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I won't give up on us

Tu venais de prendre une grande décision à l’instant. Une décision qui ne te correspondait, mais alors là pas du tout. C’est sans doute la première et dernière fois que cela allait arriver. Ce que tu veux dire par là, c’est que si tu couchais une nouvelle fois avec Baptiste, cela allait avoir un sens. Oui, tu le sais que tu lui avais proposer d’avoir une relation avec un petit plus au bout de la ligne, mais disons que tu sais qu’un de vous deux allaient souffrir. Tu n’as aucunement envie que ce soit toi. Et là, tu ne parles pas du fait que tu risques de tomber amoureux de lui. Pas du tout, en fait tu n’en as rien à foutre et tu ne penses pas que ça arrivera un jour. Par contre, tu ne peux pas te permettre de risquer de te faire voir avec lui pour plusieurs raisons. Que ce soit pour l’homophobie de mon meilleur ami ainsi que ton père, mais aussi du fait que tu ne comprends rien à ce qui t’arrive. Tu as beau passer à côté de tous les mecs possibles, aucun d’entre eux te feras réagir. Par contre, Baptiste ne fait que te regarder avec ses yeux de biche. Son air de chaton et ton corps réagi au quart de tour. Tu as essayé de t’éloigner de lui, de faire en sorte qu’il te déteste, mais au final tu n’en as pas été capable. Une grosse semaine sans lui parler, sans le voir et tu avais l’impression de manquer d’air. Pourtant, il est bien parti pendant deux ans en France et tu n’en as pas fait tout un cas. Et là, tu déclarerais la troisième guerre mondiale, si tu le pouvais. Enfin, peu importe ce qui se passe dans ta tête, tu n’allais pas coucher avec lui. Sans doute que tu devrais ajouter à ta liste, le fait de l’embrasser ? C’est tout de même un geste intime. Il te semble que tu peux très bien devenir ami avec Baptiste, sans faire quoi que ce soit d’autre. Certes, Mathieu ne comprendra certainement pas ce que tu fabriques avec son frère et il se posera certainement des questions, mais c’est bien le cadet de tes soucis. Après tout, tu as bien le droit de te tenir avec qui tu veux, alors que lui baise toutes les poupées gonflables de la ville.

Tu finis finalement par lui dire que tu n’allais pas faire de lui ta chose ce soir, qu’il méritait mieux et il te décida d’aller mettre des vêtements. Lorsqu’il quitta la pièce, tu t’accoudas à la laveuse en fonction et souffla de soulagement, mais également de frustration. Parce que oui, tu avais envie de te le faire, mais tu n’avais pas le droit, c’est tout. Tu fis même le saut lorsqu’il revint te voir, alors que tu étais toujours à poil. Tu n’avais rien à mettre de toute façon. Tu n’es pas chez toi. En te retournant vers lui, tu l’écoutas te parler et tu haussas simplement les épaules pour toute réponse, même que tu lui fis une grimace lorsqu’il te proposa de jouer à un jeu vidéo. « Disons que c’est pas trop dans ma palette jouer à la console. » Tu n’y pouvais rien, c’est plus fort que toi. Tu es un actif, tu as besoin de bouger. « Si t’as fait, pas de problème, j’vais retourner chez moi ! » Tu ne sais pas pourquoi, mais tu venais d’entrer dans un état d’esprit morose. Rien ne te tentait. Peut-être devrais-tu simplement retourner chez toi ? Ça serait sans doute la meilleure chose à faire. Tu ne pouvais pas rester à ses côtés et le décourager parce que rien ne te tente. Tu allais lui dire que tu allais retourner chez toi, que ça ne servait à rien de se forcer la tête pour trouver quelque chose, mais il te proposa de te baigner sous la pluie. Ton corps se figeas à cet instant. Avait-il conscience que c’était dangereux ? De un, tu n’avais aucun vêtement et de deux, c’est ainsi que vous avez couché ensemble pour la toute première fois. Dans la même piscine, si on enlève la pluie. « Je suis pas trop certain… » Mais, il ne prit pas la peine de t’écouter que ton poignet se retrouvait dans sa main et en moins de temps pour le dire, tu dévalas ses escaliers, sortis sur la terrasse et tu atterris à sa suite dans la piscine… FROIDE ! Tu revins à la surface et sortis rapidement du bassin d’eau. « T’es con ou quoi ? De un, j’suis flambant nu et c’est comme ça qui arrive des trucs qu’on peut pas faire. Et de deux… L’eau est foutrement froide, bordel de merde ! » Tu regardas alentour de toi pour voir s’il y avait pas quelque chose pour te mettre sur le dos et aller te chercher des vêtements… Tes vêtements qui sont certainement sec à l’heure qu’il est. [color=crimson[« Fait chier ! »[/color] Tu te retournas vers Baptiste et sans même savoir ce qui te prenais, tu repris la parole. « Scuse moi. Okay ? » Tu passas une main dans tes cheveux et les ébouriffas le plus possible pour les essorer et fini par lui dire : « J’pense qu’on devrait plus manger quelque chose à place… Mais avant j’vais aller chercher mon linge ! » Tu finis par t’approcher du bord de la piscine et lui tendis la main pour l’aider à sortir de là. Une fois qu’il fut sorti de là, tu fis exprès pour le coller contre toi. Eh oui ! Une fois de plus, tu avais besoin de le sentir contre toi. Tu n’es pas fâché après lui, parce que si c’était un bain chaud qui t’aurais proposé, tu n’aurais pas hésité une seule seconde. Le fait est que tu détestes avoir froid.

