Divide me down to the smallest I can be ✖ Flolie

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I can move mountains. I can work a miracle, work a miracle. Oh, oh, keep you like an oath. May nothing but death do us part. She wants to dance like Uma Thurman. Bury me till I confess. She wants to dance like Uma Thurman. And I can’t get you out of my head.

La musique résonne dans mes oreilles pour le plaisir de mes pensées. Mission du jour : trouver le cadeau pour mon père. C'est bientôt son anniversaire et j'ai pas envie d'être à côté de la plaque. L'année dernière, je l'étais légèrement, pour ma défense, c'était à la mode à Stockholm. Faut que je demande à Jim, ce qu'il compte lui prendre. Le connaissant, il va me dire, tu te débrouilles, je te dirais rien. Histoire de garder ça pour lui, le traître, qu'il s'étouffe avec un scone pour la peine. J'adore, mon frère, mais quand il peut avoir une meilleure idée que moi, il se prive pas pour ne rien dire. Il se pourrait que je sois pareille, mais ça n'a rien n'avoir. Moi quand je le fais, c'est mignon, oui c'est mignon, le premier qui dit le contraire, il s'étouffe avec son scone aussi. Alors que Jim quand il le fait, c'est tout sauf mignon, je l'aurai un jour, mais pas aujourd'hui. Non, aujourd'hui, je dois me consacrer au cadeau. Emma m'a lâchement abandonné, pour faire je ne sais quoi. Soit disant que c'était plus important, je retiens juste que m'accompagner faire les magasins, ne la tentait pas. Quant aux filles, c'était peine perdue, pourtant Izzy est toujours la première pour faire du shopping, mais là… Là elle était plantée devant une de ses émissions débiles, sur des pseudos stars de la réalité. Elle adore ça, et moi de base, j'adore l'analyser. C'est un sacré phénomène, surtout quand elle regarde ce genre de chose. Et Maya est bien trop absorbée par ses cours ou ses révisions, j'ai pas trop saisi le sens. Mon partenaire de crime est occupé, soit disant il a un boulot, tu parles, il veut juste reluquer sa serveuse au calme. Ils ont tous décidé de m'abandonner et bien tant pis pour eux. C'est pas ma perte, mais la leur, je vais le trouver ce cadeau et il sera magique ! Ça sera le meilleur cadeau de tout l'univers. J'y crois et j'en suis persuadée, il suffit juste que j'ai une idée. Une merveilleuse idée … La fée des cadeaux pourrait pas me venir en aide, si jamais elle est dans le coin, un peu d'aide ne me ferait pas de mal. J'ai l'air fine à errer dans les rues, au moins je cherche, je n'ai pas le téléphone en l'air, comme ces chasseurs, en quête de rareté. Je ne dirais pas que j'ai passé l'âge pour chasser ce genre de truc, je dirais juste que je préfère regarder où je mets les pieds. On est jamais trop prudent, la dernière fois, y en a un qui a failli finir sa route dans les égouts. C'est ça de ne pas regarder où on met les pieds. Un peu plus et le téléphone aurait pris l'eau. Je dois avouer que ça aurait été marrant à regarder. Oui, je sais que c'est mal de se moquer de ce genre de situation, mais j'en reste pas moins humaine et quel humain ne rigolerait pas de cette situation ? Personne, sauf un coincé de la vie qui préfère rire intérieurement et encore… il rigole. Tout ça, pour dire que ce jeu est bien trop dangereux, j'avais lu un article dessus d'ailleurs, mais bon les jeunes sont fous. Et je me sens vieille de songer ainsi. J'ai eu ma passe à connerie, mais pas au point d'attenter à ma vie et puis chasser ces montres ça va cinq minutes. On est d'accord ? Oui on l'est. Du coup, je préfère contempler les paysages anglais, ce cadre m'avait manqué, je dois bien le reconnaître. Y a pas que ça, qui m'a manqué, mais bon je préfère pas y penser. Je dois rester une note positive, soit le cadeau pour mon père. Je peux le faire, on y croit, toute façon je n'ai pas le choix. Je ne vais pas lui offrir mon amour et ma reconnaissance éternel avec un bonus sourire. Le connaissant il en rigolerait, mais bon ça fait limite. Non, cette année, je dois dépasser Jim et je vais réussir, coûte que coûte je l'aurais !

