In another world, and if you took care of me ? (achur)

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azur & achille

Ne vous demandez pas pourquoi les gens deviennent fous. Demandez-vous pourquoi ils ne le deviennent pas. Devant tout ce qu’on peut perdre en un jour, en un instant... Demandez-vous ce qui fait qu’on tienne le coup...

Il a mal, ses phalanges sont explosés, la musique résonne définitivement trop forte. Il ne sait pas ce qu'il doit faire, il cherche son souffle, il essaye de reprendre ses esprits. Il n'a pas eu de blackout, ce qui est plutôt bizarre parce que quand il s'énerve comme ça, il ne se souvient plus de rien. Parce que la guerre a changé des hommes, Achille y fait parti. La violence, la haine, c'est ce qu'il connaît. Il a juste voulu passer une bonne soirée, est-ce qu'il y est pour quelque chose s'il connaît cette jeune femme au doux prénom d'Azur ? Il n'y peut rien. Puis, il se souvient d'elle, parce qu'elle l'a marqué quand ils se sont envoyés en l'air chez Perterson. D'habitude, il s'en moque un peu, de ses conquêtes. Lui, tant qu'il se vide les burnes, de base, il s'en fiche un peu lui. Mais Azur, ce n'était pas pareil, parce qu'ils avaient des conditions qu'ils ont respectées. Parce qu'ils n'ont pas posé de question, ils se sont simplement mêlés au plaisir de la luxure juste pour une soirée.

Se faire fracasser la gueule, alors qu'il voulait juste passer une bonne soirée, ce n'est pas ce qu'il voulait. Il regarde ce pauvre type, ses yeux sont noirs, il tremble de haine. Il a mal, la tête tourne et le fait d'avoir bu ne l'aide pas vraiment à avoir des bonnes décisions. Il attrape son verre, sur le bar, qu'il explose au sol sans se préoccuper des autres personnes. Il voit le regard noir des videurs. « Je me casse, pas la peine de vous prendre la tête. » Il hurle. Et, sans adresser un regard à Azur, à ce pauvre gars, il se casse. Il se fraye un chemin dans la foule, et se dépêche de sortir. L'air frais, ça ne l'aide pas. L'air frais, ça le fait tourner la tête, l'air frais lui fait lancer les douleurs. Il s'essuie la lèvre avec sa main, le sang le fait grimacer. C'est douloureux, ça lui rappelle là-bas, ça lui fait définitivement trop mal. Son dos s'appuie contre le mur en béton du club, il attend que sa tête se calme, il attend que la colère redescende.

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C'était franchement n'importe quoi. Les voir devant moi, à se taper dessus, pour aucune raison valable. Ça m'a coupé toute envie d'avoir à nouveau une conversation avec lui, mais réellement. Il doit comprendre que notre relation, amitié, peu importe comment on peut la qualifier, c'est terminé. Et que de taper sur les autres qui me parleront me donnera en rien plus envie de lui parler à lui, surtout pas après toutes ces erreurs sur lesquelles je passe outre lorsque je daigne lui adresser la parole. Dès que les coups ont cessés de pleuvoir, je l'ai regardé avec dégoût et je suis partie. La fête est finie pour moi: au revoir. Merci d'avoir encore gâché ma soirée, encore une fois.

Sauf qu'au lieu de me diriger vers mon appartement, je cherche Achille. Je ne sais pas vraiment pourquoi j'ai envie de le revoir, sauf pour m'excuser. Je veux aussi vérifier qu'il va bien, lui qui s'est fait donner une raclée par un ancien taulard... Et même si Achille n'était pas en position d'infériorité face à Orion, je ne peux m'empêcher de lui attribuer le titre de 'victime' dans cette histoire plus que tordue. Je me dirige automatiquement à l'arrière de l'établissement, espérant le trouver rapidement. Un petit groupe de personne qui se font des messes basses me fait sentir qu'il n'est pas loin, et lorsque je tourne le coin, je le trouve seul, un peu reculé. « Achille... » Je ne sais pas quoi dire d'autre, le voir tant mal en point ça me serre le coeur. Je me sens aussi mal que si c'était moi qui l'avait mis dans cet état. Il méritait pas ça, merde ! « Je suis désolée... » Des excuses dont il aura probablement rien à faire. J'ai eu beau aider à la fin de la bagarre, je ne suis pas innocente pour autant. J'ai envie de lui demander s'il va bien, s'il a mal, mais ça serait limite se moquer de lui. Alors j'attends, en face de lui, replaçant rapidement une mèche derrière mon oreille en attente de sa réaction.

