Nuits fauves

Matson

Je perds pied, je m’échappe de cette réalité parfois un peu trop morose, pour vivre un moment hors du temps. J’ai résisté contre mes propres envies depuis bien trop longtemps pour ne pas me laisser aller et pour me dérober, ça j’en suis incapable. J’oublie tout ce qu’il y a en-dehors de toi. Tu es tout ce qui m’intéresse actuellement et je suis bien incapable de penser à autre chose. Surtout avec ce que tu es en train de me faire et qui m’emmène directement au paradis sans escale. Je suis à ta botte, tu peux faire de moi tout ce que tu veux, je ne jure que par tes lèvres sur ma peau. Ma peau s’enflamme, sous tes lèvres tentatrices et viles. Je ne sais plus où donner de la tête alors que tu es partout et nulle part à la fois. C’est si fort que je suis incapable de sortir la moindre parole cohérente. Alors je me tais pour profiter de ce moment. Je m’agrippe à toi au risque sinon de tomber. La seule chose que je suis capable de laisser passer à travers mes lèvres ce sont des gémissements de contentement et de plaisir luxurieux. Je me sens défaillir alors que tes lèvres grignotent des endroits sensibles, faisant grimper la température ainsi que le plaisir. Mon cerveau grille sous la force du désir que je ressens. C’était si fort que j’avais l’impression d’être envoûté. Tes doigts étaient comme des lames, créant un sillon électrique tout le long de mon corps. Je me retrouve entièrement nu face à toi, encore partiellement habillé. Je ne trouve cela pas très équitable, malheureusement tu es hors de portée de mes mains pour que je rattrape mon retard. Mais mes pensées se court-circuitent quand tes lèvres se posent sur ma virilité. Je ferme les yeux et gémis bruyamment. J’ai l’impression que mon corps n’est qu’un brasier effervescent. Je rouvre les yeux pour plonger dans les tiens. Mes jambes sont fébriles. Heureusement tes mains me soutiennent et m’empêchent de m’écrouler à genou sous la puissance du plaisir que je ressens. Ma main droite plonge dans tes cheveux pour que tu continues. Tu ne peux plus t’échapper. Tu as le pouvoir absolu sur ma personne. Je me soumets à ton désir et suis esclave de tes lèvres et de tes mains. Tu es en train de me rendre fou, de désir et d’envie. Je suis hypnotisé par ton manège. Tes caresses rendent ma peau plus que sensible. Je frissonne, la chair de poule s’affiche signe extérieur de mon plaisir évident. Tu finis par remonter retrouver mes lèvres que je t’offre avec grand plaisir. Tu te colles à moi et c’est un désir évident que je ressens à ton entrejambe, ce qui réanime un peu plus mon désir pour toi. Je glisse mes mains le long de tes hanches avant de trouver l’ouverture de ton pantalon. Je recule avec toi avant de me retrouvé coincé contre le mur et ton corps. Je parviens enfin à ouvrir ton pantalon après moult essais. Je le fais glisser avant de laisser entendre un gémissement appréciateur. J’approfondis avec fougue ce baiser alors que tu te colles davantage contre moi. Mes mains glissent sur le galbe ferme de tes fesses. Je glisse mes doigts sous ce dernier tissu pour le faire glisser alors que mon cœur bat la chamade. Je ne lâche pas tes lèvres jusqu’à manquer de souffle. Ton exclamation me rend fou de nouveau. « J’ai envie de toi, bordel » je lâche dans un souffle avant d’inverser les rôles et de te plaquer contre le mur. Je vais grignoter ton cou de baisers brûlants avant de laisser une trace de mon passage. Mes doigts glissent sur tes hanches, tes aines et ton sexe gonflé. Je découvre avec gourmandise ton corps, je suis incapable de te résister.

