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 Is it to late to say the true now ? ✤ Ron

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Is it to late to say the true now ? ✤ Ron Empty
MessageSujet: Is it to late to say the true now ? ✤ Ron   Is it to late to say the true now ? ✤ Ron EmptyDim 5 Fév - 17:47



✻ ✻ ✻
I'm holding on your rope got me ten feet off the ground. And I'm hearing what you say, but I just can't make a sound. You tell me that you need me then you go and cut me down, but wait. You tell me that you're sorry didn't think I'd turn around, and say. That it's too late to apologize, it's too late. I said it's too late to apologize, it's too late.

J'étais assise sur la table de la salle à manger, regardant chacun des photos que j'avais pu prendre, aucune, pas une seule n'était assez bien pour ce foutu concours. J'avais pourtant tout essayé avec diffèrent thèmes, tout ce qui avait pu me passer par la tête avait été testé à un moment ou un autre, mais rien. Je commençais lentement à perdre espoir et ce n'était pas quelque chose que je faisais rapidement. J'avais du mal à comprendre ce que je faisais de travers, peut-être est-ce que je me mettais beaucoup trop la pression pour quelque chose d'aussi banal ? Je finis par poser mon appareil à côté tout en quittant la table en soupirant. Il n'y avait rien de plus exaspérant que d'avoir une idée sans être capable de la crée. Je finis par me diriger vers la cuisine, histoire de tout de même me nourrir avant de partir. J'avais été très peu présente à la boutique, c'est dernier jour, préférant rester figée dans mes études qui touchaient à leur fin. Seulement, si je voulais continuer à me nourrir (et nourrie la blonde d'en face au passage), je devais accepter de travailler une partie de mon dimanche. Ce n'était pas grand chose, juste ranger pour l'ouverture du lendemain. Des œufs devraient faire l'affaire, un peu de protéine avant d'aller mourir entouré de fleurs devrait faire l'affaire. J'en profitais pour regarder mon agenda, mon cerveau ayant trop de choses à retenir pour savoir ce que je faisais sur le bout des doigts. Rendre photo pour le quinze au maximum, merci de me rappeler que je suis entrain de tout foirer. Même Jill n'avait pas réussi à m'aider. Je finis par me jeter dans le canapé, passant les chaînes une à une ne trouvant rien de passionnant et dans un soupir, j'éteignais la boite à image. À la place, je décidais de m'allonger dans le canapé, me posant des questions toute plus ridicules les unes que les autres. Pourquoi est-ce que les vaches ont des taches ? C'est une bonne question ! Peut-être aimait-il le style du zébre ? Nope, ça semble beaucoup trop stupide. Mais c'est une question importante, pourquoi est-ce que la nature à décidé de les faire de cette sorte et pas autrement ? Après tout, elle aurait pu être toute noire ou toute blanche, personne n'aurait pu savoir qu'elle était sensée être les deux ! Question qui semble ridicule alors qu'elle était en réalité très importante. Je tendis le bras pour attraper mon ordinateur. « Pourquoi est-ce que les vaches ont des tâches ? » Parce que lorsqu'on ne connaît pas quelques choses, Google est toujours là pour nous guider. Juste un rapport la mélanine apparemment, pas de mutation génétique ou d'histoire de camouflage. Ce serait mentir de dire que je n'étais pas déçue, j'aurais bien aimé que ce soit en réalité des super-héros sous couverture. Je finis tout de même par aller récupérer mes œufs, histoire de ne pas manger quelque chose de totalement brûlé. Je ferais mieux d'aller me préparer au lieu de déprimer sur cette histoire de vache. Je posais l'assiette dans levier tout en me dirigeant vers la salle de bain. La douche, la plus belle invention que l'homme ai créée, j'aurais aimé être capable de remercier François Delabost de vive voix pour cette magnifique chose qu'il nous avait apporté, malheureusement, l'homme était mort en 18, donc impossible à faire. Je me contenterais donc de l'utiliser avec beaucoup d'amour et d'honneur. Un jour peut-être, j'apprendrais à avoir les pensées de l'adulte responsable que je suis sensée être. Mais bon, je ne compterais pas trop là-dessus, c'est beaucoup plus intéressant d'avoir les pensés d'un enfant de quatre ans. Une fois sortie de cet endroit magique, j'enfilais rapidement une robe noire qui m'arrivait au-dessus des genoux ainsi qu'une veste en cuire et une paire de talons. Il ne faudrait pas que j'oublie ce stupide tablier avant de partir pour la boutique. Avant ça, je lissais rapidement mes cheveux, laissant quelques ondulations par-ci par-là. C'était comme ça que j'aimais véritablement mes cheveux, ni lisse, ni bouclés, juste un air de pas vraiment coiffer. Un peu de fond de teint et de rouge à lèvres ferra l'affaire. Je n'étais pas vraiment la fille la plus féminine du monde, après tout, quelle princesse irait se jeter dans une mare de boue sans aucune hésitation ? Cependant, je savais tout de même l'être dans certaines circonstances. Aujourd'hui était un de ses jours où j'avais envie de l'être un peu plus que d'habitude. J'attrapais mon sac à main et mon tablier, tout en quittant ces lieux qui n'étaient pas des plus luxueux.

