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 CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual.

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MessageSujet: CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual.   CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual. EmptyLun 26 Sep - 2:56



Caitlin & Ezra

» You got that thing that I been looking for
Been running around for so long
Now I caught you, I won't let you go
You got that thing that I been looking for


musique


Le nez encore enfoui au creux de la nuque de Caitlin, Ezra tentait de reprendre un rythme cardiaque acceptable. Il ne pouvait guère s’aider de la respiration saccadée de sa partenaire. Les notes florales de sa fragrance se mêlaient à l’odeur de la fougue qui s’était emparée d’eux quelques minutes auparavant. Un silence qu’on aurait pu qualifier de religieux régnait au sein de la galerie qui, comme à son habitude, était déserte entre midi et deux. Son coeur battait à tout rompre, si bien qu’il s’étonnait qu’elle ne l’entende pas. Il ne s’étonnait néanmoins pas de son silence. Il s’en régalait par ailleurs, humant les effluves de son parfum a s’en donner mal au crâne, savourant jusqu’à la dernière seconde le contact de sa barbe naissante contre son cou, appréciant la caresse de ses cheveux sur sa joue. Encore quelques minutes et le contact de ses lèvres pleines et sensuelles contre sa bouche ne serait plus qu’un souvenir. Alors il intimait aux secondes de s’étirer dans une prière muette.  

La sueur commençait a perler son front tandis qu’Ezra se dégageait de l’étreinte de Caitlin. C’était toujours lui qui interrompait leurs moments de passion fugaces, sans un mot, sans un bruit. Son torse se décolla de sa poitrine et son corps lui paru, en l’espace d’un instant, à des kilomètres du sien. Ezra se détourna rapidement de sa collaboratrice, lui tournant le dos, comme pour lui offrir une certaine intimité qui ne semblait pourtant pas nécessaire au vue de la proximité qu’ils avaient partagé lors de leurs tout récents ébats. Il en était ainsi à chaque fois, comme s’ils répétaient un ballet, reproduisant les mêmes gestes après chacun de leurs écarts. Un sourire commençait à poindre sur les lèvres du jeune peintre en qualifiant ce qui venait de se produire comme un simple « écart ». Cela faisait des mois que les deux jeunes gens s’adonnaient à ce genre d’écarts, qui d’après leur fréquence n’en étaient pas. Pourtant aucun autre mot ne venait à l’esprit d’Ezra pour décrire ce qui ne manquait jamais de se reproduire, semaine après semaine.

Sa main vint se poser sur son front pour finir par s’engouffrer entre ses boucles et ébouriffer sa chevelure. Tout en se décontractant la nuque, basculant sa tête de gauche à droite, il reboutonna son jean qui peinait à rester en place sur ses hanches. Alors que sa fermeture éclair était grande ouverte il attrapa de justesse sa ceinture qui n’était retenue que par le dernier passant de son pantalon. Une fois remise en place, ils s’attaqua à sa chemise que Caitlin n’avait pas épargné cette fois-ci. Complètement ouverte, elle laissait apparaitre le torse dénudé du jeune homme portant les stigmates de leur passion. Il passa un doigt sur sa clavicule où sa peau encore à vif témoignait de la rapidité avec laquelle sa partenaire avait ouvert sa chemise. Arraché sa chemise. Il entreprit de reboutonner cette dernière avec une dextérité qui lui était coutumière pour terminer par remettre en place son col qui n’avait pas fière allure. Si sa chemise était a présent fermée elle laissait encore apparaitre la naissance de son torse et par la même occasion l’empreinte de l’ardeur de sa princesse. Il n’en avait cure, il n’avait jamais été du genre « collet monté », ce n’est pas aujourd’hui qu’il allait commencer. Il était par ailleurs persuadé que sa collaboratrice serait mortifiée à la vision de cette marque, ce qui ne manquerait pas d’amuser Ezra.

Une fois présentable, Ezra rompit cette bulle dans laquelle ils s’étaient enfermés dès lors qu’ils avaient franchis le seuil du bureau de Caitlin. Dès lors que ses lèvres n’avait eu qu’une priorité : parcourir chaque centimètre visible de sa peau. Il se dirigea vers le mini frigo au design épuré qui trônait au fond de la pièce dans l’idée de se rafraichir. Il sorti deux bouteilles de cinquante centilitres. La première, de l’eau aromatisée au citron, pour lui. La seconde, fines bulles, pour elle.  « Tu as soif ? » Il connaissait déjà la réponse, bien sur. Qui n’aurait pas soif après un tel embrasement. Il lui tendit avec un sourire sincère l’eau pétillante pour porter ensuite le goulot de sa bouteille à ses lèvres. En quelques minutes l’atmosphère avait radicalement changé. Nulle gêne, ni tension ne semblait y régner. Ezra jeta un coup d’oeil au cadran de sa montre avant de s’exclamer.  « Merde, il est déjà midi quarante !  »  Les minutes filaient à toute allure dans leurs moments de perdition...


