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 EZARIA » It's our paradise and it's our war zone

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EZARIA » It's our paradise and it's our war zone Empty
MessageSujet: EZARIA » It's our paradise and it's our war zone   EZARIA » It's our paradise and it's our war zone EmptyLun 24 Oct - 15:38

Pillow Talk
Ariane & Ezra
So we'll piss off the neighbours
In the place that feels the tears
The place to lose your fears
Yeah, reckless behavior
A place that is so pure, so dirty and raw
Be in the bed all day, bed all day, bed all day
Loving you, and fighting on ▬ MADILYN & JACOB


La nuit était tombée depuis quelques heures mais le jeune homme ne parvenait pas à quitter la galerie. Depuis quatorze heures il s’échinait sur cette toile. Il était rendu presque deux heures du matin et il devait se résoudre à regagner son appartement. Avec regret il rinça ses pinceaux et rangea son matériel pour le retrouver dès le lendemain, prêt à l’emploi. Ezra n’était pas particulièrement soigneux, mais son atelier avait le mérite d’être impeccablement tenu, on aurait pu y manger à même le sol. Rien n’y trainait, chaque chose étant à sa place. Les toiles achevées entassées dans un coin à l’attention de Caitlin, lorsqu’elle s’aventurait par ici. Il passait le plus clair de son temps dans le bureau de sa collaboratrice, il était donc rare qu’elle ait à passer par ici. Cependant, il aimait s’isoler de temps à autre, notamment lorsque les investisseurs rendaient visite à leur galériste nationale. « Ma garçonnière », voila comment il qualifiait son antre. Le temps défilait à toute allure alors qu’il s’y enfermai, si bien qu’en en sortant, le jeune homme s’aperçut qu’il avait oublié de manger. Les grognements émanant de son ventre pouvaient témoigner de son étourderie. Sans s’attarder davantage, Ezra enfila son blouson de cuir et son casque pour enfourcher son fidèle destrier et filer dans la nuit en direction de Raventhorpe…

Le quartier était désert. Cela n’avait rien d’étonnant pour un mardi soir. La lueur des lampadaires teintait joliment la façade des immeubles, formant des guirlandes lumineuses au sommet de ceux-ci. L’air était frais, mais agréable. L’automne s’installait confortablement à Dewsbury. Ezra aimait tout particulièrement cette saison. Les couleurs surement ? La poésie qui en émanait aussi, beaucoup. Il foulait les feuilles mortes en rejoignant l’entrée principale de son appartement. D’un coup d’oeil, il aperçu de la lumière à leur étage. Qui pouvait bien être levé à cette heure avancée de la nuit ? Certainement pas Logan ! Ezra avait souvenir d’une conversation avec son colocataire mentionnant une réunion très importante pour le lendemain. Alors qui ? Ariane ? Elle ne passait guère de temps dans les parties communes si les garçons n’y étaient pas, préférant de loin sa chambre. La lucarne éclairant la nuit noire semblait indiquer une présence dans… la cuisine ? De plus en plus curieux. Peu importait, passée le hall d’entrée, Ezra aurait sa réponse d’ici une minute.

Veillant à être le plus délicat possible, le jeune homme pénétra dans l’appartement en retirant ses clés de la serrure. Le salon était silencieux, comme le reste de l’appartement, bien que cette lueur provenant de la cuisine subsistait. Sans un bruit, Ezra gagna la pièce. Le spectacle qui se jouait sous ses yeux n’avait rien d’étonnant. Il souffla bruyamment, conscient que rien n’aurait pu troubler le sommeil d’Ariane. Car la demoiselle était affalée sur la table de la cuisine, assise sur l’une des chaises, un pied sous la fesse, l’autre pendant négligemment dans les air, ses orteils balayant à peine le sol. Ses longues boucles brunes recouvraient ses bras qui lui servaient à l’évidence d’oreiller. Elle était incorrigible, vraiment. Ezra passa une main dans ses cheveux. La tenue de sa colocataire ne laissait planer aucun doute sur l’historique de sa soirée. Des escarpins se trouvaient à quelques mètres d’eux, jetés sans grande précaution auprès du frigo. Sa robe, entièrement brodée de sequins scintillait de mille feux sous l’halogène de la cuisine. Elle ne pouvait vraiment pas s’en empêcher ? A l’évidence, non. Ezra était las des virées nocturnes de sa protégée. Dans quel état lui reviendrait-elle la prochaine fois ? Lui reviendrait-elle ? Cette idée le glaçait. Son pour s’accéléra à l’évocation mentale de cette éventualité. Il préféra la rejeter dans un coin de sa tête, évitant également de faire l’inventaire des écorchures qu’elle se serait infligé, encore une fois. L’envie de sortir tout l’attirail du parfait infirmier, et dégainer l’eau oxygénée, était tentante, mais il était tard, il ne souhaitait qu’une chose, qu’elle se repose, et dans son lit. Lui aussi, par ailleurs, ne rêvait que de rejoindre les bras de Morphée…