Je finis ma course dans une boutique qui m'inspire, après avoir erré une bonne demie heure dehors, dans ce froid anglais. Un froid, qui ne m'a jamais effrayé et puis honnêtement, j'ai connu pire. Là c'est rien comparé à ce que j'avais y a encore quelques semaines. Et bientôt je vais troquer mes chapeaux contre mes bonnets en laine. Joie de l'hiver. N'oublions pas l'écharpe, ma période préférée, pas à cause de noël, mais parce qu'on peut s’emmitoufler sous des choses toute douce, tel qu'un plaid. Bon j'en conviens que je n'ai pas besoin d'être en hiver pour me camoufler dessous, mais c'est une bonne excuse. Histoire de déculpabiliser de passer sa journée au chaud devant une série. C'est pas moi qui le dit, mais Ems. Tiens d'ailleurs en parlant d'elle, faut que je lui rappelle quelle terrible Timon elle fait. J'espère que son excuse est valable et qu'elle compte se rattraper dans les heures à venir. Sinon elle va avoir le droit à … bon je n'ai pas encore trouvé ce qu'allait être ma vengeance, mais elle serait mémorable, du moins assez évidente pour ses mirettes. Message envoyé. La boutique m'intrigue, de part sa vitrine et si l'idée venait de me tomber sur le bout du nez ? Un vinyle, ça peut le faire et pas qu'un peu ! Là, je sens que je tiens une idée et une très bonne. L'air chaud me bondit au visage, ainsi qu'une musique tout a fait apaisante. Je délaisse mes écouteurs, pour profiter du cadre. C'est partie pour une recherche intensive. J'erre dans les rayons, à la recherche de la perle rare. Du vinyle qui pourrait lui plaire, celui qu'il n'a pas. Il doit bien exister, je suis sûre qu'il est dans le coin. J'entends des voix dans le fond, ce qui je dois bien l'avouer, me fait sortir des mes recherches. Et là… c'est le drame. Non. Je suis en train de rêvée. Je fais quoi ? Mes yeux sont bien grands ouverts. Je cherche la sortie de secours, il faut que je bouge d'ici et en vitesse. Il faut pas qu'il me voit, oh que non. Je ne suis pas prête à ce genre de retrouvaille, bon en soit, je m'en fous, mais non. Non, je ne peux pas. Tiens c'est quoi ça … BOUMVLAM ! Et bien sûr il fallait que j'entre au mauvais endroit… et en toute discrétion. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu'on me regarde de loin. Shit ! Bien joué ma fille. Je peux faire genre, je le reconnais pas où … je sais pas. « Charlie? » Non, ce n'est pas moi. Ce n'est pas moi, je te dis. Je lui tourne toujours le dos, cherchant un moyen de sortir et aussi de réparer mes conneries. Un pieds dans un sot ça n'aide pas. Quelle idée aussi j'ai eu d'entrée dans le placard à balai ! Moriarty tu gères pas du tout !

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❝Mais tu fous quoi Moriarty ??❞
Chacha & Floflo

