La soirée s'est déroulée à merveille : un Ciaran qui a exploité ses compétences musicales pour éblouir un public accroché à ses mélodies, dont Shannen, qui n'a pas manqué l'occasion pour être auprès de lui. Summer étant absente et aux côtés de sa grand-mère, la blondinette a trouvé plus ingénieux de passer la soirée avec le géniteur de cette dernière. Ciaran lui a ensuite proposé de boire un verre à son domicile, pour se poser un instant, mais bien vite, la passion a dominé leur échange courtois. Ce sentiment vorace qui grignote chaque fois leurs reins et auquel ils sont contraints de succomber. Ciaran provoque une telle excitation au creux de son ventre qu'elle explose au sein de son intimité, et qu'elle gémit contre sa bouche. Le rythme de ses doigts enfouis en elle est divin, cruellement jouissif, à tel point que sa cavité devient rapidement humide. Son désir se renforce davantage grâce aux baisers qu'il parsème contre ses lèvres, grâce à sa bouche qui titille le bout de son sein. Ciaran a une expérience qui ne peut que bouleverser l'adolescente, tant il est doué dans ses manœuvres. Pourtant, pour la troisième fois consécutive, jamais deux sans trois dira l'autre, Ciaran lui démontre l'envie, plus imposante, de lui faire l'amour. Et encore une fois, Shannen prend peur sans lui indiquer, et se contente de le repousser plutôt que marquer sa franchise. « Non Ciaran. » Bouffée par la honte d'être encore vierge, et peureuse d'entendre ses moqueries habituelles, Shannen décide de ne pas les diriger pour autant vers les confidences. Au plus grand désespoir de Ciaran, freiné dans son élan, qui s'écarte de ses cuisses. « Ok. Tu fais chier sérieux. Tu es pas si réservée avec ton voisin. Tu ferais mieux d'aller jouer avec ce gamin vu que tu aimes coucher avec. Moi je vais aller me faire un plaisir d'aller honorer une femme. » Il se redresse, retrouve le contact du sol et s'apprête à quitter sa chambre. L'angoisse monte dans la poitrine de Shannen ; son souffle se coupe, pas le temps de réfléchir. Pourtant elle ne veut que le retenir, alors quand il pose sa main sur la poignet de la porte, elle ne peut pas rester de marbre. « Cia... Attends. » Elle intervient, jette un regard peiné et inquiet vers lui. Elle ignore comment tourner ses mots, comment dénoncer ses craintes. « Je ne l'ai jamais fait ok... » Elle lâche péniblement pour lui avouer la vérité qu'elle a tardé à glisser de ses lèvres. « Toutes les histoires que j'ai inventées par rapport à mon voisin... C'est que du faux. Il ne s'est jamais intéressé à moi, il préfère ses bouquins et jeux vidéos. Il ne sait même pas mon nom je suis sûre. Je dis ça à mes copines pour ne pas être intruse, car elles l'ont toutes déjà fait. » Elle tente d'expliquer lamentablement, la voix quelque peu étranglée par la nervosité et la peine. Elle se sent tellement idiote en prononçant ces mots. « J'avais juste trop peur de te l'avouer... De te dire que j'avais menti comme une gamine. » Elle reprend, le regard éclairé par sa sincérité, affrontant courageusement le sien.

Une fois de plus, son corps s’embrase au contact de l’adolescente. Il se laisse consumé par ce désir qui envahit ses entrailles avec plus de force que la précédente fois. Ils jouent un jeu dangereux tous les deux, mais il ne semble pas disposé à l’arrêter. Il est transporté par cette complicité naturelle et flamboyante, qui s’est mise en place entre eux, tandis que l’affection qu’il lui porte s’accroit au sein de sa poitrine. Il n’est pas disposé à identifier ce sentiment qui s’immisce insidieusement au fond de son être, mais cela rend ses actions particulièrement bienveillantes, douces, mais enflammées. La soirée qui s’est déroulée lui semble délicieuse. Il ne regrette pas d’avoir de nouveau convié la demoiselle à rejoindre l’un de ses concerts, voire de le suivre au sein de son appartement. Il s’est laissé piégé par le fantasme de la faire sienne qui ne le quitte pas. Il doit bien avouer que cette envie taraude ses entrailles tandis que la demoiselle s’affermit et devient à ses yeux, une femme particulièrement désirable. Il s’enivre de ses soupirs, de son expression féminine, mais innocente lorsque l’ambition se fait conséquente. Il la dévore comme il le ferait avec ses autres amantes, avec une douceur qu’il ne s’explique pas. Sans doute qu’il se montre plus bienveillant, car elle est plus jeune, mais il sait que ce n’est qu’une raison qu’il se donne pour agir de cette manière. Il ne peut admettre qu’il a un faible pour elle. Pourtant, le plaisir qu’il ressent à frôler le cœur de sa féminité du bout de ses doigts, à dévorer son sein de ses lèvres est pur et profond. Son corps s’offre au sien et il ne demande qu’à la dévorer de ses reins, impatient de découvrir la fournaise de ce corps qui l’attire. Seulement, une fois de plus, il est freiné dans son initiative. Elle le repousse avec un non, qui lui semble plus violent que les précédentes fois. Il ne comprend pas pourquoi elle agit de cette