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 Of simple best friends? (Marcus) (ENA)

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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 5 EmptySam 15 Oct - 16:48

Pour les âmes sensibles:
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 5 EmptySam 15 Oct - 19:47


Marcus & Jonathan

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 5 EmptySam 15 Oct - 20:28


Marcus & Jonathan

D’autres manches ? Non mais, il veut vraiment ta mort…C’est pas que t’en a pas envie, non, c’est juste que toi t’es quand même censé bosser demain, enfin tantôt parce que bon, minuit était déjà passé. Pourtant, là de suite, tu dois bien avouer que la gourmandise ne risquait pas de te manquer. Faut dire que, là, plus parfait tu meurs. Ton corps ne faisait que s’éveiller davantage sous ses caresses, ses baisers. Cette symbiose parfaite, cruelle ne pouvait rien amener de bon entre vous. Si cette fois-ci était parfaite, tu craignais en réclamer davantage par la suite, mais justement, que la suite ne soit pas d’actualité. Que va-t-il se passer après ? Allais-tu partir ? Rester ? Le revoir ? Vos lèvres allaient-elles de nouveau se retrouver avec autant de passion ? Vos corps allaient-ils encore se mêler pour ne former qu’un comme à l’heure actuelle ? Des questions que tu allais forcément te poser par la suite, qui allaient t’obséder au point de te retourner l’estomac. Tu te connais, tu allais te sentir mal, interrogatif. Mais cela t’arrêtait-il ? Non, bien sûr que non, t’es gémissements en étaient la preuve alors que tu l’accompagnais dans cette danse charnelle qui vous appartenais l’espace de quelques heures. Vos souffles se mélanges, vos corps frottent l’un contre l’autre alors que ta voix retentie dans cette chambre rassurante. Seule témoin de vos débats peu catholiques. Tu t’accroche à lui, ne souhaitant plus le lâcher, refusant de te séparer de lui alors que tes muscles tendus par le plaisir allaient bientôt céder.

Tout ce que tu veux ? Tu te dis que c’est gagné, qu’il ne partira pas. Est-il sincère ? Tu ne te poses pas la question à l’heure actuelle, laissant tes lèvres récupérer les siennes. Combien de temps ça dura ? Assez pour que ton corps soit couvert de cette fine couche de sueur, faisant luire ta peau contre la sienne. Il accélère, vos respirations sont saccadées, brutales, coupées par instant par des gémissements. Si les voisins étaient éveillés, ils ont sûrement dû entre quelques-uns de tes cris, ça c’est sûr. Le temps coule, s’efface et finalement, le plaisir éclate comme une bombe atomique qui explose, ne laissant rien sur son passage. Tu le suis de près alors qu’il s’écroule sur toi, le souffle aussi rapide que le tien. Tes muscles se détendes, tes mains ne quittent pas son dos meurtri par les nombreuses griffures que tu lui as infligé. Il était marqué, marque de fabrique que tu avais cruellement imposé à son corps. Tu fermes les yeux l’espace d’une seconde, souriant en coin alors que tu sens ses lèvres de nouveau courir ta peau. « Tu m’étouffes. » Un léger rire s’échappe de tes lèvres alors qu’il glisse sur le flanc, te laissant ainsi le loisir de reprendre ton souffle. Durant quelques secondes tu ne bouges pas, pourtant, instinctivement, ton corps vient se loger au creux de ses bras alors que lui, venait déjà se coller de nouveau à toi. Sensation agréable que tu avais oubliée, que tu retrouvais comme une douce caresse du passé. Comment pourrais-tu t’en passer maintenant ? Comment pourrais-tu le laisser filer ?

« Oh merci, tu es trop aimable avec moi. » Tu ris de nouveau, redressant ton visage vers lui, déposant un baiser sur le coin de ses lèvres. « En réalité, t’as tiré ton coup et maintenant tu veux juste que je la ferme et que je dorme c’est ça ? Rha, les mecs, tous les mêmes. » Bien sûr, tu avais dit ça avec moquerie. Tu prends appuies sur ton avant-bras et tes lèvres se posent délicatement sur les siennes. Contradiction des derniers baisers échangés, celui-ci était d’une douceur à vous en couper le souffle. Tu recules légèrement ton visage du siens, prenant soin de l’observer droit dans les yeux. Un regard rempli de cette tendresse que tu avais toujours éprouvé à son égard, sauf que là, tu ne le cachais pas, tu ne le cachais plus. Le masque était tombé, c’était dangereux, mais c’était également trop tard. « Vu l’heure, il serait plus sage que je rentre…sinon je vais devoir mettre mon réveil, te réveiller au passage et te priver de quelques heures de sommeil. » Tu n’avais pas envie de bouger, tu mourrais d’envie de rester à ses côtés. Mais étais-ce bien raisonnable ? Là est la question. Tes doigts glissent le long de son bras alors que ton nez frôle délicatement le sien. Ces mots te brûlent la gorge, pourtant, ils ne sortent pas. Tu te sens stupides, mais la peur de le voir partir est bien trop présente pour que tu lui avoues ce qui te tiraille de l’intérieur. A la place, tu l’embrasses de nouveau. Un baiser bref, calme, qui ne dure que deux ou trois secondes. « Puis, j’aurais bien trop peur de ne pas savoir me réveiller à cause de toi. » Tu as surtout bien trop peur de ne plus pouvoir dormir seul…
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 5 EmptySam 15 Oct - 22:29


