crazy youngsters

One day the world will be gone. There'll be no one here to walk the land. One day what you know will be wrong. There'll be no one here to hold your hand. Right now we're crazy youngsters. Time is running out, but who cares we're running free. They call us crazy youngsters. We don't apologize, we're mad and running free.

À cause de Aiden, Izzy n'a pas pu apprécier son dîner au boulot. Pour une fois qu'elle s'était fait un repas (faut faire des sacrifice pour son porte-feuille et son bedon qui n'allait pas resté plat pour toujours). Une sandwich au poulet. En tant normal, elle adorait ces sandwichs, mais depuis que l'autre à mentionné des fajitas, c'était tout ce qu'elle désirait. Faut dire que son colocataire avait trouvé la bonne méthode pour que les filles acceptent de passer une soirée avec lui : inclure la bouffe. Du moins, dès qu'il en était question, Izzy était vendue ! Aussi simple que bonjour. Du coup, en attendant que l'homme de la maison revienne du supermarché (il a proposé l'idée, il doit s'en occuper), Izzy s'était posé sur le divan à caresser Pascal, qui était couché sur sa poitrine, tout en regardant un documentaire nul à la télé. Maintenant qu'elle vivait en colocation, elle se demandait comment elle avait fait pour vivre seule tout ce temps. Lorsque personne n'était là, elle s'emmerdait à mourir et harcelait toujours ses colocs pour savoir quand est-ce qu'ils allaient être de retour. Le jour où elle allait devoir retourner à sa petite vie misérable de célibataire, seule en appartement, la dépression allait sûrement suivre. Tout était mieux avec des colocs. La cuisine surtout ! Ah seigneur qu'elle était contente de ne plus devoir cuisiner seule. Premièrement, elle est nulle. Deuxièmement, elle est nulle. Et troisièmement, elle est nulle ! Elle était déjà surprise qu'elle n'ait pas foutu le feu à l'appartement. Bon, elle n'était peut-être pas si pire, elle se sous-estime plus qu'autre chose, mais reste qu'elle n'atteint jamais la perfection. Ses cauchemars constituent souvent Gordon Ramsay qui goûtte à ses repas et qui lui gueule après. Il fait peur, ok !

Cela devait faire une bonne quinzaine de minutes qu'elle retenait son envie de pisser et là, elle n'en pouvait plus. Elle dégagea le chat d'elle pour le poser confortablement sur le canapé et profita de l'espace qui se libéra pour venir s'y installer aussi. « Ah ouais ! Quand j'vais rev'nir t'es mieux d'être à terre, sinon je m'assoies sur toi. » lança-t-elle à son chien avant de se diriger vers la salle de bain. La porte était fermée, mais cela ne l'arrêtait pas. Puis bon, si elle était déverrouillé, c'était qu'il y avait personne, non ? Apparemment, pas tout le monde pensait à le faire. « Charlie !!! » s'esclama-t-elle d'un sursaut en la découvrant déjà assis sur le trône. Par contre, elle ne referma pas la porte, elle resta là et lui lança un regard. « Mais verrouilles ta porte ! » En secouant la tête, elle referma finalement la porte pour y voir Maya. « C'est occupé ! » Prête à entendre que l'autre termine pour changer son poisson d'eau, Aiden fit son retour. En gambadant, elle alla le retrouver, un sourire amusé sur les lèvres. « Alors, t'as acheté mes tampons ou t'as pas osé ? » En tant que seul homme de la colocation, elle aimait bien lui faire faire des trucs pour femmes. Bien qu'il acceptait rarement de faire ce qu'elle lui demandait, elle continuait. Ça l'amusait ! Elle jouait avec sa fierté pour se divertir. Avant qu'il parte, elle lui avait demandé de lui prendre une boite de tampax, elle était à sec et préférait faire son réapprovisionnement avant le red wedding.

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One day the world will be gone. There'll be no one here to walk the land. One day what you know will be wrong. There'll be no one here to hold your hand. Right now we're crazy youngsters. Time is running out, but who cares we're running free. They call us crazy youngsters. We don't apologize, we're mad and running free.