manière. Il lui a semblé entrevoir dans leur échange qu’elle était sous son charme et attirée par ses courbes. Pourquoi se refuser à lui ? Cela l’agace, le mâle qui sommeille en lui est éveillé et crache sa rage. Il se dégage de son corps brûlant de désir, entièrement nu. Une vision damnée qui rend sa frustration plus profonde. « Ok. Tu fais chier sérieux. Tu n’es pas si réservée avec ton voisin. Tu ferais mieux d'aller jouer avec ce gamin vu que tu aimes coucher avec. Moi je vais aller me faire un plaisir d'aller honorer une femme. » Paroles acerbes qu’il ne maitrise pas, mais qui expriment clairement le fond de sa pensée. Il enfile son jean, sa virilité encore enivrée par l’ambition qui le consomme, qu’il doit de nouveau contenir. Cela en est de trop. Il s’apprête à quitter sa propre chambre, poussé par l’exaspération, mais la voix angoissée de Shannen l’arrête dans son initiative. Son regard sombre se plonge dans les iris clairs et inquiets de l’adolescente, qui lui avoue sa virginité. Cette déclaration le décontenance totalement. Il l’observe avec stupéfaction tandis qu’elle lui annonce qu’elle a toute inventée, qu’il est sa première expérience dans ce domaine si intime avec les hommes. Son cœur rate un battement devant la sincérité innocente de l’adolescente. Une part de lui est troublé par cette vision, cette situation. Il relâche la poignée de sa chambre et se rapproche d’elle doucement dans un sourire. « Je te jure ! » Il lâche en soufflant à la fois troublé et attendri par la scène. Il prend place à côté d’elle, lui assis à côté de son corps nu. « Pourquoi tu ne l’as pas dit ? Je ne me serai pas moqué, tu sais… » Il déclare en venant l’embrasser tendrement sur la tempe en caressant sa chevelure d’or. « Je comprends mieux tes SMS. » Il déclare en déposant un baiser contre sa chevelure avant de s’accaparer ses lèvres. Il l’embrasse tendrement en venant se positionner de nouveau au-dessus d’elle avant de murmurer de façon douce et sensuelle. « Tu as envie ? » Il lui demande si elle a envie qu’il lui fasse l’amour. Il comprend ce que ça signifie pour l’adolescente, compte s’en montrer digne et lui donner une relation comme elle semble attendre de lui. Son regard franc et plongé dans le sien, sans doute peut-elle-même percevoir qu’il en serait honoré et heureux.  

Shannen est tracassée, effrayée aussi, à l'idée que le blond lui échappe encore une fois. Elle aimerait le garder contre lui, qu'il se fonde entre ses cuisses, c'est ce que son corps réclame. Il suffit qu'il la touche pour que ses reins s'embrasent, que sa bouche désire savourer la sienne. Il suffit qu'il titille le creux de sa féminité pour qu'elle devienne humide, toute chaude. Shannen est en ébullition mais la peur prend le dessus sur l'excitation, alors elle le repousse gentiment et aperçoit sa fuite. Elle est abasourdie et à cet instant, elle se sent comme une enfant qui ne sait pas comment réagir. Il faut pourtant intervenir pour ne pas le laisser filer. Elle ne veut pas qu'il disparaisse, elle le veut tout contre elle. Alors elle explose la vérité de sa bouche, elle se suspend contre ses lèvres le temps de quelques secondes pour éclater à la figure de Ciaran. Au moins, cette révélation de virginité aura freiné sa course. A se demander désormais qui est le plus abasourdi des deux. Il demeure pourtant doux, à son grand étonnement. Elle croyait réellement se prendre ses remarques acerbes et froides, qu'il allait lui déchirer le cœur et la dignité en deux secondes chrono. Mais non, il se pose aux côtés de son corps nu, entouré des draps, toujours un peu pudique. Et il lui sourit tendrement, avant de caresser sa chevelure et de déposer un baiser réconfortant contre sa tempe. Elle ferme les paupières un instant pour se laisser enivrer par cet élan d'affection. Elle rouvre les yeux, battant les cils, pour le scruter et lui sourire de manière soulagée. « Ah oui ? Parce que c'est franchement dans tes habitudes, de te moquer de moi... » Elle souffle doucement, pour exprimer une vérité sans méchanceté. « J'avais peur que tu me vois encore plus comme une enfant. » Elle hausse les épaules, un peu honteuse maintenant qu'elle se laisse baigner par sa réaction positive et agréable. Il est à l'écoute, compréhensif, tendre... tout ce qu'il lui faut pour une première fois. Alors quand il s'accapare ses lèvres et reprend place au-dessus d'elle, Shannen ne résiste pas. Il remet feu à son corps, comme ça, juste par sa présence. Ses yeux bleus. Sa bouche. Ses grands doigts. Elle l'aime, c'est un fait indéniable maintenant. Alors oui, bien sûr qu'elle a envie que ce soit lui ; bien sûr qu'elle a envie qu'il la marque au fer rouge, qu'il lui colle à la peau. Pour toujours. Parce que les premières fois, c'est quelque chose ; ça ne s'oublie pas. Jamais. « Oui. » Elle répond en se mordillant la lèvre inférieure, accompagnée d'un sourire sincère mais presque innocent. Elle répond avec pudeur et douceur. « Mais je veux faire ça bien Ciaran. » Elle