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 Of simple best friends? (Marcus) (ENA)

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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 2 EmptySam 8 Oct - 16:44


Marcus & Jonathan

Ça pour finir bourrer, tu allais réellement le devenir si tu continuais sur ta lancée. Tu n’as jamais été un grand consommateur de vin, ça, c’était plutôt le truc de ton père. Toi, t’es plus cocktails, bières et autres conneries qui te fait tourner la tête. Néanmoins, tu ne dis jamais non à un verre de vin, bien que tu sembles boire ça comme de l’eau. Après tout, tant que c’est alcoolisé c’est tant mieux. Tu souris face à sa réflexion, haussant les épaules l’air de dire : ben je finirais bourrer, ainsi soit-il. Tu l’écoutes te dire que s’il venait chipoter chez toi ça devait être gratuit, parce qu’on ne fait pas payer la famille. Etrangement, tu as l’impression que la fin de sa phrase est véridique tout en étant faussée par des données cachées. Tu es flic, tu sens quand on te cache des informations, tu as cette intuition qui t’aide énormément dans ton job. Hors, tu as la nette impression que beaucoup de personnes manipules la vérité pour cacher quelques parcelles de celle-ci. Marcus en faisait-il partie ou devenais-tu paranoïaque ? Mais avant que tu ne puisses davantage y penser, un bref souvenir revient à la surface et tu ne peux t’empêcher d’en faire part au jeune homme. Le fixant comme un cinglé, une lueur étrange c’était ravivée en toi, comme un faible espoir de retrouver des brides de ton passé. « Ça vient juste de me revenir. » Tu n’avais pas besoin de le dire, pourtant, c’était juste sorti de ta bouche sans que tu ne puisses rien y faire.

Il boit une gorgée de son verre avant de venir te rejoindre, effleurant du bout des doigts l’objet de ce soudain déclique. Tu croises son regard alors qu’il affiche un mince sourire, t’annonçant que le vrai cadeau était en réalité une guitare. « Je…je ne m’en souviens pas. » Tu fronces les sourcils, essayant de creuser plus loin dans ta mémoire sans y parvenir. Ça t’énerve, d’ailleurs, ça se lit sur ton visage. Tu aimerais tant te souvenir, en savoir davantage. Tu avais de nouveau les yeux rivés sur cet objet, espérant secrètement que d’autres images te reviennent. Rien, le vide, le néant. Redressant les yeux vers lui lorsqu’il parle de ta surprise, tu te demandes de quoi il peut s’agir. Il s’éloigne et revient avec un carton. Prenant place à ses côtés, tu te surprends à contempler des photos, des objets divers de ton ancienne existence auprès de cet ami que tu connaissais depuis la petite enfance. Vous aviez grandi tous les deux, côte à côte. D’enfants, vous étiez passés à adolescents. Les anniversaires avaient été nombreux, les fous rires aussi apparemment et cette sensation de naturel te semblait dès lors plus logique. Il commentait quelques fois les photos que tu observais. Toi, tu gardais le silence, bien trop occupé à recoller les morceaux, à passer au peigne fin les portrais que tu avais devant les yeux. C’est alors que tu t’arrêtes plus longtemps sur une photo, comme si elle avait attiré ton attention plus que les autres.

Tu ne devais pas être âgé de plus de dix-sept ans. Front contre front, vos visages étaient proches, vraiment proches. Portant, ce fut ton sourire qui t’interpella, le siens également. Une photo innocente et pourtant, quelque chose clochait. Tu la déposes sur le côté et non sur la pile des déjà vues, passant à la suivante, puis encore à la suivante, avant que tu ne te stoppes une fois de plus. Cette fois, tu es assis entre les jambes de Marcus, une marche plus bas que lui. Une photo prise de face, par un inconnu caché de l’objectif. Au lieu de regarder vers l’appareil, vous sembliez chercher vos regards. Toi te brisant le coup, lui se penchant sur le côté pour pouvoir aussi t’observer. Une photo sûrement prise en traitre, alors que vous étiez en plein fou rire. Cette fois, tu fronces les sourcils, tournant la tête vers Marcus. « Apparemment on était vraiment proche à cette époque. » Tu n’envisage pas le mot proche d’une manière amicale, bien que tu n’oses pas dire un mot qui conviendrait davantage. « Ecoutes…en voyant certaines photos j’ai l’impression qu’on a pas la même définition du terme meilleur ami…ou alors je deviens parano, c’est possible aussi. » Tu déposes les photos sur la table, plantant ton regard dans le siens. Tu n’es pas énervé, ni accusateur, tu tentes juste de comprendre la signification de certains regards, de certains sourires. C’est alors que tu sens une odeur de brûler et tu tournes la tête vers le repas. Une fumée épaisse semblait s’échapper de la casserole. « oh putain le repas ! » Tu te lèves rapidement, sautant sur tes pieds pour enlever la casserole du feu. Avec toutes ses conneries, vous en aviez oubliés le dîner.





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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 2 EmptySam 8 Oct - 17:52


Marcus & Jonathan

Remuer le passé, faire remonter des souvenirs, au lieu d'avance, ce n'était jamais bien bon, c'est ce que m'avait souvent dit Nael et peut être qu'aujourd'hui je comprenais enfin pourquoi. Ces photo faisaient naitre une petite boule s'agitant dans mon estomac alors que les souvenirs liées à celles ci me frappaient de toutes parts. Je commentais soigneusement les photo sur lesquelles tu t'attardais, veillant à ne pas trop en dire. D'après ces parents , les médecins étaient divisés sur le sujet, certains parlaient de faire travailler sur sa mémoire et d'autres craignaient un choc trop brusque. je ne disais que l'essentiel, comme un sous titre soigneusement contrôlé par le csa. Pas de mots brusques, pas de révélations intenses, juste le strict nécessaire à tout publique. Et puis comment lu avouer ça? Comment pouvais je gagner sa confiance si je venais à lui expliquer tout ce qu'il c'est passé?  Ce qu'il y avait entre nous, c'était resté entre nous, alors à moins qu'il en retrouve des souvenirs il n'y avait aucune raison pour qu'il l'apprenne de quelqu'un d'autre. La seule qui aurait peut être pu émettre des doutes chez lui n'était plus de ce monde. Et ma mère? Que je soupçonnais d'avoir compris, ne me trahirait pas non plus... Enfin je crois.... Je tentais de me rassurer comme ça alors qu'il s'attardait sur certaines photo que je me demandais si je n'aurais pu du les enlever comme j'avais pu le faire avec d'autres. Un brin nerveux je buvais un peu plus vite mon verre, façon de m'occuper les mains en faisant croire à une attitude décontractée et naturelle. Son regard sur ces photos ou sur moi devenait de plus en plus pesant, peut être parce que la culpabilité me pointait de son doigt accusateur ou peut être parce que je sentais l'étau des secrets se refermer lentement autour de ma gorge.