La tête dans l'oreiller, la musique dans les oreilles, ma vie est fichue. Ok !! Je fais ma dramaléa, mais en même temps c'est pas rien. Je n'ai plus de kitkatball, donc ma vie est fichu. J'ai la flemme de sortir en acheter, j'ai la flemme de tout aujourd'hui. Une chance que je bossais chez moi. J'aurais été dans la merdouille sinon. Aujourd'hui, j'ai envie que d'une chose : enfiler ma grenouillère et ne plus bouger. Je vais arpenter l'appartement, tel un zombie. Tiens c'est une idée : TWD ! Je pourrais baver bien tranquillement devant Daryl et rattraper mon retard. Je vais laisser cette idée de côté, même si je préfère dix mille fois baver sur les frères Winchester, mais j'ai interdiction d'avancer tant que Timon n'est pas là. Elle abuse un peu, certes on a commencé cette série ensemble, mais je peux la regarder sans elle. Juste parce qu'elle a mis une option sur Sam et sa permanente, je ne peux pas regarder sans elle… Excuse minable, j'ai beau lui dire que je la spoilerai pas, elle insiste pour qu'on regarde la série ensemble. Je dois reconnaître que c'est une tradition, mais j'en ai marre d'attendre. Il me faut du mâle qui fait mal, vraiment mal. Relevant ma tête de mon oreiller lorsque je sens mon portable vibrer. Faut-il vraiment que je bouge mon corps ? Telle est la question. Non parce que là, clairement je suis tellement bien. Le lit épouse à la perfectionne mon corps, je n'ai pas chaud, encore moins froid. Je suis juste parfaitement bien. Et si c'était … Non, ma fille enlève toi cette idée de la tête, ce n'est pas ainsi que la vie est faite. Je laisse tomber ma tête dans cette douceur, tant pis, je consulterai plus tard ! Ce n'est pas urgent quiconque tente de me joindre, attendra, j'ai mieux à faire, comme par exemple me prélasser dans mon lit. Rajoutons aussi l'option, je me lamente sur ma vie … on se croirait presque dans une vieille sitcoms, je sais qu'en soit, je n'ai pas à me plaindre de ma vie. Elle est bien, tout ce qu'il y a de plus normal, enfin si dans la normalité on comprend vivre à trente ans avec des colocs. Pour ma défense, j'ai trouvé que ça en arrivant et puis ça me permet de payer moins cher le loyer et de rencontrer du monde. Et j'ai rencontré une sacré équipe … je suis tombée sur des gens tout aussi … unique que moi. Unique est le mot que je préfère employer, je le troue plus adorable et mois péjoratif. Qu'on se rassure, je les adore tous, sinon j'aurais déjà déguerpie d'ici. A contre cœur, je finis par me lever de mon lit, si doux, si chaleureux, une envie urgente me prend. Et puis j'ai surtout envie d'enfiler ma grenouillère et d'oublier la terre entière. Oui, ça je sais faire. Je vais attraper une cochonnerie dans le premier placard, me coller à nouveau dans mon lit et me foutre devant une série. Bon programme, il me reste plus qu'à l'appliquer, la partie qui devrait être la plus facile. Je consulte ma pomme, qui m'indique que j'ai des amies, c'est cool, mais j'ai pas envie de bouger. A quoiqu'il a su attiser ma curiosité ! Soirée mexicaine ? Why not, on ne dit jamais non à un bon plat mexicain. Surtout si je n'ai pas à cuisiner, j'aime ça, mais j'aime aussi regarder les autres faire, un peu comme Izzy. J'ai appris à mes dépends de la laisser en cuisine, elle m'a cramé mon toast. Il faut le faire tout de même, mais bon elle a de la chance d'être adorable et petite. Oui à mes yeux être petite est un très bon argument pour échapper à tout. Du coup, je lui ai pardonné et à l'occasion je lui donne des cours de cuisine. Je pris juste les dieux qu'elle tombe sur un mec qui adore cuisiner, sinon ils sont dans la merde. Attrapant ma super grenouillère, cadeau de ma mère, maman je t'aime. Grâce à ça, j'ai survécu lors des hivers suédois, elle est belle et chaude, je suis un petit chat tout mignon. Bon on passera les détails. Tiens en parlant de chat, on est mon énergumène. Il est un peu distant ces derniers jours, peut-être que c'est dû à la colocation ou alors c'est l'air anglais ? Ou