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MessageSujet: Re: CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual.   CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual. EmptyLun 26 Sep - 19:24



Caitlin & Ezra

» You got that thing that I been looking for
Been running around for so long
Now I caught you, I won't let you go
You got that thing that I been looking for


musique


Lèvres pincées, grandes expirations, la blonde est toujours assise à même le sol et tente de reprendre une respiration normale. Un silence règne dans le bureau ; il n’est pas inconfortable, mais ces quelques minutes paraissent toujours de plus en plus longue pour Caitlin. Après l’euphorie du moment, elle tente de mettre ses pensées en place, cherchant à comprendre ce qui vient de se passer. Une main sur l’arrête de son nez, elle cherche la culpabilité qu’elle devrait ressentir, mais comme d’habitude : il n’y a rien. Non, s’adonner aux plaisirs charnels avec Ezra semble ce qu’il y a de plus naturel pour la blonde. Ses mains savent parfaitement où la toucher, son odeur l’enivre et elle se sent vivante, dans les bras de celui qui ne devrait pas lui faire ressentir de telles émotions.

Émotions ? Non, on ne va pas s’aventurer sur ce terrain si glissant. La structure de la vie émotionnelle de Caitlin est fragile, un seul coup mal placé et tout s’effondre.

Comme à chaque fois, Ezra est celui qui s’éloigne d’elle, lui tournant dos pour lui laisser une intimité non nécessaire. La première fois, Caitlin avait tendu le bras pour essayer de le retenir, comme si elle voyait son rêve s’éloigner, mais ses doigts n’avaient pas pu attraper la peau de l’homme qu’elle convoite avant qu’il soit hors de portée. Depuis, elle accepte de le voir s’éloigner, même si ça lui fait mal à chaque fois. Leurs moments intimes sont exquis, pourquoi faut-ils qu’ils aient une fin ? Parce qu'il s'agit d'écarts coutumiers, voilà pourquoi.

Lentement, Caitlin se lève et part à la recherche de ses sous-vêtements qu’elle enfile sans chercher à en faire un spectacle. Elle passe ensuite sa robe qu’elle zip toute seule, comme une grande. Faut croire que de pouvoir enfiler elle-même un vêtement lui donne un sentiment d’indépendance. Si c’est ce qu’il lui faut. Il ne lui manque plus que les chaussures et la voilà qui s’assoit à son bureau pour sortir un petit sac de maquillage du tiroir de gauche. Les cheveux en batailles, elle les replace avec quelque coup de spray, en profite pour essuyer le mascara qui a coulé sous son œil droit, le rouge à lèvres et tout est parfait. La parfaite Miss Edwards est de retour.

En quelques pas, elle rejoint son amant alors qu'il lui tend une bouteille d'eau. Justement ce qui lui fallait après une heure aussi mouvementée. « Merci » dit-elle avant de porter la bouteille à ses lèvres et d'en prendre une gorgée raisonnable. Elle pourrait facilement l'avaler en quelques secondes, mais il n'y aurait rien de lady like là-dedans. Ses yeux se posent sur l'homme devant elle et une certaine chaleur envahit la blonde, se sentant... heureuse d'être en sa présence. Si elle n'avait pas hérité du self control légendaire de son père, elle lui aurait passé une main dans ses belles boucles brunes en bataille, mais elle résiste. Il faut dire que mis à part durant l'acte lui-même, les deux amants n'ont pas de petites attentions l'un pour l'autre. Professionnels, jusqu'au bout des ongles, ça leur réussit bien. « Je vais aller ouvrir » répond la blonde après avoir elle aussi consulté sa montre pour y voir l'heure. Les employés ne tardent pas à revenir avant l'ouverture de l'après-midi. Reposant sa bouteille d'eau sur le comptoir, ses yeux se posent sur la chemise légèrement ouverte d'Ezra et les deux lignes rouge vif la clouent sur place. Elle n'a pas été de main morte en lui enlevant le vêtement, mais de là à lui faire une trace aussi visible sur la peau... On pourrait croire qu'elle a cherché à laisser sa marque. « Il va falloir que tu caches ça. Je ne peux pas ouvrir si on aperçoit ta peau de la sorte. » Mortifiée, voilà comment elle se sentait à l'idée que quelqu'un puisse comprendre ce qu'il se passe réellement entre son artiste exposant et elle.  Une main sur la hanche, les clefs de la galerie dans l'autre, elle attend une approbation de son partenaire avant de se diriger vers la porte principale pour ouvrir.

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MessageSujet: Re: CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual.   CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual. EmptyMar 27 Sep - 0:35



Caitlin & Ezra

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Now I caught you, I won't let you go
You got that thing that I been looking for


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Parfaite. Ni plus, ni moins. Caitlin était parfaite, fidèle à elle même. Plus aucune de ses mèches de cheveux n’attestaient de la folie qui s’était emparée de leurs corps, sa robe ne souffrait d’aucun pli, son maquillage était impeccable. Elle arborait à nouveau ce rouge à lèvres qui, à peine avait-elle franchit le seuil de la galerie, avait rendu les minutes incroyablement longues, tant l’envie de s’emparer de ses lèvres était vive. Caitlin avait cette élégance qui lui faisait perdre pied à chaque fois qu’il posait les yeux sur elle. C’était comme un défi qui semblait impossible à relever. Son masque la rendait inaccessible, elle le savait. Mais avait-elle conscience de ce qu’elle provoquait chez Ezra ? Certainement pas. Et il n’était nullement question qu’elle en eut connaissance, il ne l’aurait jamais permis. A dire vrai, il n’avait aucune idée de ce qui se passait réellement entre eux, et c’était tout aussi bien comme cela, ne rien formaliser, vivre simplement le moment comme il se présentait.