caresse sa nuque en le sondant, pour qu'il comprenne que cette première fois est vraiment importante pour elle. Elle ne prend pas ça à la légère comme ses copines ; elle ne veut pas le faire juste pour le faire. Mais par envie et amour. Et selon leurs messages, il semblerait que Ciaran lui porte une affection sincère. Alors elle aimerait se lancer, oui, mais il faut que ça garde cette touche magique et légère, qui la fera frétiller et l'éblouira en même temps. « Tu me laisses te frustrer 20 minutes de plus ? Le temps d'acheter les trucs que j'avais en tête. » Elle embrasse ses lèvres, un sourire contre les siennes, caressant ses cheveux dorés pour apaiser l'animal vorace qui commençait à revenir. Elle le dompte doucement pour qu'il accepte.

La révélation faite à l’effet d’une véritable douche froide pour le musicien. Il ne l’a pas vu venir, n’a même pas envisagé cette possibilité tant elle lui semblait improbable. De ce fait, se rendre compte de l’innocence, de la virginité de l’adolescente et une réalité déroutante. Elle l’effraie comme l’envoute. Il lui est difficile d’entrevoir clairement ce qu’il ressent à cette vérité. Son cœur a raté un battement sous l’effet de la surprise et il doit bien avouer que cette idée l’excite. Une excitation purement virile, poussée par la fierté d’être le seul homme à être parvenu à la mener sur des terrains si luxuriants. Pourtant, son approche est loin d’être en accord avec cette arrogance inévitable qui sommeille au fond de ses tripes. L’affection qu’il a à son égard, le contraint à agir de façon bienveillante. Cela le touche, c’est inévitable. Il sent bien que cette déclaration rend l’adolescente plus perdue que jamais, alors son instinct de protection est activé. Il désire chasser cette angoisse de sa poitrine. Il lui procure des gestes bienveillants, dépose un baiser contre sa tempe. « Pas pour un sujet aussi sérieux. » Il déclare dans un murmure contre sa peau chaude. « Enfin, sans le faire de façon méchante. Je me comprends. » il admet dans un rire fin. « Tu aurais seulement pu me fermer le clapet comme présentement et j’aurai eu l’air con. » Il ajoute en venant frôler sa chevelure d’or. « C’est possible. J’aurai été sans doute plus timide dans mes initiatives. » Il reconnait à sa déclaration, parce qu’il demeure un homme respectueux et qu’il se serait dit de façon raisonnée qu’elle lui est plus inaccessible qu’elle ne l’était déjà. Pourtant, la découverte ne l’empêche pas de la désirer. Il en meurt d’envie, d’autant plus lorsqu’il prend conscience qu’elle a envie que sa première fois soit avec lui. Il a conscience de ce que cela implique comme obligations pour la suite, mais il se dit : « pourquoi pas ! ». Ils peuvent essayer. Il veut bien le faire, puisqu’elle est à ce jour, la seule demoiselle qu’il peut envisager dans sa vie. Après tout, elle en fait déjà partie depuis deux ans, s’immisçant insidieusement dans son espace intime, par sa volonté. Désormais, il a envie de partager sa couche et lui faire atteindre les étoiles, frémir sous ses doigts. Ce désir s’est immiscé trop insidieusement au fond de lui. Il la veut sienne. En conséquence, il se laisse porter par ses ambitions. Il retrouve la chaleur de ses lèvres, colle de nouveau ses formes aux siennes et lui demande si elle a envie qu’il soit le premier à explorer ses traits, la faire devenir une femme. Il la trouve magnifique avec ces airs juvéniles. Cela le fait plus craquer qu’il ne veut l’admettre. Elle murmure un petit oui, le visage rayonnant de cette expression qu’il affectionne particulièrement. Elle veut faire ça de façon bien, pas à la légère comme ses amies. La suite de ses propos lui arrache un rire franc. « Tu sais au point où j’en suis, ce n’est pas vingt minutes de plus qui vont changer grand-chose. » Son sourire est éclatant alors qu’il lui mordille tendrement la lèvre inférieure. « Allez file, crevette ! Va chercher ce dont tu as besoin. Je suis d’humeur clémente aujourd’hui. » Il la taquine un peu, ponctue ses propos par un clin d’œil avant de lui prodiguer quelques chatouilles pour la voir gigoter sous lui. Il la sent rire, ce qui provoque son sourire naturellement. Elle est belle quand il rit alors il l’embrasse de nouveau furtivement avant de se laisser tomber sur le lit. « J’attends patiemment ici. Ne sois pas trop longue. » Il déclare en la regardant quitter ses draps et il se rince l’œil sans timidité aucune. « Tu es belle. » Il ajoute simplement alors qu’elle enfile quelques vêtements, notamment sa chemise sur son corps nu qu’il a hâte de titiller de nouveau. Son regard est pénétrant tandis qu’elle s'apprête à quitter la pièce. Une action dans laquelle il l'arrête, car il lui est possible d'entrevoir la naissance d'un de ses seins. « Hé !. » Il déclare en venant boutonner le bouton manquant. « Fais attention, crevette ! Sois sexy, mais pas trop. Je n'ai pas envie qu'il t'arrive malheur. » Il murmure en lui faisant un clin d'oeil tendre. Il a hâte qu’elle revienne.