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L’ambition est à son comble. Elle brûle chaque parcelle de son être avec cette sensation exquise d’être à la fois au Paradis et en Enfer. Il ne parvient pas à s’en extirper. Cela le consume de toute part tant il se meurt de désir pour ce corps nu qu’il s’empare et bloque contre le mur. Il le veut, terriblement, profondément et sans aucun regret. Du moins pour le moment. La tentation est trop forte et il est trop amoureux, sensible aux charmes de Matthias pour y résister plus longtemps. Surtout lorsque les doigts de son meilleur ami se glissent à son tour sur ses formes pour le défaire de ses affaires. Il se laisse faire, savoure la caresse frivole, mais brûlante de ces phalanges contre sa peau ardente. Il gémit, apprécie de sentir son corps se dénuder par l’expertise de son partenaire, qui lui retourne incroyablement les tripes. Tout son être est à fleur de peau. La danse que leurs corps se livrent est exquise. Il gémit contre sa bouche, grogne de plaisir lorsque son boxer retrouve le reste de ses affaires. Le désir est commun et l’être avide de désir crie victoire face aux propos de Matthias. C’est divin de l’entendre gémir de cette manière, de le savoir si fébrile sous la pulpe de ses doigts. Son bassin se presse contre le sien, leurs virilités se cognent et il lâche un juron de plaisir. C’est juste incroyablement excitant. Et cette fournaise ne fait que s’accroitre lorsque Matthias vint inverser leur place. Il se laisse faire, veut sentir l’ambition de Matthias embraser son être comme il savoure de lui retourner les tripes. Il veut que leur étreinte soit un échange, la communion de leurs ambitions communes, emplies de sensualités et d’érotismes. En conséquence, il le laisse dévorer sa nuque, caresse la chute de ses reins alors que ces sensations lui font perdre la tête. « Matt… » Il souffle en fermant ses yeux alors que sa virilité se gonfle de cette ambition incontrôlable. Il lui réclame de continuer, caresse avec fermeté ce fussier qui lui fait tant envie. Matthias s’approprie ses formes, dévore de ses doigts, de ses lèvres, l’ensemble de ses formes avec le même appétit que le sien. Et la bête qui somnole en lui est satisfaite. Des grognements de bien être s’extirpe de ses lèvres alors qu’il devient aussi fébrile que Matthias. Il le laisse faire sa loi sur son corps, prêt à succomber à ce feu incandescent qui ne prendra fin que lorsqu’ils s’offriront une joute intime et profonde. Ce qui est clairement dans leur intention. Ils ne font que jouer avec les formes de l’autre pour mieux savourer l’apothéose qui sera juste incroyablement divine.

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J’ai l’impression que le temps s’est arrêté, que le rêve a pris la place de la réalité. Mon corps brûle sous la puissance du désir. Je me laisse happer par les affres de ce plaisir avec gourmandise. Je me laisse bloquer contre le mur avec délice. Mes mains se font baladeuses, légères et curieuses. Je découvre la douceur de ton grain de peau. Je me laisse transporter par ce moment, je ne songe à rien d’autre qu’à nous deux. J’envisagerais les conséquences plus tard, après. Là, c’est toi et moi et personne ne peut s’immiscer entre nous. J’appuie un peu plus contre ta peau, contre tes formes. Je te dénude avec avidité, il était temps que l’on soit sur un pied d’égalité. Mes gestes sont sûrs, mais il y a quand même une certaine appréhension dans mes gestes. Mais je finis par retirer tout tes vêtements. Tu es totalement désirable ainsi. Je te dévore du regard. Je me colle un peu plus à toi, gémissant également contre tes lèvres en sentant nos deux corps ne former plus qu’un. Je ne suis qu’une masse ardente de désir et d’excitation alors que nos deux corps nus se pressent l’un à l’autre. Ta peau est brûlante et je ne me lasse de la sentir sous mes doigts. Je m’attarde sur les endroits sensibles de tes hanches, tes aines et tes jambes. Je remonte ensuite avant de coller nos bassins ensemble. J’ai besoin de plus de contact et tes réactions semblent vouloir dire la même chose. J’inverse les rôles et me colle directement contre toi. Nos corps semblent s’imbriquer à la perfection. Tu as su faire grimper la température à la perfection, et c’est à moi de le faire à mon tour. Je pose mes lèvres dans ton cou laissant un sillon brûlant avant de descendre sur ton épaule. Ma bouche suit le même parcours que mes mains, qui se font de plus en plus aventureuse. Je me délecte de tes gémissements avant de glisser sur son torse, te jetant parfois des coups d’œil envieux. Je finis par tomber à genoux face à toi, pour t’accorder le même plaisir aussi fort que j’ai pu ressentir. Je te jette un regard pour y voir ton accord ou ton désaccord. Ne voyant pas de refus, je goûte à ta virilité gonflée et qui n’attend que d’être le centre de tes attentions. Mes mains glissent le long de tes hanches avant d’englober ton fessier musclé entre mes doigts. Je lève mon regard pour le planter dans le tien, mes prunelles s’étant assombries sous le désir que je ressens. Je m’applique à faire monter le plaisir, à découvrir ce que je m’étais interdit depuis longtemps, sans me l’avouer.

