Sevaptiste

I won't give up on us

Je n’avais clairement plus rien à foutre ici. Baptiste venait très clairement de me le faire comprendre en entrant chez lui. Tout était fini sans même que cela ait commencé. Certes, c’est moi qui lui a dit de rentré, que j’allais partir dans quelques instants également, mais j’ai pensé qu’il aurait répondu à mes questions avant. Qu’il aurait au moins essayé de me réconforté, de me dire que tout allait bien aller ou je ne sais trop quoi. Mais non, au lieu de cela et n’a même pas osé tourner la tête vers moi, il s’est simplement engouffré à l’intérieur de chez lui, sans même me proposé de faire sécher mes vêtements ou de m’en prêter à son frère pour que je ne mouille pas les sièges de ma voiture. Il n’a rien foutu. Je dois me rendre à l’évidence que j’avais bien raison et que rien ne sera possible. Je me demande aussi pourquoi j’y ai un peu cru. En entrant chez lui, il a conclu la conversation ou peu importe comment on peut appeler ce qui s’est passé. Il n’a pas voulu que j’entre chez lui lorsque j’ai cogné à sa porte, alors ça ne servait à rien que je m’acharne plus sur le terrain Lambert. Je me levai donc de sur le sol et me décida enfin à rentrer chez moi, sauf qu’il y avait un léger problème. Lorsque j’ai voulu ouvrir la portière de ma voiture, cette dernière était en réalité fermée à clé. Je pouvais clairement voir les clés que j’avais laissées sur le contact. Il m’avait tellement fâché que sous la haine, je n’ai pas pensé à les retirer avant de sortir de l’automobile. Fait chier ! Je fis le tour des quatre autres portes et même tenté le coffre. Manque de bol, j’étais pris à l’extérieur. Comme si c’était le temps je jouer avec mes nerfs. Je lâchai un long cri de rage avant de me diriger à la porte des Lambert. Je ne pris même pas la peine de cogner à la porte cette fois-ci que j’étais déjà à l’intérieur, enlevant tout ce qui s’appelait vêtement de sur mon corps. Lorsque je dis tout, c'est tout et alla les porter dans la sécheuse, avant de monter à l’étage. Flambant nu, je passai devant la porte, grande ouverte, de Baptiste et vit un bordel sans nom. Je ne le vis pas, mais je n’allais certainement pas m’attardé devant sa porte, surtout pas en tenue d’Adam. Est-ce qu’il me voyait dans sa cachette ? Du moins, s’il était dans sa chambre ? Peu importe ! « Occupes-toi pas de moi, j’resterai pas longtemps. J’attends juste que mes vêtements sèche et j’vais appeler la dépanneuse, je suis embarré dehors de ma voiture. » Et je me dépêchai de m’éclipser dans la chambre de Mathieu pour lui emprunté un bas de jogging et un Tee-shirt. Je n’allais certainement pas rester à poil, même si je n’ai aucunement honte de mon corps. Je retournai ensuite dans l’encadrement de la porte et dit de nouveau à Baptiste : « Arrête donc de faire l’enfant et viens dont me trouvé en bas. » Je n’attendis même pas une parole de sa part et dévala en moins de deux les marches pour me rendre dans la cuisine afin de fouiller dans les armoires pour sortir deux mugs. Depuis que je suis petit, lorsqu’il fait cette température dehors, Daria a pris l’habitude de nous faire à ma sœur et moi des chocolats chaud. J’ai toujours trouvé ça reposant et ça m’aidait à réfléchir. Je mis l’eau dans la bouilloire et attendis qu’elle soit réchauffée, accoudé contre le comptoir.

