à vous ! Je suis Madame Buchanan ! Enchantée Mazéa ! » Sur le cul. Je ne trouvais pas mes mots et je bégayais avant de prendre une grande inspiration, j’allais parler, je le jure, mais elle le fit avant moi.  «  Ce soir vous venez manger avec mon fils à la maison ! Je veux vous connaître, vous êtes ma fille maintenant ! Je veux tout savoir de vous …  je ne peux pas me retenir comment allez-vous appeler cet enfant ! J’ai hâte de voir mon petit enfant. « Là, je restais juste bouche bée et je sentais presque ma lèvre inférieur trembler. Cela en était littéralement déconcertant.  «  Je vous dis à ce soir ! » Je glissais ma main dans mes cheveux, cette main n’était pas du tout rassurée.  Je lui faisais un sourire et je tentais de paraître vrai ainsi que rassurée. Chose qui n’était pas le cas.  «  À ce soir ! » Je finissais par hurler intérieurement pour tenter de reprendre mes esprits.  Je vais sortir de mes gonds, non en réalité j’étais en train de le faire. Je prenais mes affaires sans même réellement le réaliser. Je me retrouvais rapidement à devoir héler un taxi, alors que je repensais aux mots de cette femme, c’était quoi cette mauvaise blague ? Je n’en savais rien, mais ô mon dieu que je n’avais qu’une envie le tuer et tant pis si je devais finir en prison … je sourirais toujours plus qu’à cet instant même. J’étais en mode furie et ce n’était pas beau à voir. La secrétaire de ce minable tentait de me retenir, m’empêcher de passer. Raté.  «  Dégagée de mon chemin, je suis sa femme ! » Coucher, j’étais à la limite de lui dire, mais je me retenais tentant d’avoir un minimum d’éducation. Je me retrouvais face à Jadyn qui avait l’air de travailler, il avait l’air surpris de me voir là. Merde fallait que je fasse en sorte de réaliser mon maudit rêve.  L’un de mes talons se retrouva dans ma main et se fit éjecter en la direction du jeune homme … mon mari, vive le cauchemar. Je voudrais limite me retrouver avec mon ex ce qui en était presque effroyable.  «  Comment tu as pu dire à ta mère que j’étais enceinte ?  Non, mariée je veux bien te supporter sourire et tout … mais tu es complétement dingue ! Je veux signer les papiers du divorce maintenant ! » Comme menace j’avais ma seconde chaussure, attention la seconde fois je pourrais ne pas trop me louper !

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Jadyn, encore et toujours au travail. Sa vie se résume pratiquement qu’à ça. Peut-être aussi les déjeuner chez sa mère le dimanche mais ça c’est une tradition qui lui tient à cœur, surtout depuis qu’il sait qu’il n’y aura malheureusement peut-être plus beaucoup de dimanche ensemble. A chaque fois qu’il y  pense Jadyn sent sa gorge se resserrer. Il n’arrive pas à vivre bien ce genre de chose et n’y arrivera sans doute jamais même si sa mère tente de lui faire comprendre que c’est la vie et qu’il doit être heureux, joyeux, surtout qu’il va être père… Enfin soit disant. Quelle connerie il ne dirait pas pour rendre sa mère heureuse. Seulement, il avait bien entendu dit cela sans réfléchir parce que bon, il compte garder sa mère auprès de lui encore longtemps et les grossesses ça se remarquent quand même, même si là c’est l’inverse. Situation étrange et surtout débile mais quand elle avait su pour son mariage par une simple gaffe de sa part, il s’était mis à inventer un mensonge long comme son bras et il avait l’impression que plus il en rajoutait et plus sa mère était contente alors il ne pouvait pas revenir en arrière. Maintenant il va juste falloir trouver comment se la jouer car si Jadyn raconte qu’il s’agissait d’une fausse joie ou encore que sa femme a fait une fausse couche, ça va encore plus détruire sa mère que sa fichue maladie incurable. En tout cas, cette histoire, ça lui ait complètement sortie de la tête. C’est pourtant un gros truc mais non, rien à faire, quand il est pris dans son travail, il n’a pas la tête ailleurs. Ce soir il est censé aller voir sa mère pour manger avec elle puisqu’elle a insisté ce matin lorsqu’il l’a eu au téléphone et ce n’est pas le genre de chose qu’il se voit refuser. Quoi qu’il arrive, son dossier lui prend toutes ses pensées. Encore un divorce où Jadyn représentera le mari et pour une fois, ce n’est pas lui l’infidèle mais l’inverse. Jadyn ne fait pas de case, à dire que les hommes sont tous infidèles – même si pour être honnête il l’a déjà été plusieurs fois dans le passé – mais il doit quand même reconnaitre qu’il se retrouve souvent à défendre les mauvais cas, ceux que les avocats en règle général grincent des dents lorsqu’ils doivent les représenter car c’est un divorce perdu d’avance. Jadyn lui, prend cela pour un défis et il est toujours satisfait lorsqu’il gagne les procès que ses collègues qualifiés de perdu d’avance. E n’est peut-être pas correct, il défend ceux qui ont ruiné leur mariage mais bon, il y a toujours des fails dans les systèmes que Jadyn tente de trouver. Enfin qu’importe, au vu du dossier qu’il a entre les mains, ça devrait être faisable alors quand il verra son client cet après-midi, il sera sans aucun doute confiant. Enfin, cette idée finie par lui sortir de la tête alors qu’il semblait y avoir du bouquant en dehors de son boulot, bien loin d’imaginer que sa secrétaire tentait d’empêcher sa femme d’entrer. Ce fut en entendant les mots comme quoi elle était sa femme qu’il comprit la situation et se contenta de lever les yeux vers Mazéa qui ressemble à une vraie furie. Manquant de peu de se prendre une chaussure à talon en pleine tête, Jadyn se leva de son siège, les bras en avant, comme si cela allait le protéger. « Wow calmes-toi » Tenta-t-il de dire assez fort avant qu’elle ne divulgue le pourquoi du comment elle est dans cet état-là. S’il peut comprendre pourquoi elle lui en veut, ce n’est pas pour autant qu’il faut faire une scène comme ça ici, son lieu de travail. « C’est bon, on a tous les deux nos raisons de vouloir continuer ce mariage bidon, un peu plus de mensonge ou pas ça change rien ! » Si ça change beaucoup. « Comment tu le sais d’ailleurs ? » C’est le cadet de ses soucis alors que la rousse le menace de sa deuxième godasse mais bon, c’est une question qu’il se pose. « Hors de question qu’on divorce. Toi et moi on s’entendra sans doute jamais, je m’en contre fiche mais pas quand ça touche le fait que ma mère sera effondrer si elle l’apprend ! » Il ne comptait pas jouer la carte de la maman malade, surtout qu’il ne lui a pas parlé de l’état de santé de sa mère mais s’il doit le dire pour qu’elle arrête ses envies de divorces, alors il le dira. « Vous avez rien de mieux à faire que de regarder ? » Dit-il sur le ton de l’énervement en se tournant et en voyant qu’à travers la porte toujours ouvertes, des collègues étaient prêts aux commérages. « C’est bon, t’as fini ta crise ? Je peux continuer à bosser ? » Dit-il d’un ton totalement nonchalant. Règle numéro une : si on ne veut pas faire crier sa femme encore plus, apprendre à fermer sa gueule pour dire des trucs comme ça. Mais bon, c’est sa manière d’être, surtout avec Mazéa avec qui le courant ne passe pas, malgré le fait qu’ils aient fait la bêtise de se passer la bague au doigt ou encore de s’envoyer en l’air. Mais bon, si ça rend heureuse sa mère durant les derniers mois de sa vie alors il ne va pas se plaindre, même si pour cela il doit faire semblant d’être heureux avec Mazéa. Quelle connerie !

