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MessageSujet: and i care what you think.    and i care what you think.  EmptyDim 30 Oct - 14:54

 
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Il était un peu plus de quatorze heure, quand tu prenais enfin congé dans ton boulot. Tu avais à vrai dire deux options. La première? Rentré chez toi, te préparer une fausse mixture de nouilles chinoises de grandes surfaces, attraper une couette et voir ou même revoir les différentes séries préférés, penser à ta triste vie qui ressemble à celle d'un adolescent, t'identifier aux multiples personnages qui se retrouvent sur le petit écran de ton salon, avoir une vie de gosse de quinze ans, en résumé. Ou, prendre ton courage à deux mains, porter ce qu'on pourrait appeler tes testicules pour une fois, et faire quelque chose d'un peu fou, comme te l'a dit si correctement ta soeur à travers ton téléphone, il y a quelques minutes : " Tu sais, So'? Il faut que tu vives pour toi, arrête de te trouver des excuses à chaque fois que ta vie devient un peu trop compliqué, va voir ce mec-là, invente quelque chose. Et va le voir, qui ne tente rien, n'a rien. " Tu avais essayé de t'en dissuader. Et s'il était hétéro? Et s'il était marié? S'il était homophobe? Si tout simplement, tu ne lui avais pas plu? Mais à chaque fois, la voix de ta sœur revenait dans ta tête, encore et encore " qui ne tente rien, n'a rien. " Elle n'avait pas tort dans ce qu'elle disait, puis fallait l'avouer que t'avais jamais tenté grand chose. T'étais le genre d'homme à la vie, un peu banal, un peu plate, un peu ennuyante, un peu trop ennuyante. T'étais rangé. Tu épargnais. T'étais célibataire. T'avais un chat. Tu vivais dans un appartement. T'avais le métier que t'avais toujours voulu. Tu ramenais tous les dimanches un cadeau à ton neveu. Tu venais embrasser ta sœur, mangeait avec elle, rigolait, puis repartait. Tu passais tous les soirs voir ton père pour lui raconter ta journée. Une vie morne. Une vie sans haut, sans bas. Juste plane. Tu pensais à tout ça, en fouillant dans la paperasse de l'autre côté du bureau du secrétariat. Quand soudain, une ombre vint assombrir ta vue. Là, Héléne, la secrétaire qui a totalement des vues sur toi, un large sourire figé sur ses lèvres, te toise de son regard. " Tu cherches quelque chose, peut-être, Dr. Stonmson ? " Tes deux fines lippes viennent se pincer entre elles. Jouer la carte de la sincérité? Ou mentir, totalement? Puis ta langue fourcha, sans même que tu aies pu peser le pour et le contre. " Je veux le dossier, tu sais, d'un enfant... Je crois que c'était Callaghan... Il a... " Une hésitation. Un regard dans le vide. "  Il a oublié certaines choses dans mon bureau, puis, je veux voir s'il prend bien son traitement, parce que vu l'état dans lequel était son père, j'ne sais pas s'il m'a totalement écouté. " Un rictus conquérant vint éclairer ton visage, dans un tic habituel, tu venais remonter tes lunettes de ton index. " Tu me revaudras, ça? Un repas, ou quelque chose? " Là, il fallait l'avouer, tu étais dans une merde pas possible. Tu ne te voyais pas dîner avec Hélène. Elle était jolie, sympathique, peut-être un peu trop entreprenante et peut-être un peu trop voyante avec ses vêtements fluo, son rouge à lèvre criard accordé à son fard à paupières. Mais tu hochas la tête. Il te le fallait de toute manière ce foutu papier. Elle n'allait pas te le donner si tu refusais. Alors, c'était ça le fait de mentir à quelqu'un? Bizarrement, ce n'était pas si horrible que ça. C'était presque... Excitant. Tu te sentais un peu à la James Bond, Solal. Alors que t'étais juste Solal.
Quelques minutes plus tard, te voici avec le papier entre tes doigts. Le St-Graal. Face à ta voiture, pendant quelques longues secondes, tu regardas cette adresse. Non, au final, tu n'allais pas y aller. Qu'est-ce que t'allais lui dire arriver là-bas, hein? Puis l'incarnation d'Hélène vint te frapper comme une batte en pleine face. Tu lui devais un dîner. Et tu savais, qu'elle n'allait pas abandonner. Alors, tente au moins ta chance avec ce type, gamin. Te taper Hélène et ses histoires farfelues pendant quelques heures, sans rien en retour? Non. Et, non. Tu allais y aller, tu vas voir ce mec une fois pour toute. Bouge tes fesses de petit homme parfait, de monsieur tout le monde dans cette voiture. Et, c'est ce que tu fis. Oui. Tes doigts attrapèrent le volant avec une ferveur que tu ne connaissais pas. Et, tu osas même dépasser légèrement les vitesses sur la ligne droite qui te conduisait jusqu'au quartier de Crackenedge. Puis tu te retrouves à l'adresse demandée. Tu te demandes, si tu sors. Si tu restes dans cette voiture comme un taré à épier les moindres faits et gestes de cet homme à travers ces épais rideaux. Ou tu comptes te lever? Et aller, jusqu'à cette porte et y taper, une fois, ou deux? Tu hésites encore, c'est fou, comme tu hésites à chaque petite étape de ta vie. Pâtes ou riz? Bleu ou noir? Chaussures de ville ou chaussures de sport? T'as toujours été comme ça, mais c'est flippant, So'. Tu ne laisses même pas la vie te fiae quelques surprises. Non, tu veux tout contrôler. Avoir une main sur tout. Tu finis par te lever de ton siège bien sûr, mais avec une certaine réticence comme d'habitude. Tu vas devant cette entrée comme si tu allais à l'abattoir, des centaines de questions te traversent l'esprit. Et tu te retrouves là, ton air idiot au coin du visage à réciter des phrases que tu pourrais dire. Mais laisse le vent te porter, bon sang. Tu fais les cent pas, et c'est sûr qu'ils vont t'entendre là-dedans, mais tu ne fais pas attention à ça. Non, ton esprit fait déjà trop de bruits.
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MessageSujet: Re: and i care what you think.    and i care what you think.  EmptyDim 30 Oct - 16:18


❝ Kiss me
anyway. ❞
- Solal & Lucas -
Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps.