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Il a sûrement l'arcade ouverte, il pense parce qu'il sent un liquide couler tout le long de son visage. Il cherche dans ses poches ne serait-ce qu'un mouchoir et il est bien heureux d'en trouver un. Achille appuie sur son visage, il grimace, putain ce pauvre con ne l'a pas raté. Il n'a pas eu l'occasion d'admirer son chef d'oeuvre, parce qu'ils étaient deux dans cette bagarre, ils ont tout les deux pris sur la gueule. Il doit être habitué à ça, parce qu'habituellement, on ne tient pas face à Achille. Parce qu'il sait se battre, parce que l'armée lui apprend tout et qu'il n'a jamais perdu les bases pour se défendre. S'il ne s'arrêtait pas, c'est clair qu'un des deux se retrouverait dans un lit d'hôpital à l'heure qu'il est.

Une voix le sort de ses esprits, et il regarde la jeune femme qui se trouve face à lui. Il sourit, mais c'est pas un sourire galant, un sourire craquant qu'il sort toujours pour être à ses fins avec une nana qui lui plaît un peu trop et qui, à son goût, risque de faire des miracles avec sa bouche. Non, c'est juste un simple sourire, fax, parce qu'il n'est pas con, il sait qu'au moment où il s'est imposé, ils se connaissaient déjà. « Mais c'est qui, ce pauvre con, d'ailleurs ? » S'énerve Achille, il a besoin de comprendre. Et, si un Dieu existe réellement, qu'on lui fasse un signe pour lui prouver à quel point il lui a démonté la gueule. Il se tient le ventre, il a vraiment mal partout et il sent que l'adrénaline tombe, il sent qu'il ne tient plus sur ses jambes et qu'il risque de lâcher prise à un moment ou à un autre.

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Ça coule sur son front, et à ce moment je me remercie de ne pas être complètement inutile grâce à mes connaissance de médecine. Je veux dire, il y a quelques instants, pendant la bagarre, je ne servais à rien, mes cris n'étant pas suffisant pour les séparer. Et là, devant lui, je n'ai qu'une envie: tenter de me racheter. Je ne suis pas celle qui a asséné les coups, mais si je n'avais pas été là, rien de tout ça ne se serait produit. J'aurais mieux fait de rester chez moi ce soir, j'aurais mieux fait... Quand il me demande qui est l'autre qui s'en est donné à coeur joie, je cherche le bon qualificatif pour décrire Orion. Ce n'est certainement pas mon ex, même si notre forte amitié teintée d'une proximité que je n'ai jamais partagé avec quelqu'un d'autre serait la meilleur façon pour le décrire. Je pourrais sinon simplement le décrire comme un connard, mais ça ne serait pas assez. Et je ne dirai pas que c'est celui qui a gâché ma vie, on s'est promis de ne jamais s'ouvrir et je n'ai pas envie de me confier à Achille. Pas de questions entre nous: ça tient toujours. « C'est un genre d'ex que j'avais pas revu depuis longtemps. Il avait rien à dire sur ce que tu fais. » Ma voix est claire et sèche, je serre les poings tellement le comportement d'Orion m'énerve. S'il ne voulait pas que je vois d'autres hommes, il n'avait qu'à le dire. Je n'attendais que ça, je lui ai ouvert la porte souvent, maintenant il est trop tard. « Tu me laisses voir ? » je demande en m'approchant, voyant que le mouchoir prendre une teinte de plus en plus rouge.

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Il a mal, oui, il sent que le sang coule, que son mouchoir ne sert strictement à rien, qu'il commence à ne plus sentir ses jambes et qu'il ne sait pas par quel moyen il a cette force pour réussir à se tenir debout. Mais il tient, les douleurs, il a l'habitude d'en avoir. Cette bagarre n'était pas prévue au programme, il voulait juste passer une bonne soirée putain. Il voulait oublier Mael, il voulait oublier ce garçon qui ne quitte pas sa tête, il voulait oublier à quel point il a aimé ses lèvres et qu'il n'a qu'une seule envie, c'est de l'embrasser encore, encore, et encore. Mais non, il n'a trouvé personne, juste un gars complètement dingue qui lui est rentré dedans, qui vient carrément de lui casser la gueule. Achille sait qu'il lui en a mis des belles, il sait que dans l'histoire, ils seront deux à avoir des séquelles demain. « Putain que oui, il n'avait rien à dire ! » Il s'exclame en levant les bras. Mauvaise idée, la douleur dans son crâne le lance et il fait une légère grimace. Il n'a plus envie de se montrer fort, Achille sait à quel point c'est un lâche, un pauvre minable. Il n'a plus envie de se cacher dans un jeu qui n'existe plus. Il est faible, il ne l'assume pas vraiment, mais il ne veut plus se montrer fort. « Il m'a niqué ce fils de pute. Putain, ça fait mal. » Les insultes, c'est comme une autorisation pour lui laisser voir ses blessures. Pour lui montrer à quel point il est définitivement faible. Il a réussi à survivre pendant plusieurs jours à cause de la torture, il va bien réussir à gérer des coups, des bleus, des blessures à cause des coups bien placer.