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En repensant au fait que j’étais en train de me juger d’idiote et compagnie pour avoir épouser ce guignol autant dire que je ne m’attendais pas à me dire peu de temps après que ce mec était juste un crétin ayant sans doute eu son droit d’exercer en tant qu’avocat en couchant avec un juge ou que sais-je après tout. Non, mais il était barré. Sa mère venait de sortir de mon bureau et moi j’étais encore sur le cul. Complétement étonnée de cette nouvelle que je venais de recevoir. La blague, elle était bonne celle-là, j’étais enceinte … étrange en sachant qu’à ce moment précis j’avais bel et bien mes problèmes féminin. Comment un mec comme lui avait-il pu aller aussi loin dans ses études ? Toutes ces mauvaises choses que j’avais à dire à propos de ce dernier. Je n’avais qu’une hâte à cet instant précis où je fourrais mes affaires dans mon sac à main, me retrouver face à lui et peut être le tuer de mes propres mains, cela serait pleinement jouissif, je ne pourrais même pas le nier. J’allais finir par devenir dingue, une furie serait sans doute plus douce que ma personne avec ce mec qui malheureusement était mon homme. J’aurais pu être à deux petits doigts de craquer et de tout abandonner quand je m’étais retrouvée face à la mère de Jadyn, mais en réalité, j’avais juste vu en elle de l’espoir et de la joie … c’était comme retirer cela à ma mère, ma défunte mère, autant dire que je ne pouvais clairement pas faire ça. Pas de moi-même du moins. Laissant le taxi rouler, je bouillais de rage. Je ne savais pas ce que j’allais faire à ce serpent, mais il était clair que j’avais besoin de me défouler, de me révolter contre sa bêtise. Je n’étais clairement pas d’humeur pour qu’on me prenne la tête. Alors, la secrétaire et sans doute la petite poupée gonflable de Jadyn de temps à autre, allait vite être remise à sa place, je n’allais pas trop la brusquer. Une harpie, je pensais vraiment être comparé à cela, et peu importe. Les mots de cette brunasse résonnaient en moi : vous ne pouvez pas rentrer Madame. Je ne pouvais pas lui dire de se coucher ou même d’aller se payer du bon temps avec le premier venu, mais mes mots avaient été bel et bien cruelle dans mon esprit, tentant malgré tout d’être très diplomate à haute voix, je lui avais clairement balancé que j’étais la madame Buchanan et qu’elle n’avait pas à m’empêcher de rentrer de ce maudit bureau. Elle me connaissait en plus, pas la première fois que cet énergumène et moi-même nous prenons la tête. Après tout on était souvent en concurrence, les femmes venaient le plus souvent dans notre firme et les hommes bons ou mauvais allaient chez lui … pour moi de toute façon les hommes étaient juste inutile … mauvaise foi ? Sans doute, mais cela durait depuis la fin de ma relation traumatisante avec Kendall. Je venais d’ouvrir sa porte et de me retrouver face à lui, je ne saurais même pas expliquer comment mon escarpin avait fini dans ma main, par contre expliquer qu’il ne manque d’éborgner le jeune homme, ça je le pouvais. Je le regardais tentant de comprendre pour quelle raison avait-il fait des aveux complétement dérisoire et mensonger. D’accord, tout cela n’était qu’un mensonge, mais jouer la carte d’un mariage était bien plus probable et facile qu’une grossesse. Car, je ne comptais, mais alors surement pas tomber enceinte de cet homme. « Déjà ton calme toi, tu vas le ravaler et tu vas m’expliquer ton histoire de grossesse … t’es con ou quoi ? » Que je disais, laissant cette seconde chaussure dans ma main, je levais le bras, grimaçant tout en pesant le pour et le contre dans le fait de le tuer avec mes talons .Le seul contre était, car je tenais à ma chaussure et clairement pas pour l’épargner. Les pour remportaient clairement la bataille, mais je me tenais droite et inerte sentant mon cœur continuer de s’emballer. Je l’observais et dans ma tête je pouvais clairement me rappeler pourquoi j’avais fini deux fois, maladroitement dans son lit. Maudite fossette, ce sourire à en faire pâlir les plus beaux hommes de la planète. Oui, c’était un véritable apollon et je ne pourrais pas renier le fait qu’il était plutôt très doué de ses doigts comme de son bassin, mais niveau intellectuel c’était comme retourner au temps des Neandertal. « Non, mais tu t’écoutes ou tu fais juste exprès d’être crédule ? » Non, là j’abandonnais. Le physique ne faisait clairement pas tout. Le divorce, par pitié, je voulais vivre ce maudit divorce retourner dans la même ville que Kendall, mais ça sera sans doute moins complique de m’en sortir vivante. « Si le divorce … ou alors explique à ta mère que je me suis fait renversé par un bus …après tout ça arrive à George dans grey anatomy … donc tout est possible, mais pas une grossesse ! » Je tentais de me calmer, de tenter de la jouer calmement alors que lui tentait de faire bouger toutes ces vipères prêtes à nous sauter dessus en écoutant nos dires … ou plutôt nos cris. Je haussais un peu les sourcils, il se foutait de ma gueule là ? Il était clairement sérieux à me demander si j’avais fini ma crise. Je faisais le tour du bureau pour être à quelques centimètres de lui, ma chaussure toujours en main. « Non, mais écoute moi le minable ! Tu vas de suite arrêter tes mensonges de merde ! Tu veux que je fasse comment pour montrer une grossesse … non, car là de suite je peux te foutre mon tampon en pleine figure pour que tu comprennes que ce n’est point possible ! » Je ne cessais de parler, de hurler, mon ton virevoltait tellement que moi-même je ne savais pas si j’étais énervée ou juste dingue. « Hein … tu comptes que ta mère meurt vite fait bien fait ou comment tu comptes faire ! » Je brandissais toujours ce maudit talon aiguille que je pavanais sous son nez, comme si la menace qu’elle lui tombe sur le coin du nez ne faisait rage. Le pauvre … quoi que là, j’avais frappé fort en parlant de la mort de sa mère. Mais un mensonge plausible était plus facile à défendre qu’une boutade impossible à faire vivre. Je ne pouvais pas siffler madame la cigogne pour qu’elle puisse m’enfourner un bambin dans le bidon. Non pas possible et coucher avec lui, même si ô mon dieu c’était bon je préférais me préservait … j’en avais bien trop fait des âneries dernièrement.