Avec une infinie précaution, il souleva le corps de son amie pour la caler contre son torse. Un bras dans le creux de ses genoux, l’autre dans son dos, laissant sa tête reposer sur son épaule. Ezra pris le chemin de la chambre d’Ariane, soit la chambre voisine de la sienne. Poussant la porte avec son dos, il se dirigea tout droit vers son lit pour y déposer le corps endormie de sa danseuse. Elle semblait si fragile, dans ce sommeil de plomb, endormie dans ses bras. Sans prendre la peine de la dévetir, il la glissa sous ses draps, restant néanmoins assis à ses côtés quelques instant, veillant à ce qu’elle conserve un sommeil paisible. Sa poitrine se soulevait à intervalle régulier, alors la couvait du regard. Le calme avant la tempête…



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EZARIA » It's our paradise and it's our war zone Empty
MessageSujet: Re: EZARIA » It's our paradise and it's our war zone   EZARIA » It's our paradise and it's our war zone EmptyJeu 27 Oct - 17:58

Pillow Talk
Ezra & Aria
So we'll piss off the neighbours
In the place that feels the tears
The place to lose your fears
Yeah, reckless behavior
A place that is so pure, so dirty and raw
Be in the bed all day, bed all day, bed all day
Loving you, and fighting on ▬ MADILYN & JACOB


Belle, souriante, joyeuse, sociable, mais indomptable. Intrépide aussi, Aria elle s’amuse à séduire, à tester, tout en repoussant chaque homme dès qu’il se montre un peu trop entreprenant. Intelligente, elle a parfaitement conscience de jouer avec le feu en agissant de la sorte. Mais c’est précisément ce qu’elle recherche, la montée d’adrénaline. Elle a été brimée une grande majeure partie de sa vie, ne pouvant ressentir cette liberté tant désirée qu’avec ses ballerines aux pieds. Depuis qu’elle a goûté à la vraie liberté, en emménageant avec Ezra et Logan à Dewsbury, elle use et surtout en abuse sans l’once d’un remords. D’un extrême à l’autre, elle est passée du rien au tout. La petite Ariane a bien grandit, et aujourd’hui, elle profite de connaitre tout ce que l’on découvre généralement à l’adolescence, mais en version excessive. Une fille qui semble jalouse de l’attention qui est portée à la russe lui lance un défi alcoolisé. Quand on lui parle de défi, Aria est toujours partante, elle ne recule devant rien. Elles s’enchainent les shots de Tequila jusqu’à la première qui flanche. Devinez qui a gagné. Elle a mis KO son adversaire du jour. La blondinette s’est fait prendre à son propre piège, ignorant sur qui elle était tombée. Aria est parti dans un fou rire communicatif quand la demoiselle s’est précipitée vers les toilettes dames pour régurgiter tout ce qu’elle venait d’engloutir. Aria n’en mène pas large, elle sent, elle aussi, qu’elle n’est plus très loin de l’implosion. Un ou deux shots de plus et c’est elle qui serait actuellement en train de vomir ses tripes. Elle s’éloigne alors du bar, elle veut aller danser, mais le monde et la chaleur lui donnent le tournis. Mauvaise idée. Prendre l’air. Oui, voilà une bien meilleure idée. Elle ne remarque pas tout de suite le jeune homme qui la suit, qu’une fois qu’elle est dehors et qu’il l’aborde. Il se montre entreprenant, beaucoup trop entreprenant. « J’ai dit NON ! » Il essaie quand même de l’embrasser, elle le repousse violemment. Il essaie encore, attrapant sa taille dans ses grandes mains puissantes. Il ignore encore que quand Aria dit non, c’est non. Il ignore encore que cette fille au visage si doux révèle un caractère de tigresse. « Putain, mais ça ne va pas la tête ? » Oui, il vient tout juste de se prendre le genou de la jeune femme en plein dans ses parties intimes. Aria ne cherche pas à lui répondre, elle se met à courir pour s’éloigner de là au plus vite. Heureusement, elle avait sa pochette avec elle, mais tant pis pour sa veste. Elle verra bien le lendemain si elle y est toujours et sinon, ce n’est pas bien grave. Ce n’est pas comme si elle n’en avait pas déjà un nombre impressionnant d’autres dans son armoire, ou qu’elle n’avait pas les moyens de s’en racheter une autre.