Marcus & Jonathan

La douceur qui s'empare de nos corps éreinté et meurtris par l'intensité du plaisir laisse une place importante à l'euphorie. La légèreté d'un partage, pourtant si intimement effrayant, semblait d'un naturel déconcertant lorsque tu étais dans les parages. Tant d'années qui m'avaient presque fait oublier l'innocence et la spontanéité de cette douceur, de ce partage, d'une faim satisfaite au saveurs d'une fin heureuse. Tu gisais dans mes bras, te laissant bercer par les caresses aléatoires du bout de mes doigts, effleurant sagement les gouttelettes sur ta peau encore chaudes, rien ne comptait plus que de me repaitre de cette peau portant encore mon odeur. Un sourcil qui s'arque sous tes propos, tu serais bien étonné d'être le témoin de ma vivacité à renvoyer mes convives d'un soir hors de mon lit. Si j'avais toujours la bonne excuse pour m'éviter une paire de baffes, j'étais assez doué pour briser espoirs et coeurs en moins de temps qu'il le fallait pour dire ouf. Avec toi, ça avait toujours été différent, comme l'exception à la règle, comme le salut de l'âme du goujat, jamais je n'avais osé -ni même pensé- le moindre mot, la moindre attitude, qui aurait pu -du- te faire déguerpir au plus vite. Le ton est léger, le sourire est de rigueur, mêlant rires et douceur je laisse la taquinerie me caresser n'en prenant ni offense ni éclat de défi. Je roulais des yeux pour la forme et babillais d'un ton amusé en guise de réponse s'accordant à ton humeur taquine -oh shit, tu m'as percé à jour! prenant, recevant, rendant, cette douceur exquise et unique qui t'étais réservée lorsque tu ponctuais ta phrase de baisers aussi doux que la caresse des ailes frêles d'un papillon coloré. De ton épaule à ton pognet, de tes omoplates à tes reins, le bout de mes doigts traçait des lignes sinueuses avec une lenteur et douceur non calculée Automatisme jamais simulé, un effort bien trop intime qui avait pourtant par le passé, fait parti de ma vie en ta compagnie. Trop longtemps oublié, le mécanisme doux et attrayant dont tu m'avais rendu accro, celui de ces gestes tendre qui me surprenait un peu plus à chaque fois. Voila que ce soir, ils remontent à la surface et pas dans mes souvenirs mais le long de ton corps à demi ensommeillé qui use de ces dernières forces pour couvrir le mien d'une infinie douceur. Attrayante, addictive, terriblement dangereuse, si j'en ai conscience je sais fort bien qu'il est inutile de résister à quelque chose qui nous dépasse et nous à toujours dépassé. Ma respiration s'apaise et le ronflement du moteur semble s'accorder à la perfection à cette bulle de douceur, le corps dans du coton animé par la violence d'un organe bien trop vivace La violence de ce rythme semble ne vouloir trouver la paix que mon corps semble tant apprécier, ma tête me tourne et ni la fatigue ni l'alcool semblent être aussi responsables que ce coeur qui s'exprime bien trop fort et déborde largement de son espace habituellement restreint et réservé. Je suffoque sous l'assaut de tendresse qui apaise mes craintes de te voir t'envoler aussitôt les mots suivants prononcés. Pars pas, restes avec moi, devrais je te demander après ces instants partagés.

Mes lèvres ne sont plus qu'une mince ligne dont le gonflement de nos baiser est caché par la contrariété provoquée par la simple idée que tu décide de me laisser seul dans le froid de ces draps vides de ton absence. Tes mots semblent pourtant tellement en adéquation avec la tendresse de chaque geste, chaque caresse, chaque baiser qui secoue un peu plus mon coeur vigoureux et engourdit un peu plus mon corps et mon esprit. - c'est pas moi qui ai dit que j'avais trouvé la parfaite excuse pour sauter une journée de travail... murmurais-je à ton oreille avant de laisser mes lèvres papillonner sur ta mâchoire d'une envolée de doux baisers. «- ni même sous entendu que tu dormirais dans mes bras.» poursuivais je dans le creux de ton cou avant de glisser sur ta gorge. Etait-ce ma façon de te demander de rester? Te convaincre que tu avais déjà fait ton choix pour ne pas avoir à en faire officiellement une demande? Lacheté quand tu nous tiens... La ruse était pourtant ma plus fidèle alliée pour me sortir des impasses, mais serait elle efficace ce soir? Alors que c'est ton menton qui recevait l'assaut de mes lèvres «- sachant que mon entreprise est à Paris et que je communique par mail... je suppose que les cernes ne sernt obstacle à un entretien avec la clientèle.» et là? J'étais beaucoup moins subtile dans ma tentative de te convaincre, et là, je commençais à devoir argumenter un peu plus fort «- dommage que je ne puisse te prouver par un petit déjeuner que je suis doué en cuisine et pas seulement pour y mettre le feu..» mes lèvres mourraient sur les tiennes, achevant al mélodie douce et légère de la tendresse avant de laisser ma tête retomber sur l'oreiller. Lâchant ton corps parce que le besoin de jouer au type fort et détaché semblait faire partie de mon appréhension à essuyer un refus de ta part. Je cale mes mains sous ma tête, te jetant un rapide coup d'oeil «- m'enfin si tu n'aime le confort de mes bras et a peur d'être réveillé dans la nuit par un élan de désir, je suppose qu'il serait plus sage que tu rentres chez toi... loin de moi l'envie de rendre cette nuit désagréable au point que tu passes une sale journée au boulot.» Je pose ma joue sur mon avant bras en tournant le visage vers toi, bien que je joue au type assuré l'incertitude et l'appréhension durcissaient mes traits et ternissaient mon regard «- j'suis pas rancunier mais j'appellerais tout de même un chauffeur pour te reconduire, hors de question de te laisser rentrer ainsi.... enfin... si tu veux rentrer bien entendu...» je claque ma langue sur mon palais avant de reporter mon regard au plafond. «- eh Doc' j'ai l'droit à ma clope d'après....hummm.. t'sais celle ci est indispensable.» je te jette un coup d'oeil «- c'est un peu comme le nuttella avec une tartine, comme le caramel et son beurre salé, comme une visa infinite et une boutique Armani, comme un jon' et un marc'.» putain mais qu'est c'que tu fais? A quoi tu joues encore? T'en a pas marre de vous lier par des chaines douloureuses, alors qui ni lui ni toi ne semble pret pour ce genre de conneries?
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 5 EmptySam 15 Oct - 23:02