Il n'y a aucun bruit, dans cette maison qui habituellement est sous l'emprise de rire. Le seul bruit qui résonne, c'est l'eau d'une douche bien chaude. Une douche qui sert à se vider les esprits, parce que généralement, quand Lucas se retrouve seul chez lui, sans son fils, il réfléchi. Il pèse le pour et le contre de sa vie. Le premier point à voir, c'est qu'il a un peu pris du ventre. Parce que depuis qu'il est divorcé, ses priorités ne sont plus les mêmes. Avant, ils étaient deux pour s'occuper du petit garçon. Et remarque, ils n'ont jamais été deux, ça a toujours été Lucas. Mais il prend moins soins de son coeur, et les abdominaux qu'il s'était fait à force de pratiquer la musculation fondent de plus en plus. C'est un premier point. On peut également remarquer les cernes, sous les yeux du garagiste. En même temps, Logan a été malade il y a deux nuits de ça et Lucas a passé la nuit à vider une bassine de vomi, et à garder son fils contre lui, juste pour le rassurer un peu. Mais, enchaîner une nuit blanche, avec une journée complète au boulot, ça l'a pas aidé. Heureusement, il est en week end, et Logan est chez ses parents. Ouais, en même temps, Lucas n'a pas eu son mot à dire, sa mère lui a pris Logan pour deux jours, parce qu'elle était inquiète pour son propre fils. Alors, voilà pourquoi la maison est vide. Le brun souffle un bon coup, et sort de la cabine de douche. Il met une serviette autour de sa taille et se regarde dans le miroir. Ouais, la vue lui fait peur. Il fait peur à voir le con. On dirait un zombie. Peut-être qu'au final, pouvoir se reposer un peu sans Logan, sans à faire attention et rester concentrer sur son fils, ça ne peut que lui faire du bien. Alors, il s'habille, et il fait une liste dans sa tête. Le ménage ? C'est propre, il n'y a rien qui traîne, les chambres sont propres. Les courses ? Tu parles, les placards et le frigo sont remplis. Il n'y a rien au sol, les jouets de son fils est dans sa chambre. Il n'y a rien à faire, et Lucas, il supporte pas de rien faire. Il soupire, doucement. Il se laisse même tomber sur son canapé. Il doit essayer, ne serais-ce qu'une fois dans sa vie, à prendre du temps pour lui. Regarder des feuilletons à la télévision, ça peut être bien, non ? Alors, il réceptionne la télécommande, laisse ses pieds se poser sur la table du salon. Il commence à changer de chaîne. Politique ? Hors de question, ça ne l'intéresse pas. Information ? Pour qu'ils disent les mêmes conneries ? Non, ça va aller. Dessin animé ? Sans Logan, non, c'est nul. Ok, on laisse tomber la télévision. Il prend son téléphone, s'assure qu'il n'a pas de message de sa mère et commence à regarder son actualité facebook. Ouais, rien d'intriguant. Dans l'fond, il se fait de la peine Lucas. A quel moment sa vie sociale est partie en couille ? Est-ce que Dan a vraiment tout brisé ? Parce qu'ils n'avaient plus d'amis, se contentent simplement d'être avec son mari quand ils étaient encore un semblent de couple. C'est impressionnant de se dire que les personnes qu'il contacte le plus souvent dans son téléphone, c'est uniquement sa propre mère. Il ne peut même pas appeler un ami, pour faire une soirée à la maison, ni juste une après midi à la maison. Ok, stop, on arrête. On va essayer de se sociabiliser un peu. Faut que Lucas bouge de chez lui, faut qu'il se fasse ce qu'on appelle de nos jours des potes. Un café ? Il n'y a que des lycéens à cette heure ci. Des bars ? Ouais, pourquoi pas. Il va dans un bar. C'est bien, il va rencontrer des gens, c'est bien oui. Il éteint la télévision, va récupérer sa veste, et ouvre la porte. Et bordel, heureusement qu'il pense à regarder devant lui. « Woaaah. » Il s'exclame un peu, sous le coup de la surprise. Parce que c'est ce qu'il est, surpris. Il regarde la personne qu'il y a en face de lui, et sa mâchoire se contracte. Son coeur s'emballe, aussi, et il ressent différent sensation, qui sont toutes agréables. Il le reconnaît, parce qu'il était là pour son fils, et il était aussi là au garage. Et désormais, il est devant chez lui. Au final, Lucas, il va pas sortir de chez lui, il va même rester bien chez lui, avec un invité. « Bonjour. » Il sourit, timidement. Ouais, d'un seul coup, il devient timide le petit Lucas. Il ne s'attendait pas à ça, puis il n'est pas présentable. « Je peux vous aidez ? Vous voulez entrer ? » Ouais, Lucas, il perd tout ses moyens. Cet homme, il le trouve beau, il l'a déjà pensé fort dans sa tête, et il le pense toujours. Il le trouve même plus beau que la dernière fois, et bordel les mains de Lucas sont en train de trembler. Il est carrément en train de perdre ses moyens face à lui. Il est ridicule.
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MessageSujet: Re: and i care what you think.    and i care what you think.  EmptyDim 30 Oct - 16:50

 
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Un claquement de porte. Tu manques de te prendre quelqu’un en pleine face. Une petite exclamation. Et tu te trouves comme un con, alors que t’allais tourner les talons. Ah, le destin fait bien les choses. Peut-être pas pour toi, mais pour un regard extérieur, c’est tellement amusant, de te voir de trémousser comme ça sur tes deux jambes, à en perdre l’équilibre, à avoir les mains moites. C’est drôle comme tout. On devrait filmer ce genre de scène, vraiment. C’est tellement comique. T’arrives pas à aligner deux mots au départ, toi. T’es là, tu restes muet. On a presque l’impression que t’as perdu l’usage de la parole. Mais non, en fait, t’es juste en train de te dire que t’as peut-être fait une erreur de venir, ici. T’es pas un pro pour le mensonge. Et, il faut l’avouer, t’es pas un expert de la drague, non plus. Il t’a demandé, s’il pouvait t’aider Solal, il serait peut-être temps de répondre, tu vois? Au moins une salutation, que le mec qui te plaît ne pense pas que t’es un débile fini. Alors, toi t’essayes, tu tentes tant bien que mal. “ Bon… Bonjour. Euh… “ Ok, là ça en devient totalement ridicule. Reprends-toi bordel. Un soupire, une main qui vient doucement frotter une nuque en sueur. Un air presque trop timide sur un visage adulte. “ Bon, euh.. Voilà. Je voulais savoir comment allait le p’tit Logan. Et comment vous alliez vous? Non, pas que je veuilles vous draguez ou quoi que ce soit hein. Je veux juste savoir comment ça s’passe. Pas que je pense que vous soyez un mauvais père, loin de là hein… C’est juste que vous aviez l’air vraiment décontenancé la dernière fois, ça faisait peur à voir. ‘Fin… Puis… Je pense que je veux bien rentrer. “ Oui, tes jambes tremblaient, un peu trop pour que tu restes debout, encore très longtemps. T’avais vraiment l’air d’un con. Tu venais d’enchaîner une bonne cinquantaine de mots, sans queue, ni tête, qui aurait fait fuir la première personne saine qui s’trouve en face de toi. T’avais vraiment un problème et tu commençais doucement à maudire ta soeur de t’avoir envoyé là. Mais au final, c’était pas de sa faute à elle, mais de la tienne. T’étais nul. Vraiment. T’es un adulte, merde. Aligné des mots, tu devrais réussir à le faire. T’as annoncé des maladies à des parents d’enfants qui avaient moins d’un mois, et tu béguaillais pas. Mais non, il fallait que dès que tu trouves quelqu’un mignon, que tu commences à stresser. Tout le monde n’est pas Mike, tout le monde n’a pas un père totalement taré. Et puis au feu Mike! Et toutes les cicatrices qui t’a laissé, qu’elles soient physiques ou morales. Au feu, son père et ta peur constante de l’engagement. Au feu, tout ça. Au feu, tout le reste. Porte tes couilles, jeune gosse. Ou du moins ce qu’il en reste, parce que je crois que pendant ton discours elles sont tombés par terre. Drague, rigole, souris, même toutes les chances de ton côté. Même, si tu n’as aucune certitude que ce beau brun en face de toi est gay. Ou même célibataire, t’en as rien à foutre. Voilà, il faut que tu te mettes ça dans la tête. T’en as rien à foutre, t’auras tenté le tout pour le tout, pas de regrets, juste peut-être quelques remords. Mais, il ne faut plus que tu vives avec des regrets, Solal? Il faut que pour une fois, tu vives de manière folle. Alors, sans même, vraiment attendre, tu entres. Comme ça. Chez lui. Avec un large sourire, peu convaincant, il faut l’avouer. Mais c’est mieux que rien. “ Alors, c’est ici que vous habitez? Franchement, ça a pas été très facile de trouver… “ Là, tu t’arrêtes, tu te retournes vers lui. “ J’enlève mes chaussures, hein? “ Sans même attendre une réponse, tu le fais. T’es malade ou quoi? “ Puis, j’ai hésité avant d’entrer, vraiment longtemps hein… Genre longtemps, j’sais pas pourquoi. C’est pas comme si vous alliez me tuer, après tout, je viens juste demander des nouvelles du petit. Ah oui, et si y a le moindre problème, je voulais vous le dire. Vous pouvez m’appeler? “ Une nouvelle fois, tu effectues un arrêt. “ Sans mon numéro, ça risque d’être dur, mais, j’vais vous le donner. Ou, j’ai un mail professionnel, au cas où, vous ne voudriez pas être trop proche d’un médecin. Vous voyez le genre?. “ Un nouvel arrêt. Ton regard se pose pendant quelques secondes sur le jeune brun qui se trouve en face de toi. “ Je pense que vous ne comprenez pas un traître mot de ce que j’dis…. “

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MessageSujet: Re: and i care what you think.    and i care what you think.  EmptyDim 30 Oct - 19:34


❝ Kiss me
anyway. ❞
- Solal & Lucas -
Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps.