Enfin une journée à moi, une journée seul depuis plusieurs mois ou presque désormais. Cela faisait déjà plus d’une semaine qu’Alison avait à nouveau mis les voiles et presqu’autant que ma mère avait débarqué à Dewsbury pour les vacances. Cette dernière repartait dans trois jours à peine et depuis son arrivée elle ne cessait de me réclamer une journée seule avec son petit fils. En vérité je n’avais pas envie de laisser mon fils à quelqu’un d’autre & pour le moment j’avais toujours refusé que ma mère le prenne. Une semaine plus tôt Alison avait déposé Noam chez la nourrice & lorsque j’étais rentré le soir à la maison après avoir été cherché le petit, j’avais trouvé un mot sur la porte du frigo « Je rentre vite, promis » agrémenté d’un smiley, comme si ça allait faire davantage passer la pilule. En voyant ça, j’avais tout de suite compris qu’elle était repartie je ne sais ou avec je ne sais qui comme elle l’avait fait 3 mois plus tôt. A cette époque, j’avais déjà compris que ce rôle de mère ne lui convenait pas mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle disparaisse, à ce qu’elle abandonne son enfant pour plusieurs semaines. 6 semaines après, elle avait réapparu comme par miracle un matin alors que je préparais le petit déjeuner. Un grand sourire aux lèvres, elle était entrée dans l’appartement comme si elle l’avait quitté 1 heure plus tôt puis s’était approché de moi & m’avait embrassé. Puis elle s’était installé au comptoir de la cuisine et avec entamé une discussion à laquelle je n’avais pas pris part. Je me souviens que ce jour-là, j’avais littéralement perdu les pédales et que le soir même, une dispute mémorable avait éclaté. Je croix que c’est à ce moment-là que la fin de notre couple avait sonné. Pourtant, je ne voulais pas imposer ça à mon fils et j’avais fait l’effort de tenter de lui pardonner. Mais aujourd’hui, au moment où les choses commençaient à s’arranger, elle repartait en vadrouille. Cette fois, ça ne se passerait comme auparavant. Je savais qu’elle n’acceptait pas son rôle de mère mais je ne comprenais pas comment elle pouvait abandonner son fils ainsi. Ainsi, laisser la garde de mon fils à quelqu’un d’autre que moi me faisait culpabiliser. Je savais qu’il ressentait déjà l’absence de sa mère et je ne supportais pas qu’il puisse ressentir l’absence de son père également. Les semaines qui allaient suivre s’annonçait déjà difficile pour le père célibataire que je devenais et je ne voulais pas que mon fils est à se sentir délaissé. Il avait seulement 6 mois après tout, il était bien trop jeune. En tout cas la veille, ma mère m’avait convaincu de le lui laisser pour la journée. Au début j’avais bien évidemment refusé mais finalement j’avais céder. Elle avait donc débarqué ce matin aux alentours de 7h30 après le 1er biberon de la journée et était repartie tout sourire avec le landau entre les mains. Quant à moi, j’avais enfilé un jogging & un t-shirt pour partir courir. Je n’étais pas un sportif à proprement parler et j’avais d’ailleurs toujours été très moyen dans cette discipline mais j’aimais ça et depuis mon arrivée à Dewsbury, je prenais le temps de courir de temps à autre histoire de rester en forme. Après tout j’avais déjà bientôt 32 ans !!!

Finalement, après ma petite séance de sport, j’étais rentré et m’étais affalé sur le canapé sans même passer par la case douche. La télécommande à la main, je m’amusais à zapper les chaines sans jamais trouver quoi que ce soit qui pouvait m’intéresser. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir foutre aujourd’hui ???? Il fallait réellement que je me bouge !! J’appuyais sur le bouton OFF de la télécommande et balançait cette dernière au bout du canapé avant de me lever. Une douche s’imposait !! Une heure plus tard, j’avais enfilé un jean, un pull & une veste. J’étais seul, je n’avais pas de biberon à préparer ou de couches à changer, il fallait vraiment que j’en profite. Mon téléphone dans la poche de mon jean, j’ouvrais la porte d’entrée et sortait de l’appartement. « Monsieur Florent !! » Discrètement je soupirais & me retournait sur ma voisine. « Mrs Kelley, vous allez bien ? » Je la vis faire une grimace et je compris instantanément que je n’aurais jamais dû lui poser une telle question. Evidemment qu’elle n’allait pas bien, elle n’allait jamais bien. « Oh Ba vous savez, avec mes problèmes de hanches, c’est de plus en plus difficile pour moi de me déplacer alors bon, je fais comme je peux » Comme souvent, elle n’avait pas beaucoup de visite et je savais qu’elle nous avait pris d’affection avec Alison lorsque nous avions emménagé. « Et votre fils ? Il n’est toujours pas venu vous voir ? » Une nouvelle grimace. « Il à beaucoup de travail vous savez & puis j’imagine qu’il n’a pas vraiment envie de venir rendre visite à une vieille folle telle que moi… » J’allais répondre lorsqu’elle m’interrompit. « D’ailleurs en parlant de lui, j’aimerais beaucoup lui faire un cadeau mais je ne sais pas si j’aurais la force de me rendre en centre-ville toute seule. Est-ce que ça vous embêterais de me rendre un service » Je souris à sa demande parce qu’en vérité je me doutais bien qu’elle avait besoin d’un service. J’acquiesçais avec sourire. « Oh vous êtes tellement gentil ». Puis elle se retourna, entra chez elle & ressortit presque instantanément avec un bout de papier dans la main. Elle me le tendit & je l’attrapais. « Il rêve de ce disque depuis des années et je sais que le disquaire du centre-ville l’a. Il me l’a réservé jusqu’à ce soir … » Je pliais le bout de papier et l’enfouissait dans ma poche de jean. « J’irais le chercher & je vous l’apporte ce soir Mrs Kelley » Elle était chiante et collante mais elle était également très attachante. Quelques minutes plus tard, j’arrivais enfin en bas de l’immeuble et décidais de me rendre tout de suite chez ce disquaire. Au moins, ça serait fait !!