Sevaptiste

I won't give up on us

J’ai foutu le bordel dans ma chambre sur un élan de colère. Ça ne me ressemble pas du tout au point ou ça m’a fait peur moi-même.  J’ai longtemps regardé le fouillis pour finalement me reculer jusqu’au mur et me laisser retomber sur le sol. J’ai déposé mes mais sur mon visage et j’ai laissé sortir de ma bouche un énorme grognement. Pourquoi étais-je aussi en colère d’un coup ?  Moi qui d’ordinaire ne se mets jamais en colère, là Sevan a bien réussis à me foutre hors de moi. Me faire accuser à tords de chose que je n’ai pas fais ne passe pas vraiment au conseil. Heureusement cette colère passera puisque je ne suis pas du genre colérique. Je tente donc de reprendre mon calme jusqu’à j’entende du bruit à l’étage du bas. J’étire finalement mon cou et écoute tout ce qui ce passe. « Occupes-toi pas de moi, j’resterai pas longtemps. J’attends juste que mes vêtements sèche et j’vais appeler la dépanneuse, je suis embarré dehors de ma voiture. » Y manquait plus que ça. Non seulement il voulait que je le laisse tranquille, là c’est lui qui ne me laissai pas tranquille. C’était quoi son problème ?  Je déteste qu’il ait cette tendance à changer d’avis aussi rapidement puisque de cette façon je ne sais pas ce que je dois croire. Enfin je ne sais pas différencier ce qui est vrai et ce qui est faux dans ce qu’il me dit. Bon il faut se le dire, je ne suis pas du genre à déceler les menteurs, mais plutôt le genre à me faire avoir par eux.  En tout cas, toujours assis au fond de ma chambre je l’entends qui revient.  « Arrête donc de faire l’enfant et viens dont me trouvé en bas. » Me dit-il alors que je ne bouge pas et qu’il s’en va.  Le con, même fâché il arrive à me faire  changer d’avis. Je vais y aller parce que comme je l’ai dis je n’arrive pas à être fâché bien longtemps. Puis c’est difficile d’être fâché contre lui malgré tout. Ce que je voulais c’est qu’il me revienne. Alors bien que ça m’ait fâché qu’il me demande de m’en aller et lui laisser du temps, ça m’a aussi rendu triste. J’ai clairement eut l’impression qu’il se foutait bien de moi. Cependant s’il me demande de le rejoindre en bas, peut-être me suis-je fais une idée.  Il y a de forte chance, quand je dis que je ne suis pas capable de lire entre les lignes, je ne rigole pas, je suis nul !  Je levai donc les yeux en l’air et décidai de changer mes vêtements trempés par la pluie. Nouvelles paire de jeans à trous et un t-shirt unis noir. Ça fait l’affaire. Je tentai même de ramasser un peu ce fouillis et descendis à la cuisine. Je pris une grande respiration et y entrai. Les lèvres pincées, j’allais m’appuyer contre le comptoir de la cuisine et croisai mes bras sur mon torse. « J’ai peur tout les jours de ce qui pourrait arriver Sevan.. J’ai peur de perdre mes amis et surtout ma famille parce que j’aime les hommes. » C’était déjà ce qui était en train de se faire avec Mathieu, si seulement il pouvait se faire à l’idée que ce n’est qu’une préférence sexuelle et que je suis toujours le même. « J’ai peur de m’être trompé bien que je n’en ai pas l’impression. J’essaie de ne pas penser à ce que les autres peuvent penser de moi.. mais c’est difficile. Surtout quand t’es comme moi et que tu veux plaire à tout le monde. C’est difficile de ce faire détester pour ça. J’ai du mal encore à concevoir que les gens peuvent me détester pour ça. Parce que franchement à part moi.. Y’a personne qui puisse vraiment bâtir ma vie privée. » Je déteste ce que les gens peuvent penser de moi et malheureusement j’ai l’impression que ça dura toute ma vie. J’essaie de passer outre tout ce qui est négatif et m’entour mais c’est difficile. « Surtout qu’en ce qui me concerne je le l’ai toujours su que je préférais les hommes.. Au début je ne voulais pas le croire,  j’ai trouvé ça bizarre parce que je me disais mais bon sens mes copains préfères les seins a un torse.. Ce qui est supposé être normal, mais bon moi, depuis quand je fais dans la normalité. Après tout ça, je me suis dis que c’était de la folie, que jamais je n’allais le dire à personne puis j’ai essayé avec filles puis les gars en cachette sans en parler avec qui que ce soit.  La réponse à ma question était assez évidente pour moi.  C’était beaucoup plus facile intiment avec un gars qu’avec une fille.. » J’haussai les épaules et soupirai. Bon sens, je me sens un peu libéré d’en parler, mais aurais-je pensé en parler avec Sevan. Non jamais.  Je le regardai donc gêné par cette révélation et m’assoyais sur le comptoir de marbre de la cuisine. « J’suis désolé. Ma réaction a un peu été excessive. Sauf que je croyais vraiment que ce n’était que physique pour toi .. J'croyais pas que c'étais aussi important pour toi.. Alors que .. » Je m'arrêtai de parler. Je n’allais pas lui dire tout de suite que pour moi ce n’étais pas que physique. Que ça toujours eut une petite signification étant donné mon attirance pour lui. Mon cœur s’est toujours emballé lorsque mes yeux croisaient les siens, mais ça .. Aurais-je imaginé que c’étais des sentiments. Non, pas du tout. « Alors c'est prêt ? » Dis-je en changeant de sujet doucement et désignant la bouilloire. Je me suis arrêté parce que je ne voulais pas lui faire peur. Déjà que j'avais l'impression que ce qu'il m'avait dit avait été un gros effort pour lui, je ne voulais pas qu'il s'en aille pour de vrai cette fois !

Sevaptiste

I won't give up on us

Je ne savais pas s’il allait descendre me rejoindre, mais j’avais comme la sensation que j’allais boire mon mug de chocolat chaud seul. Avec ce que j’ai vu dans sa chambre, il doit vouloir rester seul. Surtout que pour foutre un bordel comme celui-là, il devait être en colère. Du moins, moi je lui aurais dit de fermer sa gueule et je ne serais pas descendu. C’est lors de ces moments que je vois que nous sommes complètement différents l’un de l’autre puisqu’il descendit. Je ne l’ai aucunement entendu, d’ailleurs. Je fis un saut énorme lorsqu’il prit la parole et me retournai vers Baptiste, qui s’était accoudé sur l’autre comptoir tout près de moi. Il s’était enfin décidé à répondre à ma question que je lui avais posé dehors et il en va s’en dire que j’étais en train de boire ses paroles. Ça me faisait tellement de bien de voir que je ne suis pas le seul à avoir peur. Que lui aussi là tous les jours. Ça ne doit pas être si facile pour lui non plus, à bien y penser. J’ai peut-être un père homophobe, mais lui c’est un frère. Et d’ordinaire, nous sommes toujours plus proches de nos frangins que de nos paternels. De ce côté, la seule chose qui nous différenciaient réellement tous les deux, c’est que lui aime vraiment les hommes et qu’il avait peur de ce que les autres peuvent penser de lui, tandis que moi je n’aime pas les hommes, il n’y en a un qui me retourne le cerveau et je n’ai rien à foutre de ce que les autres peuvent penser. Bon, mon père c’est autre chose, mais Mathieu, s’il voit qu’il est en train de tout perdre les êtres chers dans sa vie pour une connerie d’homophobie, je me dis qu’il va finir par passer outre, enfin je l’espère. Lorsqu’il finit de se livrer à moi et qu’il soupira je me mis à sourire, reconnaissant qu’il ait osé me dire tout ça. Mieux vaut tard que jamais, à ce qu’on dit. « C’était vraiment que physique. Je ne m’attendais à rien mais vraiment rien. Sauf que lorsque nous nous sommes embrassé après avoir couché ensemble, j’ai commencé à me poser des questions et j’avais l’impression de toujours vouloir être collé à ton corps. T’embrasser, te toucher. » Je pinçai mes lèvres et haussai un sourcil, venant de m’apercevoir qu’il s’était arrêté de parler. Pourquoi ne m’avait-il pas dit le fond de sa pensé. Je haussai les épaules, ne voulant pas l’obliger à me révéler quelque chose. S’il voulait me le dire, il me l’aurait dit, c’est tout.

