two girls, one cup guy

Did you have to do this, I was thinking that you could be trusted. Did you have to ruin what was shining now it's all rusted. Did you have to hit me where I'm weak baby I couldn't breathe. I rubbed it in so deep, salt in the wound like you're laughing right at me. Oh, it's so sad to think about the good times You and I. 'Cause baby now we got bad blood. You know it used to be mad love. So take a look at what you've done. 'Cause baby now we got bad blood.

Izzy avait passé la journée à faire les magasins de robe de Dewsbury, n'ayant toujours pas trouver de quoi porter pour le mariage. Au début, elle ne voyait pas vraiment le but d'y assister. Oui, c'est son meilleur ami, elle se doit d'être là. Mais à quoi bon ? La dernière chose qu'elle voulait faire était de l'encourager à faire cette connerie. Souvent, la nuit, elle rêve au moment où il se tiendra devant tout le monde, prêt à dire « Je le veux ! » et elle s'y opposait. La jouissance de ce moment, mais bon, ce n'était que des songes. Bien qu'elle en était bien capable, peu importe ce qu'on penserait d'elle, mais pour Caleb, elle devait s'abstenir. Et ouais, elle en était capable, aussi surprenant que cela pouvait être. Quoiqu'on ne sait jamais. Peut-être que le jour même, elle allait le faire sur un coup de tête, incapable de laisser Sully se mentir à lui même encore plus longtemps. Heureusement pour elle, Ezra avait accepté de l'accompagner. Ainsi, elle n'allait pas se ridiculiser. L'idée d'y aller seule ne l'avait pas déranger jusqu'à ce que Blondie décide de faire un commentaire là-dessus. Izzy était loin d'avoir une vie amoureuse, même sa mère commençait à se poser des questions sur les futurs générations des Cartwright. Faut pas non plus exagérer, elle était encore jeune - ou presque - elle avait le temps de trouver quelqu'un d'ici sa ménopause. Au pire, elle se fera inséminé ou adoptera un petit chinois. Trouver un cavalier était devenu essentiel. Première personne qui lui vint en tête : Ezra. Caitlin s'imaginait sûrement qu'Izzy aurait ramené un sans abris qu'elle aurait payé pour qu'il l'accompagne, mais non. Quelqu'un de beau et classe. Un vrai gentleman. Elle allait s'en mordre les dents ! De plus, les raisons qu'elle avait évoquées à son ami pour le convaincre d'accepter avait fonctionné. Même qu'il demanda à ce qu'elle se trouve la plus belle robe pour épater tout le monde et qu'il allait mettre ça sur son bras. Que quelqu'un paie pour elle, elle détestait. Elle n'était pas pauvre, elle pouvait se payer des trucs. Sauf qu'il avait raison... Si elle voulait la faire chier, il lui fallait la plus belle robe. Par contre, faut avouer que c'était plus facile à dire qu'à faire. Honnêtement, choisir n'a jamais aussi difficile - et on parle bien de Izzy là. La fille qui prend dix ans à se décider sur ce qu'elle allait manger pour souper. Elle a sûrement changer d'idée vingt fois ! À un moment, elle se dit qu'elle n'en pouvait plus, elle pris celle qu'elle préférait sans penser plus loin. De toute façon, Ezra allait bien lui dire si c'était bien ou pas. Voulant une réponse tout de suite, elle se vêtue de la robe et se mit en route vers Leeds pour rejoindre son ami à son travail.

Arrivée dans la galerie, elle balaya la salle du regard à la recherche du beau brun. Un large sourire aux lèvres, elle avait hâte de voir sa réaction. Wesh, il est où celui-là ! Elle voit une porte ouverte un peu plus loin, elle décide d'y aller et le trouva enfin. Dos à elle, il ne pouvait pas voir qu'elle était là. Pour plaisanter et jouer le jeu un peu, elle décida d'opter pour une pause sexy. Une mains sur une hanche, l'autre contre le cadrage de porte, un sourire espiègle vint se glisser sur ses lèvres. Sa robe était assez courte, s'arrêtant à mi-cuisse, et légèrement moulante, laissant voir le quelque peu de courbes qu'elle avait. Elle a hésité à la prendre blanche, juste pour le fait que c'est mal poli à un mariage, mais elle a décidé d'y aller avec de la couleurs, donc genre de rose pastel ou saumon. Nulle en couleur, elle ne saurait dire. Et pour terminer, un décolleté laissant voir un peu de sa poitrine. Ce n'était pas le truc le plus sexy, mais elle voulait rester classe et non passer pour la marie-couche-toi-là du mariage. Pour se faire remarquer, elle siffla. Lorsque Ezra se retourna, elle fit une pause sexy, mais ça restait Izzy. Son niveau de sexytude n'était pas très élevé lorsqu'on la connait. « Alors ? T'en dis quoi ? » Elle s'avança vers lui en tournant sur elle-même. « T'as vu ça, j'ai une poitrine ! » Bah ouais, le truc le plus cool de sa robe selon elle était la craque entre ses seins que lui faisait la robe. Pour une fois que ses seins servaient d'atouts, autant en profiter. Quand je vous dis qu'elle reste pas sexy longtemps. Devant lui, elle tira le bras vers lui, telle une dame de grande classe le ferait. « Monsieur Carter voudrait-il m'accorder cette danse ? » Elle adorait se prendre pour une autre, ça la faisait toujours rire. Puis, elle pouvait toujours compter sur Ezra pour rigoler un peu avec elle.