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Il est vrai que sur le coup, Jadyn n’a pas bien réfléchit lorsqu’il a inventé cette histoire de futur papa, mais bon, c’est pour faire plaisir à sa mère et pour cela, il serait prêt à déplacer des montagnes. Bon, il y a de fortes chances pour que déplacer soit moins compliqué que son mensonge inventé de toute pièce puisqu’il ne souhaite en aucun cas engrosser Mazéa pour que cela se révèle véridique même si l’idée d’un petit coup vite fait bien fait avec la rousse terriblement énervante mais aussi sexy ne lui déplaise pas tant que ça. Il da devoir trouver des solutions mais pour cela il faudrait qu’il en parle avec la principale intéressée car ce n’est pas franchement un mensonge qu’on peut mener à bien tout seul surtout que connaissant sa mère, elle va vouloir voir son heureuse épouse. Enfin, ce n’est pas vraiment les termes qui la qualifie le mieux. Epouse, oui, heureusement, clairement non même si Jadyn n’a pas à être coupable, il ne l’a pas forcé, ils étaient juste totalement torché à Las Vegas. Qu’ils fassent la fête ensemble c’est déjà extraordinaire mais qu’ils aillent aussi loin… ça relève de l’exploit. Enfin bref, il savait que sa chère épouse allait littéralement péter un câble en apprenant ce mensonge loin d’être anodin mais pas de là à ce qu’elle vienne lui faire une scène en plein travail. Bon, ça n’a rien d’étonnant, ils sont tous les deux en concurrences lorsqu’il s’agit de travail alors faire une scène et le décrédibiliser doit surement être tout bénef pour la rousse qui est – malheureusement pour Jadyn – encore plus canon lorsqu’elle est énervée. Il ne risque pas de lui dire, ça va encore plus empirer les choses et puis clairement, ce n’est pas vraiment le moment pour lui faire un pauvre compliment. Elle est totalement folle dingue là tout de suite, devenant même violente mais ce n’est pas cela qui va traumatiser le soit disant pauvre Jadyn. Les femmes sont toutes folles de toute manière, sauf sa mère mais ça, ce n’est qu’un détail où il n’a pas vraiment le mieux placer pour ce genre de jugement. Pas étonnant qu’il ait de plus en plus de client voulant se séparer de leurs femmes, elles sont folles ! Jadyn ne se considère comme les hommes qu’il protège, en même temps ce n’est pas le même genre de mariage qu’ils ont eu et Jadyn n’a eu des cas de mariage alcoolisé qu’une, peut-être deux, fois. En tout cas on ne peut pas dire qu’ils soient les mariés exemplaires, la preuve aujourd’hui. « Elle a toujours voulu être grand-mère, c’est sorti tout seul pour lui faire plaisir, quitte à avoir un faux mariage, autant que ça serve ! » Bon, pas au point de s’en servir pour avoir de vrais gosses mais ce n’est qu’une parenthèse. Bon il ne va pas non plus raconter sa vie, ils sont mariés mais surement pas des amis. En tout cas il n’y a pas de doutes à avoir sur le fait qu’il soit vraiment stupide pour le coup mais bon, ça arrive aux meilleurs. Jadyn l’observe, comme s’il avait peur de se prendre la seconde chaussure et que cette fois ce soit bien visé. Manquerait plus que ça. Jadyn non plus n’est pas très calme mais on peut le comprendre, il ne se laisse pas marcher sur les pieds, encore moins par sa concurrente au niveau professionnel. Qu’ils se soient échangés leurs alliances n’est qu’un détail. N’importe qui dans sa situation encouragerait le divorce, pire, aurait déjà entamé les procédures pour annuler ce mariage à la con mais non, ça l’arrange alors même si ce n’est clairement pas son style, il serait même prêt à la supplier même si vaut mieux pas lui lancer l’idée histoire d’éviter. « Si je lui dis ça elle va pas s’en remettre et tu auras sa mort de la conscience ! » Oui, elle est malade mais ça serait le choc qui la tuerait pour ce genre de chose alors très mauvais plan « Si la grossesse est possible, regardes Bree dans Desperate Housewives ! » Si elle veut jouer avec les références dans les séries, lui aussi. Bon, ça décrédibilise l’homme macho qu’il est de regarder ça mais bon, c’est avec sa mère et ses amies qui se réunissaient chez eux pour regarder toutes les semaines, forcément il s’y connait un minimum même s’il ne va pas le crier sur tous les toits. « Un faux ventre et c’est bon, elle ne va pas aller vérifier les échographies ! » Quoi qu’avec sa mère, rien n’est impossible. Il ne lui a même pas demandé son avis qu’il se fait déjà des films. Il sent son sang ne faire qu’un tour alors qu’elle évoque la mort de sa mère. Il y a des sujets qui font partis de sa corde sensible et cette histoire de mort et donc de maladie en fait partie. Alros il se contenta simplement de dire, l’index pointé sur elle « Ne parles pas de la mort de ma mère ! » Ce n’est pas une menace, jamais ô grand jamais il ne toucherait une femme mais c’est sur que c’est un sujet qu’il ne veut pas évoquer même si, sans dire les mots, il le pense forcément quand il évoque ses raisons de vouloir lui faire croire cette énormité qu’est cette soit disant grossesse. « Ma mère est souffrante alors si je peux lui mettre du baume au cœur dans les derniers mois de sa vie alors je le ferai ! » Dit-il finalement. Il n’a pas envie de lui raconter sa vie mais s’il le faut pour qu’elle comprenne la situation et pourquoi il veut continuer ce mariage, alors il lui expliquera sa vraie motivation. « Maintenant calmes toi avant d’éveiller la curiosité de tout le bureau ! » C’est surement trop tard mais Mazéa sait autant que lui que ce n’est pas vraiment le lieu pour s’afficher. Qu’elle vienne c’était déjà trop surtout qu’elle s’est annoncée comme étant sa femme. Ca va forcément parler de partout mais bon, c’est trop tard, quand ils ont une information, ils ne la gardent pas trop pour eux sauf si ça concerne leurs clients et le secret professionnel bien sûr. « Ca va jaser, nos patrons vont être ravis ! » Dit-il ironiquement. Est-ce une manière pour lui de changer de sujet ? C’est possible.