Il se retrouve face à lui, face au médecin qui a pris soin de son fils. Ce n'est pas n'importe qui, non, bien au contraire. Parce que Lucas, il a eu le béguin. Ouais, j'crois que Cupidon, il s'est couillonné dans le lot et il a planté une coeur d'amour. Ouais, enfin, faut pas s'emballer. Il est pas amoureux Lucas. Seul, divorcé, et père, oui, mais amoureux, faut pas pousser mémé dans les orties. Mais ça lui fait plaisir de le voir. Certes, ça l'intrigue, mais ça lui fait plaisir. Peut-être qu'il s'est trompé ? Peut-être qu'au final, il n'est pas là pour lui ? Est-ce qu'il est en couple ? Est-ce qu'il sait qu'il est incroyablement beau ? Ok, ta gueule Lucas, tu t'embrouilles là. Ouais, il s'embrouille tout seul le con, mais c'est pas vraiment sa faute. Il ne s'attendait pas à ça, il ne s'attendait pas à le voir lui. Il sourit, de toute manière, il va pas grimacer. Il va pas tirer la gueule. Son cœur s'emballe un peu. La voix de ce garçon... Elle rentre dans son esprit, et les mots résonnent dans sa tête. Alors, le médecin commence à s'emballer, et Lucas l'écoute. Il l'écoute, et il n'ose pas l'arrêter, parce que dans la tête de Lucas, ça le fait craquer. Ouais, il le laisse parler, parce que bordel, il est adorable. Et même le mot, c'est pas assez pour décrire ce qu'il ressent. Il est perdu Lucas, il est totalement perdu, et dans l'fond ça lui fait peur parce qu'il ne sait pas vraiment ce qu'il ressent. Il a souvent voulu échanger plus avec lui, parce que les deux fois où ils se sont vu, ça l'a chamboulé. Clairement. Et ça lui fait perdre tous les moyens-là. Mais il l'écoute, il l'écoute jusqu'au bout et il ne l'arrête pas. Il n'ose pas le faire, parce que le médecin dont il ne connait toujours pas le prénom... Il a l'air tellement sûr de lui. Il rigole doucement, mais c'est pas pour se moquer. Il est juste... Attendri ? Oui, c'est ça le bon mot. « Donc... Vous ne venez pas ici pour me draguer ? » Il ose demander, alors que dans l'fond, il devrait se taire. Parce que le médecin a l'air tellement perdu et pas sûr de lui qu'il devrait juste se taire. Il le laisse rentrer, et referme la porte derrière eux. Il retire son manteau, qui au final, ne lui a pas servi à grand chose. Mais ce n'est pas grave, on s'en fout du manteau. Puis dans l'fond, sa phrase, elle est pleine de sous-entendu. Oui, il ose. Mais s'il ose pas, il va se passer quoi ? Il va rester seul, à observer ce garçon dans son coin. Il rigole doucement, mais jamais il ne se moque, il laisse au final le garçon parler, le garçon faire. Il ne répondra que quand il sentira que la situation est calme. Peut-être que ça lui fait mal au coeur, de voir ce garçon comme ça. Parce qu'il a l'air perdu, aussi perdu que Lucas. Mais Lucas, lui, il arrive à se retenir, à ne pas montrer ce qu'il ressent, à ne pas montrer à quel point le voir lui fait autant peur que ça lui fait du bien. Alors non, il peut pas le laisser comme ça, alors il intervient quand il sent que le garçon a arrêté la conversation. « On commence déjà par le plus simple, je suis Lucas. » Il dit avec un sourire aux lèvres. Il emmène son invité dans le salon, où il lui laisse prendre part sur le siège alors qu'il va dans le frigo prendre deux bouteilles d'eaux. Et honnêtement, peut-être que son invité ne veut pas d'eau, qu'il veut boire autre chose ? Puis son prénom, il doit le connaître non ? C'est marqué sur le dossier médical de son fils, vu que c'est le seul parent. Alors, il a dû être vachement ridicule. Peut-être que ça se voit, qu'il tremble. Peut-être même que ça s'voit qu'il est pas à l'aise, parce que ce garçon lui plaît. Puis, attend, est-ce qu'il lui plaît ? Il ne le sait pas au final, parce que ça ne fait que deux fois qu'ils se voient. Bon, trois en comptent aujourd'hui. Puis, qu'est-ce qu'il fout encore ici lui ? Il y a un homme, très beau putain, qui l'attend sur son canapé. Il souffle un bon coup, et retourne dans la pièce. Il lui tend la bouteille d'eau et lui-même ouvre la sienne pour boire. Ouais, tant pis, l'eau suffira. Il se donne du courage, sa voix ne tremble pas trop, donc c'bon, on ne voit pas qu'il n'est pas à l'aise. « Logan n'est pas là, il est chez mes parents, mais il va mieux. Heureusement que vous avez été là, j'vous remercierai jamais assez. C'est compliqué d'être seul avec un fils en charge. » Ok, peut-être qu'on voit qu'il stresse, parce qu'il commence à raconter n'importe quoi. Bon, ok, c'est pas n'importe quoi, mais ce n'est pas quelque chose qu'on dit à quelqu'un que l'on connaît que très peu. Il n'oublie aucune parole que lui a dit le médecin, il prend juste le temps de tout dire. « Oui, c'est vrai qu'on peut se perdre. C'est la seule maison que j'ai trouvée depuis que je suis parti de Londres, je suis loin de mon ex mari, ça m'va. » Il se confie là, ça va trop loin, pourquoi il dit ça lui aussi. « Et non, je comprends, je pense qu'on parle la même longue. » Il rigole, doucement, il sort doucement son téléphone, il met le code et il tend son téléphone. Comme ça, il peut lui mettre son numéro. « Je vais croire que prendre votre numéro... On doit avoir le même âge, on peut s'tutoyer non ? Donc, je vais croire que prendre mon numéro est une bonne technique de drague. » Il rougit un peu, ok là Lucas, tu parles trop, non-juste ta gueule. Il se rend compte de ses mots, et doucement, il s'enfonce dans le canapé. Il est rouge, ok, souffle un bon coup, c'est trois fois rien.