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La journée avait très mal commencé pour Ezra. A peine avait-il eu passé le pas de la galerie, que Caitlin lui était tombée dessus. Et pas comme il l’aurait souhaité, oh non… Elle avait été d’une humeur massacrante toute la matinée, ne laissant guère de répit au jeune homme, constamment sur son dos, à le reprendre pour un rien. Eux qui partageaient une si belle complicité à l’accoutumé semblaient avoir passé le weekend à se cirer dessus. Pourtant rien de tout cela ne c’était produit, ils avaient même échangés quelques SMS enflammés le samedi soir pour être interrompu par l’ébriété d’Izzy qui avait forcé Ezra à abandonner son petit jeu avec Caitlin, afin aller la récupérer en boite de nuit. Le jeune homme n’avait malheureusement pas eu de nouvelles depuis. Surement avait-elle eu un weekend chargé avec les préparatifs de son mariage avec son parfait petit fiancé, Caleb. La jeune galériste avait du papillonner entre les tests pour le futur repas princier et le choix des couleurs pour les nappes. Elle s’était certainement mis la rate au court-bouillon pour déterminer quelle saveur aurait la ganache de son gâteau de mariage, et tout un tas de détails du genre. Ouais elle avait probablement mis leurs échanges passionnés du samedi soir dans un coin de sa tête, loin, très loin! Mais son weekend animé n’expliquait en rien les foudres dont était victime Ezra depuis le début de la journée. Il ferait avec. Il n’avait guère le choix de toutes façons. S’exiler dans son atelier avait été la solution pour que les deux collaborateurs puissent cohabiter au sein de la galerie sans que la tête d’Ezra ne saute.

L’après miid avait filé comme un charme, Caitlin avait fini par laisser Ezra seul en tête à tête avec ses toiles ce qui n’était pas pour déplaire au jeune homme. Complètement absorbé par son aquarelle il n’avait d’ailleurs pas vu le temps passer : le jour commençait à décliner, laissant la nuit entourer tout Leeds de son épais manteau brumeux. Les journées s’écourtaient et il n’était pas rare qu’Ezra quitte la galerie en traversant la nuit noire. Pour aujourd’hui, Ezra s’était fixé de ne pas quitter son travail avant que sa collaboratrice ne vienne lui faire dernier checked-point de tous les rendez-vous à venir pour la semaine. Cette névrosée de l’organisation ne manquait jamais de rappeler au jeune homme son planning de la semaine, mais elle n’était pas encore passée. Aussi enragée qu’elle pouvait être en ce moment, rien ne pourrait lui faire oublier ce genre de détails, qui justement n’en étaient pas à ses yeux…

Un sifflement retentit dans son dos. Ezra songea immédiatement à Caitlin, qui a en juger par le bruit qu’il venait d’entendre, devait s’être calmé. Passant un regard au dessus de son épaule, le jeune peintre constata qu’il en était bien autrement. Il en cacha presque son pinceau alors qu’il découvrait Izzy, une main sur la hanche, l’autre au dessus de sa tête, prenant appuie dans l’ébrasure de la porte. Bien sur, ce n’était pas seulement la vision de son amie d’enfance qui lui arracha un hoquet de surprise, mais bien sa tenue. Elle arborait robe aux couleurs pastels qui flattait à merveille son teinte de poupée. Mais pas n’importe quelle robe. Une robe pour la cérémonie à laquelle elle avait supplié Ezra de l’accompagner. Le deal était simple : Ezra consentait à être son cavalier si cette dernière promettait d’être renversante dans sa robe de soirée. Et le pari était ô combien réussi. Chaque coutures de la robe semblaient venir mettre en valeur les courbes de la jeune femme, laissant apparaitre ses jambes superbes ainsi qu’un décolleté dont beaucoup aurait été jaloux. « Alors ? T'en dis quoi ? » La jeune femme fit un tour sur elle même, comme pour convaincre davantage son interlocuteur sur le choix de sa robe. Ce n’était pas utile, Ezra était conquis. « T'as vu ça, j'ai une poitrine ! » Il éclata de rire alors qu’elle regardait ses seins comme si deux obus lui avaient poussé pendant la nuit. « Mon Dieu Izzy tu es carrément renversante ! » Il se débarrassa rapidement de tous ses ustensiles sur le coté de son établi pour rejoindre son ami qui lui tendait déjà une main. « Monsieur Carter voudrait-il m'accorder cette danse ? » A sa révérence, Ezra ne pu que l’imiter. « Avec plaisir, ma dame. Juste une seconde, je ne voudrais pas prendre le risque de vous tâcher ! » Sur ses paroles avisées, Ezra passa son t-shirt, constellé d’aquarelle, au dessus de sa tête pour l’envoyer valser dans un coin de la pièce. Il attrapa alors la main de la jeune femme et se mis en position. « Nos mères seraient hys-té-riques ! » Rajouta-t-il alors qu’il se collait un peu plus à Izzy. « Tu veux que je te fasses valser oui ou non ? Alors c’est collé serré ma belle ! » Sa main droit était plaquée contre son dos, l’autre tenait fermement celle d’Izzy alors que son torse nu venait se mouler contre son amie. « Prête ? Trois, quatre..! »

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Fin de semaine de merde. Littéralement. Ok, non, Caitlin n'avait pas eu la visite d'une indigestion ou de quelconque virus, mais oh, elle se sentait toute renversée comme si ce fut le cas. Après un samedi soir prometteur à échanger plusieurs textos avec Ezra, son beau coupa court à leur échange en plein coeur de l'action. Laissée sur sa faim, la blonde décida d'aller se coucher, se promettant de lui demander la raison de son urgence dès le lundi au bureau. Elle voulait savoir s'il allait bien, si sa famille aussi, puisqu'il était parti précipitamment, sans justification. Bizarrement, si elle n'avait pas eu de nouvelles supplémentaires de sa part, Caitlin aurait probablement été compatissante ou attentionnée lorsqu'elle aurait croisé Ezra à la galerie, mais sa réaction serait tout autre. Parce que leur échange de sms avait bel et bien continué cette soirée là, sauf que ce n'était pas son amant à l'autre bout de l'échange. Non, il s'agissait d'une femme, saoule à ce qui plus est ! Et entre s'imaginer que votre amant couche avec d'autres et en avoir la confirmation, il y avait un univers entier. Surtout que la relation entre Caitlin et Ezra était tout sauf normale, ce dernier représentant bien plus pour la galeriste que le titre presque dégradant d'amant. Il était avant tout son meilleur ami, son partenaire, son confident. Elle se sentait trahie, littéralement. Parce que ce qu'elle partageait avec lui, leurs petits mots, leurs messages, il n'avait pas de raison de montrer ça à personne.