Après une centaine de mettre à courir ses escarpins aux pieds, la jeune femme s’arrête, essoufflée et les ôte rapidement. Marcher pieds nus ne la dérange nullement. Elle avance lentement, le nez en l’air, observant la lune la suivre. Ses chaussures à la main dans les rues éclairées de Dewsbury, sa robe de sequins argentés scintille sous la lumière des réverbères. Elle ne passe pas vraiment inaperçue, mais heureusement qu’à cette heure tardive, surtout en semaine, il n’y a pas grand monde pour la voir et faire attention à elle. Il y a encore quelques mois, devoir rentrer dans cet état, elle se serait probablement perdue. Mais aujourd’hui, elle connait le trajet par cœur et peut le faire à pied et de tête sans problème, même dans un état de semi-conscience comme elle se trouve. Après une bonne demi-heure de marche, ou peut-être est-ce plus ? Elle n’a pas vraiment fait attention. Elle arrive enfin à son appartement. Aria essaie de ne pas faire trop bruit en ouvrant la porte, mais plus elle essaie de ne pas faire de bruit et plus elle semble en faire. « Chuuut ! » Elle parle à la serrure, comme si cela allait changer quelque chose au fait qu’elle s’y prend comme un manche. Quand enfin elle entre, elle est soulagée de constater qu’elle ne semble avoir réveillé aucun de ses colocataires, ignorant que l’un d’eux n’est pas encore rentré non plus. La jeune femme se rend à la cuisine, balançant ses escarpins, sans réellement prêter attention de l’endroit où elle les envoie. Généralement soigneuse et plutôt ordonnée, elle n’a pas la tête à y songer dans l’immédiat. La seule chose à laquelle elle pense, c’est prendre une aspirine et se glisser dans ses draps pour rejoindre les bras de Morphée. Ariane se prépare un grand verre d’eau et y plonge le cachet effervescent. Elle ne le boira jamais, elle s’endort sans même sans rendre compte, après s’être assise pour patienter que le cachet se soit dissout complètement.

La danseuse se sent d’un coup étrangement bien. Il fait chaud, elle est paisible. Elle se laisse bercer par les bras d’Ezra qui la porte, sans réaliser qu’elle s’y trouve. Il n’y a que la sensation qui est présente. Elle entend son cœur battre contre son visage, mais elle est trop profondément endormie pour en avoir pleinement conscience. Puis la chaleur disparait, elle n’est plus aussi bien. Elle sent la fraîcheur de ses draps s’immiscer en elle, ça la tire de son sommeil. Elle ouvre les yeux et sursaute, en poussant violemment hors du lit Ezra, qu’elle n’a pas reconnu immédiatement, se remémorant l’inconnu de la boîte de nuit. « PUTAIN, MAIS T’ES CON EZRA ! » Puis elle se penche au-dessus de son lit, vers le sol regardant vers son ami, passablement énervée. « Tu m’as foutu une de ces trouilles. » Hors de question pour elle d’expliquer la vraie raison qui la fait réagir de la sorte. Elle sait d’avance que s’il était au courant de ce léger détail, il ne la laisserait peut-être plus sortir autant comme elle le fait actuellement, alors qu’elle trouve qu’elle gère bien toute seule. Ariane sort de son lit, les idées semblent-ils bien au clair maintenant, mais la tête lui faisant horriblement mal. Et se rappelle de l’aspirine laissée sur la table qu’elle n’a pas encore bue. « Allez OUST, faut que je me change. » La jeune femme attrape son colocataire par le bras, l’aidant à se relever pour le tirer hors de sa chambre et lui claque la porte au nez. La délicatesse ne fait pas vraiment partie des traits de caractère d’Aria, pas plus que la demi-mesure. Pas plus de deux secondes plus tard, elle rouvre la porte. « Ezra, attends. Tu veux bien m’aider avec ma robe ? » En l’espace d’une fraction de seconde, le ton de sa voix est passé d’agressif à doux. La miss se retourne, pour montrer la fermeture éclaire dans son dos qu’elle n’arrive pas à atteindre pour l’ouvrir.