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MessageSujet: Re: and i care what you think.    and i care what you think.  EmptyDim 30 Oct - 20:15

 
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Toi, t’es là sans vraiment comprendre ce qui s’passe. Tu subis. Comme Lucas, à mon avis. Vous subissez le flot de paroles qui sortent de ta bouche, ça ressemble plus à un bourdonement d’une radio, à un bruit de fond continuel, parce que faut l’avouer quand même, tu parles beaucoup. Peut-être un peu trop. D’ailleurs, t’entends même un rire derrière tes paroles. Il se fout de toi? Peut-être qu’au fond tu l’amuses? Non, tu ne l’amuses pas. C’est sûr, t’as juste l’air d’un abruti. Et tu sens doucement tes joues s’enflammer, lentement, mais sûrement. « Donc... Vous ne venez pas ici pour me draguer ? » Est-ce que t’es là pour le draguer? Peut-être, peut-être pas. Au fond, si parce que faut l’avouer, il te fait craquer ce type. Il a une attitude d’adulte avec une gueule de bébé. Oui, malgré sa gueule d’ange, il a le regard triste. Il a l’air d’être aussi perdu, aussi détraqué et chamboulé par la vie que toi, et c’est ça qui t’a attiré au fond, tu pouvais pas contourner sa tristesse sans te retourner. Tu te devais d’aller le revoir, de fouiller un peu. Tu sais que c’est pas bon. Tu sais qu’au fond, ce mec-là, il a un putain de passé derrière lui. Mais, tu veux quand même. C’est du verre pilé ce mec, mais tu continues quand même, quitte à te couper. T’aimes bien cette pièce. T’aimes bien ce canapé où t’es assis. Et t’aimes bien le revoir revenir avec deux bouteilles d’eau. Oui, faut l’avouer, tu ne tiens absolument pas l’alcool. Alors imagine quand t’es stressé. S’il t’avait ramener une bière, ou un verre de whisky, t’aurais sûrement finis entrain de pleurer sur ses genoux, lui raconter tes plus lourds secrets, quoi que t’en as pas tant que ça au final… Non, t’as presque toujours eu une vie nulle. Une vie banale, un peu comme toi. Parce que c’est ce que tu penses, toi tu t’vois pas beau. Tu te vois juste banale. Pas moche, juste banal. Oui, oui. Si tu savais ce qu’il pensait, mon petit Solal… Tu serais chamboulé. “ Lucas, c’est simple à se rappeler… C’est pas comme mon prénom, moi c’est Solal. Solal, c’est moche. J’sais, mais c’est cool quand même, c’est pas un prénom commun. “ Qu’est-ce qu’il en a foutre de ton prénom? Peut-être qu’il veut pas le savoir. Peut-etre qu’il s’en fout complètement. Peut-être qu’il avait des choses à faire ce mec, parce que oui, quand t’es rentré, bah lui… Il avait l’air de sortir. Et toi t’es arrivé, tu l’as coupé dans son élan total. Et là, tu t’sens de trop. T’attrapes la bouteille d’eau que tu t’amuses à bouger dans tes mains, tu la fixes. T’avais vraiment l’air d’un con. On dirait que tu n’as jamais vu d’eau de ta vie. On dirait que tu découvres la civilisation. Puis tu relèves la tête en écoutant ses paroles. Point positif, il est seul. Merde, comment un mec comme lui peut être seul? Il a l’air d’avoir tout pour plaire. Il est beau, il n’a pas l’air d’être inculte, il parle correctement, sans faire de fautes à chacun de ses mots. Il a un corps qui… Te laisse te faire des films osés mais pas trop. Oui, parce qu’on a bien vu que tu mattais ses fesses tout à l’heure, quand il partant dans la cuisine. Même lui a du le voir. Parce que tu n’es pas discret, non. Pas du tout, même. Il a l’air d’être ordonné, c’est peut-être ça le problème. Peut-être que c’est un psychopathe à la Dexter. Tu pinces tes lèvres. Oui. “ Vous savez c’est pas parce que vous êtes seul que vous vous occupez mal de votre enfant, j’ai vu des parents en couple qui avait une sacrée tendance à être négligeant. “ Tu regardes la bouteille d’eau qui se trouvent entre les mains de Lucas, elle gigote dans tous les sens. Il tremble? Mais t’as pas le temps de t’attarder dessus. Non, il y a quelque chose qui attire ton attention. Ses veines. Les bras. Ses mains. C’est un truc qui te met dans tous tes émois ça. Les veines sur les bras. C’est con, mais ça te donne des idées pas très catholique. Une nouvelle fois, tu sens ton visage s’enflammer. Tu sens que ta peau n’est plus tout à fait blanche mais rouge. Alors tu essayes de fixer un point invisible dans la pièce. Il est gay! Il est gay! “ Vous… Vous êtes gay? Parce que… Je veux dire. Non rien. D’accord, votre ex mari. “ Ferme ta gueule Stonmson. Il va te virer de chez lui, en pensant que t’es qu’un putain d’homophobe, alors que pas du tout. T’es attiré par ce mec. Vraiment trop attiré. Il te tend son téléphone. Tu hausses un sourcil. Au départ, tu comprends pas trop, puis une fois que sa douce voix, mais masculine vint caresser ton oreille, tu hoches la tête. Résigné. Un large sourire s’étale sur ton visage. Il l’illumine complètement. Tu tapes ton numéro, et tu oses écrire “ Solal, le médecin sexy “. Qu’est-ce qu’il t’arrive? Tu oses draguer. T’as un petit air malicieux sur le visage. SI ta soeur te voyait, elle ne te reconnaîtrait même pas. “ Peut-être que ça ça répond à votre question? “ TU DRAGUES? Oui, tu dragues. Tu oses draguer, et c’est drole de te voir en action. Vraiment. Definitivement.
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MessageSujet: Re: and i care what you think.    and i care what you think.  EmptyDim 30 Oct - 20:44


❝ Kiss me
anyway. ❞
- Solal & Lucas -
Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps.