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Je quittai la salle de lavage tout en ayant en tête d’enfiler de nouveaux vêtements. J’essaie de ne penser à rien et encore moins à cette façon qu’il a eut de me rejeter. Je ne lui en veux pas, parce que jamais je ne l’aurais obligé. Sauf que je dois l’avoué cette réaction m’a un peu pris de cours, je n’y attendais pas et je suis un peu déçu. J’arrivai donc dans ma chambre, puis certains vêtements puis retournai à la salle de lavage que Sevan n’avait probablement pas quitté. Je restai dans le cadre de la porte et lui proposai quelques trucs à faire. Des choses qui ne m’auraient pas nécessairement plu à moi mais peut-être à lui – qui sait. « Disons que c’est pas trop dans ma palette jouer à la console. » J’hoche la tête en riant doucement. Franchement ce n’est pas plus mon genre. J’ignore même pourquoi que j’ai proposé ça puisque je déteste ça, mais bon  il fallait une idée ou deux. Il fallait qu’on passe à autre chose et qu’on s’amuse non ?  Je lui proposai même de faire à manger parce que malgré tout ça, j’avais un peu faim. « Si t’as fait, pas de problème, j’vais retourner chez moi ! » Les yeux rivés sur le sol, je relevai la tête et fronçai les sourcils. « Pourquoi retourner chez toi ? J’t’en veux pas ça va tu sais. » Dis-je l’air coupable et encore plus déçu. Je ne voulais pas qu’il s’en aille, je voulais passer du temps avec lui. Après tout nous n’étions pas obligés de coucher ensemble pour passer du temps. On veut apprendre à ce connaitre et s’apprécier l’un l’autre, le sexe ce n’était pas si nécessaire, quoi que loin d’être déplaisant.  En tout cas, je continuai à chercher des idées puis celle d’aller se baigner sous la pluie me traversa l’esprit.

Je retirai donc mes mains de les poches de mon pantalon et l’agrippai par le poignet sans même remarqué qu’il était toujours nu. Bon c’est peut-être difficile à croire, mais c’est vrai. J’ai vraiment cru qu’il avait remis ses vêtements, ou du moins qu’il avait au moins remis son boxer.  Je l’entrainai donc avec moi dans ma course folle et en moins de deux nous nous retrouvèrent submergé par l’eau froide de la piscine. Je fus moi-même surpris de voir à quel point elle était gelée. Je me retins même pour ne pas laisser sortir d’entre mes lèvres quelques jurons regrettant par la même occasion d’avoir eut cette idée, mais j’éclatai plutôt de rire. D’un air innocent, je me retournai vers Sevan qui lui n’appréciait clairement pas cette petite saucette. « T’es con ou quoi ? De un, j’suis flambant nu et c’est comme ça qui arrive des trucs qu’on peut pas faire. Et de deux… L’eau est foutrement froide, bordel de merde !  Fait chier ! »   Surpris, j’haussai les sourcils puis le regardai avant de me retenir de ne pas exploser de colère. Ce n’est pas mon genre, mais cette fois il commence à me casser les couilles ! D’abord il me dit non et ensuite mon idée pour s’amuser un peu elle est nulle ! J’ai envie de le détester du coup ! « T’as fini de te faire du souci pour tout et pour rien. On s’amuse et c’est tout ! Bordel ! Tu l’vois bien qu’il n’y a que nous deux à la villa ! Si j’avais cru une seule seconde qu’on aurait pu nous surprendre je ne l’aurais pas fais.  Tu m’fais pas confiance et tu m’prends pour un idiot ! » Dis-je sèchement en passant mes mains sur mon visage. Ma réaction a peut-être été un peu excessive, mais il ne peut clairement pas prendre les nerfs après moi comme il le sent. Ça été plus fort que moi et j’ai dû lui dire.   « Et j’te jure que j’avais pas vu que t’étais toujours nu ! » Il va clairement me prendre pour un fou, mais c’est vrai. Au pire j’aurais l’air con une fois de plus.  « Scuse moi. Okay ? » Me dit-il finalement en hochant la tête. Je me pinçai donc les lèvres et hochai la tête positivement avant de m’approcher du bord de la piscine et d’en sortir. « J’pense qu’on devrait plus manger quelque chose à place… Mais avant j’vais aller chercher mon linge ! »  Je ne répondis même pas. En fait je n’en avais pas envie ou peut-être ne savais-je pas vraiment quoi lui dire.  Je tentai donc de rejoindre la porte de la villa et je sentis son corps contre le mien.  Qu’est-ce qu’il fait, à quoi il joue ? C’est de la manipulation pour ne pas que je sois fâché ? Je n’en sais foutrement rien, mais je ne suis pas certain d’apprécier cette accolade.  Je grognai donc et me détachai. S’il n’avait pas sauté ce petit plomb, jamais je n’aurais eut cette réaction puisque ça ne me ressemble pas. « T’sais quoi… Moi j’ai plus faim !  T'as qu'à faire comme chez toi ! » Fini-je par dire en retirant mon chandail mouillé. J’allais moi aussi devoir enfiler de nouveaux vêtements mais bon, pour ça je n’avais que moi à blâmer. Quoi que Sevan pour mon humeur un peu massacrante.  Le corps crispé, j’entrai dans la villa en claquant la porte derrière moi et le laissant dehors. Bon je ne suis pas fier de le laisser là, mais là j’ai besoin de quelques minutes à moi pour respirer et tenter de me calmer.

