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 you don't know the half of the abused (mattie)

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MessageSujet: you don't know the half of the abused (mattie)   you don't know the half of the abused (mattie) EmptyDim 20 Nov - 17:50

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mattie & achille
Il est dans notre nature de juger ceux qui nous entourent. Nous jugeons la façon dont des inconnus s’habillent, la façon dont nos voisins entretiennent leur pelouse, et la façon dont nos amis se comportent en public... Oui, nous portons constamment ce genre de jugement... sans qu’il nous vienne jamais à l’esprit, qu’un jour, nous serons peut-être jugés. Oui, il est dans notre nature de juger ceux qui nous entourent. Tout comme il est dans notre nature de faire endosser aux autres la responsabilité de nos erreurs.

Tout semble réel. Ses voix, les cris, les pleurs, les menaces. Les coups. La douleur ressort, ses cicatrices le brûlent. Il hurle, il hurle à mort pour pouvoir se réveiller, pour revenir dans le véritable monde. Pourtant, quand il se sent tomber, quand il sent que c'est la fin pour lui, ses yeux s'ouvrent. Il hurle, il hurle de frustration pendant que les larmes coulent sur ses joues. Et à chaque fois, il regarde cette arme. Sans savoir comment, il arrive toujours à la prendre dans les mains. Sans avoir comment, la sécurité est toujours enlevée. Il est dangereux, Achille est un gars plus trop net désormais. Mais est-ce que c'est sa faute ? Bien sûr que non, il n'a jamais demandé à être torturé, à être violé, à être blessé. Jamais il n'a voulu ça, il a juste voulu servir son pays, aider, et porter fièrement les couleurs de son pays. Parce qu'il était un soldat putain. Et maintenant, il est de retour en Angleterre, avec une retraite anticipée qu'il ne veut pas. Il a un putain de traumatisme, il ne dort plus normalement. Il est marqué, partout sur le corps. Ouais, au final, il est vraiment dans la merde Achille, et son psychologue ne l'aide pas à aller mieux. Alors, il est là, assit sur son matelas, en sueur, les larmes qui ne cessent de couler, les mains qui tremblent, et la sécurité de son arme misent uniquement quand il se sent un peu mieux, quand il n'a plus cette sensation d'être en danger. Mais après, qui peut lui faire du mal ? Ses fenêtres sont closes, sa porte est fermée à double tour. Il ne risque rien. Mais quand t'entres dans l'armée, tu ne t'imagines pas ressortir comme ça. Il ne peut pas rester ici, pas ce soir, il a besoin de sortir, d'aller la voir. Elle, parce que c'est la seule qui est là pour lui, enfin, c'est la seule qui le comprend un minimum sans lui poser des questions et de le forcer à aller prendre plus de rendez-vous avec son psychologue. Elle le laisse tranquille, tout en le protégeant un minimum, et c'est ça qu'il a besoin Achille. Puis, on ne va pas se mentir, il s'est pris d'affection pour cette fille, elle est devenue vraiment importante pour lui. Peut-être parce qu'elle est malade ? C'est une possibilité, mais Achille ne se bloque pas sur ça, parce que pour