Tenter de garder la face, conserver intact ce masque désinvolte et détendu, m'était essentiel pour ne pas éveiller les soupçons. Mais ces mots sonnaient étrangement comme une conclusion nouvelle, differente, du degré que j'avais employé pour nous décrire. Peut être que le malaise me rendait parano ou peut être pas. Ton regard se plante dans le miens alors que tu précises ta pensée, celle que je redoutais. Je déglutis bruyamment sous la pression, essayant de maintenir mon regard braqué sur toi alors qu'il n'avait qu'un désir: le fuir. Mon sourire effacé avait les allures crispées du malaise. Que pouvais je bien répondre à ça sans te mentir sciemment? Inutile de préciser que je blêmit alors que ma voix étouffer manque de conviction  «on était très proches...  beaucoup de gens étaient de ton avis  à cette époque.» On élude la question, on contourne l'éléphant dans le couloir. Je tente de raccrocher mon inconfort pour le troquer par un ton léger. « ça nous a valu un paquet de rumeurs d'ailleurs.» Mais j'évitais de préciser qu'elles se révélaient être bien souvent justes. Mis à part le terme officiel de couple, les gens ne se trompaient que peu sur la nature de notre relation. Surtout lorsqu'il délaissait sa belle au beau milieu d'une soirée pour s'éclipser avec moi. Démentir ou en rajouter faisais partie du jeu, à cette époque ou nos provocations et notre insouciance n'avaient de limites. A cette époque ou nous n'avions pas encore conscience que nous étions en train de tout détruire sur notre passage mais peut être aussi entre nous. Sauvé par le gong? Je n'ai jamais autant compris cette expression qu'a cet instant précis. Ballotté entre mes tourments, je ne réagissais que tardivement, alors que tu t'étais déjà précipité vers la cuisine pour ôter la casserole du feu. Adieu bon dîner, il fait croire que ces heures de préparations n'étaient plus qu'un lointain souvenir.

Je me levais pour constater les dégâts, agitant mes mains pour chasser le nuage de fumée. Une grimace sur mon visage alors que je regarde le diner cramé gisant dans l'évier, j'enclenche la vitesse maximale de la hotte avant d'aller ouvrir la  fenêtre. Mais l'idée de sacrifier un bon diner contre ta confiance ne m'était pas la plus déplaisante. Chaque chose à son prix, comme on dit et je paierais très cher pour te garder rien qu'un peu. Je soupire bruyamment avant de balancer mon bras dans les airs alors que je me retourne dans ta direction   « adieu pot au feu. J'suis désolé... on devra remettre ça une autre fois.»«je grimaçais avant de me débarrasser de mon tablier et le jeter négligemment sur le bar.   je doute qu'une assiette de fromage ne soit suffisante pour m'faire pardonner auprès de ton estomac alors... ça te dis qu'on se commande quelque chose?» demandais je en espérant que tu restes ce soir avec moi. Je te laisserais même le choix du menu! J'te dois au moins ça! Je récupère mon paquet de clopes pour m'en allumer une et le jette sur le bar au cas ou tu souhaiterais te servir. Mon regard dérive sur l'étagère épurée dans laquelle je sors une boite remplie de prospectus. Je pose le tas sur le bar devant toi avant d'aller le cylindre coincé entre mes lèvres  « qu'est c'qui te fais envie? J'te dois au moins ça pour compenser.» Tirant une première bouffée de fumée  avant de faire des ronds avec celle ci à l'aide de ma bouche. « Tu veux que je tentes un p'tit dessert rapide et sympa pour te prouver que j'suis pas si naze que ça en cuisine?» demandais je avec une pointe d'amusement me moquant gentillement de moi même.
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 2 EmptySam 8 Oct - 18:37


Marcus & Jonathan

Tu l’observes avec attention, cherchant à savoir s’il ment, s’il te cache quelque chose. Tu le vois blêmir, un sentiment de malaise te prend. Tu sens que quelque chose cloche, qu’il ne te dit pas tout et ça tu n’apprécies pas trop. Tu sais que beaucoup te prennent avec des pincettes, sauf qu’au final, tu ne comprends pas vraiment la raison. Pourquoi tant de mystère autour de ton passé ? Tu en venais à te dire que tu avais eu une vie catastrophique, monstrueuse. Un paquet de rumeurs…Tu te mords l’intérieur de la joue, ouvrant la bouche pour répondre quand l’odeur te fait sortir de tes pensées. Sans vraiment y prêter attention, tu te lèves pour éviter un accident domestique, coupant net à tes réflexions et à la conversation. Tu es suivi rapidement de Marcus, enfin rapidement, c’est un grand mot. Tu avais quand même été le plus réaction des deux. Le laissant s’occuper du repas raté, tu croises légèrement les bras contre ton torse, essayant de réfléchir à un moyen de lui faire cracher le morceau. Tu allais devoir te la jouer sournois… « Bof, je suis sûr que c’était excellent, mais tu as encore des progrès à faire niveau timing. » Tu souris légèrement moqueur, essayant de détendre l’atmosphère et de faire croire que tu as oubliés les quelques instants précédents. Il n’en est rien, tu as juste décidé de te tourner vers une approche plus calme, plus discrète. L’alcool allait beaucoup aider, c’est une certitude.

« Ouai, on peut commander quelque chose, parce que effectivement, un plateau de fromage ne va pas nécessairement être assez pour mon estomac. Il parait que je mange pour quatre…je ne vois pas pourquoi mes parents disent ça. » Tu le vois s’allumer une cigarette et tu t’appuies contre le plan de travail, lui volant une au passage. Sortant un briquet de ta poche, tu observes les prospectus du coin de l’œil, un sourire amusé toujours figé sur tes lèvres. Tu vas te la jouer provocateur, désabuser… Contournant le plan de travail, tu viens te poser près de Marcus, légèrement trop près, glissant tes doigts sur le tas pour tirer un restaurant chinois du lot. « Chinois alors, j’ai toujours adorer les nouilles. » Oui, parce qu’il te prend vraiment pour une nouille là de suite…Tirant une bouffée de ta cigarette, tu souris face à la réflexion sur le dessert. « Ça m’étonnerais que tu saches ce qu’est mon dessert favori. » A vraie dire, tu aimais les desserts, mais là, tu parlais plus d’un sport se pratiquant à deux après une bonne bouffe. Mais après tout, si vous n’étiez que de simples amis, il ne pouvait pas le savoir si ? Tu le contourne, le frôlant légèrement au passage, le faisant ben sûr exprès. Tu es vraiment une crapule quand tu t’y mets. Finissant ton verre, tu te serres de nouveau, remplissant le verre de Marcus. « Tu sais…les gens autour de moi ont tendances à me cacher la vérité ces derniers temps. »