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Matthias dompte ses formes à son tour, distille avec expertise ces frisons de plaisir qui gagnent sa chair fébrile et avide de ses caresses. Son cœur bat la chamade dans sa poitrine tandis que cette fournaise incandescente dévaste tout sur son passage. Il se sent bien, savoure avec un bonheur non dissimulé ces sensations exquises qui grisent sa peau. Son regard observe les actions de son amant, apprécie la vue érotique et exaltante qu’il lui offre en venant se poser à ses pieds. Cela accentue la pression que cette excitation provoque au creux de ses reins. Il est excité comme un dingue, sa virilité gorgée et gonflée par cette ambition qu’il contient. Il sent que Matthias est aussi brûlant que lui, qu’il savoure la vision damnée qu’il lui offre. Cela le rend dingue d’entrevoir tant d’ambition dans ses prunelles sombres et captivantes. Il n’avait jamais cru cela possible, avait fait son deuil sur la question, mais à cet instant, cette réalité flamboyante l’envoute terriblement. Il veut juste se perdre dans cette luxure en sa compagnie et relâche toute pression pour se donner à lui. Il savoure cette sucrerie qui titille sa jouissance. Il se pince la lèvre, savoure la caresse humide et chaude de cette bouche autour de sa protubérance. Il gémit, sent tout son corps s’enivrer de cette sensation divine. Sa main se loge dans sa nuque, l’invite à poursuivre tandis que son plaisir s’accroit et dévore cruellement chaque parcelle de sa chair. « C’est bon, putain. » Il jure, la tête posée contre ce mur frais, mais qui lui semble presque bouillant. Il a chaud, sa peau transpire face à la chaleur qui l’habite avec tant de rage. Il grogne de plaisir, s’enfonce entre ses lèvres pour juste se perdre dans cette caresse, mais il ne veut pas se perdre comme ça. « Si tu continues… Je… » Il sent qu’il pourrait jouir. Oui, il sent comme la pression exercée contre sa virilité est sur le point d’éclater. Il l’excite trop, a juste trop envie de se perdre dans cette exaltation charnelle. Il grogne de nouveau, mais l’attire vers lui de nouveau pour plonger son regard dans le sien. Ses prunelles sont habitées par cette fournaise envoutante. « Je veux plus. Je te veux. Sentir tes reins contre ma queue. » Il avoue entre deux baisers qu’il lui vole avec gourmandise en gémissant au contact affriolant que s’offrent leurs bassins. « Ça me rend dingue de te désirer autant. Putain. Matt... » Il admet dans une voix éteinte en posant sa tête contre le mur pour tenter de calmer cette effusion profonde, mais il ne parvient pas et espère juste que Matthias lui laissera l’opportunité de se donner à lui, de savourer ce fantasme jusqu’au bout, de le savoir sien, même pour une nuit.

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Mes mains caressent avidement ton corps, d’une gestuelle sûre et assurée. Ma bouche se fait gourmande et dévore tes courbes avec application. Je veux faire grimper la température et j’allais y mettre tout mon cœur. Je m’attardais sur le creux de tes hanches alors que je remarque ton tressaillement. Je souris tout contre ta peau. Je descends avec une lenteur exagérée. Je prends tout mon temps pour aiguiser ton désir. Mais je finis par tomber à genoux, à tes pieds. Je relève le regard, la vue qui m’est offerte est des plus excitante. Mes mains s’accrochent à tes hanches, mes doigts s’enfoncent dans ta chair, alors que mes lèvres se posent de nouveau sur ta peau brûlante de désir. Je m’enfonce dans ce désir ardent, dans ce corps à corps tumultueux. Je me retiens de ne pas te sauter dessus, de ne pas aller trop vite. Je voulais te découvrir, prendre mon temps pour le faire et te dévorer. Tu es parfaitement d’accord avec ce programme, je le vois à ton regard. Je profite de cette gourmandise avec avidité, j’alterne rapidité et lenteur, douceur et force. Je veux te rendre dingue, que tu perdes la tête avec ça. Autant que tu m’as fais perdre la tête. Oublié les barrières que l’on s’érigeait entre nous. Oublié les tensions. Place au plaisir et au désir. Mes lèvres glissent avec gourmandise le long de ton membre, je ne te lâche pas du regard, donnant un sens