Marcus & Jonathan

L’ambiance est plus légère, alors que vos rires se mêles lorsqu’il dit que tu l’as démasqué. Tu ne le connais pas plus que ça, en tout cas pas à l’heure actuelle. Tu aimerais te souvenir davantage de lui, de vos moments passés, de vos souvenirs communs. Ça viendra, tu en es sûre, il faut juste que le temps s’écoule, qu’il anime ta mémoire. Tu l’écoutes, ses doigts glissant sur ta peau en douces caresses que tu apprécies. Ce moment, c’est de la tendresse à l’état brute alors qu’il tente de te faire comprendre qu’il veut que tu restes. Tu n’es pas stupide, tu l’as vites compris et, au fond, tu le sais déjà, dès sa première réflexion tu avais décidé de passer la nuit ici. Pourtant, tu le laisses continuer, douter de tes intentions, allant même jusqu’à le laisser s’éloigner de toi. Tu souris en coin, levant les yeux au ciel. « Tellement de bons arguments pour me voir rester…mais un simple : reste avec moi aurait suffi. » Tu ricanes, venant déposer un baiser sur son torse, avant de lui voler un baiser tout en te redressant. « Faut que je mette mon réveil, d’ailleurs, t’as intérêt à me faire un pti dej de roi mon vieux ! » Glissant hors du lit, tu enfiles ton boxer qui traînait sur le sol. Te levant, tu t’étires en poussant un petit couinement alors que tes muscles semblent endoloris par l’exercice physique que tu venais de mener. Bon, ton téléphone…ah oui, dans le salon. « Pour ce qui est de ta clope, fais donc, vu que je fais faire de même. »

Tu l’observes légèrement, un regard tendre, beaucoup trop tendre s’affichant sur ton visage. Non, tu ne dois pas avoir ce genre de réactions, tu ne peux pas te le permettre. Et pourtant, c’est plus fort que toi. Ton cœur se serre, mais c’est loin d’être douloureux. Passant une main dans ta nuque, tu souris doucement avant de sortir de la pièce pour retourner dans le salon. Ton regard glisse sur la table basse où trône la nourriture à peine entamée, mais également ton téléphone. Au moment où tu approches de celui-ci, un vibrement retenti sur le bar et tu hausses un sourcil. Curieux de nature, tu bifurques pour prendre le portable de Marcus entre tes doigts. Là, tu te figes. Devant les yeux, une photo étrange se dessine, un prénom au-dessus. Deux hommes, Marcus et un inconnu accompagnés d’un enfant…Ton cœur se serre et tu vacilles dangereusement. Cette photo vaut mille mots à tes yeux. Furieux, impulsif, tu décroches. « Allô… » Une voix rogue résonne dans ton oreille, demandant si Marcus était là, mais également ton identité et tout ça en Français. Il est suspicieux, tu l’entends, mais toi, t’es en colère. « C’est Jonathan, l’amour de jeunesse de Marcus et toi t’es qui ! » Voix agressive, brutale peut-être trop forte également. De toute façon, tu te diriges déjà vers la chambre, le visage fermé, le regard sombre. Il demande à parler à Marc, tu ne réponds pas, serrant les dents. Tu fais ton apparition dans la pièce, le portable sur l’oreille, parlant français pour que l’homme comprenne ce que tu vas dire.

« C’est un certain Naël qui veut te parler, faudrait peut-être lui dire qu’on vient de coucher ensemble non ? Histoire de le prévenir que tu sais pas garder ta queue dans ton pantalon et que t’es un mec infidèle ! » Et sans plus de cérémonie, tu lui jette le téléphone dessus. Tu viens de réagir comme un gamin, t’en as conscience, mais là tu te sens vraiment con. Tu t’étais fait avoir en beauté…mais quel imbécile que tu es. « Espèce de….tu sais quoi…va en Enfers Marcus. » Malgré toi, ta voix c’était mise à trembler alors que tu sembles te briser de nouveau. Tu fais demi-tour attrapant tes vêtements au passage. Tu ne fais même pas attention à ce qu’il pourrait dire, tu t’isoles, tu te renfermes. Là, t’étais franchement hors de toi. Tu te bats avec ton pantalon, cherchant à ne pas tomber au passage. Enfilant ta chemise que tu commences à boutonner, tu cherches également tes chaussures…Putain, elles sont où ? Et tes clefs ! « Putain mes clefs…Où sont mes putain de clefs ! » Réaction colérique, t’envoie valser la table basse, retournant celle-ci pour qu’elle s’écrase sur le sol. Comment avait-il pu te faire ça ? Pour toi, l’image de cette famille ce n’était pas un hasard. Marcus avait quelqu’un dans sa vie, un gosse était également dans l’histoire. Tu lui avais pourtant demandé de tout te dire, il t’avait juré ne pas être en couple. Tu te mets à soulever les coussins pour rechercher tes clefs, balançant ceux-ci sur le sol avec rage et colère. Si tu continuais ainsi, tu allais retourner son loft.
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 5 EmptyDim 16 Oct - 0:10