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Tu t’attendais à tout sauf que Baptiste te fasse une crise de nerf. Il a toujours été de ces mecs qui se sont toujours montré calme et timide lorsque tu étais près d’eux, et voilà que Monsieur Lambert se permettait de lever le ton sur toi. Tu n’en revenais pas et il ne comprenait rien de rien. Cela n’avait aucun rapport avec le fait de lui faire confiance ou non. Tu n’es simplement pas à l’aise au fait de toucher et de te laisser toucher par un mec. Il n’a pas l’air à comprendre ce que tu es en train de traverser. Pourtant, lorsqu’il a répondu à tes questions plus tôt, il avait l’air de te comprendre. Tu t’es bien trompé à son sujet. « Mais bien sûr. J’me demande c’est qui qui prends l’autre pour un idiot en ce moment. Comme si t’avais pas vu que j’étais flambant nu. Mon cul oui ? » lui dis-tu, tout de suite après t’être excuser d’une façon presque sarcastique. Il te fallut quelques secondes afin de pouvoir reprendre tes esprits et lui faire part de mon envie de manger, tout compte fait. Cependant, cela ne sembla pas plaire à Baptiste te sentir ton corps aussi prêt du tiens. Il se décolla rapidement de toi et te dit qu’il n’avait plus faim avant d’entrer à l’intérieur en claquant la porte derrière lui. Toi de ton côté, tu étais en train de bouillonner de rage. Il voulait jouer à ça ? Parfait, il allait comprendre qui tu es et qu’il n’a pas à monter le ton après toi alors que c’est clairement lui le fautif. Qu’il aille se faire foutre le Lambert.

Tu entras à ton tour dans la maison et monta les escaliers deux à deux pour aller chercher tes vêtements et les enfiler rapidement. Puis, tu allas retrouver Baptiste là où il était et le pointa du doigt, haussant le ton. « Tu me parles encore une fois comme ça et j’te jure que j’t’arrache la tête. Surtout lorsque j’essayais de me racheter parce que je feelais cheap d’avoir réagi comme ça. » Tu pris une grande inspiration et continuas : « Mais tu sais quoi ? Continue à faire ton p’tit caïd. J’sais pas du tout c’que j’ai trouvé. » Tu tournas les talons et regagnas le salon où tu pris le téléphone pour y appeler la dépanneuse. Étais-tu un peu excessif ? Tu n’en as rien à foutre. Mais, juste avant que la téléphoniste ne réponde, tu raccrochas précipitamment. Après tout, tu étais presque chez toi ici, au nombre de fois que tu es venu. De plus, Baptiste t’as clairement dit de faire comme chez toi. Alors, tu te rendis dans la cuisine et ouvris le frigo pour te trouver quelque chose à grignoter. Prendre les nerfs après quelqu’un t’ouvre l’appétit. Le problème est que tu ne sais pas vraiment te faire à manger. C’est toujours Daria qui s’en occupe chez toi. Tu te préparas donc vite fait, bien fait un sandwich et alla t’installer devant la télévision pour manger ton encas. Et par la suite, tu avais bien l’intention d’aller prendre une douche parce que tu te sentais crade. Mais pour l’instant, tu allais calmer les nerfs que Baptiste t’as fait prendre. Et il était mieux de ne pas venir te voir la queue repliée entre les deux jambes ou encore de te refaire la morale de comme quoi il pouvait te parler comme il en avait envie. C’est clair que s’il faisait ça, tu le noie dans la piscine.