plus qu’érotique à ce moment. Je sens ta main dans tes cheveux, me pressant à continuer, ce dont je ne me fais pas prier en t’avalant plus profondément alors que tu serais presque en train de me supplier. Mes doigts glissent sur tes fesses, puis entre celle-ci. Tu es fébrile entre mes mains, ce qui ne fait que m’enhardir davantage. Je ferme les yeux, incapable de les garder ouverts sous la puissance de cette excitation qui nous fauche tous les deux. Tu me supplies d’arrêter au risque de venir trop rapidement. Je résiste un peu avant de remonter en grignotant ta peau. Mes prunelles sont noircies par l’excitation plus que palpable entre nous. Je t’embrasse avec volupté avant de gémir à tes paroles . « Chambre, maintenant. » Je n’attends même pas que tu me guides pour commencer à nous diriger vers ta chambre et ton lit. Mes mains se font baladeuses, pressantes même contre ta peau. On finit par arriver dans ta chambre. « Bordel. Jud. Je te veux, maintenant. Tu me rends fou. » Je grogne avant de rentrer et de fermer tant bien que mal la porte avant de nous emmener vers le lit. Je ne quitte pas ton corps et mes lèvres se font possessives contre les tiennes. Je nous dirige vers le lit avant que l’on s’écroule ensemble, mon corps surplombant le tien. « J’ai envie de toi. » je me détache de quelques centimètres pour pouvoir t’admirer.

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Matthias répond positivement à sa supplique, ce qui accroit considérablement la fournaise qui envahit ses entrailles avec tant de violence. Il est consumé par ce feu incandescent qui lui retourne les tripes avec tant de force. Son cœur bat violemment contre sa cage thoracique face à tant de sensations divines. Il lui fait perdre toute conscience quand il agit de cette manière. Il se laisse guider jusqu’à sa propre chambre. Sa peau ardente contre la sienne, sa bouche s’amourache de la sienne et il leur semble impossible de s’éloigner du corps de l’autre. « Toi aussi. » Il grogne dans une voix grave et virile tant son excitation est embrasé. Ils retrouvent difficilement son lit, perdus dans cette confusion profonde dans laquelle ils sont plongés. Il ne pense à rien, si ce n’est à ce corps qui le tente et le fascine. Ses doigts arpentent les courbes de ces muscles saillants qui l’envoutent et le passionnent. Leurs lèvres se goutent, se délectent, se dévorent de cette fougue qu’aucun des deux ne contienne. Cette envie réciproque leur prend trop les tripes et l’aveu de Matthias ne vient en aucune façon calmer la bête assoiffée de luxure qui grogne en lui. Au contraire, il ne fait que rendre son appétit plus féroce tandis que par la force de son bassin, il vient inverser les rôles. Il enroule son bras autour de la taille et le renverse sur le lit avec force et érotisme. « Moi d’abord. » Il lance dans une voix autoritaire alors qu’il colle son bassin au sien en dévorant sa bouche, son menton, sa gorge de baisers gourmands. Sa virilité frôle la chair des fesses de son amant alors que ses doigts se perdent sur sa chair chaude et ferme. « Depuis le temps que j’en rêve. » Il murmure dans une voix faible, tourmentée par la force du désir qui le contrôle de toute part. Une de ses mains vient atterrir au niveau de sa table de nuit pour attraper tout ce qui leur sera nécessaire pour aboutir à la réalisation de leur fantasme. Son geste est automatique, il n’y pense pas, laisse juste ses éléments se perdre dans les draps devenus brûlants de son lit. Son bassin se presse contre le sien alors qu’il caresse ses aines, sa virilité de sa main agile. Il désire le faire fondre, que ce désir d’être sien titille férocement ses reins et il ne se gêne pas pour presser plus fermement sa protubérance contre la chair de ses fesses. Il meurt d’envie de le préparer pour se perdre en lui, découvrir cette extase tant de fois rêvées, éprouvées dans ses rêves interdits. Il veut qu’il lui demande de continuer. « Tu es tellement bandant. » Il murmure en venant l’observer dans cette position qu’il juge cruellement exaltantes. Son cœur menace de se décrocher de sa poitrine tant il a la sensation de planer. La suite risque d’être encore plus intense.

