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 But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1)

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MessageSujet: But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1)   But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1) EmptyLun 9 Jan - 1:32

Lord, show me the way
mael & achille
Est ce que vous l’avez dit ? « Je t’aime », est ce que vous l’avez dit ? « Je ne veux jamais vivre sans toi... Tu as changé ma vie... » Est ce que vous l’avez dit ? Faire des projets, se fixer un but et travailler pour cela... Mais de temps à autre, on regarde autour de soi parce que c’est ainsi, on ne sera peut-être plus là demain.

Plus tôt, il y a peut-être une vingtaine de minutes, ses doigts tapaient sur l'écran tactile de son téléphone. Il a envoyé beaucoup de messages à son meilleur ami. D'habitude, ce n'est pas trop son fort, la communication par messagerie. D'habitude, il préfère appeler. Parce qu'il peut continuer à s'occuper sans, toutes les cinq minutes, se jetaient sur son téléphone comme si sa vie en dépend. Sauf que ce soir, c'est différent. Ce soir, Achille ne se sent pas vraiment bien. Il a déjà bu une bouteille de whisky, dans le début de la journée. C'est sûrement à cause de ça qu'il est allé gerber, et qu'il a passé la fin de la matinée dans la cuvette de ses propres toilettes. Puis, il a dormi. Il a bu pour oublier, parce que ce matin, c'était plus difficile que les autres fois de voir son corps dans le miroir. De voir ses cicatrices, qui sont terriblement horribles. D'habitude, il n'y fait pas attention, mais... Va savoir pourquoi, ce soir aujourd'hui ça a été définitivement difficile. Assis sur le carrelage de sa cuisine, nous sommes maintenant en fin de soirée. Il est bientôt onze heures du soir, et il n'a encore rien fait de sa journée. Il est vraiment pathétique. Et pourtant, Achille a juste une envie, pleuré. Depuis quand il a des coups de moues ? Ce sont des choses réellement rares, ça lui arrive... Deux fois par an ? C'est très rare, mais il se souvient qu'à chaque fois, c'est vraiment horrible et difficile. Alors ce soir, il ne veut pas être seul, ce soir, il a besoin de quelqu'un. Pas de ce quelqu'un, d'une personne avec qui il partage son corps pour quelques heures, avant que cette charmante personne ne se fasse virer de son appartement, non, il a besoin de Mael. Parce que Mael, c'est bien le seul à savoir vraiment ce qu'il s'est passé quand il était dans le combat. C'est le seul à savoir, dans les moindres détails, le traumatisme d'Achille. Et... C'est le seul à être au courant pour ses cauchemars à répétitif toutes les nuits. Il se confie énormément à lui parce qu'ils se connaissent depuis très longtemps. Achille sait qu'il peut compter sur lui. Alors, quand il lui annonce qu'il arrive, il est soulagé. Les pieds allongés dans le vide, il est rassuré quand il entend la porte s'ouvrir. Ils ne prennent même plus le temps de frapper, ils se connaissent tellement et son proche depuis tellement longtemps que frapper, franchement, à quoi ça sert ? Rien. Il lève la main, pour montrer sa présence et que Mael ne puisse pas le chercher. Il est déjà un peu sous les coups de l'alcool, parce qu'il a actuellement une bouteille de vodka pure et qu'il est... Depuis une trentaine de minutes, en train de la boire à lui tout seul. « Tu en veux ? » Il lui demande. Il tend la bouteille vers lui, alors que celui-ci s'installe à ses côtés. Le sol n'est pas froid, ou alors, c'est justement parce qu'il a un peu trop bu et qu'il ne ressent pas vraiment les sensations du froid. En même temps, il se sent chaud. Pas dans le sens que l'on pense, mais plutôt dans le sens où il est rouge, où des perles de sueurs se collent sur son front et qu'il doit vraiment songer à retirer son sweat. « Je suis désolé, je ne voulais pas te déranger. » Il dit, avec une moue triste. « Je me sens, juste pas en forme. T'savais que j'avais d'horrible cicatrice, partout ? » Sa voix part dans les aigus. Peut-être qu'il a bu un peu trop. Il se sent presque mieux, presque apaiser. Au fond, ça lui fait du bien de ressentir ce genre de choses, il en a franchement besoin. Puis, c'est une question rhétorique. Bien sûr que Mael est au courant, qui s'est qui l'a ramassé à la petite cuillère, hein ? C'est lui qui ramasse la merde d'Achille, et Achille en est vraiment reconnaissant, même s'il ne le montre pas vraiment. « Alors, toi, quoi d'beau avec ta nana ? » Il demande avec toute son intention. Bien sûr que ça l'intéresse, il est au courant que c'est plutôt difficile pour lui en ce moment, mais il ne sait pas pourquoi, alors il veut des renseignements. Que Mael se défoule, ça va lui faire du bien. Puis, qu'ils deviennent deux épaves à deux, au moins, ils seront plus forts à eux deux.  
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MessageSujet: Re: But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1)   But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1) EmptyMer 11 Jan - 14:20

But baby, I just need one good one to stay.