Tout en parlant, tu lui apportes son verre, tirant de nouveau sur ta cigarette. Sauf qu’au lieu de le déposer via le côté, tu passes un bras sur sa gauche, prenant position derrière lui. Proche de son oreille, tu dis calmement, dans un sifflement, presque un murmure. « Ils oublient tous que je suis flic et que les mensonges, ça me connait. Je suis amnésique, mais loin d’être con. » Il sent bon, terriblement bon et ça te tue à petit feu, ça te fait fléchir, mais non… Tu recules de plusieurs pas, allant t’asseoir de nouveau dans le canapé. Finalement, tu te ravise, te couchant dedans. Ben quoi, tu fais comme chez toi… « Mais soit, disons qu’il y a pas mal de façons de prêcher le faux pour savoir le vrai. Non mais, sérieux, t’es malade ? Parce qu’il fait super chaud chez toi. » Excuse bidon pour détacher quelques boutons de ta chemise, rien de bien extravagant, juste par pur provocation. Tu fais ça avec un naturel déboussolant, comme si c’était normal, innocent. Tu déposes ta clope dans un cendrier non loin de toi, prenant une énième gorgée de vin. Si tu continuais ainsi, tu allais finir bourrer après six verres…d’ailleurs, la bouteille était déjà quasiment vide.




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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 2 EmptySam 8 Oct - 20:03


Marcus & Jonathan

Si je me crois sortit d'affaire, je me fourre le doigts dans l'oeil et bien profond. Le sacrifice de mon diner aura été vain bien que je n'en ai pas encore pris conscience et notre amnésique compte bien me faire mariner à feu doux lui aussi. Si je n'ai pas encore pris conscience de sa stratégie j'ai peut être crié victoire trop vite alors que le prédateur tourne lentement autour de moi pour y tisser sa toile.  Un brin naif sur ce coup là, je le prends aux mots et souffle d'un ton presque admiratif devant autant de points communs «moi aussi j'adore la cuisine asiatique.» Mais tu parles bien de nourriture Jon'? Pourquoi ais-je soudainement la sensation de ressembler à un gros plat appêtissant? Et pourquoi appuyer fortement sur certains mots? Trop perturbé par ces déplacements circulaires autour de moi, son regard semblant sonder mon esprit et ses mots appuyés, je commence à me demander ce que tu mijotes, entre deux bouffées généreuse d'oxygène. L'atmosphère semble saturée, je manque cruellement d'air et ton attitude n'a franchement rien de rassurant, pire encore elle semble me faire faiblir avec une facilité déconcertante. Serait-ce possible qu'après sept ans loin de toi je ne soit pas parvenu à avancer? Serait ce possible de me faire craquer en un simple claquement de doigts? Je commence à avoir de sérieux doutes sur ma force d'esprit, sur mon mental d'acier et sur ma volonté de me comporter en adulte responsable. Ma bouche s'assèche, tellement que j'ai l'impression de sentir ma langue craqueler alors que tu parles de desserts. Biensur, que je connais ton, tes desserts favoris, t'as toujours été gourmand mais... es t vraiment en train de parler de desserts? Serais-je en train de fabuler tout seul ou il y avait vraiment un truc louche dans ton comportement? Je suis loin d'être farouche, ni même timide, la pudeur? Elle semble presque toujours me lâcher cette garce, alors pourquoi ce contact semble autant me mettre dans l'inconfort? Peut être parce que j'ai cru pouvoir être raisonnable, correct, adulte, au moins une fois dans ma vie. Es tu en train de me faire du rentre dedans, ou mon esprit mal tourné serait en train de l'imaginer? Je me mord furieusement al lèvre inférieur pour réprimer le gémissement qui menace de faire vibrer ma gorge alors que tu me frôle, assez mais pas trop, suffisamment pour me maintenir en laisse et pas assez pour que je n'en soit satisfait. Et ces mots? Ces mots... que sous entendaient ils? Etais-je en train de perdre le fil de la conversation alors que mon esprit se laissait frapper de délicieuses et brûlantes images. Bordel Jon' qu'est ce que t'es en train de me faire? Hurlais je intérieurement à mi chemin entre la frustration et la douleur.

Tu pars et tu reviens, laissant mon regard t'agripper sans jamais te quitter, attraction violente, attraction brûlante, mes sens en alerte semble m'avertir de la menace m'encerclant. Bouche à demie ouverte je sens les effluves de ton parfum m'étourdir, bien plus que l'alcool dansant dans cette robe rouge cerclée de cristal. Je fixe le verre et me fait violence pour rester immobile, ne pas basculer la tête en arrière en comblant le peu de distance qu'il reste entre nous. Je fixe ce poignet que je me retiens de saisir à la place du verre. Happant de l'air comme ce naufragé désespéré en train de se noyer, je conserve le silence alors que le prédateur s'éloigne à nouveau. Entre chaleur et glace ma tête me tourne. Ais-je envie que tu t'éloigne? Ais je envie que tu te rapproches? Je perd pieds tout comme le fil de mes idées. Et si tu avais mis une drogue dans mon verre, je suppose que cela aurait eu un effet similaire. Je tente d'imprimer tes mots, dont la conversation semble couvrir suspicion et accusation. Etais-je en train d'imaginer cette conversation comme je pouvais me faire des films sur cette attitude que tu adoptais brusquement? Je tente de ne pas flancher, rester immobile mais feindre la décontraction habituelle, les doigts serrés si fort sur le pied du verre qu'il pourrait presque céder sous la pression, le regard braqué sur toi comme si je tentais de prouver que je n'avais rien à cacher. Erreur.... ton corps s'allonge lubriquement sur le canapé et ta posture n'est qu'un appel au vice, tes doigts se chargent de découvrir un peu la peau qui m'a tant attirée, qui m'attire tant alors que ta voix douce et chaude semble rendre les sous entendus plus puissants. Je suffoque presque sentant la pression sur ma gorge, tirant sur le col de mon tee shirt comme s'il s'agissait d'une cravate trop serrée, laissant mon dos retomber contre la vitre fraiche comme pour rechercher désesperement une baisse de température. je voudrais chasser cette image et être capable de détacher mon regard de la scène qui se joue sur mes yeux, ça aurait été plus simple pour chasser cette envie de venir te recouvrir de mon corps.  Je suis prêt à te supplier d'arrêter ça, je suis prêt à déconner et te hurler qu'on l'a déjà fait et qu'on pourrait p'tet recommencer. Mais faut pas déconner Marcus, il t'a fait confiance en venant ici tu vas pas tout bousiller maintenant? Et s'il te posais d'autres questions que pourrais tu bien lui répondre? « Peut être... parce que... les médecins... ont conseillé.. d'éviter... une surcharge d'informations...et qu'il faut... y aller... doucement....» haletais je d'une voix hachée et rauque ayant descendu de quelques octaves. Et si ma traitresse de voix me faisait défaut, je perdais soudainement l'avantage de porter un jean hors de prix taillé sur mesure. Exit le cul d'enfer et la coupe trop parfaite qui semble te coller à la peau, pour ne faire apparaitre que la déformation largement visible au niveau de la braguette. Bordel! J'ose a peine jeter un regard inquiet à la pression douloureuse en bas de mon ventre et pris de panique je me précipite derrière le bar, espérant que tu n'ai rien vu de tout cela.