En franchissant la porte de la galerie ce matin, la blonde s'attendait à ce que le peintre s'excuse pour son manque de pudeur quant à ses ... autres relations et qu'il lui promette de faire plus attention la prochaine fois. Caitlin ne lui faisait pas un compte rendu lors de ses ébats avec Caleb, non ? Bon, d'accord, elle n'avait pas d'ébats avec lui depuis la nuit des temps. Il n'y avait qu'Ezra avec qui elle s'adonnait aux plaisirs charnels et l'idée de le partager avec une inconnue complètement saoule la rendait malade. Complètement. Ezra ne lui appartenait pas, mais si on lui avait offert cette possibilité, la belle n'aurait pas hésité à échanger tout ce qu'elle possédait pour le voir devenir sien. Voyant que son peintre ne semblait pas arborer un once de culpabilité, la rage en elle n'avait fait que continuer de grandir. Elle lui parla sur un ton bien plus sec que nécessaire, sans raison, en plus d'envoyer balader Miranda, la pauvre qui n'avait rien demandée. Après s'être légèrement calmée devant son ordinateur, la blonde se dit qu'elle profiterait de son moment seule avec son artiste en fin de journée pour mettre les cartes sur table et lui demander de faire part de plus de discrétion quant à ses ébats. Caitlin ne manquerait pas non plus de lui glisser une remarque quant à ses choix de partenaire, celui-ci laissant clairement à désirer. Après tout, ça ne pouvait pas être pire, pas vrai ?

Qu'est-ce qui pourrait être pire que l'échange de sms entre Caitlin et l'inconnue saoule qui avait profité du corps de son amant ? Le voir danser torse nu avec Izzy, dans sa galerie, alors qu'elle abordait une robe magnifique (mais Caitlin ne l'avouerait jamais, préférant aller en enfer que d'accorder un compliment à cette femme). Où était la caméra cachée ? Restée dans l'embrasure de la porte, Caitlin bouillait, carrément. Quelqu'un pouvait lui expliquer cette vision intolérable avant qu'elle ne se crève les yeux ? Sans ménagement et sans gêne, elle pénétra dans l'atelier, ses talons claquant sur le sol. Après tout, c'était sa galerie, Ezra était son artiste. « Je vous dérange peut-être ? » le ton de sa voix était si froid, il pourrait faire pâlir d'envie l'hiver canadien. Droite comme un piquet, les mains jointes devant elle, Caitlin continua. Son ton ne laissait pas transpercer toute sa rage, mais elle savait qu'Ezra saurait voir sous son masque, comme toujours. Incapable de rester immobile, la blonde se dirigea vers les oeuvres au fond de la pièce, celles toujours en cour. « Isis, je vois que tu sais faire preuve d'élégance. » Elle lâcha même un qui l'aurait cru sous sa barbe, s'assurant que personne ne l'entende. « Tâche de faire pareil au mariage, histoire de ne pas faire honte à Caleb, ça serait apprécié. » Elle crachait ses mots comme du venin, n'en ayant presque rien à faire du fait qu'Ezra l'entendait. Lui aussi allait passer un mauvais quart d'heure, son heure viendrait. La galeriste se saisit d'une toile contre le mur qu'elle détailla quelques secondes, avant de se retourner vers les danseurs étoile. Forcément, son regard dévia sur le corps athlétique de son amant, mais l'idée qu'il ait été salit pas une... catin coupa cour à son envie. Et là, ça la frappa. Izzy qui danse avec Ezra, vêtue d'une robe de soirée définitivement de qualité... C'était avec Ezra qu'elle comptait venir à son mariage. Son Ezra. Il était invité, définitivement, mais... Caitlin baissa les armes. Trop d'émotions avaient eu raison de sa rage, elle n'était plus que déception et incompréhension.

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Honnêtement, Izzy était assez fière de son coup. Demander à Ezra de l'accompagner au mariage était la meilleure idée qu'elle ait jamais eu - et elle en a beaucoup ! La jeune femme ne cachait pas sa haine pour la fiancée de son meilleur ami, mais elle ne passait pas toujours son temps à râler à son sujet non plus. Elle préférait plutôt éviter d'en parler, ça l'exaspérait plus qu'autre chose. Ezra était la seule personne - mis à part Caleb, mais il ne semblait pas vraiment l'écouter lorsqu'il était question de Caitlin - à qui elle s'était confié et ça lui faisait du bien d'avoir quelqu'un de son côté. Quelqu'un avec qui faire du comérage. Bon, ce n'était pas une fille, il n'était pas trop drama, mais tant qu'elle se défoule, ça allait. Pour lui coup, elle lui était tout de même redevable. Donc, s'il lui avait une condition, elle n'allait certainement pas refuser. Puis de toute façon, sa condition n'était pas mal du tout, même que ça allait l'aider à faire chier Caitlin un peu. Ah Ezra ! Toujours de bonnes idées ! À la galerie où il bossait, elle tentait de jouer le rôle de la dame sexy. « Mon Dieu Izzy tu es carrément renversante ! » Un large sourire vint se dessiner sur ses lèvres, elle avait fait le bon choix. Tant mieux ! Refaire les boutiques, non merci. Elle s'approcha pour ainsi proposer une danse de façon amuser. « Avec plaisir, ma dame. Juste une seconde, je ne voudrais pas prendre le risque de vous tâcher ! » Elle haussa les sourcils tout en le regardant enlever son chandail. Bien qu'elle n'ait aucune attirance sexuelle envers son ami (sauf bourrée), faut dire que la vue n'était pas si mal. À chaque fois qu'elle faisait face au torse nu d'Ezra, elle faisait le saut. Comme si elle oubliait que ce dernier avait un beau corps. Disons que ça serait un peu étrange qu'elle y pense souvent aussi. « Nos mères seraient hys-té-riques ! » À son tour, elle se mit à rire. Pas faux ! Gosh, sa mère en aurait sûrement fait une crise cardiaque. Lorsqu'ils étaient encore jeunes, leurs mères n'arrêtaient pas de faire des sous-entendus et préparaient quasiment leur futur en tant que couple. À chaque fois, Ezra et elle lâchait un gros « beurk » avant de se sauver en courat. « Je dois t'avouer que j'le suis un peu aussi. D'où t'as des abdos toi ? » plaisantait-elle en venant lui touchant les abdos avec son doigt. « De vrais en plus. » Au moins, au mariage, elle n'allait pas s'emmerder avec Ezra. Elle se comptait chanceuse de l'avoir. De plus, leur complicité était crédible. Comme ça, Caitlin ne sera pas poussé à croire qu'elle a invité quelqu'un juste pour prouver qu'elle en était capable (ce qui était le cas, mais chut). « Tu veux que je te fasses valser oui ou non ? Alors c’est collé serré ma belle ! Prête ? Trois, quatre..! » Elle se laissa valser par son ami tout en rigolant. « Je vous dérange peut-être ? » Izzy sursauta à la voix qui retentit dans la pièce et tourna la tête en direction de où ça venait. « Caitlin ? »