il a senti que son père est dans le coin.. Allez savoir ce qu'il se passe dans sa tête de gros paresseux. J'attrape ma grenouillère et direction la salle de bain. En pensant je croise deux paresseux sur le canapé, oui, oui deux, une rousse et mon mien de paresseux. Pascal tu peux y arriver, le saloupio ! Levant les yeux au ciel, je me dirige vers la salle de bain. La tête dans les nuages, je dois bien le reconnaître, le ventre qui crie famine. En gros : Aiden magne toi, j'ai les crocs ! En plus, si on rajoute le temps de préparation : on est pas dans la merde. « Charlie !!! » Oui c'est moi ! Je relève les yeux, oup's ! « Mais verrouilles ta porte ! » me dit-elle en sortant. Oui, je reconnais que pour le coup, j'ai abusé, mais pour ma défense et bien … j'en ai pas vraiment mais bon, j'en trouverais une en sortant. Il le faut bien. J'enfile mon chat et me voilà prête pour une soirée : pyjama. Oui, bon j'ai confondu le thème et alors ? Je n'y peux rien, si j'ai froid et que je préfère le confort de ma grenouillère à celui de mon short ! Dans la vie, il y a des choses qui ne s'égale pas et le piloupilou c'est la vie ! J'aime tout ce qui est doux, donc ma grenouillère est douce et chaude. Tenue de ma soirée : check ! « Fais pas ta majorette Izzy, c'est pas comme si tu connaissais pas. » je ne sais même pas où elle est. J'ai dit ça, en sortant, Maya qui me fixe un instant et se précipite dans la salle de bain. Y avait la queue ? Et on me prévient pas. Pas cool, bon j'estime que je n'ai pas été longue, plus rapide que mon paresseux de Pascal. Tiens en parlant de lui, je m'étale à ses côtés, oubliant un instant qu'Izzy a sauté sur Aiden. « Actives le mâle, j'ai faim ! » dis-je allonger sur mon canapé ! Oui ce soir, je me contente d'une vie de chat et croyez-moi, ça me va bien ! Très bien même.

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J e m’ennuie. Je m’ennuie. Je m’ennuiiiiiiiie ! Mais genre vraiment beaucoup. Beaucoup trop. Après avoir raccroché au téléphone avec ma mère qui m’a rappelé pour la énième fois que je devais me brosser les dents trois fois par jours pendant trois minutes (comme si j’allais oublier, elle me le répète tellement de fois !) je jette un coup d’œil à ma montre. Non sérieusement, il est seulement 11h ? Et je me retrouve assis au Starbuck’s à boire mon petit caramel latte et à croquer dans mon cookie au chocolat blanc avec des noix. C’est vraiment suuuuper bon ! J’ouvre le journal à la page de l’horoscope et des mots fléchés. Ils me prédisent une bonne journée en perspective, je me demande ce qui va bien pouvoir m’arriver. Je devrais peut-être tenté ma chance au loto, ou … Je sais parfaitement de quoi j’ai besoin pour passer une bonne journée : de la bouffe. J’aime la bouffe, j’adore la bouffe, je devrais peut-être envisager la possibilité d’épouser de la bouffe. Je ne pense pas qu’il y ait un texte de loi qui interdise ça, je devrais vérifier avant de lancer la procédure. Izzy, Charlie, Maya et Emma pourraient être mes demoiselles d’honneur (ou mes demoiseaux ? bref, on s’est compris, c’est pareil), je suis sûr qu’elles vont adorer l’idée ! Tiens, d’ailleurs, ça fait quelques temps qu’on a pas passé une vraie soirée tous ensemble. Là … Une ampoule vient de s’allumer au-dessus de ma tête parce que je viens d’avoir une idée génialissime. Hop, texto envoyé. Ce soir, ce sera soirée mexicaine Olé Olé ! Pour tout vous avouer, cette colocation est la meilleure chose qui me soit arrivée. Ces nanas sont complètement tarées, je suis sûr qu’elles doivent avoir des problèmes de l’ordre psychologiques et qu’elles refusent de m’en parler, mais elles sont vraiment uniques. Uniques dans le bon sens. On se complète en réalité, chacun de nous a quelque chose à apporter aux autres et c’est ça qui est génial. Je rajouterais à ça qu’elles sont sacrément canons, je me demande pourquoi je n’ai toujours pas couché avec l’une d’entre elles, j’espère qu’elles ne me prennent pas pour leur meilleur ami gay.