La vérité méprisable qui l'absorbe de honte s'échappe finalement de ses lèvres, déboussolant le grand blond au passage. Elle ne croyait pas que cette réalité l'affecterait, le sensibiliserait autant ; au contraire, elle s'était préparée à ses blagues telles que tu n'es vraiment qu'une crevette alors ! Il n'aurait pas fait preuve de méchanceté, ce n'est pas un homme dur, mais les remarques qu'elle s'attendait à entendre auraient pu détruire son petit cœur. Alors quand il s'avère plutôt tendre, à caresser sa chevelure dorée et à frôler sa tempe de ses lèvres, c'est au tour de Shannen d'être déstabilisée. Elle tente toutefois de ne pas trop dévoiler son trouble face à sa douceur et le détourne plutôt par l'humour. « En effet, j'ai bien fait de ne rien dire avant, juste pour la tronche que tu as tirée. Tu aurais dû te voir ! » Elle rit un instant, les yeux légèrement plissés par l'amusement. Elle se fout de lui mais elle sait pertinemment qu'un sourire s'affichera contre sa bouche. Elle adore le faire sourire. Elle ne s'en lassera jamais. En tout cas, à cet instant, elle n'a pas l'impression qu'elle pourrait un jour cesser de le contempler. « C'est plaisant de te surprendre au point que tu ne saches plus quoi dire ! » Elle s'exclame en souriant largement pour le taquiner, pourtant sincère dans ses propos, car il est vrai qu'elle se sent fière d'avoir cessé son flot de paroles. Ciaran reprend ensuite place au-dessus d'elle, pour bloquer son corps et l'embraser. Elle l'arrête rapidement pour lui indiquer qu'elle tient à une première fois fabuleuse. Il semble comprendre et la taquine en retour, ce qui la fait sourire. « Oui 20 minutes comparées à plusieurs semaines de frustration, ça doit te paraître facile à supporter ! » Elle rétorque, amusée de l'avoir privé de moments délicieux, qu'il attendait désespérément. « Merci ! Je fais vite ! » Elle lance en ayant l'intention de se relever, mais Ciaran la chatouille au niveau des flancs. Elle ne peut s'empêcher de se tordre de rire et de se tortiller sous ses doigts vicieux. « Lâche-moi ! » Elle supplie en riant, et il en faut peu pour obtenir satisfaction.

Alors elle se redresse, se mettant nue sous ses yeux, pour partir à la recherche de ses vêtements. La passion du moment les a envoyés valser un peu partout dans la pièce. « Arrête de me regarder comme ça ! » Elle pose sa petite main sur son visage pour le recouvrir et lui cacher quelque peu les yeux, exagérant évidemment. Juste pour le faire rire. Même si elle reste prude, pudique, et qu'elle n'est pas encore à l'aise avec son corps. Sous les draps, c'est plus simple, elle peut se blottir à l'intérieur et Ciaran n'a pas véritablement l'occasion de l'admirer avec ce même regard pénétrant qu'il dirige vers elle. Il la dévore des yeux, elle sent son regard qui se pose sur ses courbes et c'en est déstabilisant. Ses yeux la chamboulent, mais le tu es belle parvient à éliminer quelque peu son trouble. Elle enfile ensuite sa culotte et sa jupe, et pioche le premier haut qu'elle trouve : la chemise de Ciaran. « Je te la pique, je ne sais pas où tu as foutu mon t-shirt. » Elle balance en souriant et enfilant rapidement les boutons. « Tu n'aurais pas 30 livres ? » Elle demande, ayant le culot de lui réclamer de l'argent pour des choses qu'elle veut. Mais bien sûr, il lui donne, craquant sans doute pour ses beaux yeux lumineux. Ou voulant absolument la faire sienne. Alors qu'elle allait franchir la porte, Shannen se sent tirer en arrière, emportée avec force auprès de Ciaran. Il lui fait un commentaire prévenant tout en refermant sa chemise jusqu'en haut. « Oups. » Elle souffle doucement avec un grand sourire, un peu innocente et enfantine, les yeux étincelants et amusés fixés aux siens. Elle se mordille la lèvre avant de déposer sa bouche contre celle de Ciaran. « A toute à l'heure mon amour ! » Elle lance, enjouée, amoureuse, sans lui laisser le temps de grogner pour ce surnom, car elle virevolte et s'envole à l'extérieur.