Marcus & Jonathan

Même s'il me rappelle ma maladresse, ma sale habitude, de ne jamais employer les mots justes et importants, je ne lui en tien pas risguer, peut être parce qu'il a raison ou peut être parce que a tendresse adoucit les choses. Docile chaton qui diffère tant du félin sauvage qui ne se laisse jamais toucher, de cette image de marque qui attire autant qu'elle répugne. Ce type qui brise tout sur son passage après avoir allumé le feu. L'incendie n'est plus qu'une flamme douce et chaleureuse au creux de tes bras. Seul ton regard est témoin de la douceur dont j'étais capable, seul tes oreilles connaissaient le secret d'un coeur bien trop tendre. Et pourtant ce soir le félin dansera avec le chaton, sous ton regard témoin et sous cette oreille attentive qui avait veillé sur moi ces dernières années. Je ne le sais pas encore mais mon regard tendre et fasciné qui suivais les traces de ton passage allait bientôt se noyer dans les tourments de douleur et de colère. Je ne m'étire qu'une fois que tu as quitté cette pièce, savourant l'instant alors que je me voyais déjà passer la nuit en ta compagnie, ignorant que ces draps portant ton odeur ne seraient qu'un bien triste réconfort après ce qui allait se passer.

J'enfile lentement mon boxer retrouvé au pied du lit, bien difficile d'éveiller un corps qui semble tant attiré par le sommeil et le confort, je finis par me mettre sur pieds alors que ta voix gronde dans le couloir. Mes yeux se plissent sans que je ne comprenne véritablement la raison, pas avant que ton regard menaçant ne se montre dans l'encadrement de la porte. Mon regard stupéfait dévie sur le téléphone que tu tiens en main, alors que mon esprit embrouillé peine à faire un quelconque rapport avec ta mauvaise humeur subite. L'effroi, la glace, la douleur semblent figer mon sang dans mes veines sous la brutalité de tes mots. Je ne fais que bien trop vite le rapport avec le prénom et ta colère. -Jon!? tentais je de te stopper dans la violence de tes mots, avant de recevoir le téléphone brutalement sur le torse. J'ignore comment j'ai pu avoir le réflexe de le rattraper au creux de mes mains tout e te dévisageant dans un alliage de stupeur et de colère. Tu ne sais absolument pas de quoi tu parles et pourtant mon coeur semble se fissurer en constatant l'animosité gisant dans tes yeux. Une insulte qui ne sort pas vraiment et me pousse à te stopper à nouveau  - Jon'... avec le même succès que la première fois.. autrement dit nul. Tu me tourne le dos et t'échappe tout aussi vite que tu étais venu. Mon regard se fige sur le couloir vide de ta silhouette avant de se poser sur le téléphone que je serrais entre mes doigts. Dans un geste deseperé je le porte à mon oreille  «- Nael?»  inutile de chercher la moindre explication stupide ni même de lui dire que tu allais le rappeler, il avait déjà raccroché. Pris de panique, geste desespéré, tu affiche le dernier appel et poses ton doigts sur le logo vert, avant même de toucher l'écran, tu avais déjà pris ta décision... depuis longtemps.. tu jettes le téléphones sur le lit et grogne «- roh et puis merde.» avant de te maudire, stupide crétin que tu es et courir comme un dératé dans le couloir. Je me stoppe alors pour trouver la tempête Jon' sévir dans mon salon, retournant tout sur son passage, la colère dessinant des éclairs dans ses yeux. Je croise les bras espérant que tu te calmes mais je savais parfaitement que ça ne retomberait pas si facilement. Mon regard dérive dans la pièce -que tu détruisait- pour se poser sur ses clefs trônant encore sur le bar. Je siffle entre mes dents avant de te barrer la route alors que tu t'en prends aux coussins. «- t'avais pas l'droit de lui parler comme ça.»  mes mains frappent ton torse pour te stopper, te repousser, alors que je sais que ta colère ne laisserais place à une discussion, alors que je savais la mienne bien trop présente pour ne pas s'extirper «- Si tu dois t'en prendre à quelqu'un ce soir ce n'est ni mon appart'' ni mon associé... mon ami... qui m'a écouté de longues nuits alors que mon coeur te pleurait encore Jon'..»  je secoue la tête de gauche à droite et écarte les bras  «- et quoi? T'attends quoi pour m'en coller une jon'? Tout ça parce qu'il est probablement trop professionnel pour m'avoir laché alors que j'ai refusé d'emmenager avec lui? Tout ça parce qu'il espère probablement que tu ne te souviennes jamais de moi ou que par je ne sais quel miracle j'ai enfin décidé de passer à autre chose?» Mon regard à mi chemin entre le défi et la colère sonde le tien quelques secondes sans que je ne me rende compte à quel point je me dévoilait sous l'effet de cette dernière. Je siffle entre mes dents et me dirige vers le bar pour me saisir de tes clefs, sans ménagement je te les balance  avec rage.  «- C'est ça que tu cherches? Les voilà tes putain de clefs jon'!»  mon indexe menaçant se pointe sur toi «- j'te préviens par contre... si tu veux passer cette porte faudra frapper assez fort pour que je ne puisse t'en empêcher, si tu veux prendre le volant dans cet état, faudra pas craindre que je m'accroche à ta caisse ou t'envoies tes collègues au cul... et quitte à faire de la garde à vue pour séquestration je pourrais p'tet bien tenter de te menotter à mon radiateur!»   mon regard déterminé quitte enfin le tien pour se poser sur le bar, je sors une bouteille de whisky  et la pose sans aucune douceur sur celui ci.