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EZARIA » It's our paradise and it's our war zone Empty
MessageSujet: Re: EZARIA » It's our paradise and it's our war zone   EZARIA » It's our paradise and it's our war zone EmptyLun 31 Oct - 2:23

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Ezra & Aria
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Un silence de plomb régnait dans l’appartement, que seul le « tic tac » régulier de l’horloge murale de la cuisine pouvait troubler. Cela semblait avoir apaisé la jeune danseuse, suffisamment, tout du moins, pour qu’elle puisse s’endormir à mme la table de la cuisine. Si elle n’avait pas été une sportive de haut niveau, elle se serait certainement plainte de douleur au dos le lendemain matin, gratifiant ses deux colocataires d’une humeur massacrante. Sa souplesse lui permettait de passer outre ce genre de désagrément. Cela n’allégeait cependant pas la conscience d’Ezra qui était rarement tranquille tant qu’il ne la savait pas endormie dans ses draps. Mais la demoiselle semblait en avoir décidé autrement. A peine la couette fut-elle tirée jusqu’en haut de ses épaules, Ariane ouvrit les yeux. Elle n’eut pas pour Ezra ce genre de regard à demi éveillé, encore embrumé par le sommeil profond dont elle venait de s’extirper. Bien au contraire elle le dévisageait avec ses grands yeux ronds, un éclair de panique les traversant. Il ne lui fallu pas une seconde de plus pour repousser le jeune peintre en dehors de son lit. Lui qui voulait simplement s’assurer qu’elle dormait paisiblement, assis sur le bord de son lit, venait de ses faire violemment rejeter sur le sol. Il atterrit sans ménagement à mme le parquet, non sans laisser échapper un juron qui ne couvrit pas les cris de la jeune femme : « PUTAIN, MAIS T’ES CON EZRA ! » Si Logan dormait, son rendez vous avec Morphée venait à l’instant d’être écourtée. Les remerciements à Ariane Dmitrieva. Les remerciements également pour l’hématome au genou dont elle venait de gratifier l’artiste qui gisait à même le sol. Un mot d’excuse n’était d’ailleurs pas à espérer de sa part. Ezra s’en était accoutumé. Il soupçonnait d’ailleurs Ariane d’en abuser, essayant d’user par tous les moyens possibles la patience du jeune homme. « Tu m’as foutu une de ces trouilles. » Ajouta-t-elle en guise de dédommagement, sa tête par dessus son lit. Cela ne ressemblait pas à la jeune fille d’avoir peur pour si peu. Ils étaient coutumiers de ce genre de manèges, Ezra recouchant inlassablement dans son lit, après les soirées arrosées de la colloc, lorsqu’elle parvenait à retrouver le chemin de l’appartement mais qu’aligner trois pas s’avérait compliqué, quand il traversait la ville toute la nuit sur sa moto parce qu’il n’avait pas de nouvelle de sa part, pour finir par la trouver à trainer avec un tas de type pas vraiment fréquentables… Ariane naviguait toujours sur une mer des plus agitées, Ezra s’échinant à être son phare, sa lumière pour la guider en pleine tempête.