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Gâcher sa vie pour un type si minable ? Amen, je venais sans doute de le faire. Comment devais-je ne pas sortir de mes gonds en entendant des choses si pitoyables ? Comment pouvait-il se regarder dans une glace en ayant menti à sa mère de cette façon. Je ne saurais dire pourquoi j’avais tant la haine qui montait en moi. Non, je ne pourrais pas l’expliquer, si c’était le fait que sa mère était malade et qu’elle me faisait penser à ma mère ou alors le fait qu’une grossesse n’était pas, mais alors pas du tout possible dans mon état actuel.  Tenter de ne pas le tuer ? Ce n’était pas gagner. Surtout que j’avais pleinement consciente envoyée bouler sa poupée gonflable. La pauvre, elle se faisait insulter pour peu de chose. Juste une phrase de trop. Elle avait l’habitude de me voir et généralement je ne venais jamais pour offrir un petit sourire à ce misogyne ! Je ne pouvais me le supporter et encore heureux je n’avais pas à le faire toute seule, mais je n’arrivais pas toujours à concevoir le fait qu’il tente de faire passer mes clientes pour des femmes démoniaques, alors que c’était ses pauvres clients qui ne faisaient que les tromper parfois même sous leur nez. Non, je me devais de me débattre et il fallait pour ça pas mal de courage. Car ce mec avait autant de sexappeal que la rage qu’il pouvait faire naître en moi. Autant dire que son score était donc très élevé. Il me fallait des explications et je n’allais pas en démordre. J’étais prête à sacrifier ma plus belle paire d’escarpin pour le menacer et pourquoi pas le tuer. J’étais avocate, je serais sans doute m’en sortir sans même invoquer la légitime défense. Après tout, ça existait les chaussures qui quittaient des pieds sans qu’on leur ait demandé quoi que ce soit ? Alors, pourquoi ce ne serait pas le cas ici ? Enfin le tuer, j’allais pour le moment me contenter de manquer ma cible. Oui, je l’avais manqué volontairement. Mauvaise foi bonjour. J’aurais voulu le viser et faire comme si de rien n’était pas la suite, car cela m’aurait clairement aidé à me détendre. Enfin. Cet escarpin blottit dans ma main allait finir dans ma tête, car écouter les dires de Jadyn n’était clairement pas une chose simple à faire. Comment pourrais-je ne pas péter un câble par sa faute ? Fallait me l’expliquer pour le coup.   «   Ok.  » Voilà, que pouvais-je ajouter de plus ? Si je savais nettement ce que je pourrais lui lancer, mais me fallait respirer et me calmer.   «   Stop !  Faut vraiment qu’on t’apprenne la vie ! Tu viens d’un conte de fée ? Tu crois qu’en un claquement de doigt, j’allais tomber enceinte pour faire le plaisir de ta mère ? Merde quoi ….  » Ce n’était pas compliqué de comprendre pourquoi cette histoire me révoltait. Non, c’était même très logique, du moins pour moi.   «  Un mariage on peut le faire croire à quiconque même aux personnes nous connaissant bien, si on s’y prend bien. Une grossesse ! Impossible. Pas de nausée, pas d’échographie … rien de cela n’est possible … Alors, démerde toi et annule ça !  » Chacun sa merde. C’était son erreur et donc à lui de réparer cette dernière, mais je savais que ça n’allait pas être si simple avec lui.   «   Non rectification ! Tu auras la mort de ta mère sur la conscience ! Moi je ne suis pas la dingue qui a cru que la cigogne apportait l’enfant aux parents !  » Que je lui lançais avant de finir par ajouter sur un ton moqueur.   «   Sinon, tu es sûr de savoir comment on fait les enfants ?  » Peut-être qu’il pensait vraiment que la cigogne apportait les bébés ou alors encore que les filles naissaient dans les roses et les mecs dans les choux. Non, je n’arrivais franchement pas à lui trouver une quelconque excuse pour ce qu’il avait annoncé à sa mère. Il était sérieusement en train de me sortir une série pour les ménagères ? Pas possible. Je croisais mes bras sous ma poitrine et je soufflais. «   Stop ! Je n’ai rien à voir avec Bree ! Je n’ai pas de fille enceinte dont je tente de la protéger d’une humiliation d’être en cloque à seize ans ! Je n’ai personne pour me laisser montrer des échographies et compagnie ! Alors arrête de délirer bon sang.  » Mon crâne commençait à me faire mal, une migraine venait frapper à s porte et je ne pouvais rien faire. Après tout, je ne faisais que m’énerver depuis quelques minutes tout cela à cause de ce  mec supposé être mon mari. J’avais vraiment une poisse folle ? Avais-je été victime d’un sort ou autre pour vivre tout cela ? Aucune idée, mais cela en était assez usant, bien trop à mon goût à vrai dire. «  Ô mais que tu es intelligent … c’est dingue ! Et si elle veut toucher mon ventre ?  » Que je lui réplique. Autant dire que pour le coup c’était un peu compliqué voire impossible de jouer ce rôle de future maman.   «    J’en parle, car c’est toi qui me force à le faire, bon sang.  Imagine on arrive au neuf mois de grossesse ? Tu crois qu’elle supportera mieux la mort de son petit enfant ?  » Je secouais la tête. Je ne souhaitais pas la mort de sa mère, mais il était trop crétin pour le comprendre et cesser d’être borné.   «   Ok … fait le ! Mais pas avec moi, trouve-toi une autre femme !  » Je soufflais, il ne voulait pas en démordre et rester borné, alors qu’il en soit ainsi. Je n’allais pas mentir sur une vie que j’étais censée porter en moi pour le plus grand plaisir que ce mec.   «   Ta gueule ! Arrête de me dire de me calmer !  » Il m’énervait encore plus, et du coup je lui assignais un coup de talon aiguille tout en gardant ma chaussure en main.   «   Je m’en fiche … car c’est fini toute ces mascarades !  » Qu’il joue le couple marié seul, ça devrait le faire plus simplement  avec ses idées à la con.

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Mazéa et Jadyn ne sont clairement pas fait pour s’entendre. Les cris sont souvent au rendez-vous mais ce n’est pas pour autant que l’homme aux yeux clairs va faire profil bas. Ok il n’a pas eu la meilleure des idées mais ce n’est pas pour autant qu’il veut revenir en arrière là-dessus, il n’y avait qu’à voir comment sa mère a réagi à la nouvelle, il ne peut pas lui dire maintenant qu’il s’agissait en fait que d’une mauvaise blague. En tout cas Mazéa est hors d’elle et même s’il est un minimum calme, il ne la laisse pas parler et montrer qu’elle a raison. On dirait deux enfants qui veulent avoir raison et veulent également avoir le dernier mot. Même s’ils ne se connaissent pas vraiment, ils savent au moins que c’est dans leur tempérament à tous les deux. « Rêves pas je ne comptais pas te mettre enceinte non plus, plutôt rêver ! » Ouais, ils ne sont rien l’un pour l’autre, à part peut-être deux personnes avec une certaine attraction qui les ont conduit à s’envoyer en l’air mais rien de plus et il n’y aura jamais rien. « C’est bon, on a été de bons comédiens jusqu’à maintenant, on peut le faire ! » Après à voir si ça ne sera que face à sa mère ou s’ils devront le faire en général pour que ça reste plus plausible. Il aurait dû se mettre d’accord avec elle au préalable mais maintenant que c’est dit, la seule chose que Jadyn doit faire c’est de convaincre la rousse de jouer le jeu, non pas pour lui, mais pour sa mère. Mazéa a vraiment l’air de se foutre de sa gueule alors Jadyn changea de ton pour dire sur un ton assez salace. « Oui je sais, et je penses te l’avoir bien prouvé ! » A son souvenir ils n’avaient pas eu besoin à faire semblant lorsque la jouissance du moment était présente pendant leurs jeux de corps à corps. En tout cas, ce n’est pas avec ce genre de phrase que Jadyn va faire avancer les choses mais ce n’est qu’un détail. En attendant, il sort, comme souvent, l’excuse du blé. « C’est bon des échographies on peut en trouver sur le net ou bien payer pour en avoir des fake, on trouvera une solution ! » Oui mais pour cela faut qu’ils soient deux à jouer le jeu sinon ça va être dur, voire même impossible. « Je n’aurais qu’à lui dire que ça te gène, qu’on veut garder ce genre de moment d’intimité pour nous ! » Jadyn en connait des femmes, des amis ou même des clientes enceintes de leur futur ex maris qui refusent qu’on ne les touche ou s’approche d’elles un peu trop près alors cela reste plausible. « Parce que les médecines… les médecins pensent qu’elle n’aura pas tout ce temps ! » Les miracles dans la médecine existent mais comme le terme le dévoile, ça reste des miracles alors oui Jadyn espère que sa mère en sera un mais il a de plus en plus peur et ça se voit à la manière doit il l’a dit tout en prenant sa tête entre ses mains.  