Elle se rend en premier lieu dans une grande surface pour acheter des bougies parfumées, une de massage et des préservatifs. Ses joues s'empourprent au moment de payer, c'est la première fois qu'elle en achète. Et puis elle se rend chez une fleuriste, qu'elle trouve super jolie ! « Bonjour ! Je cherche des fleurs pour décorer un lit ! » La vendeuse s'intéresse, Shannen lui confie que c'est pour sa première fois. La conversation s'écoule à merveille, les rires et les sourires s'échangent facilement. L'adolescente se sent à l'aise avec cette femme, elle la juge drôle, chaleureuse et souriante, elle élimine même ses tracas liés à cette première fois. Elle apprend finalement qu'elle se nomme Izzy : un joli nom pour une belle personne. Elle remettra les pieds dans sa boutique, assurément. Elle esquisse un sourire sincère en repartant, pour se diriger de nouveau chez les O'Malley. Elle observe l'heure sur son portable : en fin de compte, elle a passé plus de 45 minutes dans ses achats essentiels. L'humoristique Izzy lui a pris plus de temps que prévu, mais elle ne regrette pas cette rencontre, ça valait bien 25 minutes supplémentaires. Elle s'introduit dans l'appartement puis dans la chambre. Ciaran est toujours posé sur le matelas, alors elle s'approche. « Ça va, tu n'as pas abandonné la partie ? » Elle rit et l'observe. « Pousse-toi un peu de là. » Elle donne un petit coup contre son épaule pour qu'il se déplace quelque peu, et commence à déposer les décorations sur les meubles autour du lit, avant de lui balancer la longue gamme de préservatifs à la tête. « J'ai pris ça, je sais pas s'il t'en restait ! Tu en as pour un an avec ça. » Elle s'amuse de la situation, allumant les bougies, dont une de massage au nougat.

Un sourire amusé s’échappe naturellement à la remarque de l’adolescente. « J’imagine. Tu m’as lâché une bombe, crevette ! » Il lui ébouriffe rapidement les cheveux pour se venger indirectement de sa remarque espiègle. Il aime bien cette ambiance taquine et enfantine qu’il y a entre eux. C’est d’ailleurs, l’essence des raisons qui le conduisent à rechercher sa présence. Cette complicité est rafraichissante et il ne s’en lasse pas. « Ne fais pas la maligne, sinon je me venge. » Il menace en plongeant son regard faussement sérieux dans le sien, mais il doute de parvenir à la convaincre de ce fait, car il est rapidement pris par l’envie de l’embrasser. Sa bouche retrouve la sienne, il vient prendre de nouveau position au-dessus de son corps dénudé, qui lui donne cruellement envie. Elle a envie de lui, mais veut faire les choses bien. Il est tout disposé à lui donner la nuit de rêve qu’elle désire et est prêt à attendre vingt minutes de plus. Il n’est plus à ça près. Elle n’hésite pas à le provoquer par amusement et il profite de sa position pour obtenir sa petite vengeance. Il flatte ses flancs de chatouilles qui rendent la demoiselle hilare et incapable de se défaire de son emprise. Il la laisse s’échapper après avoir obtenu ce qu’il désirait. Il se laisse tomber sur une partie du lit, l’observe dans sa nudité exposée. Elle est belle, cela active son désir de la dévorer de ses lèvres. Il rit à son action. « Tu fais ta timide, maintenant ? » Il taquine, un sourire amusé sur les lèvres. Il sait qu’il la trouble en la fixant de cette manière. Il continue dans cette lignée, n’hésite pas à accroitre cette réalité en lui offrant un compliment, qui saura ébranlée l’adolescente. Du moins, c’est ce qu’il escompte. Elle lui empreinte sa chemise, qui lui va bien trop grande, mais lui donne un petit air sexy. « Regarde dans mon portefeuille posé sur la commode, là. » Il indique en lui montrant ladite commode. Il l’observe, la trouve un peu trop sexy lorsqu’elle ne boutonne pas assez bien sa chemise. Ainsi, il l’intercepte avant qu’elle ne s’envole pour fermer correctement le tissu et caché ce sein qu’il a bien envie d’embrasser et dévorer de nouveau de sa bouche et langue. Elle le surprend par son baiser et sourire éclatant, mais surtout par ce surnom qu’il juge ridicule. « Sérieux ? Tu n’as pas mieux comme surnom, crevette ? » Il déclare en haussant un sourcil désabusé. Il n’a jamais été un adepte des petits surnoms qu’on donne à l’être aimé. C’est tellement coutumier qu’il juge ça grotesque, mais il n’a même pas le temps de grogner suffisamment son mécontentement qu’elle fille déjà de sa chambre.