Une fois arrivé, je posais simplement mon sac et commençais à tranquillement vivre ma vie. Je me demandais souvent ce que je faisais en tant que fleuriste. Après tout, j'étais passionnée par ce qui se passait en dessous de la terre et pas dessus. Les fleurs, ça avait jamais été réellement mon truc. C'est comme ces hommes qui t'offraient des fleurs à chaque rendez-vous espérant que tu les aimerais un peu plus, les faux romantiques comme je les appelais. J'avais jamais su quoi faire des bouquets. La plupart avaient fini au fond de la poubelle ou quelque part dans la boutique, je n'avais pas vraiment de place chez moi pour les exposer. Après cinq ans, j'avais toujours du mal à différencier chaque espèce de fleurs, je me demandais sincèrement pourquoi il me gardait ici alors que j'étais clairement la fleuriste la plus incompétente du magasin. J'étais juste bonne à ranger et sourire au client. C'est d'ailleurs ce que je faisais la plupart de mes journées, laissant les autres s'occuper des personnes qui venaient avec de véritable bute en tête. J'aurais très bien pu m'installer au comptoirs et regarder des vidéos de poulpe jusqu'à ce que ce soit l'heure de partir seulement, la gérante n'était pas aveugle, elle allait bien se rendre compte que rien n'avait été rangé et que le bordel laissé quelques jours avant était toujours présent. J'avais aucune idée de ce qui s'était passé dans ces locaux, surement était-elle beaucoup trop pressé de quitter l'endroit, ce n'est pas comme si je ne les comprenais pas. Du coup, j'avais éteint mon portable, histoire d'éviter de me tenter de faire tout sauf ranger. J'aurais été capable d'envoyer des sms à chaque personne que je pouvais trouver dans mon répertoire juste pour éviter de bosser. Je m'amusais à ramasser une fleur par ici, une fleur par là, juste pour faire genre. C'était dimanche, j'avais d'autre chose à faire que de ramasser des fleurs à moitié écrasé. En réalité, j'aurais peut-être préféré rester enfermer ici que de continuer ma journée. La raison de tout ça ? Ron. Je l'appréciais énormément, c'était quelqu'un de très gentil et j'étais toujours très heureuse de passer certaine de mes pauses à l'université à ses côtés, il faisait partie des rares personnes que je fréquentais dans cet endroit, il me faisait un peu penser à un bisounours grandeur nature. Si je l'appréciais, pourquoi est-ce que je voulais rester loin de lui ? Simplement pour le fait que c'est un Flanigen, le fils de mon Flanigen, qui plus est. C'était facile de garder le secret lorsque tout se passait entourer de personne. Seulement aujourd'hui, c'était juste lui et moi. Sachant que cette sortie était principalement pour qu'on apprenne à ce connaitre un peu mieux. Plus le temps passait et plus je me sentais mal à l'aise. Je n'avais pas le droit de tout balancer, ce n'était pas ma place, s'il n'était pas près à tout avouer à ses fils, je devais respecter. Seulement ça risquerait d'être une tâche difficile aujourd'hui. Je savais que je risquerais de faire une boulette s'il se mettait à me parler de son père durant la discussion, je devrais surement faire passer ce malaise par rapport au fait que je n'ai pas de père. Pourtant, chaque personne qui me connaît vraiment sait que ça m'est égal, je m'en étais remis des années en arrière. Après tout, comment était-ce possible de manquer une personne qu'on ne connaît pas. Je finis par attraper le balai pour m'occuper de l'arrière-boutique, chassant les pensées de cette rencontre qui allait surement partir en sucette à cause de mon imbécilité et du stress que je me mettais sur les épaules. Je regardai un peu tout ce qui était autour de moi, okay, elles avaient quand même cette chance de sentir bon et d'être joli, pour la plupart d'entre elles. Je ramassai le plus gros de ce que je pouvais trouver, nettoyant légèrement le sol au passage, je n'étais pas la femme de ménage après tout, j'étais ici pour m'occuper des fleurs pas pour devenir leur Cendrillon personnel. Après quelques minutes, je finis par aller récupérer mes affaires, décidant que j'avais fait assez pour aujourd'hui. Personne n'était là pour me dire le contraire ou pour me faire recommencer à zéro, j'étais ma propre bosse aujourd'hui, même si la patronne n'avait certainement pas le même avis sur le sujet. Je me permettais de rêver quelques secondes, car encore une fois, elle n'était présente pour me dire le contraire. Je viendrais bien travailler tous les jours de cette manière, sans personne pour m'agacer toute la journée. Enfin, pas véritablement, j'aimais beaucoup trop mes études et l'océan pour décider de tout plaquer pour devenir fleuriste. Je n'avais pas l'intention de rester à Dewsbury jusqu'à la fin de ma vie alors on va gentillement oublier ce que je venais de dire et continuer à vivre notre vie tranquillement. Plus sérieusement, je n'avais pas envie de me bloquer dans un travail que je n'aimais pas véritablement juste pour choisir l'option de la facilité. Si je choisis le chemin facile, je n'étais clairement pas une Bennet et mes grands-parents avaient entièrement raté mon éducations.