elle, elle est autant normale qu'une autre fille. Puis, elle est adorable aussi. Cette fille est tellement importante qu'Achille ne comprend pas vraiment pourquoi elle est amie avec lui. Parce qu'un jour, il peut la briser, il peut être méchant, il peut être violent, et elle ne mérite pas ça. Bien au contraire, elle mérite quelqu'un qui prend soin d'elle. Mais, au fond, cette fille, elle arrive à apporter du calme et de la sérénité à Achille. Et franchement, ça, c'est difficile à faire. Achille rentre dans sa douche, pas la peine de vérifier l'heure, il sait d'avance qu'il n'est qu'une heure du matin. Mais il a besoin d'une douche, il se sent crade, il se sent sale, et il a besoin d'effacer ses souvenirs. Et au final, peut-être que la douche ne marche pas parce qu'il n'arrive pas à se calmer. Il cherche son souffle, il se sent compresser. Et au final, il ne termine pas sa douche, il ne prend pas le temps de se sécher. Il enfile le premier boxer qu'il trouve dans son armoire. Il colle à la peau, et c'est désagréable, mais il s'en fout tellement Achille. Il a besoin d'aller la voir elle, qu'elle arrive à le calmer, et il a de la chance d'être un des seuls privilégiés à avoir la clef de chez elle, tout comme il a de la chance d'habiter dans le même quartier. Un tee-shirt basique, et un jogging, il ne lâche pas la non-conformité de la chose. En même temps, quelle idée de sortir alors qu'il est encore mouillé. Mais il s'en fout, son souffle ne revient pas, il voit les étoiles et ça devient insupportable. Il s'adosse devant la porte, cinq minutes, et fait des exercices de respiration que son psychologue et sa mère lui font faire quand il part trop loin, quand il en état de choc, quand il est en pleine crise. Et ça marche, ça le calme, alors il reprend sa folle course pour retrouver son amie, pour qu'elle l'aide, même à une heure trente du matin. Il ne met pas longtemps à se retrouver devant sa porte, et quand il constate que la porte est fermée, il passe la clef dans la serrure pour pouvoir rentrer. « Titi, réveille-toi, j't'en pris. » Il parle fort dans la maison, pour qu'elle puisse l'entendre, pour qu'elle puisse se réveiller si jamais elle dort trop profondément. Il allume une lampe, qui n'éclaire pas beaucoup, mais qui éclaire un minium pour qu'il ne fasse pas trop de bruit. Puis comme elle dort, et qu'elle ne se réveille pas, il rentre dans sa chambre, retire ses chaussures et s'allonge dans le lit de son amie, comme ça, sans aucune scrupule. « Eoh, belle au bois dormant, réveille-toi, je ne me sens pas trop bien. » Il passe, par automatisme, la main sur son torse, et il grimace. Parce qu'il sent une de ses cicatrices, et comme à chaque fois, le toucher est loin d'être agréable.
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Mattie Eastwood
Mattie Eastwood
☞ ÂGE : 25 années (27 Juillet)
☞ STATUT : Célibataire et enceinte de 4 mois, je l'ai apprit quand je suis devenue aveugle.
☞ PROFESSION : Ancienne ambulancière incapable de faire son travail depuis un accident qui m'a laissé atteinte de cécité totale.
☞ HABITATION : Avec Judd le chien guide (a)