Il lui donne son prénom. Il s'appelle Solal. Ce médecin s'appelle Solal. Solal. Solal. Solal. Ce prénom résonne dans sa tête, s'enregistre dans son crâne, dans son âme. Il a enfin son prénom. Et en fait, comparer à ce qu'il lui dit, il trouve ça beau Lucas. C'est pas un prénom qu'on entend beaucoup, c'est même la première fois qu'il entend ce prénom. Et c'est juste beau, ça résonne bien, ça ressemble même au mot soleil. Et Lucas, il voit Solal comme un soleil. Mais un soleil, dans une éclipse. Il s'cache trop, il a pas l'air à l'aise, et ça brise un peu Lucas. Il est humain, il voit que ce garçon ce n'est pas quelqu'un comme les autres, et au fond, ça aussi, ça lui plaît. Parce que ce n'est pas quelqu'un comme les autres. On le comprend vite, en tout cas, Lucas, il l'a compris. Et dans l'fond, il commence à se sentir à l'aise, parce qu'il a tellement envie que Solal ressente le même bien-être que lui. Parce que lui aussi, il a pas l'air d'avoir une vie stable. Enfin, il en sait rien Lucas, il ne le connaît pas. Mais il a envie de le connaître. Il connaît son prénom maintenant, alors il peut en connaître plus non ? Solal. Putain, c'est trop beau. « Solal ? C'est très beau. Je trouve ça très beau. C'est pas quelque chose qu'on entend tous les jours, ça rend original. J'aime ça. Parce que ça te rend original, j'aime encore plus ça. » Il lui fait un sourire au coin. est-ce qu'il ose draguer ? Oui, un peu. Mais il ne peut pas s'en empêcher, et au fond, il y peut rien. C'est des choses qui sortent de sa bouche sans qu'il ne le contrôle. C'est des choses qu'il sait pas, ouais, il sait pas qu'il allait dire ça. Mais il est honnête Lucas, il l'est vraiment. Il peut pas mentir, il le sait pas. Il n'arrive pas à mentir à Logan, quand il lui parle de son père, alors ... Alors il peut pas mentir à un inconnu, inconnu qui plus est, à sauver la vie de son fils, et de la sienne en même temps. Ouais, parce que Solal a vu Logan dans un état lamentable à l'hôpital, il a presque honte d'avoir agit comme ça, mais il n'y peut rien, il était mort de peur. « Tu as déjà eu des parents difficiles ? Mais pourtant... Ils étaient là pour leur enfant, j'comprends jamais les gens comme ça. » Mais dans l'fond ça lui fait mal, parce qu'il se met à cette position. Lui-même, c'est pas facile pour lui, ce divorce l'a brisé, et c'est compliqué de s'occuper d'un enfant alors qu'il a été fait pour deux adultes. Ouais, il faut qu'il arrête de penser à ça, parce que ça lui fait trop mal. Il sent son coeur se déchirer, et il supporte pas ça. Alors, il secoue la tête, il espère que ce geste va passer inaperçu parce qu'il est pas prêt à passer un interrogatoire. Il est pas prêt à dire que son mariage est parti en couilles. Il est pas prêt à se confier que la seule priorité qu'il a, c'est son fils, parce qu'il a plus personne à côté. Il a plus d'amis, il a plus de personnes qui l'attendent le soir, il a juste ses parents, son fils, et lui. Et ça, c'est difficile quand même, non ? C'est quelque chose de grave, de voir à quel point sa socialisation n'est pas bonne, qu'il se renferme dans son éducation et... Ok, il se perd trop dans ses pensées et c'est définitement pas bon, alors il lève la tête, parce qu'il regardait un point vide. Il lève la tête pour reposer son regard sur Solal. Putain, en vrai, il ne réalise pas vraiment de connaître son prénom, il est même carrément heureux. Il trouve ça juste beau. Mais, il ne peut pas s'empêcher de grimacer, parce qu'il ne sait pas comment il doit prendre la phrase du médecin. Alors, il hoche timidement la tête. « Je suis gay, oui. Et, je suis divorcé... » Sa voix est froide, mais c'est pas voulu, il s'en veut même de réagir comme ça parce que c'est pas la faute à Solal, c'est juste lui. Lui, qui a dû mal avec ce divorce. C'est une histoire fraîche, c'est une histoire récente, c'est difficile et la colère dans sa voix n'a jamais été voulue. Il s'en veut un peu. « Pardon... » Ouais, il s'excuse, parce qu'il ne veut pas que Solal le prenne mal, c'est pas sa faute à lui si Lucas a une vie de merde. Alors il lui tend son téléphone, il lui laisse mettre son numéro, et quand Solal le prend, ça lui fait sourire. Encore plus quand il voit le nom qu'il lui a mis sur son téléphone, il sourit. Un véritable sourire. « Ce n'est pas une bonne technique de drague, comme de base, tu es sexy. Je dirai même que t'es ... » Craquant, beau, non, il peut pas lui dire ça, il va avoir peur putain. « T'es mignon quoi. » Mais c'est quoi cette drague ? Mais qu'il est nul, à mourir, stop, grosse merde Lucas. Il a honte, ses mains tremblent, et il se perd dans le regard de Solal. Ouais, il est beau, ouais, il est mignon, et il a enfin son numéro de téléphone. C'est pas rien, si ?
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MessageSujet: Re: and i care what you think.    and i care what you think.  EmptyDim 30 Oct - 22:06

 
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Il trouve ton prénom beau. Il le trouve même très beau. Il trouve ça beau, toi ça te suffit à te mettre dans tous tes états. Alors que t’y es pour rien pour ton prénom. Non, c’est ton père qui l’a choisit. Toi, t’as eu aucune incidence dessus. Tu l’as juste subit ton prénom. En plus, à l’école primaire, on se foutait de toi; complètement à cause de ça. On s’est toujours un peu foutu de toi au final, Solal, faut l’avouer, t’as toujours été un peu la risée de tout le monde. C’est fou, quand même. Au fond, t’as pas eu une vie facile. Quand t’y repenses, ça te noue la gorge et ça te tord le bide, c’est Space Mountain dans tes entrailles. Là, toi, tu tournes ton regard vers Lucas pendant quelques secondes. Y a ce petit sourire qui vient briser la commissure de ses lèvres, lentement. Un petit sourire en coin qui ferait craquer même le plus hétéro de tous les mecs t’en es sûr. Toi, tu te dis que cet air-là, tu pourras jamais l’avoir. Cet air assuré, cet air dragueur, charmeur, et t’en passes. Tu te dis que toi avec cet air-là, t’aurais juste l’air idiot, tu vois le genre? T’aurais l’air maladroit. Et, ta soeur a beau dire que c’est ça qui fait ton charme, tu trouves pas. Tu détestes même ce petit côté timide que t’as, ce petit côté balourd, celui qui fait tomber tout, celui qui a du mal à trouver ses mots, celui qu’on a peur de briser en milles morceaux. Alors, que toi, ce que tu veux, c’est être un kaïd mais avec le visage que t’as, tu peux pas. T’es trop doux, trop altruiste, trop gentil. C’est pour ça que tu travailles avec les gosses, non? T’es trop agréable, trop affectueux. Là, il te pose une question, qui te réveille de ta rêverie. Qui t’oblige à remonter ton regard vers ces petites pupilles noisettes qui te toisent. Tu cherches tes mots pendant quelques secondes. Un petit air penseur, tu relèves ton regard au dessus de l’épaule de Lucas, ton index vint replacer tes lunettes, une habitude. “ Il y a des parents qui sont pas vraiment responsables, tu sais? Ils arrivent, ils déposent les gosses, puis ils s’engueulent devant toi, alors que leur enfant vont mal. Oui, certes, toi, t’avais l’air un peu décontenancé, un peu perdu, mais c’est parce que t’aimes ton fils, ça se voyait que t’aimais ton fils… Avec certaines personnes, tu te poses la question. “ T’avais parler sincèrement comme à une personne normale. Pas comme si c’était Lucas et pour une fois, t’avais l’air normal. T’avais pas hésité. T’avais eut l’air adulte, tu vois le genre? C’est mieux que quand tu bégaies, gamin. Puis, les secondes s’étaient enchaînées dans un silence presque catholique. Jusqu’au moment où la voix froide et morne du brun qui se trouvait à tes côtés vint briser cette insonorité, pour plomber totalement l’ambiance. Effectivement, c’est le cas de le dire. Lucas venait de jeter un froid, et tu te sentais tout à coup très mal à l’aise, le canapé pourtant si confortable auparavant avait l’air d’être devenu aussi dur que du béton, tu t’y sentais presque comme face à un juge. Tu venais d’aborder un sujet sensible, et au fond c’était de ta faute mais tout d’un coup l’enveloppe de chaleur où tu te trouvais il y a quelques secondes revenaient doucement t’entourer après les plates excuses que t’avais fait Lucas. “ Je suis gay aussi, t’sais. Mais j’suis pas divorcé, moi. Enfin, j’suis pas non plus marié, tu vois le genre? En fait, je suis rien du tout… “ T’avais dis ça avec un léger sourire. Ce petit sourire triste qui traduit bien ta vie. Qui traduit bien ton état d’esprit. Tu t’étais senti obligé de préciser ton orientation sexuelle, pour lui faire comprendre que tu n’avais rien contre le fait qu’il soit homo. Ou peut-être juste pour lui faire comprendre qu’il avait une chance avec toi. Peut-être qu’il en voulait pas de cette chance, peut-être qu’il allait te dire d’aller te faire foutre avec ta drague d’enfant de maternelle. Mais, comme disait ta soeur, qui ne tente rien n’a rien. Voilà, t’arrêtais pas de te répéter cette phrase dans ta tête. Encore et encore. « Ce n'est pas une bonne technique de drague, comme de base, tu es sexy. Je dirai même que t'es ... » Il te trouvait sexy, réellement? Non, parce que t’étais pas fou, c’était bien ce que tu avais entendu. Oui, tu l’avais bien entendu, ça t’avais même fait un choc. Une décharge électrique dans le corps entier. T’en avais eu des frissons rien qu’avec une phrase. Alors, t’imagines si un jour, il venait à te toucher? Non, vraiment tu tomberais lâchement dans les pommes comme une adolescente prébubère de littérature pour gosses. Non, vraiment, l’effet que te faisait ce mec, ça te faisait peur. Tu sentais tout ton corps bouillir par ces mots-là. Tu flippais au fond de toi. Tu n’osas pas parler pendant les premières secondes. Le temps que l’information monte à ton petit esprit étriqué. “ Je… Vous… Enfin…. Tu… D’accord. Merci. Et, t’es plutôt pas mal dans ton genre… “ Un petit sourire timide, un petit rire gêné, un soupire désolé. “ Je perds mes mots. Je m’excuse. Je suis vraiment… Nul. Ouais, c’est le mot. Je sui nul. Non, parce que je veux dire, tout le monde rêverait d’être dragué par un type dans ton genre, et moi… Je sais pas quoi dire. Je perds mes mots. Je bégaie comme un ado. J’sais pas. Alors, qu’on a échangé quoi? Trois mots. Je suis incapable de tenir une conversation quand quelqu’un me plaît…. “ T’en avais trop dit, Solal. Assume les conséquences de tes mots maintenant.