Au même moment où il me demanda si tout était prêt, je me retournai et mis les cuillères de poudre dans les tasses et y versa l’eau. Je pris les mugs et les déposa tous les deux à côté de lui, sur le comptoir où il s’était assis plus tôt. J’ouvris ses jambes et me positionnai entre elles, le regardant dans les yeux. « Merci de m'avoir répondu. ! » Je ne le lâchais plus du regard et l’une de mes mains se posa sur sa joue que je caressai quelques secondes, avant de descendre sur ses cuisse pour remonter sur ses hanches. J’allais faire un geste où je risquais de me faire rejeter une nouvelle fois, mais je me risquai tout de même. Je m’approchai encore plus de lui et bientôt nos lèvres se retrouvaient à quelques centimètres, puis quelques millimètres. J’hésitai à combler l’espace qui nous séparait à peine quelques millièmes de secondes avant de fondre sur ses lèvres. Quand nos lèvres se touchent enfin, mon corps n’a jamais autant frissonné, mon ventre n’a jamais autant tourné. Bon sang, ça m’avait tellement, tellement manqué, sans même que je ne m’en rendre compte. Mes mains s’accrochent presque désespérément à son tee-shirt alors que je commence à bouger ma bouche contre la sienne. C’est lent, chaud, et absolument pas vulgaire. Je veux y aller doucement et en profiter au maximum. Ce baiser est tellement doux que ça me retourne l’estomac. Mes lèvres s’étirent peu à peu contre les siennes pour former un vrai et doux sourire même si en même temps, j’ai peur qu’il me repousse. Sans doute qu’il est sous le choc de ce qui est en train de se passer, puisque tout va bien. C’est bête à dire venant de moi, mais je me suis heureux contre lui. Je souris parce que je l’embrasse, je crois que c’est un bon début. Mes mains remontent vers ses avant-bras, puis ses poignets que j’agrippe délicatement. Quand nous nous décalons l’un de l’autre par manque de souffle, je pose doucement mon front contre le sien, les yeux fermés et un sourire aux lèvres. « Bordel, c’est tellement dur d’être près de toi et de ne pas pouvoir t’embrasser ou juste te toucher » Je ne lui laisse pas le temps de répondre ou juste de réagir. Je le soulève, attrapes les tasses que je lui donne maladroitement, et fais de mon mieux pour marcher jusqu’au salon. Je m’assieds sur le canapé doucement, et je grogne quand dans un faux mouvement de ma part, un peu  de chocolat chaud coule le long de ma tasse et atterrit sur ma cuisse.

Sevaptiste

I won't give up on us

À vrai dire, j’y ai pensé deux fois avant de descendre, mais je me suis finalement ressaisi. Je l’ai dis et je vais le redire à quoi bon ruminer pour des choses comme celle-là. Moi qui tente d’éviter le négatif dans ma vie, si je laisse tout ça en suspend ca restera présent. De plus, me connaissant je ne cesserai jamais d’y penser si je ne règle pas ça une bonne fois pour toute. Je changeai donc mes vêtements et descendis à la cuisine. Dehors je n’avais pas répondu à sa question et franchement en rentrant je n’ai fais que penser à ça. J’ai même tenté préparer une réponse pour lui, mais lorsque je suis arrivé dans la cuisine je ne dis rien de ce que je voulais lui dire. Ma réponse fut un peu plus profonde et sincère que ce que j’avais en tête. « C’était vraiment que physique. Je ne m’attendais à rien mais vraiment rien. Sauf que lorsque nous nous sommes embrassé après avoir couché ensemble, j’ai commencé à me poser des questions et j’avais l’impression de toujours vouloir être collé à ton corps. T’embrasser, te toucher. » J’hochai la tête et la relevai pour le regarder. « J’crois que si tu n’aurais pas d’intérêt pour les gars .. Tu ne te poserais pas de questions Sevan. » Dis-je doucement sans reproches, juste comme constatation ainsi que par expérience. J’osais espérer qu’il allait comprendre que cette remarque ne se voulait pas déplacée. Personnellement je me suis posé des questions au tout début – quand je me suis rendu compte que j’étais différent, que je ne comprenais pas trop ce qui était en train de ce passé avec moi. Mais voilà, maintenant il n’y a plus de doute dans mon esprit. Bien qu’il ait de la peur lors de mon quotidien. Puis merde.. Je dois lui dire. Ou du moins tenter de lui dire un peu qu’il n’était pas seul à croire que tout ça n’était que physique. « Je dois avouer que tu m’as rendu nerveux.. J’ai eu l’impression de tout recommencer à zéro, comme si tu étais ma première fois .. » Mon cœur s’est emballé rapidement lorsque mon corps s’est joint au sien la première fois et sincèrement j’ai su que ça n’allais pas être facile de garder cette amitié aussi physique qu’elle devait l’être. J’ai dis que j’allais être capable que je n’allais pas avoir de sentiments pour lui, mais étant donné que j’ai eu le même besoin que lui. Cette envie de folle de l’embrasser et de me coller à lui, les choses ont rapidement changées. Une fois de plus je me sentis nerveux et je changeai de sujet. Était-ce une bonne idée ? Je n’en sais rien mais en tout cas tout ce que je voulais pour l’instant c’est que les choses s’arrangent et que nous ne passions pas un mois de plus l’un sans l’autre.