 « je crois juste que tu supportes mal le vin mais que ces pauvres bouteilles sont jalouses du sort que l'on vient de réserver à la première.» Tentative de fuite, d'esquive, qui pourrait fonctionner à merveille si je ne me laissais pas distraire par ton corps étendu devant moi, si je ne laissais pas mes doigts trahir ma nervosité en laissant s'échapper le tire bouchon qui se fracasse sur le sol.   « Mais si tu veux un conseil d'ami... tu devrais arrêter ça de suite Jon'...» je ramasse le tire bouchon alors que tu me servais ton air faussement innocent. Un air plein de défi dans le regard je te fixe avec intensité alors que je fais tourner le métal lentement pour l'enfoncer dans le liège du bouchon  « j'suis p'tet un bon ami mais pas toujours un gentil garçon.» soufflais je d'un ton bas et chaud en laissant mon regard dériver avec une lenteur calculée sur ton corps, avant que le bruit du bouchon ne ponctue ma phrase.Un sourire étire mes lèvres alors que je sens dans la pression de ton regard que tu saisis exactement de quoi je suis en train de parler. Simple avertissement honey... rien de plus... tentais je de me convaincre moi aussi.
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 2 EmptySam 8 Oct - 20:42


Marcus & Jonathan

Tu vois bien que tu lui fais l’effet voulu. La tension est palpable aussi bien chez lui que chez toi, sauf que toi, tu le montres moins facilement. Tu tires les ficelles, ça t’amuse. Tu le provoques, tu adores ça. Au final, si c’était un jeu au début, tu t’y enfonçais joyeusement, t’y perdais sans vraiment t’en rendre compte. Tu ne sais pas trop ce que tu fou à vraie dire. Tu marches à l’aveugle, à l’instinct. Tu sens bien qu’il y a quelque chose de plus, cette attraction naturelle qui, au fond, te déstabilise joyeusement. L’alcool t’enivre doucement mais sûrement, voilà bien longtemps que tu ne tiens plus l’alcool. Après quelques verres tu fais du grand n’importe quoi, la preuve en est, tu joues avec le feu. Mais finalement, as-tu seulement peur de te brûler ? Non, pas vraiment, tu n’as jamais eu peur de ça. Puis, depuis ton accident tu n’avais plus eu la tête aux relations quelconques, alors bon, niveau température tu t’en flammes relativement vite là. Il parle difficilement, haletant alors que sa voix se perds. Tu souris en coin face à cette réaction des plus évidente, alors que tu joues un jeu de provocation qui ne passe pas inaperçu. « Les médecins sont cons, c’est bien connu…faut arrêter de croire qu’ils ont toujours raison…tu as l’air perturbé Marcus. » Tu souris de plus belle, finissant ton verre, pinçant légèrement tes lèvres au gout alcoolisées. Ton regard se détourne légèrement de Marcus, te reposant convenablement dans le canapé, restant néanmoins en position couché.

Tu le regardes de nouveau, alors que la tension ne fait que s’accentuer encore et encore. Tu le vois partir brutalement se « cacher », mais pas de chance, t’es pas con, t’as bien remarqué l’excitation qui grimpait en flèche chez lui. Tu ne comptes pas le laisser s’en aller, pas aussi rapidement, pas aussi facilement. Tu commences à te laisser guider par l’alcool qui coule dans tes veines, te rendant plus imprévisibles, plus fonceur également. Demain, tu vas sûrement te sentir con, mais là n’est pas ton souci du moment. Tu te redresse en position assise, un sourire au coin de tes lèvres, un regard taquin et amusé. « Elles vont y passer aussi, elles doivent être patiente hein. » Sauf qu’il laisse tomber le tirebouchon sur le sol et tu pouffes légèrement. L’air de rien, il est vraiment craquant quand il perd ses moyens. En réalité, Marcus est ton type de mec, c’est évident et il était évident que tu lui faisais de l’effet. Si au départ tu n’étais pas là pour jouer de tes charmes, là, la done avait changé. Arrêter ça ? Pourquoi…tu t’amuses tellement. Tu lui offres un regard innocent, angélique, alors que tu poses tes codes sur tes genoux. Il débouche la bouteille, annonçant qu’il n’était pas toujours un gentil garçon. Voilà qui est intéressant. Si tu n’avais pas bu ces verres de vins, tu aurais sûrement fait marche arrière. Malheureusement ou heureusement, ce n’était pas le cas et tu n’avais pas l’intention d’arrêter ton petit jeu, que du contraire.

Tu te lèves alors sans le quitter des yeux également, approchant très calmement, un air décontracté sur le visage. Tu frôles le bar du bout des doigts alors que tu le contournes, allant le rejoindre dans un silence des plus déboussolant. « Intéressant…mais, tu vois, j’ai pas spécialement envie de m’arrêter. » Tu passes de nouveau derrière lui, tendant la main pour prendre la bouteille et lui enlever des mains tout en murmurant. « Puis, franchement Marcus, t’en as pas envie non plus…la prochaine fois, mets un pantalon plus large, ça t’évitera d’être trahi…quoi que, non, la prochaine fois ne met pas de jeans tout court. » Tu te colles durant quelques secondes à lui, juste quelques secondes avant de repartir vers le canapé, attrapant le prospectus du restaurant chinois. Tu te serres un nouveau verre, lui tournant le dos exprès, histoire qu’il puisse se calmer ou faire tu ne sais trop quoi l’espace de quelques instants. Sortant ton portable de ta poche, tu ne te tourne toujours pas vers lui. « Bon, on va commander quand même…parce que je commence à avoir relativement, voir…très, mais vraiment très faim. » Parlais-tu de nourriture ? Rien n’est moins sûr, d’ailleurs, un sourire mesquin venait de s’afficher sur tes lèvres. Tout dans la provocation, dans la subtilité à moitié cachée. Tu fais légèrement craquer ta nuque avant de déverrouiller ton écran pour commencer à composer le numéro de téléphone du restaurant en question. « Tu veux quoi…quelque chose de froid…ou tu préfères le chaud… » Nouveau sourire caché vu que tu lui tournes encore le dos. Franchement, faut que tu arrêtes tes conneries, ça devient du grand n’importe quoi.