«- Prends un verre, deux trois, peu importe pour te calmer et accepter le fait que j'ai vécu se dernières années... que c'était pas le bonheur avec majuscule mais que j'ai tenté de faire c'que je pouvais pour pas m'noyer... prends un verre pour accepter le fait que j'ai pu rencontrer des gens de confiance, des oreilles attentives, des épaules pour me soutenir et reprends en un autre pour prendre le temps de réaliser ou et avec qui je suis ce soir!»  Est ce que la colère allait calmer al colère? Pas sur, mais on ne pouvait pas lui ôter sa franchise aussi violente que déconcertante.
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 5 EmptyDim 16 Oct - 0:44


Marcus & Jonathan

T’as le cœur décomposé, une fois de plus. Comment as-tu pu te laisser avoir aussi facilement…Tu aurais dû te douter qu’il y avait quelque chose de plus, un secret, un mensonge. Oui, tu aurais dû te douter que ça n’était pas aussi simple, qu’il y avait anguille sous roche. Mais t’étais trop content de ressentir enfin quelque chose d’autre que de la frustration ou encore de la mélancolie. Tu avais été trop heureux de le retrouver grâce à un simple souvenir, de sentir la brûlure de sa peau contre la tienne, ce qui à présent te dégoûte au plus haut point. Tu aurais aimé être plus prudent, mais apparemment, quand il s’agit de Marcus t’es qu’un pauvre type sans défenses. Du coup, tu pètes un plomb, tu ne sais faire que ça. Il a beau tenter de t’arrêter, tu t’en fou, tu balance la vérité au français au bout du fil et ça, sans délicatesse. Tu ne prends pas de gants et tu fais bien attention de parler sa langue pour qu’il comprenne clairement que vous veniez de coucher ensemble. Tu n’en as rien à foutre de son regard noir, toi, tu as l’âme qui se décompose. Autant tu t’étais senti entier quelques minutes auparavant, heureux, autant à présent tu te sentais vides et plongé dans le néant. Cette douleur, tu la connais que trop bien. Tu fuis, tu t’habilles cherchant tes clefs en hurlant, retournant tout sur ton passage. Les larmes ne coulent pas, tu les ravales grâce à ta colère. Pourquoi il joue avec toi comme ça ? Qu’as-tu fait pour mériter autant de méchanceté ?

Tu ne l’entends pas arriver, bien trop absorber par le fait de retrouver tes clefs pour reprendre ta voiture et fuir loin d’ici. Il apparait dans ton champ de vision, te frappant de ses mains pour te repousser. Tu fais un pas en arrière serrant les dents, mais également les poings. Ça va mal tourner. « Je fais ce qui me plait t’as bien compris ça ? T’as rien à me dire, encore moins de leçon à me donner espèce d’enfoiré ! » Les insultes. Une fois de plus il te fait passer du noir au blanc, mais là, ton regard n’a plus rien de tendre. On pouvait y lire la colère mais également une détresse évidente face aux violents sentiments qui te submerges. Tu te sens trahis, une fois de plus. Pourquoi ? Il ne t’avait rien promis, ne t’avait rien juré. Pourtant, il avait omis de dire qu’il avait quelqu’un d’autre dans sa vie. Jalousie malsaine qui s’empare de toi, alors que ton corps garde encore les traces de son passage. Tu ricanes sèchement à ses paroles. Son cœur te pleurer ? Non mais la bonne blague. « Arrête de te poser en victime Marcus, TU es parti alors ne viens pas me dire que ton cœur pleurait ma pauvre petite personne. D’ailleurs, vu la réaction de ton français, il ne semble pas au courant que tu aies refusé quoi que ce soit ! Arrête de me prendre pour un coin, parce que là tu commences à me gonfler ! » Tu avais un doigt pointé vers lui, alors que ta voix se fait plus forte, plus sèche que jamais. Tu attrapes tes clefs au vol, ne le quittant pas des yeux.

« Je fais ce que je veux t’es pas mon père, t’es pas mon mec, t’es juste qu’un type qui c’est barré en France et qui revient pour retrouver son coup de jeunesse ! » T’es paroles sont violentes, rancunières. Il dépose une bouteille de whisky et tu la regardes à peine. Vécu ces dernières années…être ici et pas ailleurs. Tu exploses…Brusquement, tu avances vers lui et ton poing vole en direction de sa joue pour s’y écraser avec une violence hors du commun. « Et moi là-dedans ! Tu as seulement pensé à moi dans ta putain d’équation ? Tu crois que j’ai vécu ? Même si je ne m’en souviens pas Marcus, ce vide, je le ressens encore aujourd’hui. Ce vide que TU as causé, ce vide qui m’a brisé. J’ai jamais vécu espèce de crevard, et ça, juste parce que t’étais trop abruti pour voir que je t’aimais. » Tu prends la bouteille entre tes doigts et, avec violence, tu la lance vers Marcus visant le mur à côté pour qu’elle s’y écrase et s’y brise. « Moi je me suis noyé, parce que t’étais pas là ! Si t’étais pas parti je me serais sûrement jamais marié, j’aurais jamais été en Allemagne, j’aurais jamais eu cet accident. » A présent tu gueulais sans retenue, alors que les larmes se déversaient de nouveaux sur tes joues. « Et le pire dans tout ça, c’est que je t’aimais, que j’ai jamais cessé de t’aimer et que je me rends compte que t’as toi, réussis à avancer alors que moi j’ai fait du sur place. » Comment tu le sais ? Tu le ressens, tu le sais, c’est instinctif. Tu trembles, la respiration haletante, la gorge nouée. « IL t’a eu. IL t’a touché. Et ça tu vois, à mes yeux, c’est pas envisageable. Il est qui pour toi hein. Non, JE suis quoi pour toi Marcus. Un coup de passage, un ami qu’on baise pour s’amuser ? »