Apprêtée pour reprendre le cours de sa journée le plus normalement possible, si tant était que s’adonner à des plaisirs charnels avec son artiste exposant sur la pause déjeuner n’en freinait pas la manoeuvre, Caitlin avait à nouveau en tête les responsabilités qu’incombaient son poste de responsable de la galerie. L’heure les surprenait régulièrement. Une fois n’était pas coutume, Ezra et Caitlin n’avait pas consacré une seconde de la pause déjeuner à manger. Les autres employés ne s’en intriguaient guère davantage, les observant fréquemment déjeuner à l’extérieur bien après treize heures. La plupart d’entre eux les croyaient en plein processus créatif nécessitant une concentration extrême, et par conséquent, de n’être dérangés sous aucun prétexte. A dire vrai ce n’était pas complètement faux. Depuis leurs retrouvailles les deux jeunes gens n’avaient jamais été aussi productifs. En tous cas pour Ezra. Il n’avait jamais autant fait d’heures supplémentaires non plus…

Caitlin interrompit les pensées du jeune homme en faisant une remarque sur l’ouverture de sa chemise. Remarque qui était loin de surprendre Ezra, mais qu’il il ne comptait pas forcément prendre en compte. Il savait pertinemment qu’émettre une quelconque résistance à sa demande la sortirait de ses gonds. Malheureusement pour elle, cela ne lui faisait aucunement peur. Ezra avait eu loisir de constater que peu de gens tenait tête à la jolie blonde. C’est ce qu’elle inspirait au reste du monde, un mélange d’autorité et de persévérance qui forçait son respect. S’il admirait cela, il n’en était pas moins têtu, ce qui avait tendance à bloquer rapidement la situation entre eux. Le sexe était parfois la seule solution pour apaiser la tension qui fusait entre ces deux là.

Ezra laissa échapper un soupir. Cette réponse ne suffisait pas à sa blonde qui restait posté devant lui, une main sur la hanche, dans l’attente d’une réponse positive de sa part.  « On s’en fou Cait’, va ouvrir la porte… » mais elle ne bougeait pas. Elle ne le lâcherait pas. Elle ne lâchait jamais. C’est alors qu’Ezra remarqua qu’un cil s’était déposé sur le haut de la pommette encore rosie de Caitlin. Sans une once d’hésitation, Ezra réduisit l’espace qui séparait leur deux corps à quelques centimètre seulement. Il posa chacune de ses mains sur la mâchoire de Caitlin pour encadrer son visage et avec lenteur délicieuse il fit glisser son pouce droit le long de sa joue pour en faire tomber le cil. Ses mains restèrent encore une seconde sur son visage, pour qu’enfin il les retirent, presque brusquement. Le peintre détourna le regard pour se concentrer sur tableau accroché sur sa droite.  « De toutes façons je vais devoir y aller, je ne mange pas avec toi ce midi, alors, comme je vais repasser chez moi après, je me changerai, ne t’en fais pas pour ça. » Il avait repris une voix très assurée bien qu’il eu déversé un flot de mot ressemblant à un méli mélo.  « Enfin si je repasse à la galerie, je ne sais pas encore en réalité… »Il savait que Caitlin aimait être informé de son emploi du temps, en bonne névrosée de l’organisation, elle détestait être prise au dépourvu. Malheureusement pour elle, Ezra donnait souvent dans la spontanéité…





Dernière édition par Ezra Carter le Mar 27 Sep - 13:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual.   CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual. EmptyMar 27 Sep - 4:45



Caitlin & Ezra

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S'il avait été question de Caleb, Caitlin ne se serait même pas gênée à lui faire une remarque sur sa chemise. Non, elle se serait approchée, l'aurait reboutonnée en soupirant légèrement, puis aurait terminé avec un léger baiser sur la joue de son fiancé, pour les apparences. Oui, elle mène la danse dans leur relation, alors qu'avec Ezra c'est totalement différent. Lui n'a pas peur de la mettre au défi, sachant que son orgueil de lionne lui fait mordre à l'hameçon à chaque fois. Au moment où elle s'apprête à lui faire une autre remarque sur sa chemise, son amant s'approche d'elle et pose sa main sur sa joue. La blonde qui a appris à ne jamais détourner le regard ne peut s'empêcher de fermer les yeux le temps que dure ce contact. Deux secondes, peut-être trois, mais elles suffisent à lui faire baisser la garde, une fois de plus. Ezra causera sa perte. Mentalement, elle capitule, languissante du contact qui vient de se terminer brusquement, comme à son habitude.

Pour se donner un peu de convenance, elle agite les clefs dans sa main, reculant d'un pas pour mettre encore plus de distances entre eux. Ils ont beau ne plus avoir de pudeur dans leur... relation, ce genre de petites attentions ont toujours pour effet de faire naitre en elle le besoin d'être touchée, dorlotée, aimée. Elle veut plus, a besoin de plus, mais elle n'ose pas se l'avouer, restant convaincue qu'elle ne pourrait pas être plus heureuse dans une autre situation que celle-ci. Si seulement elle savait...

La voix d'Ezra dans son dos la prend par surprise alors qu'elle ouvre la porte de son bureau, permettant au petit espace de s'aérer avant que les employés ne reviennent pour le reste de la journée. Comme si de rien n'était, Ezra lui annonce qu'il part. Fidèle à son habitude, il reste vague, ne donnant aucun détail sur ses projets, ni même sa raison, sa destination ou la durée de son absence. « Très bien. » Le ton de voix de la jeune femme est suffisant pour lui faire comprendre que c'est tout sauf 'très bien'. Un coup d'oeil à sa montre lui confirme qu'il est l'heure pour elle d'ouvrir boutique, ce qu'elle fait rapidement avant de revenir dans le bureau. Elle fulmine, n'appréciant guère les annonces imprévues de la sorte. Caitlin qui habituellement a tant de facilité à masquer ses émotions, n'arrive pas à cacher son agacement face à Ezra, qui est toujours dans son bureau lorsqu'elle revient. « De toute façon, ta présence n'est pas requise à la rencontre avec les investisseurs demain. » Nécessaire? Non. Désirée? Certainement.