Confuse, elle se redressa avec l'aide d'Ezra et lança un regard à ce dernier, cherchant à comprendre. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Mais à voir son aise dans l'atelier, ça ne lui prit pas de temps à comprendre qu'elle travaillait ici. Pourquoi n'écoutait-elle pas plus quand Caleb parlait d'elle ? Ah ouais, c'est vrai, elle s'en foutait un peu de la vie parfaite de sa fiancée. « Isis, je vois que tu sais faire preuve d'élégance. » Encore avec son prénom, elle devenait chiante à la longue ! Elle afficha un faux sourire à la blonde et grimaça lorsqu'elle tourna le dos, tel un enfant de huit ans. Faut dire qu'entre les deux, la maturité était loin d'être de haut niveau lorsqu'elle étaient ensemble. Caitlin était tout simplement plus classe dans sa façon d'agir, tandis qu'Izzy faisait la gamine. La Cartwright s'assurait de tenir la main d'Ezra, par soutient moral, mais aussi pour avoir une certaine crédibilité lorsqu'elle allait lui dire qu'il était son invité au mariage. « Tâche de faire pareil au mariage, histoire de ne pas faire honte à Caleb, ça serait apprécié. » Pardon ? Elle a dit quoi la blondasse ? À l'intérieur, Izzy bouillonnait et ne savait pas ce qui la retenait de ne pas lui sauter dessus tout de suite. Régler ça à l'ancienne. Dans sa tête, elle imaginait la scène tandis que son corps restait immobile au centre de l'atelier. Elle se mordait l'intérieur des joues et serrer la main d'Ezra dans la sienne jusqu'à même rentrer légèrement ses ongles dans sa paume. « Je vois pas ce qui a de plus honteux que de se marier à toi. » Elle ne comprenait pas comment elle arrivait à rester calme. Ezra, peut-être. À défaut de ne pas vouloir passer pour une folle devant. Quoiqu'il la connaissait déjà sous son angle de folie. Cependant, il n'avait jamais vraiment été témoin de ses catfight. Elle ne faisait pas ça souvent non plus. Habituellement, elle était plutôt du genre joyeuse à aimer tout le monde. Pas Caitlin... « Mais j'y tâcherai, promis. De toute façon, mon cavalier a approuvé mon choix. » Fièrement, elle lui sourit en désignant Ezra d'un signe de tête. Au cas où elle n'avait pas saisi. « Je suppose que je n'ai pas besoin de vous présenter. » D'ailleurs, parlant de ça, Ezra allait devoir répondre à quelques questions plus tard. D'où il bosse pour elle. La coïncidence lui faisait peur. « Tu ne m'as pas dit que tu bossais avec Cruella. » lâcha-t-elle en levant la tête vers son ami. Ça aurait été cool de savoir avant de dire toutes ses conneries sur elle et de la traiter de conne.

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Déjà le sourire radieux de miss Cartwright lui faisait oublier en partie à quel point sa journée avait été pourrie. C’était comme un rayon de soleil qui débarquait sans prévenir, donnant une alternative plus savoureuses aux heures qui se profilaient. Finalement, peut-être Ezra ne s’attarderait pas à la galerie. La possibilité de boire un verre avec son amie d’enfance était bien plus tentante qu’attendre le fameux check-point de sa collaboratrice et son humeur de chien. Lui qui d’habitude se réjouissait de ses rencontres planifiées, en profitant pour changer la casquette sur le sommet du crâne de Caitlin, passant son statut de collaboratrice à celui d’amante. Aujourd’hui, la tendresse de cette deuxième personnalité n’avait guère daigner pointer le bout de son nez, Ezra était quelqu’un de profondément patient, mais pas stupide. Si elle lui reprochait quelque chose elle était bien assez grande pour lui faire part de ses griefs. Sinon, elle se calmerait seule dans son coin, tandis qu’il prendrait un peu de bon temps en compagnie d’Izzy. Ca lui semblait un bon deal. Le rire de son amie lui lui confirma qu’il choisissait la bonne option. « Je dois t'avouer que j'le suis un peu aussi. D'où t'as des abdos toi ? » Ezra ne pu masquer un sourire. Izzy le dévisageait comme s’il sortait tout droit de la mythologie grecque. Il était loin d’être taillé comme un Dieu de l’Olympe, son potentiel musculaire était d’ailleurs très souvent sous estimé. Il faisait pas vraiment de la gonflette, la force tranquille. Et puis Izzy se tenait pas pour les toucher, ça le fit éclater de rire, ce naturel à toute épreuve. « De vrais en plus. » En quelques phrases elle balayait toute une journée de morosité. Ezra devrait songer a inviter Izzy a passer davantage a l’improviste !