« CEY MWAAAAAAAAA ! » J’annonce d’une voix à la Miss Fine. Mon enfance fût traumatisée par ce feuilleton, par cette Nounou d’Enfer et sa coupe de cheveux complètement désastreuse. La grand-mère Yeta est définitivement mon pire cauchemar. Ma mère m’obligeait à regarder ce truc horrible avec elle. En fait, pour la petite histoire, en revenant de l’école, elle était toujours en train de regarder ça et du coup, je me joignais à elle pour manger mon goûter, les yeux fixés sur l’écran géant où Frannie Fine tentait en vain de draguer Monsieur Sheffield. Bref bref bref. Douloureux souvenir, n’en parlons plus. Je viens à peine de rentrer à la maison. Évidemment, qui elles ont envoyé pour faire les courses ? C’est Bibi ! (Moi, au cas où ça vous échappe.) « Actives le mâle, j'ai faim ! » C’est une blague ? Ces nanas m’exploitent un peu trop, à mon avis ! Je secoue la tête, prêt à répondre à la Chieuse (oui, parce qu’elles ont chacune un surnom qui leur va trop bien), mais je suis interrompu par la Folle. « Alors, t'as acheté mes tampons ou t'as pas osé ? » Ça, elle me le payera. La prochaine fois, je l’envoie m’acheter un magazine porno, elle va voir. Mais le pire ? C’est que je l’ai fait. Juste pour lui montrer que j’étais cap ! Je lui lance un regard qui veut dire ‘hein que je t’impressionne ma petite’ parce que j’adore les surprendre là où elles ne s’y attendent pas. « J'crois qu'il a bien osé...Attrapes ! » J’affiche un sourire. « Je pourrais avoir une médaille ?  C’est amplement mérité ! »

« ON VA POUVOIR BOUFFER LES FILLES ! » ON SE CALME ! J’ai failli oublier que la bouffe les rendait complètement dingos ! « Aujourd’hui, j’suis votre Gordon Ramsay, j’vous préviens ! » En d’autres termes : elles cuisinent, je dirige ! « J’ai acheté tout ce qu’il faut j’pense, même des chapeaux mexicains. » Petit haussement de sourcils, ouais bah ouais, je ne plaisantais pas quand j’ai parlé d’une vraie soirée mexicaine avec l’accent, les chapeaux et même la danse. Ahlala, j’en ai de la chance quand même de vivre avec ces filles. « Maya, tu vas couper les oignons et les poivrons ! » Je pose le sac de courses alors que Maya s’affale sur Charlie. Elle pourrait faire ça sur moi tiens, j’suis preneur. Un sourire étire mes lèvres avant que je m’arrête net. C’est quoi ces pensées, sérieux ? J’dois être en manque en ce moment, je ne vois que ça. « Charlie, tu t’occupes du poulet et Izzy… Va chercher les chapeaux dans ma voiture. » Je lui lance d’ailleurs mes clefs au passage. Elle est mignonne Izzy, mais c’est une vraie catastrophe culinaire. On a tous faim, ces fajitas m’ont fait rêver toute la journée, alors on va faire en sorte d’éloigner mademoiselle Cartwright le plus longtemps possible de la cuisine. « Tiens d'ailleurs, où est Emma ? »

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One day the world will be gone. There'll be no one here to walk the land. One day what you know will be wrong. There'll be no one here to hold your hand. Right now we're crazy youngsters. Time is running out, but who cares we're running free. They call us crazy youngsters. We don't apologize, we're mad and running free.