Agacée, elle cherche à s'occuper, déplaçant inutilement une pile de dossier d'un coin du bureau à un autre, ses talons claquant sur le sol à chacun de ses pas. « Je peux au moins savoir la raison de ton absence ? » Il n'est pas un employé à proprement dit, Ezra est libre de faire comme bon lui semble. Rien dans son contrat ne l'oblige à passer du temps à la galerie comme il le fait, tant qu'il fournit les oeuvres et participe aux réunions, Cait n'a aucune emprise sur lui. Elle le sait, il le sait, et ça la ronge. « Parce qu'il y a quand même la réunion d'équipe la semaine prochaine à laquelle tu es prié d'assister, je te rappelle. » Du bruit dans la galerie, sûrement la secrétaire qui arrive, fait en sorte que Caitlin ferme un peu la porte, juste assez pour la laissée entrouverte, histoire de ne pas être dérangée, mais que l'on ne se pose pas de question sur son activité avec Ezra dans son bureau. Une discussion entre partenaires (professionnels), rien de plus.

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MessageSujet: Re: CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual.   CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual. EmptyMar 27 Sep - 13:49



Caitlin & Ezra

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D’aussi loin qu’il s’en souvienne, Caitlin avait toujours donné du fil à retordre à Ezra. Un caractère de feu dans le corps de la parfaite petite fille modèle, voila ce qu’il en avait pensé lorsqu’il l’avait rencontré au collège. Et forcément, ça lui avait plu. Beaucoup plu. Ezra non plus n’était pas en reste lorsqu’il s’agissait d’affirmer son autorité. Et voir cette petite blonde jongler entre son ardeur de lionne et son respect de l’ordre et de l’étiquette le fascinait. Il s’en était longtemps amusé. Il s’en amusait toujours en réalité. La pousser dans ses retranchements, souffler le chaud à la suite du froid. Ce qui rendait leurs joutes toujours plus savoureuses, c’était qu’ils étaient tous deux imprévisibles. Ezra avait toujours eut le chic pour se laisser guider là où le vent voulait le porter, aventureux dans l’âme il n’hésitait pas à changer ses plans à la dernière seconde. Caitlin donnait davantage dans le contrôle, dans la prévision, l’organisation et tout un tas d’autres conneries en « ion » selon lui. Pourtant, depuis leurs retrouvailles, elle n’avait de cesse de le surprendre. Adoptant souvent une attitude inverse à celle qu’il attendait. La future vie de femme mariée la rendait peut être plus fougueuse ?

A son grand étonnement, elle laissa tomber cette histoire ridicule de chemise pour opiner au sujet de son absence. Cela ne lui ressemblait pas. Elle avait certainement prévu de profiter du déjeuner pour aborder le sujet d’un prochain vernissage ou encore la future orientation qu’il prendrait pour ce dernier. Ezra mettait à mal ses plans et il n’obtenait qu’un décevant « Très bien ». Si ça voix évoquait très clairement le contraire, c’était bien insuffisant pour Ezra. Le jeune homme avait une sainte horreur de ça : cette espèce d’intériorisation permanente… Encore une merde en « ion ». Peut être était-ce son coté « artiste » qui ressortait là, lui n’aimait guère la retenue. Qu’il s’agisse de joie, de peine, de colère, Ezra était pour le cirer au monde entier. Quoique… Ces derniers mois avaient fait ressurgir un self-control en lui dont il ne se serait jamais cru capable, il était néanmoins nécessaire pour pouvoir encaisser ce semblant de « relation » qui opérait entre eux.

Elle s’éclipsa pour ouvrir la galerie au reste des employés. Lui ne bougea pas d’un iota. Aussi étrange que cela pouvait paraitre, il se sentait bien dans ce bureau. Il le préférait souvent à l’atelier privé qui était mis à sa disposition pour commencer ses esquisses. Il ne prenait jamais la peine de frapper, ce qui avait le don d’agacer Caitlin au plus haut point. Elle le gratifiait très souvent d’yeux au ciel et le laissait finalement faire. Il étalait son bordel au milieu de la pièce et commençait à s’affairer, souvent allongé à même le sol. Il attendait donc naturellement son retour sans compter une seconde sortir de son bureau.

Elle évoqua la rencontre qui aurait lieu le lendemain, quelque chose avec des investisseurs.  « « Comme si tu avais besoin de m’avoir dans les parages, tu les mènes à la baguette de toutes façons… » »Il était question de parler d’argent et en effet, elle savait y faire. Rien d’étonnant à cela quand on connaissait sa famille. Ou la famille de son fiancé! A cette pensée, Ezra serra les poings, si bien que sa question suivante l’agaça plus qu’elle ne l’aurait du. « Je n’ai pas de comptes à te rendre il me semble. » Il avait été plus sec qu’il ne l’aurait du, mais l’idée même d’avoir à la tenir informée de ses allées et venues le rendait dingue lorsqu’il songeait que tous les soirs il n’avait aucune idée de ce qu’elle faisait. Enfin si, bien sur qu’il se doutait. Il avait au moins une certitude : elle était avec lui. Cette vérité suffisait toujours à lui rappeler qu’il ne devait rien ressentir à son égard. Elle enchaina sur cette stupide réunion d’équipe. « Oh pitié, Cait, y'a pas d’équipe pour moi tu le sais bien! » Y’a qu’une équipe, et c’est toi et moi, et personne d’autre. Il se retenu bien d’ajouter ce qu’il pensait…