Sans qu’il ne s’y attende, avec son mots, il l’a encore plus énervée, résultat il se prit un méchant coup de talon aiguille. « Aïe, t’es complètement tarée ma parole ! » Dit-il simplement tout en se frottant l’endroit où elle l’a frappé même s‘il y a quand même pire comme maux. Elle veut tout arrêter ? Il n’en est pas si sûr que cela alors peut-être arrivera-t-il à la faire changer d’avis. Jadyn ne sait pas très bien pourquoi elle n’a pas voulu divorcer mais il doit bien y avoir une raison quelconque derrière. Son métier d’avocat l’aide d’autant plus à savoir qu’on n’a jamais rien sans rien. Surtout qu’eux deux ne se supportent pas de toute évidence alors très clairement, à part si elle est sado maso elle ne reste pas marié à lui par pure plaisir. Si elle y tient tant  à cette mystérieuse chose alors elle ne voudra pas aller au bout des choses et tout arrêter. Enfin c’est ce qu’il espère en tout cas, doncil fit son petit coup de bluff « Très bien, on arrête tout ! » Tout en la fixant pour voir sa réaction et faire style qu’il est sérieux alors que là, c’est la dernière chose qu’il veut. Le temps lui semble finalement long alors qu’il attend la moindre réaction de la jolie rousse mais un coup de téléphone retentit et si l’envie de ne pas répondre était présente, Jadyn n’oublie pas où il se trouve et que c’est peut-être urgent. « Mr Buchanan, j’ai votre mère sur la ligne deux ! » Jadyn lève les yeux au ciel, il n’a pas dû voir l’appel de sa mère sur son téléphone portable mais il lui a répété un paquet de fois de ne pas l’appeler au boulot. Ce n’est pas pour autant qu’il va éviter son appel, alors appuyant sur la deuxième touche de son clavier tout en observant Mazéa il répondit « Oui maman ? » La situation le dépasse totalement pour une fois tandis qu’il appui sur l’haut parleur pour que Mazéa puisse entendre. « J’ai vu ta femme, j’ai été très contente de la rencontrer, j’suis tellement heureuse pour vous… » Et là, il l’entendit fondre en larmes, autant dire que ça lui fait un pincement au cœur. « Maman arrêtes de pleurer s’il te plait ! » Pour un souci de pudeur il retira l’haut parleur, avant de finalement terminer la brève conversation par un « Moi aussi je t’aime, à ce soir ! » Il ne sait pas ce qu’il fera ce soir pendant le diner, soit il viendra avec Mazéa pour continuer son petit jeu, soit il trouvera un moyen de lui dire la réalité mais il ne sait pas comment elle va réagir. En attendant, il ne sait pas comment se comporter face à celle qui est encore son épouse.

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Je n’aurais pas pu tomber sur un nain cette fois-ci à Las Vegas ? Je me serais sentie mieux qu’avec un boulet pareil, qui n’avait pas l’air de vouloir reconnaître sa bêtise. En même temps, ce n’était pas possible, face à moi ce n’était pas un homme, mais un gamin. Quelle horreur.  Un procès au cul pour agression voilà ce que je pourrais avoir si monsieur voulait porter plainte pour la chaussure lancé sur lui, puis de toute façon avec ma malchance ou le manque de précision, j’avais visé à côté.  Sérieusement, j’avais beau tenter de me concentrer pour ne pas imploser de l’intérieur, ce n’était pas simple du tout, tout au contraire.   Proche de lui, je le regardais souriant. « Non, merci je ne voudrais jamais, mais plus jamais recouché avec toi … ça ne sera pas un cadeau que de porter un gosse de toi …  » Je secouais la tête. Imaginait son gosse serait comme lui avec les femmes. L’horreur, j’aurais peut-être bien du mal à supporter mon propre enfant, alors heureusement et je voulais bien toucher du bois directement ou foutre ma main au feu pour ne pas tomber enceinte.  Coucher avec lui sans avoir d’enfant ? Alors, pour cela il fallait le bâillonner, mais je ne dirais sans doute pas non, je ne pouvais pas renier mes pensées assez chaleureuses et sensuelles au sujet de ces deux-trois nuits passés ensemble. On faisait plutôt une bonne équipe quand on avait tous les deux la bouche occupé à faire autre chose qu’à parler. On tenait même bien la cadence. Enfin, je commençais à me laisser trop cogiter à ces nuits-là qui n’auraient plus lieu, même si une pointe de déception à cette pensée naissait en moi.   « Jouer la comédie sur le fait d’être marié par plaisir avec toi, me rends déjà malade, donc la nausée je l’aurais forcément facilement, mais tout le reste non, mais tu as l’air bouché à ce sujet, tu veux te la jouer comme ça et faire n’importe quoi ?  » Que je lui disais. Moi dans ma tête, il était d’ores et déjà sûr que je ne participais plus à cette mascarade. Je ne voulais pas être la fautive dans un tel mensonge. Un mariage encore je pouvais bien ravaler ma fierté et tout pour quelques baisers en public, mais là ça allait bien trop loin.  Et bam. Que je me prenais sa réflexion sur notre partie de jambe en l’air en pleine face. Ça je ne pouvais pas nier que j’avais bien profité de ce moment à en réveiller quelques personnes sourdes, alors je ne pourrais cracher dessus, mais cela ne revenait pas à savoir le fonctionnement d’une grossesse ou du fait d’avoir un enfant. Mais, c’était comme une peine perdue de lui parler, mise à part gaspiller ma salive, je ne faisais rien d’autre. Autant le laisser blablater seule, je restais de marbre, restant taciturne durant quelques minutes, voire secondes, je finissais par souffler en l’entendant à nouveau dire une ânerie. Pourtant c’était une habitude, mais ça me saoulait toujours autant. « Tu te rends comptes qu’on peut porter plainte contre nous pour ce que tu veux faire ?  » Là ma jolie, j’étais pire qu’hypocrite avec ce mariage blanc que je faisais, bon d’accord, je n’avais pas non plus tout fait pour lui passer la bague au doigt, car je ne m’en souvenais même pas.  Mais ça ne me ressemblait pas. Puis, lui aussi se servait de moi jusqu’à pouvoir me sortir de sa vie, j’espérais pouvoir m’arranger hors mariage pour avoir à nouveau une carte verte ou un visa cela restait à voir, mais là j’étais coincée dans ce mariage et avec une grossesse imaginaire ? Je commençais à me dire que Pinocchio avait appris de Jadyn pour apprendre le mensonge, de qui d’autre aurait-il pu apprendre cela ?   « Et si elle utilise sa maladie pour venir voir une échographie ?  » J’avais l’impression d’être horrible de ne pas vouloir dire oui à cette histoire de dingue, mais ce n’était même pas fou, mais complétement être aliéné que de faire cela. Mon regard ne cessait de croiser celui de mon faux époux.  Je me voyais craquer psychologiquement commençant à lui léguer des coups de talons, autant dire que je n’y allais pas doucement.   «  Au moins au est deux à l’être ALORS !  » Que je lui disais en râlant un peu plus sur la fin de ma phrase. Mon ton hésitait entre la pitié ou encore l’énervement, ça faisait un drôle de mixte dans ma voix.  Non, je ne pouvais pas continuer cette histoire, je ne pouvais pas faire ça, tomber dans un cercle vicieux de mensonge, je ne pouvais pas. Pourtant, je comprenais à la fois son désir de laisser de la joie dans la vie de sa mère, mais pour le coup, je ne me voyais que très mal mentir en face à face à sa mère, sans penser à la mienne. Elle m’avait tellement apprit à être honnête et bonne, que là c’était comme renoncer à cette dernière. Tant pis, j’irais affronter les poings de ce mec qui m’avait tant détruite, mais cette fois je tenterais de me défendre au maximum. « Oui, on arrête !  » J’en étais sûre,  je ne voulais plus qu’une chose qu’il impose avec moi une signature sur ce document qui rompra pour de bon tout nos contacts à jamais. Amen.   « On signe les papiers !  » Que je lui  catapultais de façon directe. Je ne voulais plus perdre de temps.  Je me disais que ce massacre, cette partie de ma vie complétement tarée digne d’une scène de guerre allait s’arrêter, mais l’appel de sa mère nous coupa dans nos élans. Les mots de sa mère retentissaient en moi, alors que les larmes qu’elle avait l’air de lâche me brisaient le cœur. Je restais juste silencieux, incapable de déposer mon regard sur le fils qui se tenait face à moi et qui commençait à avoir la voix aussi tremblante que sa mère. Dans un murmure et un geste, la voix de ma fausse belle-mère venait de disparaître.  Je frémissais à ses mots d’amour que Jadyn venait d’envoyer à sa mère, je repensais à la mienne, et des larmes venaient se rouler sur mes joues. Je ne savais plus quoi penser, ce court moment dans ma vie venait de m’anesthésier. Je n’osais plus croiser le regard du jeune homme, je restais le regard planté sur mes pieds dénudés de chaussure, j’aurais au moins pu me faire les ongles de pieds avant de virer mes chaussures.   « Je suis désolée … Jadyn.  » Je n’avais pas relevé, la tête restant tout bonnement bloqué sur mes pieds, pas franchement ravissant, mais c’était mieux que d’affronter l’homme face à moi. Je prenais quelques inspirations, tout en mordant un peu l’intérieur de ma joue. « Cette histoire est dingue … je sais à quel point c’est douloureux de faire souffrir sa mère ou encore de vouloir la rendre heureuse … » ô  je le savais et rien que d’y penser tu avais l’impression de perdre pied. Que pouvais-je faire maintenant ?