Maintenant qu’ils étaient prêts, la valse pouvait commencer. Il fit un tour, puis deux, tenant fermement sa partenaire. Les souvenirs de tous ces anniversaires où leurs mères les avaient implorés de leur faire une petite chorégraphie semblait si loin… Elles n’obtenaient jamais gains de cause, les deux garnements s’enfuyant toujours avant que la musique ne démarre. Presque vingt ans après, ils étaient tous deux l’un contre l’autre à pratiquer une danse de salon. La vie réservait tant de surprise ! « Je vous dérange peut-être ? » En parlant de surprise ! Les bras d’Ezra se raidirent instantanément tandis que la voix de sa partenaire reconnait encore dans l’atelier. De dos, il ne voyait pas son visage, mais il imaginait aisément son expression qui était d’ores et déjà perceptible dans son intonation. « Caitlin ? » DOUBLE SURPRISE ! Izzy la connaissait ? C’était peut-être une aubaine si Ezra avait été surpris au bras d’une amie de Caitlin, elle comprendrait immédiatement qu’il n’y avait aucune ambiguïté entre eux. Ezra en était presque soulagé. Cette sensation fut de courte durée, malheureusement pour lui. « Isis, je vois que tu sais faire preuve d'élégance. » Il n’y avait plus l’ombre d’un doute quant à une possible entente entre les deux femmes. Le torchon brulait entre elles, cela ne faisait plus l’ombre d’un doute. Hébété par tant de rebondissement, le jeune peintre ne pu s’empêcher de répéter ce prénom qui semblait si invraisemblable pour définir son amie… « Issis ?! » C’était d’un ridicule ! Meme sa propre famille avait fini par adopter en partie la prononciation Izzy. Ezra n’avait d’ailleurs pas entendu un « Issis » depuis belle lurette, et probablement dans la bouche de sa grand mère ou quelque chose du genre, certainement pas provenant de quelqu’un de leurs âges.  « Tâche de faire pareil au mariage, histoire de ne pas faire honte à Caleb, ça serait apprécié. » Il interrogea Izzy silencieusement, le regard chargé d’interrogations, prenant soin d’éviter Caitlin.Ce ne fut pas difficile de l’ignorer puisqu’elle semblait davantage concentrée sur une de ses oeuvres posées au fond de l’atelier. L’expression d’Izzy, quant à elle, était immanquable. Un étrange mélange entre de l’hypocrisie et une sérieuse envie de vomir. Des flashs du samedi soir lui revinrent en mémoire, notamment ce qu’avait subit sa main droite. Main que serrait fermement Izzy. Ca sentait vraiment pas bon toutes ses piques envoyées de la part de Cailtin. Déjà, ça ne lui ressemblait pas ! Il la savait dure en affaire, ferme avec ses collaborateurs, mais pas méprisante. Sans s’en rendre compte, Ezra se positionnait un peu au devant d’Izzy, comme pour faire bouclier de son corps pour toutes les méchanceté qu’elle allait lui balancer.  « Tâche de faire pareil au mariage, histoire de ne pas faire honte à Caleb, ça serait apprécié. » Encore une bombe. Les ongles de son amie s’enfonçaient dans la paume de sa main tandis qu’elle encaissait ses paroles. Elle ne se fit pas prier pour répliquer. « Je vois pas ce qui a de plus honteux que de se marier à toi. » Ezra en eut le souffle coupé. C’était quoi ce bordel ? Il était au milieu d’un champ de bataille, profondément attaché à chacun des camps. Il avait été ligoté au milieu de la guerre qui faisait rage au sein de l’atelier et ne savait plus où donner de la tête. Comment Izzy connaissait-elle Cailtin. Comment Izzy connaissait-elle ce Caleb a qui elle ne devait pas faire honte ? Et qu’elles étaient leurs relations si elle ne devait pas lui faire honte ? ET OH MON DIEU, elle désapprouvait ce mariage. Trop d’informations. Son esprit semblait fonctionner au ralentit… « Mais j'y tâcherai, promis. De toute façon, mon cavalier a approuvé mon choix. » Lui qui tâchait de se faire discret pendant cet échange se retrouvait propulsé sur le devant de la scène. « Je suppose que je n'ai pas besoin de vous présenter. » Doux euphémisme… « Tu ne m'as pas dit que tu bossais avec Cruella. » Il manqua de s’étouffer alors qu’Izzy affubla Caitlin de ce sympathique sobriquet à voix haute. Bordel ! C’était elle cette Cruella de malheur. Ce qui signifiait que Caleb n’était autre que… Son meilleur ami ? Les regards étaient vissés sur lui. Il ne pouvait plus se défiler. « Oh! Oh! On se calme ici ! » Il se tourna tout d’abord vers Izzy « Tu connais son Caleb ?! » Prononcer cet adjectif possessif lui était douloureux, il espérait que son trouble serait mis sur le compte de cette situation, et non du simple fait qu’un autre homme était la « propriété » de Caitlin. Et qu’elle était sa propriété, réciproquement. « Je veux dire, c’est elle dont tu me parles depuis toujours ?! » Il remuait le couteau dans la couche, sans prendre conscience des conséquences de ses paroles. Izzy n’avait peut être pas été tendre avec sua partenaire en privé, mais Caitlin était tout simplement odieuse avec Izzy, et cela en public. « Et toi je peux savoir pourquoi tu lui cherches sans cesse des poux ? » Il s’était tourné vers son interlocutrice, restée au fond de l’atelier. « Ya pas de « Issis » qui tiennent, c’est Izzy. » Deux des femmes de sa vie se déchiraient sous ses yeux, elles en prendraient pour leur grade, l’une, comme l’autre. Cependant sa main tenait toujours fermement celle de son ami tandis que son regard, que toute chaleur avait déserté, dévisageait Caitlin.  