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MessageSujet: Re: CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual.   CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual. EmptyMer 28 Sep - 2:27



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Dire qu'il a quelques minutes à peine, ces deux-là d'adonnaient à une ... activité charnelle, passionnelle, fusionnelle et ce, à même les lattes du plancher. Une main dans les boucles brune d'Ezra, Caitlin avait dû se retenir de lui déverser un flot de paroles, de tout lui avouer ce qu'elle se cache à elle-même. Les lèvres de son amant dans son cou avaient presque eu raison des murs qu'elle ne cesse d'ériger entre elle et ses sentiments, se donnant la permission de ressentir l'interdit envers lui. Sa main au creux de ses reins, ses doigts effleurant sa peau, elle avait eu envie que ce moment ne cesse jamais.

Quelques instants plus tard, les voilà dans un tout autre état d'esprit. La passion s'est évaporée dès qu'il s'est éloigné d'elle, tirant le rideau sur ce nouvel écart de conduite. C'est à ne rien y comprendre. Leur tempérament change comme le vent, s'emportant souvent pour un rien, comme en ce moment. À l'abris des employés qui font leur chemin vers leur poste de travail, Caitlin fulmine. Elle déteste que l'on vienne contrecarrer ses plans, sa vie étant réglée au quart de tour. Ça ne devrait pas la toucher, cette nouvelle impromptue. Pourtant, même avec les poings serrés, la blonde ne peut faire fi de cette sensation désagréable se logeant dans son ventre. Il part, sans plus, la laissant seule dans ce bureau trop grand pour les jours à venir. L'idée de ne pas le trouver là, le crayon à la main dès qu'elle met le pied dans la pièce lui impose une impression de vide. Définitivement, la belle est plus émotive qu'elle ne le laisse paraitre. Non, à vrai dire, son mécontentement se lit facilement sur son visage et elle se déteste pour ça. Avec tous les autres, elle arrive à rester maitre de ses émotions, pourquoi pas avec lui ?

« La question n'est pas là » renchérit-elle d'un ton sec lorsque Ezra lui fait une remarque sur la réunion du lendemain. Évidemment qu'elle peut gérer tout toute seule, c'est justement ce qui assure son succès. Caitlin sait qu'elle ne sera jamais mieux servie que par elle-même et veille à fignoler tous les détails de ses ententes. La seule chose qui lui manque, c'est le support affectif que personne, mis à part l'homme à quelque pas d'elle, n'a pu lui apporter dans ses trente et un ans d'existence. Une autre pile de documents est déplacée inutilement, un dossier est rangé dans la filière et la blonde se mord la lèvre pour ne pas envoyer paitre Ezra et son... son insolence. Oh non, ça, elle ne laisse pas passer. « Pardon ? » Le tiroir claque, raisonnant dans la pièce. « Je peux savoir ce qui te prend de dire ça ? » Il a raison en quelque sorte de lui dire qu'il ne lui doit rien sur ses déplacements, mais Caitlin s'en fiche. Jalouse, possessive mais surtout orgueilleuse: voilà ce qu'elle est. Le ton sec qu'il a employé avec elle suffit pour la faire fulminer. Le regard menaçant, elle s'approche de l'homme qui lui fait vivre des montagnes russe d'émotions, la faisant cambrer de plaisir à un moment, pour la faire rager tout de suite après. « Tu sais très bien pourquoi ta présence est nécessaire. On forme une équipe Ezra, que tu le veuilles ou non! La galerie a autant besoin de tes réalisations que toi d'elle, alors quitte ce ton lorsque tu me parles. » Elle se garde bien évidemment de lui dire qu'elle aussi a besoin de lui, qu'il va lui manquer et que de le savoir loin d'elle la ronge. Cependant, elle dit vrai lorsqu'elle mentionne la relation interdépendante qu'il entretient avec la galerie, ce partenariat étant la meilleure décision d'affaire que la blonde ait prise depuis l'ouverture. « Ta présence est requise, alors soit présent. » Son ton intime à la fin de la discussion, mais elle connait Ezra. Il est comme elle, toujours à chercher à avoir le dernier mot. Les yeux de la femme divaguent sur la chemise légèrement ouverte de l'artiste, où les griffures dont elle l'a malencontreusement affublé sont de plus en plus visibles, comme un rappel cruel de ce qu'ils partageaient quelques instants auparavant.


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MessageSujet: Re: CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual.   CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual. EmptyMer 28 Sep - 15:04



Caitlin & Ezra

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La tournure des événements n’avait rien d’étonnant. S’ils étaient capables de passer des heures dans la même pièce à travailler en partageant une complicité sincère, il semblait bien moins aisé pour eux de gérer leurs moments d’intimité sans en finir par hausser le ton. Ezra remportait fréquemment la palme lorsqu’il s’agissait d’entamer les discutions houleuses. Il en avait conscience. Mais ces éclats de voix représentaient pour le jeune homme une soupape de décompression nécessaire à la poursuite de leur relation. Il en était de même pour ses absences plus ou moins justifiées, car s’il ne souhaitait pas développer auprès de sa belle la raison de son absence, c’était parce qu’il n’en existait aucune.