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Jadyn aurait pu demander à n’importe qui d’inventer toute cette histoire mais non, il faut que ce soit une qui n’a pas un caractère facile au point d’accepter les yeux fermés. En même temps c’est officiellement sa femme même s’ils ne s’aiment pas alors la logique voudrait que ce soit avec elle que tout se passe. S’ils ont déjà fait des folies de leurs corps à plusieurs reprises, ils n’en sont pas au stade des enfants, loin de là. Mon dieu, heureusement qu’il s’agit là d’une simple invention et non d’un malheureux accident sinon il faudra plaindre le gosse. Avoir deux parents  ne s’entendent plus après s’être aimé c’est une chose, en avoir qui ne se supportent pas et qui ne l’ont jamais fait, c’est quand même autre chose. « Tu te mens à toi-même, je sais que tu rêves de mon corps toutes les nuits ! » Dit-il tel un adolescent en rut qui cherche toutes les filles de son âge alors que là c’est juste pour la provoquer un petit peu alors que les noms d’oiseaux sont pratiquement de la partie. Espérons que Jadyn n’ait pas besoin d’appeler SOS homme maltraité car il le pourrait, faut pas la chercher la rousse mais bon, il n’est pas de là à se plaindre de la voir comme ça même s’il préfère que ce soit dans un lit. Forcément il ne va pas risquer de le dire tout haut de peur de se prendre un talon aiguille planté entre les deux yeux. « Roo t’abuses un peu quand même, on s’entend peut-être pas mais t’aurais pu tomber sur bien pire ! » Bon, ça aurait été un autre il n’aurait certainement pas eu la même idée saugrenue mais quand même.  « Au pire des cas, on ne peut jouer la comédie que fasse à elle ! » Ce qui est assez con pour le coup car on doit bien avouer que les rumeurs vont de bon train alors même s’il ne croise que très rarement sa mère par hasard en ville, il y a toujours des connaissances communes qui se feraient une joue de jouer aux commères. S’ils le font, ils vont devoir le faire jusqu’au bout même si là, Jadyn ne se fait pas beaucoup d’illusion quant au fait de pouvoir compter sur Mazéa pour accepter. Il va falloir qu’il la travaille au corps pour qu’elle ne daigne d’y réfléchir puisqu’elle a l’air catégorielle. En tout cas il connait la loi et même si ce n’est pas vraiment correcte ni dans la loi, ce n’est pas non plus comme si quelqu’un allait porter plainte ou quoi que ce soit. « Qui veux-tu qui nous dénonce sérieusement ? On aura aucune plainte, on pire des cas je porterai mes couilles ! » Il a beau travailler pour la loi, il est prêt à y faire face mais il se doute qu’il n’aura pas à le faire. Sa mère ne saura pas la vérité et si jamais elle devrait le savoir, la seule chose qui arriverait c’est qu’elle soit déçue de son fils. Pour dire vrai, il préfère passer devant le juge que devant le regard déçu de sa mère mais bon, si tout se passe bien, il n’aura pas à faire ni l’un ni l’autre. « On trouvera un mensonge pour la dissuader, j’ai de l’expérience dans les mensonges avec elle ! » Ca ne montre pas le moindre honneur, ça n’aide en rien sa cause mais bon, qui n’a jamais menti à sa mère enfant, ado ou même adulte puisque là le secret, c’est quand même un secret de compétition, il n’a pas fait semblant. En tout cas il a l’air décidé, surtout qu’il parle toujours pour deux alors il a encore espoir de la voir changer d’avis et qu’elle accepte finalement. Il a toujours vécu avec comme dicton ‘l’espère fait vivre’ alors pourquoi pas. Mais bon, peut-être qu’il ferait mieux de trouver quelqu’un qui arrêterait de le frapper avec sa chaussure. « Moi au moins j’suis pas une psychopathe avec des talons aiguilles ! » Lui, il faut croire qu’il en redemande parce que là, il n’est pas vraiment en position de l’insulter. En tout cas, il pensait tant bien que mal à utiliser le bluff pour la faire changer d’avis mais faut croire que son tour de passe-passe ne marche pas sur Mazéa. Et merde. « Très bien on signe ! » il fait le mec sûr de lui alors qu’il n’a pas du tout envie de signer, bien que ce soit quand même tentant de ne plus se sentir enchainé à cette folle furieuse. Il est quand même mitigé mais il n’a pas eu à peser le pour et le contre longtemps à cause ou grâce à un coup de téléphone mais ce dernier n’a pas été facile. C’est un peu le coup de grâce. L’enfonçant encore plus dans son mensonge, dans le fait qu’il va forcément voir mal sa mère quand il lui dira la vérité. Il pourra toujours dire que c’était une fausse alerte mais il faudra continuer à jouer au couple marié pour qu’elle y croit alors forcément, il a le cul entre deux chaises. Jadyn n’est vraiment le même au contact de sa mère, comme si elle avait un pouvoir sur lui, un délicieux pouvoir alors il a l’impression d’être mis à nu devant Mazéa et ça ne lui plait pas tant que ça. Venant de raccrocher avec sa mère, il n’ose pas la regarder, comme pour espérer qu’en n’en parlant pas ça allait effacer la scène dont elle a été témoin mais ça serait trop beau pour être vrai. Le mot désolé de la jeune femme l’étonne et il ne sait pas sur quel ton le prendre. Est-ce qu’elle le pense vraiment ? Est-ce qu’elle a juste de la pitié pour lui ? Il ne sait pas et ne pas savoir le travaille toujours, il est le genre type à vouloir tout savoir. Elle a pourtant l’air sincère alors il commence peu à peu à reprendre dans son champs visuel la demoiselle rousse, terriblement attirante mais aussi agaçante. « Je veux juste être capable de la rendre heureuse avant qu’elle ne me quitte. Mais c’est trop demander, la seule chose qu’elle voudrait avoir de mourir c’est me voir épanouis avec famille à la clé ! » Ce n’est pas pour le plaisir qu’il a inventé tout cela. Il sait qu’elle a toujours voulu cela, elle l’a toujours tanné avec cette histoire. « Mais faut croire que c’est impossible, j’vais devoir lui dire la vérité ! » Dit-il en se levant brusquement de sa chaise de bureau pour aller observer le paysage depuis sa fenêtre, lui permettant de ne pas se sentir faible face à la jeune femme qui a détruit ses plans qu’il a mis en place la veille à peine, en un claquement de doigt mais le pire dans le fond c’est qu’il ne peut même pas lui en vouloir.  