On pourrait dire qu'Izzy avait été chanceuse dans sa recherche de colocataire. Au début, elle avait eu peur de tomber sur des relous ou des drogués. Habituellement, se sont toujours ce genre de personne qui cherche quelqu'un avec qui partager un loyer pour ainsi avoir plus d'argent pour se payer de la drogue. Des préjugés, ouais. Mais heureusement pour elle, elle est tombé sur des gens sympa et après le peu de temps qu'ils vivaient ensemble, elle les considérait déjà comme une petite famille. Aussi, Izzy était du genre à s'attacher rapidement aux gens, alors elle n'était pas très surprise de dépendre d'eux aussi rapidement. Tout le monde se parlait, personne ne restait cloitré dans sa chambre à attendre que les autres sortent pour sortir. Enfin, Maya le faisait de temps à autre, mais elle devait étudier. Disons que s'aventurer dans le salon en période d'étude était la pire chose à faire, surtout avec Aiden et Izzy qui passaient leur temps à dire des conneries en plus d'Emma et Charlie qui en rajoutait aussi. Mais sinon, Maya arrivait à se laisser aller avec eux autres dès qu'elle pouvait. « CEY MWAAAAAAAAA !» Et la foule se met en délire ! Littéralement... Aiden était tout de même patient avec elles, car elles étaient tout sauf douces avec lui. Surtout lorsqu'il était question de bouffe. Même si ce dernier était le seul homme de la maison, elle ne le considérait pas ainsi. Du moins, Izzy le voyait plutôt comme l'une d'entre elles. Leur femme à barbe qui sait cuisiner. « On a presque failli t'attendre mon mignon ! » Elle n'aurait pas dit mieux ! De toute façon, il commençait à comprendre qu'il ne devait pas les faire attendre lorsqu'elles avaient faim. Il n'avait pas le choix, il était en minorité. « J'crois qu'il a bien osé...Attrapes ! » Izzy rigola en cœur avec sa colocataire et attrapa les tampons. Ah le pauvre ! Elle s'imaginait la scène et aurait bien payé pour voir ça. Avoir su qu'il le ferait vraiment ! On a jamais de caméra lorsqu'il faut. « Je pourrais avoir une médaille ? C’est amplement mérité ! » C'est vrai. Elle était redevable. Grâce à lui, elle n'avait pas à s'inquiéter pour la catastrophe, elle était réapprovisionnée, ready to go. Finalement, il était pas mal le Mahon. Pour le remercier, elle vint l'enlacer autour de la taille. « Roh t'es mignon ! T'es épargné du cul Kardashian pour ce soir mon beau. » Demain est un nouveau jour ! Izzy était seule dans son admiration pour les Kardashians et elle-même n'arrivait pas à comprendre. Un jour, elle allait leur faire comprendre le génie de la télé-réalité. Lorsqu'elle trouvera la réponse bien entendu. Aiden détestait cette série et ne se gênait pas de lui dire, mais elle s'en foutait. En fait, elle trouvait ça encore plus drôle de l'avoir à ses côtés qui râle et critique tout ce qui se passe. Au moins, elle a quelqu'un avec qui regarder. « ON VA POUVOIR BOUFFER LES FILLES ! » « YAAAAAASSSSS !!! » Ouais, elles sont folles, si jamais vous ne l'aviez pas remarqué, mais elles assumaient à fond. Puis, bon, il n'y a personne pour les juger, sauf Yoshi et Pascal, mais eux font la même lorsqu'on sort leurs croquettes. Ils ne sont pas mieux qu'elles. « Aujourd’hui, j’suis votre Gordon Ramsay, j’vous préviens ! » Ah non, qu'il commence pas lui ! Elle grimace, n'achetant pas vraiment l'idée. « Ouais, euh, non... T'es pas crédible. » Gordon était surtout effrayant alors que Aiden était tout sauf intimidant. Sorry, not sorry. Aiden enchaîna avec ses plans de cuisine : Maya s'occupait des légumes, Charlie du poulet et elle... Un large sourire arborait ses lèvres, attendant la réponse qui, finalement, n'avait rien d'excitant. Aller chercher les chapeaux. Normalement, elle aurait été vexer de ne pas aider au processus, mais elle comprenait. Après ses bêtises dans la cuisine, elle ne méritait pas sa place. Elle haussa les épaules, attrapa les clés et sorti jusqu'à sa voiture. Honnêtement, elle s'attendait à un bordel, mais apparemment, Aiden