Bien sur, il lui arrivait d’être réellement amené à s’absenter quelques jours, mais régulièrement il s’obligeait disparaitre de la circulation. De sa circulation. Menteur ? Cruel ? Il n’en était rien. Ezra n’aspirait qu’à se protéger. Dès lors qu’il sentait sa carapace s’effriter face au charme de Caitlin. Dès l’instant où songer à son mariage en approche devenait insoutenable. Lorsqu’il n’avait plus le cran de soutenir son regard et hésitait entre l’embrasser et briser la première chose qui lui tomberait sous la main, il savait. Il savait qu’il était temps de prendre ses distances. Toute l’harmonie de leur relation ne tenait qu’à un fil. Ce fil, Ezra le savait préservé en rompant tout contact avec son amante pour un temps. Alors bien sur, il passait pour un salaud. Cela créait des tensions entre eux. Mais sinon quoi ? Devoir supporter un jour de plus la vue de cette bague de fiançailles dont le diamant suscitait toujours plus de réaction. « Mon dieu mais qu’est-ce qu’il brille ! », « Combien de carats ? », « Vous êtes sans conteste la femme la plus chanceuse de tout Dewsbury ». Autant d’engouement pour un mariage qui lui sortait par les yeux. C’était ça le vrai problème. Ca lui sortait par les yeux. Il n’avait aucun droit de s’y opposer. Il ne devait pas même en ressentir l’envie. Et pourtant… Alors il partait. « Fuyait » conviendrait mieux. Et si Caitlin était en rogne, tant pis. Elle s’énervait uniquement parce que son petit emploi du temps s’en retrouvait chamboulé. Elle s’en remettait bien plus vite que lui. Une heure après son départ elle avait déjà re-formaté sa semaine et ne pensait à lui que comme un élément à rajouter sur son planning la semaine suivante.

En permanence dans la confrontation, Caitlin ne manquait pas une occasion de réagir à son « insolence ». Même si elle est parfaitement consciente que sa réussite lors que la réunion de demain ne dépendait aucunement d’Ezra. Il éprouverait presque une pointe de déception de rater volontairement cette rencontre. Caitlin s'avérait être une excellente négociatrice. Elle avait toujours été travailleuse, si l'on ajoutait à cela sa fâcheuse tendance à vouloir obtenir le dernier mot et son charme incontestable, elle gagnait à chaque fois. Elle n'en faisait toujours qu'une bouchée. L'observer interagir de la sorte, si passionnée, si... Vivante ? Cela fascinait toujours autant Ezra. Il ne se lassait de la voir à l'action même pour la trente et unième fois. Nouvelle réaction de la part de Caitlin au sujet de son absence. Cette fois ci largement méritée. Si Ezra avait raison sur le fond il se trompait largement sur la forme. Il n'en avait que faire. L'ire s'était déjà emparée des yeux vert de sa belle. « Je ne me souviens pas avoir signé quoique ce soit stipulant que je devais te tenir au courant de mes faits et gestes! Alors quoi, tu veux que je te fournisse une liste détaillée des filles qui passent dans mon lit aussi, laisse moi deux minutes » Pour imager ses propos il sorti son téléphone pour faire défiler son répertoire. « Melanie, Diana, Rose, … » Quel menteur de talent. Si elle avait pu voir que sous ses doigts défilait uniquement des messages de sa famille ou encore sa colocataire. Elle n'avait pas à le savoir. Elle n'avait pas à savoir non plus qu'il s'agissait uniquement d'une tactique vaine pour la rendre jalouse. Mais de qui aurait pu-t-elle l'être ? Et pour quelle raison.... C'était puéril. Et certainement inutile quand il songeait que la femme devant lui était fiancée. Fiancée putain. Il passa une main dans ses boucles qui lui tombaient sur le front. « T’en fais pas je serais là. » chuchota-t-il pour conclure sur la réunion prévue la semaine suivante, à contre coeur, davantage pour clôturer cette conversation que pour abdiquer.


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MessageSujet: Re: CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual.   CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual. EmptyJeu 29 Sep - 3:20



Caitlin & Ezra

» You got that thing that I been looking for
Been running around for so long
Now I caught you, I won't let you go
You got that thing that I been looking for


musique


Très bien. Il veut jouer à ça ? Que grand bien lui fasse ! Caitlin n'a pas de temps à accorder aux petits caprices de son artiste, lui qui s'amuse à la prendre, la couvrir de baisers pour ensuite la quitter comme un vulgaire objet, une poupée trop usée pour susciter l'intérêt. La main montée, elle tend les doigts pour replacer le pan de sa chemise, histoire de cacher ces griffures qui lui brûlent les yeux. Au dernier moment elle se retire, choisissant de reculer d'un pas au lieu de s'approcher. Pourquoi passe-t-il du chaud au froid aussi rapidement ? Une partie d'elle ne peut s'empêcher de se demander ce qu'elle a fait de mal, de trouver le moment, ce petit déclencheur qui a changé l'humeur d'Ezra du tout au tout. Repassant les dernières minutes en boucle, la blonde ne trouve rien. Rien du tout.