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Je suis monté à l’étage en catastrophe parce que j’étais en colère et que j’avais besoin de quelques minutes pour décompresser. Je me suis emporté pour aucune raison, ou peut-être pas. Je n’arrive toujours pas à comprendre ce qui le pousse à me dire des choses et que l’instant d’après c’est autre chose. Il ne peut pas me prendre pour son jouet, ou du moins serait-ce seulement une impression que je suis en train de me faire. Disons-le franchement.. Nous sommes bien différents l’un de l’autre et en conséquence nous n’avons pas les mêmes préférences sexuelles. Peut-être suis-je en train de me faire des idées ? Peut-être que je prends tout ça trop au sérieux alors que ça ne devrait pas être sérieux ? Le problème c’est qu’il me plait et ce beaucoup plus que j’aurais pu me l’imaginer  moi-même. Peut-être que c’est ça qui affecte mon jugement. Après tout, nous ne sommes pas destinés à être un couple, du moins je ne crois pas. Mon frère n’apprécierait pas que je sois en couple avec son meilleur ami. C’est écrit dans le ciel ! Ce n’est une bonne idée, et ce ne l’est clairement pas non plus pour plus tard. De toute façon je me demande bien ce qui pourrait faire changer d’avis Sevan. Il aime beaucoup trop les filles pour passer du temps avec moi, non ? Je dois arrêter de me faire des idées. Je dois arrêter de croire à des choses qui sont impossible, parce qu’au final la seule personne que cela affecte, c’est moi.  Après avoir monté l’escalier par deux marches, j’entrai ma chambre. Mes yeux s’écarquillèrent en voyant tout ce fouillis. Je me souvenais y avoir foutu le bordel, mais autant que cela, non.  Je déposai mes mains sur mon visage puis j’entendis quelqu’un sur le pas de ma porte.  « Tu me parles encore une fois comme ça et j’te jure que j’t’arrache la tête. Surtout lorsque j’essayais de me racheter parce que je feelais cheap d’avoir réagi comme ça. » J’attendis quelques secondes puis je me retournai face à lui les sourcils froncés. Son doigt pointé sur moi j’ai envie de lui casser. Je déteste qu’on me fasse des reproches, mais encore plus qu’on pointe son doigt sur moi. Je me sens comme un gamin qui se fait gronder par sa mère, c’est quoi son foutu problème !  Après .. Moi je lui parle comme de la merde, c’est ce qu’il tente de me dire, c’est ça ? Et puis lui sa crise dans la piscine.. Je n’avais pas le droit de le prendre mal, mais lui de me voir m’énerver un tantinet ça ne lui a pas plut !  Bon sens, je n’arrive pas à croire ce que j’entends. « Mais tu sais quoi ? Continue à faire ton p’tit caïd. J’sais pas du tout c’que j’ai trouvé. » J’ai envie de lui sauter dessus, mais je le laissai plutôt sortir de ma chambre sans dire un mot.

Une fois que Sevan eut quitté ma chambre je fis quelques pas d’un côté puis de l’autre me tirant presque les cheveux tellement j’étais énervé. Mon attitude pouvait être déplaisante, mais la sienne aussi. Surtout qu’à l’heure qu’il est je ne sais plus sur quel pied danser avec lui et ça m’énerve. Je ne sais pas ce qu’il veut surtout et ça m’énerve. On dirait que j’ai des attentes et pourtant je ne devrais pas en avoir. Le croyant parti de chez moi, je restai saisi lorsque je fis irruption dans la cuisine. Je le regardai et attendis quelques secondes avant d’ajouter quoi que ce soit. « Je te croyais parti.. » Dis-je finalement en prenant place au comptoir de la cuisine. Est-ce que je devais ajouter quelques choses ? Est-ce que je devais m’excuser bien que cela ne me le disait pas trop. Et puis merde, je devais piller sur mon orgueil et changer la done. « J’suis désolé Sevan. » Dis-je finalement sur un ton coupable. Est-ce que je m’en voulais ? Peut-être un peu, après c’était un peu de ma faute tout ça . Je pris une grande respiration, puis je mis à fixer mes mains déposées sur le comptoir de la cuisine. « J’suis désolé d’avoir réagis comme ça, mais franchement je dois t’avouer que je ne sais plus comment interpréter ce que tu me dis. » Je relevai les yeux et le regardai. « Tu me dis quelques choses et l’instant d’après ce n’est plus ça .. » Ma jambe se mit à vibrer de nervosité, tandis que mes doigts jouaient les uns avec les autres. « Je veux savoir une fois pour tout ce que tu veux réellement, au moins ça m’évitera d’avoir l’air idiot une fois de plus ! » C’est vrai, je lui ai fais des avances et il m’a repoussé. Je l’ai mal pris parce qu’il me dit depuis le tout début de ne pas me gêner et de me laisser aller. Alors que là, ce n’est pas ça du tout.. Je me raclai la gorge et baissai les yeux de nouveaux. « Tu sais si t'as pas envie d'être mon ami.. faut le dire. » Bah quoi ? Ce n'est peut-être pas facile d'être ami avec les deux frères ? Je suis peut-être de trop et ça le gêne au final. Encore peut-être que je viens trop chambouler sa vie et ça le perturbe. En tout cas, j'espère sincèrement qu'il ne veut pas que nous ne soyons pas ami, mais je ne serais pas surpris si c'était réellement ça le problème.