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MessageSujet: Re: and i care what you think.    and i care what you think.  EmptyDim 30 Oct - 22:38


❝ Kiss me
anyway. ❞
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Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps.
Depuis qu'il sait son prénom, en fait, il est un peu bloqué. Il est focalisé sur ça, mais c'est pas dans le négatif. Non, bien a contraire, ça résonne juste dans sa tête. Ça résonne même trop dans sa tête. Ce prénom, il peut presque en rêver tellement il trouve ça beau. Mais ça part pas de sa tête, c'est des voix qui lui rappellent son prénom, avec la voix de Solal. Sans vraiment s'en rendre compte, son coeur s'emballe. Il s'emballe même trop. Et ça fait combien de temps qu'il n'a pas ressenti ça ? Hein ? Parce que ça doit faire une éternité. Lucas, ça lui fait du bien de ressentir ça, c'est un peu quelque chose de nouveau, il en avait plus l'habitude. Il reprend le goût, il reprend le goût de trouver quelqu'un attirant, il reprend le goût à sentir son coeur battre comme un dingue. Et bizarrement, il trouve que la distance qu'il y a entre lui et Solal est juste trop. Elle est horrible, il a envie de se rapprocher, mais il le fait pas. Parce qu'il est mort de peur. Il se chie dessus, il a pas honte à le dire. Il veut pas le bousculer, aller trop vite. Et là, ça devient magique, parce que le travail que fait Solal... Putain, ça s'voit qu'il aime ça, qu'il aime son métier, c'est pas un mauvais garçon, lui, il veut juste sauver des vies et ça le touche à Lucas. Parce qu'il y en a qui se plaigne pour un rien, alors qu'ils ont pas un métier difficile. Et lui, il sauve des vies, il fait tout pour faire sourire un gosse, et ça lui plaît, ça s'voit. Et c'est quelque chose qui bouleverse Lucas, c'est dingue. Cette situation est trop dingue, il est dingue. « Un enfant, si tu l'as, c'est pas pour rien, tu dois l'aimer, parce que c'est ta raison de vie. Logan, c'est ma raison d'vivre, je l'aime tellement. Et c'est passionnant de voir à quel point t'aimes ton métier. » Sa voix part en couille, mais il y peut rien lui. C'est juste que ça le touche. Puis, il y a un froid, la cause ? Lucas. Et il s'excuse, il se dépêche même parce que le froid dans la pièce, c'est insupportable. Il veut pas que Solal soit mal à l'aise, il veut pas d'ça. Mais ce qu'il lui dit, ça lui brise le coeur. Comment est-ce que quelqu'un peut se sentir aussi seul ? Parce qu'il a l'air d'un mec avec énormément de qualité, alors pourquoi est-ce que personne ne prend le temps de le regarder ? Il mérite qu'on l'aime, il mérite tellement pas de ressentir ça, et ça chamboule encore plus Lucas. Sa gorge se serre, sans rien comprendre, et il prend un moment avant de se calmer. Parce que ça lui fout les boules. C'est pas rien, il n'est pas rien du tout. Non, putain, c'est Solal, le gars avec des lunettes qui lui vont bien, le gars qui fait en sorte que des enfants soient heureux, le gars un peu timide, qui parle trop quand il panique, mais ça le rend craquant, ça le rend beau, et Lucas a observé ça rien que depuis qu'il est chez lui. Alors, les gens qui côtoient Solal depuis un moment, comment ils font pour pas s'en rendre compte hein ? Personne ne s'est arrêté pour lui porter de l'attention ? Parce qu'il ne mérite que ça, de l'attention. Il mérite même toute l'attention du monde tellement il rayonne quelque chose de bien en lui. Et ouais, Lucas a envie de s'emporter, parce que c'est pas bien, on peut pas mettre Solal de côté, il mérite pas ça et franchement, ça lui fait chier. « Dit pas qu't'es rien, t'es quelqu'un Solal. On est tous quelqu'un. Les gens qui ne se rendent pas compte de ta valeur sont idiots. » La chose qu'il a quand même retenue, c'est l'orientation sexuel de Solal. Alors, il est gay, donc, putain, il est gay. Mais dans l'fond, ouais, hors de question que Solal croit qu'il n'est rien du tout, Lucas il va lui montrer qu'il est quelqu'un, c'est un de ses objectifs, il veut le faire, il ressent le besoin. Est-ce qu'il est en train de craquer pour lui ? Ouais, mais la question, elle se pose pas, il était déjà cramé à l'hôpital, c'est juste que là, ils sont dans un lieu calme, un lieu sans regard suspect. Alors, il joue la carte de l'honnêteté, il lui dit qu'il le trouve sexy, parce que c'est le cas. Il a énormément de qualité qui lui Solal, et même s'ils se connaissent pas vraiment, Lucas peut l'dire. Ils sont plus des enfants, ils ont plus l'âge de se tourner autour et d'attendre qu'un autre fasse les choses pour deux, ils ont juste peur de tenter. Parce qu'ils sont timides, ses deux-là. Puis, Solal l'achève, avec sa phrase. Il a l'air tellement pas confiant. Alors, ouais, Lucas, il veut plus de cette distance, et il se rapproche de Solal, doucement, mais sûrement. Il ne répond pas, pas encore. Il sait pas ce qu'il va faire, mais il se rapproche de lui, c'est mal ou bien ? Il a pas de réponse, il arrive pas à s'arrêter, alors que là, il se rapproche trop dangereusement. L'embrasser ? Non, là, les choses qui lui servent de testicules, elles disparaissent. Ouais, il a clairement pas les couilles de le faire. Mais, il peut faire autre chose. Alors, sans aucune réponse, il s'approche du cou de Solal. Il se rend pas vraiment compte de ce qu'il fait, mais il le fait. Il entend son coeur battre, il sent ses mains tremblaient, Solal sent trop bon putain. Cette odeur, il va en être accro. Il dépose ses lèvres sur le cou du médecin. Est-ce qu'il va trop loin ? Un peu. Mais est-ce qu'il se sent honteux ? Tellement pas. Et le connard, il en joue, il joue avec le cou de Solal, parce que lui-même il arrive pas à s'arrêter. Puis, quand il s'rend compte de son geste, quand il se rend compte qu'il a passé une bonne minute à torturer le cou de Solal, il s'éloigne, pas trop, mais assez pour laisser Solal fuir s'il en avait envie. Parce que quand on agit comme ça, l'autre personne fuit, non ? « Toi et moi, j'crois qu'on est pas vraiment comme tout le monde. » Il murmure. C'est dingue, il a l'impression d'être enfermé dans une bulle, et ça lui fait du bien. Ouais, ça lui fait tellement de bien.