ce soir, j'avais fini le travail beaucoup plus tard que d'habitude. je crois qu'on avait un peu trop traîné avec mes collègues et qu'on avait prit un peu trop de retard sur les tâches que l'on devait faire dans la journée. on s'entend tous bien et il est vrai que parfois, on s'amuse un peu plus que l'on ne travaille. mais ce n'est pas grave, ce soir c'est le week-end de toute façon. et je ne travaille pas ce week-end. je vais certainement être en retard pour retrouver des amis du lycée que j'ai l'habitude de retrouver durant les week-end ou durant mes jours off en tout cas, mais ce n'est pas grave non plus. ils comprendront j'imagine. de toute façon, ils sont loin d'être ponctuels. on ne se voit plus autant qu'avant mais on essaie toujours de se caler un jour dans la semaine pour passer un peu de temps ensemble. je m'active et je ferme le café derrière moi avant de prendre la direction de chez moi. il faut que je me change. je sens le café et les pâtisseries à des kilomètres. et même si j'adore autant le café que les pâtisseries, je ne supporte pas avoir l'odeur sur mes vêtements. c'est comme avoir l'odeur de la friture. je passe la porte de mon appartement, salue mes colocataires, et amis, avant d'ouvrir ma chambre pour me changer. ça me prend pas plus de cinq minutes. et cinq minutes après être rentré, je suis déjà dehors à me diriger vers les transports en commun. il est 19h passé, il n'y a pratiquement plus personne. les transports sont vides et c'est tant mieux. j'aime pas quand le bus est bondé. j'ai horreur de ça. ça me fait paniquer un peu. pourtant dewsbury n'est pas une si grande ville. elle n'a rien de comparable avec londres ou une tout autre grande ville similaire. et encore heureux. c'est un endroit où je ne pourrais jamais vivre. trop de stresse, trop d'angoisse, trop de panique, trop de monde. je salue tout le monde à mon arrivée et on m'offre de suite une bière que je ne tarde pas à boire. les minutes passent, les heures passent, les discussions aussi. on parle. on mange. on rigole. on se raconte des conneries. on boit. on boit plus qu'on ne mange d'ailleurs. et le temps passe vite. il passe toujours trop vite quand je suis en leur compagnie. j'ai l'impression de retourner quelques années en arrière, quand j'étais encore scolarisé. quand je les voyais tous les jours. mais il y a bien longtemps que cette époque est terminée. mon téléphone me sort de la conversation. c'est achille. je m'empresse de répondre à ses messages. il ne va pas bien. ça m'inquiète un peu. c'est rare que ce genre de situation arrive mais ça arrive. ça ne peut pas être toujours tout rose. je lui annonce que j'arrive d'ici une vingtaine de minutes. il ne veut pas être seul. et je ne veux pas le laisser seul de toute façon. je pars un peu précipitamment de la soirée sans réellement expliquer les raisons de mon départ. personne n'a besoin de savoir. je marche dans les rues de dewsbury. c'est désert. c'est calme, c'est apaisant. il n'y a personne et vu l'heure, c'est compréhensible. je presse un peu le pas quand même parce qu'il ne fait pas bien chaud. l'hiver est présent, trop présent même. je monte rapidement les étages qui me séparent de l'appartement d'achille et une fois devant la porte, j'entre sans frapper. comme je le fais à chaque fois. on ne prend plus la peine de frapper l'un chez l'autre. on est un peu comme chez nous. je sais que ça ne plaît pas spécialement à mes colocataires mais je m'en fous. je regarde autour de moi, cherchant un signe de vie, cherchant achille du regard. et je vois une main apparaître dans mon champ de vision, je m'en approche pour trouver mon meilleur ami au sol, une bouteille à la main. tu en veux ? je lui adresse un sourire et je m'approche de lui pour m'asseoir à ses côtés. et je prends la bouteille qu'il me tend dans une de mes mains. bien-sûr. je ne vais pas te laisser la boire seule. je porte la bouteille à mes lèvres et boit une ou deux gorgées de cet alcool. c'est fort. ça réchauffe la bouche, la gorge. ça fait agréablement du bien. je lâche un long soupir de bien-être en lui rendant la bouteille. je me sens mieux, comme s'il ne me manquait que ça à mon bonheur. je suis désolé, je ne voulais pas te déranger. je hausse les épaules. je ne lui ai pas précisé que j'étais avec des amis. et ce n'est pas quelque chose que je vais lui dire parce qu'il le penserait encore plus. et je n'ai pas envie qu'il pense ça. je n'ai pas envie qu'il se dise qu'il m'a dérangé durant un moment agréable avec des amis. alors que c'est faux. tu sais bien que tu ne me déranges jamais ach. jamais. tu peux m'appeler à n'importe quelle heure, je serais dans les minutes qui suivent à cette même place. mes amis passent avant tout et tout le monde. quand ils ont besoin de moi, je suis là. je me sens, juste pas en forme. t'savais que j'avais d'horrible cicatrice, partout ? je tourne la tête vers lui. ça se voit sur son visage qu'il ne va pas bien, qu'il a besoin de moi, d'aide. et je suis là. j'ai horreur de le voir dans cet état. j'ai horreur de ne pas voir son si beau sourire sur les lèvres. et ce soir, je veux le faire sourire. je veux qu'il aille mieux. je ferais tout pour que ça arrive. tout. je souris un peu à ses paroles et je hoche la tête. bien-sûr que je le sais. je les ai vu plus d'une fois. elles ne sont pas horribles achille, au contraire. elles font parties de ton histoire, de ton passé. elles font parties de l'homme que tu es aujourd'hui. sois-en fière. même si elles ne sont pas apparues de la meilleure des façons, dans la meilleure des situations. je connais l'histoire, l'origine de ses cicatrices. c'est monstrueux mais aujourd'hui, ça fait partie de lui et il ne peut rien y faire malheureusement. je le regarde tendrement, un léger sourire sur les lèvres. j'ai envie qu'il croit en mes paroles. j'ai envie qu'il croit qu'elles sont jolies ses cicatrices. j'en ai envie. alors, toi, quoi d'beau avec ta nana ? je grimace un peu à sa question. le sujet qui fâche. quoi que non, il ne fâche pas mais c'est pas le meilleur sujet sur lequel parler. achille sait que ce n'est pas la joie avec ma copine en ce moment. il ne sait pas vraiment pourquoi parce que... je crois que moi-même je ne sais pas vraiment pourquoi. pas grand chose de beau. plutôt du moche. on s'est disputé hier pour... je ne sais plus pour quoi mais bref. j'ai pas de nouvelles depuis. je ne cherche pas à en avoir non plus tu me diras mais... je ne suis pas le meilleur pour faire le premier pas vers les autres. je hausse les épaules. je le regretterai peut-être plus tard. je l'aime, je sais qu'une part de moi l'aime. mais l'autre part ? je n'en suis plus aussi sûr. je ne suis plus sûr de rien depuis quelques mois. c'est le foutoir dans ma tête et dans mon cœur. et je ne cherche pas à mettre se foutoir en ordre. à croire que j'aime vivre dans un foutoir sans nom.