Ta voix semble se calmer, tes tremblements eux ne cessent pas, alors que tes larmes aussi bien de rage que de peine semblent ne plus vouloir s’arrêter. « Parce que je veux pas vivre ce genre de choses…si c’est ce que tu cherches alors laisses moi partir Marcus…Pars, quittes mon existence. Je pourrais pas supporter d’avantages de peine sans me foutre en l’air. »
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 5 EmptyDim 16 Oct - 2:02


Marcus & Jonathan

La colère m'a échappé, peut petre parce que je suis bien trop lâche pour lui avouer la vérité, eut être parce que j'ai bien trop peur que ces révélations ne le brise un peu plus. La colère monte à mesure que la peur de le perdre m'étrangle, je tente de lui faire comprendre que sa place n'a jamais été vacante, qu'elle est toujours restée vide et le restera q'il décidait de partir. Maladresse probablement lorsque je le contraint à déverser sa colère sur moi, plutôt que sur la pâle copie de lui qui m'a donné un semblant de vie adulte. Je n'ai jamais tourné a page et si celui qu'il jalouse avec tant de ferveur à été mon soutient en son absence, il a toujours été le plus conscient de nous  tous, pris à témoin et embarqué dans une vie qui n'était pas la sienne, il m'a accepté et peut être trop espéré que jamais je ne retournerais en arrière. Son regard, son visage, ses mots, me reviennent en tête et je comprend la terreur qui l'animait à l'idée que je revienne dans la ville de mon enfance, que je vienne te retrouver. Il savait, il savait qu'il me perdait à jamais, il savait que jamais je n'avais eu la moindre intention de te remplacer, même par dépit, même par lui... Il savait que ce soir là il ne me reverrait plus jamais, tout du moins plus pour d'autres raisons que le boulot. Il savait que je t'avais aimé, que je n'aimerais plus personne d'autre, parce que je ne t'avais jamais oublié, remplacé. Mon coeur se brise et j'entend ces morceaux tinter sur le sol, alors que ta voix cruelle siffle la vérité. Ce que je lui ai fait était injuste, égoiste, comme si je reproduisais encore et encore ce que j'avais bien pu te faire par le passé.

Tes phalanges s'écrasent sur mon visage, la violence du choc me cloue sur place ou peut être était ce l'impact de tes mots accusateurs qui me dévoilaient la douleur de ton coeur. Des larme silencieusement roulent sur mes joues et je ne sursaute même pas lorsque la bouteille siffle sur son passage proche de mon visage pour finir sa course sur le mur dans un bruit fracassant. Je laisse ta colère me frapper, encre et encore jusqu'à ce que ton coeur soit vidé de toute cette rancoeur, de toute cette douleur. Je ne cherche ni à t'arrêter, ni à me justifier, j'attend simplement que tu aies fini le coeur déchiré par la scène qui se joue sous mon regard impuissant. Tremblements, douleurs, tant de souffrance que ton corps ne semble pouvoir supporter, tant de souffrances que j'ai provoqué. Je secoue la tête de gauche à droite et glisse une main fébrile sur mon visage, de mon front à mon menton.  - C'est tout c'que c'était Jon!? Une bonne baise entre amis? C'est tout c'que tu as vu? je secoue la tête de gauche à droite après mes mots las et brisés. Que pouvais je bien te dire après ça? Pouvais je te conter mes souffrances? Pouvais je te dévoiler la raison de mon départ? Pouvais je te dire que je te partageais avec Aria depuis des mois? Comment réagirais tu? Peut-être que ta décision est prise, peut être que tu es plus adulte que moi, peut être que je dois arrêter de m'acharner sur un destin qui ne veux pas d'un nous. Mais surtout... arrêter de te faire souffrir ainsi. Chaudes perles salées qui débordent généreusement de mes yeux alors qu'il est peut être tant pour moi de te laisser t'envoler, loin de cette souffrance dans laquelle je semble t'étrangler depuis toujours. Je secoue la tête de gauche à droite et murmure d'une voix tremblante   - okay... avant de décrocher le combiné du téléphone mural et composer un numéro. «- Jason? C'est Marc, je suis navré de vous importuner lors de votre soirée de congé mais j'ai une urgence...»  mon regard se pose un instant sur toi et je poursuis. «- vous pensez pouvoir être chez moi d'ici combien de temps? Vingt minutes? Non c'est.. parfait... à crackenedge ça ne vous prendra pas longtemps . Merci Jason..» je raccroche le téléphone et me laisse tomber le dos contre le mur. Gorge nouée je peine à articuler. «- Il parait que quand on aime quelqu'un il faut parfois le laisser partir pour son bien... j'ai toujours trouvé cette phrase insensée et ridicule... mais comme on dit y'a que les cons qui ne changent pas d'avis.»  mon regard croise le tien un instant et je me dirige vers le bar pour prendre une cigarette. «- Jason c'est mon chauffeur, il sera là en moins de vingt minutes j'en suis certain. Il va te reconduire et... »  j'allume ma cigarette après avoir déposé tes clefs sur le bar devant moi , te tournant le dos je poursuis  «- j'peux ramener ta caisse demain à la première heure chez tes parents ou.. simplement leur laisser les clefs.» Je me retourne pour te faire face après avoir tiré trois taffes nerveuses sur ma clope. Mon dos heurte mollement le bar et je te dévisage comme si c'était la dernière fois   «- laisses moi trois semaines... c'est tout c'que j'te demandes. Je ne chercherais pas à te revoir, je ferais mon possible pour ne pas te croiser... sauf si tu le désires... sauf si tu estimes que cela ne te fera souffrir un peu plus... laisses moi juste trois putain de semaines pour décider si tu veux que je reste ou...» ma voix s'étrangle et je ravale péniblement mes larmes«- sortes de ta vie à jamais.»    
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 5 EmptyDim 16 Oct - 2:32