Le moment que je redoutais le plus de cette journée venait d'arriver. J'étais assise dans ma voiture, regardant un peu partout. Il n'y avait aucune raison de stresser à ce point, tout allait parfaitement bien se passer, je n'allais pas faire de boulettes et annoncé sans réfléchir au Flanigen qu'il avait la copine de son père en face de ses yeux. Je m'étais quand même décidé à démarrer la voiture, il allait se poser encore plus de questions si je décidais de ne pas me pointer, surement dire à son père que sa pote Esther de l'université lui avait posé un magnifique lapin et là, on sera surement tout les deux fichues, donc je respirais lentement et parti en direction de Dewsbury Moor, il manquait plus que raventhorpe et j'aurais fait toute la vile aujourd'hui. Quand on y pense, ça ne pouvait pas finir si mal que ça. Le brun était une des personnes les plus adorables que j'avais pu rencontrer, mais il était aussi têtu que Sirius. Foutu Flanigen. Évidemment, il fallait que je sois chanceuse au point d'être proche des deux. Comment étais-je sensé savoir que j'étais entrain de flirter avec le père d'un de mes amis ? J'avais aucun moyen de véritablement savoir, donc... Si j'avais su, est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Je me posais souvent la question, sans réponse à chaque fois. C'était difficile de penser à ce qui aurait pu se passer dans d'autre circonstance. Entendre parler de cette famille toute l'après-midi n'était pas la meilleure idée que j'aurais pu avoir. Peut-être devrais-je apprendre des choses que je n'avais pas envie de savoir qui me donnerai surement l'envie de m'enterrer vivante. Qui sait ce qui pourrait arriver. Une fois arrivé, je sortis de la voiture, rentrant dans le café, remarquant que Ronald y était déjà installé. « Hey, la vie est belle, les vaches ne sont pas des super-héros et ça me convient parfaitement. » Avais-je déclaré avant de m'installer en face de lui. Encore cette histoire de vache qui me trottait dans l'esprit depuis le début de la journée. J'avais pourtant espéré très fort qu'elles le soit, j'avais besoin qu'elle le soit, c'était une question vitale. « Comment va la vie ? » Il ne m'avait pas invité pour parler de vaches, bien que ça ne me dérangerais certainement pas de parler d'elles toute l'après-midi, ayant eu la chance de vivre avec une durant des années. Hum, désolée Jill, c'était beaucoup trop tentant.

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Ron Flanigen
Ron Flanigen
L'amoureux des océans
☞ ÂGE : 26 ans. Passé le quart de siècle, mais la trentaine reste encore lointaine!
☞ STATUT : Généralement, quand on est célibataire, ce n'est jamais simple, surtout quand on s'appelle Ronald Flanigen et qu'on s'amuse de plaire.
☞ PROFESSION : Etudiant pour l'instant puisque Ron a repris ses études après avoir plaqué l'armée.
☞ BAFOUILLES : 199 ☞ PSEUDO : B.H
☞ AVATAR : J.H
☞ CREDITS : ALLES (av.)