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MessageSujet: Re: But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1)   But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1) EmptyVen 13 Jan - 0:34

Lord, show me the way
mael & achille
Est ce que vous l’avez dit ? « Je t’aime », est ce que vous l’avez dit ? « Je ne veux jamais vivre sans toi... Tu as changé ma vie... » Est ce que vous l’avez dit ? Faire des projets, se fixer un but et travailler pour cela... Mais de temps à autre, on regarde autour de soi parce que c’est ainsi, on ne sera peut-être plus là demain.

Mael, c'est un gars important dans la vie d'Achille. C'est lui qui était là avant, et qui reste là malgré tout. C'est peut-être le seul qui l'a pas abandonné quand il est officiellement revenu, quand il a arrêté d'se barrer tous les six mois dans des pays de guerre, pour défendre son pays. Mael, c'est celui qui est là, c'est celui qui est important. Achille, il peut être immonde, il peut être immature, il peut être un connard sans nom, jamais avec Mael. Il n'y a pas d'explication, c'est juste lui, c'est juste ce garçon. Alors, oui, ça lui fait du bien de le voir ce soir, parce que ce soir, il n'est pas en grande forme. Parce que ce soir, la vie est plus difficile à digérer et que les horreurs du passé refont surface. Parce que ce soir, il n'a pas envie de sortir, il n'a pas envie de faire la fête, il n'a pas envie de prétendre qu'il est bien dans ses baskets. Achille, c'est ce garçon qui se voile toujours la face, qui hoche la tête pour rassurer tout le monde, qui sourit parce que c'est beau sur son visage. Il est faux. Achille, il est réputé pour être un connard, est-ce qu'il fait quelque chose pour remédier à sa réputation ? La réponse est non. Peut-être qu'il en profite trop, parce qu'il fait peur aux autres, parce qu'il glisse sur un terrain dangereux, mais c'est ça qui lui plaît. S'il fait rien, est-ce qu'on lui accorde de l'importance ? Non, encore. D'habitude, le jeune militaire à la retraite ne se pose pas autant de question, mais il y a des soirées comme celle-ci... Elles sont très rares, mais elles sont souvent douloureuses. Ce soir, il ne supporte pas la solitude, mais il risque de ne pas assumer non plus le corps d'une inconnue qui lui nique ses tympans. Alors... Alors il a juste besoin de Mael. Lui, il est toujours là pour le rassurer. Dans des moments comme celui-ci, quand il boit trop et que son degré d'alcool le rend... plus bizarre que charmeur, que triste, qu'heureux, il dit avant tout le fond de sa pensée. Il ne se cache pas derrière des sous-entendus, il ne tourne pas non plus autour du pot. Non, s'il a envie de dire quelque chose, que ce soit important ou pas, il le dit. Parce que s'il le dit, c'est qu'au fond, il a besoin de le faire. Ses pensées, elles, sont... Il n'est pas net dans sa tête. Ses mains tremblent parce que, sans vraiment comprendre pourquoi, il est en colère. Alors, heureusement qu'il est là Mael, ce gosse plus jeune que lui, ce gosse qui est magnifique, ce gosse qui le fait sourire. Pour de vrai, parce qu'il dégage quelque chose de naturel, il dégage quelque chose qui rend, ce soir, intimident. La bouteille d'alcool se faire balader, un coup pour Mael, un coup pour Achille. Le militaire empeste l'alcool, et encore, il n'a pas pris de drogue. Parce que ça aussi, c'est rare, mais là, il ne dirait pas non à un joint. Alors, pour compenser, il sort son paquet de clopes de sa poche et se prend un tube cancérigène. Pour ses poumons, pour lui, parce qu'il ressent ce manque et qu'il a aussi besoin de calmer ses tremblements. Il chope un bol qui va faire office de cendrier, et pose son paquet entre eux deux, sait-on jamais si Mael veut cloper. Son briquet fait du bruit, la flamme scintille, et bientôt, la fumée ressort des lippes d'Achille. Il ferme les yeux, il profite de cette sensation, il laisse la joie à ses poumons d'se faire bouffer par sa cigarette. « Les minutes, faut pas exagérer non plus, t'es pas mon voisin, malheureusement. » Achille, il se trouve drôle, il rigole comme un con face à sa phrase. Pourtant, c'est doux, c'est timide, parce qu'Achille n'a pas envie de crier sur quelqu'un ce soir, Achille, il veut être calme. Forcément, c'est Mael qui a tout ça, toute son attention, parce qu'il est là, mais parce qu'il est hors de question que Perterson lui fasse peur. Il a réellement trop besoin de lui. Il est définitivement un ami trop important. Et pourtant, Mael, il ne l'a jamais vu quand il est en colère, quand il est en pleine crise. Parce que ça fait peur, tellement peur qu'on peut vite comprendre qu'il a été militaire, un peu plus tôt. Regard noir, veines qui ressortent sur son cou, meuble en vrac sur le sol, colère, colère, colère. C'est toujours comme ça, c'est toujours difficile. Parce qu'il a l'impression de les voir de nouveau en face de lui, alors qu'il sait pertinemment qu'il est en sécurité. Pourtant, des fois, non, il a l'impression d'être à nouveau là-bas, et des fois... Des fois, ce n'est plus gérable. « Je dois être fière de m'être fait violer, de m'être fait tabasser, d'avoir