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Je me laisse transporter par l’envie, par l’excitation qui nous lie. Mon corps est brûlant sous la fournaise que l’on alimente par notre corps-à-corps sensuel. On n’en est qu’aux préliminaires, et c’était déjà brûlant de désir entre nous. La frustration de ces dernières semaines explosait comme une bombe. Ce n’est pas la peine de me demander de réfléchir, j’en suis bien incapable. Je ne vois que toi, et c’est comme si mon univers s’arrêtait à ta personne pour le moment. Je n’ose songer au retour dans la réalité qui seront cruelle. Pour le moment je n’arrive pas à m’éloigner de ton corps, attirant tel un aimant. Tu étais délicieux. Mes mains ne te lâchaient pas, et se faisaient même plus pressante. Je grogne de plaisir avant de prendre en otage tes lèvres. Je ne me lassais pas de t’embrasser, de dévorer ta bouche. Nos langues se mêlaient, gourmandes. Nos corps entament une danse sensuelle alors que l’on atterrit sur le lit. Mes mains glissent le long de tes cuisses alors que je m’insère entre elles pour coller nos corps ensemble et décupler les sensations. Je grogne contre ta peau alors que tu es en train de me rendre dingue par tes doigts qui se baladent sur ma peau. Je m’enflamme avec une envie impérieuse de passer à l’étape supérieure. Ce que tu sembles exiger en inversant nos rôles. Je ne t’en tiens pas rigueur, au contraire je te laisse prendre le contrôle sans aucune résistance. « Bordel oui. » Je suis même presqu’en train de te supplier. J’entoure tes hanches avec mes jambes, t’empêchant de t’éloigner. Mes mains retrouvent ton cou pour t’attirer contre moi. « À toi. » Je murmure en frôlant tes lèvres. Mon regard se noircit sous le désir. Je glisse mes mains le long de tes muscles, bandés pour que nos corps ne s’éloignent pas. Ma respiration est bruyante, saccadée et rapide. « Parle pour toi » Tu es magnifique. Je suis subjugué par ce moment. La position me permettait de t’observer à loisir, ce que je ne me privais pas. Ma main droite rejoint sa consœur avant de lier nos doigts. J’avais l’impression de vivre un rêve éveillé. Je râle de plaisir et d’impatience, essayant de t’attirer à moi, j’avais le besoin impérieux de te sentir en moi. Je suis au borde de l’explosion. Je soulève mes fesses en une invitation silencieuse. « Jud. Maintenant. Je ne vais plus tenir longtemps. » Ma voix descend encore d’un ton. Rauque sous le plaisir que je ressens, je viens me frotter lascivement contre toi pour attiser ton désir et ton envie. Je t’attire à moi pour t’embrasser fougueusement, mêlant furieusement ma langue à la tienne. Je suis plus que prêt à te recevoir

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Le feu qui les habite terrasse tout sur son passage, rend chaque parcelle de leur peau plus brûlante que les secondes auparavant. Judson est complètement transcendé par cette passion qui l’anime, le rend affamé de ces formes qu’il juge cruellement bandantes. Il en est prisonnier, ne se lasse pas de les parcourir du bout de ses doigts, de ses lèvres, de sa virilité. Il se noie dans cet océan de luxure qui s’offre à lui et l’empêche de raisonner clairement. Il n’est plus en mesure de réfléchir. Il a juste besoin de succomber à cette fournaise pour se sentir déchargé de toute cette pression qui s’accumule au sein de ses reins. Matthias par ses gestes et paroles ne l’aide pas à contenir cette passion qui le désarme avec tant de force. L’envie de se loger au creux de ses reins le taraude plus furieusement alors que Matthias titille ses reins par des mouvements éloquents du désir qui l’étreint. Il le réclame par ses paroles et Judson ne parvient plus à résister. Il n’en est incapable. De ce fait, il attrape de façon machinale le tube de lubrifiant pour en badigeonner sa virilité, la partie sensible des reins de son amant tandis que leurs lèvres se dévorent avec appétit. Il geint de plaisir, grogne face à l’envie insatiable qui le ronge. Il ne pense pas à se protéger, a trop envie de sentir sa peau contre la sienne, la chaleur de ses reins lui procurer l’extase tant désirée. De ce fait, il s’applique quelques secondes qui lui paraissent une éternité avant de se plonger en lui. Ses reins se mêlent au sien et la sensation qui l’habite lui retourne violemment les tripes. Il grogne, gémit le prénom de Matthias dans une voix éteinte. Il est incapable de s’arrêter. Il s’unit à lui, laisse cette chaleur se répandre dans chaque parcelle de son être. Sa respiration est endiablée, difficile face au plaisir qui se répand en lui. C’est bon, cruellement excitant de se sentir en lui, si profondément. En équilibre sur