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MessageSujet: Re: Is it to late to say the true now ? ✤ Ron   Is it to late to say the true now ? ✤ Ron EmptyMer 8 Fév - 22:33



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I'm holding on your rope got me ten feet off the ground. And I'm hearing what you say, but I just can't make a sound. You tell me that you need me then you go and cut me down, but wait. You tell me that you're sorry didn't think I'd turn around, and say. That it's too late to apologize, it's too late. I said it's too late to apologize, it's too late.


La fac. La fac, ce terrible endroit où tu passais plus de temps à dormir qu'à écouter ce qu'on te racontait, ce qu'on te rabâchait à longueur de journée. Non, tu étais là, certes, parce que tu avais des choses à apprendre, encore, mais surtout parce que tu n'avais clairement pas le choix. Mettre « Armée » dans ton CV n'a jamais suffit à impressionner de quelconques recruteurs et quand bien même tu aurais voulu travailler de façon durable, sans diplôme, tu ne valais rien, même sans expérience. Le marché du travail ne te convenait pas du tout, mais tu n'avais pas d'autre choix que de t'y plier, inlassablement. Tu te retrouvais donc là, littéralement assis sur les bancs de l'université, à somnoler à moitié.

Les yeux à moitié fermés, tu somnolais, rêvant, comme à ton habitude de ta petite maman et à tous vos moments passés ensemble, notamment lorsque toi et tes frères étaient plus jeunes. Quand tu avais les yeux fermés, tu ne te rendais plus compte qu'elle n'était plus là, ton esprit la laissait vivante en toi, c'était pour cette raison première pour laquelle tu ne résistais jamais quand tes yeux demeuraient clos à l'université. Et puis, l'amphithéâtre était suffisamment bondé pour que personne ne te prête attention, surtout pas le professeur. Divagant complètement, au travers de tes cils, tu revoyais le sourire calme et magnifique de ta maman. Elle était devant toi, pieds nus, quasiment méconnaissable sous son chapeau de paille et son énorme paire de lunettes noires. Vous étiez à la plage et ton père vous avait proposer de faire des châteaux de sables. D'ordinaire, tu aurais préféré plonger, mais là, toi et tes frères avaient été d'accord sur une chose : il faisait beau et chaud, autant profiter de ce temps sur la plage. D'autant que Lily avait préparé tous les ustensiles pour les constructions en sable. Vous vous étiez hâtés de faire un magnifique royaume de sable, qui n'avait pas tarder à être embarqué par la mer. Et puis, sans savoir d'où exactement une sirène avait retenti, lançant un son continu très désagréable. Tu t'efforçais alors de sortir de ta rêverie, en réalisant qu'il s'agissait du bruit d'un klaxon, qui retentissait juste quelques minutes avant la fin de ton cours. Tu aurais pu être déçu de ne plus voir ta mère, même s'il s'agissait d'un rêve, mais étrangement, tu étais soulagé. Il ne te restait plus qu'une demi dizaine de minutes avant de pouvoir t'en aller de ce cours sans te culpabiliser, ce qui était quelque chose dont tu pouvais t'affirmer fier. Même si tu avais dormi durant la grande majorité du cours, tu n'avais qu'une seule hâte : celle de rentrer chez toi pour penser à autre chose.

Ce moment-là arriva avec beaucoup plus de rapidité que ce à quoi tu t'attendais et tu étais réellement ravi de pouvoir t'imaginer devant ta télévision, à zapper tout et n'importe quoi en attendant de sortir pour le plaisir et non pas parce que tu serais forcé pour suivre tu ne savais trop quel cours trop technique pour toi. Tu rentrais chez toi en bus, et ne tardais pas à arriver sur place, malgré la foule qui, il fallait l'avouer, était incompréhensible en ce jour et à cette heure-ci. Mais tu t'en étais accommodé, comme chaque fois, ou du moins du mieux que tu pouvais, parce que tu finissais toujours par soupirer sous le coup de l'exaspération. Une fois sorti, toutefois, tu étais largement soulagé : il ne te restait plus qu'un petit bloc de maisons pour arriver chez toi. Comme une flèche tu filais chez toi, bien heureux de retrouver les quatre murs de ta bâtisses préférée. Tu croisais à peine Albus, seul présent à la maison – sauf si, bien sûr, on exceptait Pamplemousse, qui faisait office de meuble tant il adorait se prélasser dans la maison toute la journée, même s'il avait l'occasion de sortir plus souvent que ce qu'il le faisait. Alors, c'était sans souci que tu le caressais pendant qu'il te sautait dessus pour t'accueillir. « Mais oui mon gros, je suis content de te voir, moi aussi. Oui oui ! » Ce chien était vraiment prêt à croire n'importe quoi... Bien qu'en l'occurrence, c'était vrai. Après avoir salué également ton frère, tu t'étais pris un rapide encart dans le frigo. Heureusement que ton père n'était pas là pour voir ça, tu aurais sans doute pris une réflexion dans la bouche, lui qui s'efforçait de vous cuisiner de bons petits plats. Clairement, tu ne lui rendais pas du tout honneur, mais bon, tu n'avais pas vraiment pas l'envie de perdre du temps avec des casseroles, que tu ferais sûrement brûler bien avant d'en faire de même avec ce qu'il y avait à l'intérieur. En général, tu étais débrouillard, mais pas quand il s'agissait de te faire à manger, sinon en te servant d'un simple micro-ondes et de plats déjà pré-cuisinés. Que, bien sûr, tu achetais en douce au supermarché du coin.