Je le regardai donc préparer les deux tasses puis il le regarda s’approcher pour finalement se positionner dans entre mes jambes. « Merci de m'avoir répondu ! » Me dit-il en me fixant alors que je baissai les yeux gênés. « Je.. J’savais pas trop comment t’expliquer tout ça.. Je n’en ai jamais vraiment parlé en fait. » Dis-je en souriant doucement et toujours gêné de le voir aussi près de moi. Sa main sur ma joue, je laissai ma tête s’y blottir et fermai même les yeux pour profiter de ce petit moment de tendresse peu attendu. Je sentis ensuite ses mains se poser sur mes cuisses et sur mes hanches. Puis une vague de chaleur me traversa le corps alors que son visage s’approcha du mien. J’ouvris doucement les yeux pour voir ce qu’il allait faire et les refermai aussi doucement que ses lèvres effleurèrent les miennes. Sans hésiter je me mis à participer à cet échange plutôt rassurant et plaisant. Une fois de plus mon cœur battait si fort dans ma poitrine que j’eus l’impression en l’espace de quelques secondes qu’il allait sortir de ma poitrine. D’un élan de tendresse j’allais même déposer mes mains sur son visage. Je ne voulais pas que ce moment se termine. Je voulais surtout rester comme ça dans ce calme plat. Désireux de lui une fois de plus, je voulais qu’il reste accroché à mon chandail pour toujours. Nous nous arrêtèrent finalement au bout d’un moment, puis un sourire s’afficha sur mon visage tout comme sur le sien. Son front contre le mien, je suis incapable de m’arrêter de sourire tellement j’ai l’impression que sommes aussi heureux l’un que l’autre. « Bordel, c’est tellement dur d’être près de toi et de ne pas pouvoir t’embrasser ou juste te toucher » Me dit-il en m’aidant à descendre du comptoir de la cuisine. Je pris les tasses sans rien dire et le suivis jusqu’au salon. Une fois sur le canapé, je le regardai alors qu’il se mit à grogner. « Attends.. J’vais t'aider à essuyer ça. » Je me levai d’un bond et allai à la cuisine chercher un linge humide sauf qu’en revenant aussi rapidement j’accrochai ma tasse sur la table tout près et renversai le tout un peu partout, sur moi et sur le sofa, par conséquent un peu sur Sevan aussi. Je me retiens pour ne pas éclater de rire, puis je n’en peux finalement plus. « Faut croire qu’on n’est pas dû pour les boires..» Je m’approchai de lui, j’essuyai la tasse, sa main puis un peu partout ou j’avais réussis à renverser du chocolat chaud « Euh.. Pardon j’suis désolé.. Je.. J'voulais pas..» Dis-je en me rendant compte ou j’étais en train de passer avec mon linge humide, soit un presque plus sur sa cuisse étant donné que j’en ai renversé partout ! « Je.. Je crois …J’crois que ça te prendre de nouveaux vêtements. Tout comme moi d’ailleurs. » Dis-je nerveux d’un coup. Était-il en colère par cette bêtise ? Encore parce que j’avais ris de la situation vu comment je suis maladroit. Je voulais plutôt aidé et surtout je voulais tout nettoyer que renverser le tout.

Sevaptiste

I won't give up on us

J’ai dû me faire atrocement violence pour ne pas être vulgaire dans mes propos et lui crier à la tête que je ne suis pas intéressé par la gente masculine. Lorsque je regarde un mec et même s’il est à moitié nu, il ne me fait aucun effet. En revanche, lorsque je pose mes yeux sur Baptiste, qu’il soit, nu ou pas, tous mes sens sont aux aguets. Alors non, je ne suis pas aux hommes comme je peux être aux femmes. Parce que les femmes me font toujours le même effet. C’est seulement lui, au risque de me répéter, qui me fait tourner la tête. Je n’y peux rien. De toute façon, ça ne servait à rien de m’en prendre à lui pour cette broutille et il va voir par lui-même que peu importe l’homme en face de moi, il ne me fera aucun effet, outre lui-même. Je ne suis pas en mesure de dire comment est-ce possible, mais c’est bien ça.

Toutefois, lorsqu’il m’avoua l’avoir rendu nerveux avec toutes mes petites attentions, mes mots, jusqu’à mes gestes, je dois avouer avoir ressenti une certaine fierté. Certes, j’aurai préféré avoir été réellement sa première fois, mais je ne peux pas tout avoir. Comme s’il n’avait pas fait ses expériences avant que je m’aperçoive de certaines choses à son sujet. C’était normal après tout, mais Dieu que ça me frustrait en même temps. Heureusement qu’il se mit soudainement à enfin me répondre à ma question lorsque j’étais toujours assis sur le sol mouillé, près de ma voiture. Au moins, ça me prouvait en quelque sorte que je ne suis pas le seul à être anxieux. Je ne suis pas con, je sais que je ne suis pas le seul à être dans cette situation plus que bizarre, mais être attiré par un seul homme, ce n’est pas courant. Je le remerciai donc pour ça, heureux de voir que je pouvais lui faire confiance sur ce point. Je ne pouvais pas m’empêcher, une fois de plus, d’être tactile envers lui. Je ne sais pas ce qui se passe réellement, mais je suis bien. Et encore mieux lorsque je pu finalement toucher ses lèvres magnifiques jusqu’à ce que nos souffle se fassent rare. Il se passe un truc, c’est évident, mais suis-je réellement prêt à m’embarquer là-dedans et avoir peur à toutes les secondes qu’on me surprenne en train d’embrasser ou d’être beaucoup trop près d’un autre mec ? Je n’en sais foutrement rien. Mais en même temps… Est-ce que ça vaut la peine de risquer de passer à côté d’une expérience merveilleuse seulement parce que je ne sais pas ce que je veux ? Et si Baptiste était capable de me faire connaitre quelque chose extraordinaire ?

Toutes ces interrogations, additionné au fait d’avoir Baptiste si près de moi, on fit en sorte de me faire renverser un peu de mon chocolat chaud sur ma cuisse. Évidemment que Baptiste voulu m’aider, mais je ne m’attendis pas à ce qu’il renverse sa propre tasse sur nous. Et ça brûle ce truc. « Aoutch ! » dis-je en criant presque, pour ensuite serrer les dents, alors que Baptiste lui se retenait pour ne pas rire. Comment fait-il pour ne pas avoir mal ? Je hochai finalement la tête lorsqu’il prit la parole en riant, alors que je faisais la baboune. Cependant, mes yeux s’agrandirent lorsqu’il passa vraiment très près de mon entre-jambe. Ce n’est pas qu’il ait touché cette zone qui me choquait, mais bien la réaction spontanée de ma verge à son contact. Foutu saloperie ! Je me mordis la lèvre inférieure alors qu’il s’excusa. Je me mis à sourire et ce fut à mon tour de faire en mon possible pour ne pas éclater de rire. « Je savais que t’avais envie de touché popol de nouveau, pas besoin de te trouver des excuses comme renversé « accidentellement » quelque chose sur moi. » dis-je en mettant l’accent sur le mot accidentellement, puis ensuite je lui adressai un clin d’œil avant de reprendre : « T’aime pas la nouvelle fragrance odeur chocolat ? Le plus merveilleux dans tout ça, c’est que… » dis-je en m’approchant de son oreille afin de lui murmurer le reste « il est comestible. Tu devrais essayer, il parait que c’est sensationnel, si tu y vas assez rigoureusement, de la crème chantilly fini par sortir ! » Et ce fut ce moment qui me fit éclater de rire essayant de me relever du sofa pour aller enlever les vêtements de Mathieu et de les laver avant qu’il ne me fasse une crise. Le problème c’est que j’étais parti dans un fou rire qui me fit retomber sur le canapé. Ou peut-être était-ce calculé ? Allez-savoir la vrai raison !