☞ BAFOUILLES : 242 ☞ PSEUDO : spf
☞ AVATAR : Shay Hotness Mitchell.
☞ CREDITS : tearsflight
☞ MULTI-COMPTES : la jolie Mazéa ♥ (sarah drew)

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MessageSujet: Re: you don't know the half of the abused (mattie)   you don't know the half of the abused (mattie) EmptyJeu 24 Nov - 22:50


Achille  & Mattie

 you don't know the half of the abused
Cette frustration que je ressens à chaque fois que je me réveille d’une nuit de sommeil me rend malade. Elle me ronge intérieurement laissant parfois des traces, j’en pleurs, je pleurs des heures à cause de ça. Et quand je pense avoir retrouvé un minimum de confiance, de fierté pour ne plus pleurer, cela revient. Je tente toujours de ne pas montrer cette peine, ces peurs qui me hante, qui s’accroche à mon âme, me laissant couler au plus profond de ce trou béant qui est en moi. Je suis une loque, mais qui pourrait le croire ? Qui pourrait le voir ? Personne, ce sourire qui est sens cesse sur mes lèvres qui me donnent des crampes d’estomac à force de me forcer, donne  l’impression que je suis bien. Mais, comment l’être ? Comment ne pas  flancher à chaque secondes s’effilant dans ma vie ?  La peur est comme dépendante de mon être ou c’est le contraire. Quand je parviens à oublier mes craintes, ces dernières me manquent, elles me consolent sans doute des peurs que je n’avais pas eu auparavant, celles qui auraient pu sauver ma meilleure amie. Cette vie, la mienne était tout bonnement un désastre. Un père qui n’était pas mon père qui était un tueur en série, une mère complétement détruite et souriante malgré tout, une meilleure amie morte sous les coups de mon père voulant me tuer. Tout était complétement dingue, en pensant à ma mère, je ne pouvais nier que je m’étais justement dit que j’étais comme elle. Sourire qu’importe ce qui pourrait arriver, je me sentais justement ridicule de parfois ne pas oser dire que j’’étais morte de peur par ce futur que je ne pouvais entrevoir.  Il m’arrivait de pleurer quand je me prenais le coin d’un meuble, car ce dernier n’était pas aussi bien placé dans mon esprit que dans la réalité. Il s’agissait que de quelques centimètres voir millimètre pour que je puisse me faire mal, me détruire le petit doigt de pied. Et autant dire que ça faisait un mal de dingue. Seule, dans un néant de question, je pleurais souvent, je craquais comme si je jouais ma vie sur ses larmes, alors que sentant la compagnie de quiconque je savais que je serais simplement les dents, laissant croire que ma vie malgré ces nouveautés dans ces dernières étaient parfaites, que j’arrivais à gérer. Mais, non ce n’était pas le cas, je flippais, je ne savais pas comment j’allais gérer deux nouveaux nés quelques mois alors que je n’avais plus ma vue, que j’étais dans le noir complet, que je n’allais pas savoir comment les habiller.  Je n’étais plus si seule dans mon appartement, je pouvais parler de Combo le chien, mis je parlais surtout de ce Judd qui me tapait sur les nerfs plus qu’autre chose. Mason je donnerais tout pour envoyer promener mon cousin, mais cela n’était pas possible, il m’avait mis dans les jambes ce mec, censé être mon colocataire, mais je l’avais compris dès la première seconde que ce dernier était là pour m’aider, me guider et sans doute me conseiller. Un inconnu dans ma vie ? Comment je devais faire pour lui faire confiance ? Pour ne pas flipper. Après tout, je ne pouvais pas enfant ou ni même adolescente comprendre que mon père était un tueur en série, alors comment pourrais-je  donner une quelconque confiance  à cet inconnu. Ce que je savais de lui ? Qu’il avait une douce voix, une voix qui pourrait inspirer justement la confiance et un certain sentiment de sécurité, mais je me refusais à lui faire confiance. Voilà le problème réel de ma cécité, avant je me basais extrêmement sur le regard, sur les mimiques des personnes, comment pouvais-je le faire maintenant ? Je ne savais pas quoi penser et surtout je me posais des questions sur la sécurité de me futurs enfants, je pourrais être un danger pour eux ? L’horreur, j’angoissais à cette maudite idée, comme je pourrais faire pour les protéger. Comment décider d’aller me coucher triste, prête à me morfondre dans les bras de Morphée en espérant me réveiller avec la vue, avec le plaisir oculaire de voir les couleurs que ce monde nous offrait. Des rêves, enfin des cauchemars me laissant croire que je disposais encore de ma vue. Heureuse, jusqu’à  me réveiller  et à me sentir totalement mal.  Enfin, je m’étais endormie, paisiblement laissant Combo prendre place au pied de mon lit sur son couffin, alors que le sommeil venait me happer assez rapidement sans que je n’aie de question venant pourrir ma tranquillité et m’empêcher de dormir. Je me réveillais en sursaut, sentant quelqu’un contre moi et une voix me parler, une voix que je ne pouvais reconnaître sur le coup, j’avais la tête dans le brouillard. Je me sentais encore endormi, restant discrète sur le fait d’être réveillé je tentais de chopper quelques chose pour me défendre. Je me retournais finalement avec quelque chose de dure dans ma main. Une lampe torde ? Non, un livre en braille.   «  C’est qui ? » Que je m’écriais finalement sentant cette chaleur se dégage à mes côtés, je me demandais ce que c’était finalement tentant de me rassurer je disais avec une voix douce. «  Combo ? » Me demandant si le chien n’avait pas tenté de gratter un peu de place dans mon lit.  

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MessageSujet: Re: you don't know the half of the abused (mattie)   you don't know the half of the abused (mattie) EmptyVen 20 Jan - 16:05

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mattie & achille
Il est dans notre nature de juger ceux qui nous entourent. Nous jugeons la façon dont des inconnus s’habillent, la façon dont nos voisins entretiennent leur pelouse, et la façon dont nos amis se comportent en public... Oui, nous portons constamment ce genre de jugement... sans qu’il nous vienne jamais à l’esprit, qu’un jour, nous serons peut-être jugés. Oui, il est dans notre nature de juger ceux qui nous entourent. Tout comme il est dans notre nature de faire endosser aux autres la responsabilité de nos erreurs.