Marcus & Jonathan

T’en peux plus, c’est trop dur. Ton cœur n’arrive plus à supporter une situation pareille, n’arrive plus à battre convenablement. Tu vides ton sac, lui disant ce que tu as sur le cœur, le suppliant presque de faire cesser la douleur qui te ronge. Malheureusement, le choc fut plus rude à encaisser que tu aurais pu l’imaginer. « Je sais même plus ce que je dois voir avec toi… » Ta voix tremble et tu fais à peine attention aux larmes qui coule sur ses joues, sur les tiennes. Ton univers s’effondre. Les quelques instants de bonheur pur et simples venaient de s’effacer avec un simple coup de téléphone. Une voix lointaine, une photo douloureuse…et voilà le résultat. – Okey.. Tu te figes face à ses mots, alors que ta bouche s’entrouvre sous le choc. Il prend son téléphone et parle à un certain Jason. Tu n’as même pas la force de bouger de répliquer. Il ne veut pas de toi, pas comme ça, pas comme toi tu aurais souhaité l’obtenir après tant d’années gaspillées. Tu n’es pas assez bien pour lui sûrement. Simple flic, son soi-disant associé devait être bien plus attrayant que le pauvre homme que tu étais devenus. Ton cœur n’existe plus, tu vacilles dangereusement, écoutant à peine ses paroles. Tu le vois bouger sans vraiment le voir, comme parti dans ton monde. Tu ne le suis même pas des yeux, réalisant qu’il a fait son choix, qu’il te laissait partir. Il ne souhaitait pas marcher à tes côtés, t’aimer n’était pas assez apparemment…

« Je… » Ta voix meurt comme un cri plaintif au bout de tes lèvres. Il te parle de ta voiture, il te demande trois semaines. Tu ne réponds pas, c’est douloureux, parler ne servirait à rien. Pourquoi ? Pourquoi te faire ça ? Pourquoi te laisser partir alors, qu’apparemment, il ne le souhaitait pas. Peut-être que tu te faisais simplement des films, peut-être qu’au final c’était mieux ainsi pour lui et que tu n’étais qu’un boulet dans sa propre existence. « Je vais rentrer seul, je n’ai pas besoin de ton chauffeur. » T’es plus agressif, loin de là. Tu as l’air effondré, sur le point de craquer. Toujours à pieds nu, tu tournes les talons, ne répondant pas à sa demande concernant le temps. Du temps, vous en aviez eu, il t’éloignait de sa vie, à quoi bon demander plus de temps. Tu rentres dans sa chambre pour enfiler tes chaussettes et tes chaussures, les mains tremblantes, tu mets pas mal de temps avant d’y arriver. Instinctivement, ton regard vacille sur ce lit qui, quelques minutes auparavant, avait couvé vos corps dénudés. Ce temps te semblait déjà si lointain. Ton regard se baisse sur le sol, alors que ta main glisse sur ta nuque. C’est terminé, tu as perdu la partie, ta punition sera d’y perdre ton cœur. Tu te redresse, serrant tes clefs de voiture dans ta main. Revenant dans le salon, tu ne regardes pas Marcus, tu n’en as pas le courage. Sa vision te fait trop mal, t’en crève sur place, pitié, qu’on t’achève.

« Je…je t’ai demandé ce que j’étais pour toi, tu n’as pas répondu…je t’ai dit que si tu ne souhaitais pas une certaine stabilité entre nous, alors, tu devais quitter ma vie. Tu as fait ton choix, tu as décidé de me laisser partir. Trois semaines ne changeront rien, si tu es décidé alors, rejoins-le et laisses moi. » Tu fais l’erreur de tourner ton visage vers lui, croisant son regard alors que tu te sens vide de toutes émotions joyeuses. « Tu as décidé de fuir, une fois de plus, de ne pas te battre pour nous, comme autrefois. Si tu estimes que je n’en vaux pas la peine, c’est que c’est sûrement le cas et j’en suis désolé…j’en suis tellement désolé. » Ta voix meurt de nouveau et sans plus de cérémonie, tu fuis le loft à une vitesse folle, n’écoutant même pas ses paroles si il en avait. Tu descends les escaliers en manquant de tomber, poussant les portes avec force et acharnement. Tu es garé juste devant, heureusement. Montant dans ta voiture, tes mains tremblent tellement que tu n’arrives pas à enfoncer la clef dans le contact. Tu pestes, tu fonds en larme alors que ton trousseau tombe sur le sol. Tu frappes ton volant à plusieurs reprises avant de laisser ton front prendre appuie sur celui-ci, une main se posant au niveau de ta poitrine. Tu suffoques, t’as mal, t’en crève. Tu dois partir, tu dois fuir mais t’arrives pas à décoller. Si tu démarres maintenant tu sais que c’est l’accident assuré et…c’est peut-être ça qui te pousses à tâtonner le sol pour chercher à récupérer tes clefs. Suicidaire ? Non, la peine fait faire des conneries, t’étais sur le point d’en faire une grosse…mais là, à l’heure actuelle, tu n’’avais plus rien à perdre, tu venais de le perdre lui.
   