un bras, le corps de Matthias noué autour de son buste et ses cuisses, il le possède de manière lente et passionnée. Il laisse ce feu incandescent habiter chaque parcelle de son être. Il savoure, presse ses doigts contre les siennes alors que son baiser se fait plus langoureux et amoureux. Son bassin oscille contre le sien, opère ces mouvements nécessaires pour assurer leur jouissance. Il savoure la fermeté de sa protubérance contre son ventre. Il la presse plus fermement contre lui alors qu’il se déhanche avec lenteur, mais érotisme. Il le possède, recouvre chaque parcelle de sa chair pour laisser cette fournaise retourner tous ses sens, le rendre captif de ces sensations qui le bouleversent avec tant de rage. Il lui fait l’amour, sans se retenir, laisse son corps apprivoiser le sien. « C’est bon. C’est trop bon. » Il avoue en rendant ses actions plus franches, plus profondes. Il fond littéralement dans les flammes de l’enfer, plus fébrile que jamais, prêt à savourer les bienfaits d’un paradis terrestre au gout de l’enfer. « Je t’aime. » Il avoue à demi-mot en l’embrassant avec cette fougue puissante. Tellement qu’il en devient fou. Cette nuit merveilleuse, il la savoure sans concession. Il n’en a plus la force. Il le veut trop.

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L’ambiance est torride entre nous. La température est à son summum. On se cherche et se colle. Notre corps-à-corps devient de plus en plus torride. L’envie d’avoir plus que ce que je n’ai déjà se fait pressante, mes mains continuent de découvrir ton corps, elles s’appuient plus franchement contre ta peau brûlante. Elles se glissent là où elles ne se sont jamais aventurées. Mes yeux te dévorent littéralement. Je ne me lasse pas de découvrir la luxure de ton corps. Je suis obnubilé par ce moment, incapable de penser à autre chose. Ma peau brillante de ce désir évident ne cesse de se coller à toi. On ne forme plus qu’un, alors que nos jambes se mêlent ensembles pour ne plus se détacher. J’entame une danse endiablée contre toi, j’ai besoin de te sentir en moi. Je veux accélérer les choses. je te le fais ouvertement savoir en titillant de mes doigts ton désir tumescent par ton envie. Je veux me rendre irrésistible à tes yeux. Apparemment j’ai atteint ton objectif quand tu te dépêches de te préparer et de venir titiller cette partie qui n’attend que d’être comblée par ta virilité. Je gémis tout en me cambrant contre tes doigts pour en réclamer davantage. Je retrouve tes lèvres que je dévore avec férocité. Je glisse mes doigts dans tes cheveux que j’ébouriffe. J’oublie comment respirer alors que cette fois on ne fait plus qu’un. Tu as pris ton temps, mais j’ai l’impression d’atteindre le nirvana en un rien de temps que je vois les étoiles. J’inspire bruyamment quand le besoin d’air se fait ressentir. Je m’accroche dans tes cheveux en gémissant en une litanie sans fin ton prénom. Je m’accroche à toi pour ne pas flancher trop vite. Mes doigts plantés dans tes épaules, te laissent des traces. Je cambre mon torse sous le plaisir. Mes jambes autour de ta taille se resserrent pour accentuer le contact. Notre étreinte est lente, puissante, galvanisante. Ta peau est tout aussi brulante que la mienne. Je te dévore du regard et des lèvres, savourant cette étreinte avec amour. Je glisse une main le long de ton dos avant d’atterrir sur tes fesses, que j’empoigne avec force. Je plonge dans ton regard, prunelles voilées par le désir. Notre danse sensuelle et experte nous emmène vers une jouissance puissante. Je t’embrasse avant de mordre ta lèvre inférieure avant de la relâcher. Ma virilité se retrouve pressée entre nos deux torse, ce qui m’amène encore plus proche de la jouissance. « Mon dieu. » J’agrippe tes cheveux, déjà ébouriffés, ce qui te donne un air plus que sexy. Tu me rends dingue. On n’a même pas terminé que je n’ai qu’une envie : celle de recommencer. Je savoure tes coups de reins endiablés en gémissant de concert avec toi. Mes hanches viennent chercher les tiennes avec une passion dévorante. « Jud. Plus. Vite. Plus. Fort. » Je te supplie d’accélérer car je ne vais pas tenir longtemps. Pourtant je ne veux pas exploser ma jouissance tout de suite. Je ferme les yeux en me cambrant alors que ton je t’aime résonne à mes oreilles. Je rouvre mes yeux pour les plonger dans les tiens. Cette déclaration me surprend, fait battre mon cœur un peu plus vite. Je relâche ton cors pour encadrer ton visage et t’attirer à mes lèvres. Je t’embrasse avec force et émotion, laissant passer mes sentiments dans ce baiser fiévreux. À bout de souffle je relâche tes lèvres avant d’y glisser mes doigts dessus.