Il se laisse tomber sur le lit de nouveau, attrape une cigarette en mettant une playlist de sa création sur son mp3 pour patienter. Il fume, profite de ce moment de silence pour repenser à tout ce qu’il vient de se passer. Pourtant, c’est la suite possible de cette soirée qui accapare ses pensées. Il se trouve curieux. Il a bien envie de voir ce qui se trame dans l’esprit de l’adolescente. Le temps passe, mais il n’en prend pas totalement conscience, si ce n’est au bout d’une trentaine de minutes. Cela commence à l’inquiéter. Il attrape une nouvelle cigarette, semble plus nerveux, mais alors qu’il s’apprête à se lever pour aller à sa recherche, il attend la porte de l’appartement s’ouvrir. Il reconnait la légèreté de ses pas, ce qui le pousse à reprendre place dans son lit, beaucoup plus serein. Elle débarque dans la pièce, le nargue, ce qui provoque son sourire. « Tu as mis du temps. Tu voulais me faire miroiter plus longtemps ? » Il questionne en riant avec son expression mutine. Elle l’oblige à bouger un peu sur le lit. Il s’exécute, l’observe déposer des pétales de roses sur le lit, la table de chevet. Il esquisse un sourire amusé, trouve tout cela particulièrement divertissant. Il ne commente pas pour ne pas la froisser. Après tout, il a dit qu’il désirait exaucer son fantasme. Elle lui lance les préservatifs, ce qui provoque son rire. « Tu es gourmande faut croire ! » Il la taquine en observant la gamme. « J’en ai toujours, mais ça ne sera pas perdu, je n’en doute pas. » Il déclare en haussant un sourcil. « Cette bougie sent bon. Dis-moi tout. Dis-moi l’idée qui traine dans ta tête, crevette ! » Il murmure en l’observant de son regard pénétrant pour en savoir plus, tout simplement.

Les deux êtres se taquinent naturellement face à la situation un peu délicate qui surprend le blond. Elle aborde sa virginité avec cette honte palpable que l'aîné atténue en quelques caresses et baisers contre sa chevelure dorée. Il la traite comme une princesse fragile, il la prend au sérieux et Shannen apprécie. Elle n'aurait pas supporté entendre des moqueries, l'aurait certainement repoussé d'un coup sec. Ils finissent toutefois par échanger des sourires, mêlant leurs rires à celui de l'autre. Ciaran titille ses nerfs par des remarques cinglantes et taquines, par rapport à la nouvelle, très proche d'une bombe, qu'elle lui a déclarée, mais aussi sur sa réserve naturelle lorsque son corps est dénudé devant ses yeux insistants, ou encore sur le surnom pourri qu'elle a osé lui donner. Shannen ne prend même pas la peine de répondre à ses remarques, elle rétorque par un tirage de langue répétitif ou des rires imposants et francs. Il la fait rire malgré les taquineries qu'il lui lance sans cesse. Sans coupure, constamment.

Elle s'envole après une dernière boutade de sa part, s'organise et se rend dans les différents magasins. Elle rencontre Izzy, lui achète des roses, puis elle revient avec le matériel nécessaire pour obtenir une première fois idéale, magique. Elle a envie de rêver et elle sait que Ciaran lui fera atteindre le septième ciel. Elle dépose tout sur le matelas, un sourire incrusté sur les lèvres. Alors qu'elle allume les bougies, elle balance quelques taquineries, amusée par son absence plus longue que prévue. « Je t'avais dit que je te frustrerai un jour, il fallait t'y préparer. » Elle sourit, les yeux dans les siens, sans se démonter, en faisant référence à une ancienne conversation sms. « Non te connaissant ils ne risquent pas d'être périmés ! » Elle rit en parsemant la couette des pétales de rose. La décoration du lit est magnifique, elle sourit un instant en contemplant le futur lieu de leur ébat. Elle vient finalement s'asseoir sur le lit, s'approchant doucement de l'homme qui la fait frémir. Elle se déplace à quatre pattes jusqu'à lui et se dépose assise contre ses cuisses, glissant ses bras autour de son cou. En tailleur contre lui, elle vient l'embrasser furtivement, avant de sourire de bonheur contre sa bouche. Ses yeux se plissent dans l'amusement ; Shannen rayonne définitivement. « Je veux apprivoiser ton corps. Ou que tu le fasses sur le mien. Je veux vraiment qu'on fasse ça bien, qu'on y aille lentement. Qu'on prenne le temps de retirer le malaise, d'activer le désir, de s'apaiser... Mais de toute façon il faut déjà attendre 10 minutes pour que la bougie soit prête. » Elle rit, elle est encore à deux doigts d'être source de frustration pour lui, à moins qu'il en décide autrement.