Sans s’attarder d’avantage sur le sort de son ami, Ariane s’extirpe de son lit avec une facilité déconcertante. La souplesse… Elle semblait tenir relativement droit, ce dont elle ne pouvait pas se vanter lorsqu’elle rentrait minuit passé. Encore au sol, tâtonnant dans l’obscurité, Ezra cherchait un appuie pour se relevr. Appuie que lui fournissait Ariane, accompagné d’une invitation très claire à quitter les lieux. « Allez OUST, faut que je me change. » L’hôpital se foutait vivement de la charité… « Okay, okay deux secondes miss! » Les deux secondes écoulées, il était dans le couloir la porte d’Ariane à quelques centimètres de son nez. VLAN. Alors qu’il passait une main sur sa nuque, restant plantée devant cette porte close, la rimeuse d’Ariane réapparue. La porte rouverte elle désigna l’arrière de sa robe, se tournant pour la rendre plus accessible. « Ezra, attends. Tu veux bien m’aider avec ma robe ? » Comment aurait-il pu ne pas accéder à sa requête…? Si elle n’avait pas été tendre depuis son réveil, il constatait néanmoins que son ton s’était adoucie, et ce n’était pas une mince affaire lorsqu’il s’agissait de la danseuse. « Bien sur.» Ezra posa une main sur son dos alors que l’autre s’emparait de la fermeture réfractaire. « Ne bouges pas, d’accord ? » le bout de métal dévala le long de la glissière pour s’arrêter à la naissance de ses fesses. S’il avait déjà vu Ariane bien moins vêtue, il respectait néanmoins son intimité, chose qu’elle ne lui retournait pas toujours, rentrant sans aucun malaise dans la salle de bain lorsque lui ou Logan prenaient leurs douches. La perte d’un mascara justifiait tout, apparemment. Il se retourna, restant néanmoins dans l’embrasure de la porte. « Tu veux boire quelque chose ? Ou manger un bout ? Je ne sais pas, dis moi ? » Les fringales nocturnes de la danseuse n’entraient plus dans la catégorie « faits isolés » alors il préféraient prendre les devants avec elle. « C’était bien ce soir …? » Son approche était tout sauf subtile, mais elle avait le mérite de ne pas être frontale. Une nécessité lorsqu’il s’agissait d’aborder les sujets « qui fâchaient » avec la jeune russe…



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EZARIA » It's our paradise and it's our war zone Empty
MessageSujet: Re: EZARIA » It's our paradise and it's our war zone   EZARIA » It's our paradise and it's our war zone EmptyVen 11 Nov - 11:28

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Ezra & Aria
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Dire qu’elle regrette son comportement serait exagéré, elle ne regrette rien, elle est comme elle est, à prendre ou à laisser. Mais parfois, il lui arrivait de ressentir un peu de culpabilité. Cela dure généralement qu’un court instant, comme lorsqu’elle rouvre cette porte pour demander à Ezra de l’aider, alors que deux secondes plus tôt elle lui claquait la porte au nez le jetant sans ménagement hors de sa chambre. Alors qu’il venait de lui éviter une très mauvaise nuit et un réveil douloureux, d’avoir dormi avachit sur la table de la cuisine. Parfois, elle le trouve un peu trop étouffant, voir paternaliste à s’occuper d’elle de la sorte. Et en même temps, elle trouve ça adorable de sa part de s’inquiéter pour elle comme ça. On ne va pas se leurrer, ça prouve qu’il tient à elle, et c’est ce point qu’elle apprécie. Aria, elle aime se sentir importante aux yeux des autres. « Je vais essayer. » Promettre de ne pas bouger quand on est chatouilleuse comme elle, c’est un peu trop au-dessus de ses moyens. Bien sûr qu’elle peut y arriver, mais elle n’en est pas certaine. Finalement, elle réussit à ne pas trop bouger, même si elle ne peut retenir un léger soubresaut. Le frisson qui lui parcourt le corps alors qu’elle sent la glissière descendre lui fait se sentir étrangement bien. Elle ignore si c’est le léger contact avec la peau d’Ezra, ou l’air frais qui s’engouffre sous son vêtement à mesure que l’ouverture de la robe s’agrandit. Mais après la soirée qu’elle avait passée, l’alcool qu’elle avait ingurgité et la frayeur qu’elle avait eue à la sortie de la boîte, elle ne peut qu’apprécier ce petit moment de détente. Pas gênée le moins du monde par son corps qui se dévoile à son colocataire. La pudeur, Aria ne connait pas. Un corps est un corps, la nudité ne l’a jamais dérangée, c’est pourquoi elle ne fait pas cas de se retrouver en tenue légère devant les hommes de la maison. Pas plus qu’elle ne fait cas de les voir dans leur plus simple appareil quand elle entre sans leur autorisation dans la salle de bain à la recherche d’un mascara ou autre make-up perdu ou oublié là.