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Des hommes comme Achille, j'en ai vu défiler un nombre conséquent dans ma salle d'urgence, qui viennent mal en point mais qui n'osent pas réellement demander de l'aide. À vrai dire, il me fait penser à Orion, et je serre les poings quand son prénom re-croise mon esprit. Non, il est partit. Je suis partie. C'est finit. Et Achille me donne le feu vert pour inspecter ses blessures de plus près, et à voir la douleur qui voile son regard, mais qu'il ne laisse pas paraitre, je me sens replongée des années en arrière. À croire que c'est tout ce dont je suis capable, forcer les hommes avec qui je passe du bon temps à s'hurler dessus et à envoyer leurs poings un peu partout. « Baisse la tête » j'intime à Achille alors que je m'approche de lui, posant mes mains délicate à la source de sa blessure qui ne cesse de couler sur sa peau tuméfiée. La plaie n'est pas claire et je maudis l'éclairage nul de ne pas me laisser poser un diagnostic plus clair. Je suis complètement inutile ici, sauf si ce n'est pour foutre la merde. « Dis-moi où tu as mal » j'intime à mon ami, alors que je pose une main sur son bras. Ma voix ne tremble pas malgré toute la rage qui coule dans mes veines, sachant garder mon professionnalisme dans cette situation plus que stressante. Je me doute bien aussi qu'Achille ne me dira pas où il a mal, je vois son regard se couvrir d'un voile d'orgueil. Je connais bien trop les hommes: ils n'avouent jamais avoir des moments de faiblesses, bien que ça les rendu humain. Que ça les rende vrai.

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Heureusement qu'Azur est venu à sa rescousse, parce qu'il n'aurait pas tenu longtemps. Il aurait pu rentrer chez lui à pied, mais il ne sait pas combien de temps il aurait pu tenir. Il n'habite pas loin du bar, mais à pied, quand on vient de se faire fracasser la gueule, c'est un peu plus difficile. Alors, Achille fait ce que lui dit Azur, et il baisse la tête. Il lui laisse voir les choses, parce qu'il va quand même éviter de se dégonfler comme une tapette. « Désolé pour tout ce carnage. » Il se sent obliger de lui dire des excuses, parce qu'il se rappelle tout de même de ce qu'il s'est dit lors de cet échange violent avec ce type. D'ailleurs, lui, il a pas oublié ce que lui a dit la jeune femme. Une sorte d'ex ? Bon sang, au moins, il sait qu'il y a plus fou que lui. Son égo en prend un coup, il faut l'avouer, parce que certes, il a rendu les coups, mais il sait qu'il a autant pris que lui. Sa question, il ne peut pas y répondre. Partout ? C'est trop vague, et ce n'est pas forcément vrai. Mais il décide de jouer le jeu, parce que sinon, Azur perd son temps et il ne veut pas l'embêter un peu plus. « La tête, et le torse. Après j'sais pas trop, ça me lance de partout. » Au moins, il l'aide un peu. Il ne sait pas ce qu'elle peut lui faire, d'habitude, quand il prend une si belle raclée, il fait le mort chez lui jusqu'à ce que ça passe. Jusqu'à ce que la fatigue prenne le dessus et que ses démons le rattrapent et l'enfoncent encore plus. Aujourd'hui, il a de la chance d'être soigné par cette femme, et il se remercie de ne pas avoir été odieux avec elle tout comme il va lui en être reconnaissant toute sa vie.