tellement cru que j'allais crever, de plus avoir ressenti la faim, ni même de me sentir faible parce que j'étais tellement en manque d'hydratation que ça ne devenait plus gérable ? » C'est rhétorique tout ça, et c'est surtout des constats. Achille ne parle jamais de ce qu'il lui est arrivé, c'est tellement rare que du coup, quand ça sort, c'est froid, c'est violent, mais c'est surtout ses scènes-là, celle qui veut oublier au plus profond de son âme, mais pourtant ... Qui sont là. Il inspire un bon coup, recrache la fumée, et reprend son monologue, parce que Mael il n'a pas répondu, il peut répondre quoi, de toute façon ? « Le jour où j'aurai dû être fière, c'était de réussir à me casser de là-bas, c'était de sauver des gens, parce que de base, mon métier, c'était ça. » Il lève les yeux au ciel, pas parce qu'il en a marre de la conversation. C'est juste que c'est tellement douloureux que les larmes qui menacent de couler lui brouille la vue. Pourtant, il ne veut pas pleurer, c'est hors de question. « Les fouets, les armes, les lames... Ses fils de putes sont marqués, dans ma propre peau. Moi, j'voulais un tatouage, et j'me retrouve avec des cicatrices partout. C'est pas beau Mael. Et... Et j'ai jamais voulu avoir des cauchemars toute la nuit. Sur le point d'avoir une arme sous mon oreiller. » Il termine sa clope, il se reprend dans ses émotions, et il détourne le sujet face à sa relation avec sa copine. Il sait que c'est pas facile pour eux. Ses yeux, ils s'fixent dans ceux de Mael, et il le trouve beau ce soir. Peut-être que l'alcool lui monte dans la tête, il ne sait pas vraiment, mais il le trouve beau. Mael, c'est le genre de garçon qui pourrait faire qu'Achille se retourne dans la rue, parce qu'il dégage un truc qui fait que, petit à petit, le ventre d'Achille se contracte. Et c'est agréable, pour une fois, c'est tellement agréable que ça lui donne envie de s'envoler, pour avoir cette sensation jusqu'à l'éternité. « Elle est conne, vraiment, c'te meuf. » Il juge peut-être trop rapidement, mais il reste du côté de Mael, toujours. Il ne connaît pas l'histoire, même lui n'est pas foutu de lui expliquer la raison de la dispute qu'ils ont eu. Alors, il conclut rapidement, elle est conne. Achille, sans comprendre pourquoi, il attrape la bouteille qui avait trouvé place sur le carrelage, et il se rapproche de Mael, doucement, sans trop de mouvement brusque. Les épaules se touchent, et il peut jurer que son épaule est en train de brûler face au contact de sa peau contre la sienne. Agréable, putain. Il lui met la bouteille dans la bouche, le laisse boire quelques gorgées avec qu'Achille boit un peu de son côté. « T'es un gars tellement bien, qu'elle te mérite pas, franchement. T'es... t'es un amour ouais, t'es trop gentil avec elle je trouve. » Il juge toujours, alors qu'en vrai, il ne connaît pas vraiment cette fille. « Ce soir... Ce soir, on s'en fout, d'accord ? » Son cœur commence à battre fort, peut-être même trop, et ses mains tremblent, mais plus pour la colère, pour quelque chose de nouveau, une sensation qu'il n'a jamais connu avant. Une voix, dans la tête, lui hurle que ce qu'il compte faire, c'est pas bien, mais il s'en fout. « Ce soir... Ce soir, c'est juste toi et moi. Pas de petite amie, pas de terroriste dans le coin, juste... toi et moi. » Il ne se rend compte que maintenant que le visage de son Mael, parce que oui, ce soir, c'est le sien, est proche. Il sent la respiration de celui-ci, il frissonne, ses yeux brillent, c'est des choses qu'il ressent que très rarement. « Juste, toi et moi. » Il répète une dernière fois, et sans lui laisser plus de temps de réagir, il dépose ses lèvres sur les siennes. Alors, oui, on peut dire qu'Achille n'a pas de coeur, que c'est un connard. Mais tous ceux qui disent ça, ils ont faux. Achille, il n'a jamais eu cette sensation de vivre que depuis que ses lèvres sont sur celle de Mael. Achille, il n'est pas un connard, c'est juste un homme qui a trop pris dans sa vie en si peu de temps, et qui n'a jamais réussi à s'en sortir. Achille, c'est ce garçon qui au fond, a réellement besoin d'attention. Alors... Peut-être qu'embrasser Mael est une mauvaise idée, mais Achille se sent tellement libre qu'il n'a plus envie de s'arrêter. Pourtant, il est obligé de le faire, parce qu'il respire par le nez. Alors, il s'écarte, pas trop, mais il s'écarte. Il lui laisse un échappatoire. PArce que ce qu'il vient de faire... est-ce que c'est une bonne chose ? Il n'est pas capable de lui dire, il n'est pas capable de donner une réponse concrète. Alors... Alors c'est Mael qui a les cartes en jeu. Et Achille, il veut se sentir vivre à nouveau, alors, il fixe ce garçon si magnifique avec tellement d'intensité. Pas pour le faire craquer, pour lui faire comprendre quelque chose que même lui n'est pas capable d'expliquer.
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MessageSujet: Re: But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1)   But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1) EmptyMer 18 Jan - 0:17

But baby, I just need one good one to stay.