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Leur corps à corps s’intensifie tandis que leurs êtres ne font plus qu’un. Cette communion charnelle lui retourne les tripes avec force, le rend captif de cette fournaise qui ravage tout son être. Sa raison l’a abandonné, noyée sous de sensations profondes qui le tiennent en otage. Il se donne à cette étreinte sans concession, savoure les frisons et émotions divines qui le rendent si détendus. Toute pression s’est dissipée, sauf celle engendrée par le plaisir de la chair et qui engourdi les membres. La recherche du plaisir les rend aliénés, ambitieux et provocateurs. Ils usent de toute leur expertise pour accentuer la fournaise qui les inonde avec violence. Leurs soupirs se mêlent dans l’expression primaire du plaisir qui les dominent. Leurs gestes se précisent, l’étreinte se fait plus profonde, plus passionnée, plus envoutante. Leurs gémissements s’unissent et leurs chairs ardentes ne forment plus qu’une boule de chaleur prête à exploser. Judson ne se contrôle plus, oscille son bassin avec plus d’entrain au creux de ses reins pour savourer cette friction qui l’excite cruellement. Il se perd dans la contemplation de ses formes qu’il domine, qu’il s’approprie et qui se donnent à lui. Il le trouve somptueux, cruellement érotique et son amour éclate par cet confession qu’il ne pensait jamais déclarer ouvertement. Cela explique l’état de fébrilité dans lequel leur acte plonge son âme. Il n’attend pas de réponse, il a juste exprimé ce qu’il ressent, car ça lui brûlait les entrailles, mais la réaction de Matthias accentue son état de fébrilité. Ce baiser lui retourne définitivement les tripes. Cela le laisse a bout de souffle et complètement perdu. Il savoure la caresse de ses doigts sur ses lèvres, ses prunelles brumeuses retrouvent les siennes tandis que ses doigts continuent leurs expéditions sur sa chair brûlante. Ses reins ne cessent pas leur danse, engourdissant tout son être de ce feu incandescent. Il finit par poser son front contre le sien, s’enlise plus profondément en lui. « Matt… » Il grogne contre ses lèvres. Ses doigts se logent sous ses cuisses, ses fesses pour rendre l’étreinte plus profonde et déroutante. Il a deux doigts de craquer, car l’excitation est trop forte, mais il résiste, désire atteindre l’orgasme suprême. Alors il opère des mouvements lents et profonds, gémit sans gêne contre cette bouche qu’il dévore de nouveau en susurrant son prénom. Sa menotte retrouve la protubérance de son amant pour opérer la même pression qu’il ressent à cet instant. La jouissance est là, au bout du tunnel qui s’est ouvert à eux et il ne s’arrête pas de le titiller avec expertise. La douceur est là, transpire dans chaque contact qu’il réalise sur cette peau chaude et transpirante jusqu’à que la jouissance devienne trop tentante. Ses actions se précisent, ses mouvements se font plus franc et c’est dans un râle profond qu’il laisse son plaisir s’épandre au creux de ses reins. Il marque son corps du sien, son cœur bat violemment dans sa poitrine alors qu’il se sent à bout de souffle, extenué, mais cruellement bien. Ses mouvements s’amoindrissent tandis que l’extase envahit ses sens. Il continue de l’embrasser, sa main logée contre sa nuque, avec ce sourire comblé logé au coin des lèvres. Il vient de prendre son pied, se sent léger comme une plume et un rire nerveux s’échappe de ses lèvres. « Je crois que j’ai eu un orgasme. » Il admet en venant nicher sa tête contre sa nuque. A cet instant, il est tellement éloigné de la dure réalité que va avoir son action, enfermé dans une bulle où Matthias est à lui et cette sensation est exquise.