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Ma main sur son bras effectue une pression rassurante, cherchant à l'aider à se confier. Je suis pas idiote, j'ai été témoin de toute la scène, j'ai vu les coups qu'il a reçus, mais aussi ceux qu'il a décoché à Orion. Lui ? Qu'il trouve quelqu'un pour panser son égo, c'est tout ce dont il a besoin. J'en ai fini de lui et son attitude macho revendicateur de ma personne dont il n'a pas voulu. Peut-être devrais-je lui rafraichir la mémoire, en lui rappelant que je l'ai presque supplié d'être avec lui? Connard. « Ça va » je souffle, faiblement, un sourire sur les lèvres. La bagarre est terminée, je dois apprendre à calmer mes émotions si vives, surtout en présence d'Achille. Je le laisse me dire où il a mal, et j'hoche la tête en mode analyse. Pour sa tête, je pense qu'il faudra surtout le veiller quelques heures pour être certain qu'il n'a pas une commotion et qu'il ne nécessite pas de soins supplémentaires. « Je vais toucher tes côtes, tu me dis si ça fait mal, ok ? » Mon regard croise le sien, assuré, consciente que je saurai y aller doucement. Alors lentement, ma main quitte son bras pour se glisser sur son torse, passant avec une certaine pression son son flanc droit. Mon visage guette toute mimique pouvant trahir une blessure, que ce soit un spasme ou une grimace, me doutant bien qu'Achille ne me dira pas clairement s'il souffre suite à mon passage. « T'as une trousse de premier soin chez toi ? » Je lui demande après quelques secondes de silence, sachant qu'il habite tout près et qu'il sera facile de s'occuper de lui à son appartement. Il n'a pas l'air de nécessiter des points de sutures, alors avec seulement des pansements je devrais pouvoir m'en sortir.

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Il hoche la tête, sans être réellement capable de lui répondre. Mais il laisse la jeune femme faire. Il donne attention à ses gestes, et quand ça commence vraiment à trop lui faire mal, il se retient de ne pas lâcher un gémissement plaintif. Tant la douleur est grande, les larmes montent automatiquement. Achille regarde le ciel, pour qu'elles ne coulent pas. Il est déjà assez faible comme ça, il ne va pas se montrer plus faible encore. Il souffle un bon coup. Parce qu'il parait que si tu te concentres sur autre chose, ça t'empêche d'avoir mal. Pourtant, ça ne marche pas très bien, voir pas du tout. On le voit, sur son visage qu'il a mal. On le voit, qu'il est pas bien, que ce pauvre type ne l'a pas raté. Quand elle lui pose cette question, il hoche la tête. « Dans la salle de bains. » Il s'accroche à elle, parce qu'il n'est pas capable de marcher seul. Il a peur de tomber, il se sent faible, il tremble et ça le lance dès qu'il commence à avancer. Alors, ils mettent du temps à rentrer chez lui, ils mettent du temps et Achille est énormément reconnaissant de ce que fait la jeune femme pour lui. Parce que franchement, elle aurait pu l'abandonner, elle aurait pu le laisser se débrouiller, et non, elle l'aide. Achille cherche ses clefs, et ouvre la porte pour qu'ils puissent passer. Azur n'est pas allé plus loin que sa chambre, alors il l'emmène jusqu'à sa salle de bains et il s’assoit sur un tabouret qui sert de repose tout. Il sait qu'elle va regarder son torse. Son coeur s'emballe, c'est pas agréable. « Pas de question. » Il rappelle. Juste pour si elle avait oublié, et il retire son tee-shirt dans la foulée. Il est tout à elle, il ne compte pas faire son chiant.

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Je laisse Achille mener le chemin, tentant tant bien que mal de le soutenir sur le court trajet que nous avons à parcourir pour nous rendre chez lui. Si autrefois j'étais sportive et que je pouvais me vanter d'avoir une bonne force pour ma petite taille, je ne peux affirmer la même chose aujourd'hui. Sauf que je fais attention, que je soutiens tout de même le blessé du mieux que je peux jusqu'à ce que nous nous retrouvons dans sa salle de bain. Mon coeur débat un peu, et je donne mentalement des baffes de ne plus être en forme comme autrefois... Décidément il s'agit de quelque chose à laquelle je dois remédier. La situation se tend un peu alors qu'Achille prend place sur le tabouret, et je me souviens de notre accord alors qu'il l'énonce à nouveau. Non, pas de questions sur ses multiples cicatrices: elles font parties de son passé et il n'est pas à la question du jour. Pour ce qui est de l'entente, je me dois quand même de le briser... « Je vais quand même t'en poser quelques unes » Je réponds, mon ton léger et rieur alors que je me positionne devant lui pour palper ses côtes. « Je vais y aller doucement, tu me dis si ça fait mal, d'accord? » On commence ça comme s'il était à la clinique, et je sais bien que mon entrée en jeu est complètement inutile alors que mes doigts ne font qu'effleurer sa peau, je le sens qui se tend. Je n'explore pas plus loin. Sauf que nous avons toute la soirée, et je ne compte pas partir d'ici avant qu'il ne soit sur pied, du moins que je sois certaine qu'il est hors de danger.

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Fin du rp.

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