Sevaptiste

I won't give up on us

Je suis un peu sous le choc de tout ce qui est en train de se passer présentement. Je n’arrive pas à croire que je lui ai confié toutes mes peurs, mes craintes. Je n’en avais jamais parlé à quelqu’un avant aujourd’hui. Je n’ai même jamais été assez en confiance avec moi-même pour en parler à qui que ce soit. J’ai gardé ça pour moi ne pensant pas une seule seconde être capable d’en parler à quelqu’un un jour. Sauf à Sevan aujourd’hui. Peut-être que sa question m’a assez fait réagir au point que je me suis rendu à l’évidence que je ne pouvais pas garder tout ça pour moi.  Cependant il y a tout de même une petite partie de fierté. Je ne pouvais pas lui donner raison en affirmant que je n’avais pas peur. De toute façon il se serait fait une fausse idée de moi et s’il l’avait appris plus tard que je lui aurais menti il m’en aurait voulu. J’ai donc préféré jouer la carte de l’honnêteté. Disons que c’est gagnant, non ?  Toujours assis sur le comptoir de la cuisine je peux sentir ses lèvres sur les miennes. Son souffle contre ma peau, ainsi que ses mains sur mes hanches. Bon sens, ai-je été à ce point convaincant pour qu’il se rapproche de moi cette façon ? Peut importe, je ne vais pas m’en plaindre. Par contre, je dois avouer que je jamais je n’aurais cru que cela allait se reproduire. Moi qui croyait que tout ce qu’on s’était dit et qu’on avait fait il y a un mois était de la foutaise.  Il m’avait dit qu’il s’était servit de moi pour une histoire de pari. Heureusement ça c’était réellement des conneries. Il s’était foutu de moi parce qu’il avait peur de ses sentiments en fait. Je suis content de savoir qu’il n’était pas cette personne que je m’étais imaginé. Bien qu’avec la peur il sot prêt à faire n’importe quoi comme me mener en bateau.

Doucement il me fit descendre du comptoir de la cuisine et nous prirent place au salon. Confiant, j’offris mon aide à Sevan pour l’aider à essuyer tout ce chocolat qui avait coulé, sauf que lorsque je suis revenu dans le salon, j’ai renversé mon chocolat chaud aussi. Soit un peu partout. Merde, c’était chaud, mais pris de panique tout ce que je trouvai à faire à c’est de me retenir pour ne pas rire. « Aoutch ! » Cria-t-il avant de serrer les dents. Maladroit et surtout mal à l’aise je me pinçai les lèvres puis m’empressai de ramasser le dégât que j’avais fais. Je passai un peu partout, sur moi et sur Sevan. Effleurant par la même occasion son entre-jambe. Ce n’était pas ce que je voulais faire, mais d’abord ramasser ce liquide chaud qui était en train de s’imbiber dans le tissu de ses vêtements. Je me reculai donc rapidement aussi mal à l’aise que lorsque j’ai renversé le tout et fronçai les sourcils lorsqu’il se mit à rire. « Je savais que t’avais envie de touché popol de nouveau, pas besoin de te trouver des excuses comme renversé « accidentellement » quelque chose sur moi. » Je secouai donc la tête mal à l’aise. « Je.. c’est pas ce que je voulais faire Sevan. C’était pas vraiment que.. » Je m’assoyais dans le sofa en prenant une grande respiration. « Désolé. » Ce n’était vraiment pas ça l’idée, parce que franchement il avait raison, je n’avais pas besoin d’excuses si j’avais autant envie de le toucher. L’histoire c’est que ce n’était pas vraiment l’envie qui manquait, mais si j’avais pu éviter de renverser nos chocolats chauds je l’aurais fais. Nerveusement, je passai l’une de mes mains derrière ma nuque et n’osai pas le regarder. Je ne comprends pas pourquoi il me rend aussi mal à l’aise. Comment fait-il me rendre aussi gêné alors que ça devrait être moi qui sois à l’aise. « T’aime pas la nouvelle fragrance odeur chocolat ? Le plus merveilleux dans tout ça, c’est que… »Finit-il par me dire en riant. Je souris bêtement, mais je restai immobile lorsqu’il s’approcha de moi et ajouta : « il est comestible. Tu devrais essayer, il parait que c’est sensationnel, si tu y vas assez rigoureusement, de la crème chantilly fini par sortir ! » J’éclatai finalement de rire et me retournai vers lui. « D’accord.. J’ai compris ! » Dis-je en lui souriant et me relevant rapidement. « J’crois qu’il est temps d’aller voir si tes vêtements sont secs. » Dis-je en me retournant vers lui et le tirant par le bras le forçant me suivre. Je me dirigeai donc vers la salle de lavage et le fit entrer avec empressement. Je refermai la porte derrière nous et je le fis reculer jusqu’à la laveuse avant de m’approcher de lui. Je le regardai avec ce petit air angélique me mordillant la lèvre inférieure au passage. « J’trouvais le salon un peu trop à découvert … » Dis-je en haussant les épaules et m’approchant assez près de lui pour que je puisse m’accrocher à son pantalon. « Je t’aurais bien fais visiter ma chambre.. mais j’ai un peu foutu le bordel tout à l’heure.. » Dis-je en grimaçant et retrouvant ce petit air doux sur mon visage. « D’toute façon faudra bien mettre ces vêtements dans la lessive.. » Ajoutai-je en glissant mes mains sous son chandail et approchant mon visage de son cou. Je fis glisser le bout de mon nez dans son cou, puis tout près de son lobe d’oreille j’allais y déposer un baiser. Je ne m’aventurai pas plus loin pour l’instant. J’attendais de voir sa réaction, juste au cas ou ses paroles n’étaient que pour ce moquer de moi. Ce qui ce pourrait très bien. J’aurais pu aussi m’emballer un peu trop rapidement .. Ça doit être l’odeur du chocolat qui m’a monté à la tête, ou peut-être pas.. Juste Sevan.