Mael a promis à Achille d'être là pour lui. Et Mael n'est pas du genre à briser ses promesses. Il les tient à vie. Sauf si la personne rompt cette promesse. Mais il sait qu'Achille ne pourrait pas faire ça. Parce qu'Achille a besoin de Mael autant que Mael a besoin d'Achille. C'est comme ça. Depuis toujours. Depuis qu'ils se connaissent. Ils ont besoin l'un de l'autre. Ils ont toujours apaisé les douleurs de l'autre rien que par la présence ou les mots. Mael sait que ça ne changera jamais. Il en est persuadé même. Alors il accourt quand son ami appelle à l'aide, quand il appelle à sa présence. Il ne se pose pas de question, il ne réfléchit même pas à vrai dire. Il fonce tête baissée comme si sa vie en dépendait. Je rentre chez lui sans m'annoncer. C'est une habitude. Une vieille habitude qui ne disparaît pas, qui perdure. Il le repère rapidement dans l'appartement parce qu'il lui indique sa présence, il lui indique où il se trouve avant même que Mael ne demande quoi que ce soit ou ne l'appelle. Et Mael le retrouve à terre dans la cuisine. Il est certain qu'il y a des endroits plus confortables que le carrelage froid, voir glacé en cette période de l'année, de la cuisine. Mais il ne dit rien Mael, il se pose juste à côté de son meilleur ami. La bouteille d'alcool qu'Achille a dans les mains, ne tarde pas à tourner entre nous deux. Elle tourne même plus vite et elle descend trop rapidement. Elle ne va pas faire long feu, il va bientôt en falloir une deuxième et peut-être une troisième s'ils garden cette allure. Les minutes, faut pas exagérer non plus, t'es pas mon voisin, malheureusement. Mael, il rit un peu à ses paroles. Il se dit que si c'était son voisin ça se saurait. Il pourrait presque parier que si c'était le cas, Achille passerait plus de temps chez Mael que chez lui. Et inversement. Mael passerait certainement plus de temps chez son meilleur ami que dans son propre appartement. Ils empiéteraient pas sur la vie privée de l'autre, ils empiéteraient sur l'espace vitale de l'autre seulement. Mais Mael, ça ne le dérange pas. Parce que c'est son Achille. Et Achille c'est pas n'importe qui. Non mais, tu vois ce que je veux dire. Il n'habite pas la porte à côté et mine de rien Dewsbury, ce n'est pas si petit que ça. Surtout quand les transports ont terminé de rouler et qu'il faut tout faire à pied. Mael, il peut vous dire que c'est grand, vraiment très grand. Mais c'est une ville magnifique où il a aimé grandir et où il aime vivre à présent. Sa vie est là et nul part ailleurs. De toute façon, il ne pourrait pas quitter cette ville sans Achille. Mael ne pourrait pas le laisser seul, même en sachant qu'il y a des personnes pour veiller sur lui. Il s'en voudrait beaucoup trop de ne penser qu'à sa gueule. Le sujet change. Achille parle de ses cicatrices qui ornent son corps. Il les trouve horrible. Mais ce n'est pas le cas de Mael. Parce que même si elles sont arrivées tragiquement, même si elles sont là de la pire des façons, c'est un bout de l'histoire d'Achille. Ce n'est pas la plus belle partie mais c'est une partie. Il a vécu l'horreur mais il s'en est sorti. Aujourd'hui, il est vivant. Il a survécu. C'est un survivant. Je dois être fière de m'être fait violer, de m'être fait tabasser, d'avoir tellement cru que j'allais crever, de plus avoir ressenti la faim, ni même de me sentir faible parce que j'étais tellement en manque d'hydratation que ça ne devenait plus gérable ? En entendant les mots de son ami, Mael se dit qu'il s'est certainement mal exprimé, qu'il n'a pas su se faire comprendre. Parce quand il entend ses mots, il se dit qu'il ne peut pas être fier de ça. Mais Mael, il ne répond rien. Il ne débat pas plus à ce sujet parce qu'il sait que c'est un sujet sensible et que ce sujet fait mal à Achille. Il sait qu'Achille y pense souvent même s'il ne veut pas l'admettre. C'est dans un coin de sa tête malgré tout. Mael ne sait pas quoi faire pour qu'il oublie ça, pour que ça disparaisse à jamais. Il demande certainement l'impossible. Mais il le demande quand même. Il y a pense malgré tout parce qu'il veut l'aider, il veut qu'il aille mieux et qu'il soit heureux. Comme avant. Le jour où j'aurai dû être fière, c'était de réussir à me casser de là-bas, c'était de sauver des gens, parce que de base, mon métier, c'était ça. Mael le regarde. Mael ne le quitte pas des yeux. Il ne répond rien mais il est là. Il n'y a pas grand chose à répondre de toute façon. Il veut juste qu'Achille sorte ce qu'il a sur le cœur, qu'il en parle. Mael l'entend rarement en parler. Et il n'aborde pas non plus le sujet parce que ce n'est pas à lui de le faire. Il laisse Achille s'exprimer sans le couper la parole. Parce qu'Achille en a besoin. Il a besoin de s'exprimer à ce sujet. Ça ne peut lui faire que du bien. Les fouets, les armes, les lames... Ses fils de putes sont marqués, dans ma propre peau. Moi, j'voulais un tatouage, et j'me retrouve avec des cicatrices partout. C'est pas beau Mael. Et... Et j'ai jamais voulu avoir des cauchemars toute la nuit. Sur le point d'avoir une arme sous mon oreiller. Ils ne parlent jamais de ce sujet, c'est délicat. Ce n'est pas un sujet facile à aborder. Mael il ne sait pas trop quoi répondre. Mael il a envie de le rassurer, de lui dire que tout va bien. Mais il ne sait pas comment dire ça. Alors il soupire juste en buvant une énième gorgée de la vodka. Tout ça, c'est terminé Achille. Plus jamais ils ne te feront du mal. Et je te jure que si jamais ça se reproduit, ils auraient affaire à moi. Je ne leur laisserais pas te faire du mal une seconde fois. Non jamais Mael ne laisserait les choses se produire une seconde fois. Pour ça aussi il s'en voudrait. Il voit assez le mal dans lequel vit son