La boutique était ancienne mais l’ambiance qui y régnait était chaleureuse & conviviale. Peu de personne s’y trouvait et le vieux disquaire ne bougeait pas de derrière son compte mais j’étais sûr que son affaire tournait très bien. Les vieux disques, tout le monde en raffolait & de nos jours, ça valait de l’or. Flânant dans les rayons, je regardais avec bonheur toutes les musiques ancienne et mythique que l’on pouvait autrefois écouter grâce à ces disques. Les pochettes étaient vieillottes et les packagings dépassé mais finalement c’est ce qui leur donnait tout leur charmes. Quittant ce rayon, je me dirigeais vers un second où apparaissait des disques bien plus modernes avec de la musique des années 90. La porte s’ouvrit, l’air s’engouffra dans la boutique mais je ne réagis pas. Les minutes passent & je continue à flanner entre les rayons et …. BOUMVLAM !!!! Je me retourne comme à peu près tous les autres visiteurs de la boutique & mes yeux tombent sur une brune aux cheveux longs & aux traits qui me sont familier. Pendant un moment j’ai l’impression que mes yeux me jouent des tours mais NON !!! C’est bien elle. Alors que tout le monde détourne le regard, je m’approche de « Charlie ? » Elle fuit mon regard. Je hausse un sourcil lorsqu’elle ne me répond pas & ne se retourne même pas. Un sourire apparait sur mon visage & la situation me fait rire. « Tu veux que je t’aide non ? » Cette fois je ne lui laisse pas le choix. Je m’approche d’elle, attrape son bras & la sort du bordel qu’elle vient de mettre. « Tu m’expliques ce que tu fais ici ? » Charlie Moriarty !!! Les années ont passées mais finalement elle n’a pas vraiment changé. En la regardant, je me souviens de ce moment à l'aéroport une semaine plus tôt où l'instant d'une seconde j'ai cru percevoir le rire d'Emma. Depuis, je me suis convaincu que ce n'étais qu'un rêve, mais finalement peut-être pas ...

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I can move mountains. I can work a miracle, work a miracle. Oh, oh, keep you like an oath. May nothing but death do us part. She wants to dance like Uma Thurman. Bury me till I confess. She wants to dance like Uma Thurman. And I can’t get you out of my head.