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MessageSujet: Re: and i care what you think.    and i care what you think.  EmptyLun 31 Oct - 22:57

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Tu l’écoutais parler. T’entendais ses mots, tu les comprenais. Oui, tu n’étais pas peur, mais c’était tout comme. Ta soeur avait eu un fils. Il avait 4 ans désormais, il allait d’ailleurs souffler sa cinquième bougie dans peu de temps, et le père était parti. Alors, t’avais un peu pris la place du père. Tu venais les voir tous les jours. C’était ta raison de vivre aussi, ce petit-là. Ethan, tu l’aimais comme pas possible, ton p’tit brin de soleil. Puis, il te le rendait bien. Il t’aimait aussi, tu le savais. Et il te le disait, jours et nuits. T’étais absorbé par son discours. Il l’aimait son fils. Il l’aimait d’un amour que chaque enfant souhaiterait recevoir. Tu le sentais, ça émanait de lui, et tu l’avais vu depuis son arrivé à l’hôpital la dernière. Tu clignais quelques fois des yeux, mais tu buvais ses dires. Parce que tu trouvais qu’il avait raison. Tu trouvais ça beau d’aimer un p’tit être comme ça, autant. Puis, tu l’entendais parler de ton métier. Oh oui, que tu l’aimais ton métier aussi. Peut-être un peu trop. Ton adoration venait pas spécialement de ton boulot, mais du côté humain. De tout ce que ça pouvait t'apporter dans la vie. De tout ce que ça t’avait déjà apporté. “ J’aime mon métier, et c’est peu dire. Mais, la façon dont tu parles de ton fils… Je veux dire, tu respires par lui, c’est fou. “ Un petit sourire bienveillant vint se déposer sur tes lèvres, l’éclairer d’une tendresse inattendu. Tu as ce regard qui veut dire que t’admires cet homme. Ouais, tu l’admires. Dans tous les sens du terme. Tu admires sa beauté. Son sourire. Ses cheveux bruns qui viennent à tomber sur son front par manque de coup de ciseaux depuis un certain temps. Son regard brillant, son visage balafré par les cicatrices du passé. Tu admires tout. Son amour pour son fils, le fait qu’il soit là assis à tes côtés, à t’écouter parler et à te trouver des qualités alors qu’elles sont bien enfouies en toi. Tu vois, que c’est quelqu’un de bien, ça émane de lui, ça pue à des kilomètres, ça vient englober les gens dans un aura de quelques mètres. C’est fou, comme on s’sent bien prêt de Lucas, hein? Hein, Solal, que tu t’y sens bien? Hein, ça te fait peur ça, ça te tue, parce que t’as pas l’habitude toi. Puis il a cette phrase-là, qui vient doucement te déchirer le coeur. “ T’es pas rien, Solal. “ On dirait qu’il est presque concerné par ta situation. Oui, on dirait qu’il veut que tu penses que t’es quelqu’un, alors que toi, tu sais que t’es rien, t’as pas envie de le décevoir, tu vois? Tu veux pas qu’il pense que t’es exceptionnel, alors que t’es juste Solal. T’es juste un p’tit thaïlandais avec une vie banale, un accent british qui se distingue dans toutes les conversations que tu peux avoir, toi t’es pas quelqu’un. T’es juste Solal. Tu fais pas grand chose dans ta vie, non. T’es juste toi, quoi. C’est déjà assez difficile. Alors, tu veux pas le décevoir le Callaghan. Puis, t’as pas le temps de penser à ça. Non. Vraiment pas; son visage se rapproche lentement de toi. Tu sais plus quoi faire. Il entre dans ta sphère de sécurité, ça fait un bout de temps que personne n’y est entré hein. Personne d’extérieur à ta famille, personne d’extérieur aux enfants que tu soignes. Tu paniques. Oui, totalement. Tu sens ton petit coeur tout mou s’affoler. Ouais, tu sens ton pou dans toutes les parties de ton corps, t’as ton sang qui jaillit dans tes oreilles, tu sens la chaleur envahir tout ton putain de corps. Et t’es paralysé, t’arrives pas à t’enfuir, parce que t’as envie pour une fois. T’as envie d’oser rester, Solal. T’as envie de voir ce qu’il va te faire, ce qu’il va te dire, ce que tu vas subir, t’es bouleversé, mais tu t’en fous, concrètement. Tu t’enfonces dans le canapé et tu accuses le coup. Et là, le garagiste il dépose des baisers dans ton cou. Tu sais plus si t’as chaud, ou si t’as froid. Parce que, ouais, t’as des frissons, mais t’as l’impression de suer, t’as l’impression de suffoquer. On t’a enlevé l’air de tes poumons, merde. T’as des lèvres chaudes dans ton cou qui t’font un effet que t’as jamais ressentit. Et là, encore, là, toi tu sais pas quoi faire, Solal. T’es con, tu restes à ta place, tu bouges plus. Paralysé le gamin. T’aimes cette sensation, t’as envie d’en redemander. Et même s’il a passé deux longues minutes à torturer ton cou, quand il se glisse sur sa place, tu veux crier. Lui dire de recommencer, de ne pas s’arrêter, mais tu fais rien. Tu restes quelques secondes bloquées, comme ça, sans rien dire, sans rien faire. Tu dois pleurer ou rire? Tu dois t’enfuir ou rester? Et, puis d’un coup tu redeviens Solal, y a tous tes capteurs qui s’mettent à l’affux. Tu te relèves d’un coup, tu cherches partout quelque chose que t’aurais pu laisser. Il te faut tes chaussures, Solal. Il faut que tu t’en ailles. Que tu te tires. Tu les attrape à la voler. Là, tu te vois pendant un instant quitter cette pièce et plus jamais revenir. Parce que l’emprise qu’il a sur toi, ce garagiste, ça te fait peur, ça te met mal, ça te rappelle Mike mais en pire. Et là, t’attends quelques secondes. Tu le regardes. Tu vois. Ce putain de regard suppliant qu’il a. Il a toute la misère du monde sur lui, l’abandonne pas. Il a besoin de toi. Il le sait pas. Mais toi, si. Tu sais qu’il a besoin de toi, dans sa putain de vie. Alors, tu lances à moitié tes baskets et tu portes tes couilles. Tu deviens un homme. Tu t’approches de lui. Hésite plus, hésite plus, plus jamais Solal. Tu agrippes son visage de tes deux mains fermes, et là, tes lèvres, elles se plaquent contre les siennes sans lui laisser le temps de respirer, ni même de protester. Tu lui interdis tout mouvement, toute interdiction, et t’en as rien à foutre. T’aimes ces lèvres douces. T’aimes son parfum qui t’enivre. T’aimes tout. Tout et tout. Puis après seulement quelques secondes, tu t’éloignes. Et tu murmures juste. “ Voilà. Maintenant, c’est fait. Et même si tu voulais peut-être pas de ce baiser, je le voulais. Et, j’te laisse plus le choix, si j’suis pas rien, alors tu accepteras de me connaître. De venir boire un verre ou quelque chose chez moi, ou même dans un bar si t’as peur que j’te viole, ou une connerie dans ce genre. Et, si tu pense que j’suis rien… Alors, refuse. T’as mon numéro, t’as tout. Voilà. Je sais plus quoi dire. Je suis désolée pour ce baiser… Enfin, non. Je le suis pas, au final. J’suis heureux de t’avoir embrasser, même si ça va trop vite. Voilà, tu sais mes intentions, maintenant.