Tu n’es pas un grand dragueur en règle générale, d’ailleurs, tu n’as pas le temps pour ce genre de choses. C’est ce que tu avais encore dit il y a quelques jours à ton cousin, Ezra. Hors, il suffisait de te retrouver dans la même pièce que Marcus pour finir chaud comme la braise. Parce que oui, si ton ami était sous tension, tu l’étais tout autant. Si tu n’avais pas un minimum de retenue, tu aurais déjà sauté sur Marcus pour lui arracher ses vêtements.





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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 2 EmptySam 8 Oct - 21:56


Marcus & Jonathan

Je peine à respirer, parler convenablement, réfléchir n'est plus qu'un lointain souvenir et al soif me fait boire encore et encore plus de ce vin qui me tourne la tête. A moins que ce soit toi le responsable?  Tu me provoques et je sais même pas pourquoi, ce petit jeu presque innocent des début semble s'intensifier largement, outrageusement et les limites deviennent floues. Le brasier crépite sur ma peau, s'infiltre par chacun de ses pores pour me ravager de l'intérieur. Entre souvenirs et désir ma tête tourne brusquement. Le prédateur se rapproche, agile et provocateur , un simple regard ferme pour prouver sa position de force alors que je suffoque sous ses yeux comme un simple petite animal blessé, pris au piège , réclamant sa dernière heure. Bordel Jon' qu'est ce que t'es en train de me faire? Tu t'approche et je recule, pas par peur du danger que tu représente mais par nécessité, si je veux préserver ma conscience et mon coeur je devais à tout prix éviter ça. La cuisine à cependant ses limites, comme mon corps tendu de désir pour toi que je ne parviens même plus à cacher. La sonnette d'alarme m'étourdit alors que je ne sais même plus moi même ce que je désire vraiment. Toi? T'épargner? Me protéger? Me prouver que je peux te résister? Que je t'ai oublié? Tout ça c'est qu'un tissu de mensonges, des conneries, auxquelles je tente de me raccrocher pour me donner bonne conscience. Ma mâchoire se contracte alors que je suis du regard tes doigts qui glissent sur le bar, dangereusement tu t'approches et même si je le voulais, je suis pour une fois assez honnête avec moi même, pour m'avouer que je suis incapable de te repousser. Mes ongles s'enfoncent dans le plan de travail, une douleur insuffisante alors que ton corps tout entier irradie le mien d'un simple contact. Chaude et sourde respiration qui me trahi alors que tu souffles des mots tentateurs à mon oreille. Mes lèvres se coincent, dans une ligne, une barrière que je voudrais infranchissable pour étouffer ce son chargé de plaisir, de désir. Entre tension et appréhension, entre désir et sentiment d'impuissance. Si tu savais comme je te hais à cet instant. Réprimant l'envie de me tourner brusquement, de maintenir ton corps immobile entre le frigo et le mien, te punir pour t'être joué de moi. Putain Jon' qu'est c'que tu fous? J'en chialerais presque, j'en gémirais presque, alors que -excusez moi le terme et a vulgarité les gars mais- j'ai une putain de gaule de cheval. La faute à qui? A toi, ce coup ci oui je peux t'accuser sans même ciller alors que tu me plonges dans la frusration la plus totale. Tel le diabétique léchant la vitrine de la patisserie, je te supplierais presque de me poignarder alors que j'aime bien trop la vie pour avoir ce genre de pensées sombres.  «Jon'... arrêtes...» te suppliais je d'une voix presque inaudible face à la violence de mon souffle. Cadence rapide, faisant écho à ce coeur qui s'emballe,le coeur au bord des lèvres je ne sais même plus si je dis te supplier de continuer ou de partir.

Et tu t'échappes, aussi rapidement que le brasier m'a enflammé, je plisse les yeux te toisant avec suspicion, laissant échapper rageusement un sifflement désapprobateur. T'es en train de jouer avec moi Jon'? T'es sérieusement en train de faire ça? La colère pourrait m'envahir si je ne te savais pas dénué d'une partie- de la totalité- de ta mémoire. parce qu'a tes yeux, après tout je ne suis qu'un bel inconnu? malgré ces photo, malgré ces mots, malgré cette complicité, comment pourrais tu penser autrement? Je ne peux que subir, souffrir, en silence alors que tu me joue cette scène aussi brûlante que torturante, cette scène à laquelle tu me fais participer sans mon consentement. Es tu vraiment en train de parler bouffe? Soudainement le doute m'anime et l'hypothèse de la paranoia me quitte lentement. Es tu en train de jouer avec moi? De me tester? Me demandais je en faisant face au dos que tu m'offrais, à cette chute de rein à le faire tourner la tête, à cette nuque si délicieuse que je me rappelle du gout savouré autrefois. Espèce d'enfoiré! T'es en train de te foutre de ma gueule c'est ça? Et si je pouvais être certain que tes parents et les miens n'avaient pas inventé toute cette histoire pour me faire revenir, j'avais quelques doutes naissant concernant ton attitude de ces dernières minutes. Quelques instants de latence, quelques instants de souffrance, je chasse la violence de la lutte vaine pour combler a distance entre nous. Mon corps se colle au tien, je sens ta respiration se presser contre mon torse, la courbe parfaite se nicher contre mon désir et mes doigts s'enfoncent dans ta hanche pour te maintenir contre moi. Ton oreille libre me laisse le loisir d'y approcher mes lèvres, l'effleurer de mon souffle sans vraiment la toucher de mes lèvres « c'que j'veux?» soufflais je lentement en levant ma main libre vers la carte pour pointer un plat au hasard, alors que ma seconde main glisse de ta hanche à ta braguette « ça.» mon nez glisse sur la peau brulante de ton cou tandis que ma main s'infiltre -sans ton consentement, ou pas..- dans ton pantalon. Douceur et chaleur dans une caresse simple alors que mon autre main désigne un plateau de nems  « et ça...» je poursuis avec lenteur la caresse alors qu'une voix féminine se fait entendre.  « et toi? Tu ne vas pas te contenter d'un plat de nouilles n'est ce pas? J'croyais que tu avais très.. faim...» soufflais je d'une voix grave avant de laisser ma main s'échapper brusquement hors de ton boxer. Je 'écarte tout ausi rapidement des flammes tentatrices de l'enfer non sans te contourner et t'adresser un sourire équivoque accompagné d'un regard provocateur.