Une fois la robe ouverte, elle reste un instant sur place sans bouger, assimilant ce frisson qu’elle vient de ressentir sans le comprendre. Finalement, elle n’est pas certaine de vouloir le comprendre. Alors Ariane virevolte pour se retrouver en face d’Ezra qui en fait lui tourne le dos. Elle ne peut réprimer le sourire qui s’esquisse sur son visage. Elle adore cette pudeur qu’il a vis-à-vis d’elle, quand elle se fiche absolument de tout. « Non, rien, ça ira. Enfin si, peut-être l’aspirine que je me suis préparée, mais que je n’ai pas eu le temps de boire. » La danseuse se met à rire en repensant à la manière et surtout à la rapidité avec laquelle elle s’est endormie sur la table, en attendant que le cachet se dissolve dans l’eau. Mais son rire s’arrête dès que le brun lui demande comment a été sa soirée. Est-ce qu’elle doit lui dire la vérité ou non ? Ariane n’a pas vraiment envie d’un sermon de la part d’Ezra dans l’immédiat et en même temps, elle n’a pas envie de mentir, d’autant qu’au final, il se rien passé de vraiment dramatique. Tourner autour du pot, ce n’est pas son genre non plus, finalement, elle opte pour la vérité. La jeune femme profite de son récit pour ôter sa robe. « Jusqu’à ce que je parte, elle a été bonne, j’ai juste un peu trop bu, comme tu as pu le constater et comme d’habitude quoi. En partant par contre, il y a un mec qui m’a un peu collé. Je lui ai dit non, il a insisté, il s’est pris mon genou dans ses bijoux de famille, fin de l’histoire, pas de quoi en faire un drame. » Elle anticipe un peu la réaction de son colocataire. Elle sait très bien qu’il ne va pas se contenter de dire OK, et de lui souhaiter bonne nuit après avoir entendu ça. « Et puis, tu sais, t’as pas besoin de te retourner, c’est pas comme si tu ne m’avais pas déjà vu comme ça. » Histoire de changer de sujet, parce que non, elle n’a toujours pas envie de se prendre de sermon de la part d’Ezra, alors si elle peut repousser un peu ce moment, c’est tout bénef. Finalement, c’est elle qui bouge, juste vêtue de ses sous-vêtements, pour se rendre à la cuisine, boire cette aspirine qui l’attend toujours, posée sagement sur la table. Elle y va en reculant, souriant à Ezra « Tu vois, je vais bien. »



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EZARIA » It's our paradise and it's our war zone Empty
MessageSujet: Re: EZARIA » It's our paradise and it's our war zone   EZARIA » It's our paradise and it's our war zone EmptyJeu 24 Nov - 0:15

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Ezra & Aria
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Comme à son habitude, Ariane ne savoure guère cette intimité qu’Ezra veille à respecter jour après jour. S’ils partageaient une merveilleuse complicité, le jeune homme n’en oubliait jamais le respect. Grand bien lui fasse si elle aimait se balader à moitié nue au milieu de l’appartement, ou si ses virées nocturnes se terminaient souvent en laissant derrière elle des pervers éconduis. Ezra ne la voyait pas comme ça, son Aria, sa poupée de chiffon, sa bombe à retardement… Il évitait souvent de s’imaginer ce qu’elle pouvait bien faire de ses soirées, sachant pertinemment que la version qu’elle daignait lui livrer était hautement édulcorée. Dans cette robe, dont les sequins résonneraient lorsqu’elle tomberait au sol, elle était à couper le souffle. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas s’en rendre compte. Avec un sac poubelle sur le dos elle aurait encore été désirable, c’était dire le niveau. Ezra n’était pas certain qu’elle en avait pleinement conscience, pourtant il suffisait d’observer la gente masculine –quoique, cela s’appliquait également aux femmes- la dévisager sur son passage. Une bombe à retardement. Une bombe tout court en fait. Ezra chasse bien vite ce genre de pensées, bien conscient qu’elle se trouve à quelques centimètres de lui, probablement dans l’un de ses ensembles de lingeries devant couter la peau du cul. Elle ferait le même effet vêtue d’une vulgaire culotte en coton. A dire vrai, Ezra avouait, à contre coeur, avoir un faible lorsqu’elle était davantage couverte. Pas beaucoup plus. Mais lorsque sur ses épaules graciles se tendaient sous le tissu brut de ses propres t-shirts, il ressentait ce quelque chose, ce pincement au coeur, cette bouche sèche, ces légers fourmillements dans le bas ventre. Là encore, il chasse à toute vitesse ce genre de pensées, s’interdisant toutes élucubrations de ce genre. Il s’agit d’Aria. Cette même Aria qui apparait sur la pointe de pieds face à lui. Son Aria, qui n’a même pas pris la peine de cacher sa peau de velours pleinement exposée depuis que la fermeture éclair est grande ouverte et laisse un trou béant dans son dos. Son Aria, qui sautille autour de lui nullement gênée par les prunelles d’Ezra qui ne peuvent éviter de caresser chacune de ses courbes du regard. D’un sourire mutin elle s’affranchit de cette distance qu’il tente encore et toujours d’imposer à la jeune femme lorsqu’elle quitte ses costumes de scènes pour s’inspirer davantage de celui d’une Eve dans le plus simple appareil. Elle évoque l’aspirine laissé quelques minutes plus tôt sur la table de la cuisine. Ezra hésite : quelques minutes, ou quelques heures ? Avec la jeune russe rien n’est moins sur quant à la durée de cette sieste improvisée au beau milieu de la cuisine. Tout ce qu’il retient c’est qu’elle a besoin d’une aspirine. Cela ne présage rien de bon, mais il sait d’expérience qu’il ne faut pas mettre la charrue avant les boeufs avec elle, et la brusquer pour découvrir pourquoi ce mal de crâne ne servirait à rien. A rien d’autres qu’à provoquer une énième crise de hurlement entre eux. De sa part, surtout.