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MessageSujet: Re: and i care what you think.    and i care what you think.  EmptyLun 31 Oct - 23:35


❝ Kiss me
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- Solal & Lucas -
Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps.
Ça lui fait du bien, de se libérer. Enfin, il se confie pas forcément, voir même pas du tout, parce qu'il parle pas trop de sa vie Lucas, il peut pas, il arrive pas à raconter son passé. Même s'il a laissé franchir des mots de sa bouche, ça s'arrête là, il a peur d'en dire plus. Il a pas peur d'être jugé, le jugement des autres, franchement, il s'en fout, mais il veut pas dire des choses qui peuvent porter à confusion. Il veut pas que Solal il interprète mal les choses, c'est pas ça qu'il veut. Et oui, il parle de son fils, et les mots du médecin le touchent. Ouais, ça le touche parce qu'il fait tout pour ne pas être un mauvais père. Il fait tout pour que son fils soit heureux et il fait tout pour lui donner une bonne éducation. Alors il sourit, il sourit même comme un con parce que... Parce que les mots de Solal restent dans sa tête, et ça lui fait du bien. « C'est ma raison de vivre... » Il le répète, mais c'est vrai. Il peut pas mentir sur ça. Puis, les choses se passent. Ils ont plus dix ans, ce sont des adultes. Alors, oui, Lucas, il embrasse le cou de solal. Et ça lui fait... Ça le rend plus excitant. Enfin, c'est trop tôt pour parler de ça, Lucas, il veut pas lui faire peur ni même le déshabiller pour lui faire l'amour sur le canapé, mais ça reste beau. Ce moment, il l'enregistre dans son crâne. Parce que même s'il y passe du temps, il fait attention à tout. Il laisse sa lèvre mordiller le cou du plus vieux, il laisse aussi une trace, petite, mais une trace. Il l'embrasse, il lui donne de la passion, de l'amour aussi, parce qu'il va pas faire ça pour rien. Il le fait pour une bonne raison, il le fait parce qu'il en a envie, parce qu'il en ressent le besoin. Solal, il rapporte une once de bien-être, il se sent bien à côté de lui, mais Lucas, il s'rend compte aussi à quel point ce garçon semble seul. Et il mérite juste pas ça. Alors, il veut lui apporter un peu de plaisir, un peu de bonheur. Parce qu'on va pas se mentir, les bisous dans le cou, c'est quelque chose de fou, quelque chose qui ne fait que du bien. C'est cette chaleur dans le ventre, ses frissons qui parcourent la colonne vertébrale, c'est avoir la sensation d'être sur un nage parce que c'est juste bon. Et c'est ce qu'il veut lui apporter Lucas. Il veut plus que Solal soit seul, cet homme, c'est quelqu'un qui sort du lot. C'est pas Monsieur Tout Le Monde. C'est lui, lui avec sa timidité. Lui, qui n'ose pas faire les choses. Et oui, il a peur de le faire fuir, ça lui fait même terriblement peur. Mais il arrive pas à quitter son cou, il arrive pas à quitter sa peau, il arrive pas, c'est tellement impossible. Mais au bout d'un moment, faut bien le faire hein ? Alors ouais, il se recule, il dépose un dernier baiser au creux de son cou puis il s'écarte, il lui laisse un peu de distance. Et là, c'est le drame. Son coeur, il bat comme un dingue, encore pire que tout à l'heure. Il tremble, il tremble d'envie ? Ouais, en fait, il tremble carrément d'envie. Mais quand il le voit se lever, son monde s'effondre. Il comprend qu'il est allé trop loin, et ça le bloque, il arrive pas à le tenir. Qu'est-ce qu'il va faire du coup maintenant ? Il va le laisser fuir ? Putain, pourquoi il arrive pas à le retenir ? Puis non, il a pas envie qu'il parte, il a besoin de loin, enfin. Il a besoin ? C'est pas trop tôt pour dire ce genre de choses ? Rah. C'est Bagdad dans sa tête, mais une chose est sûre, c'est que Lucas, il veut pas voir Solal partir. Il veut que celui-ci reste avec lui, qu'il lui apporte de la joie et des rires dans sa maison, mais il veut pas qu'il parte bordel. Et quand il s'apprête à fermer les yeux, parce que c'est trop difficile de le voir sortir de cette maison, il s'approche de lui. Et Lucas, il ose plus bouger. Puis, il y a ses lèvres. Ses lèvres sur les siennes, et ça le frustre à Lucas, parce qu'il peut pas le prolonger ce putain de baiser, il peut pas aller plus loin parce que c'est Solal qui dirige là, c'est pas lui. Quand il s'écarte, les yeux de Lucas se posent sur les siens, il le supplie de recommencer, il en veut plus, ouais, il en veut plus Lucas. Il l'écoute, il boit ses paroles, ses yeux louchent sur ses lèvres et quand l'Asiatique a terminé son dialogue, ses lèvres se jettent sur les siennes. Et Lucas, il le prolonge ce baiser, il laisse ses mains se perdre dans les cheveux du médecin, il laisse son torse se coller à celui du médecin. Ouais, il a besoin d'être proche, d'être trop proche, mais c'est un besoin. Ce genre de connerie, ça se contrôle pas. C'est dans sa tête, c'est un besoin. Et tout explose, les sensations dans son ventre sont agréables. Parce que ça ne fait pas mal, non c'est juste agréable. Les cheveux de Solal deviennent un bordel sans nom, et sa langue danse avec la sienne. Et c'est trop bon. Putain, ça fait combien de temps qu'il a pas ressenti ça hein ? Longtemps, trop longtemps même. Mais, il est un humain, et un humain ça respire, alors à contre coeur, il se sépare, mais pas trop, juste une courte distance. Il respire fort, et bordel la situation peut être gênante, parce que ce sont deux garçons, et il sait pas si Solal ressent la même chose mais cet échange a suffit à réveiller un peu Lucas. Juste un peu. « Je veux te connaître, tout comme j'ai très envie de te retirer tes vêtements dès maintenant, mais j'peux pas, parce que j'veux pas que tu partes, j'veux pas que tu t'en ailles, et j'veux pas te faire peur. J'veux te connaître Solal, parce qu'avec moi, t'es pas rien, t'es un homme, un putain de bon homme. » Il murmure contre ses lèvres, il n'y a qu'eux. Putain, il n'y a qu'eux, et ça fait tellement de bien.
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