C'est sans cacher l'amusement soudainement provoqué par ma petite revanche que je te laissais prendre la commande. Le soucis? C'est que la conversation n'allait guère trainer et ne me laisserais que le temps de prendre une bouffée d'air frais sur le balcon. Besoin urgent d'une gorgée de courage rouge et d'une nouvelle dose de nicotine, je regagnais l'intérieur m'assurant d'éviter le canapé et ces dangers. le fauteuil n'était pas pour autant l'endroit le plus sur alors que tu me fixais en raccrochant. Dernier élan de résistance je levais ma jambe pour poser mon pied sur ton ventre alors que je t'estimais bien trop proche, une menace que je ne pouvais que craindre. « A quoi tu joues?» te demandais je aussi ferme que suspicieux avant de tirer une bouffée de nicotine.
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 2 EmptySam 8 Oct - 22:36


Marcus & Jonathan

Arrêter ? Non, tu ne faisais que commencer. Tu pensais tenir le bon rôle, t’amuser de la situation, avoir toutes les cartes en main…Tu t’amuses tout en te perdant dans celui-ci. C’est une sensation étrange, un tourbillon d’envies, de questionnements dont tu oubliais peu à peu l’existence pour te focaliser sur l’effet de brûlure qui s’emparait de toi. Il te demande d’arrêter, mais tu ne fais qu’accepter à moitié en t’éloignant de lui pour « commander » votre repas. Tu l’entends approcher, pourtant, tu ne bouges pas, tu ne te retourne pas. Tu n’en as pas envie. Oh non, qu’il approche, qu’il franchisse une limite ou pas, tu n’en as que faire. Là, de suite, tu laisses ton regard glisser sur le menu. Tu sens son corps de plus en plus proche, puis soudainement, son torse se colle à ton dos et t’en as le souffle coupé. Un frisson s’empare de toi, faisant vibrer légèrement ton corps devant ce soudain rapprochement. Tu te croyais maitre du jeu, tu allais rapidement succomber et raviser ta position. Imbécile que tu es…Tu l’avais poussé à réagir et il le faisait, à présent, tu te surprenais à crever de chaud, à crever d’envie. Ses doigts s’enfoncent dans ta hanche, te maintenant contre lui. Tu n’opposes aucunes résistances, prenant même soin d’y mettre du tiens, ajoutant une pression subtile contre son corps. Son souffle près de ton oreille t’offre une douce sensation, te faisant tourner la tête. Tes yeux se ferment légèrement alors que tu te concentre sur cette proximité, l’appareil contre ta seconde oreille.

Si les tonalités retentissent dans celle-ci, tu n’y prêtes que peu d’attention. Effectivement, celle-ci c’était focalisée sur la main qui s’approchait dangereusement de ta braguette. Ton rythme cardiaque s’accélère, faisant en sorte que ta respiration soit beaucoup moins régulière. Tu as la gorge soudainement très sèche et là, de suite, tu aurais bien besoin d’une bonne gorgée de vin. Il t’indique un plat dont tu prêtes peu d’attention, étouffant un gémissement sous la chaleur de sa main contre ta peau, sous le glissement de ses doigts dans une caresse peu catholique avouons-le. Ça n’allait mener à rien de bon cette situation, ça tournait clairement mal. Ton corps se raidi sous le plaisir, sous l’envie et l’excitation. Trop de choses que tu peux à peine contrôler, serrant davantage ton téléphone portable. Instinctivement, ton bassin se colle davantage contre lui alors que tu mords douloureusement ta lèvre inférieure. Une voix féminine retentie à ton oreille mais il te faut plusieurs secondes pour en prendre conscience, alors qu’il retire brusquement sa main, te laissant le souffle court. Enfoiré ! Là c’est de la frustration en plein. « Oui je… » Tu ne trouves plus tes mots pour commander, c’est horrible. Tu le regardes te contourner, lui lançant un regard frustré et qui ne signifie rien de bon. Oh tu allais te venger, bien sûr, mais là la pauvre femme commençait à s’impatienter. « Oui je suis là, désolé... j’aimerais commander le plat 16 – 15 – 20 – 02 et 10. » Tu ne lâches pas Marcus des yeux alors qu’il sort sur le balcon, s’allumant une nouvelle clope.

Une fois l’adresse donnée, tu raccroches enfin. Il était revenu à l’intérieur, s’étant posé sur le fauteuil comme pour t’empêcher d’approcher. Erreur…Tu jettes ton portable sur la table basse. « Une demi-heure plus ou moins. » Rien de plus, rien de moins. Déjà, tu approchais de lui, sauf que voilà, son pied t’empêcher d’aller plus loin. Tu souris devant son ton ferme et son air suspicieux. Prenant quelques secondes, tu attrapes finalement sa cheville pour déplacer son pied et ainsi pouvoir approcher davantage. Tes mains viennent se poser de chaque côté de son visage, alors que tu prends appuis sur le fauteuil. Tu approches dangereusement de lui, plaçant une jambe entre les siennes, te frayant un chemin sans attendre son avis. « A quoi toi tu joues…Tu dis que nous ne sommes que simples meilleurs amis, hors, plus les minutes s’écoulent, plus tu me prouves le contraire. » Tu te redresse et lui prends sa cigarette des mains. T’éloignant, tu vas écraser celle-ci dans le cendrier pour revenir vers lui, te plantant en face de lui et le surplombant de toute ta hauteur. Cette fois, tu as un regard plus que sérieux, bien que ton corps lui ne sembles pas avoir oublié les caresses offertes par Marcus. « Tu me mens…c’est évident. Ou alors on était bien meilleurs amis dans le passé et là, on se retrouve à bander comme des cons. Va chercher la logique, personnellement, je ne la vois pas ! » Sans vraiment t’en rendre compte tu avais haussé le ton. Mélange subtile entre frustration sexuelle et frustration mental.

Tu viens te mettre à califourchon sur Marcus en soupirant, laissant ton regard glisser sur lui. Bordel, t’es sur les nerfs et t’as quand même envie de lui sauter dessus. Va chercher l’erreur de la situation. Ton visage approche du sien et tu dévie au dernier moment vers son cou, déposant tes lèvres sur sa peau, laissant celles-ci y glisser subtilement pour y gouter cette peau que tu connais déjà. « Tu comptes me balader encore longtemps ? Tu as envie que je parte ? » A vraie dire, tu es en train de te perdre dans tes actes, dans tes paroles. Tu réclames des réponses, tu réclames son corps également, son être tout entier. Là, t'es vraiment paumé mon vieux.