Décidée, la blonde recule d'un pas supplémentaire. « Tu crois que j'en ai quelque chose à faire des femmes avec qui tu couches ? Par pitié Ezra, tu me prends pour qui ? » La remarque est cinglante, venimeuse presque et accompagnée d'un rire faux. Oui, elle s'en soucis -le mot est faible- , juste l'idée que quelqu'un d'autre puisse poser les mains sur Ezra la rend folle. Ces femmes énumérées, chaque prénom supplémentaire évoqué rajoute une épine au coeur déjà meurtri de la blonde. Seul point positif: ça lui rappelle qu'elle en a toujours un... C'est sûrement pour ça qu'elle passe le plus de temps possible en sa compagnie, pour s'assurer d'y laisser son odeur et dissuader toute compétition. Même si elle sait que ce n'est pas son parfum qui aura raison de ses prétendantes, Caitlin ne peut juste pas s'imaginer l'homme en face d'elle partager son intimité avec une autre. Cette vision lui donne envie d'hurler, de s'arracher les cheveux, de pleurer, de balancer par terre tout ce qui tombe sur son chemin. Il est à lui, voilà ce qu'elle a envie d'hurler. La réalité est tout autre, puisque jamais Ezra n'acceptera d'avoir une hystérique possessive et jalouse comme Caitlin à son bras. C'est sûrement pour cela que la blonde se contente de l'avoir comme amant, parce qu'au fond d'elle, elle est consciente qu'a part être une associée et une catin, elle ne représentera jamais rien de plus pour Ezra.

Cette évidence renforce sa colère, c'est exactement pour cela qu'elle n'essaie pas de contrôler son tempérament en présence d'Ezra, sachant qu'elle n'a rien à y gagner en essayant de le séduire. Ses talons claquent sur le sol alors qu'elle se dirige vers son bureau. « Tu sais quoi ? Au final, pas besoin de venir à la prochaine réunion. Je demanderai à Miranda de t'envoyer un compte rendu par courriel. » Les yeux verts de Caitlin fuient ceux de son artiste alors qu'elle ouvre un tiroir du meuble pour en sortir son portable et son portefeuille. « Je ne voudrais pas empiéter sur ton précieux temps consacré à Natasha, Violette ou peu importe son nom ! » Melanie, Diana, Rose... Melanie, Diana, Rose... Melanie, Diana, Rose... À son tour d'être puérile et de mettre de l'huile sur le feu. Se dirigeant vers l'armoire située près de la porte, elle en sort son sac et se tient droite, fixant l'homme qui serait possiblement capable de la rendre heureuse si elle lui laissait une chance. Enfin, si lui voulait bien laisser une chance à cette hystérique jalouse. « Je ne te retiens pas, tu sais où se trouve la sortie. » Un petit geste de tête lui indique la direction à suivre, même si tout son être souhaite autre chose. Oh, si le monde tournait comme elle le désire, Ezra fermerait la porte, s'emparerait de ses lèvres et lui dirait qu'il ne la quitterait plus, mais à quoi bon rêver quand rien ne se déroule comme prévu ? Les contes de fée, c'est pour les enfants.


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MessageSujet: Re: CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual.   CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual. EmptyJeu 29 Sep - 17:52



Caitlin & Ezra

» You got that thing that I been looking for
Been running around for so long
Now I caught you, I won't let you go
You got that thing that I been looking for


musique


Elle avait l’air sacrément en rogne. Le contraire l’aurait étonné. Ses yeux, tels de la lave en fusion, l’aurait liquéfié sur place si elle en avait été capable. Interdite un instant, elle sembla se concentrer sur un point imaginaire de son torse. Elle leva une main pour se raviser finalement. Il ne voyait que ça. Cette bague à son annulaire gauche. Comment aurait-il pu en être autrement ? Le simple fait de lever cette main lui rappelait cette vérité immuable « Elle ne t’a pas choisi. Elle en a choisi un autre ». Il avait beau avoir intégré cette évidence, elle n’en restait pas moins douloureuse à chaque fois qu’elle s’imposait à lui, par le biais de cette fichue bague de fiançailles par exemple. Il aurait peut être été davantage aisé de songer à autre chose si tout Dewsbury n’avait pas fait de Caitlin et Caleb le nouveau couple royal, et de leur mariage l’événement de l’année. Il fallait dire que Caitlin avait tout d’une princesse. Quant à son prince, Ezra n’avait à ce jour cruellement rien à lui reprocher.

Enfin, elle déballa l’offensive. Elle se fichait éperdument du nombre que filles qui pouvait bien passer dans ses draps. Selon ses dires. Si tel était le cas, pourquoi sa voix avait-elle franchit un nouveau seuil de décibels ? Ezra tentait en vain de chercher des preuves d’une quelconque jalousie dans la voix de sa belle. Ce ton là, si froid, si sec. Qu’est-ce que cela signifiait au fond ? Était-ce le témoignage d’une femme touchée dans son égo ou simplement les mots d’une femme sur le point de se marier et qui s’amusait seulement avec lui pour ensuite retourner dans les bras de son véritable amour. Les oreilles d’Ezra brulaient d’entendre  la première version, sa conscience lui dictait pourtant de se résigner à accepter la seconde. S’il avait énuméré tout un tas de prénoms fictifs dans le seul but de la blesser, de la remettre à sa place, il s‘interrogeait désormais sur la réciproque. Était-il le seul homme avec qui Caitlin s’adonnait aux plaisirs de la chair ? Son fiancé mis à part, bien entendu. A cette nouvelle évocation de ce maudit Caleb, Ezra ne pu s’empêcher de serrer davantage les poings dont les jointures commençaient à blanchir. Quand bien même, cela faisait toujours un partenaire de plus que lui. Et ça le foutait en rogne.  Mais il préférait être en colère contre cet homme plutôt que songer à ces potentiels autres amants avec qui elle oubliait bien vite leurs prises de bec…