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 5 EmptyDim 16 Oct - 11:18


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C'est tout ce que je suis? Un lâche qui fuit? Il semblerait que j'ai passé ma vie à fuir mes responsabilités, fuir les sentiments comme si c'était la pire des pestes. Et pourtant, toutes ces années je l'ai ai passées avec toi, jusqu'à ce que mon coeur ne le supporte plus, et pourtant toutes ces années sans toi étaient devenues vides de sens. Fuir oui, mais jamais je n'avais su faire fuir ces sentiments, les jeter hors de mon coeur comme j'avais su jeter toute relation trop encombrante et sérieuse à mon gout. Ce soir, je décide de tout arrêter, arrêter de meurtrir ton coeur qui saigne une fois de plus par ma faute, arrêter de te garder égoistement alors que mon regard est témoin de tes souffrances, dont je suis une fois de plus l'investigateur. Je te laisse même quitter mon appartement, sans un mot seul un - Jon' tremblant et déchiré c'est échappé de mes lèvres; seul ton surnom est sorti avant que nos regard brisés se croisent une dernière fois. Mais tu le savais, que mes lèvres entrouvertes ne parviendrait à ajouter quoi que ce soit de plus et tu quittais mon appartement le coeur en miettes. Les flots salées roulent sur mes joues, je tourne dans la pièce comme un lion en cage me repassant tes mots en boucle. C'est pas c'que j'ai dt, c'est pas c'que j'voulais, t'as rien compris! Mais a qui pouvais je bien dire ça? Aux murs? Je rappelle Jason pour décommander, il me demande si ça va mais je raccroche après avoir mentit. Oui ça va... Foutaises! Mon coeur qui a explosé semble me vider de mon sang, hémorragie douloureuse qui semble ne trouver une façon de cicatriser. - et merde... soufflais je en posant mon regard sur la porte d'entrée. J'enfile la première paire de baskets que je trouve, j'attrappe ma veste et fourre mes clefs dans ma poche. le reste? J'ai oublié, non j'ai surtout pas le temps... Et je cours, je cours dans les escaliers dévalant les marches sans véritablement les voir, vision embrumée par les larmes. Et je cours, je cours dans le hall sans penser à ma tenue, en boxer, avec juste une veste et une paire de chaussures pour braver le froid. Si des voisins ou passant venaient à me croiser ils me prendraient probablement pour un malade. Peu importe, ce n'est pas eux qui m'importent. Et je cours dans la rue sans savoir ou aller, si... je sais... je te cherche mais putain, je n'sais même pas a quoi ressemble ta voiture, ni sa couleur. Au milieu de la route je tourne sur moi même les mains derrières la tête, âme perdu, coeur brisé, dont les larmes scintillent sur mes joues. T'es ou bordel! Hurlait mon coeur brisé alors que mes genoux semblaient prêt à me lâcher pour rejoindre le sol, avant que je ne croise ce visage derrière le pare brise. Je me plante devant la bagnole, pose mes mains sur le capot, tu me toise et je hurle  «- sors de cette putain de voiture Jon'!»  ma paume frappe le capot «- J'te préviens si tu démarres je grimpe dessus!» poursuivais je sous le regard témoin d'un groupe de filles qui allait en soirée et me regardait comme si j'étais tout droit sorti d'un asile. Faut dire que je faisais peine à voir, faut dire que ma tenu et mes cris attiraient l'attention. Mais à ce moment là plus rien ne compte, plus rien ne compte à par cette paire d'yeux qui me toise derrière la vitre. A la hâte je me précipite sur ta portière et l'ouvre avec force. Je ne te laisse pas le choix et si je te sais habile musclé et entrainé, la colère seule ne suffira pas à te trainer hors de l'habitacle. Alors je monte, je force le passage, étroit, inconfortable, contorsionnant mon corps pour me placer sur tes genoux. Ma tête touche le toit, mon dos est comprimé contre le volant et sous ton regard surpris je souffle  «- tu veux partir? Bah vas y démarres... fous nous dans l'mur! Tout les deux!»  quelle folie de provoquer un homme en colère, ou peut être était ce la meilleure façon de te retenir. Tu tiens à moi? A nous? Tu ne feras pas ça n'est ce pas? Respiration saccadée je secoue la tête de gauche à droite «- tu es... tu es... mon meilleur ami, ma famille, mon âme soeur...la seule personne que j'ai aimé... j'ai pas d'mots en fait, j'ai pas d'mots assez bien pour te répondre.. tout c'que j'sais... c'est que j'suis un putain d'imbécile.»    Ma voix s'étrangle et je plaque avec violence mes lèvres contre les tiennes.
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