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Si tu es autant découragé que tu le prétends, pourquoi n'as-tu pas quitté les lieux, après lui avoir dit ce que tu pensais de tout ça ? Pourquoi t'entêtes-tu à rester à la résidence Lambert, comme si tu attends quelque chose ? Tout cela, seront des questions qui resteront sans réponse. De toute façon, tu n'as pas envie de te prendre la tête avec des broutilles du genre. Tout ce que tu as envie de faire est de profiter de la vie, sans penser à ce que demain peut t'offrir. Après tout, tu es jeune, riche et beau, non splendide, alors tu as droit de rire et de faire ce dont tu as envie. Il est encore temps, non ? Comme tu étais réellement perdu dans tes interrogations, tu fis un saut, lorsque tu entendis Baptiste t'adresser la parole. Tu ne t'attendais pas du tout à ce qu'il soit là. Tu savais qu'il allait descendre à un moment ou un autre, vous êtes chez lui après-tout. Par contre, tu croyais qu'il allait prendre un peu plus de temps que tu aurais eu le temps de quitter réellement les lieux. « Ouais ouais ! T'inquiète, je ne tarderai pas à débarrasser le plancher ! » Dis-tu sans grande camaraderie. Il allait pouvoir retourner à occupation, aussi pathétique soient-elles. Tu le regardas, les sourcils froncés, prendre place près de toi sur une chaise au comptoir de la cuisine. Tu voyais qu'il était embêté et qu'il attendait que tu t'en ailles comme tu l'avais dit. De ce fait, tu fus tout de même étonné qu'il te demande pardon pour ses agissements. Surtout que toi aussi, tu devrais lui montrer tes excuses, mais cela ne te ressemble pas. Dans ta tête, il était coupable de tout, alors que toi, tu avais simplement monté le ton de la voix pour lui montrer ton mécontentement. Tu croquas dans ton sandwich et releva les yeux vers lui, ne sachant pas trop pourquoi il s'excusait. Il a certainement fini par comprendre dans ton regard que tu ne comprenais pas, alors il enchérit. Il te donna des explications. Il avait l'air si piteux, comme s'il se sentait réellement coupable de quelque chose. De ton côté, ça te faisait chien. Puisque lorsque tu vois un Baptiste tout doux et tout mignon ça te donne des envies. Il te fait craquer sans le savoir. En vrai, toutes ses paroles, tu t'en avais rien à faire. C'était l'expression de son visage qui te rendait drôle. Mais hors de question que tu flanches, tu devais rester stoïque. « J’veux rien Baptiste. J’attends rien de toi et j’veux pas être ton ami. » Tu ne pouvais pas être plus clair à ce sujet. Ce n'était pas totalement le cas, mais au moins, il y avait une part de vérité dans tout cela. Tu marquas une légère pause et continuas. « Comment veux-tu qu'on soit ami alors qu'il y aura toujours un de nous deux qui aura envie de l'autre ? » C'est vrai ça. Des amis, ne sont pas supposés se désirer. Ils ne sont pas supposés couché ensemble. Certes, tu n'es pas le meilleur exemple dans ce genre de situation, mais ça, il n'avait pas à le savoir. Tu n'es pas à ta première relation sexuelle avec un ami, bien que ceux-ci était du genre féminin. Alors, pourquoi en faisais-tu tout un drame ? Surtout que tu lui as proposé il y a un mois de devenir ton ami avec bénéfice. Qu'est-ce qui a changé depuis ce temps ? Tu soupiras bruyamment avant de te retourner pour ne plus le voir, commençant à faire les cent pas. Tu allais dire quelque chose qui dépasse ce que tu fais en général, mais c'était une nécessité pour toi. C'est comme s'il était impossible d'être loin de Baptiste. « Je pense que tout ça c'était une grossière erreur. Je veux bien devenir ton ami, mais plus baise. » Allais-tu être capable de rester relativement loin de lui pour ne pas sauter sur son corps ? Son corps qui te donne  tant envie de le toucher, de l'embrasser, de le dévêtir et de fondre en lui ? Tu ne crois pas, mais tu ne perdais rien à essayer. Tu arrêtas de faire les cent pas et t'approchas de Baptiste, très près vraiment très près. Assez près de lui afin que vos lèvres se frôlent, sans jamais se toucher. « Tu penses être capable de résister à ma proximité ? » Tu plongeas la tête dans son cou et respira son odeur, comme si c'était la dernière fois et fit frôler tes lèvres sur sa veine jugulaire, très doucement tout en soufflant légèrement dessus. « Tu crois être en mesure de résister à mon odeur ? » Tu reculas d'un ou deux pas et passas tes mains tout le long de son corps, s'arrêtant tout près de son entre-jambe. « Seras-tu capable de me raisonner si j'ai envie de ton corps, comme en ce moment ? … Si tu me certifies être capable de résister à tout ça. Oui, on peut être ami. » Et te te reculas raisonnablement de son corps en soupirant. Tu t'étais fait violence pour ne pas lui sauter sur le corps. « Parce que je ne pense pas être en mesure de résister, moi. » Au moins tu étais franc. Il ne pouvait pas dire le contraire.