Sevaptiste

I won't give up on us

Était-il réellement obligé de se justifier et de s’excuser pour quelque chose auquel je ne lui en voulais pas du tout ? S’il avait envie de poser ses mains sur mon corps qu’il le fasse merde et ça s’arrête là. Il n’a pas besoin de ma permission. Si jamais je n’étais pas de son avis, j’allais le lui dire, mais encore là, ça me surprendrait énormément. Donc non, il n’a pas besoin de ressembler à une mauviette et de s’excuser alors que je fais une simple blague. Mais bon, il est fait comme ça et il ne changera pas, même si ça m’énerve au plus haut point. « Arrête de t’excuser ! » lui dis-je finalement secouant la tête légèrement. Mais comme je ne voulais pas trop en faire et que je ne voulais briser l’ambiance qui c’était installé entre nous, j’ai préféré plaisantez d’une façon unique en son genre. Ce genre de façon qui pourrait très bien gêner quelqu’un même si je n’y pense pas. Surtout une personne comme Baptiste, qui en général est assez timide.

Je fus tout de même agréablement surpris lorsque je remarquai qu’il ne prenait pas mal ma blague et qu’en fait il en riait avec moi. Enfin, c’est ce que je pensais, je n’en étais plus tout à fait certain lorsqu’il me dit qu’on devrait aller voir où en était mes vêtements. Il voulait que je retourne chez moi ? D’accord, au moins, il n’est plus en colère contre moi pour un mensonge que je lui ai fait. Je le suivi sans broncher, mais je dois avouer en trainant des pieds jusqu’à ce qu’on arrive à la salle de lavage. Mes sourcils se froncèrent lorsqu’il me poussa presque à l’intérieur. Qu’est-ce qu’il faisait bordel ? Puis soudainement j’ai compris lorsqu’il s’approcha de moi. Oui, je compris simplement avec le regard avec lequel il me regardait. Je l’écoutai attentivement, le sourire aux lèvres et frissonna lorsqu’il me donna ce baiser au creux de mon cou. Ça ne m’en a pas pris plus pour que je l’agrippe par les hanches et que je lui enlève son pantalon, son tee-shirt, ainsi que son boxer que je mis tous dans la laveuse, avec empressement. Même ses chaussettes y passèrent. « Bah quoi ? Tu t’es renversé du chocolat chaud dessus ou non ? Il faut tout tout laver ! » Dis-je innocemment avant de faire vivre le même châtiment aux vêtements de Mathieu. Une fois la laveuse en fonction, je tapai sur le dessus pour faire comprendre à Baptiste d’y prendre place et je n’attendis pas une seule seconde une fois qu’il fut sur le dessus pour me placer dans la même position que j’étais lorsqu’il était assis sur le comptoir de la cuisine. Mes lèvres viennent automatiquement happer les siennes pour un baiser sauvage, pleins d’envie. Le seul hic, c’est que je ne voulais pas l’obliger à quoi que ce soit. Je me dis que s’il ne voulait pas aller plus loin, il ne m’aurait pas amené ici. Et si c’était moi qui n’étais pas trop certain. Si je voulais voir où notre relation, si je pouvais la qualifier ainsi, aboutirait ?

J’arrêtai tout très rapidement, reculai mon visage du sien et déposai mes mains sur ses cuisses. Je le regardai droit dans les yeux avant de lui dire : « Pourquoi j’ai l’impression de tout faire à l’envers ? » Ça me faisait chier, parce que j’étais déjà très excité, que j’en avais grave envie, mais que pour la première fois de ma vie, je ne voulais pas tout gâcher pour une simple baise. Ma main vint se déposer sur sa joue Je me dégoutais limite, parce que je n’arrêtais pas de lui dire que s’il avait envie, qu’il prenne son dues. « J’en ai vraiment envie, j’te jure, mais j’ai l’impression que tu mérites mieux et surtout plus que ça ! » Étais-je en train de refuser une baise et sur une putain de laveuse, en plus ? Je suis tellement con ! Peut-être que si lui continuait à faire ce dont il avait dans la tête, je me laisserais aller. Peut-être aussi que s’il me disait ce qu’il pense de tout ça, j’allais dire que oui c’est bon, on baise et on voit où tout ça va nous mener. Ou peut-être aussi qu’il voulait simplement quelques préliminaires, quelques caresses pour se sentir désirer. En fait, je ne sais pas ce qui se passe par la tête, et je ne sais pas du tout comment il fait pour me faire confiance après si peu de temps. Qu’est-ce qui lui dit que je ne suis pas en train de jouer avec lui, en ce moment. Que mes excuses n’étaient pas sincères.