Une fois tout ça terminé, tu avais passé un peu de temps devant la télé avant d'aller préparer ta veste avec des clés et un peu de monnaie. Tu avais prévu, avec Esther, une de tes amies de l'université, d'aller faire un tour, boire un café pour discuter. Tu avais un certain nombre d'amis, mais pas tellement d'amies. En fait, les deux filles que tu fréquentais le plus étaient Pobby, que tu connaissais depuis assez longtemps, et Julyann, que tu n'aurais jamais connue sans Eddie et avec qui tu passais des moments assez privilégiés, autant l'avouer. Et il y avait Esther, que tu ne croisais toutefois que sur le campus. En fait, à l'université, tu n'avais pas beaucoup de contacts, tu étais surtout là pour faire des études afin d'avoir ton diplôme à la fin de cette année, peut-être la prochaine, mais tu n'étais pas toujours ravi d'être toujours en train d'étudier plutôt que travailler, vivre de l'une de tes deux grandes passions : la mer (l'autre étant le ciel... oui, tu n'étais pas vraiment le gars le plus original du monde). Alors, ce jour-là, l'idée était que tu développes ton côté « amical et sociable » en apprenant à connaître Esther, que tu appréciais beaucoup, mais avec qui tu ne passais jamais de temps en dehors de l'université, aussi bête soit cette affirmation à tes yeux, maintenant que tu t'en rendais compte. Alors vous aviez décidé de vous retrouver dans un café. Honnêtement, tu n'avais aucune idée de ce que tu pourrais lui raconter sur toi, et ça t'angoissait un peu. Faire l'effort d'être sociable, c'était pas toujours facile et tu avais bien peur que ce soit un véritable échec. Alors, autant dire que, oui, tu te rendais au café avec une sacré boule au ventre. Esther était une fille super sympa, tu ne pouvais pas le nier, mais tu n'avais pas envie de la faire fuir, surtout que vous rigoliez bien ensemble, à l'université. Une fois arrivé, tu t'étais bien confortablement installé, un peu à l'écart de l'ouverture, proche d'un chauffage. Tu avais terriblement froid, l'humidité présente dans la ville à cette période de l'année ne t'aidait pas vraiment à être en forme tous les jours, cette place était donc l'idéale pour toi, c'était certain. Et tu étais quasiment sûr qu'Esther approuverait ton choix. De toute façon, même à l'université tu cherchais généralement les points de chauffage.

Esther ne tarda pas à passer la porte du café. Elle te repéra si rapidement que tu n'eus même pas le temps de lui faire signe, ni rien. Alors, comme un simple et parfait idiot, tu te contentais de sourire. Même si ton égo n'aurait pu garder en tête que le côté « parfait ». Esther s'approcha avec des mots qui te parurent complètement incompréhensibles. Mais que voulait-elle dire par là ? « Je te demande pardon ? Des vaches super-héros ? Tu veux dire quoi, des vaches qui volent et qui ont une force surhumaine ? » Non, même en essayant, tu ne comprenais vraiment pas ce que ça voulait dire. Même s'il fallait bien le concevoir : une vache avec une force surhumaine qui s'évertuerait à vouloir sauver l'humanité, ça aurait pu être grave cool. Super étrange, mais grave cool ! Tu haussais les épaules. La vie, la vie... eh oui, c'était une bonne question, comment elle allait ? « Toujours bercée de cours techniques, ce qui n'est pas toujours pour me plaire ». Esther savait que tu adorais la plongée mais que dans certains cours, tu t'ennuyais royalement. Alors, certes, tu n'avais pas le choix, mais tu étais encore libre de dire ce que tu pensais... non ? « Et toi alors ? »

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