« Jusqu’à ce que je parte, elle a été bonne, j’ai juste un peu trop bu, comme tu as pu le constater et comme d’habitude quoi. En partant par contre, il y a un mec qui m’a un peu collé. Je lui ai dit non, il a insisté, il s’est pris mon genou dans ses bijoux de famille, fin de l’histoire, pas de quoi en faire un drame. » Les maxillaires d’Ezra se crispe alors que ses pupilles se dilatent. Il a beau perte parfaitement concentré sur les paroles de la demoiselle, il est impossible d’ignorer le bruit des sequins contre le parquet du couloir. Ca résonne dans l’appartement silencieux, ça résonne autant que le rythme cardiaque d’Ezra qui s’accélère dans sa cage thoracique. Il tente de se concentrer mais la seule chose qu’il entend c’est ce boum boum bien trop rapide qui ne semble pas perturber Aria. Elle est trop occupée a tenter de l’amadouer, surement. « Et puis, tu sais, t’as pas besoin de te retourner, c’est pas comme si tu ne m’avais pas déjà vu comme ça. ». Le jeune peintre clôt ses paupières quelques secondes en inspirant bruyamment. « Aria… » S’il tente de paraitre doux, l’irritation est perceptible pour quiconque le connait suffisamment pour l’entendre. Ne comprenait-elle donc pas ? Elle n’était peut-être pas gênée, mais lorsqu’elle tomberait sur un sociopathe qui lui non plus ne se gênerait pas, qu’adviendrait-il ? Cette pensée lui glace le sang. Elle ne prend même pas la peine de ramasser sa robe encore à terre et déjà elle rejoins la cuisine sur la pointe des pieds. Il rouvre les yeux et la découvre comme il l’a dessiné quelques minutes auparavant dans son esprit, marchant à reculons. « Tu vois, je vais bien. » Ezra tente de passer outre ce sourire qu’il aimerait voir illuminer bien plus souvent le visage de sa colocataire et la suit jusque dans la cuisine. « Aria, je suis sérieux, écoute moi. » Il lève quelque peu le ton. Pas assez pour réveiller Logan s’il dort plus haut. Bien assez pour faire monter Aria dans les tours. Il n’en a cure. « Arrête de croire que c’est parce que je t’ai vu mille fois comme ça que ça… » Ne me fait pas d’effet. « Que ça me passe par dessus la jambe. » Bien rattrapé, Ezra ! « Arrête de croire que ce connard va pas récidiver s’il te re-croise un autre soir ! » Il cri presque. Presque, il s’agit d’Ezra et de son légendaire calme olympien que seule Aria arrive à lui faire perdre dans ce genre de situation, mais pas encore. Aria et… Elle, bien sur. Caitlin. Mais il est trop obnubilé par ce qui aurait pu arriver à Aria pour s’attarder sur cette faculté qu’à la blonde à lui faire perdre tout sens commun. Il se poste face à Aria, envoyant paitre ses voeux de distance, seuls quelques centimètres les séparent. « Est-ce qu’il t’as touché ? »



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