Elle revient après s’être envolée durant de longues dizaines de minutes tout en éveillant son inquiétude. Il demeure soulagé de la voir apparaitre de nouveau et son angoisse s’efface pour laisser place de nouveau à la complicité, naturellement tissée entre la demoiselle et lui-même. Il l’accueille avec une remarque taquine à laquelle elle répond sans détour, comme toujours. « Je me vengerai, ne t’inquiète pas pour ça. » Cela fait partie du jeu à ses yeux. Son sourire et regard mutin trahit son amusement. Elle provoque son rire en lui lançant une dizaine de préservatifs au visage. Il en profite pour lui rendre la paraille et la taquine de plus beau sans faire preuve de plus de cérémonie. Après tout, ils sont voués à devenir très intimes tous les deux dans quelques minutes alors autant chasser tout malaise. Elle semble sereine à cet instant et cela lui plait. Il la laisse mettre en place les pétales de rose sur le lit. Il la regarde, un sourire amusé et le regard attendri. La demoiselle se trouve être plus romanesque qu’elle ne le prétend. Toujours mi- allongé sur son côté du lit, il ne bouge pas, la laisse revenir vers lui lorsqu’elle semble satisfaite du résultat. « C’est comme dans tes fantasmes, crevette ? » Il taquine dans une voix chaude, son souffle mêlé au sien lorsqu’elle prend place en tailleur sur ses cuisses. Il la trouve belle, rayonnante tandis qu’elle l’embrasse furtivement. Elle lui transmet ses désirs et il se contente de sourire. « Apprivoiser mon corps ? C'est-à-dire ? » Il demande en plongeant son regard océan et mutin dans le sien. Dix minutes. Cela nous laisse le temps de retirer le malaise, non ? » Il déclare contre son oreille qu’il vient baigner de baisers papillons. « Je serai sage, lent et sensuel comme il faut. » Il indique alors que ses doigts glissent sur ses cuisses, l’arrière pour rejoindre le fessier de l’adolescente. Sa bouche glisse sur la peau de son cou, de sa mâchoire, glisse de l’autre côté. Il est gourmand, mais très doux, cherche à titiller le creux de ses reins sans sauter les étapes comme elle semble le désirer. Quoi qu’il en soit, qu’importe le temps que cela va prendre, il compte bien savourer le corps de sa crevette.

Shannen est rayonnante de bonheur, à tel point que sa joie naturelle dissimule la profonde angoisse qui anime le creux de son ventre. Une première fois est quelque chose qui rend impatient, mais la notion de découverte, de nouveauté, d'intimité très forte, rend aussi nerveux. La blonde tente de surmonter cette inquiétude, de la chasser, entêtée à l'idée de demeurer une femme. Elle voudrait ne pas perdre ses moyens et montrer qu'elle est confiante, alors elle rend ses tourments peu perceptibles. Elle lance quelques taquineries - et des préservatifs - en pleine figure de Ciaran, pour donner une touche chaleureuse à leur échange. Choisir l'amusement est un moyen de ne pas céder à la panique et d'écarter les craintes sans doute futiles de son crâne. Elle dépose les bougies et les pétales de rose, se concentrant plutôt sur la décoration magique, et son esprit créatif. Il est préférable de rendre le lieu apaisant, plutôt que succomber à l'agitation. Elle esquisse de nombreux sourires pour ne pas laisser transparaître le trouble persistant, cependant comblée par le décor confectionné par ses mains. Son visage s'illumine, ses yeux laissent deviner un profond émerveillement. « Oui, c'est exactement comme je le désirais. » Elle annonce amoureusement avant de s'approcher de cet homme. Elle est heureuse que ce soit lui. Et tant pis si elle a des airs de romantique, de niaise, lorsqu'elle contemple le lit ou se perd dans cet océan bleu. Elle est admirative, envoûtée, et rien ne semble pouvoir assombrir le décor, et l'engouement qui noie son cœur. « Être en contact avec lui... J'sais pas comment dire. M'habituer à lui. Tu m'as pas encore vraiment donné l'occasion de m'habituer au contact de ta peau... Tu comprends ? » Elle a l'impression de ne pas être claire, mais elle fait passer cette incompréhension avec un beau sourire dessiné sur ses lèvres. A califourchon sur lui, elle l'embrasse, glisse ses bras autour de son cou. Elle sourit quand il prétend qu'en 10 minutes il est possible de retirer le malaise, elle espère seulement qu'il ne sera pas trop brute dans ses mouvements, ou trop précipité. « Je le sais. » Elle caresse sa nuque et le scrute avec douceur, car Ciaran est un homme bon, dont le côté brusque et froid est enveloppé par une couche plus discrète de tendresse. Elle sait qu'elle est entre de bonnes mains et ce n'est pas une peur qui l'assaille.  « Quoique sage je ne suis pas certaine. » Elle rit, l'embrasse. Quelques secondes s'écoulent avant qu'il ne lui confirme, ses mains s'accrochant à ses fesses pour rendre leur étreinte plus sensuelle. Il mêle ses caresses à des baisers passionnées contre son cou, sa mâchoire, savourant sa peau avec envie. Elle caresse ses cheveux, tendrement, en tirant contre sa nuque pour lui redresser le visage et sceller leurs lèvres. Quant à elle, elle vient découvrir son corps qu'elle n'a jamais pu vraiment toucher, caresser son torse dénudé en se mordant la lèvre, innocente et réservée. Elle n'a jamais touché un homme de sa vie, et encore moins un aussi vieux... Elle tente de le dissuader d'aller trop vite en serrant contre lui davantage, pour ne pas qu'il puisse atteindre sa poitrine, et en l'embrassant langoureusement. Les minutes s'écoulent, rendant le feu au creux de ses reins plus intense. « Ça devrait être bon. » Elle lance en souriant, puis se tend sur le côté, toujours à califourchon, pour attraper la bougie de massage et observer son état. Elle est devenue liquide sur le dessus, elle imagine que ça devrait être idéal. Alors elle lui tend. « Tu t'en occupes ? » A lui l'honneur !