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Ça avait un nom, elle en était certaine. Attendez, ça lui revenait... Ah, oui ! L'apocalypse. Cette période de l'humanité où les démons revenaient sur terre, où tous les pêcheurs devaient se repentir de leurs actions. Enfin, c'était juste la fin du monde, mais bien que ce n'était pas réellement la fin du monde de Caitlin, pas encore du moins, elle ne se sentait pas moins attaquée pour autant. Déjà, son humeur massacrante envers Ezra n'avait pas lieu de lui donner le bénéfice du doute lorsqu'elle le retrouva torse nu à danser avec celle qui s'amusait à l'insulter à chaque occasion qui passait. C'était peut-être le seul avantage de Caitlin dans cette joute contre Izzy, celle où elle ne parlait jamais d'elle en son absence. À moins d'être dans son champs de vision, elle n'existait pas pour la galeriste qui n'en avait que faire d'elle. Par contre, elle savait que son adversaire ne se gênait pas pour passer des commentaires sur elle même en son absence. C'est pourquoi Caitlin ne se gêna pas pour lui envoyer un pic bien placé lorsqu'elle la vit dans les bras de son Ezra torse nu, à danser sans aucune raison dans une robe très jolie. Parce que lors de son grand jour, elle verrait l'homme qu'elle aimait valser au bras d'une autre, le coeur léger, riant. Cette pensée la rendait malade, mais réellement malade. Il lui fallu quelques secondes pour se remettre, pendant lesquelles ses acolytes ou partenaires d'apocalypse plaçaient leurs commentaires. « Je suppose que je n'ai pas besoin de vous présenter. » Seul réconfort dans cette phrase; Izzy, bien que proche d'Ezra, semblait ne rien savoir de la relation qu'il entretenait avec Caitlin et c'était tant mieux. Parce qu'il n'y avait qu'elle pour savoir à quel point son Ezra était doux et tendre, surtout lorsqu'il lui faisait l'amour à même le sol sur lequel ils dansaient quelques secondes plus tôt. Enfin, ça c'était quand il ne la délaissait pas pour aller s'envoyer en l'air avec n'importe quelle femme qui ne savait même plus tenir un téléphone entre ses mains ! « Tu ne m'as pas dit que tu bossais avec Cruella. » Caitlin se stoppa net et releva les yeux vers l Ezra. Qu'Izzy puisse lui attribuer un sobriquet aussi débile, ça ne la surprenait pas, mais Ezra, son Ezra ? Elle voyait rouge. Ses doigts serrèrent un peu trop fermement cette toile qu'elle ne pouvait se résoudre à lâcher, trop occupée à tenter d'assassiner du regard son amant. Lèvres pincée, Caitlin attendit la suite de leurs explications. « Oh! Oh! On se calme ici ! » Oh, hors de question. « Tu connais son Caleb ?! » Phrase à laquelle elle voyait déjà la Cartwright répondre comme quoi Caleb était le sien, ce à quoi Caitlin approuverait sans trop de difficulté. Il n'y avait qu'un seul homme qu'elle voulait sienne, mais qui lui ne voulait pas d'elle. « Je veux dire, c’est elle dont tu me parles depuis toujours ?! » La blonde accrocha au dernier mot. Toujours. Ces deux-là se connaissaient depuis .. ?! Il est vrai que pendant des années, elle avait fait partie de la vie d'Ezra, mais jamais elle n'avait eu le privilège de faire partie de son cercle de fréquentation. Qui il connaissait et ne connaissait pas, elle n'en savait rien, ce qui était foutrement triste quand on y pensait. « Et toi je peux savoir pourquoi tu lui cherches sans cesse des poux ? » La principale intéressée releva son regard toujours noir vers celui à qui elle aurait tout donné quelques jours plus tôt. Si seulement il ne l'avait pas traitée comme n'importe quoi, elle ne serait pas là à s'enflammer devant lui et Izzy, dont la présence lui empêchait de lui avouer le fond de sa pensée. « Ya pas de « Isis » qui tiennent, c’est Izzy. » Ah! Ça, c'était la meilleure ! La blague du siècle ! Tellement drôle, que le visage crispé de Caitlin se détenti tout de suite pour afficher un sourire qui se transforma en léger rire peu de temps après. Alors comme ça, les prénoms étaient surfaits ? Il fallait utiliser les surnoms ? Hilarant. À voir les airs des autres présents dans la pièce, elle était la seule à déceler cette ironie ?! Déjà, qu'il lui dise qu'elle lui cherchait toujours des poux alors qu'il y a quelques instants, il n'avait aucune idée que les deux jeunes femmes se connaissaient, il exagérait. Carrément. Et aussi... « Oh, est-ce vrai ? » Caitlin souriait encore, toujours amusée de cette situation où elle ne voyait pas les conséquences de ses actes. « Moi qui croyait que l'on se permettait d'octroyer des surnoms aux gens que nous connaissions bien, je ne savais pas que les prénoms étaient surfaits. » Elle se rapprocha d'Ezra qui se tenait toujours devait Izzy, comme pour la protéger. Seulement, elle n'avait pas peur de lui, oh non. Pourtant elle devrait, parce qu'il détenait la seule chose qui pourrait réellement la briser. « Quoique pour vous, ça ne doit pas être la même façon de penser. Je dois avouer que... Cruella, c'est bien pensé. Vraiment, quel adorable surnom tu as là pour moi Ezra. » Son regard passa de la jeune femme à son amant, dans lequel elle s'encra pour bien y terminer sa phrase. Évidemment, elle faisait référence à son autre surnom, celui qu'il avait pour elle en privé, son princesse duquel elle aimait être tant être désignée. Mais là, à le regarder, elle ne pu que lui montrer à quel point cette façon de la prénommer lorsqu'elle était hors de la pièce pouvait la blesser. Il serait le seul à la voir avec ce regard furtif, mais il le perçeverait très bien, que sous cette rage, il y avait quand même cette princesse qui se pliait toujours trop facilement devant lui et qui ne pouvait rien y cacher. Une seconde passa, puis Caitlin recula, déglutissant. Il fallait qu'elle retrouve un peu de convenance, sinon elle allait exploser devant Izzy et hors de question que ça arrive. Elle ne pouvait pas savoir la réelle raison de son agressivité. « Mais soit ! » continua la blonde, une fois dos au .... couple. Elle se retourna, une fois un peu distance prise. « Je ferai plus attention la prochaine fois... Izzy. » Ce surnom lui fis presque grincer des dents sur le coup, mais elle se força à le prononcer, parce que c'est ce qu'Ezra lui avait demandé. Caleb aussi, évidemment, mais c'est à son amant que la galeriste ne refusait rien, ce qui pourtant ne suffisait pas comme comportement pour lui sonner l'alarme.

two girls, one cup guy

Did you have to do this, I was thinking that you could be trusted. Did you have to ruin what was shining now it's all rusted. Did you have to hit me where I'm weak baby I couldn't breathe. I rubbed it in so deep, salt in the wound like you're laughing right at me. Oh, it's so sad to think about the good times You and I. 'Cause baby now we got bad blood. You know it used to be mad love. So take a look at what you've done. 'Cause baby now we got bad blood.