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« Ouais ouais ! T'inquiète, je ne tarderai pas à débarrasser le plancher ! » Je le regardai et baissai les yeux ensuite après m’être assis au comptoir de la cuisine. « Pas b’soin de te presser. Ça va. »  L’histoire c’est que je n’ai pas envie qu’il s’en aille, du moins pas autant qu’il pourrait penser. Ce que je voulais c’était qu’on arrête de passer à côté de la situation et qu’on discute vraiment de ce qu’on veut. Bon, je dois avouer ne pas savoir moi-même ce que je veux, mais peut-être qu’à deux nous pourrions éclaircir tout ça ?  Ou du moins si je peux savoir sur quel pied je dois danser avec lui, il me semble que ce serait déjà beaucoup mieux pour cette relation qu’on tente de bâtir. Cette relation qui d’ailleurs je ne sais comment l’appeler. Puisque je ne sais même pas si nous avions la même définition d’amitié. En tout cas, la mienne n’a pas ce petit plus qui semble si amusant pour lui – mais pas avec moi. Je le sais qu’il préfère les filles, je ne suis pas si con. Cependant je suis tout de même un peu curieux de savoir comment il me voit. Peut-être plus comme une tentation  - une tentation qu’il ne s’autorise pas vraiment vu comment il m’a rejeté tout à l’heure. Jusqu’à maintenant c’est la seule explication plausible qui me vient en tête.  Même si tout à l’heure j’étais un tout petit peu offensé qu’il m’ait rejeté, mais qu’en plus il ait sauté un plomb à la piscine, je me trouve un peu con d’avoir réagit aussi impulsivement. Ça ne me ressemble et franchement ça faisait presque peur. Mal à l’aise devant lui, j’arrive finalement à lui demander ce qu’il veut. J’ai peur de ce qu’il va me dire, ou ce qu’il peut faire, mais je dois savoir. Je ne pourrai pas rester dans l’ombre encore bien longtemps.  « J’veux rien Baptiste. Je n’attends rien de toi et j’veux pas être ton ami. »  Le message était assez clair ! Voir même trop clair à mon avis.  Mais à quoi m’attendais-je de Sevan ? De la délicatesse ? Il n’en a probablement pas plus que mon frère. Le corps raidit par cette déclaration, je me contentai d’hocher la tête. J’hésitais à savoir si j’étais réellement surpris, ou si au fond de moi je le savais mais que je n’ai jamais osé me l’avouer. Après j’ai toujours trouvé ça étrange qu’il veuille être ami puis encore plus après deux ans ou j’ai presque disparut de la map.  « Comment veux-tu qu'on soit ami alors qu'il y aura toujours un de nous deux qui aura envie de l'autre ? » Je relevai la tête, le regardai et fini par hausser les épaules de découragement. « J’en sais rien. J’comprends plus rien. » Dis-je en appuyant mes bras sur le comptoir de la cuisine tout en jouant avec mes mains. C’était son idée à lui d’être amis avec bénéfices. Puis maintenant il dit que c’est impossible… C’est vrai qu’il n’a pas totalement tords, comme quoi c’est de la folie comme genre de relation.  Oui, parce que j’ai toujours été attirés vers lui et que vu mon orientation, je suis beaucoup plus susceptible à développer des sentiments pour lui.  Je suis fragile, je le sais et ce depuis toujours mais osé espérer que c’était possible que j’aie changé. Surtout avec mon voyage, ma mise au point avec moi-même. J’ai cru que je n’étais plus aussi fragile et pourtant ce n’est peut-être pas le cas. Sevan l’a su avant moi. « Je pense que tout ça c'était une grossière erreur. Je veux bien devenir ton ami, mais plus baise. »  Les yeux rivés sur mes mains je secoue la tête. Je n’ose même pas relever les yeux tellement j’ai l’impression qu’il s’est bien joué de moi. « Non on n’peut pas Sevan. Tu l’as dis toi-même c’était une grosse erreur. » Ma voix  est basse et mon corps tremble. Je n’ai pas envie de pleurer loin de là, mais disons que je me sens encore plus idiot d’avoir cru que nous pouvions vraiment être ami. « Mon frère c’est ton meilleur ami et moi.. Bah j’suis que le petit frère embêtant. On n’peut pas être ami t’as raison. » Dis-je en relevant les yeux et le voyant  très près de moi. Trop près même, puisque je sentis ses lèvres passées tout près des miennes. Mon cœur commença à battre du façon plutôt excessive. Tandis qu’il cognait fort dans ma poitrine, une vague de chaleur s’empara de moi lorsqu’il me dit « Tu penses être capable de résister à ma proximité ? »   Blessé quoi que tenté de l’embrasser, je ne devais pas.  