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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 2 EmptySam 8 Oct - 23:42


Marcus & Jonathan

Te maintenir à distance, me montrer ferme et déterminé, qui croyais-je bien pouvoir tromper en pensant que ça allait suffire? Tu n'as pas dit ton dernier mot et ton regarde menaçant n'annonce rien de bon. Statue de marbre je me fige face à la proximité, seule ma respiration se fait violente, persuadé que mon cerveau manque cruellement d'oxygène alors que je me cramponne fermement aux accoudoirs au lieu de te repousser comme j'aurais du le faire. Tu n'es qu'un faible Marcus, faible et lâche rien de plus, alors que tu laisses sa jambe s'infiltrer entre les tiennes par simple soucis de grappiller encore quelques miettes de lui, de nous. Si je plaque un sourire fier et provocateur sur mes lèvres, mon corps tout entier semble en proie à une avalanche incontrôlable. Mais je tais toute réponse et peut être que ça t'agace, avais je au fond de moi un désir de vengeance? Cherchais-je a ce que tu me rejettes? Que tu me repousses après t'être énervé? Peut être... Parce que c'était peut être plus facile que de le faire moi même. Peut être parce qu'au final, j'étais incapable de le faire. Tu vas me dire y'a sept ans t'as réussi, mais... je suis revenu, aussi vite que je suis parti. Spectateur silencieux de ta colère et ton besoin d'en savoir plus, je fixais ce corps qui s'agitais sous mes yeux, toisant avec provocation la colère et la frustration qui étaient en train de l'envahir. Fierté mal placée ou attrait du défi, je fixais ce regard sombre qui me surplombait à nouveau. Amnésique mais bien loin d'être stupide, je prenais conscience que je n'étais parvenu à être crédible dans mes mensonges et que peut être, pour son bien, pour le mien, je n'aurais jamais du revenir. Une fois encore, je me mure dans le silence le plus total, c'était peut être ce qui t'avais tant agacé toi qui avait oublié tout de moi, toi qui avait oublié cet habilité et habitude à esquiver. Je m'attendais à ce que ces nerfs qui lâchaient sous mon regard, ne m'envoie un bon coup à travers la figure, ou une salve d'insultes, mais rien de tout ça ne se produisit.

Ton corps aussi faible que le mien semble soumis à une attraction incontrôlable alors que tu prends place sur moi. J'entrouvre les lèvres non pas pour parler mais pour recevoir ce baiser à la fois tant attendu et inespéré. Mais il ne vient pas, mes paupières se relèvent alors que ton visage ne me fait plus face, niché dans mon cou dans une lente et longue torture. Je bascule malgré moi la tête en arrière alors que malgré tes paroles fermes je pose une main encourageante sur ta nuque. Je ne sais pas, je ne sais plus... Semblait hurler mon cerveau paniqué alors que l'envie de te voir partir semblait tout à coup devenir angoissante, terrifiante, insupportable. Mes dents s'enfoncent dans ma lèvre inférieure pour me contraindre au silence -j'ai envie de toi- semblait hurler ce corps brûlant et ce coeur battant à m'en donner la nausée. Le gout métallique du sang me monte aux lèvres, celles que je torture pour éviter de te torturer toi. Mes doigts compriment ta nuque pour t'encourager à poursuivre sur ta lancée alors que mon cerveau me hurle de stopper tout ça.  

«qu'est c'que tu veux savoir?» haletais je d'un ton suppliant., celui qui te demandais à la fois de poursuivre et de me laisser.Question idiote dont nous connaissions tout deux la réponse, m'obligeant à poursuivre sous la torture de tes lèvres.  « biensur qu'on l'a déjà fait!» soufflais je en laissant ma seconde main se frayer un chemin sous ta chemise à la recherche de ta peau. Ne précisant ni le nombre de fois, ni la régularité, ni son intensité ou même encore le nombre d'années que tout ça a duré. « Et alors quoi? ça nous a pas empêché d'être amis... ça ne t'as pas empêché d'te marier....» était ce un reproche à demis mots ou une tentative pour te convaincre de dédramatiser? Colère et frustration ne faisaient pas bon ménage, mon bassin se mouvait sous le tiens à la recherche d'une friction plus chaude que la glace de la colère.  « as tu quelque chose contre les actes entre adultes consentants?» adultes... j'avais beau l'être je me comportais comme ce gamin d'autrefois, celui que j'étais, que tu étais, que nous êtions la première fois. Le mot choisi n'était ni le meilleur ni le moins ironique étant donné la situation. Voila que le gamin lâche se défile à nouveau, contournant soigneusement la vérité avec l'habileté des mots choisis. 
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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 2 EmptyDim 9 Oct - 13:42


Marcus & Jonathan

Ton cœur bat un peu trop fort dans ta poitrine, alors que tu es partagé entre diverses émotions. Tu aimerais comprendre, savoir ce qui t’attire tant chez Marcus. Est-il différent ? Il avait eu une grande place dans ton existence passée, tu en étais conscient, mais tu te doutais que ça ne s’arrêtait pas là. Les photos étaient innocentes et pourtant trompeuses, les regards lancés, les sourires en coin alors que vous vous observiez. Ce n’était pas possible autrement, tu devais avoir le fin mot de l’histoire. Mais, alors que tu te voulais sournois et provocateur, tu avais également réussi à te perdre dans ton propre jeu. L’alcool aidant, les hormones aussi, tu n’arrivais plus vraiment à prêcher le faux pour avoir le vrai. Là, de suite, tu semblais juste vouloir tout oublier et te plonger corps et âme dans cette soirée qui prenait un tournant inattendu. Tu semblais avoir la capacité de réflexion d’une petite cuillère là, donc autant dire, aucune. Ton corps se rapproche du siens, prenant position sur lui alors qu’au final, tu es légèrement frustré et râleur. Oui, drôle de manière de le lui montrer, tu le conçois. Mais une fois encore, tu n’es plus vraiment maître de toi, de tes actes, de tes gestes. Tes lèvres viennent se poser dans son cou, ayant été fort attirées par ses lèvres mais refusant de céder aussi facilement. Tu lui demandes s’il veut que tu partes, contradiction totale avec les baisers que tu déposes sur sa peau.

Si il t’annonce que, effectivement, il veut que tu dégages de chez lui et bien…tu refuseras tout bonnement de bouger. Tu es têtu comme une mule, tu ne partiras pas de ce loft sans réponses. Sa main glisse dans sa ta nuque, t’encourageant à continuer alors que sa tête, elle, se penche en arrière t’offrant plus de terrain à couvrir. Ce que tu veux savoir ? Il le sait, tu n’as pas besoin d’argumenter pour qu’il comprenne la question évidente que tu te poses. Tu presses davantage tes lèvres contre sa peau, la respiration devenue irrégulière alors que ton corps se colle un peu plus au siens. « Tu le sais très bien. » Tu remontes tes lèvres vers son menton, frôlant la commissure de ses lèvres, pour redescendre doucement à l’aventure de son cou. La réponse arrive enfin. Oui, vous l’aviez déjà fait et tu souris en coin. Tu en étais sûr, ce corps, tu le connaissais déjà. C’était comme si tes actes étaient guidés par une situation familière. Tu savais quoi faire, ou poser tes lèvres, quelle attitude adopter pour le faire frémir. Sa main se fit sentir sous ta chemise, t’arrachant un frison bien trop brutal pour ne pas en être agréable. Ses prochaines paroles firent mouches. Oui, ça ne vous avait pas empêcher d’être amis, encore moins de te marier avec cette Aria dont tu n’avais pas le moindre souvenir. Son bassin s’active sous le tiens, à la recherche de ce contact qui ne faisait qu’amplifier les tensions de cette situation déconcertante.