Peut-être qu'il ne devrait pas réveiller Mattie. Il devrait laisser la jeune demoiselle dormir, parce qu'aussi bizarre que ça puisse paraître, il trouve que quand elle dort, elle ressemble à un ange. Et honnêtement, c'est beau à voir. Parce que cette fille, il la trouve forte. Elle est aveugle, mais lui, il agit avec elle comme il agit avec ses proches. Franchement, pourquoi est-ce qu'il va changer de comportement juste parce qu'elle a un handicap ? Ce n'est pas lui, d'être une autre personne par prétexte que cette personne est différente. Tout le monde à des couilles, tout le monde à des problèmes, et s'il doit adapter son comportement à des problèmes précis, il n'est franchement pas dans la merde. Lui, il n'est pas comme ça. Alors Mattie est aveugle ? Il ne va pas changer. Mais, il a réellement une grande affection pour elle. Il l'aime beaucoup. Parce que quand il va mal, comme ce soir, il sait d'avance qu'il peut aller se réfugier et être bercé par ses bras, par le rythme de sa respiration pour avoir d'autres idées en tête. Ils sont comme ça, ils sont cul et chemise, ils se taquinent tout le temps et on ne va pas se mentir, Achille est super-lourd avec ses blagues du style "t'as pas vu le programme télévision" alors que non, justement, elle n'a pas vu parce qu'elle n'a pas ce putain de sens. Mais il l'aime tellement. Ils ne se jugent pas. C'est peut-être bizarre dans un point de vue extérieur, mais pour eux, c'est tellement normal d'agir comme ça qu'il ne se pose pas de questions, qu'il ne se remet pas en question.

Alors il va chez elle, il la réveille et putain, il a envie de rire parce qu'elle croit que c'est un chien. Mais la vérité, c'est qu'il est dans une humeur de merde, il n'a pas envie de rire et ça lui donne presque envie de chialer d'être comparé à un chien alors que c'est loin d'être le cas. Il râle, et pousse la jeune femme pour qu'elle lui fasse de la place sur son lit. « C'est Achille. » Il lui lance froidement. Il n'a pas le droit de réagir comme ça, mais il n'arrive pas à avoir un état stable alors ses émotions partent un peu dans tous les sens. Il rigole, mais les larmes lui montent aux yeux. Il tremble, mais ce n'est pas le froid, c'est la colère qu'il a en lui qui lui fait ça. Ouais, c'est le bordel dans sa tête, et il a besoin d'elle pour y mettre un peu de soleil, pour arracher les mauvaises plantes et en foutre des nouvelles. Juste pour lui donner de l'espoir, juste pour lui donner un goût à la vie.

« J'ai fait un cauchemar. » Pourquoi est-ce qu'il le précise toujours ? Elle le connaît bien, elle sait que la nuit, il dort très mal. Mais c'est bien la première fois qu'il a senti le coup partir. Qu'il a senti qu'une balle allait s'enfoncer dans le mur de sa chambre et il ne sait pas à quel moment son subconscient à décider de se bouger le cul pour le réveiller. Il est malade, mentalement, c'est un fait qui ressort que le soir, mais ça le touche de plus en plus et il a l'impression de brûlé de plus en plus. C'est désagréable, et ça fait atrocement mal. « Arrête de dormir putain, j'vais pas bien, j'crois. J'crois que j'vais péter un plomb. » Il est désagréable, et il n'arrive pas à se contrôler. Alors, il arrive à fermer sa gueule, à souffler un bon coup et à essayer de se calmer, parce qu'elle ne mérite pas de supporter encore une fois sa mauvaise humeur. Elle mérite mieux que ça.
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Citation :
bon... je m'excuse très fortement pour le gros retard. you don't know the half of the abused (mattie) 2493140619
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MessageSujet: Re: you don't know the half of the abused (mattie)   you don't know the half of the abused (mattie) EmptyMar 7 Fév - 23:29