Il se fou de ma gueule, mais il m’attire toujours autant. Bordel.. Qu’est-ce qui m’prends ? J’ai l’impression d’être soumis devant mon bourreau ! Bon sens ! « J’crois.. mais on n’peut pas .. » Dis-je en fermant les yeux alors qu’il plongea son visage dans le creux de mon cou. Je crois qu’à cet instant précis je me suis arrêté de respirer.  Enfin j’y ai cru jusqu’à ce qu’il dépose ses lèvres dans mon cou. Là je compris que c’était vrai. Mon souffle était coupé, mon corps tremblait, mais bon sens ! Qu’est-ce que j’attendais pour lui sauter dessus une dernière fois ? Je n’en sais foutrement rien, mais une chose est sûre, c’est que si je ne succombais pas je devais faire du mieux que je pouvais pour lui résister.  Je devais me parler pour que je ne flanche pas. « Tu crois être en mesure de résister à mon odeur ? » Je déglutis puis secouai la tête. Je ne pouvais pas résister.. Du moins j’étais en train de tenter le tout pour le tout.  Les yeux toujours fermés, je répondis presque silencieusement. « Peut-être .. Oui, mais… Non j'pourrai pas résister .. » Je pris une grande respiration, puis ajoutai : « Ne m’fais pas ça.. » Mon dieu étais-je en train de le supplier de ne pas me faire flancher ? Peut importe, nous ne devions pas être amis. On était en train de jouer à un jeu dangereux et on devait s’arrêter.  J’ouvris finalement les yeux et le regardai frôler sa main sur mon corps. Celle-ci s’arrêta tout près de mon entre-jambe, mais faisant réagir de façon instantanée. « Seras-tu capable de me raisonner si j'ai envie de ton corps, comme en ce moment ? … Si tu me certifies être capable de résister à tout ça. Oui, on peut être ami. »    Je bougeai un peu les hanches pour me défaire de cette étreinte puis relevai les yeux vers Sevan qui se recula doucement. « J… J’crois pas non.. J'saurai pas me résonner moi-même de ne pas te sauter dessus.. » Dis-je en me levant du tabouret où j’étais assis. Je m’approchai à mon tour de lui, comme si je cherchais les ennuis, ou du moins l’attention.  « Parce que je ne pense pas être en mesure de résister, moi. » Comme si moi j’étais capable de lui résister. Il croit que je suis fais en bois ? Encore il ne pense pas avec son cerveau, ses idées sont brouillées. « .. Moi non plus Sevan. C’est déjà très difficile de résister à tes avances.. » Dis-je en m’approchant toujours un peu plus de lui et frôlant du bout de mes doigts l’attache de son jeans. J’ai envie de l’agripper et de n’en faire qu’une bouchée de lui, juste pour que ce soit nos aux revoir puisque nous sommes incapable L’un comme l’autre d’être de simple amis.  Je le relevai les yeux vers lui, juste pour l’admirer, mais mes yeux s’arrêtèrent sur ses lèvres. Inconsciemment je fis passer ma langue sur mes lèvres puis approchai aussi mon visage du sien. Je pouvais sentir son souffle se mélanger au mien.  Bon sens, maintenant que j’ai goûté au fruit défendu il me semble que j’en demanderais toujours plus. « Je..J’ai aussi envie de toi Sevan.. Sauf que t’as raison, on n’peut pas être amis puisque je vais toujours être attiré par toi.., comme depuis un moment déjà. » Dis-je en lâchant tout ce que j’étais en train de faire dans l’instant précis. Merde je venais clairement de lui avouer que j’ai toujours eut un faible pour lui. Ce que je peux être con. Mais bref, j’ai tout de même  envie de le serrer dans mes bras. J’ai envie de lui dire que je n’ai pas envie que tout cela s’arrête bien que je le sais qu’il le faut. On ne peut pas  être amis, il a raison. Ce n’est pas de l’amitié si on couche ensemble.. Puisque dans mon cas les sentiments s’y mêleront. « J’peux pas être ami avec toi.. pas avec mon attirance pour les gars.. voir même pour toi Sevan. J’saurai pas toujours résister à la tentation et j’ai pas envie qu’on soit en conflit.  J’saurais pas me contrôler face à toi .. Surtout mon corps est constamment attiré vers le tiens bon sens.. Je me sens idiot mais il fallait que tu saches. » Est-ce une excuses, une explication me dérober ? Peut importe, j’avais envie de lui, à toutes les heures du jour et de la nuit. Ami ou pas ça n’allait pas changer mais au moins de m’éloigner de lui allait peut-être me faire réaliser comment il n’est pas attiré vers les hommes autant que moi je peux l’être.