En y repensant, sa mère avait tout de même raison pour Ezra : il était parfait pour elle. Après Caleb, c’était le seul, vraiment, qui arrivait à supporter la jeune femme. Toujours fidèle à ses côtés, qu’elle lui ai vomi sur le bras ou qu’elle le dérange en pleine nuit alors qu’il était sûrement en train de s’occuper de son arrosoir en lisant sextant, il était là. Elle lui était redevable pour beaucoup de chose, mais il ne comptait pas. Gamine, elle a déjà cru éprouver des sentiments pour le jeune Carter, mais ça c’est la vie d’Izzy. Un paquet de scénario à chaque mec qui lui accorde un peu d’attention. Elle rêvait d’un conte de fée et s’imaginait en vivre un. Mais non, on sait tous que ce n’est pas la réalité et que notre imagination est notre pire ennemie lorsqu’il est question d’amour. Dire qu’une fois, elle a déjà songé être amoureuse de Caleb aussi, jusqu’à ce qu’elle se rappelle que si elle se mettait en couple avec lui, elle allait devoir frotter son corps nu contre le sien. Fuck this shit i’m out ! Avec Ezra, c’était un peu la même chose. Leur amitié datait depuis trop longtemps pour envisager une possible relation entre eux. L’idée d’eux en tant que couple était trop étrange. Puis bon, ensemble ou pas, tant qu’ils s’avaient dans leur vie, c’était l’important.

Izzy avait l’impression de revivre un de ses cauchemars où Caleb est remplacé par Ezra et que Caitlin arrive pour tout gâcher. Effectivement, à son arrivée, les rires des faux tourtereaux se turent laissant place au malaise. Izzy aurait bien pu sauter aux conclusions qu’elle était victime d’harcèlement et que la blonde semblait la suivre partout, mais à voir son historique internet et ses textos, c’était plutôt la rousse la stalkeuse en question. Elle qui se rappelait de son horaire afin de pouvoir rendre visite à son meilleur ami. Au lieu de mémoriser ça, elle aurait peut-être dû s’informer sur son lieu de travail, cela aurait été ce malaise. À voir la réaction d’Ezra, il l’était autant qu’elle. Voyez ? L’effet Caitlin ! « Oh! Oh! On se calme ici ! » Non. Ce n’était que le début ! Elle se sentait mal de lui faire subir tout ça en assistant à leur dispute. Habituellement, devait témoin, les deux jeunes femmes se contenait habituellement. Alors, sur le coup, Izzy était surprise du comportement de Caitlin et mettait tout de suite ça sur le dos de la jalousie. Bah ouais ? La rousse se trouvait dans les bras d’un beau mec alors que l’autre jour, la blonde s’en était moquée. « Tu connais son Caleb ?! Je veux dire, c’est elle dont tu me parles depuis toujours ?! » Izzy leva les yeux au ciel, exaspéré. Personne n’avait droit d’utiliser un déterminant possessif devant le nom de son meilleur ami, personne sauf elle. « Son Caleb… Arrête, je vais vomir. » Ne vaut mieux pas répeter l'incident du bar. Puis, d’où Ezra ne savait pas cette information. Izzy vivait quasiment pour Caleb, impossible qu’elle n’ait jamais mentionné son meilleur ami. « Mais ouais, j’connais Caleb ! Tu m’écoutes quand j’parle ? Caleb, Sully. Sully, Caleb ! » Les bras de la jeune femme gesticulaient pour son explication, on aurait dit qu’elle parlait à Eddie et qu’elle devait répéter tout ce qu’elle disait. Sauf qu’Eddie lui au moins avait une excuse. En temps normal, répéter n’était pas un problème pour elle, tant qu’elle continuait à parler la vie allait bien. Par contre, là, elle était irritée par la présence de Caitlin et sa jouait sur elle. « Et puis, j’parle pas taaant d’elle. » ajouta-t-elle en grimaçant. En fait, si, mais autant ne pas donner cette satisfaction à la blonde. « Et toi je peux savoir pourquoi tu lui cherches sans cesse des poux ? Ya pas de « Isis » qui tiennent, c’est Izzy. » Bon, voilà Super Ezra qui tentait de faire sa bonne action de la journée. C’est mignon, mais pas nécessaire. Izzy était capable de se défendre tout seul. Quoique ça la rassurant tout de même d’avoir le gars sans t-shirt de son côté. Derrière lui, son regard était posé sur Catilin, elle hochait d’un coup de tête déterminé aux paroles de son amie. That’s right girl ! « Oh, est-ce vrai ? Moi qui croyait que l'on se permettait d'octroyer des surnoms aux gens que nous connaissions bien, je ne savais pas que les prénoms étaient surfaits. » Le calme de Caitlin et son sourire étaient perturbant. On aurait dit Batman et Robin qui faisaient face au Joker. Ce sourire qui n’annonçait rien de bon. « Quoique pour vous, ça ne doit pas être la même façon de penser. Je dois avouer que... Cruella, c'est bien pensé. Vraiment, quel adorable surnom tu as là pour moi Ezra. » Elle s’était rapprochée et honnêtement, Izzy commençait à se perdre dans tout ça. Bien qu’elle sût que le problème de Caitlin venait d’elle, elle commençait certainement à se demander si c’était vraiment le cas. Entre Ezra et elle aussi tout semblait tendu aussi. But why ? En même temps, ce froid semblait naturel en compagnie de la blonde. « Mais soit ! Je ferai plus attention la prochaine fois… Izzy. » Finalement, c’était peut-être mieux quand elle disait « Isis ». On dirait qu’elle venait d’upgrader dans sa vie alors que c’était bien la dernière chose qu’elle voulait. La rousse soupira comme si le temps était long, mais restait toujours confuse de l’échange qui s’était passé. Ezra semblait un problème aussi et elle ne savait pas si c’était une bonne chose en fin de compte. Izzy n’avait pas envie de ruiner le mariage de son meilleur ami. Non, elle n’approuvait pas la mariée, mais c’était tout de même un jour important. L’implication de son ami était seulement pour prouver qu’elle n’était pas l'éternel célibataire dont tout le monde pensait et aussi, pour la sauver de la solitude. Caleb allait passer la journée avec Caitlin, Izzy aura besoin de support moral. N’ayant plus rien à rajouter, elle se tourna vers Ezra. « Bon, bah si tu songeais ramener Princesse ici, oublie. Caitlin n’apprécie pas les journées « Amener un ami au boulot ». » Il ramenait une amie et c’était la guerre, imagine une fréquentation. Sur ce, elle lâcha la main de son ami pour se diriger vers la sortie, mais se retourna vers lui en réalisant qu’il n’avait pas bouger. Quoi encore ? « Ezra ! Tu viens ? »