« Charlie ? » Non, mais sans déconner, qu'est-ce qui m'a pris ? J'aurais pu aller partout, dans une autre boutique, ou bien même dans une autre ville. Au moins, je n'aurais pas croisé son regard, il ne serait pas dans mon dos à rire de ma situation. Oui parce qu'il n'y a que moi pour rentrer dans un placard à balai et me retrouver le pieds dans un seau. Il manque plus que l'eau et l'affaire est dans le sac. Ça m'apprendra à ne pas regarder où je vais et puis il peut pas vivre ailleurs lui aussi. J'étais là avant, ou pas, j'en sais rien. Je ne sais juste pas quoi faire. Je sais que je devrais faire quelque chose, mais quoi ? La solution de repli était tombée à l'eau, il va falloir que je trouve quelque chose d'autre. Celle de l'ignorance n'a pas l'air de fonctionner. Je suis grillée, il m'a reconnu. Prise à mon propre piège, bien jouer ma fille. Tu vas devoir te débrouiller avec lui à présent. Et je lui dis quoi moi ? On n'est pas si amis que ça, bon en soit, il ne m'a rien fait à moi Florent, c'est surtout à Emma qu'il a fait du mal. Enfin, si on peut vraiment dire ça, elle s'est enfuie, il l'a cherché. Oui parce que j'étais là, je me souviens de notre dernière rencontre, c'était moins embarrassant que ça … Le truc c'est que l'on parle de ma Emms là. Et de son … je ne sais même pas c'est quoi son titre. Ex ? Mais ils n'ont pas vraiment été ensemble, juste une nuit et ça ne compte pas vraiment pour qualifier Florent d'ex. Pas à mes yeux, quoique d'un côté, j'ai envie de dire oui. Bon je sais qu'ils ont été colocataire et amis, on va rester sur ça. Elle s'est enfuie, il l'a cherché.. c'est romantique quand on y pense. Bon sang Charlie ! Tu es du côté de ta meilleure amie, la seule et unique, ce n'est pas le moment de flancher. Pourtant il est gentil et charmant Florent, on s'est toujours bien entendu, on s'éclatait bien ensemble. J'adorais le chercher, mais je l'avais aussi prévenu que s'il faisait du mal à Emms, je lui éclaterais la tronche. Sauf que là, je ne suis pas en position de force. Je ne vais pas l'éclater, quoique, mon seau pourrait-être utile. Allez savoir, Raiponce utilise bien une poêle, alors pourquoi je n'utiliserais pas ce seau. Tout est possible et tout est réalisable. « Tu veux que je t’aide non ? » Naaaaaan laisse moi mourir par ma honte. Tu seras mignon. J'ai pas l'impression qu'il compte partir, en plus il rigole de la situation, comme si je n'avais pas déjà assez honte… Sympa Florent, vraiment sympa. Je retiens ton manque de compassion. Pour la peine, je t'adresse pas de sourire. « Tu m’expliques ce que tu fais ici ? » Ça se voit pas ? J'essaie de me débarrasse de toi ! « Non, c'est bon je suis assez grande ! » Dis-je bornée à me débrouiller par moi même. Et je compte bien y arriver par moi même, pas besoin d'un homme pour ça. Ou juste pas besoin de lui. « Ça se voit pas ? J'fais la déco ! » Amabilité : bonjour. Je suis censée être en colère après lui, fin je crois, j'en sais trop rien. Heureusement qu'Emms n'est pas venue avec moi, ça aurait été le drame. Pire que tout. Et j'aurai été aux premières loges, super, ou alors on ne serait pas tombée sur lui. Ce qui aurait pu être cool… Très cool. Oh mon dieu ? Est-ce que je vais devoiiii « Aaaah ! » ouais pare que ça ne suffisait pas, il faut que je me casse encore plus la gueule. Moi partant à la renverse, vous visualisez le tableau ? Et bien c'est exactement ce qui vient de se passer, me prenant tous les balais, au passage, tous les balais sur moi. C'est bien ma journée. Je peux l'entendre rire. S'il ose me répondre encore que j'ai besoin de lui : je meurs. Bon j'avoue qu'un coup de main serait de rigueur, mais … c'est Flo. Je peux aussi bien mettre ma fierté de côté et acceptée son coup de main. Ça ne va faire de mal à personne et réparer mon dos. Oui, je peux faire ça. Sa main vient se poser devant mon visage, je souffle pour repousser une mèche rebelle, ainsi qu'un autre truc. Ça doit être le bout d'un balai ou que sais-je. « J'accepte, mais c'est seulement parce que je n'ai pas d'autres solutions. » Oui je préfère prévenir avant qu'il ne dise quoique ce soit ! Il m'aide à me relever et me voilà droite comme un piquet, sans seau et devant Florent. Je fais quoi. « Merci... » on va commencer par la politesse, mes parents me l'ont enseigné, je vais appliquer ça. Passant mes mains sur mes habits. Je suis censée dire quoi ? « Je … » je ne sais pas quoi dire et quoi faire. C'est stupide, ce n'est pas comme ci on ne se connaissait pas. Il s'agit de Florent, des soirées ont en a déjà fait, il sait des choses sur moi et inversement. « Désolée c'est stupide mais … » bah je ne sais pas comment agir avec toi. Je n'ose même pas le regarder dans les yeux. Je suis impossible.

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