savait très bien entretenir l'intérieur de sa voiture. À chaque jour, il la surprend ! Les cinq chapeaux trouvés, elle les enfile sur sa tête ayant trop la flemme de les porter dans ses mains. « La cucarachaaa, la cucarachaaaa ! Ya no no no no no noooo ! » chanta-t-elle pour faire une entrée remarqué en agitant les bras des deux côtés de son corps. La joie de ne pas connaître les paroles des chansons espagnols. « Vous prenez votre temps où quoi ? » Bon, elle faisait sa chiante, mais faut comprendre que son ventre se plaignait et qu'ils ne semblaient pas avoir avancé depuis son absence. Debout au milieu de la cuisine, elle les regardait faire, se sentant inutile et n'en prenait pas vraiment plaisir. « Là, j'fais quoi ? La guerre des pouces avec moi-même ? » Étant hyperactive, la laisser attendre seule pendant que tout le monde faisait leur truc n'était pas la meilleure idée. Elle allait les déconcentrer et vu les objets coupants qui se trouvaient entre leurs mains, vaudrait mieux éviter. Pour le bien de tout le monde. « J'vais ouvrir une bouteille de vin tient. » Rien de mieux que du bon vin pour passer une belle soirée. Devant le frigo ouvert, elle se mit à chercher la bouteille qu'elle avait acheter la semaine passée pour une soirée qui n'avait pas eu lieu finalement. Donc, elle avait décidé de ne pas jouer à l'alcoolique en la calant seule dans le salon, mais de la garder pour une autre soirée. Par contre, ses yeux avaient beaux balayer chaque étage, la bouteille ne s'y trouvait pas. « Nah, mais c'qui le voleur de vin, wesh, que j'le dénonce au AA ?! » C'était la deuxième fois qu'elle laissait une bouteille et que celle-ci disparaissait comme ça. À moins qu'elle soit une vraie alcoolique et qu'elle oublie totalement l'avoir fait, elle avait trois suspect sous le nez. Elle ferma la porte du frigo et se tourna vers Charlie. « C'toi ? » Elle s'approcha d'elle, plissant les yeux en plantant son regard dans le sien. Voilà qu'elle se prenait pour Sherlock Holmes - avec moins de swag.

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Le finis par traîner ma carcasse hors de mon lit et autant dire que c'est dur, vraiment dur. On a pas idée de nos jours, combien c'est dur de sortir d'un endroit bien chaud, bien cosy. La vie est parfois trop injuste, je dis parfois parce qu'à d'autres moments elle ne l'est pas. Genre là, au final, je me suis étalée telle une larve et on est d'accord que c'est ce que je suis en ce moment même, sur le canapé. La tête la première, le cul en l'air et j'entends d'ici Pascal qui ronronne. Il doit encore se plaindre que je lui pique sa place. J'aurais vraiment tout vu. J'ai à peine le temps de relever la tête qu'un poids non désigné vient s'étaler sur moi. J'ai loupé un truc ou bien ? Et je l'entends qui pouffe, oui elle pouffe. Non, parce qu'Aiden a beau vivre avec nous, il ne pouffe pas encore, ce n'est qu'une question de temps avant qu'il s'y mette et puis il ne fait pas se poids. Comment je le sais ? Parce qu'il m'a bassiné hier matin sur son poids, sur sa musculation et tout ce qui va avec … J'ai même eu la chance, oui parce que d'après lui c'est une chance, de pouvoir admirer ses muscles. Personnellement, je ne le vois pas sous cet angle et il le sait, ouais, il est genre le mec parfait, le ken de poche, mais il est pas lui. Et pourquoi je pense à lui, alors que j'ai un oiseau non identifié sur le dos. On s'bouge Moriarty, on reprend du poil de la bête. « Qui qu'tu sois, si tu bouges pas, dans les secondes, te plains pas de l'odeur ... » C'est une technique comme une autre pour faire partir le volatile. « Aie ! » Je l'ai pas volé celle-ci et sur mon précieux postérieur en plus. Me relevant, je vois la tête de mon petit oiseau ou plutôt de Maya. « T'as d'la chance d'être mignonne et petite sinon ... » Je la vois lever un sourcil, l'air de dire « sinon quoi » Oui je peux être méchante quand j'en ai envie … Fin surtout quand j'en ai envie et là j'en ai pas