ami actuellement. Il ne veut plus revoir ça. Achille... Penses à toutes ces personnes que tu as déjà sauvé par ton métier. Sois fier de ça. Parce que moi je suis fier de toi. Des personnes ont succombé à ces connards mais ne penses pas que c'est de ta faute parce que c'est faux. Tu n'en es pas responsable. Tu ne pouvais rien faire. Et tu n'es pas seul à bosser. Tu ne peux pas sauver le monde entier à toi tout seul Ach'... Sa voix est calme et douce. Il sort des mots sans vraiment y avoir réfléchit. Ça sort naturellement. Et il espère que ça apaise Achille même s'il n'en est pas vraiment convaincu. Il l'espère quand même. Au moins un peu. Au moins pour ce soir. Achille change de sujet. Il parle de sa copine. Il demande comment ça va. Et c'est compliqué. Même Mael ne sait pas comment définir ce compliqué. Il ne peut même pas mettre de mot dessus. Parce que c'est le bordel et que... Ouais c'est trop compliqué. Elle est conne, vraiment, c'te meuf. Sa remarque fait lâcher un rire au garçon. Mael il l'aime sa copine même si c'est compliqué. Il l'aime et en même temps il la déteste à la fois. Peut-être que c'est un signe pour lui dire que ce n'est pas une histoire faites pour marcher. Mais cette fille, elle apaise Mael durant ses crises de colère. Personne n'y arrive autrement. Personne. Pourtant beaucoup ont essayé, sans succès. Alors il la garde près de lui parce qu'elle est là pour lui. Et que ça compte pour Mael. Elle est sympa quand tu la connais. Mael il ne trouve que ça à dire. Elle n'est pas conne. Leur dispute est débile par contre. Parce que Mael, il ne sait plus pourquoi ils se sont disputés et il se dit que ça ne devait pas être si important que ça au final. Alors il n'essaie pas de s'en souvenir. Il ne demande pas non plus à cette fille la raison. Achille reprend la bouteille et la porte à la bouche de Mael. Ce dernier ouvre la bouche et il boit plusieurs gorgées. Ça lui arrache la gorge mais il aime trop cette sensation pour arrêter. Au fil des gorgées, ça devient plus doux de toute façon. Et sa tête elle commence un peu à tourner mais à peine. Il ne le remarque presque pas. T'es un gars tellement bien, qu'elle te mérite pas, franchement. T'es... t'es un amour ouais, t'es trop gentil avec elle je trouve. Mael hausse les épaules. Il ne sait pas s'il dit vrai, s'il est vraiment trop gentil avec elle et si elle ne le mérite pas. Il n'en sait rien Mael. Il sait juste qu'elle partage sa vie actuellement. C'est tout. Ce soir... Ce soir, on s'en fout, d'accord ? Mael ne sait pas trop où il veut en venir. Mais il s'en fou. Parce que ce soir, ils s'en foutent. Alors Mael hoche la tête. Parce qu'il veut s'en foutre de tout aussi. Il veut tout envoyer valser pour quelques heures. Ce sera suffisant. Ce soir... Ce soir, c'est juste toi et moi. Pas de petite amie, pas de terroriste dans le coin, juste... toi et moi. Mael approuve ses paroles encore une fois. Son regard est planté dans le sien. Il le regarde avec insistance, avec envie, avec ce regard spécial qu'il a quand il regarde une personne qu'il désire. Ce regard inexplicable mais qui déstabilise la personne en face en quelques secondes. Il aime avoir cet effet sur les gens même s'il n'en fait pas exprès. Juste, toi et moi. Mael il a envie de répondre quelque chose. Il a envie de répondre que ce soir, ils s'en foutent de tout, que ce soir, il n'y a qu'eux. C'est juste eux. Personne d'autre pour s'introduire entre eux. Mais Mael il n'a pas le temps de sortir ces mots. Parce qu'Achille pose ses lèvres sur celles de Mael. Il n'a rien vu venir. Il en avait envie, seulement. Il ne pensait pas que ça deviendrait réalité. Le garçon ne le repousse pas. Il le laisse faire, bougeant un peu ses lèvres contre les siennes pour y répondre avant qu'il ne s'éloigne. Mais Mael n'a pas envie qu'il s'éloigne. Il en veut encore. Souvent, il pensait à ce moment, au gout que ses lèvres pourraient avoir. Ce soir il a la réponse. Vodka. Mais c'est exceptionnel. Il a trop bu. La bouteille est pratiquement vide. Peut-être une ou deux gorgées pas plus. Mael le regarde quelques secondes. Puis Mael réduit l'espace entre leurs lèvres et revient l'embrasser avec passion. Sa copine est déjà loin dans son esprit. Il n'y pense plus un seconde. Il la trompe mais ça ne semble pas lui faire peur. Pas du tout même. L'une de ses mains glisse sur la joue de son meilleur ami, à présent amant. Et il l'embrasse avec plus de passion, avec plus de fermeté. Et Mael il aime ça. Il aime sentir les lèvres de son meilleur ami contre les siennes. Et il aime les sensations que ça lui procure. Il ne veut pas qu'elles partent. Pas maintenant. Il attire Achille plus près de lui, sur lui même. Et ses doigts glissent sous son t-shirt. Ils passent sur ses nombreuses cicatrices mais Mael s'en fout. Il les aime. Et ce soir, il a envie qu'Achille les aime autant que lui. Et il se donne un défi. Il veut y arriver. Et il va y arriver. Il est confiant Mael. Peut-être trop. Le défi est de taille et pas simple. Alors ses doigts passent doucement dessus. Il les touche, les caresse, les aime. Il caresse tout le haut de son corps. Et il aime ça.
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MessageSujet: Re: But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1)   But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1) EmptyVen 20 Jan - 17:07

Lord, show me the way
mael & achille
Est ce que vous l’avez dit ? « Je t’aime », est ce que vous l’avez dit ? « Je ne veux jamais vivre sans toi... Tu as changé ma vie... » Est ce que vous l’avez dit ? Faire des projets, se fixer un but et travailler pour cela... Mais de temps à autre, on regarde autour de soi parce que c’est ainsi, on ne sera peut-être plus là demain.