Sevaptiste

I won't give up on us

Je ne voulais pas renverser le chocolat chaud partout, mais vu comment je suis maladroit, ce n’est pas tellement surprenant de ma part. Je tentai de limiter les dégâts en essuyant tout un peu partout, jusqu’à sur la cuisse de Sevan. Gêné par la situation je me sentis mal à l’aise, mais j’éclatai de rire au bout de moment avec les blagues suggestives de Sevan.  L’histoire c’est que malgré ces blagues, ce n’était clairement pas l’envie de lui sauter dessus qui me manquait.  Je l’invitai donc à me suivre jusqu’à la salle de lavage prétextant qu’il était temps d’aller voir si ses vêtements étaient prêts.  Je le fis entrer dans la pièce et le poussai jusqu’à la laveuse.  Je m’approchai de lui et déposai un baiser dans son cou, m’agrippant par la même occasion à la base de son pantalon.  Décidément, mon idée n’était pas si mauvaise puisque je me retrouvai flambant nu.   « Bah quoi ? Tu t’es renversé du chocolat chaud dessus ou non ? Il faut tout tout laver ! » Me dit-il en riant et retirant ses vêtements aussi rapidement qu’il eut retiré les miens.  « Bah rien..T’as bien raison. » Dis-je en prenant place sur la laveuse suite à sa demande.  Je souriais doucement puis le laissa s’approcher. J’ouvris dangereusement les jambes et le laissai prendre place entre elles. Je le regardai et je sentis mes lèvres se plaquer contre les miennes. Ma respiration s’accéléra par l’envie d’aller plus loin, mais je m’arrêtai au bout d’un moment sentant une petite réticence.  Je regardai donc Sevan et  attendis.  « Pourquoi j’ai l’impression de tout faire à l’envers ? »  Je fronçai les sourcils puis haussai les épaules. « De quoi tu parles Sevan ? J’comprends pas.. Qu’est-ce que tu veux dire ? » Dis-je en le regardant doucement.  Je déposai même mes mains sur les siennes qui se trouvaient sur mes cuisses.  J’attendis sagement d’avoir des explications, puis l’un de ses mains vint caresser mon visage. « J’en ai vraiment envie, j’te jure, mais j’ai l’impression que tu mérites mieux et surtout plus que ça ! »  Je le vois bien qu’il est mal a l’aise, ou du moins que la situation lui fait tout drôle, mais franchement ne pouvions nous juste pas profiter de ce moment. On s’est réconcilié, on passe du bon temps et c’est tout. Après tout nous n’avions pas pris un engagement l’un envers l’autre. « Sevan détends toi.. » Finis-je par dire. J’allais à mon tour déposai mes mains sur son visage et le relevai pour le regarder droit dans les yeux. « Tu sais .. J’suis assez grand pour te faire savoir si je n’ai pas envie de quelques choses. Puis en plus c’est moi qui t’es amener jusqu’ici.. »   Mes lèvres se pincèrent ensembles et puis un léger sourire pris place sur mes lèvres. « Tu sais on peut juste laisser les choses allées et profiter de chaque moment passé ensemble sans se poser de question, tu crois pas ? » Mon corps s’étira doucement, puis je passai une main derrière ma nuque.« C'était une façon de te montrer que j'étais content que tu sois revenu après un mois. J'ai envie de ça.. J'ai besoin de ça .. Sauf si tu n’en as pas vraiment envie.. J’ten voudrai pas. » Je déposai mes mains sur mes genoux une nouvelles fois, puis attendis sa réponse. Pour une fois je ne me sentais pas mal à l’aise, puisque je profitais de ce moment.. J’ai fais quelques chose que j’avais envie et rien de plus. Tout ce que je voulais comme je lui ai dis c’était de profiter de ce moment et ne pas m’en faire. Nous nous sommes avoués certaines choses c’est vrai, mais nous ne nous sommes pas déclarés en couple.

Sevaptiste

I won't give up on us

Il pouvait bien ne pas comprendre ce que je voulais dire. Moi-même je n’en avais aucune idée. Je ne sais même pas pourquoi je suis en train de reculer, parce que j’en ai envie, mais quelque chose me bloque à aller plus loin. Comme s’il méritait mieux que moi. Comme s’il avait besoin d’une personne qui pourrait prendre soin de lui. Quelqu’un qui pourrait faire en sorte de le faire sentir comme quelqu’un d’important qu’il ne le laissera pas tomber à la première occasion après avoir eu ce qu’il désire, comme moi je risque de faire. « Me détendre ? Facile à dire, j’ai l’impression d’être un trou d’cul ! » Il allait certainement me demander pourquoi et le pire c’est que je ne saurai pas comment lui expliquer que je ressens cela. Je n’arrive jamais à exprimer ce que je ressens en réalité. Je relevai les yeux vers lui à mon tour alors qu’il recommença à prendre la parole et qu’il déposa ses mains sur mon visage pour m’aider à le regarder. À sa question de laisser les choses aller, sans poser de questions, j’hochai positivement la tête et l’écouta rependre la parole par la suite. Lorsqu’il eut terminé, je ne pouvais faire autrement que de lever les yeux au ciel. En avais-je réellement envie ? Oui, sans nul aucun doute et je serais foutrement con de prétendre le contraire. Mais, j’ai peur, oui j’ai peur du futur, j’ai peur de l’engagement. Je sais qu’on ne sait presque rien dit, mais je n’aime pas vraiment la direction vers laquelle cette relation s’en va. Pourtant, c’est moi au tout début qui avait parlé de relation basée sur le sexe et là, je voudrais le contraire ? Je suis pathétique ! « Ah et puis zut ! » J’abandonnai la petite voix qui me soufflait dans la tête de reculer et de laisser le temps aller. Au pire des cas, il y aura quelqu’un entre nous deux qui en souffrira et ça ne sera pas moi. Je le dis encore que Baptiste mérite mieux que moi. Je n’ai toujours pas changé d’opinion.

Je me jetai une nouvelle fois sur ses lèvres comme si ma vie en dépendait et lui mordillai son inférieure jusqu’à ce que notre souffle commençât à nous manquer. Les mains de chaque côté de son corps, à plat sur la laveuse en marche. Je n’osais même pas le toucher, allez savoir pourquoi. Cette petite voix dans ma tête raisonnait même si j’avais envie de la jeter bien loin de nous. Comme si j’ai l’habitude de refuser une baise. Cependant, au bout d’un moment, je baissai la tête. « J’veux pas me forcer. Ça me fait vraiment chier de faire ça, mais je ne le sens pas, ce soir. » Pourquoi d’ailleurs ?Sans doute parce que c’est trop facile. Il m’accorde trop rapidement d’importance sans même se poser de question. Je devrais me sentir content de pouvoir tremper ma graine sans réticence de sa part, alors pourquoi suis-je en train de faire un caca boudin ? « Et si je te dis qu’on continuait la soirée tous les deux et si ça arrive là, on avisera en conséquence, tu m’en voudrais ? » Je préférais savoir sa réaction puisque je venais presque de le rejeter, alors que je lui ai dit à plusieurs reprise que s’il avait envie qu’il me le fasse savoir. Parce que c’est peut-être également l’endroit qui me rend mal à l’aise. Bordel, je ne comprends rien à ce qui m’arrive, quelqu’un peut m’aider ?