two girls, one cup guy

Did you have to do this, I was thinking that you could be trusted. Did you have to ruin what was shining now it's all rusted. Did you have to hit me where I'm weak baby I couldn't breathe. I rubbed it in so deep, salt in the wound like you're laughing right at me. Oh, it's so sad to think about the good times You and I. 'Cause baby now we got bad blood. You know it used to be mad love. So take a look at what you've done. 'Cause baby now we got bad blood.

Les commentaires fusaient de part et d’autre de la pièce et Ezra avait la désagréable impression de se retrouver comme au beau milieu d’un champ de bataille ! A un détail près néanmoins, ce combat là semblait cent mille fois plus venimeux, et il devrait tôt ou tard prendre partie, ce qui lui vaudrait sans nul doute de subir les foudres de l’une des deux femmes présentes dans al pièce. Rien d’engageant donc… « Son Caleb… Arrête, je vais vomir. » Izzy avait plus qu’entamé les hostilités, et son habituelle fougue n’épargnerait pas Caitlin. C’était presque physique, elles ne pouvaient pas se voir ces deux là. Il se remémorait presque penaud tous ses échanges avec son amie d’enfance sur cette fameuse « Cruella » si diabolique dans la bouche d’Izzy. Elle se frotterait certainement la langue avec du savon - trois fois- si elle savait ce qu’il faisait à cette Cruella, à même son bureau. Ezra se gardait bien de partager ce genre de détails avec son amie, préférant passer sous silence tout ce qui le rattachait à Caitlin et qui n’était pas d’ordre professionnel. « Mais ouais, j’connais Caleb ! Tu m’écoutes quand j’parle ? Caleb, Sully. Sully, Caleb ! » Caitlin ne serait probablement pas la seule à passer un sale quart d’heure si Izzy venait à apprendre ce qui se tramait entre eux. Le jeune peintre serait très certainement dans sa ligne de mire, au mme rang que sa belle collaboratrice… Elle était tout ce qu’il y avait de plus clair, son Caleb c’était sa moitié, elle était intransigeante de ce côté là !  « Et puis, j’parle pas taaant d’elle. » Il étouffait un rire, Ezra, pas discret pour un sous. Il en était plus à une bourde près. Son amie faisait une fixette sur Caitlin, il n’y avait pas d’autres mots. Enfin… Obsession peut-être. C’était une sorte de haine viscérale. Et si Caitlin lui sortait par les yeux à cet instant précis en prononçant volontairement le prénom originel d’Izzy, il ne pouvait s’empêcher de le dévorer du regard… L’ouragan passé, il ne serait qu’un mélange de tendresse et de fougue à son égard. Parce qu’elle le rendait fou, sur absolument tous les plans.  « Oh, est-ce vrai ? Moi qui croyait que l'on se permettait d'octroyer des surnoms aux gens que nous connaissions bien, je ne savais pas que les prénoms étaient surfaits. » Il levait les yeux aux ciel, irrité par cette remarque illégitime au possible ! « Pitié, Cailtin, ne joue pas à ça… » Sauf qu’Izzy lui avait fourni tout l’attirail, le surnom, les messes basses, les cachoteries, il allait payer les pots cassés ! « Quoique pour vous, ça ne doit pas être la même façon de penser. Je dois avouer que... Cruella, c'est bien pensé. Vraiment, quel adorable surnom tu as là pour moi Ezra. » Il déglutissait en détournant le regard. Dans quelle situation s’était-il encore fourré… Une main dans ses boucles, comme pour tenter de se raccrocher a quelque chose d’habituel, de familier. Il savait plus quoi dire, quoi faire, comme embourbé dans ce marasme de réparties… « Mais soit ! Je ferai plus attention la prochaine fois… Izzy. » Il releva la tête, les pupilles brulantes de reconnaissance. Cela ne lui ressemblait en rien, mais elle avait fait un effort. Un effort hallucinant si l’on connaissait la ténacité dont elle faisait preuve en affaires. Elle accordait a Ezra une accalmie. Et même s’il allait devoir s’expliquer sur le bordel que venait de provoquer Izzy, il avait un espoir de cesser le feu… C’était sans compter l’intervention d’Izzy, toujours là pour abattre un homme déjà au sol ! « Bon, bah si tu songeais ramener Princesse ici, oublie. Caitlin n’apprécie pas les journées « Amener un ami au boulot ». » A peine le sobriquet « Princesse » franchissait les lèvres de l’intrépide Cartwright, qu’Ezra manqua de s’étouffer. Une toux bruyante contracta ses poumons au point de l’empêcher de respirer. Avait-elle vraiment dis… ça ?! Comment connaissait-elle l’existence de cette « princesse » ? Et a priori elle n’en savait pas long sur la question, sinon elle n’aurait pas abordé ce sujet en présence de la Princesse en chef, il avait nommé Caitlin Edwards. Les yeux exorbités tant de surprise que d’effroi. Les foudres de Caitlin seraient terribles, il en avait pleinement conscience… « Ezra ! Tu viens ? » Sauf que cette porte de sortie était trop tentante. Alors Ezra préféra s’en saisir, avec quelques scrupules néanmoins. Izzy avait déjà tourné les talons et franchissait le pas de l’entrée. Le jeune homme se contenta, démuni, de mimer avec les lèvres quelque chose ressemblant vaguement à « Je ne sais pas de quoi elle parle ! » pour la rattraper à grandes enjambées… « A demain Caitlin. Ton dossier presse est sur mon casier… » Avant de tourner les talons à son tour. Les retrouvailles s’annonçaient explosives…