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La grosse tête face à moi me donnait juste envie de lui mettre des droites. Il se trouvait drôle, alors qu’il était juste agaçant au point de me donner envie de le tuer de mes mains. Un petit coup de folie, c’était possible après tout ? Je pourrais toujours inventer une histoire. Une avocate a toujours de quoi s’en sortir. L’histoire était presque en train de se créer dans mon esprit. Je pourrais dire que sa mère ‘était confié à la mauvaise femme au sujet de la grossesse et qu’au final, il m’avait donc trompé. Et je pourrais m’n sortir sur un coup de folie ? Ça ne serait pas aussi simple, mais que ça faisait du bien de s’imaginer un monde, mon monde sans un Jadyn énervant au plus haut point. « Ouai, je rêve de te tuer chaque nuit, pense pas que je voudrais quoi que ce soit avec ton corps … les erreurs, malheureusement arrivent souvent avec toi ! » Que je lui balançais. Si là le message n’était pas clair, je ne savais pas quoi faire d’autre mis à part le marquer sur mon front, pour que ça s’ancre dans sa cervelle. Borné. La liste de ses défauts était énorme, mais j’aurais aimé que ce ne soit pas le cas, l’alcool plus jamais. Adieu doux et piquant petit liquide ayant provoqué cette maudite situation. Plus jamais je ne boirais, je disais jamais en sachant que j’allais le refaire, mais très loin de lui, par pitié. Faisant mine de réfléchir avec une légère moue déconcertante figée sur ma face, je finissais par poser mon regard dans le sien. « Non, impossible de tomber sur pire que toi ! » Si, c’était possible. Rien que mon ex était l’exemple parfait, mais je n’allais pas m’abaisser à lui parler de ça dans le fond, cela ne le regardait pas. Si j’omettais Kendall de ma vie, oui Jadyn serait sans doute le pire avec qui j’aurais pu me marier. Il s’enfonçait à force et à mesure qu’il lâchait des mots, il réfléchissait avant de le faire. « Sans vouloir te vexer ou critiquer ta mère, car elle doit être comme toutes les autres …elle va forcément parler, vouloir nous présenter à ses amis, à ta famille et compagnie ! Alors jouer la comédie de la femme enceinte juste à elle... » Je marquais un moment de silence avant de sourire et de lui balancer. « Impossible mon gars ! » Le mon gars était censé rester juste dans mon esprit, mais il s’était invité dans la conversation, je tentais de parler plus calmement, mais c’était comme demander à un glaçon de ne pas fondre au soleil. J’étais pourtant en train d’imploser, mais je tentais de ne pas trop le montrer, car être trop expressive, pourrait me rendre encore plus agressive, dans un sens je le protégeais. N’étais-je pas la femme la plus parfaite au monde ! Non, mais je rêve ? Je me vantais comme lui, l’horreur, être proche de lui était en train de faire qu’il me rendait comme lui. «T’es sûr tu es avocat ? Non, car l’abus de confiance sur personne malade ça existe comme sur personne âgée ! Faut réfléchir au lieu de balancer tes premières idées à la con comme ça. » Que je disais. Je tentais vraiment d’être calme, mais ce n’était pas facile, tout au contraire à vrai dire. Je pinçais mes lèvres soufflant tout bonnement, alors que je glissais ma main dans mes cheveux en levant les yeux au ciel. « Mais t’es horrible … » Que je lançais. Comment je pouvais accepter ça, mon esprit n’hésitait même pas. Tant pis, j’étais prête à aller vivre dans cette peur que de retomber nez à nez avec Kendall, mais pas de mentir à quelqu’un. Enfin c’était ce que je faisais avec ce mariage, mais cela était moins grave qu’une grossesse à mon sens. Passant ma main sur mon visage, je lâchais un soupire las de la situation, ne savant même pas comment cette situation avait-elle pu être encore plus complexe que par le mariage. Bravo, il était doué pour étaler de la merde dans la vie des autres celui-ci. « Ne tente pas une femme dangereuse avec des talons, oublie pas qu’elles en ont toujours deux … et que n’importe quoi comme ce trophée peut me servir pour te faire mal ! » Mon visage était devenu dur, mes traits tirés, je n’avais plus qu’une envie le frapper. Il osait me mettre hors de moi. Lui aurait-il accepté de faire ça pour mon père ou autre ? Enfin, une idée pareille, ne me serait même pas venue en tête à vrai dire. Il fallait être un psychopathe pour avoir de telles idées. On signe. Des mots qui me firent un bien fou. Je sortais de mon sac des papiers qui n’étaient de base pas du tout pour lui et moi, mais pour un autre couple qui avait trois enfants et qui étaient ensemble depuis une vingtaine d’années. Enfin, bref, aucune envie de continuer d’épiloguer sur tout cela. Il ne fallait plus que signer. Parfait timing ou mauvais ? Aucune idée, mais la mère de Jadyn était à l’autre bout de fil pile quand je sortais les papiers de divorce. Le cœur lourd, je me taisais écoutant telle une curieuse, je l’étais, mais c’était sur haut-parleur, qui pourrait ne pas écouter vaguement ce qui se disait ? Mis à part un sourd. Peu à peu la culpabilité d’entendre cette femme pleurer, me ramener à ce passé où j’avais blessé ma mère en tentant de la protéger. La boule au ventre, je me sentais complétement mal, j’aurais voulu partir, mais j’étais comme coincée dans ce bureau, mes jambes étaient tétanisées. J’étais dans un moment d’angoisse que je ne parvenais pas à calmer. Je restais silencieuse, jusqu’à entendre Jadyn raccrocher. Je le regardais mordant inévitablement l’intérieur de mes joues comme pour tenter de reprendre le contrôle, la douleur devrait aider, elle le devrait, mais ce n’était pas toujours efficace. Je ne savais quoi penser, mais les mots qui sortirent d’entre mes lèvres, furent sincère, comme si je me parlais à moi-même à propos de ma mère. C’était horrible. J’avais toujours mon cœur qui faisait quelques arrêts laissant mon passé m’assommer, alors que mon regard croisa celui du jeune homme. De la peine pour lui ? Oui forcément, mas je le comprenais surtout beaucoup, et j’aurais aimé croiser quelqu’un qui m’aurait aidé. Mais l’aide qu’il demandait me semblait toujours aussi dérisoire. « Je peux te comprendre … je t’assure. Je sais quelle importance peu avoir une mère ou même un père. » Je tentais de contrôler mes larmes, prêtes à m’assaillir comme les Huns dans Mulan. Mais, là c’était complexe à faire, mais j’y parvenais pour le moment. « Et si elle est encore là quand le bébé est censée arriver, qu’allais-tu faire ? Comment gérerais-tu tous les imprévus de ce mensonge … » Je le regardais s’éloigner de moi quitté mon regard pour survoler le paysage qu’offrait son bureau. Je pinçais mes lèvres continuant de l’écouter. « Tu l’aurais pour moi ce que tu me demandes de faire ! » Non, il ne faut pas que je me laisse avoir, que je me laisse prendre à l’idée de faire plaisir à une mère, pourtant, c’était ce que j’étais en train de faire.