Sevaptiste

I won't give up on us

Décidément je n’y comprends plus rien. Il me dit depuis le tout début de ne pas me retenir si j’ai envie de quoi que ce soit, comme du sexe et le voilà que c’est qui me rejette et me retient. J’ai fais un truc déplacé – quelques chose que je n’aurais pas dû et qui l’a offusqué ? Je n’en sais foutrement rien, mais me retrouver là à poil devant lui alors qu’il ne veut rien faire me rend un peu mal à l’aise. Je me sens con de m’être laissé parce que je me dis que peut-être je n’aurais pas dû. Encore, y’a une partie de mon orgueil qui vient d’en prendre un coup vu le mur que je viens de me prendre en pleine gueule. « Me détendre ? Facile à dire, j’ai l’impression d’être un trou d’cul ! » J’haussai les sourcils puis passai finalement mes mains sur mon visage avant d’attraper le sien et de lui faire comprendre qu’il n’y avait pas vraiment de conflit. Je ne pu tout de même pas m’empêcher de me demander pourquoi trouvait-il qu’il avait l’air d’un trou de cul alors que c’est moi qui aie insisté. Bon sens, tout ce que je voulais c’était d’abord qu’il n’y a pas de malaise mais aussi ne passer qu’un bon moment après avoir passé ce mois si éloigné. Je ne voulais pas qu’on se prenne la tête avec une chose aussi banale que maintenant – le sexe. Je pris finalement une grande respiration et tout ce qui sorti de ma bouche fut: « Bon.. » Je n’allais pas tenter de lui faire comprendre qu’il avait tord, que ce qu’il disait avait vraiment aucun sens, que je n’y croyais pas du tout. Son idée était faite, alors je crois qu’aucun arguments n’auraient été valable pour le faire changer d’avis. Par contre, en ce qui me concernait, moi je n’étais pas moins mal à l’aise assis sur la laveuse, en marche à poil. J’avais cette envie folle de quitter la salle de lavage et d’aller enfiler des vêtements secs et propres. Comme ça nous pourrions rapidement passer à autre chose.

Je restai surpris lorsque ses lèvres se posèrent sur le mienne. Mes yeux se fermèrent, tandis que mes sourcils restèrent surélever par la surprise. Sans hésiter, je me laissai aller, mais ne fut pas tellement surpris de le voir s’arrêter. « J’veux pas me forcer. Ça me fait vraiment chier de faire ça, mais je ne le sens pas, ce soir. » Je le regardai, puis baissai les yeux. J’hochai la tête, puis le repoussai doucement pour descendre de la laveuse. « Ça va t’en fais pas. J'ai pas envie de te forcer non plus à faire quelques chose que tu n'as pas envie.» Dis-je doucement. Je n’étais pas fâché par la situation loin de là. Par contre, j’avais un peu de mal à le suivre et franchement ça me rendait perplexe. Qu’est-ce qu’il veut au final ? Y’a quelques minutes c’était une chose bien précise et l’instant d’après ce n’étais plus du tout la même chose. Ça me secouait un peu, mais était-ce seulement une habitude qu’il avait pris que je ne connaissais pas. Tout le monde peut être indécis, mais comme ça.. Je dois avouer que cela me prend au dépourvu et que je ne sais plus trop comment le prendre. « Et si je te dis qu’on continuait la soirée tous les deux et si ça arrive là, on avisera en conséquence, tu m’en voudrais ? » Une main derrière ma nuque, je secouai la tête et répondit : « Non je t’en voudrais pas. » Dis-je en m’avançant doucement vers la porte de la salle de lavage. Je me retournai vers lui et je me raclai la gorge. « J’vais aller me chercher des vêtements propres.. » J’haussai les épaules en faisant une petite moue. « J’resterai pas à poil toute la journée. » Ajoutai-je en riant nerveusement. Bah quoi ? C’était vrai, je n’allais pas rester nu toute la journée en sa compagnie. Déjà qu’il venait d’interrompre ce petit moment, je n’allais pas rester en tenu d’Adam alors que j’ai clairement envie de lui. Au pire mon engin allait me trahir et en plus je n’allais certainement pas lui donner la chance de reluquer ma virilité encore mes fesses ! Je sorti donc de la pièce et revient vêtu d’un jogging confortable et un t-shirt. « Alors t’as envie de faire quoi ? » Demandais-je en m’appuyant sur le cadre de la porte « Y’a la console à Mathieu d’installer sur la télé en bas dans le salon.. On peut même regarder un film, mais en ce qui nous concerne cette activité n’est pas la meilleure. » Dis-je toujours en riant et faisant référence à l’autre fois d’avant ou nous avions tout tenté pour regarder ce film, mais manque de bol ! « Encore.. P’têtre que t’as faim ? » Demandais-je en déposant mes mains dans les poches de mon jogging. « J'pourrais nous faire à manger. » Moi en tout cas je crevais de faim. Peut-être pourrais-je nous faire à manger et ensuite nous allions trouver un truc plus intéressant ? Je proposais des idées comme ça, mais je séchais un peu. Moi et l’originalité c’est réellement deux choses différentes. Après je me sens toujours aussi mal à l’aise de m’être repousser tout à l’heure, alors je n’ose pas trop proposer des trucs chelou, des fois où il aurait envie de retourner chez lui après mes propositions stupides. « On n’peut pas vraiment aller dehors.. À moins que t’aie envie de te baigner sous la pluie.. » Dis-je en riant mais pensant tout de même que ça aurait pu être marrant et puis, si on lâchait notre fou ? Je agrippai donc le poignet et sorti dehors. Je couru jusqu'à la piscine et y sautai finalement - habillé, en l'attirant avec moi dans ma chute. Je sorti la tête de l'eau et secouai la tête. « Bordel.. J'croyais pas que l'eau pouvait être aussi gelée. » Dis-je en riant et bougeant mes bras et mes jambes pour réchauffer mon corps. M'en voulait-il de l'avoir mouillé ? Ça ne me surprendrait pas, mais étions nous obligé de nous retenir pour passer du temps ensemble. Si je n'étais pas moi et que je m'amuserais pas autant, il me trouverait ennuyant non ?