Achille  & Mattie

 you don't know the half of the abused
JJe n’étais à présent que l’ombre d’une personne que je voulais montrer aux autres. Tenter de faire croire que tout allait être parfait, que j’allais conjuguer ce charme s’acharnant sur ma personne. Comme si j’étais Cendrillon avec cette saleté de bonne fée. Quand j’aspirais à dormir, mon esprit lui tentait d’avoir des réponses et quand le sommeil se démontrait bien trop fort et que mes paupières se fermaient pour me laisser dans la même pénombre angoissante que je subissais jour après jour depuis quelques mois : c’était le cauchemar. Je voulais la paix et je ne savais pas comment l’obtenir. Me cogner la tête fortement pour que je puisse dormir et ne pas me réveiller avant le lendemain matin. Tentant de canaliser mes pensées, je finissais par y arriver avec une sacrée discussion avec moi-même. Dormir, c’était plaisant surtout si c’était dans la durée, apparemment ce n’était pas mon cas pour le coup. Je m’étais surprise dans un sursaut à me réveiller en sentant une présence contre moi, comme si mes cauchemars pouvaient devenir réels. L’angoisse. Je rêvais toujours d’un homme venant me coller durant mon sommeil et là ce fût comme une prémonition, mais tentant dans une envie certaines de me tromper, je me voyais contrainte à accuser le chien. La tête beaucoup moins dans le brouillard me permettant de dissocier correctement cette voix, ce qui était encore plus facile avec le prénom ajouté de la personne. Un sourire était venu s’installer comme par miracle sur mon visage. Sans doute soulagée que ce ne soit pas un tueur venu pour me tuer ou que sais-je encore. Je gesticulais légèrement pour parvenir à me tourner vers lui, laissant ma main venir à sa rencontre, cherchant sans doute la sienne. Pourquoi était-il là ? Aucune idée, mais je le savais qu’il ne serait pas là juste pour l’envie subite de venir me réveiller. Je savais malheureusement ce que les hommes pouvaient vivre en dehors de chez eux durant un laps de temps où ils étaient les maudits jouets de la guerre. Je n’avais pas été trop accablée par les horreurs que nous offrait cette maudite belligérance … mais je savais que les autres pouvaient être saccagés. À croire que mon enfance jonché de sang et de meurtre avait fini par me laisser lasse de ce style de chose et ne me marquant plus vraiment. Le sang, la mort, la peine et le déchirement ne me touchait plus de la même façon. Comme si mes émotions étaient éteintes, morte avec ma meilleure amie …celle qui aurait pu m’ouvrir bien d’autre porte que l’amour simple avec un homme. Ma main avait réussi à trouver son bras, mais elle avait préféré monter jusqu’à son visage, caressant avec douceur sa joue alors que je sentais mon cœur battre un peu plus, cette peine que lui ressentait qui se mélanger à des pénombres si noir que moi-même je ne saurais appliquer des mots sur les maux d’Achille, ça me brisait le cœur. Grâce à lui en quelque sorte, je savais que je n’étais pas morte, que les sentiments étaient encore possibles pour moi, mais qu’il ne fallait pas trop en demander sans doute. Dans le noir, je restais pensante, mais à cette même personne qui venait de me réveiller quémandant de mon temps, un laps de temps que j’étais toujours prête à lui offrir. Puis je ressentais cette agressivité dans ses mots qu’il venait de m’assigner. « ACHILLE ! » Que je lâchais, sans vraiment crier, mais je tentais de me faire entendre. Les pensées devaient attendre pour m’assaillir de la sorte, j’avais d’autre chose à foutre à cet instant bien précis. « Combo lumière ! » Que j’ordonnais à mon chien, il était un peu long parfois à la détente comme moi une fois qu’on était plongé dans un certain sommeil. « Tu sais que je suis là, que tout ira bien … » Pinçant mes lèvres entres elles, je lâchais un petit sourire complaisant et amicale à la suite. J’aurais presque eu envie d’ajouter : car il le faut. Il faut toujours que tout aille pour le mieux, pourtant moi-même je sentais cette affreuse boule grossissant dans mon estomac, cette hantise de ne rien réussir dans ma vie avec ma position actuelle. « Achille tu es loin de tout ça, il faut que tu te détentes … tu peux réussir … » Je jonglais avec le mot maladroitement, le fait d’être fatiguée et usée par la vie de mon côté ? Sans doute. Mais je me voulais tout de même rassurante dans mon ton, cherchant comme toujours la suite de mot qui pourra l’aider, car le savoir, l’entendre être si mal me rendait tout aussi malade que si c’était moi qui vivait ça. Achille c’était comme la prunelle de mes yeux, la seule qui me restait vu que je n’avais plus les miennes.

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