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Les disputes entre eux, encore et encore. Cela n’a rien de nouveau, ils passent leur temps à hausser la voix sur l’autre lorsqu’ils se croisent, la plus part du temps lors de divorce. Pourquoi ça changerait maintenant qu’ils sont mariés, considérant le fait qu’ils ne l’ont fait qu’à cause de l’alcool ? Il ne sait pas mais il ne l’avait pas vu depuis qu’il avait inventé un énorme mensonge à sa propos à sa mère et il aurait nettement préféré qu’elle l’apprenne de lui. Mais bon, il se serait défilé, n’aurait pas su comment lui dire mis à part un ‘au fait dans la tête de ma mère t’es enceinte, allez salut, on se voit au tribunal’ Dans tous les cas elle l’aurait mal pris mais ça aurait évité qu’elle vienne aussi énervée dans son bureau en plein travail pour l’agresser à coup de talon aiguille. « J’en sais rien, les solutions ça se trouve toujours ! » Dit-il excéder. Oui il a fait une connerie en racontant tout ça, oui il n’aurait pas dû l’entrainer dans cette histoire sans la prévenir d’avance mais il ne regrette pas. Il préfère monter un mensonge pendant des mois tant que ça fait plaisir à sa mère mourante. « C’est bon ça ne sera l’histoire que de quelques mois. C’est rien dans une vie ! » Ce n’est pas grand-chose mais ce qu’il lui demande, c’est énorme et il agit comme un enfant n’ayant pas conscience de tout ce qu’il demande à Mazéa qui pourtant ne lui doit rien. A force de se prendre la tête alors il était prêt à parler divorce même si là pour le coup ça ne l’arrange pas des masses même si être marié à la rousse n’est pas quelque chose qui le rend bien au contraire. Il pensait être piégé, qu’il allait devoir une autre excuse à sortir à sa femme car ils peuvent divorcer très rapidement mais il fut sorti de ses pensées par un coup de fil de sa mère où Mazéa était la témoin. Même si ça peut peut-être faire gagner sa cause et que Mazéa peut possiblement accepter ce qu’il lui demande, il n’est pas à l’aise, il aurait préféré une énième dispute et des menaces qu’elles soient en l’air ou pas. Raccrochant alors le combiné, il reste un moment silencieux. N’osant pas regarder Mazéa qui pourtant semble toucher tout comme lui de l’avoir entendu pleurer. Entendre un parent pleurer, sauf si c’est de joie, c’est un moment difficile à passer et Jadyn a très rarement vu sa mère le faire même si la vie ne lui a pas forcément donné de cadeaux. « J’aurais aimé devoir lui expliquer lui avoir menti si elle arrive à la date fatidique mais les médecins sont persuadés du contraire ! » C’est sûr à dire mais il n’a plus vraiment d’espoir pour qu’elle s’en sorte. Il en avait auparavant mais au fil du temps, Jadyn préfère profiter du temps qu’il reste à sa mère plutôt que de se faire des illusions. Et de toute manière Jadyn préfère la perdre en la sachant heureuse bientôt que la voir souffrir et ne plus pouvoir marcher, parler, bouger et manger sans la moindre machine dans longtemps. Jadyn doit toutefois se ressaisir. Il a conscient d’être faible et face à Mazéa, même s’ils sont marié, ils ne veut pas l’être. Pourtant c’est plus fort que lui, il évoque quand même la mort de sa mère alors pour cela, il est prêt à la supplier. « Je ne sais pas, on y est pas je… » Il ne va pas dire que oui, il l’aurait fait. Il n’en sait rien et lui dire le contraire montrerait uniquement que par ses mots dérisoires, elle essaye de la faire craquer. On ne sait pas comment on réagirait face à telle ou telle situation avant de les vivre. « On ne se connait pas beaucoup toi et moi mais tu sais que je ne demanderai pas de faveur à une concurrente si je n’en avais pas besoin ! » Il aurait pu proposer à n’importe qui mais le mariage à Las Vegas avait nettement aidé les choses. Pourtant, là où il veut se lancer, ça ne sera pas simple mais pour sa mère il ferait n’importe quoi. « Je ferai n’importe quoi en échange de ce mensonge. Si tu joues le jeu avec moi, je te revaudrais ça ! » De quelle manière il l’ignore mais qu’importe. Il serait prêt à déplacer des montagnes pour le bonheur de sa mère alors si Mazéa lui demande d’enterrer un cours ou il ne sait quoi alors il le ferait même s’il n’espère en arriver là surtout que vu les discussions qu’ils peuvent avoir, c’est son cadavre que la rousse va vouloir dissimuler. En tout cas lorsqu’il dit qu’il lui revaudrait ça, ce ne sont pas des paroles en l’air qu’il prononce. Si elle accepte alors il lui sera reconnaissant, ce n’est pas rien et ça compte beaucoup pour le jeune métisse. De toute façon, il n’eut même pas le temps de négocier quoi que ce soit avec la jeune femme avocate elle aussi que son assistante entra dans son bureau sans frapper. A la manière dont il a dû la regarder, elle a dû voir qu’elle venait de faire une connerie. Ils auraient très bien pu faire autre chose, ça reste lui le supérieur donc elle doit s’annoncer, c’est une règle importante pour Jadyn. « Excusez-vous de vous déranger, votre client vient d’arriver il vous attend en salle de réunion ! » Vu comment elle les regarde Mazéa et lui, elle a dû être effrayé par la lionne Mazéa débarquant. Il peut comprendre, elle lui fait peur à lui aussi parfois avec son caractère de feu. « On reparlera de ça plus tard. Réfléchis-y s’il te plait, c’est important ! » Joignant ses deux mains, c’est comme s’il l’a supplié vraiment de réfléchir et de lui donner le bénéfice du doute en ne refusant pas directement. « Je te rappelle après ma réunion pour qu’on en parle et j’annulerai pour ce soir, je repousserai pour affronter ma mère, sauf si tu te sens prête ! » Il ne peut pas savoir ce qu’elle va décider alors il laisse les suppositions faire le travail avant de s’éclipser une fois la rousse sorti de son bureau avant de se rendre à sa réunion avec un homme voulant divorcer de sa femme alors que c’est elle qui a tout l’argent et qu’ils sont malheureusement pour lui, signés un contrat de mariage.

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