La mise en scène de Shannen attise son amusement comme son attendrissement. Il ne peut qu’être sous le charme de ce regard pétillant d’émerveillement, plongé dans le sien. Il se sent tout disposé à lui offrir la première fois dont elle a rêvé. Il ne désire pas sauter les étapes, abdique et accepte de se faire guider par elle, en fonction de ses désirs. Il le fait pour elle, pour qu’elle puisse dompter sa féminité, petit à petit, sans angoisse. C’est une preuve sincère de son attachement pour la demoiselle, qui lui avoue certaines de ses attentes. Il la questionne pour obtenir le fond de ses pensées, pour visualiser ce qu’elle a rêvé et lui offrir cette nuit dont elle a tant rêvé. « Je comprends. » Il déclare dans un petit sourire en coin tandis que ses lèvres retrouvent celles de l’adolescente. C’est une manière de lui dire qu’il est d’accord avec cette idée. Il ne refusera pas ses caresses, ni baisers et la laissera apprivoiser ses formes comme elle le désire. La cire de la bougie met du temps à fondre. Cela leur laisse le temps de chasser le malaise, ce que Ciaren ne doute pas. Il sera sage, du moins assez pour ne pas être trop entreprenant. La remarque de l’adolescente lui soutire un rire fin. « Patient, alors ? » Il demande contre ces lèvres qui viennent se joindre aux siennes. Il profite de ce baiser pour caresser l’arrière de ses cuisses, parsemer son visage de baisers voluptueux. Elle semble sensible à ses touchers, se colle contre lui pour apprivoiser sa chair, la frôler de ses doigts, de son buste fin à travers le tissu de sa chemise qu’il espère lui retirer. Leurs baisers se font langoureux, exquis et enivrants. Il demeure patient, n’accentue pas la pression de ses doigts sur sa peau accessible, ni même plus gourmand et déterminé. Il tient parole, bien que la chaleur s’accentue au sein de sa poitrine. Elle finit par rompre le contact, attrape la bougie pour la lui tendre. « Avec plaisir. » Il déclare dans un sourire charmeur en ponctuant ses propos par un clin d’œil. « Par contre, je vais avoir besoin que tu enlèves ma chemise et ta petite jupe. Histoire de ne pas en mettre partout. » La jupe n’est pas forcément nécessaire, mais il ne dit pas non pour se rincer l’œil sur ses petites fesses pendant qu’il la massera jusqu’au creux des reins. Il lui aurait laissé la possibilité de commencer, mais comme elle lui propose, il ne risque pas de passer à côté d’une occasion d’enflammer sa chair comme il s’applique à le faire depuis ces dernières semaines. En conséquence, il l’observe de son regard pénétrant avant d’ajouter. « Promis, je n’abuserai pas de mon pouvoir et tu pourras faire de même. » Il sera sage, assez pour qu’elle puisse dompter son corps comme elle semble le vouloir. D’autant plus qu’il est persuadé qu’un massage de la demoiselle sera loin d’être désagréable. Résultat, il dépose la bougie de nouveau sur la table de chevet pour venir doucement et avec élégance frôler les boutons de sa chemise. Son visage proche du sien, il s’applique à retirer avec sensualité les boutons de sa chemise. Ses phalanges frôlent légèrement sa peau, par inadvertance. Il ne la quitte pas du regard, l’observe avec attention tandis que son buste s’offre doucement à sa vue. Il lui offre son sourire charmeur, complice avant de faire glisser la chemise de ses épaules avec lenteur. « Tu peux t’installer. » Il déclare en venant observer sa fine poitrine qu’il voudrait bien savourer de ses lèvres, de ses doigts, mais il s’abstint. La soirée s’annonce délicieuse.