Sevaptiste

I won't give up on us

Tu pouvais lui dire autant que tu le désirais que tu ne voulais rien de lui et que tu n’attendais vraiment rien de lui également, mais tout ça était des piètres mensonges. Certes, toi-même tu ne t’en apercevais pas, croyant encore dur comme fer que Baptiste était une étape passagère pour toi. Tu croyais que dans les jours ou les semaines qui suivent, tout allait rentrer dans l’ordre, que tu n’aurais plus ce petit penchant pour son corps à chaque fois que tu poses tes yeux sur lui. Est-ce réellement le cas? Seul le temps pourra te le dire. Tu l’espères tout de même, puisque tu n’aurais plus de crainte à te faire. Tu n’allais pas décevoir ton meilleur ami, dégoûté ton géniteur et redevenir qui tu es réellement. À moins que tu sois toi-même en ce moment? Peu importe, là n’est pas la question. Pour l’instant, tu devais faire comprendre à Baptiste que vous ne pouviez pas être amis, dû à l’attirance que vous portez l’un pour l’autre. Il est sans doute plus intéressé à toi que tu l’es pour lui, mais il n’en demeure pas moins que tu ne refuserait tout de même pas une soirée avec lui et plus si affinité. Alors, tu commenças à jouer avec lui, avec son corps, jouant avec le feu pour lui dire que vous deviez garder vos distance. Il semblait réceptif à toutes les marques d’attention que tu lui portais, même s’il disait être en mesure de résister. Mais le sera t-il pour tout? Il le sait pourtant, que lorsque tu veux réellement quelque chose, tu es très persuasif et que si une soirée tu as décidé d’avoir Baptiste dans ton lit, il ne pourra faire grand-chose. Tu allais le draguer, le chauffer jusqu’à ce qu’il cède à la tentation. Il devait le savoir pourtant il te connaît bien. Ce n’est que lorsqu’il t’avoua qu’en fait non, il n’allait pas pouvoir résisté, parce que tu n’avais pas écouté le reste de ses paroles trouvant qu’il parlait beaucoup trop pour ne rien dire, après tout, il n’a pas besoin de répondre à toutes tes questions, tu décidas d’arrêté ton manège. Tu allais jouer le tout pour le tout. Approchant ta main de son entre-jambe tu lui demanda : « Ne pas te faire quoi, Baptiste? » Pourquoi jouais-tu avec lui de la sorte? Avais-tu envie qu’il flanche et qu’il enlève tous tes vêtements pour que vous puissiez baiser sur la table de la cuisine? Sans nul aucun doute. T’en a envie, c’est le cas de le dire. Et est-ce que tu le rejetterais une autre fois? Certainement pas. Surtout que vous étiez beaucoup sur le même bateau. Vous n’êtes, ni un, ni l’autre en mesure de vous résister et c’est bien cela qui pourrait te mener à ta perte. Et il recommença à parler pour rien. Répondre à chaque parole que tu lui adressais. Savait-il que tu ne l’écoutais même pas? Tu prends en considération seulement ce que tu juges pertinent. Comme ces gestes qu’il fait lorsqu’il s’approche de toi, frôlant la ceinture accroché à ton jean. Ou encore lorsqu’il relève les yeux et que ceux-ci restent accrochés à tes lèvres. Tu n’as qu’une envie dans ce temps, aller mordiller les siennes. Surtout lorsqu’il passe sa langue sur ses lippes et qu’il approche sa tête de la tienne. Toi, de ton côté, tu deviens hypnotisé par chacun de ses mouvements et tu souhaites même qu’il réduise la distance, qu’il comble l’espace entres vos lèvres. Tu passas à ton tour rapidement ta langues pour humidifier tes lèvres et accrocha ton inférieure entre tes dents. Tu souris, non pas pour le narguer, mais bien parce que tu étais heureux lorsqu’il t’avoua être attiré par toi depuis longtemps déjà. Tu t’en doutais, et désormais tu venais d’avoir confirmation. Ton coeur se mit à battre vigoureusement dans ta cage thoracique. Tu levas même ta main pour aller lui caresser la joue, étant encore en train de baisser tes barrière en sa compagnie lorsqu’il se recula. Il reprit la parole, tandis que l’air joyeux de ton visage suite à toutes ces déclarations, laissa place à de la mélancolie. « Ah! D’accord, comme tu veux. » Tu venais de lui dire cette parole le plus neutre possible pour ne pas lui montrer ta déception, mais tu ne crois pas que cela ait réellement fonctionner. Tu soupiras et reculas de quelque pas, mangeant rapidement le reste du sandwich que tu t’es faits. Tu n’osais même plus le regarder, de peur de flancher. Tu devais obligatoirement quitter les lieux le plus rapidement possible. Après tout, vous n’êtes pas amis, il te l’a dit, tu n’as pas d’affaire à rester chez lui, n’est-ce pas? Tu t’approchas tout de même de Baptiste pour tu ne sais quelle raison, mais fis rapidement demi-tour, te dirigeant vers le téléphone. « Bon bien, il me reste juste à appeler la dépanneuse. » Tu essayas de lui sourire, même si celui-ci ressemblait plus à une grimace. Après avoir raccroché le combiné, tu lui dis, tout en te dirigeant vers la porte principale. « J’vais aller l’attente dehors. Fais attention à toi Baptiste et bonne chance dans ton déménagement. » Tu enfilas tes chaussures et sorties sur le perron attendre la dépanneuse, les larmes aux yeux que tu faisais tout pour cacher. Tu avais réellement l’impression de rater quelque chose, mais il avait prit sa décision, il ne voulait pas de ton amitié. Il avait raison après-tout. C’était une mauvaise chose qui pourrait lui faire du mal… À moins que ce soit à toi, que ça en fait.