Malgré sa promesse d’assister à la réunion de la semaine prochaine, Caitlin n’en tenu pas compte et changea d’avis, affirmant que son assistante lui transmettrait un résumé de la séance. Son assistante ?! C’était toujours à Caitlin qu’il avait affaire, qu’il s’agisse de commander des fournitures, de réserver un restaurant ou de songer à la prochaine exposition, il n’avait toujours eu qu’une seule interlocutrice : elle. Cela c’était fait naturellement. C’était un coup bas, et elle le savait. La bouche du peintre se pinça à n’en distinguer plus qu’un trait. Il fulminait tout en regardant la jeune femme prendre ses affaires et se diriger vers la sortie. Elle justifia sa future absence à la réunion comme un gain de temps à consacrer à ses autres nanas.  Il bouillait. Car si sa vie personnelle ne concernait en rien Caitlin, sous entendre que le privé pouvait prendre le pas sur le professionnel était à ses yeux inconcevable. Elle lui intima de lui emboiter le pas vers la sortie. Ezra ne l’entendait pas de cette oreille, certainement pas. « Si tu es si réceptive à mes besoins Caitlin, tu ne verras aucun inconvénient à ce que je prenne une douche avant de quitter les lieux… » Sur ses mots il commença à déboutonner sa chemise. La galerie mettait à disposition aux artistes une salle de bain toute équipée qui n’était pas du luxe après une journée particulièrement productive et, par conséquent, salissante. Il jeta négligemment la chemise sur son épaule gauche pour se diriger vers la sortie. La salle de bain n’était effectivement accessible qu’en passant par l’accueil, et donc bien entendu, par Miranda. Pas si sûr que Caitlin verrait finalement d’un bon œil son départ. Il saisit la poignée de la porte de son bureau…



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MessageSujet: Re: CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual.   CAITLIN » Just say you feel the way that I feel, I'm feeling sexual, so we should be sexual. EmptyVen 30 Sep - 0:53



Caitlin & Ezra

» You got that thing that I been looking for
Been running around for so long
Now I caught you, I won't let you go
You got that thing that I been looking for


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Clac!
La porte se ferme aussitôt. Le loquet s'enclenche, les voilà privé de toute distraction. Revirement de situation, il n'est plus du tout question qu'Ezra quitte cette piece maintenant qu'il a enlevé sa chemise. Mais qu'est-ce qui lui prend? Sortir du bureau de la propriétaire torse nu, passer devant les autres employés dans cet état, peut-être même devant des futurs investisseurs ou clients...! Il veut leur perte, c'est ça? Il n'a fallu qu'une mili seconde pour que Caitlin s'imagine les conséquences. Caleb le cocu du village (au grand jour, parce qu'il l'est déjà), la réaction de ses proches, le coup que prendrait sa réputation et celle de sa galerie... Hors. De. Question.

« Mais où tu penses aller ? » La main gauche sur le torse du peintre, Caitlin se positionne devant lui et le force à reculer.  Ses talons claquent sur le sol, ajoutant à la tension plus que palpable s'immisçant entre eux. Si ce n'était du fait qu'ils viennent tout juste de se crier après, la blonde vu le geste du peintre comme une invitation, non pas une provocation. Mais on parle d'Ezra, on parle de Caitlin, ceux qui passent du chaud au froid en quelques secondes, les pros des montagnes russes. Il a le don, son artiste, de tout faire pour l'agacer et de réussir à chaque fois. La faire monter au septième ciel, lui dire qu'il doit s'absenter -sans fournir de motif- pour ensuite s'assurer qu'elle l'empêchera de quitter la pièce. En plus d'être une distraction -catin!- pour cet homme, Caitlin se sent réduite au statut de pantin. Incapable de lui résister ou de lui tenir tête, quand cela aura-t-il une fin ? Pourquoi a-t-il fallu qu'elle... qu'elle... qu'il la connaisse aussi bien ? Il mène la danse et elle suit, c'est comme ça depuis son retour en ville.

« Tu remets ça toute suite. » Un ordre, voilà ce que c'est. Ce n'est pas une suggestion, ni une invitation. Sa main se pose à plat sur le torse d'Ezra, le contact se fait plus doux, moins ferme. La voilà qui avance vers lui, mais il ne recule plus. Il a presque l'air amusé, amusé de pouvoir faire ce qu'il veut de celle qui semble avoir trop de pouvoir sur les autres. Oh oui, elle les réduit au statut qu'elle souhaite, mais quand vient le temps d'imposer sa loi, Ezra est le premier à s'en dérober. Toujours posée sur cette peau qu'elle connait si bien, la main de Caitlin remonte jusqu'au cou d'Ezra, caressant sa mâchoire au passage. Cette barbe naissante, elle a souvenir du contact incroyable qu'il lui a procuré il y a si peu de temps, son visage logé dans sa nuque.. ou ailleurs.. Elle rougit, honteuse de se laisser distraire par un souvenir. Elle devrait être fâchée, merde! Il la tourne en bourrique et elle, après la vue de son torse (qu'elle souhaite marquer encore plus pour prouver qu'il est à elle et personne d'autre), un sourire en coin, ses boucles rebelles qui tombent devant les yeux... Ça suffit pout changer ses envies de meurtres en pulsions autres, mais tout aussi ravageuses.  



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