envie. Non, mais c'est vrai, regardez son petit minois ? Il est si adorable, si frais, si jeune. Bouarf ! Pour la peine, je lui envoie le cousin, elle ne l'a pas volé celui-là. Oh que non. Bon qu'on se rassure, on ne va pas reproduire le cliché de la bataille de polochon et puis quoi encore ? « ON VA POUVOIR BOUFFER LES FILLES ! »  Ah bah il arrive au bon moment lui. J'ouvre mes yeux face à notre capitaine de soirée, baillant de plus belle. Moi qui voulais me prélasser ce soir et admirer mon poil et bien je crois que je peux mettre une croix dessus. Tant pis. « Aujourd’hui, j’suis votre Gordon Ramsay, j’vous préviens ! »  Maya et on se regarde, levant les yeux au ciel. « Il a trop reniflé la colle ou la bière .. » lui dis-je à l'oreille. Elle finit par m'attraper pour que je me bouge les fesses de ce précieux canapé. Adieu petit nuage. Je peux même y voir l'empreinte de mon postérieur. Il me manque déjà. J'examine les paquets de nourriture, mais de loin, genre assez loin pour ne pas y toucher … « Charlie, tu t’occupes du poulet et Izzy… Va chercher les chapeaux dans ma voiture. » Ah bah parce qu'en plus je suis obligée de mettre la main à la pâte ? « Quand on m'a parlé d'une soirée mexicaine, on m'a pas dit que j'aurais ma part à faire .. » dis-je dans sa direction. Il faut pourtant que je me résigne à relever mes manches. Je regarde le poulet de loin, toi mon coco, tu vas saigner. Enfin techniquement, il ne peut pas saigner. Il peut rien faire. Je passe mes mains sous l'eau et oui parce que moi je suis propre. Je sais faire les choses comme une grande. Attrapant ce qui se trouve être le poulet, la planche a découpé et le couteau. Allez c'est parti pour Top Chef, le chrono en moins. J'ai jamais aimé qu'on me gueule dans les oreilles pour me dire « vous restes dix minutes » le genre de truc qui te fais bien paniquer et perdre les moyens. Une chance que je n'ai jamais choisi l'option cuisine. Le journalisme me correspond mieux, si on omet le fait que j'ai souvent mon chef sur le dos pour un rendu plus rapide … Ah les chef, tous les mêmes. « Là, j'fais quoi ? La guerre des pouces avec moi-même ? »  Ah bah Izzychou est déjà revenue. Je lui aurais bien proposé de m'aider, mais comment dire, que je tiens à mes doigts et à la cuisine. Puis toute façon on est déjà tous affairé à nos tâches. C'est qu'on l'écoute le chef Mahon. Ce qui fait peur, parce que j'aime pas obéir à un mec, fin je me comprends. Lalalalalala … qu'il disait les nains, fin un truc du genre. Une assiette je prends pour y déposer le poulet bien sûr. Oui, je fais les choses bien, trop bien même, ça fait peur, je m'implique trop là. « Nah, mais c'qui le voleur de vin, wesh, que j'le dénonce au AA ?! »  Je tourne la tête vers la tornade. Elle me fixe et s'approche de moi. Je le sens pas. Passant ma main sous mes narines. « C'toi ? » Je me retiens de rire. « Désolée Sherlock, mais vous faites erreur … » Heureusement que je la prends jamais avec moi lors des enquêtes sur terrains. « T'es sûre que ce n'est pas toi ? Tu vagabondes souvent les nuits, surtout en ce moment … » Petit sourire en coin. « Ou alors t'as un nouveau mec et tu veux pas l'dire ? S'appelle comment ? »  Elle me fixe un instant, je lui laisse pas le temps d'en placer une. Oui, je connais la Izzy, toujours un truc à dire ou à faire. « Main droit ou main gauche. » J'affiche mon grand sourire et je peux entendre Aiden rire à côté. « Oh ça vaut pour toi aussi l'grand dadet ! Y avait plus de mouchoir ce matin, c'est à se demander ce que tu fais des tes nuits avec le piaf ! »  Maya me regarde et explose de rire. Je pourrais l'attaquer aussi, mais c'est Maya et je touche pas à Maya. Fin pas dans ce sens là, c'est un peu la petite sœur que je n'ai pas eu. Elle est bien trop mignonne pour ce genre de chose. « Après à savoir lequel de vous deux est le plus désespère … » C'est LA question à un millions de livres, quoique je pencherais pour … ouais non même niveau les deux.