Tu quittes son cou pour venir planter ton regard dans le sien alors qu’il te demande si tu as quelque chose contre les actes entre deux adultes consentants. « Non, par contre… » Cette fois, tu viens déposer tes lèvres sur les siennes avec une ferveur étonnante, tes mains glissant dans ses cheveux bruns. Un baiser qui ne dure que peu, pas assez sûrement, mais un peu de retenue n’a jamais tué personne. Si ? « le livreur sera là dans vingt minutes et, sincèrement, je n’apprécierais pas être coupé dans mon élan. » Tu souris moqueur, ayant du mal à te redresser alors que tout ton être te criait de rester coller à lui. Mais non, la patience est une vertu et tu comptes bien le faire devenir fou. Tu te lèves donc, t’éloignant du fauteuil pour aller prendre ton verre et le boire de nouveau comme si c’était de l’eau. Te couchant dans le canapé, une fois de plus, tu tournes les yeux vers Marcus. « Saches que cette conversation est loin d’être terminée…je suis une vraie machine à questions… Bon, je me mets à mon aise. » Oui parce que tu crève de chaud quand même. Sans plus attendre, tu détaches les rares boutons d’encore attachés de ta chemise pour la faire valser sur le bord du canapé. Déjà, t’étais plus à l’aise. « Comme ça…on couchais ensemble…pourquoi ne pas me l’avoir dit avant ? »

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MessageSujet: Re: Of simple best friends? (Marcus) (ENA)   Of simple best friends? (Marcus) (ENA) - Page 2 EmptyDim 9 Oct - 16:26


Marcus & Jonathan

Tu le sais très bien qu'il disait. Non je ne sais pas, non je ne sais plus, parce qu'après tout aujourd'hui qui es-tu? Nous n'êtions que deux inconnus n'est ce pas? Si je t'avais connu autrefois étais tu pour autant la même personne? Pas le temps de méditer, de penser, de me questionner, que tu m('étourdissais déjà de tes baisers. La fièvre d'un instant peut être, pour toi, mais qu'en était il de moi? Je me laissais faire, docilement, alors que le passé me revenait pleine face, de toute sa violence, de toute son intensité, celui dans lequel j'avais promis de ne plus me plonger, de ne plus m'y noyer. Radeau à la dérive à la merci de tes gestes, de tes mots, sans opposer la moindre résistance. Pathétique je suis? Probablement et à cet instant je n'en ai que faire, savourant la moindre occasion de t'avoir un peu rien qu'à moi, rien que pour moi, me noyant une nouvelle fois dans l'illusion d'une réciprocité. Cramponné à ce corps qui avait des allures de bulle d'oxygène, je recherchais désespérement sa chaleur, son bonheur avant que tes lèvres ne prennent possession des miennes. Violence, souffrance, d'un coeur qui heurte mes côtes d'un rythme si rapide, si intense, vont elles céder? Agitation, collision, d'organes qui tournent et se tordent pour venir frapper mon ventre. Tension, ivresse, de muscles qui se tendent et se détendent sous l'ascension de tes mains sur moi. Je suffoque, chant qui résonne et frappe ta langue, ton palais, alors qu tu m'offre le baiser tant attendu qui devient finalement bien trop rapide, court, désuet comparé à ce que j'attendais depuis tant d'années. Mon coeur cogne contre mes lèvres, celles qui te supplieraient presque de t'y perdre à nouveau, mais toi et moi on sait bien que tout cela n'a jamais existé, ni maintenant, ni maintenant... Illusion éphémère causée par l'intensité de l'instant, c'est tout ce que ma mémoire devait retenir au lieu de se noyer dans l'imagination trop fertile et idéaliste. Tu l'a aimé, tu l'aimes encore? M'avait demandé Nael alors que j'avais toujours su apposer un mur de glace entre nous. Je lui avais mentit, à lui comme à Jona' et probablement m'étais je mentit à moi même. Je ne réponds rien, je ne force rien, le laissant m'échapper comme je l'avais autrefois laissé faire. Il se détache et le froid glisse sur mes lèvres avant de clouer mon corps entier dans la glace du fauteuil vide par son absence.

Mon regard sur toi comme unique lien, je capture et m'abreuve de ces paroles comme pour happer un dernier souffle de chaleur.Mon regard glisse sur la provocation moqueuse de ses lèvres, ce poison aussi dangereux qu'addictif qui m'a toujours fait perdre la raison, avant comme maintenant... Il semblerait que le poids des années, de la distance ne m'ait jaais fait gagné d'immunité contre ce démon qui anime ma vie.  «okaay..» soufflais je encore sonné par ce baiser, dans un ton en à mi chemin entre résignation et déception. une dernière lutte pour al forme, peut être dans un soucis de préservation de l'égo ou de sensations, sentiments, beaucoup plus intenses  « bien qu'il existe tant d'autres moyens tout aussi agréables et bien plus courts pour passer le temps.» reniflement moqueur et je force mon regard à se détourner de la scène tentatrice qui se joue juste sous mes yeux. Tu es là, à ma mercie, au milieu de mon loft, étendu sur mon sofa et visiblement emprunt d'une insoutenable vague de chaleur que je semblais apte à soulager.  « fais donc...» soufflais je sans te contredire, obligeant mon regard aimanté à se décoller de ton corps qui se dévoilait à chaque fois que jelaissais volonté et concentration faiblir. Je me consolais sur mon verre, sur cette nouvelle cigarette que je venais d'allumer. Avant de te lancer un regard intrigué. En quoi cela aurait il changé uelque chose? Me demandais je avant de prendre place sur la table basse poser mes pieds sur le rebord du sofa que ton corps allongé laissais libre . Je buvais une nouvelle gorgée de vin pour adopter mon masque détaché et te lancer d'un ton las  « cela aurait il changé quelque chose?» j'atque un sourcil à la fois interloqué et amusé avant d'ajouter d'un ton léger .  « Salut moi c'est Marcus on s'connait depuis l'bac à sable et on à baisé à l'occaz'...hum tu crois que tu aurais répondu à mes messages? Y'a plus sain et crédible comme approche non?» Je croise un bras contre mon torse après avoir repris une gorgée de mon verre et tire sur ma clope de ma main libre.  « au mieux tu m'aurais pris pour un type qui use de mauvaise drague, au pire tu m'aurais pris pour ce gars désespéré de retrouver son plan cul d'antant...» je roule des yeux et laisse même échapper quelques éclats de rire.
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