L'amitié qu'ils ont, elle n'appartient qu'à eux. Et c'est admirable de voir à quel point Mael prend soin d'Achille. Comment il arrive à le rassurer juste à travers des mots. Il dit toujours les choses qu'il faut, il trouve toujours le point faible et il arrive toujours à y mettre de la pommade et soulager la plaie. Il est comme ça Mael, et ça le rend foutrement adorable. Les deux amis parlent d'un sujet dangereux, d'un sujet sensible. Si Achille ne s'est pas encore énervé, c'est sans doute grâce à la dose d'alcool qu'il a bu. Parce que comme à chaque fois, quand il boit, il se sent planer, il se sent libre de quelque chose dont il n'est pas capable de foutre un mot dessus. Et tout devient définitivement trop simple, trop facile. Parlé de sa torture, de ses cicatrices, en temps normal, il ne le fait pas vraiment. Ce soir, il y a quelque chose de différent, et sans vraiment savoir quoi, ni pourquoi, il se livre à li. De toute manière, Mael le connaît définitivement par cœur alors il ne cherche pas à lui mentir, il ne cherche pas une excuse. Non, rien du tout. « S'ils reviennent, tu te barres en courent. » C'est impossible que ses connards reviennent, peut-être même qu'ils sont morts aujourd'hui, mais il est hors de question que Mael se foute en danger juste pour lui. C'est Achille le plus grand des deux garçons, c'est Achille qui doit le protéger et non l'inverse. C'est Achille qui, un jour, a choisi de s'engager dans l'armée pour protéger le pays, et ça lui a appris des techniques qu'il peut utiliser encore aujourd'hui, parce que c'est des techniques connes, mais que si on ne sait pas, on ne fait pas. Et puis de toute manière, il est hors de question que Mael y mette sa vie pour protéger Achille, il risque de ne jamais lui pardonner si le cas se présente. La vie de ce gamin est trop importante pour être gâchée par un con comme Achille. « Mais j'aurai dû Mael. On avait une mission là-bas, j'aurai dû. » Il ne cri pas, mais il se braque. Achille est têtu, ce n'est pas nouveau. Achille, quand il pense qu'il est en tort, c'est très difficile de lui changer les idées et de laisser apparaître un brin de soleil dans son cerveau si sombre. Achille soupire quand le sujet change, parce qu'il n'est pas à l'aise, il ne l'a jamais été quand ça consiste ce genre de choses. Et pourtant, c'est le premier qui aime foutre les autres mal-à-l'aise, qui aime les gêner. Mais quand la roue tourne et que c'est lui qui prend tout, alors non, il n'aime pas, pire même, il ne le supporte plus. Il s'intéresse de sa relation avec sa petite amie, et, la seule répartie qu'à Mael pour protéger sa copine fait rire Achille. Il ne se moque pas, mais il ne comprend pas vraiment ce qu'elle mérite. Pas de jalousie, loin de la, c'est simplement une question qu'il se pose et qui mérite peut-être de réfléchir lui-même sur la chose. Mael, c'est un garçon brave. Mael, c'est un garçon et pour dire vrai, Achille a une liste avec énormément de qualité, mais une chose est sûre, c'est qu'il est toujours là pour les autres ce garçon. Il n'a jamais lâché Achille, et c'est peut-être con, mais c'est la plus belle chose qu'il est fait au monde. D'être là, de lui offrir son épaule quand il a besoin de pleurer, de le faire rire juste avec une blague pas vraiment rigolote, juste d'être lui en fait. Et, c'est peut-être pour ça qu'Achille a laissé ses émotions prendre le dessus. C'est peut-être pour ça qu'il lui a fait une pseudo-déclaration de mes couilles et qu'il l'a embrassé. Peut-être qu'il n'aurait pas dû le faire, mais il en a tellement envie. Et c'est agréable, c'est même une sensation plus forte que tout ça. Son ventre se contracte, il tremble doucement et quand ils se séparent, il en redemande encore. Mais Achille se laisse faire, il se retrouve rapidement sur les genoux de Mael. Mais ça le fait sourire, presque, parce que le deuxième échange, il est ... Il n'est pas vraiment explicable. Et ça lui fout la boule à la gorge parce que c'est terriblement sincère, c'est juste eux deux. Et, ce n'est sûrement pas un geste fait par manque d'amour, parce que ce ne serait pas aussi fort sinon. C'est plus que ça, c'est comme s'ils en avaient envie depuis terriblement longtemps et que depuis que la barrière s'est effondrée, ils en profitent au maximum. Les mains du militaire trouvent rapidement une place dans les cheveux de son désormais amant et il l'attire plus contre lui. Le plus difficile, c'est les larmes qui suivent, qui menacent de couler, parce que Mael touche Achille. Parce que Mael découvre son corps. Parce que Mael est en train de frôler, de toucher, la peau abîmée d'Achille. Et il a honte de ça, il a honte de son corps, alors il retire ses lèvres pour se cacher dans les bras de son amant. Le pire, c'est que Mael n'arrête pas, et qu'il comprend très vite ce qu'il essaye de faire. Il s'est trompé Achille, la plus chose, la plus belle déclaration, c'est ce qu'il est en train de lui faire. Les larmes coulent, par automatismes. C'est comme si à chaque toucher, la cicatrice en question le ramène là-bas, la cicatrice en question lui fait ressentir tout ça, lui fait revivre les scènes. Il revoit ses visages, il revoit à quel point il a mal, à quel point il a envie de crever. Mais... C'est différent, parce qu'il a cette sensation que même à travers ses hallucinations, il y a quelqu'un pour le protéger et cette fois-ci, il le ressent pour de vrai. Il l'embrasse de nouveau, pour le remercier, pour enlever ses images qui défilent sans cesse. Il l'embrasse avec amour, avec beaucoup de remerciements silencieux, un échange douloureux parce qu'il n'arrive pas à calmer ses pleurs, mais en même temps tellement tendre parce qu'il se sent juste... C'est difficile, c'est bizarre, et on va le prendre pour un fou. Mais il n'y peut rien, et pour la première fois de sa vie, il a l'impression de ne plus avoir le contrôle de sa propre vie. Et il est incapable de savoir si c'est une bonne ou mauvaise chose. Ce que sait Achille, c'est que si Mael le lâche, il s'écrase comme une merde.
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MessageSujet: Re: But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1)   But baby, I just need one good one to stay. #15 (machille #1) EmptyVen 10 Fév - 22:35

But baby, I just need one good one to stay.

S'ils reviennent, tu te barres en courent. Non. Mael, il pourra jamais se barrer en courant et laisser Achille derrière lui. Jamais il ne pourra faire une chose pareille. Jamais il ne serait capable de ça. Il a toujours fait passer ses amis avant lui. Jamais il n'a fait le contraire. Et ça ne commencera pas maintenant. Jamais. Ça ne traversera même pas son esprit. Pas une seule seconde. Pas même un millième de seconde. C'est pour dire. Ses amis, c'est l'une des choses les plus importantes pour Mael, avec sa maman. Il y est attaché comme à la prunelle de ses yeux, comme à l'amour que lui porte sa mère. Et Mael, il est tellement attaché à l'amour que lui porte sa mère, que ça en crève les yeux. Tout le monde ne voit que ça. Rien qu'à la façon dont il en parle. C'est la femme de sa vie. La seule et l'unique. Personne ne pourra la détrôner. Pas même sa fille, si jamais il en a une un jour. Elle ne pourra pas la détrôner mais elle ne sera vraiment pas loin derrière. Quelques centimètres les sépareront dans son classement. Rêves toujours. Que Mael lui répond. Ouais qu'il rêve. Jamais il ne partira. Jamais il jouera au trouillard. Il n'a peur de rien Mael. Et encore moins, des terroristes qui ne sont pas capables de penser par eux-même. Seulement capable et suivre les ordres d'un "patron" qui idéalise une vie qui ne sera jamais la leur. Et qu'ils pensent avoir malgré tout. Idiot. Imbécile. Mael, il a envie de leur balancer ces mots à la figure. Il a envie de leur balancer leurs quatre vérités. Il a envie de leur ouvrir les yeux. Il n'a pas peur des représailles, du sort qui pourrait l'attendre par la suite. Mael s'en fout royalement. Il se sentira plus léger. Léger d'un poids qu'il garde. Mais j'aurai dû Mael. On avait une mission là-bas, j'aurai dû. Le garçon, il sait qu'il n'arrivera pas à lui enlever cette idée de la tête. Il sait qu'il est trop têtu pour ça. Puis Mael aussi, il est pas mal têtu quand il s'y met. Mais il sait qu'il a raison. Et il sait qu'Achille a tord de penser ça. Et ça le tue d'entendre ce qu'il pense. Il voudrait pouvoir lui faire changer d'avis mais ça semble impossible quand on le connaît. Puis il est alcoolisé alors la tâche semble encore plus compliqué. Alors, Mael, il se tait à ce sujet. Ce dernier est clos pour la soirée. Mais il sait que le sujet reviendra un jour. Seulement pas aujourd'hui. Le sujet change. Achille lui parle de sa copine, à Mael. Un sujet pas des plus agréables non plus. À vrai dire, Mael ne sait plus vraiment si c'est agréable ou non, d'en parler. Parce qu'il est attaché à ce bout de femme qui partage sa vie. Mais ça a toujours été trop compliqué entre eux. Ça a toujours été à des années lumières des couples standards. Mael, il ne se pose pas de question. Il vit son histoire avec elle sans y réfléchir. Il se laisse juste guider par la vie, par l'amour. Rien d'autre. Et alors qu'il ne s'y attendait pas, Achille lui fait une sorte de déclaration. Ça le touche, Mael. Parce qu'il trouve ça adorable, il trouve ça beau. Ça vient d'Achille, alors il ne peut qu'aimer. Et leurs lèvres se rencontrent. C'est doux. C'est tendre. C'est alcoolisé. Ça a le goût de cigarette. Mais Mael, il s'en fout. Il aime cet échange. Il l'aime cette douceur. Il l'aime cette tendresse. Et il l'aime ce goût mélangé de cigarette et d'alcool. Alors Mael, il l'embrasse de nouveau. Il ne se fait pas prier. Il ne le fait pas attendre trop longtemps. Il l'embrasse avec plus de passion et plus de sincérité. Et il le touche aussi. Il a une idée en tête. Il sait que ça va faire mal à Achille mais il ne recule pas. Il veut lui faire comprendre. Il veut qu'il sache. Il veut qu'il les accepte. Il le touche. Il touche chacune de ses cicatrices. Mael, il veut qu'Achille sente à quel point il l'aime. Il ne veut pas le dire. Et il ne dira rien à haute voix. Parce que Mael, il ne dit jamais rien concernant ses sentiments. Il ne les exprime jamais avec des mots. Parce qu'il n'est pas doué avec ça. Il est plus doué avec des actions, des gestes. Il le sent, qu'Achille est sur le point de craquer. Ou qu'il a déjà craqué d'ailleurs. Mais il ne le voit pas. La pièce n'est pas beaucoup éclairée. Mais Mael n'arrête pas. Il continue. Et quand Achille vient de nouveau l'embrasser, Mael il répond au baiser. Il l'embrasse avec la même intensité qu'auparavant. Ça ne change pas. Il l'embrasse jusqu'à temps qu'il manque de souffle et qu'il doit se détacher de lui pour le reprendre doucement. Et en attendant, Mael, il descend ses lèvres dans son cou. Il embrasse sa peau. Il embrasse chaque parcelle qui est à proximité. Sa peau, elle sent bon. Sa peau, elle est douce et parfumé. Mael, il aime beaucoup son odeur alors il n'hésite pas à la humer autant que possible. Il n'en perd pas une miette. Pas une seule. Et il s'éloigne sans revenir cette fois. Il le regarde un peu. Il sourit. Et il se lève, emportant Achille et une autre bouteille avec lui. Il quitte la cuisine pour le salon. Pour le confort du canapé. Le sol, c'est vraiment pas la matière la plus confortable au monde. Ses fesses l'approuvent. Il rapproche Achille de lui. Il glisse de nouveau ses doigts sous son t-shirt. Sur son torse cette fois. Et il l'embrasse encore. Comme si ça faisait des mois qu'il ne l'avait pas fait. Comme s'ils étaient en couple et que Mael l'attendait sagement à la maison durant l'une de ses missions. Comme si Achille revenait. Il l'embrasse comme si c'était la dernière fois. Comme s'ils n'en auront plus l'occasion. Et Mael adore ça.
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